UE THERMODYNAMIQUE
SERIE 3 : MACHINES TERMIQUES – FONCTIONS THERMODYNAMIQUES
Exercice 1 : Le cycle de Brayton est formé de deux adiabatiques et de deux isobares alternées. Le cycle, supposé
réversible, est décrit dans le sens moteur par un gaz parfait ; pour ce gaz parfait, est supposé constant. On pose 𝑎 =
𝑝2
. Déterminer le rendement du cycle en fonction de a et .
𝑝1
A.N. : a = 8 ; = 1,4.
Exercice 2 : On considère une pompe à chaleur fonctionnant par cycles réversibles et servant à chauffer un volume V =
1000 litres d’eau dont la température initiale est T i = 280 K. La source froide est constituée par l’atmosphère de
température T = 280 K.
1- Calculer le travail reçu par la pompe lorsque Tf = 320 K.
2- Déterminer l’efficacité e de la pompe.
On donne c = 4180 J.Kg-1.K-1, la capacité calorifique de l’eau.
Exercice 3 : Dans une pompe à chaleur, l’air (assimilable à un gaz parfait) décrit un cycle ABCDA constitué des
transformations quasi statiques suivantes :
- AB : chauffage isochore jusqu’à la température T1 = 293 K
Exercice 3 : Dans une pompe à chaleur, l’air (assimilable à un gaz parfait) décrit un cycle ABCDA constitué des
transformations quasi statiques suivantes :
- AB : chauffage isochore jusqu’à la température T1 = 293 K
- BC : compression isotherme, le volume en C étant VC = 0,38 m3,
- CD : refroidissement isochore jusqu’à Text.
- DA : détente isotherme.
On donne PA = 105 Pa ; VA = 1,4 m3 ; TA = Text = 263 K ; cV (air) = 20,8 J.mol-1.K-1 ; R = 8,31 SI.
1- Représenter le cycle dans un diagramme de Clapeyron. Indiquer le sens de parcours du cycle sur la figure,
justifier.
2- Calculer numériquement les variations d’entropie du gaz pour chaque partie du cycle. Calculer la variation
d’entropie du gaz au cours du cycle et interpréter le résultat.
Exercice 4 : On donne sur la figure ci-dessous un cycle théorique représentant l’évolution d’une masse de fluide entre
la fermeture des soupapes dans un diagramme (p,V). Le fluide peut être considéré comme parfait.
Les évolutions 1 → 2 et 3’ → 4 sont adiabatiques réversibles. L’apport de chaleur est fractionné en deux séquences ;
l’une à volume constant, l’autre à pression constante.
Q1 = aQ1 + bQ1 avec a+b = 1. Le rejet de chaleur se fait exclusivement au cours de l’évolution 4 → 1.
littéralement les températures T2, T3, T3’, T4 en fonction de T1 et des paramètres adimensionnels à choisir parmi ,
, et .
Exercice 5 : Soient cp, cv, ℓ et h les coefficients calorimétriques relatifs à l’unité de masse d’un gaz. On désigne par U et
H l’énergie interne et l’enthalpie du gaz dans l’état (p, V, T). Par application des deux principes de la thermodynamique :
1- Etablir l’équation aux dérivées partielles donnant les capacités calorifiques molaires cv et cp en fonction des
2𝑝 2𝑉
𝜕𝑐𝑉 𝜕 𝜕𝑐𝑝 𝜕
variables d’état p, V, T, soit : ( ) = 𝑇( 2 ) et ( ) = −𝑇 ( 2 ) .
𝜕𝑉 𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑝 𝑇 𝜕𝑇
𝑉 𝑝
𝑎
2- Application au gaz de Berthelot dont une môle de gaz obéit à l’équation d’état (𝑝 + ) (𝑣 − 𝑏) = 𝑅𝑇.
𝑇𝑣 2
fonction de h, V et cp.
2. On rappelle que 𝛿𝑄 = 𝑐𝑝 𝑑𝑇 + ℎ𝑑𝑝 et 𝛿𝑄 = 𝑐𝑉 𝑑𝑇 + 𝑙𝑑𝑉 pour une mole avec cV la chaleur molaire à volume
constant ; cp la chaleur molaire à pression constante ; V le volume ; T la température et H l’enthalpie.
𝜕𝑉
3. Sachant que ℎ = −𝑇 ( ) , exprimer en fonction de cp, V, T et du coefficient thermo élastique . Que devient
𝜕𝑇 𝑝
dans le cas du gaz parfait. La détente peut-elle alors être considérée comme isotherme ?
Exercice 7 : La chaleur élémentaire Q reçue de façon réversible par une mole de corps homogène s’écrit Q = CvdT +
ℓdV et le travail élémentaire W = -pdV.
𝜕𝑝
1- En utilisant le fait que l’énergie interne U et l’entropie S sont des fonctions d’état, montrer que ℓ = 𝑇 .
𝜕𝑇
2- Déterminer ℓ dans le cas du gaz parfait et pour le gaz de Van der Waals.
3- Une mole de dioxygène O2, à la température initiale T1 = 300K, subit une compression adiabatique et quasi
statique du volume V1 = 10 litres au volume V2 = 1 litre. La température finale est T2 et la capacité thermique
molaire à volume constant CV peut être considérée comme constante dans le domaine de température [T 1 ; T2].
5
On donne R = 8,31 J.mol-1.K-1 et 𝐶𝑉 = 𝑅.
2
𝑎
a) Le dioxygène suit l’équation de van der Waals (𝑝 + ) (𝑉 − 𝑏) = 𝑅𝑇 où a = 1,4.10-1 SI et b = 3,2.10-5 m3.
𝑉2
Exercice 8 : Un moteur réel fonctionnant entre deux sources de chaleur, l’une à TF = 400 K, l’autre à TC = 650 K, produit
500 J par cycle, pour 1500 J de transfert thermique fourni.
1. Comparer son rendement à celui d’une machine de Carnot fonctionnant entre les deux mêmes sources.
2. Calculer l’entropie créée par cycle, notée Scr.
3. Montrer que la différence entre le travail fourni par la machine de Carnot et la machine réelle est égale à TF.Scr,
pour une dépense identique.