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Histoire des faits économiques et sociaux

Les déterminations sociales et les représentations culturelles dont il découle, la société se


dégage des représentations traditionnelles

Articulation entre faits éco et soc : le 19eme siècle est traversé par le phénomène de
sécularisation, dominé par la faculté de théologie, on explique la naissance du monde.
La plupart des pratiques sociales sont explicables par leurs appartenances religieuses.

Il va donc falloir interroger la science aussi (auteurs : Gustave Flaubert)


Nouvelle forme d’idéologie par Marx
Les nouvelles sciences ont un nouveau sens et contribuent à la représentation des nouvelles
appartenances sociales.

Théorie néo-classique de l’économie : mathématisée, éclaire la réalité mais purement une


étude en laboratoire, entre économistes et non mise en œuvre.
Malgré tout devient une règle de vie par la suite.

La sécularisation n’est pas forcément l’émancipation : on ne sort pas forcement de la


croyance.

4 ruptures :
- Néolithique : commence il y a près de 14000 ans en Mésopotamie, moment où on
passe d’une existence dans la nature de chasseur à une existence qui se sépare de la
nature en l’emménageant : élevage, agriculture. L’habitat humain évolue vers des
lieux ou la production peut être la meilleure
- Apparition de l’écriture : permet d’engager la création d’un savoir cumulatif+ d’une
pensée critique. Elle se développe dans le croissant fertile (pictogramme…) On en
retrouve des tablettes qui pourraient être de nature commerciale+ apparition des
premiers codes. En ce même moment en Europe nous entrons dans le néolithique.
- Logos : en Grèce, discours articulé par la raison. Repose sur des méthodes qui
permettent de distinguer la connaissance vraie ou soucieuse de vérité, des mythes,
des superstitions et des connaissances par ouï-dire.
- Rupture naturaliste : 19eme : l’homme soumet la nature à la puissance technique.
On ne cherche plus à donner un sens à la nature.
Lorsque la raison humaine transforme la nature en objet, nous devenons comme
maîtres et dominateurs (Descartes)

Historiographie : l’écriture et l’histoire sont des faits historiques. Elle est marquée par les
époques, les différents auteurs et l’apport d’autres sciences (sociologie, littérature, etc…).
L’histoire de l’Histoire. Qui a pu orienter la manière d’écrire l’histoire  elle intéresse la
présent (c’est à partir d’aujourd’hui qu’on la regarde). Même avec toutes les précautions
que nous pouvons prendre l’histoire de l’histoire est subjective et non objective. (Problème
environnementaux bien plus présents aujourd’hui donc pas la même approche de
l’industrialisation par ex).
- Le récit historique est la réponse à des questions que l’on pose au passé. (Questions
qui n’éveillaient aucun intérêt auparavant rapport à la mort, rapport aux
sentiments, etc…)
- L’histoire et les historiens : males blancs jusqu’au 20eme. Développement de
l’histoire du genre est parti d’un double constat : représentation partiale des femmes
dans l’histoire (mauvaises décisions, légèreté, mauvais rôle quand elles en avaient
un) + sous-représentation des femmes dans l’écriture de l’histoire. Construction
culturelle des identités sexuelles  domination des hommes  pour un féminisme
de la subversion (le point de vue n’est pas celui des esclaves, des femmes, mais
uniquement de la classe dominante) c’est un enjeu majeur de l’historiographie des
femmes et des peuples avant d’être dominés en tant qu’historien

Comment ce siècle se précipite dans la guerre et catastrophe alors que nous sommes des
descendants de temps de révolutions émancipatrices ? (Sortie de l’absolutisme, les hommes
sont libres de droits et d’économie n’ont plus peur de la faim etc.)

I/ Le processus de rationalisation des activités sociales conduisant au triomphe de la raison


éco

On passe à cette forme de rationalité en entrant dans les temps modernes (fin 15 ème, début
16ème). Caractère symbolique
La tradition est un présent qui vit dans le passé, tentative de reproduction du passé : travail
de l’expérience qui va s’autoriser la réfutation de ce que l’on croyait jusque-là.
Le savoir était jusque-là contrôlé par l’église, sacralisation du passé (ex roi nommé par dieu).
La révolution industrielle détourne les espérances du passé des hommes.
La science devient la matrice de l’innovation, elle réfute le savoir ancien.
Tout ce qui est ancien va perdre son autorité, sa sacralité et c’est le progrès qui va faire
l’objet d’une sorte de nouveau culte. (Positivisme : catéchisme positiviste).
La religion donnait un sens à tous, la science elle, ne va pas réussir à reconstituer cette union
du monde.

L’épidémie du collera montre bien que cette société n’était pas avancée au niveau de la
médecine.
Du côté de la science française, c’est une période qui fait sens car jusqu’au milieu du siècle,
c’est la première science européenne (puis dépassée par l’Allemagne et l’Angleterre).
La crainte coupe les ressources de l’imagination.
On va rentrer ensuite dans une période marquée par l’empire autoritaire (en France), mais
qui est notamment un moment triomphant pour la science qui est le fondement de la
connaissance légitime.
Que pus-je savoir ? ce n’est plus la religion qui répond à cette question mais la science.
Que dois-je faire ? Trois époques répondent à cette question :
- Le théorique :
- La métaphysique : interprétation de la volonté lointaine et inconnue.
- Le positivisme : âge de la science qui conduit à faire de la sociologie la reine des
sciences.
Les mensonges de la religion révélés : mensonges sur ce qui est vrai, persécute ceux qui
disaient vrai, elles ont été à l’origine de guerres de religion multiples.
C’est maintenant sur la base de la science qu’on va percevoir les réponses à toutes les
questions.

II/ l’institutionnalisation de ce processus avec le développement du système capitaliste

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