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Revue Langues, cultures et sociétés, volume 6, n° 2, décembre 2020

Enseigner à distance via « Google Classroom » au temps de la Covid-19 :


partage d’une expérience

Driss LOUIZ

Laboratoire Langage et Société


CNRST-URAC56, FLSH-Université Ibn Tofail-Kénitra

Résumé /A l’heure de la pandémie du Coronavirus et après l’état d’urgence sanitaire déclaré par
le royaume du Maroc, le Ministère de l’Education Nationale de la Formation Professionnelle, de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a pris d’importantes mesures préventives
afin d’assurer la continuité pédagogique de l’année 2019/2020 et a décidé la suspension des cours
dans les différents établissements scolaires et universitaires des secteurs publics et privés. Le but
est, en effet, de lutter contre la propagation de la pandémie Covid-19 à partir du 16 mars, et ce
jusqu’à 10 juillet 2020 . Les cours en présentiel ont été donc remplacés par un enseignement à
distance.
Dans cet article nous essayerons, d’abord, d’aborder la question de l’enseignement à distance à
l’université ibn Tofail au temps du Covid-19, ensuite nous décrirons brièvement l’état des lieux de
l’enseignement/apprentissage à l’heure de l’épidémie du Corona virus puis, nous mettrons l’accent
sur la démarche suivie par l’université pour assurer la continuité pédagogique par la mise en place
des différentes plateformes de formation comme Google Classroom et enfin, cet article
s’interrogera sur les leçons à tirer de cette pandémie.
La problématique majeure afférente à cette recherche est de montrer comment faire bon usage des
technologies de l’information et de la communication dans un contexte à la fois difficile et complexe
pour assurer assurer le suivi pédagogique durant cette situation de crise inopinée. Notre recherche
s’inscrit dans des débats théoriques tels que le socio-constructivsime combiné à la perspective
actionnelle qui considère l’apprenant comme un acteur social et lui accorde un rôle central dans
son apprentissage.
Mots-clés /e-learning, TICE, enseignement, apprentissage, didactique.

Title / Remote teaching via « Google Classroom » during the Covid-19 era : sharing an
experience
Abstract / At the time of the Coronavirus pandemic and after the state of health emergency declared
by the Kingdom of Morocco, the Ministry of National Education, Vocational Training, Higher
Education and Scientific Research took action. '' important preventive measures to ensure the
pedagogical continuity of the year 2019/2020 and decided to suspend courses in the various schools
and universities of the public and private sectors. The goal is, in fact, to fight against the spread of the
Covid-19 pandemic from March 16, until July 10, 2020. Face-to-face classes have therefore been
replaced by distance learning. Then we will focus on the approach followed by the university to
ensure educational continuity by setting up different training platforms such as Google Classroom
and finally, this article will examine the lessons to be learned from this pandemic.

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The major issue related to this research is to show how to make good use of information and
communication technologies in a context that is both difficult and complex to ensure educational
follow-up during this unexpected crisis situation. Our research is part of theoretical debates such as
the socio-constructivsime combined with the action perspective which considers the learner as a
social actor and grants him a central role in his learning.
Keys- words : e-learning, ICT, Teaching, learning, didactic.
Introduction
Les plateformes de formation sont généralement un espace d’échange et de partage. Elles ont
connu, ces derniers temps, un succès grandissant dans le mesure où elles permettent aux
utilisateurs des technologies de l’information et de la communication d’assouvir leurs besoins en
matière de connaissances et de savoirs. Actuellement, les plateformes d’éducation et de formation
sont aussi nombreuses que variées, et ont envahi de façon pléthorique le monde de
l’éducation. Dans cet article, nous nous contenterons de mettre l’accent sur la plateforme
« Google Classroom » que nous considérons comme un carrefour de partage d’informations
indispensable pour les étudiants universitaires. Ce choix n’est pas aléatoire puisqu’en qualité
d’enseignant chercheur, nous exploitons régulièrement ce genre de plateforme dans notre
pratique enseignante au profit de ce public.
La problématique majeure relative à cette étude est de montrer comment intégrer, à bon escient,
les plateformes de formation dans le cursus universitaire et de formation des étudiants dans un
contexte de pandémie qui a contraint ces derniers d’assister à des cours en présentiel. Ces étudiants,
aujourd’hui, sont censés suivre des cours à distance et surtout savoir comment exploiter
correctement les technologies à travers la mise en place des environnements numériques comme
« Google Classroom ».
Nous nous interrogerons également sur l’intérêt que peut susciter cette plateforme de
formation non seulement dans l’acquisition de la connaissance mais aussi sur cette interactivité
que proposeraient les technologies dans l’amélioration des différentes compétences langagières
chez les étudiants . Nous rappelons également que cette recherche s’inscrit dans des débats
théoriques tels que le socio-constructivisme combiné à la perspective actionnelle qui accordent à
l’apprenant, en tant qu’acteur social, un rôle central dans le processus de son apprentissage.
Le choix de la plateforme Classroom est significatif car elle permet d’échanger et de partager des
informations entre un nombre important d’utilisateurs dans les universités.
Nous essayerons, dans cet article, d’abord, de montrer les différentes fonctionnalités de
Classroom, ses avantages, et son impact sur l’enseignement/apprentissage du français chez les
étudiants de la filière « Etudes françaises » de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ibn
Tofail à Kénitra, ensuite nous proposerons les résultats d’une enquête de terrain que nous avons
menée auprès de ce public afin de vérifier la fiabilité de cette plateforme et le degré de
satisfaction des étudiants. Enfin, nous émettrons des recommandations afin de nous préparer à
d’éventuels risques ou crise comme celle de la pandémie du Covid-19.

1. Usage du numérique en éducation


De nos jours, il semble que tout le monde s’accorde à dire que le numérique est considéré
comme une plus-value pour l’enseignement/apprentissage, il offre l’opportunité aux utilisateurs
d’accéder au savoir, s’informer, enrichir ses connaissance, il permet également aux apprenants de
développer et d’améliorer leurs compétences langagières.

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Le numérique pourrait, également, engendrer des réticences chez d’autres utilisateurs , des études
scientifiques sur ce sujet ont ont montré les limites :
Selon l’enquête Profetic 2014 du MEN et de l’OCDE 2015 « connectés pour apprendre », on
avance :
- « l’immense décalage entre la réalité de notre école et les promesses des nouvelles
technologies » ;
- « lorsque les nouvelles technologies sont utilisées en classe, leur incidence sur la performance
des élèves est mitigée, dans le meilleur des cas » ;
- « les élèves utilisant très souvent les ordinateurs à l’école obtiennent des résultats bien inférieurs
dans la plupart des domaines d’apprentissage. »
D’autres plus optimismes voient le contraire, selon les récents travaux de Thierry Karsenty, expert en
technologies éducatives, montrant que « les technologies ont un réel impact sur l’apprentissage, la
motivation ,...encore faut-il développer l’art d’enseigner avec les technologies »
ou encore comme disait Lameul : « il n’existe pas de bonnes ou de mauvaises technologies mais de
plus ou moins bonnes pédagogies utilisant les technologies » (Lameul, 2008, P.80)
A partir de ces citations, nous pouvons dire qu’il s’agit d’une réelle controverse qui remet en
question l’usage du numérique en éducation. A notre sens, nous pensons que si l’exploitation des
technologies n’a pas fait preuve de bons résultats auprès des apprenants c’est à cause du mauvais
usage de ces technologies (matériel et logiciel) ou encore de l’indisponibilité des outils et
équipement nécessaires dans les établissements.
Pour cela, intégrer le numérique à bon escient dans l’enseignement/apprentissage ne pourrait être
que bénéfique pour le développement des différentes compétences des apprenants. Une bonne
intégration des technologies en milieu éducatif commence par la sensibilisation des apprenants et
des enseignant de l’importance incontournable du numérique et de ses effets positifs dans le
processus enseignement/apprentissage.

2. Fonctionnalités de la plateforme « Classroom »

« Google Classroom » est une plateforme pédagogique d’échange et de partage d’informations et


pour y accéder, les étudiants universitaires doivent disposer d’un compte Gmail avec leur compte
d’utilisateur et mot de passe considérés indispensables pour accéder à la plateforme. Ainsi, ils ont
accès aux cours des différents modules déposés par leurs enseignants. Les cours sont répartis
en sections ou en rubriques. Un code est communiqué par le professeur aux étudiants pour
consulter le contenu de la plateforme. Celle-ci est considérée comme une des solutions pour
résoudre le problème de la massification et surtout de favoriser un enseignement à distance en cas
de crise inopinée comme celle de l’épidémie du Covid-19.
S’ajoute à cette pandémie, la majorité d’étudiants n’a pas la possibilité d’assister aux cours
régulièrement soit , ils sont fonctionnaires et ne se libèrent pas facilement, soit ils habitent loin
de l’université et n’ont pas les moyens pour y assister de façon régulière. Le numérique, de
façon générale, offre une opportunité à cette catégorie de public à travers cette application.

Il faudrait également signaler que Classroom est aussi une application numérique que les
étudiants ont la possibilité d’installer en plus sur leurs ordinateurs, ou leurs smartphones et donc,
ils ont l’opportunité de consulter le contenu où ils sont et quand ils le souhaitent.

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Autre avantage qu’il faudrait mentionner c’est que certains étudiants ont des difficultés de
suivre le cours en présentiel à cause de la pandémie du Coronavirus et ont alors l’occasion de
revoir le cours sur la plateforme plusieurs fois (occasion pour l’apprenant d’apprendre selon
son rythme). Bref, Il faudrait reconnaître que les enseignants se trouvent confrontés en classe de
langue à des groupes dépassant, parfois, 200 étudiants. Enseigner à distance serait une solution
efficace pour résoudre ce genre de problème.

La plateforme Classroom est, de prime abord, un carrefour d’échange et de partage. Elle est
également interactive, autrement dit, l’enseignant dépose le contenu du module où l’étudiant a
l’opportunité de découvrir les différentes activités relatives au module. Ce contenu est suivi
soit de devoirs à rendre en un délai limité soit de quizz afférent aux modules. Il faudrait rappeler
que les quizz sont interactifs et notés. L’enseignant, à travers la plateforme, pourra savoir si les
étudiants ont eu accès ou non à la plateforme et/ou ont réalisé les tâches proposées.
L’étudiant a donc cette possibilité de revoir/ relire le cours présenté en présentiel et de s’entraîner
en cas de besoin.

Dans le graphique ci-dessous, nous constatons que la plateforme Classroom est un espace à la
fois riche que varié. Diverses ressources numériques ( textes, images, audio, vidéo) sont
consultables et fournissent à l’utilisateur l’opportunité de choisir entre les différents contenus
proposés et le prépare à l’examen. Le but primordial c’est d’aider l’étudiant à acquérir les
compétences dont il a besoin au cours de ce semestre.

2 Travailler le projet de fin d’études (PFE) à distance


L’application Classroom est considérée comme une véritable opportunité pour l’étudiant afin de
rester en contact avec son encadrant. Les étudiants au cours de leur cursus universitaire sont
censés élaborer un projet de fin d’études. Nous avons, en effet, jugé utile de mettre une
plateforme où l’étudiant chercheur est convié à déposer son travail pour que son encadrant
puisse suivre l’état d’avancement de sa recherche. Classroom permet effectivement, et grâce à
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ses différentes fonctionnalités, à l’enseignant encadrant d’émettre des remarques et


commentaires sur le rendu des étudiants. Partant de l’idée selon laquelle, les étudiants en
situation de confinement ou ne se libèrent pas soit pour assister au cours soit pour rencontrer
leurs encadrants, nous avons jugé nécessaire de mettre en place cette plateforme en
fournissant à l’étudiant un code pour y accéder et consulter les différentes activités et
instructions qui lui sont fournies.
Dans la capture d’écran ci-dessous, l’étudiant a toutes les informations nécessaires sur le
déroulement et l’élaboration de son projet de fin d’études. Pour le suivi de sa recherche, des
rubriques sont conçues à cet effet pour déposer travail ( Introduction- Partie théorique- partie
pratique- conclusion). Une fois, chaque partie du travail rendu, l’encadrant émet des remarques que
l’étudiant pourra visualiser sur le champ. L’état d’avancement du travail devient facile et fluide.

3. Interprétation et analyse des questionnaires.

Notre questionnaire d’enquête se répartit sur 10 questions, certaines questions sont fermées d’autres
ouvertes. Les enquêtés sont au nombre de 79 étudiants de la filière « Etudes françaises » de la
licence fondamentale et du Master 1.
Le questionnaire est un moyen pour tâter le terrain, c’est un outil par lequel nous évaluons le degré de
l’efficacité et la performance du numérique dans l’enseignement supérieur. Il nous permet de
découvrir les points de vue des utilisateurs du numérique et leurs remarques sur les plateformes à
savoir Moodle et Classroom mis en œuvre dans les pratiques d’enseignement/apprentissage.
1. avez-vous les moyens pour vous connecter ?

A la question « avez-vous les moyens pour vous connecter » 63.3°/° des questionnés ont répondu
qu’ils ont les moyens pour se connecter et 34.2°/° ont affirmé que « des fois oui, des fois non ».
Seuls 2.5°/° ont répondu qu’ils n’ont pas les moyens pour se connecter. Par moyens, nous
entendons : ordinateur, smartphone , connexion internet. Nous constatons alors que la grande
majorité des interrogés ont les moyens pour se connecter afin d’accéder à la plateforme Classroom.

2.Utilisez- vous la plateforme google classroom ?

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A la question « utilisez- vous la plateforme google classroom », nous constatons que la majorité des
étudiants de la filière « Etudes françaises » soit 97.5°/° ont eu recours pendant cette pandémie à
Classroom pour consulter les ressources numériques déposées dans la plateforme. L’intérêt pour cet
espace, carrefour d’échange est facile à accéder, il suffit qu’on dispose d’un compte Gmail. Ses
différentes fonctionnalités sont également simples à manipuler.

3. Classroom est une plateforme :

Dans le graphique ci-dessus, nous avons demandé aux questionnés de dire leurs avis sur
l’utilisation de Classroom, 78.5°/° considèrent que Classroom est facile à utiliser, 19°/° la trouve
plus ou moins facile à utiliser, seuls 1.5°/° ont eu des difficultés dans l’exploitation de cette
plateforme.
4. Préférez-vous utiliser Classroom, Moodle ou autres ?

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A la question « préférez-vous utiliser classroom, Moodle ou autres » , 70.9°/° des enquêtés ont
préféré Classroom contre 29.1°/° ont opté pour Moodle, cela prouve que les étudiants se sentent
plus à l’aise avec cette plateforme et maîtrisent ses différentes fonctionnalités.

5. Dans Classroom, on peut trouver des supports comme :

Dans la question « Dans Classroom, on peut trouver des supports comme : », les questionnés ont
répondu que l’application Classroom comprend des audios, vidéos, Fichiers PDF ou Word, et
autres support. Autrement dit, cette plateforme contient des supports aussi riches que variés. Des
ressources qui permettent aux étudiants non seulement de se documenter mais également
d’interagir.

6. Quand vous utilisez Classroom, êtes-vous :

L’intérêt de cette question nous permet de vérifier dans quelle mesure les étudiants sont
satisfaits ou lorsqu’ils exploitent cette application. Nous constatons que 73.4°/° ont fait preuve
de satisfaction et 24.1°/° sont moyennement satisfaits de l’utilisation de Classroom. Seuls 2 .5°/° ont
dit qu’ils n’ en étaient pas satisfaits.

7. « que pensez-vous de l’enseignement à distance ? »


A la question « que pensez-vous de l’enseignement à distance ? » nous avons obtenu les réponses
suivantes :
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- « Difficile »
- « Bon, même si que rien ne remplace les cours en présentiel »
- « Satisfait »
- « pratique dans des conditions favorables »
- « Solution pour dépasser l'épidémie »
- « Très bonne expérience, mais l'enseignement en présentiel est la meilleure solution pour continuer
à étudier »
- « La seule solution pour l'instant »
- « C'est pratique »
A partir de ces réponses, nous remarquons qu’il y a effectivement une minorité d’ étudiants qui ont
trouvé l’expérience de l’enseignement à distance « difficile » mais la grande majorité a affirmé que
c’est « pratique » et la « seule solution durant cette épidémie » même si « rien ne peut remplacer
l’enseignement en présentiel » selon d’autres. Il s’avère que la majorité des participants à cette
enquête sont favorable à l’idée de l’enseignement à distance.

8. Lequel des modes d’enseignement préférez-vous ?

A cette dernière question, 59.5°/° des interrogés ont répondu qu’ils préfèrent l’enseignement
hybride (présentiel + distanciel) contre 31.6°/° qui ont opté pour le présentiel. Seuls 8.9°/° ont choisi
l’enseignement à distance. A partir de ces réponses, nous pouvons dire l’enseignement hybride joue
un rôle important dans la mesure où il regroupe entre le présentiel et le distanciel. Ce dernier
complète ce qui a été fait en face à face, il est considéré comme une sorte de prolongement.
L’intérêt de cette plateforme nous fournit également des informations sur les étudiants qui y
ont eu accès, s’ils ont fait ou non la tâche qui leur a été demandé .

Conclusion
Certes les technologies sont sans doute indispensables pour l’amélioration de la qualité de
l’enseignement/apprentissage, mais elles ne peuvent pas, à notre avis, remplacer l’enseignant. Elles
sont considérées comme une plus-value dans la mesure où elles permettent de faciliter non
seulement la tâche de l’enseignant mais aussi celle de l’apprenant à acquérir des connaissances à son
rythme et surtout développer son autonomie, la plateforme Classroom serait, à notre sens, une
véritable opportunité non seulement pour les étudiants universitaires en les aidant à trouver les
documents nécessaires à leurs recherches et les orienter mais encore pour les enseignants à

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garder un contact régulier et ponctuel avec leurs étudiants et de suivre également leur
progression.
Au Maroc, il demeure encore un long chemin à parcourir dans le domaine des technologies de
l’information et de la communication en commençant d’abord par la sensibilisation des étudiants
de l’importance, présentement, incontournables du numérique dans l’amélioration non seulement
des différentes compétences langagières des apprenants mais également dans la facilitation de la
pratique enseignante. Il va sans dire que le e-learning ne remplacerait jamais l’enseignant, c’est
pourquoi il faudrait considérer ce nouveau mode d’enseignement comme une valeur ajoutée qui
enrichirait l’enseignement en présentiel. Cette pandémie du Coronavirus, qui jusqu’ aujourd’hui,
empêche les apprenants de retourner dans les bancs de l’université, devra, nous servir de leçon et
nous préparer à d’éventuels risques.
Enfin les TICE, de façon générale, lorsqu’elles sont utilisées , à bon escient, favorisent les
interactions entre élèves/enseignants et élèves/élèves et l’interactivité entre l’élève et le contenu
qui existe dans la machine et améliorent les différentes compétences des apprenants.

Bibliographie :
CUQ Jean-Pierre,et GRUCA, I. (2005). Cours de didactique du français langue étrangère et seconde.
Grenoble: presses université de Grenoble (PUG).
GLIKMAN, Viviane. (2002). Des cours par correspondance au "e-learning": panorama des
fromations ouvertes et à distance. Paris: Puf, coll, éducation et formation/technologie de l’éducation
et de la formation.
LAMEUL, G. (2008) Les effets de l’usage des technologies d’information et de communication en
formation d’enseignants, sur la construction des postures professionnelles , Resumen. Savoirs,
(17),71-94.
LOUIZ, D. (2015). Usage des technologies de l’Information et de la communication dans
l’enseignement/apprentissage. Thèse de doctorat co-dirigée par Malika Bahmad, UIT Ibn Tofail
Kénitra et J-P Narcy Combes, Université Sorbonne Nouvelle- Paris.
PAPADOUHI, H. (2000). Technologies et éducation. Contributions à l’analyse des politiques
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SERRES, Michel. (2012). Petite Poucette, . Paris: Le Pommier.
SIMMARANO, Patrick (2012). Paroles, échanges conversations et révolution numérique, Bréal,
Clamecy.

Sitographie
Plateforme Classroom : grâce au code suivant nmfz5tt l’étudiant accède au lien suivant :
https://classroom.google.com/c/NTM2Mjg4MTg5NzBa
Plateforme Moodle de l’université Ibn Tofail, Kénitra- Maroc:
http://ead-fl.uit.ac.ma/course/index.php?categoryid=64
RABY, C. (2004). Analyse du cheminement qui mené des eneignants de primaire à développer une
utilisation exemplaire des TIC en classe:http://tel.archives- ouvertes.fr/docs/00/02/77/
73/PDF/Rabythese.pdf Consulté le 2/02/2019
THOT, C. (2011, 1 18). Des outils pour évaluer son inveau de maîtrise des TICE. sur
http://cursus.edu/dossiers- articles/ articles/5507/des-outils-pour-evaluer-son-niveau/ Consulté le
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OCDE. (2015). Connectés pour apprendre- les élèves et les nouvelles technologies. Consulté à
l’adresse http://www.oecd.org/fr/edu/scolaire/connectes-pour-apprendre-les-eleves-et-les-nouvelles-
technologies-principaux-resultats.pdf, consulté le 23/03/2020
Le numérique en éducation : https://www.educavox.fr/alaune/le-numerique-en-education-par-
thierry-karsenti, consulté le 23/03/2020

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