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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA

RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II


CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA RENTABILITE DE
L’ENTREPRISE

Objectifs : A la fin de ce chapitre, l’élève doit être capable de:

 Définir la notion d’actualisation ;


 Définir les termes : Efficacité, Rendement, Productivité, Rentabilité ;
 Décrire les types de rentabilité ;
 Enumérer et expliquer les facteurs de rentabilité ;
 Ressortir les limites de la rentabilité ;
 Calculer le seuil de rentabilité et construire un TED ;
 Calculer de façon usuelle puis à l’aide de l’outil informatique les revenus
actualisés, la valeur actuelle nette, le taux de rentabilité interne.

SECTION I: LA NOTION DE RENTABILITE DE L’ENTREPRISE

I/ DEFINITIONS DES CONCEPTS

I.1) Rentabilité et Efficacité de l’entreprise

La rentabilité est la capacité des capitaux placés ou investis à générer des


revenus ou des profits à un moment précis ou si l’on préfère le rapport entre le
résultat obtenu et les capitaux investis. Elle indique l’efficacité financière de
l’utilisation du capital.
L’efficacité pour l’entreprise est sa capacité à atteindre ses objectifs.
Etre efficace, c’est produire les résultats escomptés et réaliser les objectifs fixés
dans les domaines de la qualité, de la rapidité et des coûts.
De ce qui précède et après analyse minutieuse, nous pouvons affirmer que
l’efficacité intègre la rentabilité. Bien plus, l’efficacité ne tient pas compte des
moyens mis en œuvre pour atteindre le résultat ; ce qui n’est pas le cas pour la
rentabilité.

I.2) Rendement et Productivité de l’entreprise

Le rendement est la capacité d’une unité de facteur à contribuer à la


production d’ensemble. Il mesure l’efficacité technique d’un facteur. C’est
donc la participation des facteurs de production pris individuellement dans la
production totale.
La productivité quant à elle est le rapport entre la valeur de la production
et la valeur des facteurs utilisés. Elle mesure l’efficacité économique des
facteurs techniques de production.

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Ces deux définitions nous permettent de conclure que, le rendement est
une notion partielle, qui ne tient compte que d’un seul facteur alors que la
productivité considère tous les facteurs. En plus, la productivité intègre le
rendement, et même l’efficacité. Par ailleurs, le rendement ignore le prix et les
coûts alors que la productivité prend en compte l’évaluation par les prix.

I.3) Autres concepts

Compétence: ensemble des connaissances permettant de résoudre des


problèmes professionnels de manière satisfaisante dans un contexte particulier,
en mobilisant diverses capacités de façon intégrée.
Compétitivité: position par rapport aux concurrents sur le métier analysé.
Effet de levier: accroissement de la rentabilité de la firme grâce aux emprunts.
Efficience: aptitude d’une entreprise à minimiser ses coûts et ses ressources
pendant son fonctionnement ou sa gestion.

II/ ROLES DE LA RENTABILITE

Agents économique concernés Rôles


Actionnaires Conditionner les possibilités d'obtenir des dividendes
Banque et prêteurs de capitaux Conditionner les possibilités de remboursement des dettes, de contractées.
Salariés Assurer la sécurité de l'emploi, la promotion et une rémunération immédiate
Etat et collectivités publiques Garantir le reversement des impôts et taxes collectés

III/ FACTEURS DE LA RENTABILITE

Facteurs internes Facteurs Externes


L'accroissement du capital ;
Les coûts de production ; La conjoncture économique ;
Le climat social de l'entreprise ; La pression fiscale ;
La politique de rémunération ; La politique économique;
L'organisation de l'entreprise ; La concurrence ;
L’accélération de la rotation La baisse du taux d'intérêt et du revenu ; etc.
des immobilisations ; etc.

IV/ LIMITES OU OBSTACLES DE LA RENTABILITE

 Son calcul ne prend pas en compte toutes les conséquences découlant de


la production globale (pollution, bruit, érosion, etc.) ;
 Son calcul ne s’intéresse pas aux valeurs non estimables en monnaie tels
que le respect de valeurs humaines ;
 Certaines actions non rentables peuvent être indispensables à la réalisation
d’autres opérations très rentables ;

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 Le déficit observé lors du lancement d’un produit peut aboutir à une
rentabilité suffisante ; etc.

V/ TYPOLOGIE DES RENTABILITES

TYPES DEFINITIONS FORMULES


(Résultat ou bénéfice net/capitaux investis)×100
Rentabilité
C’est le rapport du résultat attendu d'une activité Ou
économique
sur les capitaux invertir (Résultat d’exploitation + charges financières
(RE)
/capitaux investis)×100
(Bénéfice net/capitaux propres) ×100
Rentabilité C’est le résultat obtenu déduction faite des charges
Ou
financière (RF) financières et impôts sur les capitaux
(Bénéfice net/capital social + réserves) ×100
Rentabilité C'est celle liée à l'ensemble des actions de
(∑ résultats obtenus / ∑ capitaux investis)×100
globale (RG) l'entreprise
Rentabilité C'est celle relative à l'une des activités de
résultat net/capital investir
partielle l'entreprise

C'est le supplément de la rentabilité globale lors


Rentabilité
qu'on fait varier un ou plusieurs facteurs de (∆Résultats globaux /∆Capitaux investis)×100
marginale (Rm)
rentabilité, les autres étant fixes
(EBE/VA) ×100
Rentabilité
rapport entre l'EBE et le CA Ou
commerciale
(Valeur Ajoutée – Salaires – Taxes / CA)×100
Productivité
volume de production /quantité de travail
du travail

NOTA:* si RF>RE on dit qu’il y’a effet de levier


*si Rm>RG alors le nouveau projet permet d’accroitre la
rentabilité de l’entreprise
*si Rm=RG alors le nouveau projet n’a aucun effet sur la
rentabilité de l’entreprise
*si Rm<RG alors le nouveau projet vient réduire la
rentabilité de l’entreprise

VI/ APPLICATIONS

Le Comptable de l’entreprise « L&K » vous fournit quelques


informations liées à la rentabilité de la structure dans la matrice ci-dessous :

Activités Cyber café Librairie Alimentation Prêt-à-


Eléments (CC) (L) (A) porter (PP)
Capitaux investis en 2015 300 000 400 000 500 000 800 000
Résultat d’exploitation en 2015 45 000 40 000 100 000 136 000

En 2016, « L&K » a procédé à un nouvel investissement d’un montant


de 3 800 000F qui a généré 600 000 FCFA de bénéfice.
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Travail à faire :

1/ Déterminez la rentabilité de chaque activité (rentabilité partielle).

2/ Déterminez la rentabilité globale.

3/ Calculez la rentabilité marginale et analysez le résultat obtenu.

Eléments de réponse :

1/ Déterminons la rentabilité de chaque activité (rentabilité partielle).


𝟒𝟓 𝟎𝟎𝟎
𝐑𝐜𝐜 = = 𝟎, 𝟏𝟓
𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝐑𝐥 = = 𝟎, 𝟏𝟎
𝟒𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝟏𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝐑𝐚 = = 𝟎, 𝟐𝟎
𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝟏𝟑𝟔 𝟎𝟎𝟎
𝐑𝐩𝐩 = = 𝟎, 𝟏𝟕
𝟖𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

2/ Déterminons la rentabilité globale (Rg) :

𝟒𝟓 𝟎𝟎𝟎 + 𝟒𝟎 𝟎𝟎𝟎 + 𝟏𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 + 𝟏𝟑𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝟑𝟐𝟏 𝟎𝟎𝟎


𝐑𝐠 = = = 𝟎, 𝟏𝟔𝟎𝟓
𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 + 𝟒𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 + 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 + 𝟖𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟐 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

3/ Calculons la rentabilité marginale (Rm) et analysons le résultat obtenu :

𝟔𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 − 𝟑𝟐𝟏 𝟎𝟎𝟎 𝟐𝟕𝟗𝟎𝟎𝟎


𝐑𝐦 = = = 𝟎, 𝟏𝟓𝟓
𝟑 𝟖𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 − 𝟐 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟏 𝟖𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

Conclusion : Dans le cas d’espèce, nous avons 0,155 < 0,165


►Rm < RG et signifie par conséquent que le nouveau investissement est venu
réduire la rentabilité de l’entreprise « L&K ».

EXERCICE : Reprenez l’exemple d’application précédent en supposant que les


données ont triplé.

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SECTION II : NOTION D’ACTUALISATION

I/ DEFINITIONS

L'actualisation est une opération qui consiste à calculer la valeur actuelle


d’un capital [C = A (1+i)-n]. Elle consiste à déterminer la valeur d'aujourd'hui de
flux qui se produiront dans le futur : elle est donc l'inverse de la capitalisation [A
= C (1+i)n].
Elle permet de prendre en compte les notions de durée, de rentabilité et de
risque inhérentes à toute décision d’investir et donc de calculer la valeur
présente (actuelle) d’une certaine somme dans un certain nombre d’années ; elle
permet aussi de comparer des sommes reçues ou versées à des dates différentes.

II/ PARAMETRES CARACTERISTIQUES D’UN INVESTISSEMENT

L’investissement est selon P. Massé « tout sacrifice des ressources fait


aujourd’hui dans l’espoir d’obtenir, dans le futur, des résultats, certes étalés dans
le temps, mais d’un montant total supérieur à la dépense initiale ». C’est donc le
sacrifice des ressources aujourd’hui dans l’espoir d’en tirer des recettes
supplémentaires dans l’avenir. C’est en fin l’affectation des ressources à un
projet dans l’espoir d’en retirer des profits futurs.
Les paramètres caractéristiques d’un investissement sont au nombre de cinq
(05) à savoir :
Les dépenses initiales d’investissement ou capital investi (I0)
Les recettes nettes futures ou flux nets de trésorerie ou marge brute
d’autofinancement ou cash-flow (CF) : qui sont des flux monétaires provenant
de l’adoption d’un projet d’investissement indépendamment du mode de
financement choisi. Il peut être brut ou net
𝑹𝒆𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆𝒔 − 𝑫é𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆𝒔
CF = {𝑩é𝒏é𝒇𝒊𝒄𝒆 𝑵𝒆𝒕 𝑨𝒑𝒓è𝒔 𝑰𝒎𝒑ô𝒕 + 𝑨𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔
𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒆𝒏𝒄𝒂𝒊𝒔𝒔é𝒔 − 𝑪𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆𝒔 𝒅é𝒄𝒂𝒊𝒔𝒔é𝒆𝒔
La durée de vie de l’investissement (n)
La valeur résiduelle (VR) ou valeur vénale ou valeur de négociation (Vr)
Le taux d’intérêt ou coût du capital ou taux du loyer de l’argent (i)

III/ CRITERES DE CHOIX D’UN INVESTISSEMENT

L’évaluation d’un investissement permet à l’entreprise de voir si le projet


étudié est rentable, et s’il est opportun de le réaliser. Par contre, si l’entreprise
hésite entre plusieurs projets, l’évaluation de chacun lui permet de repérer celui
qui est le plus rentable.
Dans ce cas, on suppose que les projets sont indépendants (c’est-à-dire que
l’acceptation de l’un n’a aucun effet sur la rentabilité de l’autre) et
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mutuellement exclusifs (c’est-à-dire que l’acceptation de l’un entraine
automatiquement le rejet de l’autre).

III.1) Les critères sans actualisation ou atemporels

Ce sont des mesures de rentabilité qui ne tiennent pas compte de


l’influence du facteur temps sur la valeur de l’argent.
On distingue à cet effet :
Le taux moyen de rentabilité ou méthode du bénéfice moyen (TMR)
𝐂𝐅𝐧𝐞𝐭 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧
𝐓𝐌𝐑 = 𝐱 𝟏𝟎𝟎 𝐬𝐢 𝐕𝐑 = 𝟎
𝐈𝐨
𝐂𝐅𝐧𝐞𝐭 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧
𝐓𝐌𝐑 = 𝐱 𝟏𝟎𝟎 𝐬𝐢 𝐕𝐑#𝟎
𝐈𝐨 − 𝐕𝐑

Et le délai de récupération ou de recouvrement ou pay back period (DR) : le


nombre d’années nécessaire pour récupérer le capital investi. Ainsi, si les cash-
flows annuels sont constants alors le DR est égal au rapport du coût de
l’investissement initial sur les cash-flows annuels et s’ils sont variables alors il
faudra les cumuler jusqu’à parvenir à l’investissement initial.
𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢
𝐃𝐑 = 𝐬𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐬𝐡𝐟𝐥𝐨𝐰𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬
𝐂𝐚𝐬𝐡 − 𝐟𝐥𝐨𝐰 𝐀𝐧𝐧𝐮𝐞𝐥

DR = - I0 + ∑CFnet (si cash-flows variables)

III.2) Les critères avec actualisation ou temporels

Ce sont des mesures de rentabilité qui tiennent compte de l’influence du


facteur temps sur la valeur de l’argent et qui sont basées sur les cash-flows.
On distingue à cet effet :
La valeur actuelle nette ou cash-flow actualisé ou bénéfice net actualisé
(VAN) est une fonction croissante du taux (plus le taux croît, plus la VAN
décroît et inversement) et se calcule de la manière suivante :
Cas des cash-flows constants :
𝟏 − (𝟏 + 𝐢)−𝐧
𝐕𝐀𝐍 = 𝐂𝐅 [ ] + 𝐕𝐑𝐍 (𝟏 + 𝐢)−𝐧 − 𝐈𝐨
𝐢
Cas des cash-flows variables: (VRN = VRB – VRB x 33,3%)
𝐧

𝐕𝐀𝐍 = ∑ 𝐂𝐅 (𝟏 + 𝐢)−𝐩 + 𝐕𝐑𝐍 (𝟏 + 𝐢)−𝐧 − 𝐈𝐨


𝐩=𝟏

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L’indice de profitabilité (Ip) : il mesure le nombre de fois que l’on récupère en
recettes le montant de l’investissement effectué. Il mesure donc l’efficacité du
capital investi et permet de comparer des investissements de montants différents.
𝐕𝐀𝐍
+𝟏
𝐈𝟎
𝐈𝐩 = ou
∑ 𝐂𝐅 𝐚𝐜𝐭𝐮𝐚𝐥𝐢𝐬é
{ 𝐈𝟎

Le taux de rendement interne ou taux de rentabilité interne (TIR) : il est le


taux d’actualisation qui rend nulle la valeur actualisée nette. C’est donc il est le
taux d’actualisation pour lequel la valeur des recettes actualisées est égale à celle
des dépenses actualisées c’est-à-dire pour lequel le bénéfice net actualisé est nul.

(𝐕𝐀𝐍𝟏 )(𝐭 𝟐 − 𝐭 𝟏 )
𝐓𝐈𝐑 = 𝐭 𝟏 +
(𝐕𝐀𝐍𝟏 − 𝐕𝐀𝐍𝟐 )
𝑽𝑨𝑵<0 𝑽𝑨𝑵=𝟎 𝑽𝑨𝑵>0

𝑰𝟏 TIR 𝑰𝟐
Ou encore
𝐕𝐀𝐍𝟐 𝐨𝐮 𝐕𝐀𝐍<0 ↤ 𝐕𝐀𝐍𝟎 ↦ 𝐕𝐀𝐍𝟐 𝐨𝐮 𝐕𝐀𝐍>0
𝐈𝟐 ↤ 𝐓𝐈𝐑 ↦ 𝐈𝟏

Pour déterminer le TIR lorsque les cash-flows sont constants, on a


𝟏 − (𝟏 + 𝐢)−𝐧 𝟏 − (𝟏 + 𝐢)−𝐧 𝐈𝐨 𝑰𝒐
𝐂𝐅 [ ] − 𝐈𝐨 = 𝟎 ► [ ]= 𝒆𝒕 𝒓é𝒑é𝒓𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆
𝐢 𝐢 𝐂𝐅 𝑪𝑭
dans la table financière puis déduire le TIR.

Dans le cas des cash-flows variables, il est judicieux de procéder à une


interpolation linéaire.

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IV/ FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS

Modes financement Financement Simple Financement Mixte


Eléments (FP) (E) (L) FP & E FP & L E&L FP – E & L
Chiffres d’affaires (CA) * * * * * * *
Charges d’exploitation (-) * * * * * * *
Intérêts sur emprunts (-) * * * *
Loyers annuels du leasing (-) * * * *
Dotations aux amortissements (-) * * * (Partie FP) * *
Résultat net avant impôt       
Impôt sur les sociétés (-) * * * * * * *
Résultat net après impôt       
Dotations aux amortissements (+) * * * * * * *
Amortissements emprunts (-) * * * *
Cash-flow net       
(1 + i)-n
Cash-flow net actualisé       

Légende :
 Fonds propres Intégral (FP)
 Emprunt Intégral (E)
Ici, les intérêts de l’emprunt viennent en augmentation des charges, ce qui
va entrainer une diminution du résultat.
Il n’y a pas de dépense d’investissement initial mais par contre, les
amortissements de l’emprunt représentent des dépenses d’investissement
ultérieures à déduire des flux d’entrée de trésorerie pour obtenir la trésorerie
nette.
 Leasing Intégral ou Crédit-Bail (L)
 Fonds propres et emprunt (FP) + (E)
Ici, les intérêts de l’emprunt viennent en augmentation des dépenses et par
ricochet des charges ; ce qui va entrainer une diminution du résultat net avant
impôt et du cash-flow net.
Par contre, la partie financée par les fonds propres constitue la dépense
initiale et les amortissements de l’emprunt, les dépenses d’investissement
ultérieures.
Les amortissements de l’emprunt viennent en diminution des cash-flows
nets pour déterminer les flux nets de trésorerie engendrés par l’investissement à
actualiser pour déterminer la valeur actuelle nette de l’investissement
 Fonds propres et leasing (FP) + (L)
 Emprunt et leasing (E) + (L)
 Fonds propres – emprunt et leasing (FP) + (E) + (L)

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V/ NOTION DE SEUIL DE RENTABILITE

V.1) Définition :
C’est le chiffre d’affaires pour lequel l’entreprise ne dégage ni bénéfice ni perte.
V.2) Formules:
𝐂𝐀 𝐱 𝐂𝐅 𝐒𝐑𝐕
M/CV = CA –CV SRV = SR QTE =
𝐌/𝐂𝐕 𝐏𝐕𝐔

𝐌/𝐂𝐕 𝐂𝐅
Tx M/CV = SRV=
𝐂𝐀 𝐓𝐱𝐌/𝐂𝐕

Point mort = C’est la date à laquelle le chiffre d’affaires critique est réalisé.
𝐒𝐑𝐕𝐱𝟑𝟔𝟎 𝐒𝐑𝐕𝐱𝟏𝟐
PM = (en jours) PM = (en mois)
𝐂𝐀 𝐂𝐀

Marge de sécurité (MS) : Elle représente le montant du chiffre d’affaires qui


peut être supprimé sans entraîner de perte dans l’entreprise.
MS = CA – SR
Indice de sécurité (IS) : Il faut que le chiffre d’affaires baisse de x% sans que
sa rentabilité ne soit mise en cause.
𝐌𝐒 𝒓é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕
IS = 𝑰𝑺 =
𝐂𝐀 𝑴𝑺𝑪𝑽

NB: Lorsqu’il est demandé en pourcentage, on multiplie par 100.


Levier opérationnel (LO) : Il exprime le pourcentage de variation du résultat
obtenu pour une variation de % du chiffre d’affaires.
𝐌/𝐂𝐕
LO =
𝐑𝐄𝐒𝐔𝐋𝐓𝐀𝐓

V.3) Représentation graphique :


*M/CV = CF
Y1 = ax ; Y2 = CF ; a = tx M/CV ; x = CA
X 0 SR
Y 0 CF

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Y
Y1 = ax

Zone de perte Y2 = CF

0 x
SR

*R = M/CV – CF
Y1 = ax - CF
X 0 𝐂𝐅
SR =
𝐗
Y - CF 0

Y1= aX - CF
0 X
-CF SR

*CT = CVT + CF
Y1= aX + CF ; a = tx/CV ; Y2= X ;
Y1= aX + b, b = CF
X 0 SRQTE
Y CF SRV

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Y2 = X
X 0 SRQTE
Y 0 SRV
Y

CF

0 X
SR

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V.4) Tableau d’exploitation fonctionnel (TEF)
Eléments Calculs Montants %
1- Chiffre d’affaires
Vente de marchandises A
Retour/vente B
RRR accordés C
CA Net D = A-B-C D 100
2- Coût d’achat marchandise vendues
Achat de la période E
Retour/achats F
RRR obtenues G
Coût d’achat de la période H= E- F-G
SI de marchandises I
SF de marchandises K
Coût d’achat de marchandises vendues L = H+I-K L

3- Marge /coût d’achat ou marge M = D -L M M/D%


brute
4- Coût de distribution
Coût d’emballages consommés
Achats N
SI O
SF P
Vente d’emballage Q
Coût des emballages consommés R = N+O-P- Q
Charge de distribution S
Coût de distribution T=R+S T

5- M/coût de distribution U = M-T U U/D%


6- Résultat d’exploitation
Autres charges V
Produit divers W
RESULTAT X = U- V+W X X/D%

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V.5) Compte de résultat différentiel
Eléments Calculs %
CA CA = QTE x PU 100% du CA
CV CV x100/CA
M/CV M/CV = CA – CV M/CV x100/CA
CF
RESULTAT M/CV – CF R x100/CA

APPLICATION 1 : CAS D’UNE ENTREPRISE COMMERCIALE


Le classement par variabilité des charges d’une entreprise donne les
renseignements suivants :

C.A brut 10 000 000


Achat de marchandises 4 000 000
Stock initial marchandises 5 000 000
Stock final marchandises 3 000 000
Charges variables d’achat 850 000
Charges variables de 850 000
distribution
Rabais remise ristournes 200 000
accordés
Rabais remise ristournes 100 000
obtenus
Charges fixes 1 200 000

Travail à faire :

1/ Présentez le compte de résultat fonctionnel.


2/ Présentez le compte de résultat différentiel.
3/ Comparez les 2 comptes de résultat.

Eléments de réponse:
1/ Présentons le compte de résultat fonctionnel:

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Eléments Calculs Montants %
CA BRUT 10 000 000
RRR accordés 200 000
CA NET 9 800 000 9 800 000 100
Coût d’achat de marchandise
Achat de marchandises 4 000 000
RRR obtenus (100 000)
Cv d’achat 850 000
SI marchandise 5 000 000
SF marchandise (3 000 000)
Coût d’achat de marchandises 6 750 000 -6750 000
M/Coût d’achat 3 0 50 000 31,12
Coût de distribution
CV de distribution 850 000 850 000
M/coût de distribution 2 200 000 22,45
CF 1 200 000
Résultat 1 000 000 10,20

2/ Présentons le compte de résultat différentiel :

Eléments Calculs Montants %


CA BRUT 10 000 000
RRR accordés 2 000 000
CA NET 9800 000 9 800 000 100

Achat de marchandises 4 000 000


RRR obtenus (100 000)
Variation de stock 2 000 000
CV d’achat 850 000
CV de distribution 850 000
CVT 7 600 000 -7 600 000
M/CV 2 200 000 22,45
CF 1 200 000
Résultat 1 000 000 10,20

3/ Comparons les 2 comptes de résultat :


Les deux comptes sont différents de par leurs méthodes. Le compte de
résultat fonctionnel fait intervenir les marges par fonction, tandis que le compte
de résultat différentiel fait intervenir la marge sur coût variable. Cependant les
deux comptes présentent le même résultat.

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APPLICATION 2 : Vous disposez des renseignements suivants concernant les
brasseries du Cameroun agence de NDOKOTI Bassa :

 Chiffre d’affaires : 30 000 000


 Achat de matière première : 15 000 000
 Achat d’emballage : 300 000
 Stock initial de matière première : 1 500 000
 Stock initial d’emballage : 200 000
 Stock initial de produits finis : 1 600 000
 Stock final matière première : 1 600 000
 Stock final d’emballage : 250 000
 Stock final produits finis : 1 800 000

Toutes les charges concernant les stocks sont variables


Frais d’achat : 1 400 000 dont 60% variables
Frais de production : 1 800 000 dont 1/3 variables
Frais de distribution : 1 200 000 dont ¾ fixes
Frais administratif : 1 700 000 fixe en totalité

Travail à faire :

1/ Présentez le compte de résultat différentiel.

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VI/ ETUDES DE CAS

CAS 01 : Vous disposez en Annexes V du compte de résultat de l’exercice 2007


de la CHOKO ainsi que des clés de répartition des charges par nature en
charges par fonction et leur ventilation.
En outre, les emballages représentent des chargent directes de distribution.
Les autres produits d’exploitation et les produits financiers sont à déduire des
charges de structure.

Travail à faire :

1/ Construisez le tableau d’exploitation différentiel faisant apparaître le coût


variable de production des produits vendus, le coût variable, la marge sur coût
variable, le coût de revient et le résultat.

2/ Calculez le seuil de rentabilité et faites-en la représentation graphique.

3/ Connaissant les coefficients saisonniers affectant les ventes mensuelles en


Annexe VI, recherchez la date approximative à laquelle a été atteint le seuil de
rentabilité en 2007.

4/ En supposant que le pourcentage de marge sur coût variable par rapport au


chiffre d’affaires restera le même en 2008, tandis que les charges de la structure
augmentent de 15%, calculez le seuil de rentabilité. Quel chiffre d’affaires la
CHOKO devrait-elle atteindre pour obtenir un résultat de 600 000 000 FCFA.
La CHOKO se propose d’exporter ses produits vers les pays de la zone
CEMAC. En outre, pour la conquête du marché sous-régional, la CHOKO
envisage un investissement d’une durée probable de cinq ans.
On vous communique en Annexe VII, les données relatives à cet
investissement.

5/ Calculez le taux de rentabilité interne de l’investissement envisagé par la


CHOKO.

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ANNEXE V : COMPTE DE RESULTAT

DEBIT CREDIT
Achat d’approvisionnement (1) 36 000 000 Production vendue 2 892 000 000
Variation des stocks d’emballage (2) 4 000 000 Production stockée (3) 335 000 000
Charges externes 433 000 000 Autres produits
Impôts et taxes 47 000 000 d’exploitation 7 000 000
Frais de personnel 1 168 000 000
Dotation aux amortissements
d’exploitation 260 000 000
Dotation aux provisions d’exploitation 47 000 000
Total des charges d’exploitation 1 995 000 000 Total des produits
Résultat d’exploitation 569 000 000 d’exploitation 2 564 000 000
Charges financières 31 000 000 Produits financiers 5 000 000
Résultat courant 543 000 000
TOTAL 2 569 000 000 TOTAL 2 569 000 000
(1) Emballages exclusivement
(2) Stock initial : 10 000 000
(3) Stock initial : 4 485 000 000

CLES DE REPARTITION DES CHARGES PAR NATURE EN CHARGE


PAR FONCTION (EN POURCENTAGE)
Eléments Production Distribution Administration
Charges externes 60 30 10
Impôts et taxes 30 50 20
Frais de personnel 80 10 10
Dotation aux amortissements 65 20 15
d’exploitation 30 30 40
Dotation aux provisions d’exploitation - - 100
Charges financières

VENTILATION DES CHARGES VARIABLES ET CHARGES DE


STRUCTURE (EN POURCENTAGE)

Fonction Charges variables Charges de structure


Production 75 25
Distribution 70 30
Administration 0 100

ANNEXE VI : LES COEFFICIENTS SAISONNIERS AFFECTANT LES


VENTES MENSUELLES

Mois J F M A M J J A S O N D
Coefficients 0,7 0,8 1,2 1,5 1,3 1,2 0,9 0,5 0,7 0,8 1,1 1,3
saisonniers

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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
ANNEXE VII: DONNEES RELATIVES A L’INVESTISSEMENT

Le montant de l’investissement amortissable linéairement sur cinq ans est


de 150 000 000 FCFA.
Les marges prévues sont les suivantes :

Années 2008 2009 2010 2011 2012


Recettes en millions de francs 50 50 70 70 60

CAS 02 : Les statistiques des services comptables de la SCIMPOS en 2006


indiquent que les ventes des colles industrielles et artisanales s’élèvent à
92 000 000 F et les achats de matières à 23 920 000 F. D’autres informations
sont, par ailleurs, recensées en Annexe IV.

Travail à faire :

1/ Présentez le compte de résultat différentiel correspondant aux informations


disponibles.

2/ Déterminez le chiffre d’affaires critique (CAC) lié à ce produit et illustrez le


graphiquement.

3/ Indiquez la date de réalisation du CAC, sachant que l’activité est régulière au


cours de l’année puis matérialisez la sur le graphique précédent.

4/ Calculez le résultat d’exploitation différentiel attendu en 2007 et comparez le


au résultat antérieur puis concluez.

5/ Donnez quatre (04) arguments pouvant justifier la baisse du prix de vente


d’un produit au cours de son cycle de vie.

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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
ANNEXE IV : VENTILATIONS DES CHARGES FIXES ET VARIABLES
POUR LA PRODUCTION DES COLLES INDUSTRIELLES ET
ARTISANALES (EN 10 000F)

CHARGES PAR MONTANT CHARGES CHARGES


NATURE FIXES VARIABLES
Sur Sur
Achats Ventes
Autres charges externes 1 494 153 1 015 326
Charges de personnel 2 352 1 169 443 740
Autres charges de gestion 1 958 802 658 498
Charges financières 265 265
Dotations aux 446 446
amortissements

La SCIMPOS prévoit au début de l’année 2007 une baisse de 3% du prix


de vente des colles industrielles et artisanales ; une diminution des frais
variables sur achats et ventes, respectivement de l’ordre de 10% et 6%.
A la même période, l’entreprise devra bénéficier d’autres produits de
gestion courants d’un montant de 678 000 F considérés comme produits fixes.
CAS 03 : On vous communique en Annexe II, les prévisions des ventes
mensuelles de la CICAM pour l’année 2007. Prévisions établies par la BRC un
cabinet spécialisé dans les études commerciales et économiques.
Les charges variables, compte tenu des essais de relance des activités de la
société, s’élèvent à 60% du chiffre d’affaires de 2007. Les charges fixes sont
estimées à 5 400 000 FCFA.

Travail à faire :

1/ Calculez le chiffre d’affaires total prévu en 2007 par la BCR (Arrondissez ce


chiffre d’affaires au million de francs le plus proche).

2/ Déterminez les charges variables, prévisionnelles de l’année 2007, et


déduisez-en la marge sur coût variable.

3/ Calculez le chiffre d’affaires critique, et déduisez-en la marge de sécurité et


l’indice de sécurité de la CICAM.

4/ En utilisant la relation classique M/CV = CF (Marge sur coût variable égale à


coûts fixes), visualisez sur un graphique les pertes et les bénéfices de la CICAM.

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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
ANNEXE II : PREVISIONS DES VENTES MENSUELLES DE LA
CICAM POUR L’ANNEE 2007
JANVIER 1 610 000 JUILLET 1 240 000
FEVRIER 1 190 000 AOUT 1 070 000
MARS 1 540 000 SEPTEMBRE 1 380 000
AVRIL 1 370 000 OCTOBRE 1 850 000
MAI 1 550 000 NOVEMBRE 1 520 000
JUIN 1 510 000 DECEMBRE 1 710 000

CAS 04 : L’un des objectifs de la société TATCHAMOU est de réaliser pour les
aspirateurs de marque « COSTRA », un chiffre d’affaires annuel de 45 000 000
F soit un bénéfice de 9 000 000 F. Le chiffre d’affaires critique relatif à ce
produit est de 27 000 000 F.
L’entreprise envisage également améliorer sa politique commerciale
(Allongement de la durée du crédit client, promotion des ventes, etc.) et, désire
mesurer l’impact de cette mesure au niveau de la trésorerie afin de prévoir des
mesures adéquates pour faire face à des situations désagréables.

NOTA : L’étude comparative des résultats de l’entreprise à ceux de son


principal concurrent a permis de rassembler les données de gestion des
aspirateurs de marque « COSTRA », consignées en Annexe IV, et les
renseignements relatifs au budget de trésorerie se trouvent en Annexe V.

Travail à faire :

1/ Calculez l’indice de sécurité relatif à la commercialisation de l’aspirateur


« COSTRA », et donnez-en la signification.

2/ Déterminez les montants des charges variables et le taux de marge sur coût
variable relatifs à l’activité des aspirateurs « COSTRA » commercialisés par la
société TATCHAMOU.

3/ En vous servant des données de l’Annexe IV, complétez le tableau de


l’Annexe VI.

4/ Concluez la situation réelle de l’exploitation de la société TATCHAMOU vis-


à-vis de son concurrent.

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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
ANNEXE IV: ETAT DE RAPPROCHEMENT DES DONNEES DE GESTION

Entreprises Chiffres d’affaires Coûts fixes Résultats


Sté TATCHAMOU 300 000 000 F 30 000 000 F 45 000 000 F
Concurrent 240 000 000 F 30 000 000 F 30 000 000 F

ANNEXE V: RENSEIGNEMENTS RELATIFS AU BUDGET DE


TRESORERIE

A/ Ventes mensuelles en millions de francs pour l’année 2009

Janv Fé Mar Avri Ma Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Déc
. v s l i n . t t . . .
13 32 32 25 15 2 2 4 4 4 8 9
Toutes les ventes sont réglées par traite de 60 jours fin de mois

B/ Achats mensuels en millions de francs

Janv Fé Mar Avri Ma Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Déc
. v s l i n . t t . . .
20 10 5 5 5 15 15 5 5 5 5 5
Les achats sont payables 25% par chèque le mois suivant et le reste par traite à
60 jours fin de mois.

C/ Les Salaires : 2 000 000 F payés à la fin du mois ; les charges sociales (50% des
salaires) sont réglées le mois suivant.

D/ Les Autres charges d’exploitation donnant lieu au décaissement sont réglées


au cours du mois et sont consignées dans le tableau suivant en millions :

Janv. Fév Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Oct. Nov. Déc.
2,5 1,2 1,3 4 2,5 2,5 4,5 4 2 4 2 4,5

Il faut prévoir le remboursement d’un emprunt de 2 000 000 en Mars. La


trésorerie début Janvier est de 1 000 000 F.

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RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
ANNEXE VI: ETAT DE COMPARAISON DES RATIOS D’EXPLOITATION
DE LA SOCIETE TATCHAMOU ET DE SON CONCURRENT
Nature des éléments Sté Concurrent Avantage de l’un
TATCHAMOU ou de l’autre ?
Chiffre d’affaires (CA)
Coûts fixes (CF)
Résultat global (R)
Coûts variables (CV)
Taux de CV sur le CA
Marge sur coût variable (M/CV)
Coefficient de M/CV
Chiffre d’affaires critique (CAC)
Point mort en jours
Indice de sécurité (IS)
Taux de résultat sur le CA
Taux des CF sur le CA

CAS 05: La SODECOTON compte ouvrir un point de vente pour assurer par sa
propre force de vente, la commercialisation de nouveaux modèles de l’huile de
coton extra fine Diamaor. La Direction aimerait étudier la faisabilité d’un tel
commerce dans la ville de GAROUA. Il vous est fourni en Annexe II un
compte de résultat différentiel pour l’année 2011.

Travail à faire :

1/ Relevez deux (02) contraintes et deux (02) opportunités relatives au projet de


la SODECOTON, consistant à proposer de nouveaux modèles du produit huile
de coton extra fine Diamaor aux consommateurs.

2/ Donnez avec formule mathématique à l’appui, trois (03) éléments pouvant


permettre d’apprécier la rentabilité d’un tel projet.

3/ A l’aide des informations contenues en Annexe II, calculez la marge


commerciale, le taux de marge commerciale, la valeur ajoutée, l’excédent brute
d’exploitation et le résultat d’exploitation prévisionnel du commerce d’huile de
coton extra fine Diamaor conditionnée dans deux litres.

4/ Comparez les indicateurs calculés avec les normes de rentabilité de ce secteur


d’activité figurant en Annexe II. Que pouvez-vous conclure ?

5/ Enumérez les moyens de financement externe auxquels peut avoir recours


l’entreprise pour son projet (quatre moyens).
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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II

Pour faire face à un accroissement prévisible de la demande, l’entreprise


envisage un investissement de 120 000 000 F. Elle peut apporter un apport
personnel de 50 000 000 F. Mais hésite entre deux possibilités :
a/ Apport personnel : 50 000 000F, effectué le jour de la prise de décision ;
30 000 000 F d’emprunt remboursable au taux de 8% par 5 annuités constantes à
la fin de chaque année ;
40 000 000 F d’emprunt remboursable au taux de 12% par 5 annuités constantes
à la fin de chaque année.
b/ 120 000 000 F d’emprunt remboursable en 5 annuités constantes à la fin de
chaque année au taux de 10%.

6/ Dressez le tableau montrant le montant annuel à décaisser pour chaque


alternative.

7/ Actualisez l’ensemble des décaissements au moment de la prise de décision


(début de la première année). Le taux d’actualisation à prendre est de 10%.

ANNEXE II : LES STATISTIQUES OBTENUES GRACE A UNE ENQUETE


REALISEE AUPRES DE 350 DISTRIBUTEURS D’HUILE RAFFINEE ONT
PERMIS DE DEGAGER LES NORMES SUIVANTES :

 Un distributeur d’huile raffinée réalise un chiffre d’affaires moyen de


1 200 000 FCFA par an ;
 L’EBE (excédent brut d’exploitation) est de 18% de CA moyen;
 Le résultat d’exploitation est de 15% du CA moyen;
 Le taux de marge commerciale est de 30%.
Sachant que :
Résultat d’exploitation = EBE – Autres charges d’exploitation + Autres produits
d’exploitation
Compte de résultat prévisionnel pour 2011 en centaines de francs CFA :

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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
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CHARGES PRODUITS
Valeur de marchandises 413 500 Vente de marchandises 720 000
Achats externes 67 000
Impôts et taxes 11 000
Salaires et traitements 82 600
Charges sociales 27 000
Dotation aux amortissements 13 500
Autres charges 1 400
Résultat d’exploitation 104 000
Total charges 720 000 Total produits 720 000

CAS 06: Compte tenu des échecs de plus en plus prononcés dans le cadre de son
activité traditionnelle, la Direction se propose de se reconvertir progressivement
dans les activités à profit possible. Mais, au préalable, la Direction devra
résoudre le problème de choix des investissements.
L’entreprise décide donc d’investir 20 000 000 FCFA dans l’acquisition
d’un équipement destiné à la nouvelle activité qui intéresse l’entreprise. La
valeur résiduelle nette de l’équipement au bout de cinq ans est évaluée à
1 000 000 FCFA. Elle espère (compte tenu des recettes, des charges et de
l’impôt sur les sociétés) des rentrées nettes annuelles de trésorerie constantes de
5 000 000 FCFA pour une période de cinq ans.

Travail à faire :

1/ Dites si l’investissement est rentable : a) Au taux de 8% ? b) Au taux de


10% ?

2/ Déduisez-en le taux de rentabilité interne (TRI).

Le marché de la nouvelle activité est très saisonnière : plus de ¾ des


ventes sont réalisées les trois derniers mois de l’année, la trésorerie de
l’entreprise souffre donc des conséquences de ces variations. Les distributeurs
passent leurs commandes généralement aux mois de Juin et Juillet. Les
livraisons commencent en Août et Septembre pour culminer en Février, Mars, et
Avril. Ce qui entraîne de nombreux problèmes de gestion.
Pour faire face à ces difficultés, le cabinet KEBEMOU a entrepris un
certain nombre de prévisions en vue d’élaborer un budget de trésorerie équilibré
sur les douze mois de l’exploitation. Les prévisions sont consignées en Annexe
IV.

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RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
ANNEXE II : TABLEAU DE REPARTITION DES CHARGES INDIRECTES
APRES REPARTITION PRIMAIRE

Eléments Section Section principale


Auxiliaire
Administration Coupe Couture Finition Distribution
Charges totales 834 750 314 906 2 793 000 987 000 1 724 100
Répartition secondaire -100% 26% 32% 23% 19%
Total Rép. secondaire … … … … …
Nature unités d’œuvre 1 pantalon 1 heure de 1 heure 1 000F de
fluorescent MOD de coût de
finition production
Nombre d’unités d’œuvre 4 340 10 500 3 640 33 600
Coût de l’unité d’œuvre … … … …

ANNEXE III : BUDGETS PUBLICITAIRES ET CHIFFRES


D’AFFAIRES REALISES PAR L’ENTREPRISE BAMBATCHA AU
COURS DES CINQ DERNIERES ANNEES EN MILLIERS DE FRANCS
Années 2008 2009 2010 2011 2012
Eléments
Budgets 90 000 118 000 122 000 160 000 180 000
publicitaires
Chiffres d’affaires 4 000 5 000 5 600 6 200 6 500
000 000 000 000 000

ANNEXE IV: VENTES MENSUELLES EN DIX MILLIERS DE FRANCS

Janv. Fév Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Oct. Nov. Déc.
270 640 650 700 300 30 30 80 90 80 160 180

Toutes les ventes sont réglées par traite à 60 jours fin de mois.

 Achats : les achats sont effectués tous les mois, ils seront de 4 000 000 F
en Janvier ; 20 000 000F en Février ; 1 000 000 F en Mars, Avril et Mai ;
3 000 000 F en Juin et Juillet puis de nouveau 1 000 000 F jusqu’en
Décembre.
 Les achats sont payables : 25% par chèque le mois suivant la facturation
et le reste à 60 jours.
 Les salaires seront de 400 000 F par mois, payés à la fin du mois ; les
charges sociales soit 50% des salaires seront réglées le mois suivant.
 Les autres charges d’exploitation donnant lieu à des décaissements sont
évaluées en dix milliers de francs suivant le tableau ci-après :
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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II

Janv. Fév Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Oct. Nov. Déc.
100 50 50 80 50 50 90 80 50 80 30 90

 Il faut également prévoir le remboursement d’un emprunt de 200 000 F en


Août.
 La situation de la trésorerie au 1er Janvier est de 200 000 F.
 Les amortissements de l’entreprise constatée en fin Décembre s’élèvent à
500 000 F par an.

1/ Recherchons la rentabilité de l’investissement:


𝐧

𝐕𝐀𝐍 = ∑ 𝐂𝐅 (𝟏 + 𝐢)−𝐩 + 𝐕𝐑𝐍 (𝟏 + 𝐢)−𝐧 − 𝐈𝐨


𝐩=𝟏

a) Au taux de 8% :

1−(1,08)−5
VAN = [5 000 000 ] + 1 000 000(1,08)−5 – 20 000 000
0,08
▶ VAN = 644 133, 3824 FCFA d’où l’investissement est rentable.

b) Au taux de 10% :

1−(1,1)−5
VAN = [5 000 000 ] + 1 000 000(1,1)−5 – 20 000 000
0,1
▶ VAN = -425 144,8298 FCFA d’où l’investissement n’est pas rentable.

2/ Déduisons le taux de rentabilité interne (TRI) :

(𝐕𝐀𝐍𝟏 )(𝐭 𝟐 − 𝐭 𝟏 )
𝐓𝐈𝐑 = 𝐭 𝟏 +
(𝐕𝐀𝐍𝟏 − 𝐕𝐀𝐍𝟐 )
(644 133,3824)(10%−8%)
TIR = 8% + =▶ TIR = 9,204%.
644 133,3824−(−425 144,8298)

3/ Etablissons un plan de décaissement prévisionnel pour les douze mois (De


Janvier à Décembre) :

Mois J F M A M J Jt A S O N D
Eléments
ACHATS
Chèques - 100 50 25 25 25 75 75 25 25 25 25
60 jours - - 300 150 75 75 75 225 225 75 75 75

Par M. Lesage DJOGANG Page 26 sur 54


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RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
Salaires 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40
Charges - 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20
sociales
Emprunts 20
Autres charges 100 50 50 80 50 50 90 80 50 80 30 90
TOTAUX 140 210 460 315 210 210 300 460 360 240 190 250
3-4
VENTES 270 640 650 700 300 30 30 80 90 80
Décaissements 140 210 460 315 210 210 300 460 360 240 190 250
Différence - - - 325 440 490 0 - - - - -
140 210 190 430 330 160 100 170
Trésorerie D. 20 - - - - 245 735 735 305 -25 - -
120 330 520 195 185 285
Trésorerie F. - - - - 245 735 735 305 -25 - - -
120 330 520 195 185 285 455
Bien que bonne au mois de Janvier, la trésorerie a régressé mensuellement
de façon significative. Le coût des décaissements des décaissements (charges à
supporter) et la faible quantité des ventes expliqueraient cette situation.

4/ Confectionnons le budget de trésorerie pour ces douze mois et analysons son


évolution puis donnons les raisons justificatives de cette situation : (Voir
réponse question ci-avant) :

5/ Préparons une panoplie de moyens financiers, de gestion et techniques à court


et moyen terme que l’on conseillera à Monsieur TCHAMOU pour redresser ses
difficultés de trésorerie :

 L’autofinancement (apport personnel du promoteur);


 Obtention d’un concours bancaire ;
 Exportation sur d’autres marchés ;
 Développement des actions de relance des ventes ;
 Négociation des effets de commerce en période de grandes difficultés
financières ;
 Développement des activités complémentaires en habillement
chaussures ;
 Réduction des frais de production et de distribution ;
 Sollicitation des délais de règlements plus longs chez les fournisseurs ;
 Sollicitation des délais de règlements plus courts chez les clients ;
 Choix des meilleurs fournisseurs ;
 Révision de la stratégie actuelle d’approvisionnement en achetant en
quantités économiques.
 Les découverts bancaires ;
 Les profits non distribués;
 L’augmentation du capital ;
Par M. Lesage DJOGANG Page 27 sur 54
GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
 Les emprunts à moyen et long terme ;
 Le crédit-bail ou leasing ;
 Le warrantage ;
 Le factoring ;
 Les subventions d’équipement ;
 Les cessions d’éléments de l’actif immobilisé ;

CAS 07: A/ ANALYSE DE L’EXPLOITATION ET STRUCTURE DU


BILAN

Monsieur ABESSOLO, un ingénieur désire se lancer dans la fabrication


des congélateurs. Une étude de marché a été faite. Monsieur ABESSOLO est
indécis sur le montant à investir.
Les premiers résultats de l’étude font apparaître que la structure actuelle
du marché (concurrence, revenu de la population) ne permettra qu’un
écoulement mensuel de 300 appareils au prix de vente unitaire hors taxes de
360 000 F (Production et vente uniforme au cours de l’exercice).
Le coût de revient total annuel se présente sous la forme de Y = (a + b) X
+ c (Où a est le coût variables unitaire de production ; b le coût variable unitaire
de distribution et c le coût fixe annuel) sachant que a = 231 200 ; b = 34 000 et
c = 211 200 000.

Travail à faire :

1/ Faites la représentation graphique (Résultat = M/CV – CF) de la situation


prévisionnelle annuelle sur laquelle vous mettrez en évidence le seuil de
rentabilité (exprimé en valeur), le résultat prévisionnel.

2/ En doublant l’axe des « X » d’un axe de temps, déterminez graphiquement,


puis par calcul, la date à laquelle le seuil de rentabilité sera atteint.

3/ Calculez le nombre d’appareils qu’il faut vendre pour atteindre le seuil de


rentabilité.

4/ Calculez la marge de sécurité en quantité et l’indice de sécurité. Donnez une


interprétation de ces indicateurs.

L’entreprise désire contracter un prêt à la banque pour améliorer


l’efficacité de sa structure, elle souhaite de connaître sa situation financière.
L’entreprise envisage un investissement qui fera en sorte que l’actif
immobilisé s’élève à 312 000 000 F soit 65% du total du bilan prévisionnel. Il
faut prévoir une partie du financement par capitaux étrangers.

Par M. Lesage DJOGANG Page 28 sur 54


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RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II

5/ Déterminez le montant des capitaux permanents, du total du bilan, des dettes


à moins d’un an, du fonds de roulement, des capitaux propres et les dettes
financières de l’entreprise après cette opération d’investissement, sachant que le
dirigeant doit utiliser les ratios de structure suivants :
𝑪𝑨𝑷𝑰𝑻𝑨𝑼𝑿 𝑷𝑬𝑹𝑴𝑨𝑵𝑬𝑵𝑻𝑺
= 𝟏, 𝟐𝟓 ;
𝑨𝑪𝑻𝑰𝑭 𝑰𝑴𝑴𝑶𝑩𝑰𝑳𝑰𝑺𝑬

𝑪𝑨𝑷𝑰𝑻𝑨𝑼𝑿 𝑷𝑹𝑶𝑷𝑹𝑬𝑺
=𝟐
𝑫𝑬𝑻𝑻𝑬𝑺 𝑭𝑰𝑵𝑨𝑵𝑪𝑰𝑬𝑹𝑬𝑺 + 𝑫𝑬𝑻𝑻𝑬𝑺 𝑨 𝑴𝑶𝑰𝑵𝑺 𝑫′ 𝑼𝑵 𝑨𝑵

B/ CHOIX DE FINANCEMENT D’INVESTISSEMENT ET


RENTABILITE

La société KEZIAH considère que l’étude de marché qu’elle a


commandée, il y a quelques semaines permet d’envisager avec optimisme
l’ouverture d’une unité à GAROUA. Le projet représente un investissement de
75 000 000 F. L’entreprise peut apporter comme apport 30 000 000 F, mais
hésite entre trois (03) possibilités :

CAS N°1 : Apport personnel : 30 000 000 F (effectué le jour de la prise de


décision)
 25 000 000 F d’emprunt remboursable au taux de 8% par 10 annuités
constantes à la fin de chaque année ;
 20 000 000 F d’emprunt remboursable au taux de 15% par 3 annuités
constantes à la fin de chaque année.
CAS N°2 : 75 000 000 F d’emprunt remboursable en10 annuités constantes au
taux de 12%.
CAS N°3 : Apport personnel : 30 000 000 F (effectué le jour de la prise de
décision)
 Emprunt de 30 000 000 F au taux de 10% remboursable en 10 annuités
constantes ;
 Loyer mensuel de 600 000 F à verser durant les deux premières années.

NOTA : Les apports personnels sont effectués le jour de la prise de décisions,


les annuités constantes sont de fin de période, les loyers mensuels sont versés en
fin d’année.

Travail à faire :

6/ Dressez le tableau montrant le montant annuel à décaisser pour chaque


alternative.

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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
7/ Actualisez l’ensemble des décaissements au moment de la prise de décision
(Début de la première année), le taux d’actualisation à prendre est de 12%.

8/ Quelle est la solution la plus économique ?

9/ Quelles sont les différentes sources de financement que l’entreprise peut


utiliser pour financer ses investissements ?

A/ ANALYSE DE L’EXPLOITATION ET STRUCTURE DU BILAN

1/ Faisons la représentation graphique (Résultat = M/CV-CF) de la situation


prévisionnelle annuelle sur laquelle vous mettriez en évidence le seuil de
rentabilité par graphique (exprimé en valeur) et puis par calcul, le résultat
prévisionnel : (4pts)

CA annuel = PV x Q = 360 000 x 300 x 12 = 1 296 000 000


CVU = a + b = 231 200 + 34 000 = 265 200
M/CVU = PVU – CVU = 360 000 – 265 200 = 94 800
M/CV annuel = 94 800 x 300 x 12 = 341 280 000
𝑴/𝑪𝑽 𝟑𝟒𝟏 𝟐𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝐭𝐌/𝐂𝐕 = = 𝐗 𝟏𝟎𝟎 ▶ 𝐭𝐌/𝐂𝐕 = 26,33%
𝐂𝐀 𝟏 𝟐𝟗𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

CF 211 200 000


SRV = = ▶SR = 802 025 316,5
tM/CV 0,2633
Résultat prévisionnel = M/CV – CF = 341 280 000 – 211 200 000 =
130 080 000

Charges
Y = 0,2633x

Profit
211200000
Perte

SR
O CA
802 025 316,

J F M A M Jn Jt A S O N D

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RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
2/ En doublant l’axe de « X » d’un axe de temps, déterminons graphiquement,
puis par calcul, la date à laquelle le seuil de rentabilité sera atteint (PM) : (3pts)

𝐒𝐑 𝐱 𝟏𝟐 802 025 316,5𝐱 𝟏𝟐


𝐏𝐌 = = ▶ PM = 7 mois 13 jours (13 août).
𝐂𝐀 1 296 000 000

𝐒𝐑 𝐱 𝟑𝟔𝟎 802 025 316,5𝐱 𝟑𝟔𝟎


𝐏𝐌 = = ▶ PM = 222,7848 soit 223 jours
𝐂𝐀 1 296 000 000

NOTA BENE : (222,7848/30 ≈ 7,42616 mois et 0,4261x30 ≈ 13 jours)

3/ Calculons le nombre d’appareils qu’il faut vendre pour atteindre le seuil de


rentabilité (SRQ) : (4pts)
𝐒𝐑𝐕 802 126 851,5
𝐒𝐑𝐐 = = ▶ SRQ = 2 228 appareils.
𝐏𝐕𝐔 360 000

4/ Calculons la marge de sécurité en quantité (MSQ) et l’indice de sécurité (IS)


puis donnons une interprétation de ces indicateurs : (4pts)

MSV = CA-SR = 1 296 000 000 - 802 025 316,5 =▶ MSV = 493 974 683,5

C’est-à-dire qu’il faut que le CA baisse au moins de 493 974 683,5 pour
que l’entreprise TCHAMOU se trouve dans la zone de perte.
𝐌𝐒𝐕 493 974 683,5
𝐌𝐒𝐐 = = ▶ MSQ = 1 372 appareils.
𝐏𝐕𝐔 360 000
C’est-à-dire que la baisse du nombre d’appareils de 1 372 plongera
l’entreprise TCHAMOU dans la zone de perte.

𝐌𝐒𝐐 493 974 683,5


𝐈𝐒 = = ▶ IS = 0,3811 soit 38,11%
𝐂𝐀 1 296 000 000

C’est-à-dire qu’il faut une baisse du CA de 38,11% pour que


l’exploitation de la société IDEAL commence à être déficitaire.

5/ Déterminons le montant des capitaux permanents, du total du bilan (TB), des


dettes à moins d’un an (DCT), du fonds de roulement (FR), des capitaux propres
(CPr)et les dettes financières de l’entreprise (DFE) après cette opération
d’investissement, sachant que le dirigeant doit utiliser les ratios de structure
suivants et que la trésorerie passif est nulle: (5pts)

𝐂𝐀𝐏𝐈𝐓𝐀𝐔𝐗 𝐏𝐄𝐑𝐌𝐀𝐍𝐄𝐍𝐓𝐒 (𝐂𝐏𝐞)


= 𝟏, 𝟐𝟓 ▶ Capitaux permanents = Actif immobilisé
𝐀𝐂𝐓𝐈𝐅 𝐈𝐌𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐒𝐄 (𝐀𝐈)
x 1,25

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▶ Capitaux permanents = 312 000 000 x 1,25 ▶ Cpe = 390 000 000 FCFA.

AI 312 000 000


AI = 65%TB ▶ TB = ▶TB = = ▶AI = 480 000 000 FCFA.
65% 65%
FR = Cpe – AI = 390 000 000 – 312 000 000 = ▶FR = 78 000 000 FCFA.

DCT = TB – Cpe = 480 000 000 – 390 000 000▶ DCT = 90 000 FCFA.

CPr = Cpe - DFE


𝐂𝐏𝐫 𝐂𝐏𝐞−𝐃𝐅𝐄
=𝟐▶ = 𝟐 ▶ DFE = 70 000 000 FCFA
𝐃𝐅𝐄+𝐃𝐂𝐓 𝐃𝐅𝐄+𝐃𝐂𝐓

D’où CPr = Cpe – DFE = 390 000 000 – 70 000 000 ▶CPr = 320 000 000
FCFA.

B/ CHOIX DE FINANCEMENT D’INVESTISSEMENT ET


RENTABILITE

6/ Dressons le tableau montrant le montant annuel à décaisser pour chaque


alternative : (6pts)

CAS N°1 : Cas de l’annuité du premier emprunt :

𝑎 = 𝐴1 + 𝑉0 𝑖
−𝑛
1 − (1 + 𝑖) 𝒊
𝑉0 = 𝑎 ⟺ 𝒂 = 𝑽𝟎
𝑖 𝟏 − (𝟏 + 𝒊)−𝒏
0,08
AN: a = 25 000 000 = 𝟑 𝟕𝟐𝟓 𝟕𝟑𝟕, 𝟐𝟑
1 − (1,08)−10
0,15
a = 20 000 000 = 𝟖 𝟕𝟓𝟗 𝟓𝟑𝟗, 𝟐𝟑
1 − (1,15)−3

CAS N°2 : 75 000 000 F d’emprunt remboursable en 10 annuités constantes au


taux de 12%.
0,12
a = 75 000 000 = 𝟏𝟑 𝟐𝟕𝟑 𝟖𝟏𝟐, 𝟑𝟏
1 − (1,12)−10

CAS N°3 : Apport personnel : 30 000 000 FCFA

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0,10
a = 30 000 000 = 𝟒 𝟖𝟖𝟐 𝟑𝟔𝟏, 𝟖𝟒
1 − (1,10)−10

 Loyer annuel = Loyer mensuel x 12 = 625 000 x 12 = 7 500 000FCFA

D’où le tableau récapitulatif suivant :

Années CAS N°01 CS N° 02 CAS N°03


1 12 485 276,46 13 273 812,31 12 382 361, 84
2 12 485 276,46 13 273 812,31 12 382 361, 84
3 12 485 276,46 13 273 812,31 4 882 361,84
4 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
5 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
6 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
7 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
8 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
9 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
10 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84

7/ Actualisons l’ensemble des décaissements au moment de la prise de décision


(Début de la première année), le taux d’actualisation à prendre est de 12% :
(4pts)

CAS N°1 : Cas de l’annuité du premier emprunt :


1−(1,12)−3 1−(1,12)−7
Va = [30000000 + 12485276,46 ]+ 3725737,23 x
0,12 0,12
(1,12)−3
▶ Va = 72 090 179,66 FCFA.

CAS N°2 : 75 000 000 F d’emprunt remboursable en 10 annuités constantes au


taux de 12%.
1−(1,12)−10
Va = [13273812,31 ]▶ Va = 75 000 000 FCFA.
0,12

CAS N°3 : Apport personnel : 30 000 000 FCFA


1−(1,12)−10 1−(1,12)−2
Va = [30000000 + 4882361,84 ] + 7500000
0,12 0,12

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▶ Va = 70 261 815,95FCFA.

8/ la solution la plus économique est celle du CAS N°03 car moins coûteuse par
rapport aux autres. (2pts)

9/ Les différentes sources de financement que l’entreprise peut utiliser pour


financer ses investissements sont : (4pts)

Internes :
 L’autofinancement ;
 Les profits non distribués; etc.
Externes :
 Les découverts bancaires ;
 L’augmentation du capital ;
 Les emprunts à moyen et long terme ;
 Le crédit-bail ou leasing ;
 Le warrantage ;
 Le factoring ;
 Les subventions d’équipement ;
 Les cessions d’éléments de l’actif immobilisé ; etc.

CAS 08: La société FRANCESCA désirant assurer la diversification de sa


production et son expansion sur de nouveaux marchés envisage à cet effet à
l’année 1 d’acquérir une nouvelle machine.
Le Directeur technique, Monsieur MAWABO, hésite entre deux
équipements que l’on désignera respectivement A et B. Il dispose alors des
informations suivantes :
a/ Prix d’acquisition : Equipement A = 100000000 F ; Equipement B =
150000000 F.
b/ Durée d’utilisation : Equipement A = 5 ans ; Equipement B = 5 ans.
c/ Amortissement linéaire au taux de 20% sur la valeur d’origine.
d/ La production prévisionnelle en nombre d’articles est la suivante :
Année 1 = 50 000 ; Année 2 = 60 000 ; Année 3 = 70 000 ; Année 4 = 80 000 ;
Année 5 = 90 000. (On supposera que la totalité de la production est susceptible
d’être écoulée sur le marché).
e/ Les prix de vente de l’article est de 2 000FCFA. On suppose qu’il sera pour
les années suivantes respectivement de 2 300 ; 2 600 ; 2 900 et 3 200 FCFA.
f/ Les dépenses d’exploitation relatives par article, à cet équipement additionnel
sont consignées dans la matrice suivante :
ANNEE MACHINE A MACHINE B
1 1 500 1 200
2 1 700 1 400

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3 1 900 1 600
4 2 100 1 800
5 2 300 2 000
On tiendra compte de l’impôt sur les bénéfices des sociétés au taux de
38,5%.

Travail à faire : Déterminez dans ces conditions vers lequel des deux
équipements se portera le choix de l’entreprise. Vous comparerez
successivement :

1/ Les deux valeurs actuelles nettes (VAN) en utilisant le taux de 15%.

2/ Les deux taux de profitabilité (Tp).

Vous disposez en Annexe II, des informations concernant l’exploitation


de l’entreprise dans sa globalité.

3/ Construisez le tableau d’exploitation différentiel faisant apparaître le coût


variable de production des produits vendus, le coût variable, la marge sur coût
variable, le coût fixe et le résultat.

4/ Calculez le seuil de rentabilité et faites-en sa représentation graphique.

5/ En supposant que le pourcentage de la marge sur le coût variable par rapport


au chiffre d’affaires reste le même en 2005, tandis que les charges de structure
augmentent de 15%, calculez le nouveau seuil de rentabilité. Quel chiffre
d’affaires l’entreprise devrait-elle atteindre pour obtenir un résultat de
200 000 000 FCFA ?

ANNEXE IIa : REPARTITION DES CHARGES PAR NATURE EN


CHARGES ET PAR FONCTION EN POURCENTAGE
Eléments Montant Production Distribution Administration
Charges externes 133 000 000 70 22 08
Impôts et taxes 47 000 000 35 55 10
Frais de personnels 168 000 000 82 09 09
Dot aux amortissements 260 000 000 67 18 15
Dot aux provisions 47 000 000 30 30 40
Charges financières 31 000 000 - - 100

ANNEXE IIb : VENTILATION DES CHARGES VARIABLES ET


CHARGES DE STRUCTURE EN POURCENTAGE
Fonctions Charges variables Charges de structure

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Production 78 22
Distribution 70 30
Administration - 100

ANNEXE IIc : AUTRES INFORMATIONS : MONTANTS EN FCFA

Chiffre d’affaires : 935 000 000


Produits financiers : 12 000 000
Achats des produits : 80 000 000
Stock initial des produits : 40 000 000
Stock final des produits : 5 000 000

1/ Déterminons vers lequel des deux équipements se portera le choix de


l’entreprise en comparant les deux valeurs actuelles nettes (VAN) au taux de
15% :

EQUIPEMENT A
Années 1 2 3 4 5
Eléments
CA (PQ) 100000000 138000000 182000000 232000000 288000000
Dépenses 75000000 102000000 133000000 168000000 207000000
d’exploita.
Amortissement 20000000 20000000 20000000 20000000 20000000
Résultat avant 5000000 16000000 29000000 44000000 61000000
impôt
Impôt (38,5%) 1925000 61160000 11165000 169400000 2348500
Résultat après 3075000 9840000 17835000 27060000 37515000
impôt
Amortissement 20000000 20000000 20000000 20000000 20000000
Cash-flow 23075000 29840000 37835000 47060000 57515000
(CF)

EQUIPEMENT B
Années 1 2 3 4 5
Eléments
CA (PQ) 100000000 138000000 182000000 232000000 288000000
Dépenses 60000000 84000000 112000000 14400000 180000000
d’exploit.
Amortissement 30000000 30000000 30000000 30000000 30000000
Résultat avant 10000000 24000000 40000000 58000000 78000000
impôt
Impôt (38,5%) 3850000 9240000 15400000 22330000 30030000

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RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
Résultat après 6150000 14760000 24600000 35670000 47970000
impôt
Amortissement 30000000 30000000 30000000 30000000 30000000
Cash-flow 36150000 44760000 54600000 65670000 77970000
(CF)
100 000 000
Amortissement A = = 20 000 000 FCFA
5
150 000 000
Amortissement B = = 30 000 000 FCFA
5

VAN A = 23075000 (1,15)-1 + 29840000 (1,15)-2 + 37835000 (1,15)-3+


47060000 (1,15)-4+ 57515000 (1,15)-5 – 100000000

⟾ VAN A = 23 007 498,70 FCFA : projet rentable

VAN A = 36150000 (1,15)-1 + 44760000 (1,15)-2 + 54600000 (1,15)-3+


65670000 (1,15)-4+ 77970000 (1,15)-5 – 150000000

⟾ VAN B = 27 492 065,14 FCFA : projet rentable

2/ Déterminons vers lequel des deux équipements se portera le choix de


l’entreprise en comparant les deux taux de profitabilité (Tp) : (3pts)
𝐕𝐀𝐍 𝐀 23 007 498,7
𝐓𝐩 𝐀 = 𝐱 𝟏𝟎𝟎 = = x 100 ⟾ TpA = 23%
𝐈 100 000 000

𝐕𝐀𝐍 𝐁 27 492 065,14


𝐓𝐩 𝐁 = 𝐱 𝟏𝟎𝟎 = = x 100 ⟾ TpB = 18,328%
𝐈 150 000 000

Commentaire : Selon le critère VAN, nous devons choisir le projet B


(Car VAN B >VAN A) et, d’après l’indice de profitabilité, nous devons retenir
le projet A (car TpA>TpB).
Mais puisqu’il faut choisir en tenant compte des deux critères qui ici sont en
contradiction, le projet A est celui à retenir car il garantit la proportion de profit
la plus élevée.

3/ Construisons le tableau d’exploitation différentiel (TED) faisant apparaître le


coût variable de production des produits vendus (CVPPV), le coût variable
(CV), la marge sur coût variable (M/CV), le coût fixe (CF) et le résultat (R):

ETAPE N°01 : REPARTITION DES CHARGES (DONNEES EN 103F)

Eléments Montant Production Distribution Administration


Charges externes 133000 93 100 29 260 10 640
Impôts et taxes 47 000 16 450 25 850 4 700
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Frais personnels 168 000 137 760 15 120 15 120
Dot. aux amortissements 260 000 174 200 46 800 39 000
Dotations aux provisions 47 000 14 100 14 100 18 800
Charges financières 31 000 - - 31 000
Totaux 686 000 435 610 131 130 119 260

ETAPE N°02 : VENTILATION DES CHARGES (DONNEES EN 103F)

Eléments Montant Production Distribution


Production 435 610 339 775,8 95 834,2
Distribution 131 130 91 791 39 339
Administration 119 260 - 119 260
Totaux 686 000 431 566,8 254 433,2

ETAPE N°03 : TABLEAU D’EXPLOITATION DIFFERENTIEL


(DONNEES EN 103F)

Eléments Opérations Montant %


CHIFFRE D’AFFAIRES 935 000 935 000 100
COUT D’ACHAT
 Achat des produits 80 000
 Stock initial des produits 40 000
 Stock final -5 000
Coût d’achat des produits -115 000
Charges variables de production -339 775,8
M/CV de production 480 224,2
Charges variables de distribution -91 791
M/CV 388 433,2 41,54
FRAIS FIXES
Frais fixes bruts 254 433,2
Produits financiers -12 000
Frais fixes nets -242 433,2
RESULTAT 146 000

4/ Calculons le seuil de rentabilité (SR) et faisons sa représentation graphique :

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𝐂𝐅 242 433 200
𝐒𝐑𝐕 = = ⟾SR = 583 562 481,3 FCFA.
𝐭𝐌/𝐂𝐕 0,4154

Charges
Y = 0,4154x

Profit
242433200
Perte

SR
O CA
583582481,3

5/ En supposant que le pourcentage de la marge sur le coût variable par rapport


au chiffre d’affaires reste le même en 2005, tandis que les charges de structure
augmentent de 15%, calculons le nouveau seuil de rentabilité (SR’) :

Nouvelles charges fixes (CF’) = 242 433 200 x 1,15 = 278 798 180 d’où :
𝐂𝐅′ 278 798 180
𝐒𝐑′ = = ⟾SR’ = 671 155 946,1 FCFA.
𝐭𝐌/𝐂𝐕 0,4154

Calcul du chiffre d’affaires (CA’) que l’entreprise devrait atteindre pour obtenir
un résultat de 200 000 000 FCFA : R = M/CV – CF
⇔ 200 000 000 = 0,4154CA’ – 278 798 180
⟾ CA’ = 1 152 619 596 FCFA.

CAS 09: Les dirigeants de la SA IDEAL veulent diversifier leur activité en se


lançant dans la fabrication et la commercialisation des congélateurs. Bien
qu’une étude du marché ait été faite, l’indécision sur le montant à investir
persiste. Les premiers résultats de l’étude font apparaître que la structure
actuelle du marché (Concurrence, revenu et taille de la population) ne permet
qu’un écoulement mensuel de 300 appareils au prix de vente unitaire hors taxes
de 360 000 FCFA (Production et vente uniformes au cours de l’exercice).
Le coût de revient total annuel se présente sous forme de Y et Y = (a + b)
X + c (Avec a : le coût variable unitaire de production ; b : le coût variable
unitaire de distribution et c : le coût fixe annuel). X est la quantité produite et
vendue.
Sachant que a = 231 200FCFA ; b = 34 000FCFA et c =
211 200 000FCFA.

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RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
Travail à faire :

1/ Faites la représentation graphique (Résultat = M/CV – CF) de la situation


prévisionnelle annuelle sur laquelle vous mettriez en évidence le seuil de
rentabilité par graphique (exprimé en valeur) et puis par calcul, le résultat
prévisionnel.

2/ En doublant l’axe de « X » d’un axe de temps, déterminez graphiquement,


puis par calcul, la date à laquelle le seuil de rentabilité sera atteint.

3/ Calculez la marge de sécurité en quantité et l’indice de sécurité. Donnez une


interprétation de ces indicateurs.

Pour améliorer l’efficacité de sa structure, l’entreprise envisage un


investissement qui fera en sorte que l’actif immobilisé s’élève à 312 000 000
FCFA soit 65% du total du bilan prévisionnel. Il faut prévoir une partie du
financement par capitaux étrangers.

4/ Déterminez le montant des capitaux permanents, du total du bilan, des dettes


à moins d’un an, des capitaux propres et les dettes financières de l’entreprise
après cette opération d’investissement, sachant que le dirigeant doit utiliser les
ratios de structure suivants et que la trésorerie passif est nulle:

𝑪𝑨𝑷𝑰𝑻𝑨𝑼𝑿 𝑷𝑬𝑹𝑴𝑨𝑵𝑬𝑵𝑻𝑺
= 𝟏, 𝟐𝟓
𝑨𝑪𝑻𝑰𝑭 𝑰𝑴𝑴𝑶𝑩𝑰𝑳𝑰𝑺𝑬
𝑪𝑨𝑷𝑰𝑻𝑨𝑼𝑿 𝑷𝑹𝑶𝑷𝑹𝑬𝑺
=𝟐
𝑫𝑬𝑻𝑻𝑬𝑺 𝑭𝑰𝑵𝑨𝑵𝑪𝑰𝑬𝑹𝑬𝑺 + 𝑫𝑬𝑻𝑻𝑬𝑺 𝑨 𝑴𝑶𝑰𝑵𝑺 𝑫′ 𝑼𝑵 𝑨𝑵

5/ Justifiez ou donnez l’importance du fonds de roulement pour une entreprise.

B/ CHOIX DE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS

Les dirigeants de la Société Anonyme IDEAL considèrent que l’étude de


marché qu’ils ont commandée, il y a quelques semaines permet d’envisager avec
optimisme l’ouverture d’une unité de production à GAROUA. Ce projet
représente un investissement de 75 000 000 FCFA. L’entreprise peut apporter
comme apport 30 000 000 FCFA, mais hésite entre trois (03) possibilités :

CAS N°1 : Apport personnel : 30 000 000 F (effectué le jour de la prise de


décision)
 25 000 000 FCFA d’emprunt remboursable au taux de 8% par 10 annuités
constantes à la fin de chaque période;
Par M. Lesage DJOGANG Page 40 sur 54
GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
 20 000 000 F d’emprunt remboursable au taux de 15% par 3 annuités à la
fin de chaque année.
CAS N°2 : 75 000 000 F d’emprunt remboursable en10 annuités constantes au
taux de 12%.
CAS N°3 : Apport personnel : 30 000 000 FCFA
 Emprunt de 30 000 000FCFA au taux de 10% remboursable en 10
annuités constantes;
 Loyer mensuel de 625 000FCFA à verser durant les deux premières
années.

NOTA : Les apports personnels sont effectués le jour de la prise de décisions,


les annuités constantes sont de fin de période, les loyers mensuels sont versés en
fin d’année.

Travail à faire :

6/ Dressez le tableau montrant le montant annuel à décaisser pour chaque


alternative.

7/ Actualisez l’ensemble des décaissements au moment de la prise de décision


(Début de la première année), le taux d’actualisation à prendre est de 12%.

8/ Quelles sont les différentes sources de financement que l’entreprise peut


utiliser pour financer ses investissements ?

9/ L’entreprise fabrique entre autres, un type de réfrigérateur C140 destiné au


marché national et international ; le coût variable unitaire est de 240 000FCFA
et le prix de vente unitaire de 400 000FCFA. Les charges fixes s’élèvent à
32 000 000FCFA. Après la production et la vente de 1 200 articles, une hausse
brutale du prix des composants entrants dans la fabrication du réfrigérateur
entraîne une augmentation du coût variable unitaire de 60 000FCFA. Compte
tenu des conditions actuelles du marché, une modification des prix de vente
n’est pas possible. Calculez le seuil de rentabilité en quantité avant et après la
hausse des prix des matières.

A/

1/ Faisons la représentation graphique (Résultat = M/CV – CF) de la situation


prévisionnelle annuelle sur laquelle nous mettrons en évidence le seuil de
rentabilité (SR) (exprimé en valeur), le résultat prévisionnel.
CA annuel = PV x Q = 360 000 x 300 x 12 = 1 296 000 000
CVU = a + b = 231 200 + 34 000 = 265 200

Par M. Lesage DJOGANG Page 41 sur 54


GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
M/CVU = PVU – CVU = 360 000 – 265 200 = 94 800
M/CV annuel = 94 800 x 300 x 12 = 341 280 000
𝑴/𝑪𝑽 𝟑𝟒𝟏 𝟐𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝐭𝐌/𝐂𝐕 = = 𝐗 𝟏𝟎𝟎 ⟾ 𝐭𝐌/𝐂𝐕 = 26,33%
𝐂𝐀 𝟏 𝟐𝟗𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

CF 211 200 000


SRV = = ⟾SRV= 802 025 316,5
tM/CV 0,2633
Résultat prévisionnel = M/CV – CF = 341 280 000 – 211 200 000 =
130 080 000

Charges
Y = 0,2633x

Profit
211200000
Perte

SR
O CA
802 025 316,

J F M A M Jn Jt A S O N D

2/ En doublant l’axe des « X » d’un axe de temps, déterminons


graphiquement, puis par calcul, la date à laquelle le seuil de rentabilité sera
atteint (PM) :
𝐒𝐑 𝐱 𝟏𝟐 802 025 316,5𝐱 𝟏𝟐
𝐏𝐌 = = ⟾ PM = 7 mois 13 jours (13 août).
𝐂𝐀 1 296 000 000

𝐒𝐑 𝐱 𝟑𝟔𝟎 802 025 316,5𝐱 𝟑𝟔𝟎


𝐏𝐌 = = ⟾ PM = 222,7848 soit 223 jours
𝐂𝐀 1 296 000 000

NOTA BENE : (222,7848/30 ≈ 7,42616 mois et 0,4261x30 ≈ 13 jours)

3/ Calculons le nombre d’appareils qu’il faut vendre pour atteindre le seuil de


rentabilité (SRQ) :
𝐒𝐑𝐕 802 126 851,5
𝐒𝐑𝐐 = = ⟾ SRQ = 2 228 appareils.
𝐏𝐕𝐔 360 000

4/ Calculons la marge de sécurité en quantité (MSQ) et l’indice de sécurité (IS)


puis donnons une interprétation de ces indicateurs :

Par M. Lesage DJOGANG Page 42 sur 54


GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
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MSV = CA-SR = 1 296 000 000 - 802 025 316,5 ⟾ MSV = 493 974 683,5

C’est-à-dire qu’il faut que le CA baisse au moins de 493 974 683,5 pour
que l’entreprise TCHAMOU se trouve dans la zone de perte.
𝐌𝐒𝐕 493 974 683,5
𝐌𝐒𝐐 = = ⟾ MSQ = 1 372 appareils.
𝐏𝐕𝐔 360 000
C’est-à-dire que la baisse du nombre d’appareils de 1 372 plongera
l’entreprise TCHAMOU dans la zone de perte.

𝐌𝐒𝐐 493 974 683,5


𝐈𝐒 = = ⟾ IS = 0,3811 soit 38,11%
𝐂𝐀 1 296 000 000

C’est-à-dire qu’il faut une baisse du CA de 38,11% pour que


l’exploitation de la société IDEAL commence à être déficitaire.

5/ Déterminons le montant des capitaux permanents, du total du bilan (TB), des


dettes à moins d’un an (DCT), du fonds de roulement (FR), des capitaux propres
(CPr)et les dettes financières de l’entreprise (DFE) après cette opération
d’investissement, sachant que le dirigeant doit utiliser les ratios de structure
suivants et que la trésorerie passif est nulle:

𝐂𝐀𝐏𝐈𝐓𝐀𝐔𝐗 𝐏𝐄𝐑𝐌𝐀𝐍𝐄𝐍𝐓𝐒 (𝐂𝐏𝐞)


= 𝟏, 𝟐𝟓 ⟾ Capitaux permanents = Actif immobilisé
𝐀𝐂𝐓𝐈𝐅 𝐈𝐌𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐒𝐄 (𝐀𝐈)
x 1,25

⟾ Capitaux permanents = 312 000 000 x 1,25 ⟾ Cpe = 390 000 000 FCFA.

AI 312 000 000


AI = 65%TB ⟾ TB = ⟾TB = ⟾AI = 480 000 000 FCFA.
65% 65%
FR = Cpe – AI = 390 000 000 – 312 000 000 ⟾FR = 78 000 000 FCFA.

DCT = TB – Cpe = 480 000 000 – 390 000 000⟾ DCT = 90 000 FCFA.

CPr = Cpe - DFE


𝐂𝐏𝐫 𝐂𝐏𝐞−𝐃𝐅𝐄
=𝟐⟾ = 𝟐 ⟾ DFE = 70 000 000 FCFA
𝐃𝐅𝐄+𝐃𝐂𝐓 𝐃𝐅𝐄+𝐃𝐂𝐓

D’où CPr = Cpe – DFE = 390 000 000 – 70 000 000 ⟾ CPr = 320 000 000
FCFA.
B/ CHOIX DE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS

6/ Dressons le tableau montrant le montant annuel à décaisser pour chaque


alternative : (6pts)

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CAS N°1 : Cas de l’annuité du premier emprunt :

𝑎 = 𝐴1 + 𝑉0 𝑖
−𝑛
1 − (1 + 𝑖) 𝒊
𝑉0 = 𝑎 ⟺ 𝒂 = 𝑽𝟎
𝑖 𝟏 − (𝟏 + 𝒊)−𝒏
0,08
AN: a = 25 000 000 = 𝟑 𝟕𝟐𝟓 𝟕𝟑𝟕, 𝟐𝟑
1 − (1,08)−10
0,15
a = 20 000 000 = 𝟖 𝟕𝟓𝟗 𝟓𝟑𝟗, 𝟐𝟑
1 − (1,15)−3

CAS N°2 : 75 000 000 F d’emprunt remboursable en 10 annuités constantes au


taux de 12%.
0,12
a = 75 000 000 = 𝟏𝟑 𝟐𝟕𝟑 𝟖𝟏𝟐, 𝟑𝟏
1 − (1,12)−10

CAS N°3 : Apport personnel : 30 000 000 FCFA


0,10
a = 30 000 000 = 𝟒 𝟖𝟖𝟐 𝟑𝟔𝟏, 𝟖𝟒
1 − (1,10)−10

 Loyer annuel = Loyer mensuel x 12 = 625 000 x 12 = 7 500 000FCFA

D’où le tableau récapitulatif suivant :

Années CAS N°01 CS N° 02 CAS N°03


1 12 485 276,46 13 273 812,31 12 382 361, 84
2 12 485 276,46 13 273 812,31 12 382 361, 84
3 12 485 276,46 13 273 812,31 4 882 361,84
4 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
5 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
6 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
7 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
8 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
9 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
10 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84

7/ Actualisons l’ensemble des décaissements au moment de la prise de décision


(Début de la première année), le taux d’actualisation à prendre est de 12% :
(4pts)

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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
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CAS N°1 : Cas de l’annuité du premier emprunt :


1−(1,12)−3 1−(1,12)−7
Va = [30000000 + 12485276,46 ]+ 3725737,23 x
0,12 0,12
(1,12)−3
▶ Va = 72 090 179,66 FCFA.

CAS N°2 : 75 000 000 F d’emprunt remboursable en 10 annuités constantes au


taux de 12%.
1−(1,12)−10
Va = [13273812,31 ]▶ Va = 75 000 000 FCFA.
0,12

CAS N°3 : Apport personnel : 30 000 000 FCFA


1−(1,12)−10 1−(1,12)−2
Va = [30000000 + 4882361,84 ] + 7500000
0,12 0,12
▶ Va = 70 261 815,95FCFA.

8/ Les différentes sources de financement que l’entreprise peut utiliser pour


financer ses investissements sont : (4pts)

 L’autofinancement ;
 Les découverts bancaires ;
 L’augmentation du capital ;
 Les emprunts à moyen et long terme ;
 Le crédit-bail ou leasing ;
 Les cessions d’éléments de l’actif immobilisé ; etc.

9/ L’entreprise fabrique entre autres, un type de réfrigérateur C140 destiné au


marché national et international ; le coût variable unitaire est de 240 000FCFA
et le prix de vente unitaire de 400 000FCFA. Les charges fixes s’élèvent à
32 000 000FCFA. Après la production et la vente de 1 200 articles, une hausse
brutale du prix des composants entrants dans la fabrication du réfrigérateur
entraîne une augmentation du coût variable unitaire de 60 000FCFA. Compte
tenu des conditions actuelles du marché, une modification des prix de vente
n’est pas possible. Calculons le seuil de rentabilité en quantité (SRQ) avant et
après la hausse des prix des matières. (4pts)

Avant la hausse des prix des matières :

M/CVU = PVU – CVU = 400 000 – 240 000 = 160 000

M/CVU 160 000


tM/CV = = X 100 ▶ tM/CV = 0,4 soit 40%
PVU 400 000

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RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II

CF 32 000 000
SRV = = ▶SRV = 80 000 000 FCFA
tM/CV 0,4
SRV 80 000 000
SRQ = = ▶SRQ = 200 Réfrigérateurs
PVU 400 000

Après la hausse des prix des matières :

CVU = 240 000 + 60 000 = 300 000


M/CVU = PVU – CVU = 400 000 – 300 000 = 100 000

M/CVU 100 000


tM/CV = = X 100 ▶ tM/CV = 0,25 soit 25%
PVU 400 000

CF 32 000 000
SRV = = ▶SRV = 128 000 000 FCFA
tM/CV 0,25
SRV 128 000 000
SRQ = = ▶SRQ = 320 Réfrigérateurs
PVU 400 000

CAS 10: Dans le cadre de l’extension de ses activités, le Directeur de la SIPB


envisage l’achat en début Janvier 2016 d’une nouvelle machine qui pourrait
rapporter annuellement une recette brute supplémentaire de 20 000 000 FCFA.
Pour financer cette immobilisation d’une valeur de 12 000 000 FCFA HT,
ce gérant envisage l’emprunt auprès de sa banque au taux d’intérêt annuel de
15% d’une somme représentant 80% du coût de l’investissement. Le reste
proviendrait alors des fonds propres de la SIPB.
L’emprunt serait remboursé par amortissements constants pendant 4 ans, à
compter du 1er Janvier 2017.
Cette machine devrait être amortie linéairement en 56 ans et sa valeur
résiduelle est supposée nulle.
Le taux de l’IS est de 33% tandis que le taux d’actualisation des flux nets
de trésorerie est de 8% l’an.
Les charges annuelles de fonctionnement s’établissent de la manière
suivante :
Années 2016 2017 2018 2019 2020
Charges de fonctionnement 500 000 500 000 600 000 600 000 700 000

On vous communique en Annexe IV un extrait des résultats de cette étude


de marché.

Travail à faire :

1/ Présentez en Annexe VII le tableau de l’amortissement de l’emprunt.

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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
2/ Présentez en Annexe VIII le tableau de l’amortissement de l’immobilisation.

3/ Présentez en Annexe IX le tableau de flux net actualisé (Arrondissez les


montants au franc proche).

4/ Calculez la valeur actuelle nette de ce projet.

5/ Ce projet est-il rentable ? Dites pourquoi.


ANNEXE IV: EXTRAIT DES RESULTATS DE L’ETUDE DE MARCHE

Prévisions de 0à 500 à 1500 à 2500 à 3000 à 4000 à 5000 à 5500 à


vente en quantité 500 1500 2500 3000 4000 5000 5500 6500
Nombre de clients 400 700 1700 1200 1700 2000 2000 300
potentiels

ANNEXE VII : TABLEAU D’AMORTISSEMENT DE L’EMPRUNT

Années Valeurs à Intérêts Amortissements Annuités Valeurs


amortir résiduelles

ANNEXE VIII : TABLEAU D’AMORTISSEMENT DE


L’IMMOBILISATION

Années Valeurs à Annuités Cumul VNC


amortir d’amortissement d’amortissement

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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II

ANNEXE IX : TABLEAU DE CALCUL DES FLUX NETS ACTUALISES

Années
Eléments
Recettes brutes
Fonctionnement
Amortissement
Intérêt débiteur
Recettes nettes avant impôt
Impôt
Recettes nettes après impôt
Cash-flow (recettes nettes après
impôt + amortissement)
Remboursement emprunt
Flux nets de trésorerie non actualisés
Coefficient d’actualisation 0,9259 0,8573 0,7938 0,7350 0,6805
Flux nets de trésorerie actualisés

1/ Présentons en Annexe VII le tableau de l’amortissement de l’emprunt :

Années Valeurs à amortir Intérêts Amortissements Annuités Valeurs résiduelles


C I=Cxi A = C/4 a=I+A V=C-A
2017 9 600 000 1 440 000 2 400 000 3 840 000 7 200 000
2018 7 200 000 1 080 000 2 400 000 3 480 000 4 800 000
2019 4 800 000 720 000 2 400 000 2 120 000 2 400 000
2020 2 400 000 360 000 2 400 000 2 760 000 0

2/ Présentons en Annexe VIII le tableau de l’amortissement de


l’immobilisation :

Années Valeurs à amortir Annuités d’amortissement Cumul VNC


d’amortissement
2016 12 000 000 2 400 000 2 400 000 9 600 000
2017 12 000 000 2 400 000 4 800 000 7 200 000
2018 12 000 000 2 400 000 7 200 000 4 800 000
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RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
2019 12 000 000 2 400 000 9 600 000 2 400 000
2020 12 000 000 2 400 000 12 000 000 0

3/ Présentons en Annexe IX le tableau de flux net actualisé (Arrondissez les


montants au franc proche) :

Années 2016 2017 2018 2019 2020


Eléments
Recettes brutes 20000000 20000000 20000000 20000000 20000000
Fonctionnement 500 000 500 000 600 000 600 000 700 000
Amortissement 2400000 2400000 2400000 2400000 2400000
Intérêt débiteur 0 1440000 1030000 720000 360000
Recettes nettes avant 17100000 15660000 15720000 16280000 16540000
impôt
Impôt 5643000 5167800 5253600 5372400 5455200
Recettes nettes après 11457000 10492200 10660400 10907600 11080800
impôt
Cash-flow (recettes 13857000 12892200 13066400 13307600 13481300
nettes après impôt +
amortissement)
Remboursement - 2400000 2400000 2400000 2400000
emprunt
Flux nets de 13857000 10492200 10666000 10907600 11081800
trésorerie non
actualisés
Coefficient 0,9259 0,8573 0,7938 0,7350 0,6805
d’actualisation
Flux nets de 12830116 8994963 8466988 8017036 7548025
trésorerie actualisés

4/ Calculons la valeur actuelle nette de ce projet :

VAN = ∑CF actualisés – Les annuités actualisés – Io.


VAN = 45 850 398 – 3 840 000 (1,15)-1 + 3 480 000 (1,15)-2 + 2 120 000 (1,15)-
3
+ 2 760 000 (1,15)-4 – 2 400 000.
VAN = 33 850 000 FCFA : Ce projet est acceptable.

5/ Apprécions la rentabilité de ce projet en justifiant notre réponse :


VAN 33 850 000
IP = + 1 = 12 000 000 + 1 = 3,820866548 > 1 =►Ce projet est rentable.
Io

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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: ANALYSE DE LA
RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
CAS 11 : La CHOCOCAM SA envisage d’améliorer la gestion de la gestion de
la production du produit phare à savoir la TARTINE en conditionnement de 900
grammes. On vous communique en Annexe II des informations relatives à cet
effet.

Travail à faire :

1/ A l’aide des informations contenues en Annexe II, complétez le tableau


d’exploitation différentiel en Annexe III.

2/ Calculez le seuil de rentabilité (SR) de la CHOCOCAM SA et déduisez-en


le point mort (PM).

3/ Pour l’exercice 2017, on estime que les charges fixes vont augmenter de
25 000 000 FCFA et des gains de productivité permettant de réduire de 2 000
FCFA le coût unitaire. Compte tenu des conditions du marché, la
CHOCOCAM SA espère une augmentation de prix de vente unitaire de 5%.

3.1/ Déterminez le résultat de la CHOCOCAM SA dans ce cas et son


expression par rapport au chiffre d’affaires (on suppose que CHOCOCAM SA
vend les mêmes quantités qu’en 2016).

3.2/ Déterminez le nombre de cartons que la CHOCOCAM SA peut vendre


pour atteindre le seuil de rentabilité.

4/ Selon le bureau d’études, la production d’une boîte de tartine de 900 grammes


nécessite :
 100 grammes de cacao à 2 500 FCFA le kilogramme ;
 200 grammes de sucre à 800 FCFA le kilogramme ;
 50 centilitres de lait à 1 200 FCFA le litre ;
 Un pot pour le conditionnement à 153 FCFA le pot ;
 Des frais indirects du centre de production soit 0,25 heures à 1 200 FCFA
l’heure de la main d’œuvre directe.

4.1/ A l’aide de l’Annexe IV, Présentez la fiche de coût préétabli d’une boîte de
TARTINE.

4.2/ L’activité normale est de 1 800 heures mensuelles conduisant à la


fabrication de 7 200 boîtes de TARTINE. Au cours du mois de Juin 2016,
l’activité réelle a été de 2010 heures pour une production de 7 500 boîtes de
TARTINE ayant nécessité. :
 937,5 kilogrammes de cacao pour 2 296 875 FCFA ;

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RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
 1 485 kilogrammes de sucre à 760 FCFA le kilogramme ;
 3 750 litres de lait pour 4 725 000 FCFA le litre ;
 7 500 pots pour le conditionnement à 160 FCFA le pot ;
 Frais indirects du centre de production 2 250 heures pour 2 925 000
FCFA.

4.2.1/ A partir du tableau en ANNEXE V, calculez les écarts élément par


élément ainsi que l’écart global.

4.2.2/ Analysez algébriquement l’écart sur matière sucre.

ANNEXE II: ELEMENTS D’ANALYSE DE GESTION DU PRODUIT


TARTINE

 Chiffres d’affaires : 500 000 000 FCFA pour la vente de 12 500 cartons en 2016 ;
 Charges variables :
 Fournitures et matières premières : 16 500 000 FCFA ;
 Main d’œuvre directe de production : 55 000 000 FCFA ;
 Frais de distribution : une commission de 2% du prix de vente HT a été
versée aux représentants.
 Charges fixes :;
 De production : 50 000 000 FCFA ;
 D’administration : 70 000 000 FCFA
 De distribution : 42 000 000 FCFA.

ANNEXE III: TABLEAU D’EXPLOITATION DIFFERENTIEL

Eléments Calculs Montants %


CA

M/CV

Résultat

ANNEXE IV: FICHE DE COUT PREETABLI

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Eléments Quantités Prix unitaire Montants

Coût préétabli

ANNEXE V: FICHE DE CALCUL DES ECARTS ELEMENT PAR


ELEMENT
Eléments Réalisations (R) Prévisions (P) Ecarts Appréciation
Qté PU Mtt Qté PU Mtt (R-P)
Cacao
Sucre
Lait
Conditionnement
Charges indirectes
Total

1/ A l’aide des informations contenues en Annexe II, complétons le tableau


d’exploitation différentiel en Annexe III : (2pts)

Eléments Calculs Montants %


CA 500 000 000 100
Fournitures et matières premières 16500000
MOD 55000000
Frais de distribution 10000000
CV 81500000 81500000
M/CV 418500000 83,7
CF
Production 50000000
Administration 70000000
Distribution 42000000
Total CF 162000000 162000000
Résultat 256500000 51,3

2/ Calcul du seuil de rentabilité de la CHOCOCAM SA (SR) et déduction du


point mort (PM) : (4pts)

Première possibilité :

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𝐂𝐅 𝟏𝟔𝟐 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝐒𝐑 = = SR = 193 548 397,1
𝐭𝐌/𝐂𝐕 𝟎,𝟖𝟑𝟕

Seconde possibilité :
𝐂𝐀 𝐱 𝐂𝐅 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐱 𝟏𝟔𝟐 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝐒𝐑 = = ▶ SR = 193 548 397,1
𝐌/𝐂𝐕 𝟒𝟏𝟖 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

Déduction du point mort (PM) :

𝐒𝐑 𝐱 𝟏𝟐 𝟏𝟗𝟑 𝟓𝟒𝟖 𝟑𝟗𝟕,𝟏 𝐱 𝟏𝟐


𝐏𝐌 = = ▶ PM = 4,65 soit 4 mois 20 jours
𝐂𝐀 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

𝐒𝐑 𝐱 𝟑𝟔𝟎 𝟏𝟗𝟑 𝟓𝟒𝟖 𝟑𝟗𝟕,𝟏 𝐱 𝟑𝟔𝟎


𝐏𝐌 = = ▶ PM = 139,35 jours soit 4 mois 20
𝐂𝐀 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
jours

3.1/ Déterminons le résultat de la CHOCOCAM SA et son expression par


rapport au chiffre d’affaires : (4pts)

Nouvelles charges fixes (CF’) = 162000000 + 25000000 = 187 000 000


500 000 000
Nouveau prix variable unitaire = x 105% = 42 000
12 500
Nouvelles charges variables : 81 500 000 – 25 000 000 = 56 500 000
Calcul de la M/CV : M/CV = CA – CV = 500000000X1,05 – 56500000 =
468500000
Résultat = M/CV – CF = 468500000 - 187 000 000 = 281 500 000
281 500 000
x 100 = 53,62
525 000 000

3.2/ Déterminons le nombre de cartons que la CHOCOCAM SA peut vendre


pour atteindre le seuil de rentabilité (SRQ) : (2pts)
CF 187 000 000
SRV = = ▶SR = 209 551 760,9
tM/CV 0,89238052
𝐒𝐑𝐕 𝟐𝟎𝟗 𝟓𝟓𝟏 𝟕𝟔𝟎,𝟗
𝐒𝐑𝐐 = = ▶SRQ = 4 989,32 soit 4 990 cartons.
𝑷𝑽𝑼 𝟒𝟐 𝟎𝟎𝟎

L’expression du résultat par rapport au chiffre d’affaires est donnée par la


relation :

4.1/ Présentation de la fiche de coût préétablis d’une boîte de tartine : (4pts)

Eléments Quantités Prix unitaire Montants

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Cacao 0,1 2500 250
Sucre 0,2 800 160
Lait 0,5 1200 600
Conditionnement 1 153 153
Charges indirectes 0,25 1200 300
Coût préétabli 1 1463 1463

4.2.1/ Calcul des écarts élément par élément ainsi que l’écart global (EG) :
(8pts)

Eléments Réalisations (R) Prévisions (P) Ecarts Appréciation


Qté PU Mtt Qté PU Mtt (R-P)
Cacao 937,5 2450 2296875 750 2500 1875000 +421875 Défavorable
Sucre 1485 760 1128600 1500 800 1200000 -71400 Favorable
Lait 3750 1260 4725000 3750 1200 4500000 +225000 Défavorable
Conditionnement 7500 160 1200000 7500 153 1147500 +52500 Défavorable
Charges indirectes 2250 1300 2925000 1875 1200 2250000 +675000 Défavorable
Total 7500 1636,73 12275475 7500 1463 10972500 +1302975 Défavorable

4.2.2/ Analyse algébrique de l’écart sur matière : (3pts)

Ecarts sur quantités (E/Q) :


E/Q = (Qr – Qp) x Cp = (1485 – 1500) x 800 = -12000 : Favorable.
Ecarts sur les coûts (E/C) :
E/C = (Cr – Cp) x Qr = (760 – 800) x 1485 = -59 400 : Favorable.
Ecart général (EG) :
EG = E/Q - E/C = -12 000 + (-59 400) = - 71 400 : Favorable.

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