Vous êtes sur la page 1sur 3

RESPONSABILITE CIVILE - PREPARATION N°5

Document 2 :

Un handicapé mental qui est placé dans un centre d’aide a mis le feu à une forêt qui appartenait à
des consorts.
Ces derniers ont donc demandé à l’association qui gère le contre d’aide où est le handicapé ainsi qu’à
son assureur de réparer le préjudice.

La Cour d’appel fait droit à leur demande donc pourvoir en cassation de l’association et son assureur
au motif que la Cour d’appel n’a pas constaté à quel titre l’association devrait répondre du fait des
personnes qui lui sont confiées et que la responsabilité du fait d’autrui n’est prononcées que dans
des cas prévus par la loi.

La Cour de cassation rejette le pourvoi au motif que l’association est destinée à recevoir des
personnes handicapées mentales et donc à les encadrer dans un milieu protégé.
Que l’handicapé mental avait une totale liberté de circulation. Ainsi, l’association avait acceptée la
charge d’organiser et de contrôler à titre permanent le mode de vie de ce handicapé.
 Cour d’appel a décidé à bon droit au sens de l’article 1384 al1 et association tenue de réparer
les dommages qu’il a causé.

Document 3 :

Des délits sont commis par 3 adolescents mineurs confiés à une association par une décision du juge
des enfants.

Il s’agit d’un 2ème pourvoie en cassation et les requérants estiment que la garde générale des enfants,
dont l’autorité parentale restait attribuée à leurs parents respectifs, ne pouvait être tenue pour
civilement responsable des délits commis par ces adolescent hors de ces locaux et en l’absence de sa
part.

Ils estiment également que la présomption de responsabilité ne vise que les choses inanimées, la
responsabilité des personnes est strictement à une liste des personnes, l’association n’en faisant pas
partie.

L’arrêt déclare l’association civilement responsable des délits commis et déclare responsable à payer
à la victime 1000 francs de D&I. Elle estime lé décision du juge des juges confiant à une personne
physique ou morale la garde d’un mineur en danger transfère au gardien, la responsabilité
d’organiser, de diriger, de contrôler le mode de vie du mineur comme le feraient les parents dans la
vie quotidienne et donc la responsabilité corrélative des actes du mineur.

Responsabilité fondée sur la garde et pas sur l’autorité parentale.

Document 4 :

Des mineurs se trouvant dans un foyer sur décision du juge, on soustrait frauduleusement un
véhicule.
Elles ont donc été condamnées par un jugement devenu définitif sur l’action publique. La décision du
tribunal pour enfant déclare le foyer civilement responsable et ‘arrêt d’appel également.

L’arrêt déclare le foyer civilement responsable d’agissement de deux mineurs placés sur décision du
juge des enfants. En effet, il avait la garde des mineurs et donc pour mission de contrôler, d’organiser
à titre permanent et jusqu’à nouvelle décision du juge des enfants, leur mode de vie.

Il était donc compétent pour réparer les dommages causés à autrui par les mineurs.

Document 5.1 :

Un mineur âgé de 16 ans est placé par un juge des enfants dans un foyer éducatif géré par une
association.

Lors d’un séjour chez ses parents, en fin de semaine, le mineur a commis un incendie volontaire qui a
détruit le fonds de commerce d’une femme.
La femme et son assureur condamne l’association du foyer où il loge.
La Cour d’appel déboute les requérants de leur demande au motif que selon la notice de
renseignement, les parents du mineur bénéficiaient d’un droit de visite et d’hébergement de fin de
semaine et que lors d’une consultation avec le psychologue, le mineur a affirmé a déclaré avoir mis le
feu lorsqu’il était chez ses parents. Donc parents responsables et pas l’association

Cour de cassation casse et annule pour violation de l’article 1384 alinéa 1 du Code civil qui affirme
que, une association chargée par décision d’un juge des enfants d’organiser et de contrôler à titre
permanent le mode de vie d’un mineur demeure responsable de plein droit du fait dommageable
commis par ce mineur même lorsque le mineur habite chez ses parents dès lors qu’une décision
judiciaire n’a pas suspendue ou interrompue la mission éducative.

Document 5.2 :

 Article 433 et 1384 alinéa 1 du Code civil

Un mineur est confié à la tutelle du département de Maine et Loire par une décision du juge des
tutelles du 24 juillet 1989 et placé dans un foyer d’accueil géré par une association.
Au cours d’une fugue, le mineur a causé volontairement un incendie dans un immeuble en
copropriété y causant plusieurs dommages.
Un jugement a donc déclaré pénalement responsable la mineure et le syndicat des copropriétaire et
plusieurs d’entre eux ont assignés en réparation l’association et son assureur.

La Cour d’appel dit que l’association est responsable du dommage causé par l’enfant puisque qu’il
apparait que l’association a organisée, dirigée et contrôlée le mode de vie de la mineure et que la
garde avait été transférée à son profit, qu’ainsi les fugues, même si elles ont nuie à la permanence du
contrôle de l’association, elles ne sont pas de nature, elles ne sont pas de nature à ôter le pouvoir de
lu département de Maine et Loire et à influencer sur l’étendue de sa responsabilité puisqu’aucune
décision de justice n’a confié l’enfant à celui-ci et que donc ça n’a aucune incidence pour lui..
Cour de cassation casse et annule au motif que le département a été désigné en qualité de tuteur du
mineur par une décision d ‘un juge des tutelles, et qu’ainsi il était chargée à ce titre d’organiser, de
diriger et de contrôler à titre permanent le mode de vie du mineur. Il précise qu’aucune décision
judiciaire n’a suspendue ou interrompue cette mission éducative et que donc département est de
plein droit responsable du fait dommageable imputable à la mineure.

Vous aimerez peut-être aussi