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C1.1: Mener une recherche et une veille d’information
Google est de loin le moteur de recherche le plus utilisé au monde. Tout le monde ou presque l’utilise plusieurs fois par
jour pour chercher des définitions, des services ou même une chanson que vous marmonnez depuis le matin. Mais il y a des risques,
à moins que vous soyez un connaisseur en technologie, que vous utilisez probablement Google dans sa forme la plus simple. Si
votre utilisation actuelle de Google se limite à taper quelques mots et modifier votre recherche jusqu’à ce que vous trouviez ce que
vous cherchez, alors qu’il y a quelques petites astuces pour mener efficacement une recherche sur Google et qu’ils ne sont pas
difficiles à apprendre.
- Calculatrice : la prochaine fois que vous aurez besoin d’un calcul rapide, au lieu de sortir votre application calculatrice,
vous pouvez taper directement votre opération sur Google.
Exemple de recherche : 123 * 3.14
- Traduction : Google vous permet de traduire instantanément des mots ou des expressions d’une langue à une autre. Dès
maintenant, Vous n’avez plus besoin d’utiliser un logiciel ou un site de traduction. Il suffit de taper translate [mot] to
[langue] ou même traduire [mot] en [langue].
Exemple de recherche : translate Frieden to français
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C1.1: Mener une recherche et une veille d’information
- Météo : La prochaine fois que vous chercherez des statistiques météo rapides ou une prévision pour une certaine zone,
tapez météo ou weather suivi d’un emplacement. Google vous donnera des informations concernant la température, les
précipitations, l’humidité, le vent, etc.
Exemple de recherche : météo Paris France
- Horaires et scores du sport : voulez-vous connaître les derniers résultats sportifs et les horaires futurs de vos équipes
préférées ou de leurs matchs? Tapez un nom d’équipe unique ou deux noms d’équipe et Google utilisera Google Sports
pour vous donner les scores et les horaires avant les premiers résultats de recherche.
Exemple de recherche: Réal Madrid
- Expression exacte : disons que vous recherchez sur Google un contenu à propos des Dessins animés. Au lieu de
taper Dessins animés dans la case de recherche et chercher les termes séparément, vous ferez mieux de rechercher
l’ensemble de l’expression. Pour le faire, mettez simplement l’expression entre guillemets.
Exemple de recherche : « Dessins animés »
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C1.1: Mener une recherche et une veille d’information
Lorsqu’on tape « Dessins animés« [entre guillemets], les termes sont recherchés comme une expression exacte. Le moteur affichera
uniquement les résultats contenant les mots ‘Dessins‘ et ‘animés‘ dans l’ordre indiqué, l’une à côté de l’autres. Autrement dit, les pages
web contenant les termes séparément seront éliminées.
- Exclure un mot : disons que vous voulez chercher des astuces de beauté mais vous voulez exclure tout résultat contenant
le mot médicament. Pour le faire, mettez simplement le signe ‘-‘ devant le mot que vous voulez exclure.
Exemple de recherche : astuces beauté –médicament
- Mots similaires ou synonymes : disons que vous cherchez un mot, mais que vous voulez également inclure les résultats
contenant des mots similaires ou synonymes à celui-ci. Pour le faire, mettez le signe ‘~’ devant le mot.
Exemple de recherche : formation ~professionnelle
- Mots manquants : Avez-vous oublié un mot ou deux d’une phrase spécifique, des paroles d’une chanson ou d’une
citation d’un film? Vous pouvez utiliser l’astérisque ‘*’ comme un caractère générique, ce qui vous aidera à trouver les
mots manquants dans la phrase.
Exemple de recherche : ‘La vie n’est qu’un* dont la mort nous réveille’ permet de retrouver l’expression ‘La vie n’est qu’un
long rêve dont la mort nous réveille’
- Utilisation de l’opérateur OR : par défaut, quand vous menez une recherche, Google va inclure tous les termes
spécifiés dans la recherche. Si vous cherchez un mot ou un autre, utilisez de l’opérateur ‘OR’. (Attention: OR doit être en
majuscules)
Exemple de recherche : marketing OR publicité
- Documents de type spécifique : si vous cherchez des résultats dans un type bien particulier de fichiers, vous pouvez
utiliser le filtre filetype.
Exemple de recherche : les systèmes automatisés filetype:pdf ou astuces décoration filetype:ppt, etc.
- Définir un mot : si vous voulez chercher rapidement la définition d’un mot ou d’une expression, utilisez simplement
l’opérateur define.
Exemple de recherche : define:informatique
- Mots dans le texte : si vous cherchez une page web où tous les mots de la recherche doivent apparaître dans le corps du
texte de cette page (mais pas nécessairement dans la même phrase), tapez allintext : suivis des termes à chercher.
Exemple de la recherche : allintext:vacances hotel club tunisie
- Mots dans l’URL : si vous voulez effectuer une recherche dans les adresses URL des pages web, tapez allinurl : suivie
par votre quête de recherche.
Exemple de recherche : allinurl:sante publique
- Mots dans le titre : SI vous connaissez certains mots du titre d’une page web, tapez allintitle: suivis des termes à
chercher. Cet opérateur recherche plusieurs mots dans la balise title d’une page.
Exemple de la recherche : allintitle: club de dance
- chercher dans un site web : souvent vous voulez chercher, dans un site web bien particulier, un contenu spécifique.
Même si le site ne renferme pas une option de recherche, vous pouvez utiliser Google pour chercher votre phrase dans le
site. Simplement utiliser l’opérateur site.
Exemple de recherche : site:www.commentcamarche.net « système informatique »
- Recherches reliées : si vous cherchez de nouveaux sites web avec un contenu similaire à un site donné,
utilisez l’opérateur related : somesite.com
Exemple de recherche : related:materiel-informatique.fr
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- chercher les backlinks associés à une page : si vous cherchez les pages qui pointent un lien vers un site ou une page
spécifiée, utilisez l’opérateur link suivi par le nom de la page. Plus l’URL est spécifique, plus les résultats sont peu
nombreux et précis. Disons que vous voulez chercher, par exemple, tous les pages web qui citent un article Buzzfeed.
Google vous donnera toutes les pages ayant un lien vers le site officiel Buzzfeed.
Exemple de recherche : link:buzzfeed
- Recherche d’une région spécifique : si vous cherchez à visualiser une région ou une localité spécifique, vous pouvez
utiliser l’opérateur map. Cet opérateur est utilisé pour afficher la carte d’une localité.
Exemple de recherche : map:kairouan
- Plages numériques : voilà une astuce rarement utilisée bien qu’elle soit très pratique. Disons que vous voulez trouver
des résultats qui contiennent des séries de numéros. Vous pouvez le faire en utilisant le filtre X..Y. Ce type de recherche
est pratique pour les années (comme dans l’exemple), les prix, ou là où vous devez fournir une série d’intervalles de
nombres.
Exemple de recherche : président 1940..1950
- Comparer les aliments : croyez-le ou pas, si jamais vous êtes curieux de voir en quoi deux types d’aliments (génériques)
peuvent être semblables ou différents, vous pouvez faire une recherche rapide sur Google, pour voir leurs différences en
calories, gras, protéines, cholestérol, sodium, potassium et autres nutriments.
Exemple de recherche : pizza vs hamburger.
« Une veille informationnelle est l’ensemble des stratégies mises en place pour rester informé, en y consacrant le moins
de temps possible et en utilisant des processus de signalement automatisés. » (Lardy J.-P., Urfist de Lyon)
« Processus dynamique et continu faisant l'objet d'une mise à disposition personnalisée et périodique de données ou
d'informations, traitées selon une finalité propre au destinataire, faisant appel à une expertise en rapport avec le sujet ou la nature de
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C1.1: Mener une recherche et une veille d’information
Ces définitions montrent trois dimensions de la veille : une dimension continue, stratégique, et prospective. Ces
dimensions différencient la veille de la recherche d'information, qui est ponctuelle et utilitaire, donc non stratégique). La veille est
La veille est une discipline récente. Elle vient de pratiques documentaires plus anciennes, et progressivement, elle s’est
affirmée pour devenir une discipline à part entière, dotée de méthodes et d’outils qui lui sont propres.
Elle date du début des années 1980. Elle se développe fortement dans les années 1990, dans le monde des entreprises et
dans un contexte économique très précis de compétitivité : une économie en cours de mondialisation où les entreprises cherchent les
moyens de maintenir, voire d’accroître leurs performances et leur compétitivité par une adaptation continue aux modifications de
leur environnement.
Le premier système de veille est un système de veille technologique, puis la veille stratégique s'est imposée, comme un
Aujourd'hui, ce modèle de veille est en train de changer, avec une démocratisation de la veille.
La veille est centrale aujourd'hui pour plusieurs raisons, liées au contexte actuel : nous sommes dans une société de
l'information, où l'information est le moteur de la société : dès les années 1990, cette importance de l'information dans la société est
pointée : « La maîtrise de l'information est une série de compétences qui permettront à l'individu de survivre et d'avoir du succès
dans la société de l'information, notamment par la maîtrise des technologies donnant accès à cette information ». La veille est donc
C'est également dû au contexte d'innovation technique, auquel la veille est directement liée.
Cela découle aussi d'un contexte social et politique, qui nécessite pour les citoyens, les entreprises, les politiques, de
Par le biais du contexte concurrentiel de l'entreprise, la veille a pris une dimension de prospection : Le rôle du veilleur est
de prospecter en vue de prises de décisions. Sa compétence est de savoir repérer les « signaux faibles » parmi le flux d'information,
afin d'être toujours en avance. Et il utilise pour cela des outils qui permettent le repérage de ces « signaux faibles »*.
- La veille passive : Porte sur l'actualité culturelle ou technologique. Elle permet de rester informé, sans répondre à
un objectif précis. Elle présente plusieurs aspects : C'est une activité continue et itérative (répétitive). Il est impossible de faire une
veille exhaustive : elle ne permet d'accéder qu'à des informations générales, non triées. Une veille passive n'est pas conjoncturelle :
elle ne s'inscrit pas dans un cadre précis. Et enfin, la veille passive se contente de récolter des informations.
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C1.1: Mener une recherche et une veille d’information
- La veille active : Répond à un projet et à des objectifs définis. Elle permet de produire du contenu sur un thème précis. Elle
présente également plusieurs aspects : La veille active se construit, elle prend plus de temps que la veille passive. Elle
nécessite des outils adaptés. Elle utilise les résultats de recherche et les publie. C'est un travail collaboratif, à mener en
Mettre en place une veille nécessite de respecter cinq étapes, ou « cycle de la veille » :
- Identifier les sources : celles-ci doivent être officielles et/ou pertinentes, fiables et concordantes, peuvent provenir d'autres
veilleurs (des réseaux sociaux par exemple), provenir de différents supports, et ne pas être trouvées au hasard ;
- Collecter : soit par agrégation (collecte automatique), soit par capitalisation (organisation et archivages des
informations trouvées) ;
- Diffuser l'information.
d) Pourquoi veiller ?
Il s'agit de veiller pour anticiper (repérer les signaux faibles), pour surveiller son environnement, dans des objectifs
différents selon les contextes (pour détecter les menaces, les opportunités, les tendances...), pour surveiller se « e-réputation » (dans
le contexte de l'entreprise généralement, mais aussi des organisations, des collectivités, ou encore des individus), pour rester vigilant
à l'information en général, notamment pour les professionnels de l'information, mais aussi pour les usagers, qui font un usage
personnalisé de la veille.
Il y a eu, depuis les débuts de la veille informationnelle, une démocratisation des pratiques de veille, qui a aboutit à une
diversification, et des formes de veille, et des acteurs de la veille. Les acteurs de la veille sont aujourd'hui nombreux. La
démocratisation de la veille a accompagné la démocratisation des outils de la veille. Aujourd'hui, l'usager est producteur
Les chercheurs,
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C1.1: Mener une recherche et une veille d’information
Selon A. Serres, ce discours est illusoire, car il fait l'impasse sur la culture informationnelle et sur les limites de la
veille. Le phénomène de démocratisation de la veille mène parfois à faire l'amalgame entre « professionnels » et « amateurs » : la
veille est à portée de tout le monde ou presque. Cela pose la question de la place des professionnels dans ce nouveau paysage de la
Il y a un brouillage entre professionnels de la veille et amateurs : les professionnels n'ont plus le monopole de la veille.
Mais la veille ne se résume pas aux outils. La veille c'est aussi avoir un projet, et bien définir ses besoins, le choix des sources... La
- La veille technologique : elle s'appuie sur l'observation et l'analyse de l'information scientifique, technique et technologique, et de
son impact sur l'environnement économique, commercial et financier, dans le but de détecter les menaces et de saisir les opportunités
de développement.
- La veille commerciale : elle consiste à collecter les renseignements sur l'environnement commercial de l'entreprise. Il s'agit plus
particulièrement de surveiller les clients, les prospects (clients potentiels) et les fournisseurs (pour une entreprise de service),
- La veille marketing : elle complète la veille commerciale et permet de surveiller l'évolution du marché sur lequel se positionne
l'entreprise, le comportement des consommateurs, les axes de communication de la concurrence, ou les retombées d'une campagne
publicitaire. Elle permet d'identifier de nouveaux marchés, de proposer de nouveaux produits ou services, et d'accompagner le
lancement de ceux-ci.
- La veille concurrentielle : elle prend en compte les mouvements des entreprises concurrentes comme les campagnes de
recrutement ou de communication, leur stratégie, leur politique tarifaire, leurs nouveaux produits et services, leurs partenariats...
- La veille juridique ou réglementaire : elle consiste à suivre l’évolution de la législation de manière régulière . La manière dont les
textes sont discutés ou les délais d'entrée en application donnent également des indications sur les enjeux ou les influences de
groupes de pression.
- La veille sociétale ou environnementale : elle fournit des renseignements socio-économiques, politiques et socio-culturels. Elle
vise à surveiller l'évolution des mœurs et des mentalités, les comportements des consommateurs, l'environnement, les mouvements
sociaux...
« La veille documentaire et des actualités est une activité de surveillance permanente des ressources documentaires et des
informations qui traitent d’une thématique particulière ou d’un champ disciplinaire spécifique, et qui doit permettre un repérage des
La veille est une pratique qui trouve ses racines dans la documentation : le dépouillement de revues d'abstracts* ou
l'élaboration de revues de presse papier. Petit à petit, elle s'est détachée de son domaine d'origine pour devenir une discipline
indépendante, avec ses méthodes et ses outils propres. Ainsi, la veille garde un lien proche avec la pratique documentaire. Ces deux
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C1.1: Mener une recherche et une veille d’information
Pour autant, un stéréotype entretient le clivage entre le documentaliste et le veilleur, en particulier dans les entreprises : le
rôle du documentaliste est vu comme « limité » à la collecte des informations et à leur transmission au veilleur, lequel aurait le
privilège de l’exploitation de ce matériau et de la maîtrise générale des opérations. Cependant ce stéréotype tend à s'effacer au fur et
Les évolutions liées à l’avènement du numérique et la multiplication des flux d'information ont donné aux centres de
documentation un statut de services d'information, et ils doivent aujourd'hui savoir gérer et mettre en valeur ces flux d'information,
Le documentaliste et le veilleur ont de nombreuses compétences en commun (listées dans le référentiel de l’ADBS) :
identifier et acquérir des sources pertinentes, construire une recherche, concevoir et développer des outils de gestion et de
Néanmoins, plus que les autres veilleurs, les documentalistes peuvent s'appuyer sur leurs compétences poussées en
matière de recherche et de tri de l'information, ainsi que leur connaissance de la pertinence des sources.
- Le premier est le Pull : c’est l’approche la plus classique, puisqu’on refait périodiquement les mêmes recherches pour en
« tirer » la nouvelle information. L’avantage est l’information est vraiment précisé puisqu’on retire directement tout ce qui
n’est pas pertinent. Mais elle comporte beaucoup d’inconvénients puisque en effet la recherche est trop lourde et lente, de
plus on risque de la reporter régulièrement à plus tard pour éviter ce travail fastidieux. Il n’y a pas de mise en avant de
l’information et de sa nouveauté.
- Le Push : l’information est « poussée » de manière automatique vers nous, en fonction de nos préférences et de nos critères
(par le biais de flux RSS par exemple). On n’effectue ainsi plus de recherche et on se contente d’évaluer l’information.
L’avantage est que cela permet une économie de temps puisque le processus est automatisé, et la veille est ainsi régulière.
Mais ce système n’existe pas pour tous les produits et de plus on risque parfois de se faire noyer si nos critères ne sont pas
- Les lettres d'information ou Newsletters : le principe est qu'un mail nous est envoyé dans notre boite mail à une date
fixe sur un rythme établi par le site (hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle). Cela permet de savoir rapidement ce qu'il y a de
nouveau sur le site depuis la précédente lettre. Il contient soit l'intégralité des nouveaux articles soit une sélection. La mise en
forme est différente pour chaque Newsletter. C'est un outil intéressant quand on veut suivre l'actualité d'un site, cela donne
Mais la lettre peut aussi être indigeste si le site publie beaucoup et même si les nouveautés ne nous intéressent pas, la
réception de la lettre se fera quand même. Il faut donc faire son propre tri dans cette lettre. Parfois la temporalité de l'envoi des lettres
peut être plus ou moins grande, il est possible que les événements soient anciens voire passées lorsque l'on reçoit la lettre.
Pour affiner la recherche, on peut utiliser les alertes, elles fonctionnent en apparence comme les Newsletters. Il suffit de
rentrer son adresse mail et on reçoit des courriers électroniques des nouveautés mis en place par le site. La différence se situe dans le
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C1.1: Mener une recherche et une veille d’information
contenu puisqu'il est affiné par l'utilisation de mots clés. Ainsi on ne reçoit que les informations consacrées aux thématiques qui nous
intéressent. Ainsi cela nous permet d'effectuer un tri et de nous éviter de recevoir des informations inutiles.
Mais certaines ne sont pas immédiates comme pour la Newsletter, donc certains événements peuvent être déjà passés. De
plus le nombre de sites qui propose ce système est encore restreint, bien que Google Alerte permette d'avoir des informations sur
tous les sites d'actualités à la fois, puisqu'il s'appuie sur son moteur de recherche.
Les listes de diffusion permettent un partage d'information avec un groupe prédéfini et nécessitent la plupart du temps une
inscription. Cela permet de recevoir les informations diffusées par soit le responsable de la liste de diffusion soit par les membres
mêmes qui touchent au champ d'études qui nous intéresse. Mais les listes de diffusions ne permettent pas d'élargir la veille au-delà du
Les flux RSS sont envoyés par les sites pour une mise en ligne rapide des nouveautés. Le flux RSS signifie soit Rich Site
Summary (résumé de site enrichi) soit Really Simple Syndication (la syndication étant le fait qu’un site met à disposition son contenu
pour qu’il soit exploité par un tiers). Le flux RSS a un format intéressant puisqu’il prend la forme d’un titre, du nom de l’auteur et
d’un lien URL pour aller vers le site ou avoir accès à un podcast. L’intérêt pour l’utilisateur est de constituer grâce à un agrégateur sa
page personnelle contenant les flux RSS des sites dont il veut suivre l’actualité et ainsi permettre en un clic avoir une vue
d’ensemble. De plus on peut les récupérer sans se connecter sur les sites eux-mêmes et ainsi les centraliser sur notre page.
Les avantages sont que les abonnements sont anonymes et qu’on ne reçoit pas de spams, uniquement les mises à jour. On
ne mélange pas cette veille avec nos mails et on peut à la différence des Newsletters se désabonner facilement. Pour certains cas il
est accessible de n’importe où avec une suppression automatique une fois qu’on a fait notre lecture.
- Les agrégateurs :
Les agrégateurs de contenu permettent d'organiser sa veille d'information, en offrant une plateforme personnalisable ou
l'on ajoute les sources d'informations de son choix. Ils permettent l’ajout de flux et la possibilité d’exporter et d'importer ces flux par
liste. On peut ainsi les classer au sein de la page ou même dans des dossiers. De plus les flux non lus n’ont pas la même couleur que
Exemples d’agrégateurs :
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• Fermé depuis juillet 2013, Google Reader était l'agrégateur le plus important et le plus populaire, créé en 2005 et
• Scoop.it : Scoop.it est un service de curation et de partage de veille de contenus web sur un sujet ou une
thématique ciblés, présenté sous la forme d'un journal en ligne actualisable en temps réel. Il peut-être
utilisé : en veille active ou passive (publier un journal en partageant sa veille, ou s'abonner à des sujets/journaux
créés par d'autres utilisateurs) ; en tant qu'outil de promotion d'une expertise ou d'un savoir-faire particulier ; ou
encore en synergie avec d'autre réseaux (ex : partager son journal Scoop.it via Twitter, LinkedIn, etc) pour enrichir
• Netvibes : créé en 2005 par une startup française et à londonienne et appartient depuis 2012 au groupe Dassault
système. Il permet de se constituer un site web personnel articulé en module. Ils sont facile à réorganiser en les
déplaçant, ajoutant ou supprimant. Il suffit de créer un compte et se constitue de deux parties, une privée et une
publique. Cette deuxième partie permet aux autres utilisateurs de prendre des références et d’alimenter sa propre
page. L’avantage de ce site est qu’il contient Netvibes Ecosystem qui est une grande base de données de modules
classés par catégories ainsi que des annuaires de flux RSS et podcasts.
- L’archivage :
L’archivage est une stratégie basique pour garder des pages qui nous intéressent. On peut se les envoyer par mail à soi
même ou les ajouter à nos favoris mais ce sont des manières basiques et peu faciles à classer et ranger.
Il y a pour pallier à ce problème le social bookmarking. On peut ainsi stocker de l’information, la classer, consulter de
l’information sauvegardée par d’autres et partager la sienne par le biais des signets.
Exemples de bookmarking : Delicious (anciennement Del.icio.us), Diigo, Evernote, Pearltrees ou de manière visuel :
Pinterest ou Zootool.
Mais le but de la veille est la rediffusion, il faut donc avoir réfléchi pour ne pas faire de l’infopollution et pour que cela
fasse son effet il faut utiliser les bons outils et donner envie.
- L’e-mail :
L'e-mail est ciblé et donne la possibilité de créer des liens hypertextes qui mène directement aux sites avec une
explication et commentaires. Mais il est vite oublié par le destinataire et est peu stimulant puisqu’on a pas accès directement à des
- Le forum :
Il a l’avantage de ne pas déranger l’interlocuteur et de partager sur un même thème. Cependant le lien est vite perdu au
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C1.1: Mener une recherche et une veille d’information
C’est
’est un site de réseaux sociaux permettant de publier des informations par le biais de statuts, mais aussi de partager des liens, des
textes, des photographies etc. On peut contrôler qui a accès aux informations grâce aux outils de confidentialité
confidential proposé par le site
mais l’utilisateur cède à Facebook les droits de réutilisations sur toutes les données qu’il publie. Il est très utilisé par les institutions
entreprises ou les grandes causes car il permet de se faire connaitre rapidement grâce aux partages rapides.
C’est
’est un outil de microblogage qui permet à l’utilisateur après une inscription gratuite, d’envoyer des tweets (« gazouillis ») d’une
- Netvibes
Ce site est un portail Web français personnalisable par le biais de pages onglets. Il est individuel et structurable au sein des différents
modules et ainsi il permet d’être réorganisé de manière intuitive. Les modules sont de forme rectangulaire, ils peuvent être supprimés
et ajoutés. Il permet
rmet d’agréger le contenu en provenance d’autres sites. On peut accéder à sa propre page de manière publique mais
aussi importer ses listes d’amis à partir de sa boite mail mais aussi de son réseau social.
- Delicious
Le principe : un site web social qui permet de sauvegarder ainsi que partager ses marque-pages
pages Internet. On peut de plus
Le risque pour le veilleur est de se retrouver dépassé par cette surcharge informationnelle. Et en même temps, cela crée l'envie de
pouvoir maîtriser l'intégralité de ce flux d'information, de ne rien rater, avec un sentiment de « frustration informationnelle » s'il n'a pas
connaissance de toute l'information disponible sur les médias. Mais ce besoin d'atteindre l'exhaustivité informationnelle est illusoire.
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C1.1: Mener une recherche et une veille d’information
Le seul moyen pour les veilleurs de faire face à la surcharge informationnelle, c'est de sortir de cette illusion d'exhaustivité. Afin d'y
parvenir, le veilleur doit changer de posture et adopter, plutôt que la recherche du « tout informationnel », la recherche de la rareté, qui
se concrétise par une analyse des besoins, un ciblage de l'objet de veille, un choix des sources, et une détection des « signaux faibles ».
L'information en temps réel représente un défi pour le veilleur. Elle pose plusieurs contraintes :
La multiplicité de l'information trouve écho dans la pratique des réseaux sociaux, qui permettent de produire de l'information en
temps réel, information qu'il faut vérifier, analyser, avant de diffuser. Or l'information ainsi démultipliée pose problème au veilleur, qui
n'est pas en capacité de tout traiter. Les réseaux sociaux brassent des millions d'usagers, qui tous envoient des
informations.(Twitter compte des millions de comptes, il est impossible de suivre tous les tweets qui en découlent). La veille sur les
Cette course à l'information peut aboutir à une « tyrannie de l'instant » : la volonté de ne rien rater se traduit par une lecture en survol
de l'information, au détriment d'une réelle analyse de l'information. La « tyrannie de l'instant » pose également le problème de
l'appropriation de l'information : en survolant l'information plutôt qu'en l'analysant, le veilleur ne s'approprie pas l'information, et ne
construit pas de réel savoir autour de cette information : l'objectif de connaissance et de savoir, essentiel dans un but d'analyse de
Cela pose aussi le problème de la vérification des sources, qui ne peut être traitée correctement dans un contexte de course à
l'information.
L'information est au cœur de la veille. Et l'une des difficultés principales du travail de veille et de savoir évaluer la
fiabilité de l'information. Le veilleur doit constamment évaluer la validité et la pertinence des informations. On retrouve d'ailleurs
beaucoup de notions communes entre le domaine de l'évaluation de l'information et la veille : dans les deux domaines, on retrouve
La question de la crédibilité de l'information est centrale en ce qui concerne le choix des sources. Il s'agit de vérifier la
fiabilité des sources. La différence entre les deux domaines est que dans la veille, le jugement de la crédibilité se situe en amont du
Compétences communes entre veille et évaluation de l'information : la capacité d'analyse des besoins d'information, la
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