et de la Recherche Scientifique
I- Introduction
et il s’avère que le comportement d’un sol soumis des charges n’est pas
si simple.
Lorsqu’un sol est soumis à une charge, ses particules adoptent une structure
plus compacte. Cette capacité qu’ont les sols d’être comprimés dépend de leur
nature et de leur porosité. Comme la conception des fondations vise à éviter les
tassements excessifs susceptibles de nuire à la stabilité et à l’efficacité des
ouvrages, nous nous intéressons à quelque méthodes d’évaluation du tassement.
Les sols ayant un indice des vides plus petit sont à priori moins compressibles
que ceux dont l’indice est élevée, puisque leur volume potentiel de vides à
réduire est moindre. De plus, le tassement sous un chargement statique est
d’autant plus important que la compacité initiale est lâche. Enfin, comme la
stabilité des sols à gros grains est assurée par la friction et l’enchevêtrement des
particules, de fortes vibrations causées par des séismes ou par l’activité humaine
( dynamitage, excavation, enfoncement des pieux et utilisation d’équipements
motorisés ) peuvent y entraîner des tassements
3- comportement des sols à grains fins : Puisque les sol à grains fins
(argiles) sont peu perméables, l’eau se trouvant dans leurs vides est expulsée
très lentement lorsqu’un réaménagement des particules fait suite à
l’augmentation des contraintes. La compression de ces sols, ou réduction de
leur volume, évolue avec le temps : c’est ce qu’on appelle un tassement de
consolidation. Sous une charge, il se produit parfois un tassement immédiat
de l’argile ainsi qu’un gonflement du sol autour de la surface chargée. Ce
phénomène, qu’on appelle communément « effet du coussin de caoutchouc »,
est une déformation élastique due à la plasticité et à la cohésion de l’argile. Ce
n’est en rien une consolidation, car le sol reprend sa forme initiale si on
enlève la charge après une courte période.
Les variations de volume n’ont pas lieu et elles se traduisent par une
surpression de la pression de l’eau interstitielle ( Δu ) au voisinage des points
d’application des charges.
un sol est sur consolidé lorsque il a subit au cours de son histoire une pression
supérieure a l’actuelle pression due au poids des terres .
sol normalement consolidé : (c=0 )notés NC
c’est un sol qui a tassé sous son propre poids et qui n’a jamais subi d’autres
pressions supérieure a celle de l’actuelle (de chargement )
sol sous consolidé : (c0) notés UC
c’est un sol en cours de consolidation sous son poids propre il s’agit de remblais
récents mal ou non compactés ou bien d’une vase .
7- But de l’assai :
La méthode d’essai est choisie pour les terrains qui pourraient être saturés lors
de fortes pluies, on se place ainsi dans les conditions les plus défavorables du
point de vue de la déformabilité des sols sous des surcharges ponctuelles ou
permanentes .
1- Description de l’apareillage :
-le moule oedométrique ou moule de consolidation
− L’éprouvette est retenu latéralement par une paroi lisse indéformable . Elle
est comprise entre deux pierres poreuses ou entre deux disques en métal fritté
, avec possibilité pour l’eau de circuler .
Moule de Terzaghi:
Il comprend essentiellement :
- Le bâti de consolidation
- Les poids
2- Mode opératoire :
la réussite de l’exécution de cet essai passe par le respect des
etapes et des consignes qui suivent .
- Préparation de l’éprouvette
Le prélèvement de l’échantillon qui est la partie la plus délicate d’une
reconnaissance géotechnique, se fait à l’aide d’un carottier, l’échantillon doit
être représentatif de la carotte prélevée, en cas d’hétérogénéité de celle-ci, le
choix effectué doit être explicite et accompagné d’une description détaillée de
l’ensemble de la carotte, il convient que toutes les zones remaniées soient
exclues.
a)
H H
V0 V0
H
0 e0 = ⇒ H V 0 = e 0 HS
HS
Hs
H
V0 =H0 −HS
H0
HS = = 8mm HV0 = 12 mm
1 +e0
H
e =
,,,,
HS
1,41 1,18
e 1,49 1,46 1,435 5 1,385 1,33 5 1,04 0,98
‘p = 80
e
kPa
1,5
1,4
RAYON DE
1,3
COURBUR
E
MINIMU
M
1,2
1,1
Log(s)
0,9
0,03
CS = = 0,0625
1,18 − 0,7
1 1
III- Conclusion