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N°d’ordre : 02 /2006-M/G.

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


MINISTERE D’ENSEIGNEMENT SUPERIEURE ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
HOUARI BOUMEDIENNE
FACULTE DE GENIE MECANIQUE ET DE GENIE DES PROCEDES

MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de MAGISTER

EN : Génie Mécanique
Spécialité : Aérothermodynamique et conversion d’Energie

Par :
NOURA Belkheir

Sujet :

Etude comparative d’une


simulation numérique d’un
écoulement turbulent autour d’un
profil d’aube en utilisant les
modèles de turbulence SST et k-ε

Soutenu le 28/01/2006, devant le jury composé de :

Mr. S. BENMANSOUR Professeur Président


Mr. R DIZENE Maître de conférences Directeur de thèse
Mr R. HAOUI, Maître de conférences Examinateur
Mr R. MIRI Maître de conférences Examinateur
Mr M. MENAA Maître de conférences Examinateur
Résumé:
Le nombre important des études de simulations numériques d’écoulement en 3D autour de
profils d’aubes isolés et pales a été motivé par le développement de la puissance des
calculateurs, des techniques de maillage et des algorithmes de calcul.
Le présent travail concerne l’application de deux modèles de turbulence pour la modélisation
de l’écoulement en 3D turbulent autour de trois profils d’aubes NACA. L’approche est basée
sur la résolution des équations moyennée de Navier stokes. Les cas tests sont effectués pour
un nombre de Mach de 0.45 et de 0.85. La résolution numérique est obtenue avec le solveur
CFX 5.7 utilisant les volumes finis. Le modèle de turbulence k-ε ne prévoit pas de
décollement. Le modèle de turbulence SST (the Shear Stress Transport) montre des résultats
appréciables sur le profil que ne le fait le modèle k-ε.

Abstract:
With the availability of computing power and developments in grid generation, and numerical
algorithm, a computation of flow past au isolated airfoils using Reynolds-averaged Navier -
stokes equations is presented in this work.
Tow turbulence models are applied to the numerical prediction of the turbulent flow around
three NACA isolated airfoils .all of them are the eddy viscosity models k-ε and SST models.
The tested in the main flow of 0.45 and 0.85 mach numbers. The numerical prediction,
obtained with a 7.5 version of the finite volume CFX5 code, indicates that the k-ε model lead
to far too large levels of turbulence near the wall. The SST model which is a combination of
two models k-ε and k-ω is clearly superior and successful in predicting the interactions and
the behavior of the flow wall.

‫ﺍﳌﻠﺨﺺ‬
‫ﺍﻟﻌﺪﺩ ﺍﳍﺎﺋﻞ ﻣﻦ ﺍﻟﺪﺭﺍﺳﺎﺕ ﰲ ﺍﻟﺒﺤﺚ ﺗﻄﻮﺭ ﻗﻮﺓ ﺍﳊﺴﻮﺏ ﻣﻊ ﺗﻄﻮﺭ ﺗﻘﻨﻴﺎﺕ ﺍﻟﱪﳎﺔ ﻭ ﻛﺪﻟﻚ ﺗﻘﻨﻴﺎﺕ ﺍﻟﻨﺴﺞ ﻗﺪ ﺩﻋﺖ ﺇﱃ‬
‫ ﻫﺪﺍ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﻳﻬﺪﻑ ﺇﱃ ﺗﻄﺒﻴﻖ ﳕﻮﺫﺟﲔ‬.‫ﺗﻜﺜﻴﻒ ﺍﻟﺒﺤﺚ ﻋﻦ ﻃﺮﻳﻖ ﺍﻟﺘﺠﺎﺭﺏ ﺍﻟﺮﻗﻤﻴﺔ ﻟﺴﻴﻼﻥ ﺛﻼﺛﻲ ﺍﻷﺑﻌﺎﺩ ﺣﻮﻝ ﺷﻔﺮﺓ ﻣﻌﺰﻭﻟﺔ‬
‫ ﺍﻻﺳﺘﺪﻻﻝ ﻋﻦ ﻃﺮﻳﻖ ﻣﻌﺪﻻﺕ ﺛﻼﺛﻴﺔ ﺍﻷﺑﻌﺎﺩ ﻭ‬.‫ﺭﻗﻤﻴﲔ ﻟﻨﻤﻮﺩﺟﺖ ﺳﻴﺎﻻﻥ ﺛﻼﺛﻲ ﺍﻷﺑﻌﺎﺩ ﻣﻀﻄﺮﺏ ﺣﻮﻝ ﺷﻔﺮﺓ ﻣﻦ ﻧﻮﻉ ﻧﺎﻛﺎ‬
‫ ﺍﻟﺘﺤﻠﻴﻞ ﺍﻟﺮﻗﻤﻲ ﺗﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﻴﻪ‬. Me=0.85‫ ﻭ‬0.45 ‫ﺍﳊﺎﻻﺕ ﺍﳌﺪﺭﻭﺳﺔ ﺃﻗﻴﻤﺖ ﻟﻠﻤﺎﻙ ﺍﳌﺘﻨﺎﻫﻲ ﺑﻘﻴﻤﺔ‬.‫ﺍﳌﺘﻮﺳﻄﺔ ﻟﻨﺎﰲ ﺳﺘﻮﻛﺲ‬
‫ ﻻ ﺗﺘﻨﺒﺄ‬k-ω ‫ ﻭ‬K-ε‫ ﺍﻟﻨﻤﻮﺫﺟﲔ ﺍﻟﺮﻗﻤﻴﲔ‬.‫ﺍﻟﺬﻱ ﻳﺴﺘﻌﻤﻞ ﻃﺮﻳﻘﺔ ﺍﻷﺣﺠﺎﻡ ﺍﳌﺘﻨﺎﻫﻴﺔ‬.7 ‫ ﺍﻟﻄﺒﻊ‬CFX5‫ﺑﻮﺍﺳﻄﺔ ﺍﻟﱪﻧﺎﻣﺞ‬
.‫ ﻳﱭ ﻣﻦ ﺧﻼﻝ ﺍﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﻫﺪﺍ ﺍﻻﻧﻔﺼﺎﻝ ﺑﻌﻜﺲ ﺍﻟﻨﻤﻮﺫﺟﲔ ﺍﻟﺴﺎﺑﻘﲔ‬SST‫ ﺍﻟﻨﻤﻮﺫﺝ‬.‫ﺑﺎﻻﻧﻔﺼﺎﻝ‬
Remerciements
Je remercie dieu tout puissant de m’avoir donné la force de mener à bien ce
travail

Je tiens tout d’abord à remercie monsieur R. DIZENE, maître de conférences à


la faculté de génie mécanique de l’ USTHB pour avoir accepté de diriger mes
recherches et à qui j’exprime ici ma profonde gratitude pour m’avoir orienté
vers le monde enthousiasmant de la mécanique des fluides numérique.

Mes remerciements vont à monsieur S. BENMANSOUR, professeur et président


du comité scientifique du département thermo-énergitique à la même faculté
pour avoir bien voulu examiner ce travail et m’honorer comme président de
mon jury de thèse.

Je remercie monsieur R. HAOUI, maître de conférences au département


thermo-énergitique pour avoir accepté de juger ce travail et participer à mon
jury de thèse.

Mes remerciements s’adressent également à monsieur R. MIRI maître de


conférences au département thermo-énergitique à la même faculté et Directeur
de recherche au CDER, pour avoir bien voulu examiner ce travail et participer
à mon jury de thèse.

Je remercie monsieur M. MENAA, maître de conférences au département


thermo-énergitique pour avoir accepté de juger ce travail et participer à mon
jury de thèse.

Ma gratitude s’adresse également à toutes les personnes qui ont participées de


près ou de loin à l’aboutissement de ce travail.
Table des matières

Introduction
5

Chapitre 1 Physique de l’écoulement autour d’un profil.


1.1- Introduction 9
1.2- Identification des paramètres 9
1.3- Effet de la nature de l’écoulement 9
1.3.1- Description de l’écoulement 10
1.3.2- Description de l’écoulement autour d’un profil 11
1.4 - la couche limite 13
1.5 -Les interactions d’un écoulement autour d’un profil. 14
1.6-La transition laminaire/turbulent 14
1.6.1 Influence du gradient de pression sur la transition 15
1.6.2 Influence du nombre de Reynolds sur la transition 15
1.7 -Décollement de la couche limite 16
1.7.1-Influence de l’accélération ou décélération de l’écoulement externe 16
1.7.2 Influence du nombre de Reynolds sur le décollement 17
1.7.3-Constatations sur le décollement 17
1.7.4Contrôle de la couche limite 18
1.8 Les écoulements 3D autour d’un profil 19
1.9 Effet de la géométrique de l’aube 20
1.9.1 Les forces aérodynamiques 20
1.9.2 Influence de l’effet de courbure de la paroi 20
1.9.3 Portance 21
1.9.4 Traînée 21
1.10 Influence de l'angle d'incidence 22
1.11 La simulation numérique de l’écoulement autour d’un profil 23
1.11.1 Modélisation de la turbulence 23
1.11.2 Validation du modèle 24
1.11.3 Le modèle numérique 25
1.11.4 Les stratégies de maillages 25
1.11.5 Les schémas de discrétisation 26
1.12 analyse de quelques travaux de recherche 26
1.13 - Synthèse bibliographique 29

Chapitre 2 Formulation mathématique

2.1-Introduction 31
2.2-Équations gouvernantes 32
2.3. La description de la turbulence 32
2.3.1-Echelles caractéristiques de la turbulence 34
2.3.2- Approche statistique de la turbulence par moyenne pondérée 34
2.4-Les Équations (RANS) de Navier Stocks moyennée Par Reynolds 35

1
2.5-Modelisation de la turbulence 36
2.5.1- Modèle de la viscosité tourbillonnaire 36
2.5.2- Les modèles algébriques de longueur de mélange 37
2.5.3- modèles de turbulence à équation(s) de transport 38
2.5.3.1Modèles de turbulence à deux équations 38
2.5.3.2- Le modèle k-ε 39
2.5.3.3-Le modèle k- ε RGN 40
2.5.3.4-Le modèle k - ε 1 E 41
2.5.3.5-Le modèle k- ω 42
2.5.3.6-Le modèle k- ω de Wilcox 42
2.5.3.7-Le modèle k- ω BSL 43
2.5.3.8- Le modèle SST de transport d'effort de cisaillement (k- ω) 44
2.6 -Modèles aux tensions de Reynolds (RSM) 45
2. 7-Modèles multi- échelles 47
2.8- La Simulation Directe de la Turbulence 47
2.9- La Simulation des Grandes Structures 48
2.10-Evaluation des modèles 48

Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique

3.1. Introduction 49
3.2-moyen utilisé pour la résolution 49
3.3-presentation du solveur CFX5.7 50
3.3.1-generation de la geometrie et du maillage 50
3.3.2-definition de la physique 51
3.3.3-le solveur 52
3.3.4-le poste processeur ou CFX post 53
3.4-stratégie de maillage 53
3.5-creation de maillage 54
3.5.1-adaptation et paramètres numériques 55
3.5.2-raffinement de maillage 55
3.6-le modèle numérique 56
3.6.1-les schémas de discrétisation 56
3.6.2-Discrétisation des équations régissantes 57
3.6.2.1-couplage pression –vitesse 58
3.6.2.2-fonction de forme 59
3.6.2.3-terme diffusion 60
3.63-couplage du système d’équation 60
3.7-Méthode de résolution 60
3.7.1-solution de l’équation linéaire 61
3.7.2-Solution Générale 62
3.8- Conditions aux limites
3.8.1- Introduction 62
3.8.2- L’entrée et la sortie de l’écoulement où frontières 63
3.8.3 Les parois solides ou surfaces matérielles 64
3.9-Modelisation de l’écoulement près de la paroi 64

2
Chapitre 4 Résultats et discussion

4.1 Introduction
4.2 Effet du maillage sur les résultats
4.3 Evolution des caractéristiques de l’écoulement selon le modèle SST sur NACA0012 68
4.3.1 Evolution des profils de vitesse 69
4.3.2 Evolution de l’énergie cinétique de turbulence 68
4.3.3 Evolution taux de dissipation l’énergie de turbulence
4.3..4 Evolution taux de dissipation l’énergie de turbulence 70
4.3..5 lignes iso Mach 70
4.3..6 Distribution de la température : 70
4.4- Evolution des caractéristiques de l’écoulement
selon le modèle k-ε sur NACA0012 71
4.4.1 Profils des Vitesses : 72
4.4.2 Evolution de l’énergie cinétique de turbulence. 72
4.4.4 lignes iso Mach 73
4.4.5 Distribution de la température
4.5 - Évolution de la pression, de la température, de l’énergie de turbulence
et de son taux de dissipation autour du profil selon le modèle SST 74
4.5.1 Cas test m=0.85 α=0 74
4.5.2 Cas test m=0.45 α =19 74
4.6 -Évolution de la pression, de la température, de l’énergie de turbulence
et de son taux de dissipation autour du profil selon le modèle k-ε 75
4.6.2 Cas test m=0.85 α =0 75
4.6..1 cas test m=0.45 α =19 75
4.7- Comparaison des résultats sur paroi du NACA0012 entre les fermetures k-ε et SST
4.8 -Comparaison de la prévision de décollement
4.9 - Influence de la courbure de différents NACA sur les résultats du modèle SST 77

Conclusion générale et Perspectives 79

3
Nomenclature

a=α angle d'incidence


cp coefficient de pression
C corde du profil
x,y,z coordonnées cartésiennes
y+ distance adimensionnée de la première maille a la paroi
Re nombre de Reynolds
M1 nombre de Mach a l'infini
p pression statique
pt pression totale
u,v ,w composantes de la vitesse
U vecteur vitesse Ux,y,z
C vitesse du son
Cp capacité calorifique à pression constante
ε dissipation turbulente
τ tenseur des contraintes
λ conductivité thermique
q flux de chaleur
T température
µ viscosité dynamique
ρ masse volumique
Γ coefficient de diffusion
Lm longueur de mélange
Pr nombre de PRANDTL
Pr nombre de PRANDTL turbulent
δ épaisseur de la couche limite dynamique
δt épaisseur de la couche limite turbulente
δ* épaisseur de déplacement

Indices

e relatif à l’écoulement extérieur


p relatif à la zone très près de la paroi
i référé à l’axe x
j référé à l’axe y
k référé à l’axe z
- moyenne statistique
t relative aux propriétés turbulentes

4
Introduction générale ___________________________________________________

Introduction générale

Au cours des dernières années, le développement des moyens informatiques


accompagné par la réduction des temps de calculs et des coûts, ont permis de mieux connaître
la structure fine des écoulements en turbomachines, dont Les principaux champs d'application
sont la production d'énergie et la propulsion. La turbine est un élément de ces machines qui
est constitué d'une succession de roues fixes (stators) et mobiles (rotors), dont chaque couple
forme un étage. Les roues sont chacune constituées d’aubes régulièrement espacées selon la
circonférence.

Le souci de la majorité des constructeurs de turbines actuellement est de disposer


d'outils de conception et d'analyse rapide suffisamment précis. Ces outils doivent donc opérer
avec des modèles. Le développement de la technologie des ordinateurs tant du point de vue de
la vitesse de calcul des processeurs que du point de vue de l'accès à des mémoires rapides de
très grande capacité, autorise la mise en oeuvre de modèles théoriques avancés comportant le
moins possible d'hypothèses simplificatrices de manière à réduire l'erreur introduite dans
l'étape de modélisation. Les travaux les plus récents concernent donc essentiellement des
méthodes de simulation numérique.

Une nouvelle discipline a donc vu le jour, la simulation numérique qui a pour objectif
la détermination, par le calcul, des caractéristiques (vitesse, pression, température...) de
l'écoulement. Cette discipline, en progrès constant depuis une cinquantaine d'années a atteint
un stade de développement suffisamment avancé pour que nous la considérons, avec
confiance, comme un moyen d'appréhender la réalité physique au même titre que les mesures
acquises au cours d'essais, plus fréquemment, en soufflerie. Devant cet essor, la tentation a été
grande pour quelques spécialistes de la simulation numérique de rêver que la "Soufflerie
Numérique" aurait supplanté définitivement les moyens d'essais. Ce point de vue est
heureusement passe de mode et il est clair que, pour l'aérodynamique comme pour les autres
domaines de la physique, le modèle théorique, sur lequel repose la simulation numérique, et
l'expérimentation continueront à se développer, interagissant efficacement pour faire
progresser la connaissance et les outils d'analyse et de prédiction indispensables.
Le développement de cette nouvelle discipline a permis d'améliorer considérablement
notre connaissance des écoulements, d'approcher de façon plus approfondie les processus
physiques qui gouvernent leur fonctionnement et d'analyser, avec une précision accrue, les
phénomènes internes au sein des turbines. L'intégration de cette connaissance dans la chaîne
de conception, a conduit à la mise au point d'une nouvelle génération de machines plus fiables
et plus performantes. De ce fait, les aubages des machines sont soumis à des charges
aérodynamiques de plus en plus élevées, ce qui engendre des écoulements extrêmement
complexes, et accentue considérablement l'interaction entre les différentes roues.

En nous intéressant particulièrement à la dynamique des écoulements dans une


turbine, ceci nous amène à étudier les interactions aérodynamiques, qui peuvent être classées
en deux catégories. La première réunit les interactions de phénomènes fondamentaux (ondes
de choc, couches limites, sillages et jets, tourbillons, etc..) au sein d'un même écoulement. Ces
interactions sont estimées à l’aide des équations de Navier Stokes à grand nombre de
Reynolds. La seconde catégorie peut être caractérisé par les interactions résultant de
l'assemblage des éléments : l'interaction d'un rotor et d'un stator. Pour les interactions
fondamentales, le premier critère recherché est la précision ; il importe en effet que les

6
Introduction générale ___________________________________________________

modèles théoriques et numériques reproduisent qualitativement et quantitativement la


physique observée en expérimental.
Les interactions de la seconde catégorie concernent en général des configurations complexes
et l’aérodynamicien recherche d'avantage la robustesse et l'efficacité, principalement obtenues
par la mise en oeuvre de stratégies de maillages adéquates. Les simulations numériques lui
permettent alors d'étudier, au moins qualitativement, un grand nombre de solutions techniques
envisageables, de retenir les plus intéressantes qui seront analysées plus finement en
s'appuyant sur l'expérimentation.

Pour pouvoir simuler des écoulements turbulents dans les turbines avec un coût de
calcul permettant d'envisager une utilisation industrielle, la turbulence doit être traitée par des
méthodes statistiques (RANS Reynolds-Averaged Navier-Stokes). Le traitement statistique de
la turbulence consiste à supposer que chaque grandeur turbulente instantanée peut se
décomposer en une grandeur moyenne et une fluctuation.
Des modèles de turbulence ont été spécifiquement développés pour expliquer les effets de la
turbulence basés sur les équations de RANS, elles sont connus sous le nom les modèles
statistiques de turbulence dus au procédé faisant la moyenne statistique. La résolution des
équations de RANS réduit considérablement l'effort informatique comparé à une simulation
numérique directe qui est généralement adoptée pour des calculs simples. Certains de ces
modèles ont des applications très spécifiques, alors que d'autres peuvent être appliqués à une
classe plus large des écoulements avec un degré de confiance raisonnable.
Certains modèles de turbulence souvent ne prévoient pas le début et la quantité de
décollement de l'écoulement en présence d’un gradient de pression défavorable. C’est un
phénomène important dans beaucoup d'applications techniques, en particulier pour
l'aérodynamique. Ce phénomène de l’écoulement dépend d'une manière complexe de
beaucoup de paramètres, n'importe quel paramètre aussi petit, peut avoir un rôle décisif.

Pour cette raison, la communauté aérodynamique a développé un certain nombre de


modèles de turbulence avancés.
En général, les modèles de turbulence k-ε linéaire basés sur l'équation de dissipation
prévoient tardivement le début du décollement et sous estiment la zone du décollement.
Actuellement, les modèles à deux équations les plus en avant dans ce domaine sont le modèle
k- ε non linéaire et le modèle k- ω. A partir de ces deux derniers, le modèle de transport SST a
été conçu pour remédier à l’insuffisance de prédiction du début et de la quantité de
décollement en présence d’un gradient défavorable de la pression par l'inclusion des effets de
transport dans la formulation de la viscosité turbulente. L’efficacité de ce modèle a été
démontré dans un grand nombre études de validation Bardina [1]. La figure 1 montre les
résultats d’une simulation d’un écoulement avec le modèle SST dans un diffuseur qui
confirme cette efficacité par comparaison au modèle k-ε.

Figure 0.1 : représentation des lignes de courant pour la comparaison de la prédiction des
modèles SST et K-ε de décollement de l’écoulement dans un diffuseur.

L’objectif essentiel de ce travail est la prédiction des phénomènes cinématiques qui


influencent le comportement de l’écoulement sur la paroi d’une aube isolé de turbine.

7
Introduction générale ___________________________________________________

Ce travail constitue une modélisation numérique d’un écoulement compressible 3D en


utilisant le modèle SST et de comparer les résultats avec ceux du modèle k-ε
Des résultats présentés dans ce mémoire concernent essentiellement trois profils d’aube tests
qui sont le profil NACA 0012, 6512 et 7512. Le premier est symétrique tandis que les deux
autres sont cambrés. Les profils sont placés dans l’écoulement à angles d’incidence
respectivement de 0°, 6°,12° et 19°.

La structure générale de ce mémoire se présente de la façon suivante :

Une revue bibliographique regroupant les résultats les plus importants pour des
interactions 2-D et 3-D fait l’objet du chapitre 1. Dans ce chapitre, .en premier lieu, on donne
un aperçu sur l’écoulement autour d’un profil d’aube, puis on exposera l'aspect
aérodynamique. Les éléments essentiels de la simulation numériques avec les différents
modèles numériques qui ont été utilisés pour étudier les interactions ainsi que, des exemples
de travaux de simulation numériques dans ce domaine, sont exposés à la fin de ce chapitre.

Le chapitre 2 est consacré à la formulation mathématique du problème. Après la


présentation des équations en régime turbulent compressible, nous parlerons de l ‘approche
statistique de la turbulence et nous passerons en revue les principaux modèles de turbulence
statistique ainsi que d’autres modèles de Reynolds.

Dans le chapitre 3, on présente en premier lieu la démarche à suivre pour exécuter une
simulation numérique avec le solveur CFX5.7. Les calculs sont effectués à l’aide de ce
solveur acquis récemment par le laboratoire LMA de mécanique avancée. On exposera après
la modélisation numérique de l’écoulement tridimensionnel compressible, le schéma
numérique et les conditions aux limites.

Les résultats et discussions, sont présentés dans le chapitre 4. On présentera les


principaux résultats obtenus pour un écoulement sur des aubes de type NACA0012 et NACA
6512 et NACA7512 par l’application du modèle SST et pour des nombres de Mach de 0.45 et
0.85. Une comparaison de ces résultats est faite avec ceux obtenus avec le modèle k-ε

Finalement, une conclusion générale, ainsi que les perspectives à venir, clôturent le
présent travail.

8
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

Chapitre 1

Analyse bibliographique et Physique de


l’écoulement autour d’un profil

1.1 Introduction :

Une meilleure compréhension des phénomènes physiques est essentielle pour


améliorer les performances et la conception des aubages de turbines modernes. En effet
l’étude des écoulements transsoniques visqueux autour des profils est devenue un domaine
d'importance considérable ces dernières années. De nombreux auteurs étudient ces problèmes
et un grand nombre d'algorithmes de caractéristiques différentes a été développé afin de
simuler ce type d'écoulements. En conséquence beaucoup d’approches et de schéma
numériques ont été développés. Les domaines d'intérêt associés aux équations qui gouvernent
le problème sont, les schémas de discrétisation spatiale, les schémas itératifs, les conditions
aux limites, les modèles de turbulence, et les résultats expérimentaux utilisés pour valider ces
simulations numériques. La plupart des techniques de dessins actuelles sont basées sur une
analyse aérodynamique stationnaire.

Dans ce chapitre, une analyse bibliographique est faite, afin de mieux cerner le
problème et avoir une meilleure revue des travaux précédents. En premier lieu, on donne un
aperçu sur l’écoulement autour d’un profil d’aile, puis on exposera l'aspect aérodynamique de
l’écoulement. Les principaux paramètres influençant l’interaction sont présentés. On
présentera aussi à la fin, les éléments essentiels de la simulation numériques avec les
différents modèles numériques qui ont été utilisés pour étudier les interactions
aérodynamiques d’un écoulement autour d’un profil d’aube.

1.2 Identification des paramètres d’influence :

L’étude du champ d’interaction d’un écoulement est très complexe à cause des
différents paramètres qui peuvent l’influencer. Dans la littérature, il est indiqué que la
complexité des phénomènes observés, est due principalement aux aspects suivants :

- La nature des écoulements en ce qui concerne la vitesse, la masse volumique, le nombre de


Reynolds et le taux de turbulence, étant donné que l’écoulement est de nature turbulent.

- La géométrique de l’aube (effet de courbure et angle d’incidence).

1.3 Effet de la nature de l’écoulement.

L’écoulements est turbulent dans les turbines qui sont des machines à flux continu, par
conséquent l'écoulement est donc continu dans celles-ci, ce qui permet de faire traverser les
machines par des débits importants et d'obtenir des puissances unitaires élevées. De ce fait les
aubages de ces machines sont donc soumis à des charges aérodynamiques très élevées, ce qui
engendre des écoulements turbulents, extrêmement complexes, fortement 3D, et accentue
considérablement l'interaction entre les différents éléments constituant une turbine et
particulièrement les aubes [2] .

9
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

1.3.1 Description de l’écoulement :

Dans un aubage de turbine l’écoulement est donc de nature turbulent. L’étude de


MARC FERMIGIER [3] donne une description de cet écoulement, les particules fluides ont
des mouvements d'agitation très complexes avec fort mélange transversal, en particulier les
mouvements tourbillonnaires, irrégulièrement distribués dans l'espace et le temps.
L'écoulement présente un aspect chaotique car il n'atteint jamais un état permanent stable
(figure1.1). Ces mouvements sont dus à une brusque variation dans le temps (accélération) ou
dans l'espace (gradient), soit de vitesse, soit de température, soit de masse volumique, etc..
Il semble ainsi que, face à une perturbation trop forte, l'écoulement ne puisse plus
amortir celle-ci mais au contraire l'amplifie (mettez un corps solide dans un courant d'eau
rapide et observez comment la perturbation, gradient de vitesse dans la couche limite autour
de ce corps est amplifiée, ce qui donne lieu à l'apparition de remous). La figure1.1 présente
les mêmes phénomènes en plaçant un profil d’aube dans un écoulement turbulent.

Fig. 1.1 – écoulement dans un étage de turbine a gaz

L'étude des écoulements turbulents est encore dans une phase statistique, car
aujourd’hui on ne dispose pas d'une théorie unifiée permettant de prédire l'évolution de
n'importe quel écoulement turbulent. La turbulence est donc également un problème de
mathématiciens, ces derniers cherchent à comprendre la genèse du chaos.
Dans la réalité les effets visqueux ne sont jamais totalement négligeables, en
particulier, la viscosité du fluide impose toujours que la vitesse de l’écoulement soit nulle au
voisinage immédiat d’une paroi solide. L’existence d’une couche limite provient des effets
combinés de la viscosité et de la convection par l’écoulement moyen sur le transport de la
quantité de mouvement. En dehors de la couche limite, l’écoulement reste irrotationnel et les
effets visqueux sont négligeables. Ce raisonnement s’applique à tout corps solide placé dans
un écoulement, à condition que la couche limite reste effectivement confinée près du corps ;
nous verrons plus tard quelles sont les conditions qui conduisent au décollement de la couche
limite.
Ceci justifie l’utilisation de l’hypothèse de fluide parfait pour d´écrire l’écoulement
autour d’un corps solide ainsi que la recherche de solutions qui dérivent d’un potentiel
(´écoulements irrotationnel). La mécanique des fluides visqueux ne fut élaborée qu'à la fin du
19ème siècle par des physiciens tels Von Helmholtz, Stokes et Kelvin, Navier et Saint-
Venant. Leurs travaux conduisirent à l'équation de Navier Stokes qui est aujourd’hui
considérée comme l'équation fondamentale de la mécanique des fluides. Cette génération de
physiciens fut suivie par celle des premiers théoriciens de la turbulence, parmi lesquels
Reynolds, Prandtl, Taylor, Von Karman et Lord Rayleigh, puis plus récemment Landau,

10
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

Kolmogorov, Arnold et l'école des mécaniciens russes qui développèrent la théorie statistique
de la turbulence homogène et isotrope.

1.3.2 Description de l’écoulement autour d’un profil :

L’analyse de l’écoulement autour d’un profil aérodynamique permet de faire la


distinction de deux écoulements de nature différente. D’après l’étude de V. LEGAT et G.
WINCKELMANS [4], le premier écoulement est dit externe, loin de la paroi du profil, où on
a un écoulement qui est irrotationnel et les effets visqueux sont négligeables. L’utilisation de
la théorie de fluide parfait permet de faire La description de cet écoulement autour du profil
ainsi que la recherche de solutions qui dérivent d’un potentiel. Cependant, cet écoulement
peut être turbulent. D’après l’étude de G.D. CIOCAN, S. MAURI, J. ARPE, J.L. KUENY
[5], la turbulence est un processus complexe, principalement parce qu'il est tridimensionnel,
instable et se compose de beaucoup d’échelles. Elle peut avoir un effet significatif sur les
caractéristiques de l'écoulement
Le second écoulement est dit interne, où la viscosité du fluide impose toujours que la
vitesse soit nulle au voisinage immédiat d’une paroi solide. D’après J. COUSTEIX [7],
l’existence d’une couche limite provient des effets de la viscosité. Ce raisonnement s’applique
à condition que la couche limite reste effectivement confinée près du profil. C’est cet
écoulement interne qui a suscité beaucoup d’attention et de nombreux travaux de recherche de
prospection et d’analyse ont été entrepris.
Avant d’entamer la description de l’influence des tous les paramètres sur toutes les
interactions aérodynamiques d’un écoulement turbulent autour d’un profil d’aube, En se
basant sur la thèse de GUSTAVE PAUL CORTEN [6] nous présentons l’écoulement interne
autour d’un profil sous un angle d’incidence faible et en 2D pour définir ces différentes
interactions.

figure1.2 : écoulement autour d’un profil d’aube présentant les interactions


aérodynamiques

La figure 1.2 montre l’évolution de la couche limite, elle commence par être laminaire
sur la surface voisine du bord d'attaque puis devient turbulente à partir d'un point appelé point
de transition; celui-ci n'ayant pas une position fixe, il est en réalité une zone de transition.
Donc, plus la zone de transition est éloignée du bord d'attaque, plus le profil est laminaire
Après la zone de transition, il y a éventuellement décollement de la couche limite. Il est
possible aussi que, immédiatement après un tel décollement, la couche limite redevienne
turbulente, et qu'elle recolle au profil (figure 1.3). C'est le phénomène des "bulles de
décollement laminaire" qui explique la présence de zones de recirculation.

11
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

figure1.3 a : décollement de la couche limite fig1.3 b:décollement et recollement de la couche

L :écoulement laminaire ;T :écoulement turbulent ;A :point de décollement ;B :point


de transition ; C :zone morte ;D :bulle de décollée laminaire

figure1.3 : décollement de la couche limite

1.4 La couche limite

Beaucoup d’études théoriques, expérimentales et numériques, ont été faites ces


dernières décennies, sur le phénomène de la couche limite dans un écoulement. On en trouve
des descriptions détaillées dans la littérature, d’après l’étude de V. LEGAT et G.
WINCKELMANS [4], les fluides réels ne glissent pas le long des parois; ils y adhèrent. La
condition de non glissement à la paroi est donc une caractéristique fondamentale des
écoulements de fluides réels. Le fait que le fluide adhère à la paroi entraîne une production de
tourbillon à celle-ci. Le tourbillon est produit à la paroi, diffuse de la paroi vers l’écoulement,
et est transporté par ce même écoulement le long de la paroi. Il s’ensuit que l’écoulement au
voisinage de la paroi n’est plus irrotationnnel. La zone proche de la paroi qui contient ce
tourbillon est appelée “couche limite”.La compétition entre les phénomènes de diffusion et de
convection du tourbillon détermine l’épaisseur de la couche limite. Celle-ci est généralement
mince, et d’autant plus mince que le nombre de Reynolds caractéristique global de
l’écoulement est grand.

MARC FERMIGIER [3] dans son étude rapporte que le fait que l’épaisseur de la
couche limite soit petite devant les autres dimensions caractéristiques de l’écoulement permet
de faire des approximations dans l’équation de Navier Stokes. Pour simplifier l’analyse de cet
écoulement, considérons le cas d’un écoulement uniforme à l’infini (u = U, v = 0), autour
d’une plaque et supposons que l’écoulement est bidimensionnel. La faible épaisseur de la
couche limite implique que les dérivées de la vitesse dans la direction y sont beaucoup plus
grandes que les dérivées dans la direction x

∂u ∂u ∂ 2u ∂ 2u
>> et >>
∂y ∂x ∂y 2 ∂x 2

Ces inégalités permettent de simplifier l’écriture de l’équation de Navier Stokes pour la


composante u de la vitesse .Par ailleurs, la composante de vitesse v, normale à la plaque est
petite devant u. Nous pouvons noter que l’équation de Navier stocks devient identique à
l’équation d’Euler pour les fluides parfaits à un terme près qui est proportionnel à la viscosité

12
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

et qui rend compte de la diffusion de la vorticité. Les considérations générales développées ci-
dessus suggèrent que ce terme de viscosité est comparable aux termes inertiels à l’intérieur de
la couche limite, soit :
∂u ∂ 2u
u ≈v 2
∂x ∂y
Une des conséquences est que la projection suivant y de l’équation de Navier Stokes se réduit
à
∂p
=0
∂y
Tous les termes proportionnels à v étant petits. La pression est donc pratiquement constante à
travers la couche limite et elle est déterminée par la résolution de l’équation d’Euler en dehors
de la couche limite. Lorsque l’écoulement est stationnaire, l’équation d’Euler est équivalente
à la relation de Bernoulli. Le raisonnement que nous venons de faire pour une plaque plane
peut être généralisé. Nous pouvons d´écrire de la même manière la couche limite sur une
paroi courbe. Il suffit de définir un système de coordonnées curvilignes suivant le contour de
la paroi solide. Il faudra également tenir compte du gradient de pression radial impose par la
courbure des lignes de courant.

- Epaisseur de la couche limite

V. LEGAT et G. WINCKELMANS [4] dans leurs étude rapporte que, nous pouvons
atteindre un état stationnaire pour le transport de la vorticité et de la quantité de mouvement.
Cet état stationnaire va définir l’épaisseur de la couche limite.
La grandeur δ, pour un écoulement, n’est pas l’épaisseur de la couche limite. C’est un ordre
de grandeur de cette épaisseur. Il est difficile de définir l’épaisseur de la couche limite: en
effet, le profil de vitesse est une fonction continue qui tend asymptotiquement vers la vitesse
infini (Ue). On parle souvent d’épaisseur à 99%. C’est simplement la distance à la paroi telle
que u = 0,99 Ue, On a donc d’après la solution de Blasius.

−1 / 2
δ 0.99 ⎛u x⎞
= 3.47⎜ e ⎟ = 4.91 Re −1 / 2
x ⎝ 2v ⎠
Le concept d’épaisseur de couche limite est fort peu précis. Un concept beaucoup plus précis
est le concept d’épaisseur de déplacement δ*, c’est la distance à la paroi telle que le débit du
profil de vitesse incluant la couche limite soit le même que le débit sans couche limite pour
une paroi “déplacée” de l’épaisseur δ* comme il est représenté sur la figure 1.4.

Figure 1.4 : épaisseur de la couche limite et de déplacement

13
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

1.5 Les interactions d’un écoulement autour d’un profil.

IOANNIS et K. NOUSIS [15] en simulant un écoulement autour d’un profil concluant


dans leur rapport que l’interaction visqueuse –non visqueuse caractérise l'endroit d'un
écoulement ou la couche limite à une influence importante sur la distribution de pression. Les
interactions faibles sont caractérisées par une petite influence des effets visqueux sur la
pression. Si l'amplitude de la perturbation de pression est plus grande que cela, l'interaction
est classifiée comme forte interaction visqueuse- non visqueuse. L’écoulement autour d'un
profil contient une interaction globale faible ainsi que de fortes interactions visqueuses et non
visqueuses avec des ondes de choc (dans le cas ou une onde de choc apparaît) et au bord de
fuite (figure 1.5). Le point de transition se situe dans la zone du bord d'attaque. En effet,
toutes les interactions qui se produisent sont turbulentes.
Les interactions faibles se divisent en deux parties: les effets de déplacement et l'effet de la
courbure du sillage. L'effet de déplacement conduit à un épaississement équivalent du profil et
du sillage, qui prend sa valeur maximale a proximité du bord de fuite.

figure1.5 : représentation des types interactions dans écoulement autour d’un profil

L'augmentation rapide de la couche limite d'extrados est la partie la plus importante de


l'interaction faible en provoquant une réduction de la portance. De plus il existe un effet
d'amincissement de la couche de cisaillement au début du sillage. Ce fait contribue à la
réduction importante de la pression autour du bord de fuite. Les effets de courbure, du
phénomène du sillage jouent aussi un grand rôle sur la chute de la portance. Le flux réduit à
travers les lignes des courants cambrées dans le sillage.
La forte interaction entre une onde de choc et une couche limite turbulente se traduit comme
la pénétration du choc dans la couche limite. Cette interaction conduit a des gradients
normaux de pression importants et a un changement complet de l'approximation habituelle de
la couche limite .L'effet local principal est la discontinuité de l'augmentation de la pression a
travers l'onde de choc. Par contre, l'effet global le plus important qui provoque la réduction de
la portance est l’épaississement rapide de la couche limite, qui entraîne l'apparition des ondes
de compression.
L’écoulement autour du bord de fuite est aussi considéré comme une interaction forte. La
cambrure importante des lignes de courant génère une grande variation de pression à travers
la couche limite et le sillage.

1.6 La transition laminaire/turbulent :

JEAN-PIERRE VEUILLOT [8] rapporte dans son étude que sur un profil les régimes
laminaire et turbulent coexistent toujours. Il n'y a donc pas de profils laminaires mais
seulement des profils à laminarisation plus ou moins étendue. La transition est un phénomène
d’un grand intérêt pour les turbines dû au comportement complexe du flux de fluide et au

14
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

changement des propriétés d'écoulement, telles que le frottement sur la paroi, le coefficient
de transfert thermique, la distribution de pression, etc. un nombre important de travaux ont
été effectués pour étudier les conditions dans lesquelles la transition se produit et comment
ces conditions affectent son développement.
SIMPSON, R .L [20] et F. THIVET et AL. [57]ont étudié la transition et confirment
que La transition, qui en général se trouve située dans une zone de faible interaction, peut
alors être décrite avec précision par les méthodes habituellement mises en oeuvre dans
l'approximation de couche limite. Bien que quelques modèles de turbulence semblent plus
approprient que d'autres pour représenter la transition d’après D.C. WILCOX [55].
Il y a plusieurs manières par lesquelles la transition peut se produire, c’est à dire, qu’on peut
avoir une transition normale ou encore une transition par un décollement de la couche limite.
On a constaté que la transition est affectée premièrement par le niveau de turbulence, le
gradient de pression, et par un décollement possible d'une couche limite laminaire qui en se
rattachement devient turbulente.

1.6.1 Influence du gradient de pression sur la transition:

L'expérience montre qu'un gradient de pression négatif, de même que l'accélération


des filets, stabilisent la laminarité et reculent la transition. d’après une étude de JEAN-
PIERRE VEUILLOT [9] il rapporte que à l'inverse, un gradient de pression positif
(recompression), de même que le ralentissement des filets, fragilisent la laminarité et
favorisent la transition. Ils la fragilisent, mais ils ne la provoquent pas. Toutefois, comme la
laminarité est un état particulièrement instable elle ne tient guère longtemps. La transition
peut être déclenchée par une recompression, même partielle, générée par la forme
géométrique d'un profil (fig.1. 6 c).

Figure 1. 6: répartition de la vitesse autour du profil

Les courbes de répartition de vitesse (fig.1.6), renvoient aux courbes de l'évolution des
pressions puisqu'elles sont liées entre elles par les équations de Bernoulli. C'est sans doute le
plus important des facteurs influant sur le Reynolds critique. En effet, celui-ci peut être plus
faible lorsque la forme du profil provoque une recompression immédiatement après le bord
d'attaque (fig1.6 a), mais notablement plus élevé lorsque le profil est tel qu'il maintient une
accélération constante des filets sur la distance la plus longue possible (fig. 1.6 b).

1.6.2 Influence du nombre de Reynolds sur la transition :

D’après l’étude de Ewald HUNSINGER, Michaël OFFERLIN, J. Jacques


HUNSINGER [8], le changement de couche limite sur le profil pour les nombres de Reynolds
élevés entre les formes laminaire et turbulente de l'écoulement s'accomplit aux environs du

15
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

minimum de pression. Si le nombre de Reynolds s'accroît, le point de transition de la couche


limite décollée se déplace vers l'avant et la lisière de la couche limite décollée turbulente
atteint finalement le bord de fuite. Il s'ensuit une zone morte fermée, ce que l'on appelle la
"bulle décollée". Le nombre de Reynolds correspondant à cet état est qualifié de Reynolds
critique. La transition du laminaire vers le turbulent ne se passe pas obligatoirement à un
Reynolds fixe, mais à des Reynolds parfois très différents.

1.7 Décollement de la Couche limite

1.7.1 Influence de l’accélération ou décélération de l’écoulement externe

La configuration de l’écoulement autour d’un profil d’aube peut imposer un gradient


de vitesse ∂u ∂x non nul a l’extérieur de la couche limite d’après l’étude de V. LEGAT et
G. WINCKELMANS [4]. L’application de la loi de Bernoulli nous indique que la pression
varie également dans la direction de l’écoulement moyen. En utilisant la condition
d’incompressibilité, nous pouvons obtenir la composante de vitesse verticale v en fonction du
gradient longitudinal de vitesse :
∂u
y

v( y ) = − ∫ dy
0
∂x

Si ∂u ∂x est positif (le fluide accélère le long de la paroi), la composante verticale de vitesse
sera négative. Pour satisfaire la condition d’incompressibilité, le fluide est ramené vers la
paroi. L’accélération de l’écoulement hors de la couche limite contribue donc à amincir la
couche limite. En revanche, s’il y a décélération de l’écoulement hors de la couche limite, la
vitesse v est positive, le fluide est emporté de la paroi vers l’écoulement extérieur. Cet effet se
rajoute à l’épaississement de la couche limite provoqué par la diffusion de la quantité de
mouvement due à la viscosité. A l’extérieur de la couche limite, le gradient de pression est :

∂p ∂U
= − ρU
∂x ∂x

La composante de vitesse v étant très petite, la pression à l’intérieur de la couche limite est
très peu différente de la pression externe. Ainsi, la décélération de l’écoulement externe
conduit à l’existence d’un gradient de pression adverse, qui s’oppose à l’écoulement dans la
couche limite. Si ce gradient de pression est suffisamment fort, il peut renverser l’écoulement
et provoquer le décollement de la couche limite comme on peut le voir dans la fig.1.7.
L’analyse de Falkner et Skan, le gradient de vitesse ∂u ∂y change de signe partout dans la
couche limite. Dans l’écoulement autour d’une surface portante, le gradient longitudinal de
vitesse ∂u ∂x évolue le long du corps. En pratique, la couche limite se sépare de la paroi
solide au point où ∂u ∂y change de signe.

Ce décollement est en général associé à un épaississement très important de la couche


limite et également à l’apparition d’instabilités. La conséquence essentielle pour les
applications est que la vitesse dans la couche limite détroit considérablement (beaucoup plus
vite que la décélération imposée par l’écoulement potentiel externe) et la pression croit
également rapidement dans la direction de l’écoulement moyen, il n'est plus capable de

16
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

suivre le profil, il décolle. La figure1.7 représente l’évolution du profil du gradient de la


vitesse u dans la couche limite avant et après le décollement.

Figure 1.7 : décollement sur un profil -évolution de gradient de vitesse

1.7.2 Influence du nombre de Reynolds sur le décollement :

Ce paramètre de similitude peut prendre des valeurs considérables. V. LEGAT et G.


WINCKELMANS [4] affirme dans leur étude que lorsque le Reynolds est suffisamment
faible, les conditions de fonctionnement sont celles des fluides non visqueux : le frottement
sans être totalement nul, n'impose pas de contraintes suffisantes pour créer une couche limite
significative, et les filets du fluide contournent parfaitement la géométrie sans qu'apparaisse le
moindre décollement. Cependant, pour les petits nombres de Reynolds, la couche limite peut
ne pas devenir turbulente, elle se décolle laminairement de l'extrados après le minimum de
pression. En dessous se forme une zone morte. Tant que les particules du fluide ont une
énergie suffisante (une vitesse suffisante), elles restent au voisinage de la paroi, mais lorsque
leur énergie cinétique n'est plus suffisante, elles sont aspirées et il y a décollement de la
couche limite.

1.7.3 Constatations sur le décollement

La couche limite turbulente résiste mieux au décollement que la couche limite


laminaire. Le décollement est donc plus tardif en turbulent qu'en laminaire d’après Ewald
HUNSINGER, Michaël OFFERLIN et J. Jacques HUNSINGER [8]. C'est là une
caractéristique de lourde de conséquences. En effet, alors que la traînée de frottement est plus
faible lorsque la couche limite est laminaire, raison pour laquelle, on essaye de la maintenir le
plus longtemps possible, cette laminarité devient un inconvénient dès lors qu'elle est la cause
de décollements intempestifs, de loin beaucoup plus pénalisants que le surcroît de traînée dû
au régime turbulent. La traînée par rapport au régime laminaire est 40 fois supérieure lorsque
le profil est décollé, alors qu'en turbulent il n'est que 2 fois plus mauvais.

La turbulence a pour effet d'accroître les transferts au sein du fluide ce qui a pour
conséquence négative d'augmenter le frottement à la paroi, dégradant ainsi le bilan de traînée
d'ou les recherches intenses menées pour retarder la transition, et pour conséquence positive

17
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

de retarder l'apparition du décollement des couches limites soumises à une compression.


L'instabilité est plus grande dans la couche limite décollée et conduit plus rapidement à la
transition qu'une couche limite adhérente.
Récemment SIMPSON [20] dans son étude a fourni une description plus réaliste du
décollement turbulent. Le gradient de la vitesse est lié très étroitement avec le décollement,
ce dernier commence par intermittence à un endroit donné. L'inversion de l’écoulement se
produit seulement dans une fraction du temps à des endroits progressivement descendant. Il a
proposé des définitions quantitatives sur la base de la fraction du temps. Le détachement
naissant (identification) est défini à 1% du temps de l'écoulement décollé, le détachement
transitoire intermittent à 20% de temps de l'écoulement et le détachement transitoire
correspond à 50% de ce temps d'écoulement

1.7.4 Contrôle du décollement de la couche limite

Le décollement de la couche limite étant générateur de perte de portance et


d’augmentation de traînée, il faut chercher à le réduire. Différentes solutions ont été apportées
à ce problème, en particulier en aéronautique. Le contrôle actif d'écoulements est un des
domaines les plus étudiés actuellement, dans une étude sur le jet synthétique de JULIEN
DANDOIS et PIERRE SAGAUT [21] qui consiste en une surface oscillante à l’intérieur
d’une cavité dont le mouvement génère un jet à l'orifice. L’avantage du jet synthétique est que
le débit massique moyen est nul mais que le débit de quantité de mouvement est positif. Ils ne
nécessitent ni conduites, ni réservoirs comme un jet continu classique. De plus, SEIFERT et
AL [22] ont montré qu'un soufflage instationnaire était plus efficace qu'un soufflage
stationnaire. Le contrôle du décollement sur une paroi courbe est étudié. La figure 1.8a
montre le champ de vitesse longitudinale dans le cas non contrôlé. Dans les articles traitant de
contrôle du décollement. La figure 1.8 b montre la suppression du décollement. Les résultats
potentiels sont une amélioration des caractéristiques aérodynamiques.

Figure 1.8 a : Champ moyen de vitesse figure1.8b :champ moyen de vitesse


longitudinale sans contrôle longitudinale avec contrôle
de décollement sur un profil de décollement sur un profil

Les solutions retenues pour retarder le décollement de la couche limite ont en fait pour
but de redonner de la vitesse aux particules par exemple en rendant celle-ci turbulente; les
particules du fluide dans les tourbillons n'ont pas une vitesse régulière et parallèle à la surface
du profil mais une vitesse tourbillonnaire élevée ce qui leur donne une énergie suffisante pour

18
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

ne pas être décollées. C'est pourquoi un déclenchement artificiel de la transition (turbulateurs)


peut dans certains cas réduire la traînée totale et accroître la portance, parfois dans des
proportions considérables par suite du recul du décollement. On remarque que la couche
limite turbulente est beaucoup plus épaisse que la couche limite laminaire dans des conditions
identiques. Par conséquent, l'état de surface est beaucoup moins important dans le cas d'un
écoulement turbulent.

S’il n'y a pas de frottement, il n'y a pas de décollement : une solution a été testée, pour
rendre un profil indécrochable, il s’agit d’une aile dont la paroi de bord d'attaque et d'extrados
est constituée par une courroie mobile. Ce qui a donné d'excellents résultats mais, bien que
techniquement et commercialement irréaliste, a l'avantage de valider, jusqu'à une de ses
limites au moins, la théorie des fluides visqueux.

D’après une étude de Michaël OFFERLIN, J. Jacques HUNSINGER [8] On a


envisagé d’aspirer la couche limite en perçant de petits trous dans la paroi solide et en
pompant le fluide. L’efficacité de ce procédé a été prouvée en soufflerie. En revanche, le
procédé de ” soufflage ” qui consiste à injecter tangentiellement du fluide à grande vitesse
dans la couche limite est très efficace et plus simple à mettre en oeuvre.

1.8 Les écoulements 3D autour d’un profil

Dans les écoulements 3D, les tourbillons en fer à cheval jouent un grand rôle dans les
problèmes de stabilité. C'est un phénomène complexe. La prédiction et la compréhension de
ces derniers sont des étapes de base nécessaires dans la recherche des moyens de
manipulation et de contrôle des écoulements. L'influence de ces tourbillons sur les structures
des écoulements et sur les efforts aérodynamiques fait partie de beaucoup des travaux de
recherche. Sur un profil d'envergure infinie, le courant est plan et normal à l'envergure. A une
incidence de sustentation positive, les dépressions qui s'établissent sur l'extrados et les
surpressions d'intrados sont uniformes sur toute l'envergure. Par contre, comme on peut le
constaté sur la figure 1.9, si l'envergure est limitée, un courant secondaire se produit à chaque
extrémité du profil et tend à combler les dépressions d'extrados.

figure1.9.a figure1.9.b

Figure 1.9 : écoulement autour d’un profil d’envergure limité

De plus, les lignes de courant sont déviées : sur l'extrados, ils sont déviés vers le plan
de symétrie du profil et sur l'intrados, vers les extrémités du profil. Au point M du bord de
fuite, la vitesse V1 du filet d'extrados et celle V2 du filet d'intrados sont dans un même plan
passant par le bord de fuite. Mais elles ont dans ce plan des directions différentes. L'angle θ
des vitesses V1 et V2 varie avec la position du point M; il est nul dans le plan de symétrie de
du profil (figure1.9.a) .Les pressions ne sont plus uniforme sur toute l'envergure. La

19
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

sustentation est maximum dans le plan de symétrie et, en général, tend graduellement vers 0
aux extrémités du profil. On peut considérer que le phénomène prenant place au point M crée
en chaque point M un tourbillon élémentaire appelé tourbillon libre. L'intensité des
tourbillons libres n'est pas uniforme sur l'envergure, elle dépend de θ. Tous ces tourbillons
élémentaires tendent à s'enrouler aux extrémités du profil donnant naissance à deux
tourbillons marginaux (Fig.1.9.b).

1.9 Effet de la géométrique de l’aube

1.9.1 Les forces aérodynamiques

Une estimation précise des efforts s'exerçant sur un profil d'aile constitue une partie
importante du processus de conception des profils aérodynamique. Les difficultés d'une telle
estimation sont à la fois numériques (précision et indépendance vis-à-vis du maillage des
prédictions d'écoulements visqueux). L’analyse de la phénoménologie de l'écoulement autour
des profils aérodynamique montre que ce dernier est plus accéléré sur la surface supérieure
que sur la surface inférieure. Les lignes de courant correspondent à la trajectoire des
molécules de fluides prises individuellement d’après Le principe de Bernoulli conduit à une
relation entre la pression, la vitesse du fluide et la force de gravitation. Il montre que la
vitesse du fluide augmente lorsque la pression exercée sur le fluide diminue. Cette loi à été
appliquée pour optimiser la forme des profils .Il en résulte une force de pression verticale
orientée vers le haut (la portance). De même la pression sur l'avant du profil est supérieure à
celle sur l'arrière du profil. Il en résulte une force de pression vers l'arrière (la traînée).

La forme du profil influe grandement sur les qualités aérodynamiques du profil. Deux
éléments jouent un rôle essentiel dans les caractéristiques aérodynamiques d'un profil : sa
courbure et son épaisseur. Un profil fortement cambré à un bon rendement (rapport portance
- traînée) aux vitesses faibles, alors qu’un profil peu cambré convient mieux aux vitesses
élevées. D'une manière générale en aérodynamique les actions du fluide se décomposeront en
deux forces, une parallèle à la vitesse du fluide et de même sens, la traînée Rx et une autre
perpendiculaire à la vitesse, la portance Rz

1.9.2 Influence de l’effet de courbure de la paroi

En pratique on a découvert qu'un profil possédant une certaine épaisseur est plus
efficace qu'un simple plan incurvé. On a donc développé l'étude de différents profils pour
déterminer les caractéristiques à leur donner en fonction de l'utilisation que l'on veut en faire.

Figure 1.10 : profil aérodynamique NACA.

20
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

Dans les années 1930 la NACA. (Ancêtre de la National Air and Space Agency) a
étudié de nombreux profils dont les caractéristiques ont été rendues publiques (fig.1.10).
Depuis d'autres sont venus s'ajouter pour fournir une bibliothèque très complète de profils
bien connus. On associe un certain nombre de termes aux profils aérodynamiques

La distance entre l'intrados et l'extrados est l'épaisseur. La valeur maximale de


l'épaisseur divisée par la longueur de la corde donne l'épaisseur relative (e). La ligne qui joint
le bord d'attaque au bord de fuite en passant à égale distance de l'intrados et de l'extrados est
appelée corde moyenne. La distance maximale entre la corde et la corde moyenne est appelée
flèche du profil. Le rapport entre la flèche et la longueur de la corde est appelé courbure (ou
cambrure) relative. Il est possible de trouver les caractéristiques de plus de 2000profils dans
la littérature.

DAVIDSON [29] et al. ont étudié le décollement des écoulements à travers les
surfaces courbées. L’effet de courbature se fait remarquer au niveau des trajectoires
d’écoulement, il a un effet significatif sur la turbulence. Le rapport de l’épaisseur de la
courbature δ avec son rayon R est un paramètre qui quantifie les effets de courbures dans la
turbulence, en y rajoutant des termes aux équations de celle-ci. PERZON [32], rapporte que la
courbure de l’écoulement affecte la turbulence et que cette courbure est mesurée à l’aide d’un
rayon de courbure Rc. BELDBERG [31] rapporte que la couche limite sur une paroi convexe
correspondait à une situation stable, où l’énergie de turbulence a tendance à diminuer. Alors
que, sur une paroi concave, l’effet est déstabilisant et l’énergie de turbulence tend à
augmenter. Cela a aussi été rapporté par CHIESTEL et DAVIDSON et al.[30] dans leurs
résultats.

1.9.3 Portance

Le modèle du fluide parfait (c’est à dire non visqueux) en écoulement irrotationnels,


produise des résultats utiles et fondamentaux pour le calcul de la force de portance cependant,
il a ses limites car il ne permet de calculer que des écoulements avec glissement du fluide le
long de la paroi. Les fluides réels sont visqueux: ils ne glissent pas le long des parois; alors
des études très poussées en soufflerie avec un fluide réel ont permis de mettre en évidence
l'expression de la portance :
1
RZ = ⋅ ρ ⋅ S ⋅ V 2 ⋅ C Z
2
- ρ la masse volumique du fluide. - S est une surface de référence sur le profil.
- v est la vitesse du fluide.
- Cz est le coefficient de portance du profil. Il dépend de la forme du profil et de l’incidence.
Les profils présentant des courbures importantes ont des bons Cz. Le Cz augmente avec
l'incidence jusqu'à l'incidence de décrochage; Dépassé cette incidence sa valeur chute.

1.9.4 Traînée
La formule de la traînée se résume par
1
RX = ⋅ ρ ⋅ S ⋅V 2 ⋅ C X
2
Cx étant le coefficient de traînée.
Il est essentiel que la traînée de forme soit réduite au minimum. Par exemple une plaque
perpendiculaire exposée à un écoulement de fluide a une résistance de 100%, un cylindre a

21
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

50%, une forme fuselée a 15%, un profil a 5%. La traînée d'un profil résulte des forces de
pression. Toutefois on peut la décomposer en trois parties distinctes :
- la traînée de forme
- la traînée de sillage
- la traînée induite.
- la traînée de forme : est liée à la forme du profil. Les différents profils engendrent des
écoulements différents. C’est le caractère visqueux des fluides réels qui entraîne l'apparition
d'une force de traînée qui s'oppose au mouvement. On distingue deux types de traînée de
forme dans les écoulements des fluides réels: La traînée de frottement qui résulte de la
composante tangentielle du vecteur contrainte à la surface du corps solide. Elle provient
uniquement des contraintes visqueuses à la paroi. La traînée de pression qui résulte de la
composant normale du vecteur contrainte à la paroi ce qui correspond usuellement au champ
de pression pariétale.

-la traînée de sillage : est liée au décollement des filets du fluide sur l'arrière du profil. Plus
les filets se décollent et plus la traînée de sillage est importante. Elle est influencée par la
vitesse et l’incidence.

- la traînée induite : est liée à la différence de la pression entre l'intrados et l'extrados du


profil. En effet le fluide de l'intrados étant en surpression par rapport à celui de l'extrados, le
fluide du dessous du profil a tendance à remonter vers le dessus. Cela crée des tourbillons que
l'on appelle tourbillons marginaux. En extrémité du profil ils partent de l'intrados du profil et
remontent vers l'extrados. La déflexion vers le haut se produit à l'extérieur de profil,
l'écoulement quittant profil est en fin de compte dirigé vers le bas. Par conséquent, la
portance, qui agit perpendiculairement à l'écoulement, est légèrement inclinée vers l'arrière et
contribue à la traînée. Cette partie de la traînée s'appelle la traînée induite. L'existence de cette
traînée a amené les ingénieurs à définir la finesse d'un profil. La finesse est le rapport entre la
portance et la traînée.

- la traînée de choc: on considère que la traînée de choc est constituée de deux parties: la
traînée d'onde de choc, qui est la traînée engendrée par la production d'une onde de choc, et ce
qu'on pourrait appeler la traînée de couche limite, qui est la traînée de frottement produite par
l'épaississement de la couche limite. Cette traînée bien sûr, demeure toujours présente au-delà
du décrochage par onde de choc, bien que son amplitude soit relativement faible.

1.10 Influence de l'angle d'incidence

Lorsque le fluide est dévié par le profil, il "adhère" à la paroi grâce à sa viscosité. Elle
lui permet donc de suivre les courbes de l'intrados et de l'extrados, engendrant ainsi la
portance. Si, par contre, on augmente trop l’angle d’attaque, la couche limite à l’extrados du
profil quitte la paroi avant d’atteindre le bord de fuite. On a décollement de la couche limite
avant le bord de fuite: c’est le cas de mauvais fonctionnement aérodynamique du profil. .
L'écoulement derrière celle-ci est très turbulent et la pression remonte sur cette partie de
l'extrados. La portance diminue alors très fortement et la traînée est importante. On parle alors
de “décrochage” du profil. Les difficultés physiques sont particulièrement significatives dans
des situations de décrochage et de post décrochage où l'écoulement fait intervenir une
séparation massive et des phénomènes instationnaires d’après une étude de YOUS Imad [13].
Il en résulte que la prédiction précise de l'incidence de décrochage et du coefficient de
portance maximale est un problème particulièrement difficile. Au delà du décrochage, la

22
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

structure de l'écoulement (lâcher tourbillonnaire) et les forces instationnaires sont des facteurs
importants. En d’autre terme le décollement d’une couche limite est, en général, un
phénomène instationnaire: le point de décollement ne demeure pas au même endroit,YOUS
IMAD[13] nous fourni une description de ce tourbillon de couche limite qui quitte la paroi de
façon non continue et de grosse structures de sillage sont produits de façon intermittente. En
conclusion, à vitesse donnée la portance de profil augmente avec l'incidence, jusqu'à
l'incidence de décrochage.
La figure 1.11 présente un des résultats d’une étude sur un profil mariane [ONERA] d’un
écoulement à une vitesse constante autour d’un profil. La variation des coefficients Cx et Cz
est exprimé en fonction de l’angle d’incidence. On remarque que la portance augmente avec
l'incidence. On peut mettre en évidence qu'une incidence négative engendre une portance
négative. En effet on constate en réalité que si l'incidence dépasse une certaine valeur, la
portance n'augmente plus mais chute très fortement.

Figure 1.11 : Profil de Cz et le Cx en fonction de l’angle d’incidence à une vitesse constante

1.11 La simulation numérique de l’écoulement autour d’un profil

L’étude de JEAN-PIERRE VEUILLOT [11] nous présente les étapes et les techniques
abordés dans une simulation numérique. Nous donnons un bref rappel des éléments essentiels
de la simulation numérique, sans prétendre à l'exhaustivité et en s'appuyant sur quelques
études, les problèmes posés par l'application de la simulation pour la description des
interactions en aérodynamique et a indiquer les voies de recherches suivies pour résoudre ces
problèmes. Les travaux les plus récents concernent essentiellement des méthodes de
simulation numérique fondées sur les équations dites de Navier Stokes Ces équations de bilan
sont établies successivement pour la masse, pour la quantité de mouvement et pour l’énergie.
Dans la formulation du problème mathématique continu, il faut préciser les conditions aux
limites sur la frontière du domaine de calcul.

1.11.1 Modélisation de la turbulence

d’après l’étude de P. G. HUANG et J. D. JACOB[55] , Le développement des modèles


de turbulence utilisés pour la fermeture des équations de Navier stocks ramené à une
moyenne par Reynolds dans les codes de calcul (RANS) a été révolutionnaire et les résultats
ont frustré la communauté de CFD. Le nombre élevé des études et de recherches a proliféré
cette dernière décennie, pourtant aucun choix clair parmi les modèles appropriés semble
émerger

23
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

A ce jour, le problème de la modélisation de la turbulence reste largement ouvert et


aucun modèle ne peut prétendre à une universalité permettant de traiter l'ensemble des
situations rencontrées dans les problèmes d'interactions.
Les modèles de turbulence sont nombreux et peuvent s'étendre de 0 équations aux modèles
compliqués d'effort de Reynolds de multi- équation. Le tableau1.1 regroupe quelques
modèles.

Tableau 1.1 : quelques modèles à viscosité turbulente et à équations de transport.

Les modèles simples sont populaires pour les réalisateurs de code de CFD, les modèles
compliqués fournissent une meilleure modélisation de la physique. Nous en resterons à
l'énonce de quelques modèles parmi les plus connus et les plus utilisés en simulation
numérique

1.11.2 Validation du modèle

Le travail de validation, il est particulièrement délicat - mais nécessaire. En plus de la


comparaison avec les résultats expérimentaux requis, elle implique beaucoup d'essais de
sensibilité. Donc, cette validation d’après P. G. HUANG [54] exige la connaissance
détaillée des données expérimentales et comment elles ont été obtenues. Ceci inclut des
détails tel que si les mesures étaient en un temps moyenné ou instantané, l'erreur de la
technique de mesure (à savoir, l’exactitude et la précision), l'information détaillée sur la
géométrie comprenant les effets de la tridimensionnalité, initialisation et les conditions
limites. Le type de mesures doit être également important, en incluant quelles quantités sont
directement mesurées et qui sont ces dérivés.
Les essais de sensibilité sont l'amélioration de maillage, le placement du premier point
(nœud) du maillage à un endroit de y+, les conditions limites, le code de calcul, etc.. De
nombreux auteurs ont réalisé ces travaux de validation très compliqués comme (Marvin et
Huang, 1996 ; Huang, 1997 ; Bardina et autres, 1997a).

24
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

Le but final est de vérifier les capacités d'un modèle à prévoir la physique
d'écoulement. Avant d’utiliser n'importe quelles données dans la validation, on doit être
absolument confiant dans son exactitude.

Figure 1.12 : comparaison des profils de la vitesse axiale u du modèle SST avec les données
expérimentales

Beaucoup de modélistes essayent toujours de trouver l'universel modèle. Quoique les modèles
physiques utilisés dans la plupart des codes de calcul CFD sont moins satisfaisants. Alors on
devrait proposer un mécanisme qui permettra le choix des bons modèles.
Des succès sont obtenu avec le modèle de turbulence SST dans la prédiction du phénomène
de décollement comme ont peut l’apprécier sur la figure 1.12 en comparant les résultats de ce
modèle avec ceux du modèle k-ε et les données expérimentales d’un écoulement dans un
divergent comme est représenté sur la figure 0.1. On constate clairement la concordance des
résultats du modèle SST avec ceux des données expérimentales par contre les résultats du
modèle k-ε montre une divergence appréciable. Nous allons simuler un écoulement autour
d’un profil d’aube est faire la même étude comparative.

1.11.3 Le modèle numérique

Dans la littérature on trouve de nombreux ouvrages traitants des techniques


numériques mises en oeuvre dans les logiciels de simulation par exemple les travaux de CH.
HIRSCH [23] et J.W. SLOOF et W. SCHMIDT [24]. Dans cette section nous nous limiterons
à donner quelques indications sur les problèmes de précision qui conditionnent une bonne
description de la physique des interactions en aérodynamique des profil d’aile, et qui
conditionnent la réalisation de simulations au moins qualitativement prédictives autour de
configurations pour un profil d’aube.

1.11.4 Les stratégies de maillages

Différents types de maillage ont été utilisés pour discrétiser le domaine de calcul.
Chacun de ces types présente des avantages et inconvénients respectifs. D’après l’étude de
JEAN-PIERRE VEUILLOT [11] on distingue d’une manière générale deux grandes
catégories de maillages : les maillages structurés et les maillages non structurés.
D’autres part, des techniques d'adaptation de maillage ont fait l’objet de beaucoup
d’application on cite quelques travaux J. PERAIRE, M. VAHMADTI V, K. MORGAN et
O.C. ZIENKIEWICZ[93] J.F. DANNENHOER et J.R. BARON[46], M.J. AFTOSMIS [47]
permettant d'augmenter la précision des simulations numériques en suivant un principe selon
lequel, à nombre de points de maillage donné, il est préférable de ne pas repartir
uniformément ces points mais de les concentrer dans les régions où l'écoulement varie

25
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

fortement. Ces régions peuvent être connues à priori grâce à une bonne compréhension de la
physique, mais le plus souvent et notamment en instationnaire leur localisation précise résulte
du calcul et le maillage doit être adapté au cours de son déroulement.

1.11.5 Les schémas de discrétisation

La plupart des schémas de discrétisation récents permettant de transformer le problème


mathématique continu en un problème discret, reposent sur une formulation des équations de
Navier Stocks, parmis les schémas on cite la méthode de différence finie et méthode des
volumes finis. La technique numérique consistent alors à :
- construire un maillage, c'est-à-dire une décomposition du domaine de calcul en
volumes élémentaires ;
- construire une expression discrète de l'intégrale de flux pour obtenir le flux
numérique ;
- intégrer en temps les équations.
Aux cours de ces trois étapes, on s'efforce de satisfaire au mieux les critères de précision, de
robustesse et d'efficacité. Cependant, à ce jour, l'état de l'art ne permet le plus souvent que la
réalisation d'un habile compromis en fonction de la priorité accorde a chacun de ces trois
critères suivant le problème aérodynamique considéré, mais pour les études des écoulement
autour d’un profil d’aube le critère de choix est généralement la précision.

1.12 Analyse de quelques travaux de recherche

Après avoir exposé la physique de l’écoulement autour d’un profil et les éléments
essentiels de la simulation numérique, nous présentons quelques travaux de recherches
réalisés dans ce domaine. Nous avons choisi ces quatre travaux sur la base de la modélisation
de la turbulence, différente d’un travail à un autre, évidement il ne sont pas les seuls mais la
littérature est très riche.

Le principal objectif qui détermine l'orientation de tous les travaux, a pour but
l'analyse et la compréhension des phénomènes de base rencontrés dans un écoulement
turbulent autour d’un profil. On s'intéresse tout particulièrement aux phénomènes de
décollement, au mécanisme de naissance, de développement et de transport des tourbillons,
ainsi qu'aux processus de passage de régime laminaire turbulent. Pour atteindre cet objectif,
les travaux de recherche sont généralement conduits de telle sorte à mener simultanément, des
études théoriques sur les différentes formulations mathématiques adaptées au problème
physique étudié, des améliorations des modélisations et des mises au point de méthodes
numériques pour les adapter aux nouvelles générations d'ordinateurs, des modélisations pour
pouvoir prédire et analyser les écoulements turbulents rencontrés dans la réalité.

Pour modéliser des écoulements turbulents, trois approches existent : la simulation


numérique directe DNS (direct numerical simulation), la simulation statistique RANS
(Reynolds Averaged Navier Stokes) et la simulation des grandes échelles LES (Large Eddy
Simulation). La simulation RANS, largement utilisée en industrie, calcule la partie moyenne
du champ et la physique de l'écoulement est représentée fidèlement. La DNS consiste à
résoudre les équations complètes de la mécanique des fluides en simulant toutes les échelles
de la turbulence. Cette technique est précise mais inadaptée pour les simulations numériques
d’écoulement ayant un intérêt industriel. Par opposition, la L.E.S est un bon compromis en
termes de précision et de coût entre la DNS et la modélisation au sens de Reynolds (RANS).

26
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

Des études ont permis de constater une amélioration du comportement des modèles à deux
équations.

Le premier travail est une étude de MARIANNA BRAZA [52] qui consiste à la
modélisation d’écoulements turbulents instationnaires autour de profils portants, relative aux
modèles au second ordre pour des écoulements turbulents à structures organisés autour de
configurations portantes fixes ou en écoulement de tangage. Les configurations étudiées ont
été des profils d’aile à forte incidence dans l’intervalle du nombre de Reynolds de 105 à 106.
Différentes variantes de modèles au second ordre ont été adaptés au sein de l’approche de
macro simulation. Les résultats obtenus indiquent une supériorité de cette approche quant au
caractère anisotrope des tensions normales dans la région proche et une prédiction
satisfaisante du caractère physique de la couche limite en amont du décollement, allant
progressivement du laminaire vers le turbulent. L’utilisation des modèles au second ordre a
permis de simuler correctement la formation ‘du bulbe de décollement quasi-laminaire’ au
voisinage du bord d’attaque de la structure portante. Ceci est complètement ‘gommé’ lors de
l’emploi d’un modèle à deux équations.

Les résultats de l’ensemble de ces développements basés sur les modèles au second
ordre ont fait l’objet d’une conférence au congrès ECCOMAS et IUTAM et font l’objet
d’une publication (Allain, Berton, Braza, Hoarau, Rodes, Favier, [53]

bulbe de décollement ‘quasi-laminaire’ A


gauche : Modèle au second ordre. A droite : Décollement instationnaire
modèle k-ε.

Figure 1.13 : ligne de courant autour d’un profil NACA0012

Le deuxième travail que nous présentons est celui de Emmanuel Guilmineau [51], le
profil d'aile considéré est le AS 240 pour des nombres de Reynolds élevés supérieur à 106.
Les modèles de turbulence utilisés sont le modèle Baldwin-Lomax, le modèle Baldwin Barth,
et le modèle SST. Les résultats présentés concernent l'écoulement turbulent autour de ce profil
d'aile AS 240 à un nombre de Reynolds de 2 106. Deux incidences sont considérées : une
avant le décrochage α=8° et la seconde après α =19°. Dans les deux cas, la comparaison est
effectuée avec la base de données CERT/ONERA réalisée lors de l'Opération Décrochage. Le
maillage en O résulte d'une transformation conforme.

-Faible incidence α =8° : Pour cette incidence, l'écoulement présente une zone de
transition pour x/C=0.37 qui a été imposée dans les calculs. Les profils de vitesses obtenus
par le modèle Baldwin Barth ont une forme concave incorrecte. Le modèle Baldwin-Lomax
ne prédit pas la zone de gradient de pression adverse. Une comparaison entre les coefficients
de pression calculés et ceux expérimentaux est présentée. Le bord de fuite, indiquant une zone

27
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

de recirculation, n'est trouvé que par les modèles à équations de transport Baldwin Barth et
SST.

-Forte incidence α =19° : A cette incidence, l'écoulement est pleinement turbulent. On


constate que le modèle Baldwin-Lomax ne prédit pas correctement l'écoulement pour cette
incidence située après l'incidence de décrochage. De plus, on remarque que le modèle
Baldwin Barth donne une recirculation plus importante que le modèle SST

Une simulation des grandes échelles d'un écoulement autour d'une aube de turbine
basse pression par B. Raverdy, I. Mary, P. Sagaut, N. Liamis [56] est le troisième travail que
nous présentons. L'objectif de ce travail est de prédire et décrire le processus de transition et
ses interactions avec le sillage dynamique pour une configuration d'aube de turbine
subsonique. Un calcul LES de haute résolution a été effectué pour l'aube de turbine basse
pression T106 à un nombre de Mach de 0,1.
Afin de valider les résultas de la simulation, les quantités moyenne de l’écoulement, vitesse
moyenne, de coefficient de pression et les fluctuations de la vitesse sont comparées aux
données expérimentales. La figure 1.14 montre la comparaison des profiles de vitesse
moyennée du coefficient de pression.
Le coefficient de pression calculé est comparé aux données expérimentales de Fottner
et d'Al 5. La vitesse moyenne est comparée aux données expérimentales de Hodson et d'Al
Le coefficient de pression est semblable au coefficient de pression de Durbin et d’Al.
Une zone de décollement est présente sur extrados à x/C = 0.83 à x/C = 0.92, en accord avec
des données expérimentales. Les profils des fluctuations de la vitesse moyenné sont
représentés à x/C = 0.88, où l'écoulement est laminaire et devient turbulent à la position x/C
= 0.92. Des calculs explicites ont surestimé le niveau de turbulence près du bord de fuite, ce
qui peut être expliqué par le niveau très élevé de l’amplification des fluctuations. Près du
bord fuite, la valeur moyenne de vitesse est sous-estimée pour l'intégration explicite, alors que
pour l'intégration implicite il y a une bonne concordance.

Figure 1.14 comparaison des résultats de la vitesse u/U et du Cp

Le dernier travail que nous présentons est celui de Ioannis K. et NOUSIS [15], ils ont
utilisé le modèle des contraintes de REYNOLDS RSM, pour Le valider par des calculs
stationnaires autour des profiles NACA 0012 et RAE 2822.

28
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

Le travail consiste à valider le modèle RSM par des calculs stationnaires autour des profils
NACA 0012 et RAE 2822 en s’appuyant sur les résultats de W.J.McCroskey [10] pour le
profil NACA0012 et sur le travail de P. H. Cook5 et al. [12] pour le profil RAE 2822. Sa
référence est également liée au Workshop dirigé par T.L.Holst [13] qui traite des résultats sur
la comparaison de différents types de modèles de turbulence sur des profils d'ailes.
Le modèle est également validé par comparaison avec les mesures expérimentales sur
plusieurs configurations. Les équations de Navier Stokes sont discrétisées. La méthode
utilisée est celle des volumes finis, sur maillage structuré utilisant une approche décentrée
amont. En conclusion, la fermeture RSM utilisée donne des résultats satisfaisants comparés
aux données expérimentales. Son point faible est qu'elle ne prévoit pas correctement le point
d'apparition du choc, surtout dans des cas ou le nombre de Mach (Me>0.8) et l'angle
d'incidence sont élevés ainsi que dans le cas ou la couche limite décollé à l'extrados du profil.
Sur la figure 1.14 les résultats de modèle donne un décollement à un angle d’incidence à 12°,
alors que d’après la littérature c’est angle de fonctionnement idéal pour ce type de profil.

Figure 1.15: Profil NACA 0012 en décrochage (α =12 degrés, Me=0.6) [15]

1.13 Synthèse bibliographique

L’analyse bibliographique faite précédemment, nous a permis de se rendre compte de


la complexité de certains phénomènes physiques pouvant se produire autour d’un profil.
Ainsi, la prévision numérique d’écoulements complexes demeure problématique. Notre
synthèse est partagée en deux parties :

1. La synthèse de la physique de l’écoulement autour d’un profil se résume à :

- la viscosité entraîne un frottement du fluide sur le solide, avec apparition d'une


traînée de frottement et d`un déficit de vitesse d'écoulement dans le sillage du corps, déficit
qui constitue la présence de la traînée.

- Lorsque dans la couche limite, le gradient de vitesse tombe à zéro et qu'il existe un
gradient de pression statique positif (recompression et ralentissement de l'écoulement), il se
produit un décollement de l'écoulement avec non compensation frontale arrière de la
surpression frontale avant. Le point de décollement est un point singulier à plus d'un titre. En
effet c'est le lieu où le gradient de vitesse s'annule, la couche limite décolle, la sous-couche
laminaire disparaît, la contrainte tangentielle s'annule, le coefficient de frottement local
devient nul ce qui provoque un net accroissement de la traînée de pression. Tout l'art d'un
aérodynamicien consiste donc à éviter les décollements, et à tenter d'obtenir un écoulement
laminaire le plus étendu possible. Ce phénomène de décrochage, constitue une importante

29
Chapitre1 : recherche bibliographique et physique de l’écoulement autour d’un profil ___________

limite de performance qui suscite donc un fort intérêt de la part des industriels et des
chercheurs.

- la position relative des points de décollement et de transition peut être modifiée, et un


même profil peut alors faire l'objet d'une brusque avancée du point de décollement, avec
recirculation et augmentation notable du coefficient de traînée.

2- La synthèse de la simulation numérique l’écoulement autour d’un profil :

Au cours de ces dernières années, des avancées importantes ont été réalisées dans le
domaine de la simulation numérique d'écoulements turbulents autour de configurations
complexes. En effet, l'amélioration des codes de calcul Navier Stokes, et l'augmentation de la
puissance des ordinateurs ont permis d'accroître significativement la validité des simulations
numériques. D'une part, la résolution des équations de Navier Stokes moyennées au sens de la
turbulence et complétées par un modèle de fermeture (modélisation « RANS ») permet de
simuler des configurations complètes des aubages de turbine et fournit une aide précieuse lors
des phases de conception. D'autre part, l'utilisation de modèles de turbulence fondés sur
l'approche « Large Eddy Simulation » (LES) donne accès depuis quelques années à des
informations concernant les caractéristiques hautes fréquences de l'écoulement turbulent.
Cependant, cette technique, qui réclame une densité de maillage beaucoup plus forte que
l'approche RANS, ne peut être employée de manière systématique pour des études
d'aérodynamique appliquée. En conséquence les modèles RANS vont demeurer, pour une
longue période encore, l'outil CFD de référence pour les études de conception. Cependant,
l'approche consistant à moyenner les équations de Navier Stokes fait apparaître des termes
inconnus, ce qui impose de construire un modèle afin de résoudre le système : c'est le
problème de fermeture de la turbulence. Les nombreux modèles de turbulence développés ces
dernières années ont été construits et validés dans le cadre d'hypothèses restrictives (couche
limite en équilibre énergétique, sans gradient de pression, turbulence homogène isotrope).
Mais ils ne permettent pas de rendre compte de façon rigoureuse de la complexité de certains
phénomènes physiques pouvant se produire proche d'une paroi. Par exemple, le décrochage
des ailes combine des phénomènes physiques complexes et variés tels que la transition
laminaire/turbulent, des forts gradients de pression, des décollements de couches limites
laminaires et turbulentes et l’interaction couche limite/sillage.

En complément des études expérimentales menées sur ce sujet, de nombreuses études


numériques ont été réalisées mais peu d’entre elles présentent des solutions satisfaisantes pour
ce problème. En effet, la diversité de la nature et des échelles des processus mis en jeu ne
permet pas à un calcul RANS classique faisant intervenir un modèle quelconque d’offrir une
solution précise. Il est nécessaire de considérer les différents phénomènes et d’utiliser pour
chacun d’eux les outils qui semblent les plus appropriés. Une meilleure description de ce
phénomène permettrait une avancée dans la simulation numérique d’écoulements complexes
et offrirait un outil susceptible d’aider fortement à la conception et l’augmentation des
performances de profil d’aube.

30
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

Chapitre 2

Formulation mathématique

2.1 Introduction :
L’écoulement dans l’aubage d’une turbine est compressible instationnaire et turbulent,
d'où l'importance de comprendre les mécanismes fondamentaux de ces écoulements. Les
équations du problème ont été tirées des principes fondamentaux de la mécanique des fluides
et du transfert thermique. Leur comportement est en général gouverné par les équations de
continuité, de quantité de mouvement et de l'énergie de Navier Stocks de type différentielles
aux dérivées partielles de type elliptiques. Elles sont non linéaires et non couplées. Pour des
cas simples, les solutions analytiques peuvent y être envisagé, mais pour des cas plus réalistes,
seuls les solutions expérimentales et numériques le sont.
En principe, les équations de Navier Stokes décrivent les écoulements laminaires et
turbulents sans avoir besoin d'information additionnelle. Cependant, La turbulence présente
des fluctuations irrégulières dans le temps et dans l'espace. C'est un processus complexe,
principalement parce qu'il est tridimensionnel, instable et se compose de beaucoup d’échelles.
Les écoulements turbulents aux nombres de Reynolds élevés enjambent une gamme étendue
des échelles de longueur de turbulentes et de temps et impliqueraient généralement des
échelles de longueur beaucoup plus petites que le plus petit élément de volume fini qui peut
être pratiquement employée dans une analyse numérique.
Des modèles de turbulence ont été spécifiquement développés pour expliquer les effets
de la turbulence sans recours à une simulation numérique prohibitive à un maillage fin et
directe. La plupart de ces modèles sont des modèles statistiques, sont utilisés pour prédire les
effets de la turbulence sans résoudre toutes les échelles des plus petites fluctuations
turbulentes.
Le modèle de turbulence SST à deux équations de transport qui est, un des modèles de
la viscosité tourbillonnaire qui sont présentés ci-dessous, est utilisé pour la fermeture de notre
système d’équation.
On se place dans le cadre du régime continu et on adopte une description
macroscopique du comportement dynamique et thermodynamique du fluide considéré, en
général un gaz (l’air). Ceci suppose que toutes les échelles de longueur caractéristiques de
l’écoulement sont grandes par rapport au libre parcours moyen des molécules constitutives du
gaz. De plus, on admet : que le gaz est constitue d’une seule espèce, que l’état
thermodynamique du gaz est à l’équilibre et décrit à l’aide d’une seule température ; que la
masse volumique du fluide est suffisamment faible pour que les effets de la gravite puissent
être négligés ; et que l’écoulements est transsonique avec un environnement explicité par les
conditions et les hypothèses suivantes :
1- régime d'écoulement permanent ( ∂ ∂t = 0 )
2- fluide visqueux compressible ( ∂ρ ∂x j ≠ 0 )

3- forces de volumes négligeables ( Fext = 0 )

∂ 2 ui ∂ u j ∂ 2 u k
2

4- écoulement tridimensionnel et de nature elliptique et turbulent ( 2 + + = 0)


∂x i ∂x 2j ∂x k2

31
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

5- les propriétés thermo physiques du fluides, sont supposées constante (~ gaz parfait)
6- pas d’échange de chaleur avec le milieu extérieur ( q = 0 )
7- le fluide d'étude est newtonien.
2.2 Équations gouvernantes :

Les équations à résoudre sont donc les équations instables de Navier Stokes sous leur
forme conservatrice, elles sont présentées sous la forme tensorielle, permettant de déterminer
l’évolution des champs de paramètres à partir des conditions initiales données.
- L'équation de continuité
∂ρ ∂
+ (ρ.U j ) = 0 (2.1)
∂t ∂x j
-L’équation de mouvement
∂ (ρ.U i ) ∂ (ρ.U j .U i ) ∂p ∂
+ =− δ ij + (τ ij ) + Fext (2.2)
∂t ∂x j ∂x j ∂x j
-L’équation d'énergie
∂ (ρ.T ) ∂
+ (ρ.U j .T ) = ∂ (J Ti ) + S T (2.3)
∂t ∂x j ∂x j
Fext : Forces extérieures de volume. τ ij : tenseur des
contraintes
δ ij : nombres de KRONECKER J Ti : flux diffusif
S T : taux net de production de T et de son destruction

µ ∂T
J Tj = . (2.4)
Pr ∂x j
⎛ ∂U ∂U j ⎞ 2 ∂U i
τ ij = µ⎜ i + ⎟− µ δ (2.5)
⎜ ∂x ∂ x ⎟ 3 ∂x ij
⎝ j i ⎠ i

U j ∂p q ϕ
ST = . + + (2.6)
Cp ∂x j Cp Cp
∂U i
où : ϕ = τ ij (2.7)
∂x j
avec :
q : source de génération de chaleur interne
ϕ : fonction de dissipation
µ: viscosité du fluide
Pr : nombre de PRANDTL ( Pr = Cp.µ ϕ )
λ : coefficient de conductivité thermique.
A cause de l'aspect compressible du problème. Une équation supplémentaire est nécessaire.
Cette équation est l'équation des gaz en équilibre thermodynamique.
P = ρ.R.T (2.8)
Le remplacement des équations (2.4) à (2.7) dans les équations (2.1) à (2.3) et le respect des
six hypothèses sus cités, le système d'équations formé des équations de (2.1) à (2.3), devient :

32
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________


(ρ.U i ) = 0 (2.9)
∂x j
⎛ ⎛ ∂U i ∂U j ⎞ 2 ∂U i ⎞

(ρ.U i .U j ) = − ∂p δ ij + ∂⎜ µ⎜ + ⎟−
⎜ ⎜ ∂x j ∂x i ⎟ 3 ∂x i
δ ij ⎟

(2.10)
∂x j ∂x j ∂x j
⎝ ⎝ ⎠ ⎠
⎛ U τ ∂U ⎞

(ρ.U j .T ) = ∂ ⎜⎜ µ . ∂T + j ⋅ ∂P + ij . j ⎟⎟ (2.11)
∂x j ∂x j ⎝ Pr ∂x j Cp ∂x j Cp ∂x j ⎠
Le système d'équations est formé de l'équation de continuité (2.9), de deux équations de
NAVIER STOKES en xi et xj (2.10), d'une équation d'énergie (2.11) et d'une équation d'état
des gaz parfaits (2.8); qui est ainsi constitué de cinq équation pour cinq inconnues : ρ , P, T,
Ui, Uj ; Cela assure la fermeture du système d'équations.

2.3 La description de la turbulence


La turbulence peut être interprétée comme une cascade d'échelles de tourbillons.
L'énergie est ainsi extraite de l'écoulement moyen par les structures associées aux grandes
échelles, puis elle est transférée jusqu'aux plus petites structures ou elle est dissipée en
chaleur.
D’après les échelles de Kolmogorov, on peut ainsi distinguer trois niveaux d'échelles
respectivement caractéristiques du transport par l'écoulement moyen (A), des structures
énergétiques (B) et des structures dissipatives (C).
Les outils de simulation numérique doivent donc être capables de décrire, au moins
macroscopiquement, les effets de la turbulence. Les différentes approches possibles pour la
résolution de la turbulence peuvent être classées en trois familles : approche statistique,
simulation des grandes échelles et une simulation directe de la turbulence

2.3.1 Echelles caractéristiques de la turbulence :

La turbulence se caractérise par la présence d'un spectre de tourbillons de vitesses et


de fréquences de fluctuations différentes. L’écoulement moyen est caractérisé par une vitesse
U et une échelle typique L. Le temps associé est T=L/U pour des échelles typiques et par
τ = l / u pour des échelles plus grandes DAMOU [12].
Le mécanisme de transfert d'énergie est efficace lorsque les temps caractéristiques de
l'écoulement moyen de fluctuation coïncident :
l L
τ = ~T = (2.12)
u U
Des tourbillons plus petits ont une échelle lk, la micro échelle ou échelle de
KOLMOGOROV et une vitesse vk. Le temps caractéristique de fluctuation est donné par :
lk
τk = (2.13)
uk
L’énergie est dissipée aux niveaux des petites structures par l'action des contraintes
visqueuses, ce qui laisse déduire l'échelle à partir de l'ordre d'épaisseur de la couche visqueuse
comme suit:
l k = (ντ k )
1/ 2
(2.14)
En introduisant l'équation (2.13) dans cette dernière équation, on déduit:

33
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

vklk
=1 (2.15)
ν
Donc le nombre de REYNOLDS des tourbillons de KOLMOGOROV est de l'ordre de
l'unité.
Les deux types de tourbillons qui sont définis ci dessus, les macro et les micro
échelles, représentent les deux extrémités du spectre tourbillonnaire s qui engendre le
phénomène des cascades de KOLMOGOROV. Le transfert d'énergie cinétique u2 s'effectue
des grandes structures vers les plus petites en un temps τ et défini par :
u2 u3
ε= = (2.16)
τ l
Cette énergie est préservée jusqu’aux petites structures et donne:
u 3 u 3k
ε= = (2.17)
l lk
Cette énergie représente en fait le taux de dissipation de l'énergie cinétique de
turbulence et qui peut être exprimée par la fonction de dissipation visqueuse :
2
ν ⎛ ∂u ∂u j ⎞ 2
ε ≈ ∑ ⎜⎜ i + ⎟ ≈ ν uk (2.18)
2 i, j ⎝ x j xi ⎟⎠ l k2
Cette dernière équation avec les équations (2.16) et (2.17), nous donne :
u 2k u 3k
ν 2 ≈ (2.19)
lk lk
Ce qui nous permet de retrouver le nombre de REYNOLDS pour une vitesse uk. Ce
nombre de REYNOLDS avec l'équation (2.17), nous permet d'établir des relations pour les
échelles de longueur et de vitesses pour les tourbillons de KOLMOGOROV :
ν3/ 4
u k = (εν )
1/ 4
lk = et (2.20)
ε1 / 4

2.3.2 Approche statistique de la turbulence par moyenne pondérée :

Dans le cas d'écoulement en régime turbulent, les variations temporelles s'expriment


en de rapides variations, dont la valeur moyenne de la fluctuation est donnée par l'approche
statistique faite par FAVRE [48]. La vitesse moyenne est définie par :
~ ρ.U i
Ui = (2.21)
ρ
avec : " " : désigne la valeur moyenne statistique conventionnelle, où en particulier ρ est la
valeur moyenne de ρ .

ρ=
1
T
(∫
t0
t 0 +T
ρ.dt ) (2.22)

Les masses volumiques instantanées et les vitesses instantanées sont décomposées en


des valeurs moyennes et en fluctuations :
ρ = ρ + ρ' (2.23)
~
Ui = Ui + ui ' (2.24)
Quelques propriétés des variables aléatoires sont présentés comme suit:

34
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

D'après les définitions (2.21) à (2.22), on a les propriétés démontrables suivantes des variables
aléatoires :
ρ' = 0 (2.25)
ρu ' i = 0 (2.26)
ρ' u ' i
u 'i = − (2.27)
ρ
ρu i peut être décomposé comme :
~ ~
ρU i = ρ U i + ρ' U i + ρu ' i (2.28)
La moyenne de l'équation (2.28) nous donne :
~
ρU i = ρ U i + ρu ' i (2.29)
D'après (2.24), déduit (2.26) et on a:
0 = ρu ' i = ρ u 'i + ρ' u ' i (2.30)
ce qui nous donne l'équation (2.27).
Pour la température T, on défini la même moyenne pondérée par la masse, et on
obtient :
p' = 0 (2.31)
ρT ' = 0 (2.32)
ρ 'T '
T' = − (2.33)
ρ
Les équations (2.29) à (2.31) sont respectivement de même nature que les équations de
~ ~
(2.30) à (2.25). COUSTEIX [7], rapporte que U i et T sont sensiblement égaux
respectivement à U i et T , jusqu'à un nombre élevé de MACH (~ 4).

2.4 Les Équations (RANS) de Navier Stocks moyennée Par Reynolds


La dérivation des équations de REYNOLDS pour les écoulements compressibles est
semblable à celles des écoulements incompressibles. Les détails de la dérivation sont longs et
existent largement dans la littérature. Ici, on donne juste les étapes les plus importantes ainsi
que les équations complètes.

∂x j
( )
ρ.u j = 0 (2.34)


∂x j
(
ρ.u i .u j = − )
∂P
∂x j
δ ij +

∂x j
(τ ij ) + ∂ − ρu i' u 'j
∂x j
( ) (2.35)


∂x j
(
ρ.u j .T = .)
u j ∂P
+

Cp ∂x j ∂x j
⎛ µ ∂T ⎞
⎜ .
⎜ Pr ∂x ⎟ ∂x
( τ
)
⎟ + ∂ − ρu 'j T + ij . ∂u i
Cp ∂x j
(2.36)
⎝ j ⎠ j

Les équations (2.34) à (2.36) font introduire par rapport aux équations (2.9) à (2.11) des
termes inconnus déviés de l'effet de turbulence, à savoir, les contraintes de REYNOLDS
(− ρu u ) et (ρ.u .T ).
'
i
'
j j

35
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

Le système formé des équations de (2.34) à (2.37) est formé de cinq équations ( dont 2.35 est
un double équation) et de sept inconnues. La fermeture de ce système oblige l'ajout de deux
autres équations.
La soustraction de l'équation (2.35) à (2.10) nous donne :
~
∂ ⎡ ⎛⎜ ∂u 'i ∂u ' j ⎞⎟ 2 ∂u 'i ⎤
~ ∂u '
∂x j
∂U
ρU j i = −ρu'j i +
∂x j ∂x j

( )
ρ u 'i u ' j − ρ u 'i u ' j −
∂p'
+ ⎢µ + − µ δij ⎥
∂x j ∂x j ⎢⎣ ⎜⎝ ∂x j ∂x i ⎟⎠ 3 ∂x i ⎥⎦
(2.38)
En multipliant cette dernière équation pour u'i par u'k , puis en multipliant une équation
identique pour u'k par u'i et enfin en ajoutant membre à membre et en prenant la moyenne des
équations résultantes, on obtient :

I 48 644444444
647 II 444444444
47 8 III 44
6447 8

~ ~ ~ ~
∂ ρU
∂x j
~
(ju'i u'k =−)∂ ρu' j u'i u'k ∂u'k p'δij ∂u'i p'δ jk ∂µ Siju'k ∂µ Sjk u'i
∂x j

∂x j

∂x j
+
∂x j
+
∂x j
− ρu' j u'i ∂U k − ρu' j u'k ∂Ui
∂x j ∂x j
∂p ~ ∂p ∂
−~
u'k −u'i − p'u'k − ∂ p'u'i +µ ∂ S'ij u'k +µ ∂ S'kj u'i (2.39)
∂x j ∂x j ∂x i ∂x k ∂x j ∂x j
1442443 144 3 144424443
42444
IV V VI
~ ∂U ~ ~
avec : S= ∂Ui +
j 2 ∂U i
− δij (2.40)
∂x j ∂x i 3 ∂x i
La signification physique des termes de l’équation ci-dessus est semblable à celles dans un
cas incompressible, où le premier terme (II) représente les effets de diffusions complexe
introduisant différentes contributions. Ce terme peut être désigné par : ∂ D jik
∂x j
{ ~ ~
Avec : D jik = ρu' j u'i u'k + u'k p'δij + u'i p'δ jk −µ Siju'k −µ Sjk u'i } (2.41)
Les termes (III) désignés par Pik et Pki, représentent la production par écoulement moyen, alors
que les termes (IV) désignés par θik et θki, incluent les effets de fluctuation de la vitesse sur la
pression moyenne. Les termes (V) désignés par Wik et Wki, prennent en considération les
interactions entre la pression et les fluctuations de la vitesse. Finalement les termes (VI)
désignés par ρεik et ρεki , représentent la dissipation par viscosité, Sachant que :
ρεik =−µ ∂ S'ij u'k ≠µS'ij ∂u'k (2.42)
∂x j ∂x j
L’équation (2.39) simplifiée devient alors :
∂ ρU
∂x j
~
(ju'i u'k =−) ∂ D jik +Pik +Pki +θik +θki + Wik + Wki −ρ εik −ρ εki
∂x j
(2.43)

2.5 Modélisation de la turbulence :


L’intérêt de la modélisation apparaît lors de l’application d’un traitement statistique aux
équations de NAVIER STOCKES, d’où l’apparition de nouveaux termes variants qui sont les
intensité turbulentes − ρu 'i u ' j et le flux turbulent apparent − ρu ' j T' obtenus à partir des
caractéristiques de l’écoulement moyen. Cela nécessite l’ajouts d’équations modélisées qui
avec l’équation de NAVIERS STOCKES moyennées, représenterons un système fermé.
Il existe une grande variété des modèles de turbulence, les modèles les plus simples utilisent
des relations purement algébriques pour présenter les contraintes de turbulences. Ces modèles

36
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

s’appuient sur le concept de la viscosité de turbulence. Dans le modèles à 1 équation de


transport, la détermination des contraintes de turbulence s’effectue généralement à partir
d’une équation de transport pour l’énergie cinétique turbulente. Pour les modèles à 2
équations, comme K-ε et K-ω, on fait intervenir deux équations pour la détermination des
contraintes de turbulences dont une n’est que celle utilisée dans les modèles à 1 équation de
transport (équation de K).

2.5.1 Modèle de la viscosité tourbillonnaire:


Cette notion est basée sur les plus anciennes hypothèses faites sur la modélisation de la
turbulence, qui ont été effectués par BOUSSINESQ en 1877. Ces hypothèses ont permis
l’expression des contraintes de REYNOLDS en fonction du taux moyen de déformation.
La viscosité turbulente, dépend de la turbulence en tout point du domaine de l’écoulement,
donc elle n’est pas une propriété du fluide mais de la turbulence de l’écoulement. Elle varie
sensiblement d’un point à un autre et d’un écoulement à un autre pour un même fluide.
−ρu' j u'i =µ t⎛⎜ ∂Ui + ∂U j ⎞⎟− 2 ρKδij (2.44)
⎝ ∂x j ∂x i ⎠ 3
K= 1 u'i u'i Énergie cinétique de turbulence. Ui et U j les vitesses moyennes.
2

2.5.2 Modèles algébriques de longueur de mélange

Dans ces modèles, µt est donné par une relation algébrique en fonction des
caractéristiques locales de l'écoulement moyen. Ces modèles sont essentiellement fondés sur
la notion de longueur de mélange introduite par Prandtl en effectuant une analogie entre le
mouvement turbulent et le mouvement d'agitation moléculaire décrit par la théorie cinétique
des gaz. Parmi les modèles algébriques citons, par ordre chronologique, le modèle de Michel-
Quémard-Durant [25], et les deux modèles à deux couches de Cebecci-Smith [26] et de
Baldwin-Lomax [27], celui-ci étant certainement le modèle algébrique le plus utilisé en
simulation numérique. Dans tous ces modèles, la tension de cisaillement de Reynolds est
proportionnelle au gradient de vitesse transversal :
∂U
ρu ′v ′ = ρl 2 (2.44)
∂y
ou l est la longueur de mélange qui représente l'échelle de longueur de la turbulence et qui est
analogue à un libre parcours moyen.
Une viscosité turbulente constante de tourbillonnaire est calculée pour le domaine entier
d'écoulement. La viscosité turbulente est le produit d'une échelle de vitesse turbulente, Ut, et
d'une échelle de longueur de turbulence lt, comme a été proposé par Prandtl et Kolmogorov

µ t = ρf µ U t l t (2.45)
fµ est une constante de proportionnalité. La vitesse turbulente Ut est la vitesse maximum
dans le domaine du fluide. L’échelle de longueur est déduite en utilisant la formule:
⎡ 1 ⎤
lt = ⎢V 3 D ⎥ / 7 (2.46)
⎣ ⎦
V D est le volume du domaine fluide.
Ce modèle est simple à utiliser, peut produire des résultats approximatifs très
rapidement, et fournit une bonne appréciation initiale pour des simulations en utilisant des
modèles de turbulence plus développés. Au voisinage immédiat de la paroi, l est proportionnel

37
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

à la distance y ; de plus, dans ce voisinage il est nécessaire d'introduire une fonction


correctrice pour traduire l'amortissement des fluctuations de vitesse et l'influence de la
viscosité moléculaire, par exemple la fonction proposée par van Driest [28]. Dans la région
extérieure de la couche limite, l est proportionnel à son épaisseur physique. Si les modèles
algébriques présentent l'avantage d'avoir des formulations simples, ils présentent de graves
inconvénients : ils ne permettent pas de représenter correctement des couches limites
présentant des décollements importants pour lesquelles on s'écarte très notablement de
l'hypothèse d'équilibre production = dissipation, de plus l'expression de la longueur de
mélange doit être modifie et adaptée pour des configurations autres que des couches limites,
par exemple des sillages ou des jets ;

2.5.3 modèles de turbulence à équation(s) de transports


Ces modèles ont été développés pour adapter "automatiquement" l'échelle de longueur
l et l'échelle de temps aux diverses situations d'écoulement rencontrées. Pour cela on déduit
ces deux échelles qui permettront de calculer le coefficient µt à partir de quantités turbulentes
solutions d'équations d'évolution de la forme :

∂ρϕ K µ
+ div[ ρϕU − ( µ + t )∇ϕ i ] = P − D
∂t ci
P et D représentent les termes de production et de dissipation pour la quantité turbulente
considérée. De même que pour les modèles de longueur de mélange, il est en général
nécessaire d'introduire dans ces équations dites de transport, des fonctions d'amortissement
adaptées au traitement de la région proche de la paroi. La plupart des modèles évoques ci-
après utilisent au moins une équation de transport pour l'énergie cinétique de la turbulence k.
Cette équation, déduite par moyenne de l'équation pour l'énergie cinétique du mouvement
instantané, présente peu d'approximations et s'écrit sous la forme suivante pour les régions ou
la turbulence est pleinement développé et en négligeant le terme de diffusion turbulente de la
pression :
∂ρk
+ div[ ρkU − ( µ + µ k )∇k ] = τ : ∇U − ρc
∂t

τ désigne le taux de dissipation de l'énergie cinétique de la turbulence. Les modèles proposés


différents par le nombre et la nature des quantités turbulentes transportées et par les
différentes expressions des fonctions d'amortissement et valeurs des constantes utilisées.

2.5.3.1 Modèles de turbulence à deux équations


Modèles de turbulence à deux équation sont très largement répandus, car ils offrent un
bon compromis entre l'effort numérique et l'exactitude informatique. La vitesse et l’échelle de
longueur sont résolues en utilisant des équations séparées de transport (par conséquent le
terme ' deux -équation '). Les modèles à deux -équation k-ε et k-ω. emploient l'hypothèse de
diffusion de gradient pour relier les efforts de Reynolds, les gradients moyens de la vitesse et
de la viscosité turbulente.
La viscosité turbulente est modelée comme le produit d’une vitesse turbulente et de
l’échelle de longueur turbulente. Dans des modèles à deux équations l’échelle de vitesse de
turbulence est calculée à partir de l'énergie cinétique turbulente, qui est fournie par la solution
de son équation de transport.

38
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

La viscosité turbulente, dépend de la turbulence en tout point du domaine de


l’écoulement, donc elle n’est pas une propriété du fluide mais de la turbulence de
l’écoulement. Elle varie sensiblement d’un point à un autre et d’un écoulement à un autre
pour un même fluide.

L’échelle de longueur de turbulente est estimée à partir de deux propriétés du champ


de turbulence, habituellement l'énergie cinétique turbulente et son taux de dissipation. Le
taux de dissipation de l'énergie cinétique turbulente est fourni par la solution de son équation
de transport.
2.5.3.2 Le modèle k-ε
Un des modèles de la turbulence le plus utilisé, qui a été mis en application dans la
plupart des codes de calcul de CFD d'usage universel, est considéré le modèle de norme
industrielle. Pour des simulations tout usage, ce modèle offre un bon compromis en termes
d'exactitude et de robustesse. Ce modèle emploie la fonction paroi capable d’améliorer la
robustesse et l'exactitude quand le maillage est très bon prés de la paroi.
Le modèle de k -ε présente deux nouvelles variables dans le système des équations, k
est l'énergie cinétique de turbulence, ε est le taux de dissipation de la turbulence (le taux à
laquelle les fluctuations de vitesse sont absorbées) dans le système d’équation.
L’équation de continuité :
∂ρ
+ ∇ • ( ρU ) = 0 (2.47)
∂t
L’équation de mouvement devient :
∂ρU
+ ∇ • [ρU ⊗ U ] − ∇(µ eff ∇U ) = ∇p ′ + ∇ • (µ eff ∇U ) + B
T
(2.14)
∂t
B est la somme de forces de volume, µeff est la comptabilité efficace de viscosité pour la
turbulence, et p ' la pression modifiée donnée par :

(2.48)
Le modèle de k-ε, comme le modèle zéro d'équation, est basé sur le concept de
viscosité tourbillonnaire :
µ eff = µ + µ t
µt est la viscosité de turbulence. Le modèle de k-ε suppose que la viscosité de turbulence est
liée l'énergie cinétique de turbulence et de dissipation par l'intermédiaire de la relation
k2
µt = Cµ ρ
ε
C est une constante. Pour les valeurs de k et ε elles viennent directement des équations
différentielles de transport de l'énergie cinétique turbulence et du taux de dissipation de
turbulence:

∂ρε ⎡⎛ µ ⎞ ⎤ ε
+ ∇ • ( ρUε ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇ε ⎥ + (Cε 1 PK − Cε 2 ρε ) (2.49)
∂t ⎣⎝ σ εε ⎠ ⎦ k

39
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

∂ρk ⎡⎛ µ ⎞ ⎤
+ ∇ • ( ρUk ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇k ⎥ + Pk − ρε (2.50)
∂t ⎣⎝ σk ⎠ ⎦
Cε1, Cε2, σε et σk sont des constantes définit comme suit, Pk est la production de turbulence
due aux forces visqueuses.
Cε1 1.44
CεRGN 1.42-fη
Cε2 1.92
Cε2RGN 1.68
Cµ 0.09
CµRGN 0.085
σk 1.0
σε 1.3

( 2
)
Pk = µt ∇U • ∇U + ∇U T − ∇ • U (3µt ∇ • U + ρk ) + Pkb
3
(2.51)

Si le modèle de Boussinesq est utilisé, on a:


µt
P kb = ρβg • ∇T
Prt
2.5.3.3 Modèle k-ε RNG

Les équations de transport de la turbulence sont identiques à ceux du modèle standard


k-ε mais les constantes sont différentes, la constante Cε1 est remplacé par une la fonction
Cε1RGN.
Équation de transport de la dissipation de la turbulence devient

∂ρε ⎡⎛ µt ⎞ ⎤ ε
+ ∇ • ( ρUε ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + ⎟⎟∇ε ⎥ + (Cε 1RGN PK − Cε 2 RGN ρε )
∂t ⎣⎝ σ εRGN ⎠ ⎦ k
Ou:

Cε 1RGN = 1.42 − fη

⎛ η ⎞
η ⎜1 − ⎟
⎝ 4.38 ⎠
fη =
(
1 + β RGNη 3 )
pk
η=
ρC µRGN ε

40
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

Pour les valeurs des constantes :

CεRGN 1.42-fη
Cε2RGN 1.68
Cµ 0.09
CµRGN 0.085
σk 1.0
σε 1.3
βRGN 0.012
σω 2
σkRGN 0.7179
σε RGN 0.7179
fµ 0.01

2.5.3.4 -Modèle k-ε 1E

Un très simple modèle à une équation a été développé par Menter [18]. [19] Il dérive
directement du modèle de k- ε d’où le nom k-ε 1E:
2
∂ρvt ∂ρU j vt ⎛ vt ⎞ ⎡⎛ ρv ⎞ ∂v ⎤
+ = c1 ρvt S − c 2 ρ ⎜⎜ ⎟⎟ + ⎢⎜ µ + t ⎟ ⎥
∂t ∂x j ⎝ LvK ⎠ ⎢⎣⎝ σ ⎠ ∂x j ⎥⎦
Où ν est la viscosité cinématique, νt est la viscosité cinématique turbulente C1 et C2 sont des
constantes du modèle. Le modèle contient un terme de destruction, qui explique la structure
de la turbulence, et est basée sur l'échelle de longueur de Von Karman

S2
(LνK ) 2
=
∂S ∂S
∂x j ∂xi

S est le tenseur de taux de contrainte de cisaillement. La viscosité de tourbillonnaire est


calculée à partir de:
µ t = ρv t
Afin d'éviter une singularité dans la formulation quand l’échelle de longueur de Von Karman
tend vers zéro, le terme de destruction doit être reformulé comme suit:
2
⎛ v ⎞
E k −ε = ⎜⎜ t ⎟⎟
⎝ LvK ⎠
∂v ∂vt
E BB = t
∂x j ∂x j
⎛ E ⎞
E1e = c3 E BB tanh ⎜⎜ k −ε ⎟⎟
⎝ c3 E BB ⎠
∂ρvt ∂ρU j vt ⎡⎛ ρv ⎞ ∂v ⎤
+ = c1 D1 ρv S − c 2 ρE1e + ⎢⎜ µ + t ⎟ t ⎥
∂t ∂x j ⎢⎣⎝ σ ⎠ ∂x j ⎥⎦

41
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

Les valeurs des constantes :

La formulation du modèle pour un nombre de Reynolds faible est obtenue en incluant


des fonctions d’atténuation près de la paroi. Des fonctions d’atténuation ont été développées
pour permettre l'intégration à l'extérieur
v +v
D1 = t
vt + v
⎡ ⎛ v ⎞2 ⎤
D2 = 1 − exp ⎢− ⎜ +t ⎟ ⎥
⎣⎢ ⎝ A kv ⎠ ⎦⎥

La valeur de D2 est nécessaire pour calculer la viscosité tourbillonnaire qui entre dans les
équations de mouvement
µ t = ρD2 vt
La formulation du modèle k.ε1E pour un nombre de Reynolds faible exige une résolution
pour une distance du maillage proche de la paroi de y+ < 1.

2.5.3.5 Le modèle k- ω

Un des avantages du modèle k- ω est le traitement proche de la paroi pour des calculs
de nombre de Reynolds faible. Le modèle n'implique pas les fonctions d’atténuation non
linéaires complexes qui sont nécessaire pour le modèle de k. -ε, il est donc plus précis et plus
robuste. Le modèle k-ε pour un Reynolds faible exigerait une résolution proche de la paroi de
y+ < 0,2, alors que le modèle de k- ω. pour un nombre de Reynolds faible exigerait y+ < 2.
Un nouveau traitement proche de paroi a été développé pour les modèles de k- ω.
Dans ces modèles on suppose que la viscosité de turbulence est liée à l'énergie cinétique de
turbulence et à la fréquence de turbulente par l'intermédiaire de la relation :
k
µt = ρ
ω
2.5.3.6 Le modèle k –ω de Wilcox.
Le point de départ de la présente formulation du modèle k-ω développé par Wilcox
[17], est de résoudre deux équations de transport, une pour l'énergie cinétique turbulente k, et
une pour la fréquence de turbulente. Le tenseur d'effort est calculé du concept de viscosité
turbulente.
Equation de k :

42
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

∂ρk ⎡⎛ µ ⎞ ⎤
+ ∇ • ( ρUk ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇k ⎥ + Pk − β ′ρkϖ (2.52)
∂t ⎣⎝ σk ⎠ ⎦
Équation de ω :

∂ ( ρϖ ) ⎡⎛ µ ⎞ ⎤ ω
+ ∇ • ( ρUω ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇ω ⎥ + α Pk − βρϖ 2 (2.53)
∂t ⎣⎝ σω ⎠ ⎦ k

Pk est le taux de production de turbulence, qui est calculée comme dans le modèle de k -ε.
Les constantes de modèle sont données par

Le tenseur inconnu d'effort de Reynolds, ζ est calculé par :


2
τ = µ t 2S − ρ δk (2.54)
3
Un limiteur au terme de production est présenté dans les équations selon Menter [18]
Pk = min (Pk .clmi ε )
Avec le C lim = 10 pour ε du modèle .ce limiteur n’affecte les performances de modèle
2.5.3.7 Le modèle k- ω BSL
Le problème principal avec le modèle de Wilcox est sa forte sensibilité connue aux
conditions de jet libre (Menter [18]). Dépendant de la valeur indiquée pour ω à l'entrée, une
variation significative dans les résultats du modèle peut être obtenue, ce qui est indésirable.
Afin de résoudre ce problème, la combinaison entre le modèle de k-ω proche de la paroi et le
modèle de k-ε dans la région externe a donné naissance à un modèle qui a été développé par
Menter33 [ 19 ]. Le modèle de Wilcox est de ce fait multiplié par une fonction correctrice F1
et le modèle transformé de k-ε. Par une fonction 1-F1

∂ρk ⎡⎛ µ ⎞ ⎤
+ ∇ • ( ρUk ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇k ⎥ + Pk − β ′ρkϖ (2.55)
∂t ⎣⎝ σk ⎠ ⎦

∂ ( ρϖ ) ⎡⎛ µ ⎞ ⎤ ω
+ ∇ • ( ρUω ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇ω ⎥ + α 1 Pk − β 1 ρϖ 2 (2.56)
∂t ⎣⎝ σω ⎠ ⎦ k

Modèle k-ε transformé :

∂ρk ⎡⎛ µ ⎞ ⎤
+ ∇ • ( ρUk ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇k ⎥ + Pk − β ′ρkϖ (2.57)
∂t ⎣⎝ σk ⎠ ⎦

∂ ( ρϖ ) ⎡⎛ µ ⎞ ⎤ 1 ω
+ ∇ • ( ρUω ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇ω ⎥ + 2 ρ ∇k∇ω + α 2 Pk − β 2 ρϖ 2 (2.58)
∂t ⎣⎝ σω ⎠ ⎦ σ ω 2ω k

Maintenant les équations du modèle de Wilcox sont multipliées par la fonction F1, les
équations transformées de k -ε. par une fonction F1. des équations sont ajoutées pour donner
le modèle de BSL:

43
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

∂ρk ⎡⎛ µ ⎞ ⎤
+ ∇ • ( ρUk ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇k ⎥ + Pk − β ′ρkϖ (2.59)
∂t ⎣⎝ σ k3 ⎠ ⎦

∂ ( ρϖ ) ⎡⎛ µ ⎞ ⎤ 1 ω
+ ∇ • ( ρUω ) = ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇ω ⎥ + (1 + F1 )2 ρ ∇k∇ω + α 3 Pk − β 3 ρϖ 2 (2.60
∂t ⎣⎝ σ ω3 ⎠ ⎦ σ ω 2ω k

Les coefficients du nouveau modèle sont à l’aide d’une combinaison linéaire des
coefficients correspondants au deux modèles
Φ 3 = F1Φ 1 + (1 − F1 )Φ 2
Tous les coefficients sont énumérés

2.5.3.8 Le modèle SST de transport d'effort de cisaillement (k- ω)


Le modèle de SST donne des prévisions précises sur le début de décollement de
l’écoulement sous des gradients défavorables de pression. Le modèle de BSL combine les
avantages du modèle de Wilcox et le modèle k- ε, mais ne prévoit pas toujours correctement
le début de décollement de l’écoulement sur des parois. La raison principale est que les deux
modèles n’expliquent pas le transport de l'effort de cisaillement turbulent. Ceci a comme
conséquence une surestimation de la viscosité turbulente [22]. Le comportement approprié de
ce transport peut être obtenu par un limiteur à la formulation de la viscosité turbulente:
a1 k
vt =
max(a1ω.SF2 )
vt = µ t / ρ
F2 est une fonction correctrice semblable à F1. Les fonctions correctrices sont
importantes à la réussite de la méthode. Leur formulation est basée sur la distance la plus
proche à la paroi et sur les variables d'écoulement. La valeur S est liée au taux de
contrainte.
F1 = tanh arg1 ( 4
)
⎛ ⎛ k 500v ⎞ 4 ρk ⎞
arg1 = min⎜ max⎜ . ⎟. ⎟
⎜ ⎜ β ′ω y 2ω ⎟ CD σ y 2 ⎟
⎝ ⎝ y ⎠ kw ω 2 ⎠
Y est la distance la plus proche aux parois et v est la viscosité cinématique :
⎛ 1 ⎞
CDkω = max⎜⎜ 2 ρ ∇k∇ω.1.0 × 10 −10 ⎟⎟
⎝ σ ω 2ω ⎠
(
F2 = tanh arg 2
2
)

44
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

⎛ 2 k 500v ⎞
arg 2 = max⎜⎜ , 2 ⎟⎟
⎝ β ′ωy y ω ⎠
Pour effectuer cette combinaison entre le modèle k -ε et k -ω. Ces modèles exigent la
distance du noeud le plus proche de la paroi. L'équation d’échelle de paroi est l'équation à
résoudre pour obtenir cette distance à la paroi :
∇ 2ϕ = 1
φ est la valeur de l’échelle de paroi. La distance de paroi peut être calculée par :

( ∇ϕ 2
)
+ 2ϕ − ∇ϕ

2.6 Modèles aux tensions de Reynolds (RSM)

Les modèles RSM sont des fermetures à sept équations de transport, six équations de
transport pour les six composantes du tenseur de Reynolds (tenseur symétrique) et une
équation pour le transport du taux de dissipation de la turbulence.

En notant Rij chacune des composantes cartésiennes du tenseur de Reynolds, l'équation de


transport pour Rij a la forme suivante pour les écoulements faiblement compressibles :

∂ρRij
+ div[ ρRijU + J ij ] = Pij − Dij + φij (2.61)
∂t

Rij, Jij, Pij, Dij et φij sont respectivement les termes de diffusion, de production, de
dissipation et de redistribution. Ce dernier terme modélise les corrélations pression-
déformation. Dans la plupart des modèles, la dissipation est modélisée par :

Dij = 2 / 3ρεδ ij (2.62)

le taux de dissipation ε est déterminé par une équation de transport analogue à celle des
modèles à deux équations de transport du type k-ε.

Le modèle standard d'effort de Reynolds est basé sur l'équation de ε. On résout les
équations suivantes pour le transport des efforts de Reynolds

∂ρu ⊗ u ⎛⎛ 2 k2 ⎞ ⎞ 2
+ ∇ • (ρU ⊗ u ⊗ u ) = P + φ + ∇ • ⎜⎜ ⎜⎜ µ + c S ρ ⎟⎟∇u ⊗ u ⎟ − δ ερ
⎟ 3
∂t ⎝⎝ 3 ε ⎠ ⎠
Ce qui peut être écrit dans la notation d'indice :

∂ ⎛⎛ k 2 ⎞ ∂ρu i u j ⎞ 2
(ρui u j ) + ∂ (U K ρui u j ) = Pij + φij + ∂
⎜⎜
2
⎜ ⎜ µ + cS ρ ⎟ ⎟
⎟ ∂x ⎟ − 3 δ ij ερ
∂t ∂x k ∂x k
⎝⎝ 3 ε ⎠ k ⎠
φ'ij est la corrélation de la contrainte pression, et P, le terme exacte de production,qui est
donnée par:

45
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

(
P = − ρ u ⊗ u (∇U ) + (∇U )u ⊗ u
T
)
La dissipation de turbulence apparaît dans les différentes équations d'effort, une équation pour
ε est encore exigée.
∂ρε ε ⎡⎛ µ ⎞ ⎤
+ ∇ • ( ρUε ) = (cε 1 P − cε 2 ρε ) + ∇ • ⎢⎜⎜ µ + t ⎟⎟∇ • ε ⎥
∂t k ⎣⎝ σε ⎠ ⎦

Les constantes des modèles sont énumérées ci-dessous.

Cs 0.22
Cε1 1.45
Cε2 1.9

Les limites des Contraintes de Pression

Un des termes les plus importants dans le modèle d'effort de Reynolds est la
corrélation de contrainte de pression ф ij. Les corrélations de contrainte de pression peuvent
être exprimées en général :

φij = φij1 + φij 2


avec:
⎛ ⎛ 1 ⎞⎞
φij1 = − ρε ⎜⎜ C S1 a + C S 2 ⎜ aa − a • aδ ⎟ ⎟⎟
⎝ ⎝ 3 ⎠⎠

φij 2 = −C r1 Pa + C r 2 ρkS − C r 3 ρkS a • a


⎛ 2 ⎞
+ C r 4 ρk ⎜ aS T + Sa T − a • Sδ ⎟
⎝ 3 ⎠
C r 5 ρk (aW + Wa )
T T

u ⊗u 2
Avec : a= − δ
k 3

S=
1
2
(
∇U + (∇U ) T )

W =
1
2
(
∇U − (∇U ) T )
Dans cette formulation, a est le tenseur d'anisotropie, S est le taux de contrainte et W
est la vorticité. Cette forme générale peut être employée pour modéliser des corrélations
linéaires et quadratiques en employant des valeurs appropriées pour les constantes.
Le principal intérêt de ce type de modèle pour des applications turbomachines est que
les équations de transport des tensions de Reynolds contiennent les termes exacts de la
redistribution due aux forces de Coriolis. Par conséquent ces modèles prennent naturellement
en compte les effets de la rotation sur la turbulence. Récemment, une fermeture RSM pour les
écoulements compressible indépendante de la distance à la paroi et de la direction normale à
la paroi a été développé au lemfi [35] et validée sur différentes configurations

46
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

2.7 Modèles multi- échelles

L'hypothèse d'échelles uniques en espace et en temps sur laquelle sont fondés les
modèles précédemment présentés suppose que le spectre d'énergie du mouvement turbulent
possède une forme d'équilibre universelle et qu'il ne peut varier que par son niveau et sa
position sur l'échelle des fréquences. En réalité, l'allure du spectre peut varier fortement, dans
le temps et dans l'espace, en suivant les variations des différents processus d'interaction
turbulents imposes par la géométrie et par les conditions de l'écoulement.
Les modèles multi échelles, introduits par B.E. Launder et R. Schiestel [36], se
proposent de pallier l'insuffisance des modèles mono échelles. Le principe consiste à
découper le spectre d'énergie en plusieurs zones caractérisées par des processus physiques
différents, ces zones étant séparées par des nombres d'onde de coupure variables en espace et
en temps. Dans chacune des différentes zones on définit alors des quantités turbulentes
partielles : énergie cinétique, production, dissipation et flux de transfert spectraux. Ainsi, les
différents mécanismes du mouvement turbulent peuvent être décrits en accord avec les
échelles des structures mises en jeu.
Du point de vue de la simulation numérique, ces méthodes multi échelles présentent
donc l'avantage de conserver le formalisme de la modélisation classique en un point tout en
introduisant certaines informations fondamentales sur les caractéristiques spectrales de la
turbulence. Cela permet d'augmenter la précision des simulations numériques sans trop
accroître la difficulté de mise en oeuvre. De plus, il faut noter que les méthodes multi-
échelles ne se limitent pas à un seul type de modèles mais peuvent être appliquées aussi bien à
un modèle à viscosité turbulente qu'a un modèle RSM.

2.8 La Simulation Directe de la Turbulence

Dans ce type de méthode, on admet que la solution calculée des équations de Navier
Stokes instantanées représente bien le mouvement turbulent jusqu'aux plus petites échelles,
ce qui suppose que ces échelles sont toutefois plus grandes que le libre parcours moyen des
molécules. On comprend alors que l'échelle de discrétisation ∆x doit être du même ordre de
grandeur que l'échelle de Kolmogorov: ∆x ≈ (υ 3 / c) 3 / 4
Dans la pratique cette contrainte conduit à des maillages de très grande densité, et par
conséquent à des temps de calcul qui croissent très rapidement avec le nombre de Reynolds.
A ce jour la DNS ("Direct Numerical Simulation") ne peut donc être appliquée qu'à des
écoulements à faible nombre de Reynolds (T.H. Le, P. Sagaut et O. Labbe [38]). D'autre
part, la nécessité de décrire correctement les mécanismes tourbillonnaires à l'origine de la
cascade d'énergie précédemment évoquée impose aux numériciens de mettre en oeuvre des
schémas de discrétisation précis de manière à ce que la diffusion numérique ne vienne pas
altérer exagérément la dynamique des tourbillons. Cette seconde contrainte limite donc le
champ d'application de la DNS à des configurations géométriques simples pour lesquelles il
est possible de construire des maillages très réguliers, garantissant la précision effective du
schéma mis en oeuvre.
Malgré ces limitations, des expériences de simulation directe de la turbulence
peuvent, d'une part, apporter des renseignements sur certains mécanismes inaccessibles par la
mesure expérimentale, et, d'autre part, servir de banc de validation pour la mise au point des
modèles de turbulence associes aux équations RANS.

47
Chapitre 2 Formulation mathématique _________________________________________

2.9 La Simulation des Grandes Structures (Modèle de Simulation Grand


échelle LES)

Large Eddy Simulation ou encore Simulation des Grand échelles est une méthode
récente. Pour résoudre les équation de Navier stocks on filtre avec « un filtre passe bas » .les
fluctuations de petites taille sont alors modélisé, les fluctuations de grand longueur d’onde
sont résolus numériquement.
Le modèle de LES est un modèle de turbulence expérimental, Le modèle n'est pas pratique
pour beaucoup calcul en raison du maillage et le nombre des étapes qui sont exigés pour
produire statistiquement des corrélations pour les fluctuations de la vitesse.
Compte tenu de la difficulté de représenter l'ensemble de toutes les échelles de la
structure turbulente, les méthodes LES ("Large Eddy Simulation") sont fondées sur la
distinction entre les grandes échelles qui seront décrites par la simulation numérique et les
petites échelles qui ne sont pas résolues et devront être modélisées. La séparation des échelles
entre ces deux catégories s'effectue en appliquant à tout processus de champ q (M; t) un filtre
G caractérisé par une longueur de coupure ∆x et un temps de coupure ∆t. Dans la pratique de
la plupart des techniques LES, le filtre spatio-temporel est réduit à un filtre spatial Gx, et la
partie résolue du champ q est définie par :

+∞
q ( x, t ) = ∫ q(ξ , t )G
−∞
x ( x − ξ )dξ

Le champ q est ainsi décompose en un champ dit résolu et un champ fluctuant :


q = q + q′

Toutefois à la différence de l'opération de moyenne introduite pour définir les


équations RANS, le filtrage applique au champ fluctuant ne conduit pas a un champ nul, ce
qui se traduit par :
q ≠ 0 et q ≠ q

Cette technique de filtrage est appliquée aux équations de Navier Stokes instantanées

2.10 Evaluation des modèles

L'évaluation de ces modèles a donne lieu à de très nombreux travaux par exemple
BALDWIN et H. LOMAX [41] [42] et à quelques ateliers de calcul aux cours desquels les
résultats obtenus par diverses équipes ont pu être confrontés.
Si les modèles à équations de transport apportent une amélioration certaine pour la description
de l'écoulement moyen dans des problèmes d'interactions complexes, il n'est pas encore établi
que l'un d'entre eux puisse être couronne comme le meilleur modèle et de nombreux travaux
de développement et surtout de validation sont encore nécessaires. Du point de vue de la mise
en oeuvre numérique, ces modèles, évidemment plus coûteux que les modèles de longueur de
mélange, posent quelques problèmes de robustesse : sensibilité aux conditions initiales,
raideur des termes source, présence de termes non conservatifs (Coquel et Berthon [45]),
comportements singuliers des quantités turbulentes nécessitant la mise en oeuvre de limiteurs
pour éviter l'apparition de valeurs non physiques...
.

48
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

Chapitre 3

Méthode de la résolution numérique

3.1 Introduction

Les résultats de la simulation numérique sont obtenus à l'aide d'un logiciel de calcul
dont la réalisation résulte d'études et de recherches portant successivement sur les thèmes
suivants :
1. La modélisation du problème physique : elle consiste à traduire la physique en un
problème mathématique bien posé, Complété par des conditions initiales et des conditions aux
limites.
2. une étape de discrétisation, c’est d'approcher ces opérateurs classiques de l'analyse
fonctionnelle par des expressions ne faisant intervenir que des opérations arithmétiques. On
notera que cette opération de discrétisation se porte non seulement sur les EDP mais
également sur le domaine de calcul discrétisé en un maillage constitué d'un ensemble discret
d'éléments géométriques (volumes de contrôle élémentaires). Le résultat de cette
discrétisation conduit à un système d'équations algébriques de très grande dimension.
3. La troisième étape consiste à résoudre le système à l'aide d'un algorithme approprié.
Ces trois étapes fondamentales sont suivies d’une étape de mise en oeuvre des discrétisations
et des algorithmes associés dans un logiciel de calcul dont la validation permet, d’une part, de
vérifier la pertinence des choix techniques effectués et, d’autre part, de préciser le domaine
d’application du logiciel et, par conséquent, des modélisations physiques et numériques sous-
jacentes
Parmi les qualités attendues d’un logiciel de calcul aérodynamique, l’utilisateur
attache une grande importance à la précision, à la robustesse et à l’efficacité.
L’objective de ce chapitre est de présenter une intégration spatiale en volume finie
efficace et précise des équations de Navier Stocks avec les équations de la modélisation de la
turbulence sur un maillage triangulaire du solveur CFX5.7. En premier lieu nous présentons la
démarche à suivre pour effectuer une simulation avec ce solveur. Après la description de la
méthode de résolution numérique nous complétons par les thèmes, premièrement, la mise en
œuvre des conditions limites pour les équations à résoudre, suivi par une discussion sur la
modélisation de l’écoulement près de la paroi.

3.2 Moyen de résolution


Notre recherche de la solution du problème nécessite la résolution d'un système
d'équations mathématiques aux dérivées partielles de type elliptique. La nature des équations
de transport gouvernant l'écoulement du fluide ainsi que celles du transfert thermique
nécessite une approche par une méthode numérique. La non linéarité des ces équations et la
complexité du problème rend l'obtention d'une solution de façon analytique quasi -
impossible.
La résolution de ce système d'équations peut se faire par plusieurs méthodes
numériques. Des systèmes d'équations algébriques peuvent être obtenus à partir des systèmes
d'équations aux dérivées partielles par plusieurs méthodes.
Nous utilisons un solveur CFX 5.7 pour la résolution de notre problème. Le CFX5.7
Ce solveur de simulation dans le domaine de la dynamique des fluides CFD (Computational

49
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

Fluid Dynamics). Il utilise la méthode des volumes finis (MVF) : C'est une méthode semi
intégrale qui procède par intégration des équations locales sur un ensemble discret de volumes
de contrôle englobant les points de calculs. Cela conduit à des équations discrètes exprimant
la conservation exacte de toutes les quantités transportables.

3.3 Présentation du solveur CFX5.7

Le but de cette section est de présenter une marche à suivre pour effectuer une
simulation numérique sur le solveur CFX5.7. Ce solveur est conçue pour les simulations dans
le domaine de la dynamique des fluides. On propose ainsi une rapide description des
problèmes liés à la définition de la géométrie, à la génération du maillage et à l'initialisation
de la solution. Cette section a uniquement pour but de faciliter la mise en oeuvre d'une
simulation en mettant en évidence quelques aspects pratiques au niveau de l'utilisation des
différents logiciels qui sont présentés sur la figure3.1. Cette interface permet à partir de
laquelle l’utilisation de tous les logiciels du solveurs.

Le processus pour effectuer une simulation de CFD (Computational Fluid Dynamics)


est composé de quatre parties :

Figure 3.1 : interface du solveur CFX5.7

3.3.1 Génération de la géométrie et du maillage.

La génération de la géométrie et du maillage est la première étape de prétraitement,


peut être entièrement réalisée dans le WorkBench, ou en important les données d'un autre
logiciel (Cette étape de prétraitement devient de plus en plus automatisée, la géométrie peut

50
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

être importée de la plupart des packages principaux de la DAO). La figure 3.2 présente
l’interface à partir de laquelle on génère la géométrie et le maillage.
Pour notre simulation nous réalisons une géométrie constituée d’un profil d’aube et d’un
domaine d’étude qui est représentée dans la figure 3.11. Les coordonnées des points que nous
utilisons pour la création des profils d’aubes sont présentées en annexe.
L'entité de base de geometry/Mech est la configuration. Une configuration contient
des parties géométriques et des parties maillage. Avant de produire un maillage, il faut fermé
obligatoirement la géométrie (domaine d’étude). Une fois la géométrie créée, il faut définir les
régions d'intérêt de la géométrie c’est à dire créer les régions du flux de fluide et identification
des frontières.

Figure 3.2 interface de creation de la géométrie

Pour générer la topologie du maillage 3D il faut choisir les propriétés de ce maillage


qui est triangulaire 3D. La génération de ce dernier est évidemment une partie cruciale de la
simulation numérique. Il est par conséquent nécessaire de générer avec soin un maillage. Il est
également important de bien réfléchir aux conditions qui s'adaptent le mieux au problème
considéré (ainsi qu'à la géométrie qui doit servir de base à sa génération) avant de mettre en
oeuvre les différents programmes. Il est utile de savoir que le maillage peut être modifié dans
le logiciel CFX5.7. Il est possible de faire une adaptation du maillage selon divers critères
permettant de définir des régions à l'intérieur du domaine de calcul. Nous présentons dans la
section 3.5 qui suit l’adaptation et le raffinement du maillage.
Après avoir définie ces propriétés un mailleur se mis automatiquement en marche.
Quand le maillage désiré a été obtenu à l'intérieur du domaine, on peut alors le transférer
dans un fichier utilisable, ou passer directement au CFX- pre pour définir la physique.

3.3.2 Définition de la physique


Ce processus interactif est la deuxième étape de prétraitement, la première opération
de ce processus consiste à importer le maillage dans le CFX-pre de définition de la physique
sous la forme d'un nouveau fichier de la géométrie et du maillage ou de l’importer d’un autre
logiciel. La deuxième opération est la définition des propriétés physiques du fluide, la nature

51
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

de l’écoulement les conditions de frontière et les modèles de turbulence qui doivent être
inclus dans la simulation (figure 3.3). Le CFX5.7 propose plusieurs modèles de turbulence à
équations comme le modèle k-ε et le modèle SST. Après avoir définie la physique, on peut
alors transférer ces paramètres dans un fichier utilisable, ou passer directement au solveur
pour la résolution du systèmes d’équations.

Figure 3.3 : interface du CFX5.7-pre

Nos paramètres de simulation pour notre projet d’étude sont présentés en annexe
pour un seul cas test, pour les autres cas test, la différence se réside à changement du nombre
de Mach (vitesse en amont) et du modèle de turbulence le k-ε ou le SST.

3.3.3 Le solveur

Le solveur est le composant qui résout le problème de CFD, produisant les résultats
requis. C'est un processus non interactif, voir figure3.4.

Figure 3.4 : interface du solveur CFX5.7

Une approche itérative est exigée en raison de la nature non linéaire des équations.
Pour chaque itération une erreur ou le résidu est rapportée comme une mesure de la

52
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

conservation globale des propriétés d'écoulement. Les critères de convergence sont définis
dans le CFX –pre. On mentionne finalement à propos de la recherche de la solution qu'il est
préférable d'utiliser un schéma de discrétisation d’un ordre supérieur (haute résolution) pour
garantir une précision dans les résultats.
On signale que la convergence du calcul peut également être visualisée graphiquement
au cours de la simulation. Le solveur produit un dossier des résultats qui est alors passé au
CFX –post. Pour conclure, on note encore qu’il est également intéressant de noter que l'on
peut sauvegarder les fichiers avec une extension .res et ils seront automatiquement
compressés par le CFX5.7. La décompression se fait aussi de manière automatique si
l'extension est donnée lors de la lecture des fichiers.

3.3.4 Le post processeur ou CFX-post


Le post processeur ou CFX- post est le composant pour analyser, visualiser et
présenter les résultats. Nous citons quelques dispositifs importants du post processeurs :
la visualisation de la géométrie, le tracé des vecteurs montrant la direction et
l'importance de l'écoulement, la visualisation de la variation des variables scalaires, le calculs
numériques quantitatifs, Animation et les diagrammes montrant les profils des variables
(pression , température, vitesses etc.).

3.4 Les stratégies de maillages

Après avoir passer en revue une brève présentation de la démarche que nous avons
suivi pour aboutir à la solution de notre problème sur le solveur CFX5.7, il est important de
commencer la présentation détaillée de ce processus par le premier pas de la chaîne de la
simulation numérique du problème, qui est le développement et l'adaptation du maillage
autour du profil. Un maillage de bonne qualité est indispensable pendant la procédure du
calcul pour que les résultats soient acceptables et utilisables pour pouvoir recueillir des
conclusions.
Un nombre considérable des méthodes numériques sont utilisées actuellement dans le
domaine d'aérodynamique pour générer des maillages. Nous rappelons tout d'abord que
différents types de maillage sont utilisés pour discrétiser le domaine de calcul.
On distingue classiquement deux grandes catégories de maillages : les maillages
structurés et les maillages non structurés. On peut caractériser les maillages structurés en
considérant qu'ils sont construits à partir de trois familles de surfaces, grossièrement
orthogonales, délimitent des cellules de discrétisation de forme hexaédrique. Chaque surface
appartenant à l'une des trois familles pouvant être repérée par un indice, une cellule de
discrétisation est alors simplement identifiée par un triplet d'indices (i, j, k). Les schémas de
discrétisation reposant sur l'évaluation des flux numériques sur une interface séparent une
cellule donnée d'une cellule voisine adjacente, il est nécessaire de disposer d'une méthode
permettant d'associer la cellule considérée à ses cellules adjacentes. Dans les cas des
maillages structurés, cette connectivité est particulièrement simple et peu coûteuse, puisque
les indices repérant les six cellules voisines de la cellule d'indices (i, j, k) sont obtenus en
ajoutant et en retranchant l'unité à chacun des trois indices. Les schémas de discrétisation
associés aux maillages structurés sont donc également d'une mise en oeuvre simple et peu
coûteuse, en particulier les matrices associées aux schémas implicites ont des structures
régulières (matrices diagonales par blocs) facilitant leur construction et leur inversion. En
revanche, il est clair que pour des raisons topologiques un maillage structuré est
topologiquement équivalent à un cube, ce type de maillage ne permet pas de discrétiser un
domaine de calcul correspondant à une configuration complexe.

53
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

Les maillages non structurés sont, le plus souvent, constitués d'un assemblage de
cellules de discrétisation tétraédriques qui ne présente aucune limitation de nature topologique
et permet donc de discrétiser des domaines de calcul très complexes. En revanche, la
simplicité de la connectivité est perdue ce qui, pour la mise en oeuvre des schémas de
discrétisation et des algorithmes de résolution, entraîne des conséquences opposées à celles
notées pour les maillages structurés. Les cellules de discrétisation tétraédriques présentent
également l'avantage d'être naturellement associées à des représentations paramétriques très
simples puisque linéaires (et chaque facette est plane), alors que les cellules hexaédriques sont
plutôt associées à des représentation trilineaires moins simples (et chaque face est alors un
élément de quadrique).

3.5 Création du maillage dans le CFX 5.7 :

La particularité du solveur CFX5.7 est que la création de maillage ne s’exécute que si


une géométrie fermée du domaine de maillage est créée initialement. La méthode du solveur
peut produire automatiquement un maillage de volume, qui contient des éléments
tétraédriques (prismatiques et pyramidales si l'inflation est employée), ce maillage est
présenté sur la figure 3.5 qui utilise la triangulation de Delaunay.

figure3.5 maillage de dolaunay

Il est clair que la topologie de ce maillage n’est pas équivalente à un cube, ce type de
maillage permet de discrétiser un domaine de calcul correspondant à des configurations
complexes. La figure3.6 ci-dessous montre une maille typique de cette triangulation avec la
profondeur d'unité sur laquelle une surface du volume fini est représentée par la zone
ombragée

Figure3.6 : Surface de Volume Finie

54
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

3.5.1 Adaptation et paramètres numériques dans le CFX5.7 :

Les gradients des grandeurs aérodynamiques sont très importants au voisinage du bord
d'attaque et du bord de fuite. Pour les capter il faut utiliser une plus grande précision autour de
ces endroits. En effet un maillage raffiné est nécessaire. Différent méthodes sont adoptés.
Les méthodes d'auto adaptation de maillage .Ces méthodes visent à adapter l'échelle de la
discrétisation ∆x à l'échelle du phénomène à représenter. Elles permettent, pour un coût donné
d'augmenter la précision, ou d'obtenir une précision souhaitée en diminuant le coût de calcul
par optimisation de la répartition des points du maillage de façon à en réduire le nombre par
rapport à un maillage non adapté mais conduisant à la même précision. Pour identifier les
régions de l'écoulement dans lesquelles il est souhaitable d'adapter l'échelle de discrétisation
CFX-5.7 offre la possibilité d’adapter automatiquement le maillage de nouveau à la
surface de la géométrie originale. Ceci signifie que des noeuds seront ajoutés à la surface du
problème et sont ajoutés sur les surfaces de la géométrie originale plutôt qu'aux bords du
maillage existant comme le représente la figure3.7 a.

a : adaptation du maillage b- raffinement du maillage par « inflation »

Figure. 3.7 : adaptation et raffinement du maillage CFX5.7

Dans les méthodes de raffinement par déplacement, les points de maillage, en nombre
constant, sont déplacés de manière à augmenter la densité du maillage dans les régions
identifiées. Le déplacement des points peut résulter d'un principe d'optimisation. Appliquées
aux maillages structurés, ces méthodes ne peuvent traiter que des configurations dans
lesquelles les régions de fort gradient sont de topologie simple.
Les méthodes de raffinement local consistent à découper les cellules de discrétisation. Par
exemple, en bidimensionnel (figure3.7b) un triangle sera découpé en trois triangles ou en un
quadrangle. Ces méthodes introduisent une certaine déstructuration partielle du maillage qui
nécessite une adaptation de la structure des données et des schémas de discrétisation pour
tenir compte de l'apparition d'éléments non conformes.

3.5.2 Raffinement de maillage dans le CFX5.7 :

Dans la région proche paroi, les effets de la couche limite provoquent un grand
gradient de la vitesse, normale à la surface. Numériquement un maillage efficace dans cette
région exige que les éléments aient la hauteur aplatie. Si la forme tétraédrique est utilisée,
nous risquerons d’avoir des éléments tétraédriques fortement tordus. Le maillage du CFX5.7
surmonte ce problème en employant des prismes pour créer un maillage fin qui est normale à
la paroi, mais parallèle à elle. Ce dernier est représenté sur la figure3.8.

55
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

prés de la paroi

Figure 3.8: l’inflation est utilise dans un espace de volume

Le solveur CFX5.7 dispose d’une fonctionnalité appelée « inflation » que nous avons
utilisé pour raffiner notre maillage. Dans nos cas tests de simulation nous avons utilisé ce
mode de raffinement de maillage où nous avons obtenu un "accroissent" d’une série
d'éléments de volume prismatiques. Ceci produit un maillage efficace près des parois, là où
les gradients de vitesse sont grands et normaux à la surface.

3.6 Le modèle numérique :

Il est bien évident que toutes les techniques numériques mises en oeuvre dans les
logiciels de simulation présentent un intérêt pour traiter les problèmes d'interactions en
aérodynamique. Dans cette section nous exposons la technique numérique utilisée par le
CFX5.7 et nous donnons quelques indications sur les problèmes de précision qui
conditionnent une bonne description de la physique des interactions en aérodynamique

3.6.1 Les schémas de discrétisation :

La plupart des schémas de discrétisation récents permettant de transformer le problème


mathématique continu en un problème discret, reposent sur une formulation des équations de
bilan, parmis les schémas on cite la méthode de différence finie et les méthodes des volumes
finis.
La méthode de volumes finis, très largement employés en simulation numérique, qui
est utilisé par le solveur CFX5.7 et qui peut être définie à partir d'une formulation intégrale
des équations de bilan :
d
dt Ω∫i
qdΩ + ∫ Q •πd ∑ = 0 (3.1)
∂Ωi

oú Q désigne la somme des densités de deux flux associées à la modélisation choisie. Le


volume de contrôle Ωi élémentaire est défini à partir du maillage du domaine de calcul, et son
contour est une surface fermée notée ∂Ω i, de normale extérieure n, composée de facettes
élémentaires notées ∑Fik. On suppose de plus que la quantité q est constante dans chaque
volume i et égale à sa valeur moyenne qi définie par :
1
qi = ∫ qdΩ (3.2)
νi Ωi

ν i désigne la mesure du volume i. La méthode des volumes finis peut alors être interprétée
comme une formulation construite en prenant pour fonction test les fonctions caractéristiques
des volumes de contrôle i. Les inconnues (ou degrés de liberté du système discret) qi, en

56
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

nombre égal au nombre N des volumes i constituant le maillage, sont solutions d'équations
différentielles ordinaires (ODE) de la forme :
dν i qi K
= −∑ Fik (3.3)
dt k =1
Fi;k constitue une approximation numérique du flux aux travers de chacune des K facettes
élémentaires i;k. La méthode numérique consiste à construire une expression discrète de
l'intégrale de flux pour obtenir le flux numérique.

3.6.2 Discrétisation des équations régissantes

Les équations régissantes sont intégrées dans chaque volume de contrôle, la quantité
appropriée (la masse, mouvement, énergie etc.…) est conservé dans un sens discret pour
chaque volume de contrôle. Toutes les variables de solution et propriétés du fluide sont
stockées aux noeuds des éléments.
Considérons la forme moyennée des équations de conservation de la masse, du mouvement et
de l'énergie, exprimés en coordonnées cartésiennes :

∂ρ ∂
+ (ρU j ) = 0 (3.4)
∂t ∂x j

⎛ ⎛ ∂U j ⎞⎞

(ρU i ) + ∂ (ρU jU i ) = − ∂P + ∂ ⎜ µ ⎜ ∂U i + ⎟⎟ (3.5)
eff ⎜ ⎟⎟
∂t ∂x j ∂xi ∂x j ⎜
⎝ ⎝ ∂x j ∂xi ⎠⎠

⎛ ⎛ ⎞⎞

(ρφ ) + ∂ (ρµ jφ ) = ∂ ⎜⎜ Γeff ⎜⎜ ∂φ ⎟ ⎟ + Sφ
⎟⎟
(3.6)
∂t ∂x j ∂x j ⎝ ⎝ ∂x j ⎠⎠

Ces équations peuvent être intégré dans un volume fini, en utilisant le théorème de
divergence de GAUSS pour convertir les intégrales de volume en intégrales de surface
comme suit :

∂t ∫v
ρdv + ∫ ρU j dn j = 0 (3.7)
s

∂ ⎛ ∂U ∂U j ⎞
∫ ρU i dv + ∫ ρU j dn j = − ∫ Pdn j + ∫ µ eff ⎜⎜ i + ⎟dn j + SUi dv
⎟ ∫v (3.8)
∂t v s s s ⎝ ∂x j ∂xi ⎠
∂ ⎛ ∂φ

∫ ρφdv + ∫ ρU j φdn j = ∫ Γeff ⎜⎜ ⎟dn j + Sφ dv
⎟ ∫v (3.9)
∂t v s s ⎝ ∂x j

i et j sont les composants différentiels cartésiens. Les intégrales de surfaces sont les
intégrations des flux, tandis que les intégrales de volume représentent les termes source.

57
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

figure3.9 : point d’intégration dans un élément de maillage

La première étape dans la résolution numérique de ces équations de continuité est de


les rapprocher en employant des fonctions discrètes. Considérant maintenant un élément de
maillage isolé comme celui représenté sur la figure3.9, les flux extérieurs doivent être
discrétisé aux points d'intégration. Pour réaliser la conversion de l'équation continuité dans
la forme discrète, les points d'intégration, IP n, sont situés au centre de chaque segment
extérieur dans un élément 3D entourant le volume fini.
La forme discrète des équations intégrales sont écrites comme :

⎛ ρ − ρ0 ⎞
ρV ⎜⎜ ⎟⎟ + ∑ (ρU j ∆n j )ip = 0
⎝ ∆t ⎠ ip

⎛Ui −Ui ⎞
ρV ⎜ ⎟ + ∑ m& ip (U i )ip = ∑ ( P∆ni ) ip +
⎝ ∆t ⎠ ip ip
(3.10)
⎛ ⎛ ∂U j ⎞ ⎞
∑ ⎜ µ ⎜ ∂U i + ⎟∆n j ⎟ + SUiV
eff ⎜ ⎟
⎜ ⎟
ip ⎝ ⎝ ∂x j ∂xi ⎠ ⎠ ip
⎛φ −φ0 ⎞ ⎛ ∂φ ⎞
ρV ⎜⎜ ⎟⎟ + ∑ m& ipφip = ∑ ⎜ Γeff ∆n j ⎟ + S φ V
⎜ ⎟
⎝ ∆t ⎠ ip ip ⎝ ∂x j ⎠ ip

V est le volume de contrôle. ip l'indice d’une intégration au point , ∆nj est le vecteur discret
extérieur, ∆t est le temps de l’étape. La masse discrète qui traverse une surface du volume fini
est donné par :
m& ip = (ρU j ∆n j ) ip
0

3.6.2.1 Couplage de pression /vitesse

Pour surmonter le découplage entre la pression et la vitesse. Nous utilisons l’équation de la


conservation de la masse qui s’écrit en unidimensionnelle :
⎛ ∂U ⎞ ∆x A ⎛ ∂ p ⎞
3 4
ρV ⎜ ⎟ + ⎜ ⎟ =0 (3.11)
⎝ ∂x ⎠ i 4m& ⎜⎝ ∂x 4 ⎟⎠ i
Avec
m& = ρU j ∆n j (3.12)

58
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

3.6.2.2 Fonctions de forme

Les champs de solution sont stockés aux noeuds. Cependant, les diverses termes
dans les équations exigent un calcul des gradients de solution aux points d'intégration. Pour
cette raison il est nécessaire d’avoir une méthode pour calculer la variation de la solution dans
un élément. Ceci est possible avec les fonctions de forme d'élément. Soit une variable φ qui
est défini dans un élément comme suit :
N node
φ= ∑N φ
i =1
i i (3.13)
N node

∑N
i =1
i =1 Au nœud j, Ni= {1 pour i=j et 0 pour i ≠ j}

Ni est la fonction de forme pour le nœud i et φi est la valeur de φ au nœud i

Ces fonctions de forme sont également employées pour calculer les diverses quantités
géométriques, telles que les vecteurs, les coordonnées ip, superficie etc. à partir de l’équation
3.13 qui donne :

3.6.2.3 Terme diffusion

Les fonctions de forme sont utiliser pour évaluer les dérivés pour toutes les termes
diffusion. Par exemple, pour la dérivé dans la direction de x du point d'intégration ip,
∂φ ∂N
= ∑ n φn (3.14)
∂x ip n ∂x ip
Les dérivés cartésiens des fonctions de forme peuvent être exprimés en fonction des termes
de leurs dérivés locaux par l'intermédiaire de la matrice de transformation du Jacobian :

Les gradients de fonction de forme peuvent être évalués à la position réelle de chaque point
d'intégration (interpolation tri linéaire), oú à l'endroit où chaque la surface ip intersecté le bord
de l’élément.

L’estimation du flux sur les faces de la maille par les valeurs nodales des points les
plus proches est l’une des clés garantissant le succès de la simulation. Les schémas
d’approximations du flux sur les faces de maille ont une importante influence sur la précision
de la méthode de résolution numérique.
Les équations discrétisées devraient avoir certaines propriétés notamment un ordre
élevé de précision (réduction des erreurs de troncature), la conservation de la quantité

59
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

numérique au même titre que la conservation de la quantité physique et la monotonie c’est-à-


dire pas de fausse oscillations. Les schémas doivent être stable et faciles à mettre en œuvres
pour les calculs des écoulements.

3.6.3 Le Couplage du système d’équations

En appliquant la méthode de volume finie à tous les éléments dans le domaine. Le


système des équations peut être écrit sous la forme :

∑a φi = bi
nb
i Avec :
nbi

a les coefficients de l'équation, i est le nombre d'identification du volume ou du noeud fini en


question, φ est la solution et bi est un nombre.

3.7 Méthode de résolution du CFX5.7

CFX-5.7 emploie un solveur couplé, qui résout les équations l'hydrodynamique (pour
u, v, W, p) comme système simple. Cette approche de solution emploie une discrétisation
entièrement implicite des équations à n'importe quelle instant donné.

3.7.1 Solution de l’équation linéaire


CFX5.7 emploie une technique multi grille dans la factorisation (ILU) pour résoudre
le système des équations discret. C'est un solveur itératif par lequel la solution exacte des
équations est approchée pendant plusieurs itérations.
Linéarisation du système des équations discrètes décrites ci-dessus peut être écrit sous la
forme générale matricielle
[A][φ ] = [b]
[A] est la matrice de coefficient, [Φ] le vecteur solution.
L'équation ci-dessus peut être résolue itérativement en commençant par une solution
approximative φi qui doit être amélioré par une correction, pour se rapporter de la meilleure
solution, φ i+1 c.-à-d.
φ n +1 = φ n + φ ′ Où une solution Aφ ′ = r n .
Cette méthode est très adaptée pour résoudre des systèmes à matrice non symétrique, avec un
taux de convergence relativement très rapide. Puisque cette méthode nécessite le calcul du
résidu, obtenu à partir,
r n = b − Aφ n

60
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

3.7.2 Solution Générale

Les discrétisations spatiales donne un ensemble d’équations algébriques couplées


entre la vitesse, la pression et les quantités turbulentes. L’étape finale de la simulation
numérique est de choisir une méthode capable de résoudre l’ensemble des équations
discrétisées. Ce choix affecte l’accouplement de plusieurs inconnues, un accouplement très
fort existe entre les équations de turbulence dans le cas d’une modélisation.

Figure 3.10 : organigramme de résolution

61
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

En principe il y a deux approches pour la résolution de l’ensemble des équations


discrétisées couplées. La première consiste à résoudre toutes les équations en chaque point de
la grille simultanément. C’est une méthode de résolution couplée qui exige des capacités
informatique importante. De même résoudre toutes les équations simultanément, peut être très
compliqués. Par contre, la seconde est une technique de résolution séquentielle itérative
découplée en traitant les autres variables connue jusqu’à obtenir une solution convergée. C’est
cette dernière technique qui est utilisée par le solveur CFX 5.7.
L'organigramme présenté sur la figure3.10 illustre le procédé général de résolution de
chaque ensemble d'équations du solveur CFX5.7
1. Les équations non linéaires sont linearisées par itération de coefficient et réuni dans la
matrice de solution.
2. Les équations linéaires sont résolues par la méthode algébrique multi grille

3.8 Conditions aux limites

3.8.1 Introduction

Dans un volume de contrôle. Les champs inconnus sont, en général, la pression, les
vitesses, la température, l’énergie de turbulence et sa dissipation. Le domaine d’étude est
généralement un volume de contrôle, puisque les fluides sont susceptibles de subir d’énormes
déformations.
Les conditions initiales et les conditions frontières peuvent prendre des formes
extrêmement différentes et il est très difficile d’en donner une description systématique. En
pratique, on choisit donc des frontières telles que certaines informations puissent y être
considérées comme approximativement correctes. Mais il ne s’agit que d’un modèle de la
réalité
On admet que ces frontières sont constituées de deux types de surfaces. Le premier
type, regroupe les surfaces matérielles, alors que le second type, regroupe les frontières
perméables introduites artificiellement pour borner le domaine de calcul. Les conditions aux
limites imposées sur Le premier type traduisent l'adhérence du fluide à la paroi et le
comportement thermique de cette paroi

3.8.2 Définition du domaine d’étude

La figure 3.11 illustre le domaine d’étude que nous utilisons pour la prédiction de
l’évolution du champ des inconnues autour d’un profil NACA ainsi que les surfaces frontières
de ce domaine sont indiqués. Le profil d’aube constitue la seule surface matérielle sur laquelle
le fluide adhère. Les autres surfaces constitues les frontières perméables introduites
artificiellement suffisamment loin du profil.
Pour les dimensions, nous avons choisi une géométrie du profil NACA avec la
longueur de la corde C =100 mm et d’envergure D =300 mm. Les dimensions extérieures du
domaine d’étude représentent dix fois la corde.
La spécification des conditions sur les frontières externes du domaine clôture
numériquement les équations du flux de fluide. Par conséquent, il est important de définir des
états de frontière qui reflètent exactement la vraie situation pour obtenir des résultats précis

62
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

10 C

10C

Profil Domaine
Surface NACA d’étude Surface
d’admission de sortie
(entrée fluide) frontières (sortie du fluide)
perméable

Figure3.11 : Frontières du domaine de calcul

3.8.3 L’entrée et la sortie de l’écoulement où frontières lointaines :

- l’entrée :
Les différentes variables U, V, K, ε et T qui caractérisent les différentes propriétés du
fluide doivent être connues tout le long de cette frontière. Dans notre étude, on a une entrée de
fluide.
Pour les écoulement externe, où dans les zones situés à l'extérieur des couches limites, les
conditions aux limites sont établis comme suit :
U = Ue V = 0.
T = Te Te=300k
Les spécifications d'admission pour l’équation d'énergie exigent une valeur pour la
température du fluide La température d'entrée Te est de 300K, la vitesse Ue de 150 et 300
m/s.
- la sortie :
Suffisamment loin, l’écoulement peut être considéré comme complètement développé.
Ainsi, le gradient de toutes les grandeurs physiques dans la direction de l’écoulement est nul.
∂U
Pour un gradient nulle de la composante de la vitesse U ( = 0 ), cela implique que l’autre
∂x

63
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

composante V soit nulle (V=0) et une pression uniforme le long de cette frontière. Donc la
condition à la limite pour l’équation de correction de pression est : P' = 0
Même en l’absence d’exactitude avec cette méthode, elle reste néanmoins raisonnable, par ce
qu’elle n’a qu ‘un effet local dû au fait que la région soit de nature parabolique.
-Frontière perméable :
Le long de ces frontières, la condition de glissement (U=Ue) est suffisante pour que
fluide entre dans le domaine d'étude sans aucune indication sauf pour la pression qui doit être
connue. Avec P connue, la vitesse perpendiculaire à la frontière peut être calculée à partir des
équations de la quantité de mouvement
3.8.4 Les parois solides ou surfaces matérielles:
Les parois solides ne présentent pas de problèmes particuliers pour les calculs dans le
cas des écoulements laminaires. Pour ce cas, des conditions de non glissements (U=0) et
d'imperméabilité (V=0) sont suffisantes.
Par contre, pour le cas des régimes d'écoulements turbulents, l'interaction de la
turbulence et la viscosité provoque la constitution d'une structure complexe près de la paroi.
Pour le cas des écoulements turbulents à grand nombre de REYNOLDS, comme c’est le cas
pour notre étude qui utilise les modèles de turbulence SST et K - ε à nombre de REYNOLDS
élevé ; cela pose une inadaptation des modèles au voisinage de la paroi. D’un autre coté, les
transports convectif et diffusif deviennent négligeables, ce qui rend que c’est les conditions
aux limites qui déterminent la configuration de l’écoulement. En ce qui concerne l’énergie
cinétique de turbulence K, on a un certain équilibre local (production / dissipation) relatif qui
s’établit.
Les valeurs des quantités de turbulence sont prescrites à l’entrée du domaine. Il est
nécessaire de calculer le taux de dissipation ε à partir de l’énergie de turbulence k et d’une
estimation de la distribution de la longueur des échelles de turbulence l, à l’aide de la formule
k 3l 2
ε≈ dans le cas d’une modélisation. Le solveur CFX5.7 dispose d’une méthode
l
similaire sous la forme suivante : on fixe le niveau de turbulence soit faible, moyen ou fort
ainsi que la longueur de mélange en dimension (mètre). Pour notre d’étude de simulation
nous fixons l’intensité de la turbulence à une valeur moyenne (qui représente 5%) et une
longueur de mélange de 100mm. Un calcul automatique est effectué pour déterminer ces
quantités de la turbulence k et ε. la valeur de k et déterminer à partir de la formule :
3
k = I 2U 2
2
I est l'intensité indiquée pour la turbulence ; U est la vitesse infinie.
Nous avons choisi comme condition du transfert de chaleur une paroi adiabatique. En
réalité du fait qu’il a frottement entre le fluide et la paroi et que cette dernière possède un
coefficient de conduction il y aura un transfert de chaleur non adiabatique. Donc nous
négligeons ce transfert de chaleur avec le milieu extérieure
3..9 Modélisation de l'écoulement près de la paroi
Le non glissement près de la paroi, là oú les gradients des variables sont forts. En
outre, les effets visqueux sont supérieurs sur les procédés de transport. La représentation de ce
processus dans une simulation numérique soulève des problèmes de résolution. Les
expériences et l'analyse mathématique ont montré que la région proche de la paroi peut être
subdivisée en deux couches (figure 3.12).
La sous-couche visqueuse : oú l'écoulement est presque laminaire, et la viscosité
moléculaire joue un rôle dominant dans le mouvement et le transfert chaleur.

64
Chapitre 3 Méthode de la résolution numérique ____________________________________

La couche logarithmique : elle est plus loin de la paroi la oú la turbulence domine le processus
de mélange.

Figure 3.12 représentation du profil de la couche limite turbulente

En conclusion, il y a une région entre la sous-couche visqueuse et la couche


logarithmique appelé " la couche protégé", où les effets de la viscosité moléculaire et
turbulence ont la même importance. La figure ci-dessous illustre ces subdivisions de la région
de proche de la paroi. Deux approches sont généralement employées pour modéliser
l'écoulement dans la région proche de la paroi:
La méthode de la fonction de paroi : emploie des formules empiriques qui imposent
des conditions appropriées près de la paroi sans résoudre la couche limite,elle utilise ces
formules pour circonvenir à l’incapacité du modèle à prédire un profil de vitesse
logarithmique prés de la paroi. Elle évite la nécessité d’expliquer les effets visqueux en
modélisant la turbulence par conséquent, l’économie de ressources informatiques.
L’avantage principal de cette méthode est que le gradient des couches de cisaillement près
des parois peut être modélisé avec un maillage relativement fin.
L'approche de la fonction de la paroi est une prolongation de la méthode de Spalding
[26] oú la vitesse tangentielle proche de la paroi est déterminé, au moyen d’une relation
logarithmique.
u + = t = ln ( y + ) + C
U 1
ut k
ρ∆yuτ
y+ =
µ
1/ 2
⎛τ ⎞
µτ = ⎜⎜ ω ⎟⎟
⎝ ρ ⎠
y+ est la distance sans dimensions du mur, τω est l'effort de cisaillement, k est la constante
de Von Karman et c est une constante selon la rugosité de la paroi.

La définition standard de y+ utilisé dans les CFD :


τ / ρ .∆n
y+ = ω
v
∆n est la distance entre le premier et le deuxième point de maillage prés de la paroi.

65
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

Chapitre 4

Résultats et discussion

4.1 Introduction :
Les résultats présentés concernent la description du comportement d’un écoulement
compressible sur paroi d’aubes isolées symétriques et cambrées de turbine. Le calcul est basé
sur la résolution des équations de Navier Stokes et décrit dans tous ses détails l’évolution du
champ de vitesse, de température et de la pression sous l’effet de la courbure de la paroi.
L’adjonction du modèle de turbulence SST (shear stress transport) réalise notre contribution
aux nombreuses études précédentes et apporte des informations très précieuses pour la
compréhension des phénomènes fondamentaux.
Les mécanismes de l’interaction au sein de l’écoulement, sont traduits par une étude
complète des caractéristiques du champ d’écoulement moyen et turbulent. Les résultats du
champ des vitesses, de température, de l’énergie de turbulence et de son taux de dissipation
sont présentés et discutés pour un nombre de Mach Me=0 ,45 et Me=0.85 a un angle
d’incidence de α=0°, 6°, 12 ° et 19° par rapport à l’écoulement 3D, sur profil NACA0012,
NACA6512 et NACA7512. Le choix des valeurs, angle d’inclinaison, des conditions
d’écoulements et certains paramètres géométriques, est dicté par les travaux précédents [52],
[54] et [5].

La présentation des résultats commence par la discussion de l’influence du maillage


sur les résultats obtenus. A cet effet, on présente l’évolution du nombre de Mach pour les
deux maillages utilisés, afin de montrer l’influence du raffinement de ce dernier sur les
résultats.
On utilise ensuite, les caractéristiques de l’écoulement calculées pour décrire les
interactions créées. Ces caractéristiques sont représentées successivement par l’évolution des
champs de vitesse moyenne, de la température, de l’énergie cinétique et de la dissipation de
turbulence. Ces quantités sont montrées sur des profils et des cartes d’iso valeurs, obtenus par
les deux modèles SST et le k-ε d’un écoulement sur une paroi d’aube de profil NACA0012.

Dans le but aussi d’apprécier les capacités du modèle SST dans la prédiction des
phénomènes complexes tels que la zone de décollement de l’écoulements et son intensité. On
présente la comparaison des résultats obtenus à l’aide des modèles SST et k-ε, autour du
profil NACA0012 en décrochage statique. En effet, le modèle k-ε capte faiblement la taille et
l’intensité des zones tourbillonnaires et n’a aucune sensibilité dans le cas d’un tourbillon 3D.
Enfin, on termine la description générale et l’analyse des résultats par la comparaison de
l’influence de la courbure sur le champs de vitesse, de la température sur les profil d’aube
NACA0012 symétrique, NACA6512 et NACA7512 cambré.

4.2 Effet du maillage sur les résultats :

Pour capter Les gradients des grandeurs aérodynamiques il faut utiliser une plus
grande précision autour de la paroi du profil d’aube. Un traitement du maillage près de la

67
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

paroi permet d’améliorer la qualité de ce dernier en utilisant beaucoup plus d’éléments


prismatiques autour du profil pour capter les gradients des variables, la figures 4.2 .b montre
la répartition des ces éléments autour de notre profil NACA0012 dans le plan transversal.
Notre résultat final était un maillage très fin avec pratiquement le triple du nombre de
nœuds du maillage réalisé initialement et automatiquement par le solveur CFX5.7. Nous
avons procédé de la manière suivante: on a effectué des calculs pour le premier maillage ou
le nombre d’éléments était de 80000 éléments pour tout le domaine d’étude dont 780 éléments
prismatiques seulement. On a changé les paramètres de ce maillage progressivement toute en
effectuant des calculs pour chaque série de paramètres et on a fait la comparaison de leurs
résultats jusqu’à l’obtention d’un maillage avec 206000 éléments dont 7800 éléments
prismatiques pour clôturer cette opération de raffinement.
Évidement on remarque que le nombre d’éléments prismatiques a augmenté
considérablement à cause du raffinement du maillage prés de la paroi.
Dans la figure 4.1.c on présente ce maillage raffiné en 3D avec la répartition des
éléments dans les 3 directions x, y, z. On constate que les éléments de maillage sont
concentrés dans les régions ou le gradient des variables est très important particulièrement
au bort d’attaque, au bort de fuite et près de la paroi, ensuite il y a un relâchement dans la
concentration des éléments à cause toujours de ce gradient qui s’atténue loin de la paroi.
En observant les résultat de la répartition des iso valeurs du nombre de Mach autour
du profil que donne les deux maillage extrêmes et qui sont présentés respectivement aux
figures 4.1.a et 4.1.b. On constate que les deux résultats sont différents à titre indicatif les
lignes iso Mach ont une allure meilleure dans le maillage fin contrairement à ceux du premier
maillage qui sont brisées. Le nombre de Mach maximal est passé de 1.093 à 1.165 et il s’est
stabilisé à partir de cette valeur.
En conclusion, l’utilisation d’un maillage raffiné a amélioré les résultats. A partir de
ce dernier maillage, un raffinage plus important n’a pas donné de changements appréciables
des variables, alors on a décidé donc de continuer le reste des calculs pour les différentes
configurations des profils avec ce dernier maillage considéré comme suffisant. Cependant on
a constaté que c’est le temps de calcul qui a augmenté relativement.

4.3 Evolution des caractéristiques de l’écoulement selon le modèle SST sur


NACA0012

Il est intéressant de commencer par la description de la phénoménologie de


l'écoulement autour du profil. Les conditions d’écoulement sont : le nombre de Mach infini
amont Me=0.85, température infinie Te=300 k, la pression infinie Pe=Patm, le nombre de
Reynolds global Re=1,47.107 et l'angle d'incidence du profil α=0.
En observant la répartition des profils iso Mach obtenue autour du profil d’aube dans
la figure 4.1.b, nous avons l’écoulement amont qui arrive avec un angle d'incidence de 0°
degrés et il est entièrement subsonique. Au bord d'attaque se situe le point d'arrêt de
l'écoulement, autour duquel se présente une zone de ralentissement (basses vitesses), due aux
forts gradients de pression. Ensuite le fluide subit une accélération dans son mouvement sur
profil qui conduit à la présence d'une zone localement supersonique (1 < M < 1.16). Cette
zone est séparée de l'écoulement extérieur par la ligne sonique. En aval de la zone
supersonique l'écoulement devient subsonique et décéléré en dehors de la couche limite
jusqu’à atteindre le nombre de Mach infini Me.
L’analyse de l’écoulement est faite à partir des profils des vitesses moyennées, de la
température, des intensités de turbulence, de la production, du taux de fréquence et de
dissipation de l’énergie turbulente issues de l’interaction.

68
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

4.3.1 Evolution des profils de vitesse moyenne

l’evolution du champs de la vitesse moyenne avec ses trois composantes u,v et w nous
les présentons dans les positions schematisées sur la figure 4.3 autour du profil suivant l’axe
des x et dans le plan (x,y).
nous présentons les gradients des différentes composantes de la vitesse moyennée en
fonction de y .

0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1 x

Figure 4. 3 : Positions de calcul des quantités moyennes de la vitesse et des grandeurs


caracteristiques de la turbulence.

On représente dans les figures 4.4 et 4.5, les vitesses moyennées u/U et v/U. La
troisième composante de la vitesse w ne présente pas de variation notable donc la
représentation de cette composante est sans aucun intérêt. Les différents profils sont effectués
suivant une évolution axiale allant de x=0 à x=0,1.
Les résultats des profils des vitesses moyennées u/U et v/U sont présentés sur les
figures 4.4 et 4.5. L’évolution se fait autour du profil NACA0012 à un nombre de Mach infini
de 0,85 et pour un angle d’incidence de 6°. Cette évolution est identique pour plusieurs cas
de test pour les deux nombres de mach 0.45 et 0.85 et pour les différents angles d’incidence
de 0° à 12° donc la description suivante s’applique aussi bien pour ces cas.
l’évolution de la vitesse moyennée u/U en fonction de y suivant x ,montre que du
bord d’attaque jusqu'au bort de fuite, la couche limite est complètement attachée à la paroi,au
bort d’attaque on le profil d’une couche limite laminaire. A la position x=0.01 on remarque
que le gradient de la vitesse est important c’est le signe de la transition de l’écoulement
laminaire vers l’écoulement turbulent, à partir de cette position la couche limite est mince, on
a une décélération après une forte accélération dans la couche limite et finalement cette
variation disparaisse progressivement jusqu’au bort de fuite. Il n’y a pas de décollement de la
couche limite toute les valeur de u sont positives, mais à partir de l’angle de 19°on constate un
décollement, ce phénomènes sera commenté en détail ultérieurement dans le paragraphe 4.7.
Les profils de la vitesse verticale moyenné représentés dans la figure 4.5, montre une
composante verticale qui apparaît à cause de la nature convexe de la paroi du profil
NACA0012. Cette composante augmente d’une façon remarquable à la position x=0,
atteignant de grandes valeurs à la paroi et diminue progressivement jusqu’à l’annulation à la
paroi vers la position x=0.06. A partir de cette position cette composante prend des valeurs
négatives au niveau de la paroi.
Finalement, l’analyse des deux composantes de la vitesse moyennée, montre une
accélération de l’écoulement sur la face supérieure traduisant la conservation du débit de
l’écoulement dans le plan médian quand l’angle d’incidence n’est pas nul. L’écoulement
autour du profil est au début laminaire ensuite il devient turbulent. En variant l’angle

69
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

d’incidence de 0° à 12° sans atteindre le décrochage statique. Les profils des vitesses
moyennées pour différentes configurations gardent des formes similaires respectivement pour
les positions désignés sur la figure 4.3 cela signifie que la couche limite reste attaché à la
paroi pour les nombres de Mach de 0.45 et 0.85.

4.3.2 Evolution de l’énergie cinétique de turbulence.

La figure 4.6 montre l’évolution de l’énergie cinétique de turbulence K pour le cas test
sur le NACA0012, avec le nombre de Mach infini Me= 0.85 et l’angle d’incidence de 6°. La
répartition de cette énergie est observée autour de la paroi du profil avec des variations
suivant les zones de turbulence. On remarque que les valeurs maximales de cette énergie sont
atteintes dans la couche limite. Elle commence faiblement au bord d’attaque, après une forte
augmentation on assiste à une stabilité relative de cette énergie. Elle diminue au bort de fuite
dans la couche limite à cause du sillage. En dehors de ces zones c’est à dire dans
l’écoulement sain cette énergie s’annule.
La représentation des iso valeurs de l’énergie cinétique turbulente sur la figure 4.12
montre que cette énergie atteint une forme plus étendue dans l’écoulement sain avec des
valeurs maximales près de la paroi, dans les zones citées précédemment à savoir le bord
d’attaque et le bord de fuite parce qu’elles représentent des zones tourbillonnaires
La distribution de l’énergie cinétique de turbulence est présentée également pour les
différents angles d’incidence sur la figure 4.12. On observe que l’évolution de cette énergie
est fortement influencé par cette variation d’angle et plus particulièrement quant le profil
décroche, on assiste à une séparation de la zone de production de l’énergie de turbulence de la
paroi du profil à cause de la nouvelle interaction qui est le décollement de la couche limite.

4.3.3 Evolution du taux de fréquence de l’énergie de turbulence :

La distribution du taux de fréquence de l’énergie turbulente est montrée sur la figure


4.7, toujours pour le même cas test de l’analyse de la production de cette énergie. On observe
que le taux de fréquence de cette énergie est repartit autour du profil dans la couche limite du
bord d’attaque jusqu’au bord de fuite. Il est importante dans la couche limite et s’annule dans
l’écoulement loin de la paroi
Sur la figure 4.13 des iso valeurs du taux de fréquence de l’énergie de turbulence on
observe une légère extension dans la zone de sillage selon l’angle d’incidence. A l’angle de
décrochage ce taux de fréquence de cette énergie devient négligeable à cause de la nouvelle
interaction qui est le décollement de la couche limite. Le taux de fréquence de l’énergie de
turbulence est nul dans l’écoulement sain. Effectivement on observe que la dissipation
s’effectué au bort d’attaque et au bort de fuite quant l’angle d’incidence à des valeurs faibles
(0° à 6°). Ce taux augmente avec l’angle d’incidence ou il est repartie entièrement autour du
profil puis il se limite au bort d’attaque quant le profil décroche.
L’analyse précédente sur la production de l’énergie de turbulence est en concordance
avec le taux de fréquence de cette énergie, en outre l’énergie cinétique produite avant, est
complètement dissipée aux environs de la zone où elle est produite et diffuse faiblement vers
l’écoulement sain.

4.3.4 lignes iso Mach

Sur la figure 4.10 qui montre les lignes iso Mach autour du profil test pour de nombre
de mach de Me=0.85 avec des angles d’incidence qui varient de 0° à 19°, on observe la

70
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

l’allure de ces courbes qui change de manière très claire avec l’évolution de ce paramètres
géométrique.
Pour le profil symétrique NACA 0012 représentés sur cette figure, l’évolution de ces
lignes iso Mach suivant l’angle d’incidence est évidente, elle varie de la symétrie jusqu’à la
forme détaché des lignes de la zone supersonique sur l’extrados et disparition complète de la
zone symétrique et supersonique sur l’intrados du profil.
Globalement les résultats ne prévoient pas une onde de choc mais une zone
supersonique qui se détache progressivement du profil quant l’angle d’incidence augmente et
tend vers la valeur du décrochage. Après l’angle de décrochage une nouvelle zone de faible
valeur du nombre de Mach est observée sur l’extrados, dans la zone de recirculation.

4.3.5 Distribution de la température :

Les distributions de la température sont représentées sur la figure 4.9 pour le même cas
test, le nombre de Mach infini Me=0.85 et l’angle d’incidence α=0. On observe un
réchauffement au niveau de la paroi d’environ 7%, à l’amont au bort d’attaque, du à la
convexité de la paroi qui agit comme un obstacle. De même on observe un réchauffement en
aval au bort de fuite du à la turbulence de la zone de sillage.
En dehors de ces zones et proche de la paroi nous remarquons que la température
diminue sur l’extrados à cause de l’accélération du fluide et de la diminution de la pression.
Par contre sur l’intrados c’est l’effet inverse une augmentation de la pression entraîne une
augmentation de la température

4.4 Evolution des caractéristiques de l’écoulement selon le modèle k-ε sur


NACA0012.

En considérant le même cas test utilisé pour décrire la phénoménologie de


l’écoulement autour du profil NACA0012 avec la fermeture SST, ce qui nous permet
d’apprécier la différence dans la prédiction des deux fermetures. On observe la prédiction des
interactions de l'écoulement par la fermeture k- ε, qui est décrite de la même manière que le
modèle SST sauf pour certains variables de l’écoulement. Par conséquent, nous décrivons
brièvement ces interactions à cause de la concordance des résultats des deux fermetures dans
certaines situations par contre dans le cas où on y a des divergences notamment dans la
prévision du décollement nous présentons une analyse comparative détaillée dans le
paragraphe 4.8.
On observe sur la figure 4.14 la répartition du nombre de Mach autour de ce profil,
qui montre l’écoulement amont qui arrive avec un angle d'incidence nul et il est entièrement
subsonique. Au bord d'attaque se situe le point d'arrêt de l'écoulement, autour duquel se
présente une zone de ralentissement. Ensuite le fluide subit une accélération dans son
mouvement sur profil qui conduit à la présence d'une zone localement supersonique (1 < M <
1.16). Cette zone est moins importante par rapport à celle prévu par le modèle SST et le
nombre de maximale prévu par la fermeture k-ε est de 1.15 légèrement différent de celui du
SST. Cette zone est séparée de l'écoulement extérieur par la ligne sonique. En aval de la zone
supersonique l'écoulement devient subsonique et décéléré en dehors de la couche limite
jusqu’à atteindre le nombre de Mach infini.
L’analyse de cet écoulement est faite également à partir des profils des vitesses
moyennées, des intensités de turbulence, de la production et de la dissipation de l’énergie
turbulente issues de l’interaction comme dans le cas du modèle SST et pour le même cas test.

71
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

4.4.1 Profils des Vitesses moyennes :

On représente de la même manière que pour le modèle SST et sur les mêmes figures
4.4 et 4.5, les vitesses moyennées u/U et v/U. cette représentation permet d’apprécier la
différence dans les résultats des deux modèles. La troisième composante de la vitesse w ne
présente pas de variation donc la représentation de cette composante est inutile. Les différents
profils sont effectués suivant une évolution axiale allant de x=0 à x=0,1. Evidement ceci
permettra encore de faire une comparaison entres les différents profils des résultats des deux
modèles dans la même position.
De même on analyse les résultats des cas de test sur profil NACA0012 le nombre de
Mach infini est de Me=0,85 et l’angle d’incidence de 6° dont les des profils des vitesses
moyennes u/U et v/U sont présentés sur ces figures. L’évolution est identique pour plusieurs
cas de test pour les deux nombres de Mach 0.45 et 0.85 et pour les différents angles
d’incidence de 0° à 12° donc la description suivante s’applique également pour ces cas.
On constate que l’évolution est similaire que celle présentés précédemment pour le
modèle SST. en effet l’évolution de la vitesse moyenné u/U en fonction de y suivant x , pour
les angles d’incidences de 0° à 12 degré,montre que du bord d’attaque jusqu'au bort de fuite,
la couche limite est complètement attachée à la paroi,au bort d’attaque on le profil d’une
couche limite laminaire , à la position x=0.01 on remarque que le gradient de la vitesse est
important, à partir de cette position la couche limite est mince , on a une décélération après
une forte accélération dans la couche limite cette variation disparaisse progressivement
jusqu’au bort de fuite. Cependant il important de mentionner que le modèle k-ε sous estime la
composante de la vitesse moyenné u/U en comparaison avec le modèle SST.
Les profils de vitesse verticale représentés dans la figure 4.5, montre une composante
verticale qui apparaît à cause de la nature convexe de la paroi du profil NACA0012,
l’évolution est prédite de la même manière que le modèle SST . Cette composante augmente
considérablement à x=0, atteignant de grandes valeurs à la paroi et diminue progressivement
jusqu’à la disparition à la paroi à x=0.06. A partir de point cette composante prend des
valeurs négatives au niveau de la paroi. De même que pour la composante de la vitesse
moyennée u/U le modèle k-ε sous estime également cette composante
En résumée les profils des deux composantes de la vitesse, montre que l’écoulement
autour du profil est au début laminaire ensuite il devient turbulent. En variant l’angle
d’incidence de 0° à 12° sans atteindre le décrochage du profil les profils de vitesses gardent
des formes similaires respectivement pour les positions désignés dans la figure 4.3 cela
signifie que la couche limite reste attaché à la paroi comme le prédit le premier modèle, mais
il est important de savoir que le modèle k-ε sous estime les deux composantes de la vitesse en
comparaison avec les résultats précèdent du modèle SST.

4.4.2 Evolution de l’énergie cinétique de turbulence.

Les résultats de l’évolution de L’énergie cinétique de turbulence sont présentés sur la


figure 4.6. La répartition de cette énergie est observée autour de la paroi du profil. Le tracé
des profils des gradients est effectué suivant les positions indiquées sur la figure 4.3.
Les valeurs maximales de l’énergie cinétique de turbulence sont atteintes dans la couche
limite. En aval en s’approchant du bort de fuite cette valeur diminue. On constate également
que les valeurs de cette énergie diffèrent de ceux prédites par le modèle SST ainsi que l’allure
des profils. Enfin cette énergie s’annule dans l’écoulement sain. Une comparaison sera
abordée entre les résultas des deux modèles et particulièrement ceux de l’énergie de
turbulence ultérieurement dans le paragraphe 4.7.

72
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

La représentation des iso valeurs de l’énergie cinétique turbulente sur la figure 4.15
montre qu’elle atteint une forme plus étendue dans l’écoulement sain, avec des valeurs
maximales près de la paroi et dans les zones citées précédemment, à savoir le bord d’attaque
et le bord de fuite parce qu’elles représentent des zones tourbillonnaires
La distribution de l’énergie cinétique est présentée également pour l’angle
d’incidence du décrochage du profil sur la figure 4.15. On observe que l’évolution de cette
énergie est fortement influencée par cet angle, on assiste à une séparation de la zone de
production de l’énergie de turbulence de la paroi du profil à cause de la nouvelle interaction
qui est le décollement de la couche limite.

4.4.3 Evolution taux de dissipation l’énergie de turbulence :

L’évolution du taux de dissipation de l’énergie de turbulence est montrée sur la figure


4.16. Le taux de dissipation de cette énergie est repartit autour du profil, du bord d’attaque
jusqu’au bord de fuite et dans la couche limite. Il est important proche de la paroi dans la
couche limite et s’annule dans l’écoulement sain.
Sur la figure 4.16 des iso valeurs du taux de dissipation de l’énergie de turbulence on
observe une légère extension dans la zone de sillage selon l’angle d’incidence. A l’angle de
décrochage cette dissipation devient négligeable à cause de la nouvelle interaction qui est le
décollement de la couche limite. La dissipation de l’énergie de turbulence est nulle dans
l’écoulement sain. Effectivement on observe que la dissipation s’effectué au bort d’attaque et
au bort de fuite quant l’angle d’incidence à de faibles valeurs (6°) .elle augmente avec l’angle
d’incidence ou est repartie autour du profil entièrement puis elle se limite juste au bort
d’attaque quant le profil décroche.
L’analyse sur la production de l’énergie de turbulence est en concordance avec la
dissipation de cette dernière, en outre l’énergie cinétique produite avant est complètement
dissipée aux environs de la zone où elle est produite et diffuse faiblement vers l’écoulement
sain.

4.4.4 lignes iso Mach

La répartition des lignes iso Mach pour le profil symétrique NACA 0012 représentés
sur la figure 4.14 pour un cas test avec le nombre de Mach infini Me=0,85 montre l’évolution
de ces lignes, qui reflète la phénoménologie de l’écoulement de manière très claire avec
l’évolution de ce paramètres pour les différentes configurations.
L’influence de l’angle d’incidence est évidente, en comparant les résultats des deux
incidences représentées dans cette figure 4.14. La forme de ces lignes varie de la symétrie
jusqu’à la forme détachée de la zone de forte accélération. Quand le profil décroche, une
nouvelle zone de faible valeur du nombre de Mach est observée sur l’extrados c’est la zone
de recirculation. C’est la même prédiction que le modèle SST.
Globalement les résultats des cas de test effectués pour un nombre de mach infini de
0.85 ne prévoient pas une onde de choc mais une zone supersonique qui se détache
progressivement du profil quant l’angle d’incidence augmente en s’approchant de la valeur du
décrochage, mais avec des valeurs sous estimées en comparaison avec les résultats de la
fermeture SST.

4.4.5 Distribution de la température :


L’analyse des profils de la distribution de la température qui sont représentées sur la
figure 4.9. Nous amené à conclure que les deux modèles donnent la même prévision autour
de la paroi. On observe un réchauffement au niveau de la paroi au bort d’attaque, du à la

73
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

convexité de la paroi qui agit comme un obstacle. De même on observe un réchauffement en


aval et au bort de fuite du à la turbulence de la zone de sillage. Enfin, nous remarquons que
le modèle k- ε sous estime aussi la valeur de la température par rapport au modèle SST.

4.5 Évolution de la pression, de la température, de l’énergie de turbulence et de


son taux de fréquence autour du profil NACA0012 selon le modèle SST

L’analyse des iso valeurs de la pression, de la température, de l’énergie de turbulence


et de son taux de dissipation autour et suivant l’envergure du profil donné par le modèle SST,
nous la présentons pour le profil NACA0012 et pour les deux cas test suivant : le premier
test avec le nombre de Mach infini Me=0.85 et l’angle d’incidence α=0° et le deuxième cas
test Me=0.45 et l’angle d’incidence α=19°.

4.5.1 Cas test Me=0.85 α=0°

Les iso valeurs de la pression sont représentées sur la figure 4.17. On constate que la
pression présente des valeurs maximales au bord d’attaque et plus particulièrement sur
l’extrémité du profil cette augmentation s’explique par le fait que lorsque l’écoulement
rencontre le bort d’attaque, ceci provoque une forte augmentation de la pression statique, qui
se propage en amant de la zone supersonique et entraîne l'épaississement de la couche limite.
Dans la partie supersonique on observe la pression statique qui diminue à cause de
l’accélération. Ensuite le fluide décélère sur le bort de fuite, ce qui provoque une élévation de
la pression statique. Cette répartition est observée sur l’intrados comme sur extrados à cause
de la symétrie de profil à un angle d’incidence nul
L’analyse de l’évolution de la température autour du profil à partir de la même figure,
on constate que la température évolue presque d’une manière identique à la pression statique.
Ceci s’explique par le fait que la température et la pression sont thermo dynamiquement liées
entre eux.
La répartition de l’énergie cinétique de turbulence est présentée également sur la
figure 4.17, on observe que l’évolution de l’énergie de turbulence autour de la paroi présente
des valeurs maximales en aval près du bort de fuite et en zone de sillage. Elle présente des
valeurs très faible au milieu du bort d’attaque du profil.
On remarque sur la figure 4.17 que la répartition du taux de fréquence de cette énergie
autour du profil est faible et aucune variation autour de ce dernier on a presque aucune
dissipation de l’énergie de turbulence sur la paroi d’aube.

4.5.2 Cas test Me=0.45 α =19°

L’examen des iso valeurs de la pression sur la figure 4.19 montre qu’elle présente des
valeurs maximales au bord d’attaque et plus particulièrement sur l’extrémité du profil, cette
augmentation montre que lorsque l’écoulement rencontre le bort d’attaque, ceci provoque une
forte augmentation de la pression statique. On observe que cette pression diminue faiblement
en comparaison avec le cas test quand l’angle d’incidence est de 12°, c’est la signature de la
détérioration des caractéristiques aérodynamiques du profil. Le fluide décélère sur le bort de
fuite, ce qui provoque une élévation de la pression statique. Cette répartition est observée sur
extrados de profil.
Sur l’intrados l’évolution de la pression présente des valeurs maximales au bord
d’attaque et plus particulièrement sur l’extrémité du profil, qui se propage considérablement
en amant à cause du ralentissement du fluide. Près du bord de fuite la pression statique

74
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

diminue à cause de l’accélération du fluide provoqué par le changement survenu dans la


zone de sillage qui se déplacé sur l’extrados à cause du décollement.
L’évolution de la température autour du profil est présentée sur la même figure, on
constate que la température évolue d’une manière identique à la pression statique de la même
que précédemment. Évidement ceci s’explique par le fait que la température et la pression
sont thermo- dynamiquement liées entre eux.
La répartition des iso valeurs de l’énergie cinétique de turbulence est présenté
également sur la même figure, on observe que l’évolution de l’énergie de turbulence autour
de la paroi présente des valeurs maximales en aval près du bort de fuite en zone de sillage et
des valeurs très faible au milieu du bort d’attaque du profil.
On remarque également sur cette figure que le taux de fréquence de cette énergie
autour du profil est faible avec aucune variation du bord d’attaque jusqu’au bord de fuite.

4.6 Évolution de la pression, de la température, de l’énergie de turbulence et de


son taux de dissipation autour du profil NACA0012 selon le modèle k-ε

Nous présentons les iso valeurs de la pression, de la température, de l’énergie de


turbulence et de son taux de dissipation autour du profil prédits par le modèle k-ε avec les
commentaires, comme pour le modèle SST. Nous utilisons de même les deux cas tests
précédents et pour le profil NACA0012, afin de faire des comparaisons entre les résultats des
deux fermetures.

4.6.1 Cas test Me=0.85 et α =0°

L’examen des iso valeurs sur la figure 4.18 montre l’évolution de la pression qui
présente des valeurs maximales au bord d’attaque et plus particulièrement sur l’extrémité du
profil cette augmentation montre que lorsque l’écoulement rencontre le bort d’attaque, ceci
provoque une forte augmentation de la pression statique, qui se propage en amant de la zone
supersonique et entraîne l'épaississement de la couche limite. Cette répartition est observée
sur l’intrados et sur extrados à cause de la symétrie de profil et l’angle d’incidence qui est nul.
Dans la partie supersonique on observe la pression statique qui diminue à cause de
l’accélération. Ensuite le fluide décélère sur le bort de fuite, ce qui provoque une élévation de
la pression statique.
L’analyse de l’évolution de la température autour du profil à partir de la même figure,
on constate que la température évolue presque d’une manière identique à la pression statique.
Ceci est aussi prédit par le modèle SST.
On observe également sur cette figure, la répartition de l’énergie cinétique de
turbulence. L’évolution de cette énergie de turbulence autour de la paroi présente des valeurs
maximales en aval près du bort de fuite et en zone de sillage. Elle présente des valeurs très
faible à la partie centrale du bort d’attaque du profil.
On remarque sur cette figure, que la répartition des iso valeurs du taux de dissipation
de cette énergie autour du profil est faible. On peut en conclure donc que la dissipation de
cette énergie autour du profil est prédite par le modèle k-ε de la même manière que le modèle
SST.

4.6.2 Cas test Me=0.45 et α =19°

Les iso valeurs de la pression sur la figure 4.20 montre une évolution qui présente
des valeurs maximales au bord d’attaque et sur l’extrémité du profil cette augmentation est

75
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

prédite par la fermeture k-ε identique à celle de la fermeture SST. En conséquence la


description donnée pour le même cas test précèdent reste valable pour ce cas.
En d’autre l’évolution de la température autour du profil est présentée également à la
figure 4.20. On constate que les profils de la température évoluent d’une manière identique à
la pression statique. Évidement Ceci s’explique par le fait que la température et la pression
sont thermo dynamiquement liées entre eux. Une seul différence est remarquable par rapport
au résultat donné par le modèle SST est la forme moins développé de la zone de
refroidissement juste après le bord d’attaque.
La répartition des iso valeurs de l’énergie cinétique de turbulence est présenté
également sur la même figure, on observe que l’évolution de l’énergie de turbulence autour
de la paroi présente des valeurs maximales en aval près du bort de fuite en zone de sillage et
des valeurs très faible à la zone centrale du bort d’attaque du profil.

4.7 Comparaison des résultats sur paroi du NACA0012 entre les fermetures k-ε
et SST :

On va examiner l’évolution des grandeurs caractéristiques de l’écoulement, qui sont


les composantes de la vitesse moyenne, l’énergie cinétique de turbulence et sa dissipation,
ainsi que la température, obtenues à l’aide des deux modèles de turbulence k-ε et SST. Ces
évolutions sont présentées respectivement sur les profils, des figures 4.4, 4.5, 4.6, 4.7 4.8 et
4.9 et aux mêmes positions indiquées sur la figure 4.3.
On observe dans l’ensemble une assez bonne concordance des résultats obtenus par les
deux modèles, particulièrement la prédiction des variables suivantes :

- l’évolution des vitesses moyennes u et v quant l’angle d’incidence est inférieur à


l’angle de décrochage en variant le nombre de mach de 0.45 à 0.85, la concordance est
évidente. L’influence de la courbure sur le champ dynamique est bien reproduite sur les
profils de la vitesse (voir figures 4.4 et 4.5), par les deux modèles. Mais le modèle k-ε sous
estime les grandeurs de la vitesse u et v par rapport aux résultats obtenus avec le modèle SST

-l’évolution de la température est identique pour les deux fermetures pour les
différentes configurations et cela pour les variations proche de la paroi et autour de la paroi
d’aube (voir figure 4.9) De la même manière le modèle k-ε sous estime les grandeurs de la
température par rapport aux résultats obtenus avec le modèle SST

-la comparaison de profils l’énergie cinétique de turbulence est montrée sur la figure
4.6. La première observation, qualitative montre la tendance des modèles SST et k-ε
respectivement à sous évaluer et à sur évaluer le mécanisme de l’interaction. En effet, des
écarts considérables sont remarqués sur les profils comparés.
En conclusion, il est très difficile maintenant de se prononcer sur la précision des
résultats de chaque modèle en absence de résultats expérimentaux mais, si on se base sur
certains résultats de la littérature notamment les résultats expérimentaux du l’écoulement
dans un diffuseur présentés dans le chapitre 1 on s’aperçoit que le modèle k-ε reste insensible
dans la prédiction de l’écoulement de proche paroi.

4.8 Comparaison de la prévision de décollement

La représentation en 2D et en 3D du développement du phénomène de décollement est


observée sur la figure 4.23 et 4.24. L’écoulement est réalisé dans les conditions à Me=0.45 et
α=19°. La visualisation des lignes de courant fait apparaître une nette différence dans leur

76
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

évolution du bord d’attaque jusqu’au bord de fuite et autour du profil, entre les deux modèles
de fermeture. En effet, la structure du sillage qui se développe est largement distincte d’un
modèle à un autre : une très large zone de sillage est montrée par le modèle SST,comparée à
celle observée à partir du modèle k-ε. Ce qui laisse prévoir une zone de décollement très
proche du bord d’attaque prédite par le modèle SST. Alors qu’elle prédite à mi parcours de
l’extrados par le modèle k-ε.ce phénomène de décollement est très bien montrer sur la figure
4.23c qui une vue 3D de l’écoulement dans le plan de symétrie. En effet, il apparaît un lâcher
de tourbillon à partir de cette zone et en envergure du profil, visible sur les résultats du
modèle SST alors que la formation de détachement de cette structure tourbillonnaire est
absente sur les résultats du modèle k-ε

Pour mieux expliquer ce phénomène, on représente sur la figure 4.24 l’évolution du


vecteur vitesse en développement sur la face extrados du profil. La comparaison de ces profil
est effectué à des stations x=0.02 x=0.03 x=0.04 x=0.05 pour un angle d’incidence de 19°
avec un nombre de Mach de 0.45 pour les deux modèles. En observant le champ des vitesses
dans la zone d'interaction sur la figure 4.24a, on constate que le modèle SST prédit un
décollement de la couche limite et des valeurs négatives pour la composante u de la vitesse
sur l’extrados, sur l'intrados du profil, l'écoulement est complètement attaché à la paroi solide.
Dans la partie concave on observe une accélération. Le nombre de Mach atteint des valeurs de
l'ordre de 0.8 et la pression statique diminue. Ensuite le fluide décélère sur la partie convexe,
ce qui provoque une élévation de la pression statique.

De même en observant le champ des vitesses dans la zone d'interaction sur la figure
4.24 b, on constate que le modèle k-ε prédit également un décollement de la couche limite et
des valeurs négatives pour la composante u de la vitesse.
Cependant la comparaison des deux figures montrent clairement une différence dans
la prévision de décollement .en effet le résultat obtenu avec le modèle SST prévoit une
couche limite décollée à une distance x=0.02 à ce point on assiste à l’annulation de la
composante longitudinale de la vitesse u alors que le modèle k- le prévoit tardivement à
x=0.3.
En conclusion les prévisions des deux modèles sont différentes Il est possible que le
k-ε n'arrive pas à capter correctement la bulle de recirculation Ce comportement est
certainement due à la mauvaise prédiction du point de décollement que le modèle k-ε prédit
trop en aval. Ceci a pour conséquence une mauvaise prédiction de la forme de la bulle de
recirculation qui est trop étendue et pas assez "gonflée" comme on vient de le décrire. On peut
penser, qu'une meilleure modélisation de l'équation de la dissipation de l'énergie cinétique
turbulente, contribuera à avoir des meilleurs résultats.

4.9 Influence de la courbure de différents NACA sur les résultats du modèle


SST :

Il nous semble intéressant d’évaluer l’effet de courbure sur les résultats obtenus en
utilisant le modèle SST. Nous utilisons les iso valeurs des cas test d’un écoulement avec un
nombre de mach infini 0.85 et un angle d’incidence de 6° pour les trois profils test, à savoir
les profils NACA0012, NACA6512 et NACA7512. Les iso valeurs sont présentées sur les
figures 4.21 et 4.22.
Pour faire la comparaison de l’évolution du champ d’interaction en fonction de la
courbure, on commence par une première comparaison entre les résultats des deux profils
NACA 0012 symétrique et NACA6512 faiblement cambré ensuite nous continuons avec ceux
du profil NACA7512 fortement cambré.

77
Chapitre 4 résultats et discussion ______________________________________________

Le profil des iso valeurs du nombre de Mach présenté sur la figure 4.21 montre
l’influence considérable de la courbure du profil NACA6512. On remarque pour le profil
cambré, la zone supersonique se détache de la paroi alors que pour le profil symétrique
NACA0012 elle reste attaché à la paroi.
Sur la même figure, on constate que les iso valeurs de la pression statique pour les
deux profils sont identiques dans la forme, cependant les valeurs de cette pression présente
une différence max 69677pa min -5.99 E-4 pour la NACA 6512 contre un maximum de
75923pa minimum de -6.45 E-4 pour le NACA 0012.
Également sur la même figure sont représentés les iso valeurs de la température. On
constate que la zone de température très élevée reste attaché à la paroi. Lorsque la variation
de la courbure est faible la différence n’est appréciable comme on peut le remarqué mais
l’influence est beaucoup plus appréciable lorsque la comparaison sera faite entre le profil plus
cambré (NACA 7512) dont les résultats sont présentés sur la figure 4.22.
Les iso valeurs de l’énergie cinétique de turbulence et le taux de fréquence de la
turbulence sont représentés aussi sur la même figure. Elles montrent respectivemen,
l’influence du degré de courbure sur turbulence. On remarque une grande différence entre
les profils de l’énergie de turbulence, due au degré de courbure, plus la cambrure augmente
plus la production de l’énergie de turbulence est importante et se développe beaucoup vers
l’écoulement sain. De même, la figure montre que le taux de fréquence de l’énergie de
turbulence varie faiblement sous l’effet de la courbure. On remarque au début que la
dissipation est limitée au bord d’attaque et bord de fuite on constate que la zone de dissipation
commence par se développé faiblement dans l’écoulement de la zone de sillage
Les iso valeurs des variables autour du profil NACA7512 sont représentées sur la
figure 4.22. La comparaison de ces résultats avec ceux obtenus avec les deux profils
précédents montre une forte influence de la cambrure importante du profil sur la répartition
des iso valeurs.
Il est utile de présenter certains résultats montrant que une grande cambrure influence
d’avantage les différentes grandeurs caractéristiques de l’écoulement. On remarque une
grande différence entre les iso valeurs de l’énergie de turbulence du profil NACA7512 et le
NACA0012. Pour le premier profil la production de l’énergie de turbulence est importante et
se développe beaucoup vers l’écoulement sain. De même, cette figure montre une zone de
production de cette énergie dans la zone de sillage, alors que pour le second profil cette
énergie reste limité au bord d’attaque et au bord de fuite..
Les profils des iso valeurs de la pression statique pour les deux profils NACA0012
et le 7512 sont différents dans la forme, ce dernier présente une forme de la zone de forte
pression plus développée au bord d’attaque et sur une partie importante de l’intrados
Sur la même figure sont représentés les iso valeurs de la température. L’effet du
degré de courbure sur le profil des températures est remarquable, plus le degré de courbure
augmente, plus a la zone de température très élevée qui se détache de la paroi, pour
s’éloigner loin du profil en aval et dans la zone de sillage.
Une grande influence de la cambrure est remarquable sur même figure, qui montre le
taux de fréquence de l’énergie de turbulence. Il varie fortement sous l’effet de la courbure.
On remarque que la dissipation se propage du bord d’attaque jusqu’au bord de fuite. On
constate également, quand l’effet de courbure devient significatif le taux de fréquence se
développe autour du profil et se propage dans l’écoulement sain et prend une zone importante
dans celui-ci.

78
Conclusion générale et perspective_____________________________________________________

Conclusion générale et Perspective

La prédiction numérique de la performance d'une turbine, est sans doute le but final de
la recherche fondamentale dans le domaine des turbomachines. Les méthodes numériques
sont indispensables pour la définition et l’optimisation d'une turbine moderne. Actuellement,
les entreprises cherchent à développer aussi rapidement que possible et avec le minimum de
référence aux expériences, des configurations économiques et optimales, qui auront une
bonne performance pendant les conditions de fonctionnement. Le besoin alors, de la
conception d'un outil numérique fiable et puissant est évident.
Un grand progrès est accompli par les modélistes de la turbulence. On rassemble
actuellement beaucoup de modèles de turbulence, algorithmes numériques, et données
expérimentales, et pour ses raisons les simulations numériques sont devenues un produit de
plus en plus populaire pour la communauté des grands industriels.
La présente étude concerne un aspect de la simulation numérique des écoulements
turbulents autour des surfaces portantes de profils d’aube de géométrie simple. Le problème
du comportement de l’écoulement 3D autour d’un profil test de la série NACA (NACA0012)
ainsi que le développement des couches limites et des zones à pertes aérodynamiques élevées
(transition, décollement /recollement, sillage, etc.) ont été analysés à partir des résultats de
calcul de deux modèles de fermeture qui sont le SST et le K-ε.
La comparaison est fondée sur plusieurs cas tests dans différentes configurations
d’écoulement. D’autre part, différents profils d’aubes types NACA à savoir le 0012, 6512 et
7512 ont été testés avec le modèle SST sur l’effet de courbure, pour compléter notre étude.
Ces comparaisons nous ont permis de voir plus clairement les différences entre les deux types
de fermeture et de recueillir des informations afin d'améliorer la modélisation.
Beaucoup de résultats concernant les champs moyens et fluctuants de l’écoulement
(composantes de la vitesse moyenne, énergie de turbulence, sa dissipation et sa fréquence
d’évolution, etc.) ont été présenté et discutés. Les résultats essentiels à mettre en évidence par
cette prédiction sont résumés dans les points suivants :

♦ La phénoménologie de l’écoulement autour du profil d’aube est décrite de la même


manière par le deux modèles SST et K-ε dans un cadre général, mais dans les détails il
y a des divergences.

♦ Au niveau de la paroi, le modèle SST donne des valeurs de la production de la


turbulence plus grande que celle donnés par le k-ε. La tendance des modèles k-ε et
SST est respectivement à sous évaluer et à sur évaluer le mécanisme de l’interaction.
En effet, des écarts considérables sont remarqués sur les profils comparés on
s’aperçoit que le modèle k-ε reste insensible dans la prédiction de l’écoulement de
proche paroi.

♦ L’évolution des champs des vitesses, des températures et de la dissipation de


l’énergie de turbulence est presque identiques pour les modèles SST et k-ε sur une
aube. Cependant le modèle k-ε sous estime la valeur de ces variables.

♦ Le profil des iso valeurs est proportionnel aux degrés de courbure en passant d’un
profil NACA axisymétrique à un autre. Les résultats montre que la courbure influence
les différentes grandeurs caractéristiques de l’interaction comme le montre le modèle
SST.

79
Conclusion générale et perspective_____________________________________________________

♦ L'angle d'incidence maximal utilisé pendant le calcul est de 19 degrés. A partir de


cette incidence le profil est dans la zone de décrochage. La zone où un décollement
est observé, les prévisions des deux modèles sont différentes Il est possible que le k-ε
n'arrive pas à capter correctement la bulle de recirculation Ceci a pour conséquence
une mauvaise prédiction de la forme de la bulle de recirculation qui est trop étendue et
pas assez "gonflée.

♦ La tendance générale des résultats de comparaison entre les deux fermetures, k-ε et
SST est en faveur du deuxième modèle.

Des recommandations et perspectives pour poursuivre ce travail, peuvent être


présentées comme suit :

♦ Il est particulièrement nécessaire de comparer ces résultats de la présente étude


numérique avec des résultats expérimentaux, afin d’expliquer l’origine de l’écart
observé. Des imprécisions peuvent résulter du modèle théorique choisi ou bien encore
des techniques de discrétisation mises en oeuvre. Il est donc particulièrement
important de disposer, pour ce cas d’épreuve, de larges bases de données tant
expérimentales que numériques. Les nombreux ateliers « workshop » organisés par
des organismes internationaux et par des associations de laboratoires permettent une
indispensable confrontation des résultats obtenus.

♦ Une poursuite intéressante de cette étude serait de reconsidérer l’étude avec


l’application de la méthode de simulation de grosses structures (L.E.S) et de procéder
dans un premier temps à la comparaison avec les résultats de celle-ci.

♦ Enfin s’investir dans la simulation d’écoulements dans les canaux de roues fixe et
mobiles muni de ces profils et monter en cascades.

80
a : maillage grossier

b : maillage raffiné

Figure 4.1 : influence du maillage sur les lignes iso Mach autour du profil d’aube
NACA0012

1 81
a : représentation globale du domaine d'étude

b : représentation prés de la paroi du profil

c : représentation partielle en 3D

Fig. 4.2 Représentation du maillage autour du profil d’aube de type NACA0012 dans le
domaine d’étude (206000 mailles)

82
X=0 8.00E-05 8.00E-05 X=0.01
7.00E-05 7.00E-05 k eps
k eps
6.00E-05 6.00E-05 SST
SST
5.00E-05
5.00E-05
4.00E-05

Y
4.00E-05
Y
3.00E-05
3.00E-05
2.00E-05
2.00E-05 1.00E-05

1.00E-05 0.00E+00
0.00E+ 2.00E- 4.00E- 6.00E- 8.00E- 1.00E+ 1.20E+ 1.40E+
0.00E+00
00 01 01 01 01 00 00 00
0.00E+00 2.00E-01 4.00E-01 6.00E-01 8.00E-01 1.00E
VITESSE MOYENNE VITESSE MOYENNE

X=0.02 8.00E-05 8.00E-05 X=0.03


7.00E-05 7.00E-05

6.00E-05 k eps 6.00E-05


k eps
5.00E-05 SST 5.00E-05

4.00E-05
SST
y

Y
4.00E-05

3.00E-05 3.00E-05

2.00E-05 2.00E-05
1.00E-05 1.00E-05
0.00E+00 0.00E+00
0.00E+ 2.00E- 4.00E- 6.00E- 8.00E- 1.00E+ 1.20E+ 1.40E+ 0.00E+0 2.00E-01 4.00E-01 6.00E-01 8.00E-01 1.00E+0 1.20E+0 1.40E+0
00 01 01 01 01 00 00 00 0 0 0 0

vitesse moyenne VITESSE MOYENNE

X=0.04 8.00E-05
8.00E-05 X=0.05
7.00E-05 7.00E-05
6.00E-05 k eps 6.00E-05 k eps
5.00E-05 5.00E-05
SST SST
Y

4.00E-05
4.00E-05
y

3.00E-05
3.00E-05
2.00E-05
2.00E-05
1.00E-05
1.00E-05 0.00E+00
0.00E+00 0.00E+ 2.00E- 4.00E- 6.00E- 8.00E- 1.00E+ 1.20E+ 1.40E+
0.00E+00 2.00E-01 4.00E-01 6.00E-01 8.00E-01 1.00E+00 1.20E+00 1.40E+00 00 01 01 01 01 00 00 00

vitesse moyenne VITESSE MOYENNE

X=0.06 8.00E-05 6.00E-05 X=0.07


7.00E-05 5.00E-05
6.00E-05
k eps
k eps 4.00E-05
5.00E-05 sst
4.00E-05
SST 3.00E-05
y

2.00E-05
3.00E-05
1.00E-05
2.00E-05

1.00E-05 0.00E+00
0.00E+0 2.00E-01 4.00E-01 6.00E-01 8.00E-01 1.00E+0 1.20E+0 1.40E+0
0.00E+00 -1.00E-05
0 0 0 0
0.00E+0 2.00E-01 4.00E-01 6.00E-01 8.00E-01 1.00E+0 1.20E+0 1.40E+0
-1.00E-05 -2.00E-05
0 0 0 0
vitesse moyenne vitesse moyenne

Figure 4.4: Profils de la vitesse moyenne réduite u/Ue Me=0.85 ; α =6° ; NACA0012

83
X=0.08 6.00E-05 6.00E-05 X=0.09
5.00E-05 5.00E-05
4.00E-05 k eps 4.00E-05 k eps
3.00E-05 SST 3.00E-05
SST
2.00E-05 2.00E-05

y
1.00E-05 1.00E-05
0.00E+00 0.00E+00
0.00E 2.00E- 4.00E- 6.00E- 8.00E- 1.00E 1.20E 1.40E 0.00E+0 2.00E- 4.00E-
-1.00E-05 6.00E- 8.00E- 1.00E+0 1.20E+0 1.40E+0
-1.00E-05
+00 01 01 01 01 +00 +00 +00 0 01 01 01 01 0 0 0
-2.00E-05 -2.00E-05

-3.00E-05
-3.00E-05

vitesse moyenne -4.00E-05

v itesse moyenne

X=0.1 4.00E-05

3.00E-05
k eps
2.00E-05
SST
1.00E-05
y

0.00E+00
0.00E+0 2.00E-014.00E-01 6.00E-01 8.00E-01 1.00E+0 1.20E+0 1.40E+0
-1.00E-05
0 0 0 0

-2.00E-05

-3.00E-05

-4.00E-05

vitesse moyenne

Figure 4.4 : suite et fin

84
X=0 8.00E-05
8.00E-05 X=0.01
7.00E-05
7.00E-05
k eps 6.00E-05
6.00E-05 k eps
SST
5.00E-05
5.00E-05 SST
4.00E-05

y
4.00E-05
y 3.00E-05
3.00E-05

2.00E-05 2.00E-05

1.00E-05 1.00E-05
0.00E+00
0.00E+00
0.00E+00 1.00E-01 2.00E-01 3.00E-01 4.00E-01 5.00E-01 6.00E-01
0.00E+00 5.00E-02 1.00E-01 1.50E-01 2.00E-01
v/U
v/U

X=0.02 7.00E-05
7.00E-05
X=0.03
k eps 6.00E-05
k eps 6.00E-05
SST 5.00E-05
SST 5.00E-05
4.00E-05 4.00E-05
y

y
3.00E-05 3.00E-05

2.00E-05 2.00E-05

1.00E-05
1.00E-05
0.00E+00
0.00E+00 -1.40E- -1.20E- -1.00E- -8.00E- -6.00E- -4.00E- -2.00E- 0.00E+ 2.00E- 4.00E-
-6.00E- -4.00E- -2.00E- 0.00E+ 2.00E- 4.00E- 6.00E- 8.00E- 1.00E- 01 01 01 02 02 02 02 00 02 02
02 02 02 00 02 02 02 02 01

v/U v/U

X=0.04 7.00E-05 7.00E-05 X=0.05


6.00E-05 6.00E-05
k eps k eps
5.00E-05 5.00E-05
SST SST
4.00E-05 4.00E-05
y

3.00E-05 3.00E-05
y

2.00E-05
2.00E-05

1.00E-05
1.00E-05

0.00E+00
0.00E+00
-2.00E-01 -1.50E-01 -1.00E-01 -5.00E-02 0.00E+00
-2.50E-01 -2.00E-01 -1.50E-01 -1.00E-01 -5.00E-02 0.00E+00
v/U -1.00E-05

v/U

X=0.06 7.00E-05 7.00E-05 X=0.07


6.00E-05 6.00E-05
k eps k eps 5.00E-05
5.00E-05
SST SST 4.00E-05
4.00E-05
3.00E-05
3.00E-05
2.00E-05
y
y

2.00E-05
1.00E-05
1.00E-05
0.00E+00
0.00E+00 -3.00E-01 -2.50E-01 -2.00E-01 -1.50E-01 -1.00E-01 -5.00E-02 0.00E+00
-1.00E-05
-2.50E-01 -2.00E-01 -1.50E-01 -1.00E-01 -5.00E-02 0.00E+00
-1.00E-05 -2.00E-05

-2.00E-05 -3.00E-05

v/U v/U

Figure 4.5: Profils de la vitesse moyenné v/U Me=0.85 ; α =6° ; NACA0012

85
X=0.08 7.00E-05 8.00E-05 X=0.09
k eps
6.00E-05 k eps
5.00E-05 6.00E-05
SST SST
4.00E-05
4.00E-05
3.00E-05

2.00E-05

y
Y 2.00E-05

1.00E-05
0.00E+00
0.00E+00 -3.00E-01 -2.50E-01 -2.00E-01 -1.50E-01 -1.00E-01 -5.00E-02 0.00E+00
-3.00E-01 -2.50E-01 -2.00E-01 -1.50E-01 -1.00E-01 -5.00E-02 0.00E+00
-1.00E-05 -2.00E-05

-2.00E-05
-4.00E-05
-3.00E-05

v/U v/U

X=0.1 8.00E-05

6.00E-05
k eps
SST
4.00E-05

2.00E-05
y

0.00E+00
-2.50E-01 -2.00E-01 -1.50E-01 -1.00E-01 -5.00E-02 0.00E+00
-2.00E-05

-4.00E-05

-6.00E-05

v/U

Figure 4.5 : suite et fin

86
X=0 2.50E-02 2.50E-02 X=0.01
K--eps
2.00E-02 2.00E-02
SST K -eps
1.50E-02 1.50E-02 SST

y
Y
1.00E-02 1.00E-02

5.00E-03
5.00E-03

0.00E+00
0.00E+00
0.00E+00 1.00E+02 2.00E+02 3.00E+02 4.00E+02 5.00E+02 6.00E+02 7.00E+02 0.00E+00 2.00E+02 4.00E+02 6.00E+02 8.00E+02 1.00E+03

ENERGIE DE TURBULENCE
energie de turbulence

X=0.02 2.50E-02 2.50E-02 X=0.03


K eps k eps
2.00E-02 2.00E-02
SST SST
1.50E-02 1.50E-02

Y
Y

1.00E-02 1.00E-02

5.00E-03 5.00E-03

0.00E+00 0.00E+00
0.00E+00 2.00E+02 4.00E+02 6.00E+02 8.00E+02 1.00E+03
0.00E+00 2.00E+02 4.00E+02 6.00E+02 8.00E+02 1.00E+03

ENERGIE DE TURBULENCE ENERGIE DE TURBULENCE

X=0.04 2.50E-02 2.50E-02 X=0.05


2.00E-02 K-eps 2.00E-02
k eps
SST
1.50E-02
1.50E-02 SST
Y
y

1.00E-02
1.00E-02

5.00E-03
5.00E-03

0.00E+00

0.00E+00 0.00E 1.00E 2.00E 3.00E 4.00E 5.00E 6.00E 7.00E 8.00E 9.00E
0.00E+00 2.00E+02 4.00E+02 6.00E+02 8.00E+02 1.00E+03 +00 +02 +02 +02 +02 +02 +02 +02 +02 +02

energie de turbulence ENERGIE DE TURBULENCE

X=0.06 2.50E-02 2.00E-02 X=0.07


2.00E-02
k eps 1.50E-02 k eps
SST
1.50E-02 SST
1.00E-02
y

1.00E-02
y

5.00E-03
5.00E-03

0.00E+00 0.00E+00

0.00E+ 1.00E+ 2.00E+ 3.00E+ 4.00E+ 5.00E+ 6.00E+ 7.00E+ 8.00E+ 0.00E+0 1.00E+0 2.00E+0 3.00E+0 4.00E+0 5.00E+0 6.00E+0 7.00E+0 8.00E+0

-5.00E-03 00 02 02 02 02 02 02 02 02 0 2 2 2 2 2 2 2 2
-5.00E-03
energie de turbulence
energie de turbulenc e

Figure 4.6: Profils de l’énergie de turbulence Me=0.85 ; α =6° ; NACA0012

87
X=0.08 2.00E-02 X=0.09
2.00E-02
1.50E-02
k eps 1.50E-02
k eps
1.00E-02 SST 1.00E-02
SST
5.00E-03
y 5.00E-03

Y
0.00E+00
0.00E+00 0.00E 1.00E 2.00E 3.00E 4.00E 5.00E 6.00E 7.00E 8.00E
0.00E+ 1.00E+ 2.00E+ 3.00E+ 4.00E+ 5.00E+ 6.00E+ 7.00E+ 8.00E+ -5.00E-03+00 +02 +02 +02 +02 +02 +02 +02 +02
-5.00E-03 00 02 02 02 02 02 02 02 02
-1.00E-02

-1.00E-02 -1.50E-02
ENERGIE DE TURBULENCE
energie de turbulence

X=1 1.50E-02

1.00E-02
K EPS
SST
5.00E-03

0.00E+00
y

0.00E+00 1.00E+02 2.00E+02 3.00E+02 4.00E+02 5.00E+02 6.00E+02

-5.00E-03

-1.00E-02

-1.50E-02
energie de turbulence

Figure 4.6 : Profils de l’énergie de turbulence autour d’un profil NACA0012


Me=0.85 angle d’incidence =6°

88
X=0 X=0.01

X=0.02 X=0.03

X=0.04 X=0.05

X=0.06 X=0.07

Figure 4.7 : Profils de taux de dissipation de l’énergie de turbulence Me=0.85 ; α =6° ;


Modèle k-ε ; NACA0012.

89
X=0.08 X=0.09

X=0.1

Figure 4.7 : suite et fin.

X=0 X=0.01

X=0.02 X=0.03

Figure 4.8: Profils du taux de fréquence de l’énergie de turbulence Me=0.85 ; α=6° ;


NACA0012

90
X=0.04 X=0.05

X=0.06 X=0.07

X=0.08 X=0.09

X=0.1

Figure 4.8 : suite et fin

91
X=0 2.50E-02 X=0.01

Y
2.50E-02 K-eps k- eps

SST 2.00E-02 SST


2.00E-02

1.50E-02
1.50E-02

Y
1.00E-02
1.00E-02

5.00E-03
5.00E-03

0.00E+00
0.00E+00 2.75E+02 2.80E+02 2.85E+02 2.90E+02 2.95E+02 3.00E+02 3.05E+02
3.00E+0 3.10E+0 3.20E+0 3.30E+0 3.40E+0 3.50E+0
TEMPERAT URE TEMPERATURE

2 2 2 2 2 2

X=0.02 2.50E-02 2.50E-02


K- eps
X=0.03
2.00E-02 K-eps 2.00E-02 SST

SST
1.50E-02 1.50E-02

y
Y

1.00E-02
1.00E-02

5.00E-03
5.00E-03

0.00E+00
0.00E+00 2.65E+0 2.70E+0 2.75E+0 2.80E+0 2.85E+0 2.90E+0 2.95E+0 3.00E+0 3.05E+0
2.70E+0 2.75E+0 2.80E+0 2.85E+0 2.90E+0 2.95E+0 3.00E+0 3.05E+0
2 2 2 2 2 2 2 2 2
2 2 2 2 2 2 2 2
TEMPERATURE temperature

X=0.04 2.50E-02
2.50E-02 X=0.05
K eps K-eps
2.00E-02
2.00E-02 SST
SST

1.50E-02
1.50E-02
y
y

1.00E-02
1.00E-02

5.00E-03

5.00E-03
0.00E+00
2.60E+ 2.65E+ 2.70E+ 2.75E+ 2.80E+ 2.85E+ 2.90E+ 2.95E+ 3.00E+ 3.05E+
0.00E+00 02 02 02 02 02 02 02 02 02 02
2.60E+02 2.65E+02 2.70E+02 2.75E+02 2.80E+02 2.85E+02 2.90E+02 2.95E+02 3.00E+02 3.05E+02

temperature
temperature

X=0.06 2.50E-02 2.00E-02 X=0.07


2.00E-02 K-eps K eps
1.50E-02
SST SST
1.50E-02
1.00E-02
y

1.00E-02
Y

5.00E-03

5.00E-03
0.00E+00

0.00E+00 2.60E+02 2.70E+02 2.80E+02 2.90E+02 3.00E+02 3.10E+02

2.60E+02 2.70E+02 2.80E+02 2.90E+02 3.00E+02 3.10E+02


-5.00E-03
-5.00E-03

TEMPERATURE tem perature

Figure 4.9 : Profils de la température Me=0.85 ; α =6° ; NACA0012

92
X=0.08 2.00E-02 2.00E-02 X=0.09
1.50E-02
K-eps 1.50E-02 K-eps
SST 1.00E-02
SST
1.00E-02

y
5.00E-03

y
5.00E-03

0.00E+00
2.70E+02 2.80E+02 2.90E+02 3.00E+02 3.10E+02 3.20E+02 3.30E+02
0.00E+00

2.65E+02 2.70E+02 2.75E+02 2.80E+02 2.85E+02 2.90E+02 2.95E+02 3.00E+02 3.05E+02 3.10E+02 3.15E+02 3.20E+02
-5.00E-03

-5.00E-03
-1.00E-02

-1.00E-02 -1.50E-02

tem perature temperature

X=0.1 1.50E-02

1.00E-02 K -eps
SST
5.00E-03
y

0.00E+00
2.80E+02 2.90E+02 3.00E+02 3.10E+02 3.20E+02 3.30E+02
-5.00E-03

-1.00E-02

-1.50E-02

temperature

Figure 4.9 : suite et fin

93
angle d’incidence 0° angle d’incidence 6°

angle d’incidence 12° angle d’incidence 19°

Figure 4.10 : Evolution des contours du nombre de Mach en fonction de l’angle d’incidence.
Me=0.85 ; Modèle SST ; NACA0012

angle d’incidence 0° angle d’incidence 6°

angle d’incidence 19°


angle d’incidence 12°

Figure 4.11 : Evolution des contours de la pression en fonction de l’angle d’incidence.


Me=0.85 ; Modèle SST ; NACA0012

94
angle d’incidence 0° angle d’incidence 6°

angle d’incidence 12° angle d’incidence 19°

Figure 4.12 : Evolution de l’énergie de turbulence en fonction de l’angle d’incidence.


Me=0.85 ; Modèle SST ; NACA0012

angle d’incidence 0° angle d’incidence 6°

angle d’incidence 12° angle d’incidence 19°

Figure 4.13 : Evolution du taux de fréquence de l’énergie de turbulence en fonction de


l’angle d’incidence. Me=0.85 ; Modèle SST ; NACA0012

95
angle d’incidence 6° angle d’incidence 19°

Figure 4.14 : Evolution des contours du nombre de Mach en fonction de l’angle d’incidence.
Me=0.85 ; Modèle k-ε ; NACA0012

angle d’incidence 6° angle d’incidence 19°

Figure 4.15 : Evolution de l’énergie de turbulence en fonction de l’angle d’incidence. Profil


NACA0012 ; Me=0.85 ; Modèle k-ε

angle d’incidence 6° angle d’incidence 19°

Figure 4.16 : Evolution du taux de dissipation de l’énergie de turbulence en fonction de


l’angle d’incidence. Me=0.85 ; Modèle k-ε ; NACA0012

96
température pression statique

énergie de turbulence fréquence de dissipation

Figure 4.17: Répartition de variables autour de profil NACA0012 α =0 ; Me=0.85 ; modèle


SST

température pression statique

l’énergie de turbulence taux de dissipation

figure4.18 : Répartition des variables autour de profil NACA0012 α =0 Me=0.85 modèle k-ε

97
pression statique pression statique

énergie de turbulence énergie de turbulence

température température

taux de fréquence de l’énergie de turbulence taux de fréquence de l’énergie de turbulence


Face intrados Face extrados

Figure 4.19:Répartition des variables autour du profil NACA0012 α =19° ; Me=0.4 ; modèle
SST

98
-pression statique -pression statique

température -température

dissipation de l’énergie de turbulence dissipation de l’énergie de turbulence

énergie de turbulence énergie de turbulence


Face intrados Face extrados

Figure 4.20 : Répartition des variables autour du profil NACA0012 ; α=19° ; Me=0.4 modèle
K-ε

99
taux de fréquence de turbulence taux de fréquence de turbulence

température température

Mach Mach

énergie de turbulence énergie de turbulence


NACA 6512 NACA0012

Figure 4.21 : comparaison de contours des iso valeurs autour des profils NACA0012 et 6512
α =6° ; Me=0.85 ; Modèle SST

100
pression statique pression statique
NACA 6512 NACA 0012

Figure 4.21 : suite et fin

taux de fréquence de turbulence


taux de fréquence de turbulence

température
température

Mach Mach
NACA7512 NACA0012

Figure 4.22 : comparaison de contours des iso valeurs autour des profils NACA0012 et 7512
α =6° ; Me=0.85 ; Modèle SST

101
pression statique
pression statique

énergie de turbulence l’énergie de turbulence


NACA7512 NACA0012

Figure 4.22 : suite et fin.

102
a - représentation du décollement en 2D modèle SST b - représentation du décollement en 2D modèle k-ε

c représentation du décollement en 3D modèle SST d- représentation du décollement en 3D modèle k-ε

e- représentation du décollement en 3D (zoom) modèle f - représentation du décollement en 3D


SST (zoom) modèle k-ε

g - tourbillon en3D modèle SST

Figure 4.23: représentation du décollement autour de profil NACA0012 ; Me= 0.45 ; α=19°
comparaison SST /k-ε.

103
a - modèle SST

b - modèle k-ε

Figure 4.24 : profil des vitesse dans la couche limite aux stations x=0.02 ; x=0.03 ; x=0.04
x=0.05, Me=0.45 ; α=19° comparaison SST /k-ε

104
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Annexe 1
-Profils NACA 0012

Le profil NACA 0012 (_figure 1.1) est un profil symétrique avec une épaisseur relative de l'ordre
de 12%. Bien que sa forme ne soit pas idéale dans le domaine du dessin aérodynamique, il est
extrêmement utile comme référence standard parce qu'il a été amplement testé numériquement et
expérimentalement.

Figure1: profil NACA 0012


-Profil NACA 6512

Le profil NACA 6512 (figure 2) est un profil cambré. Le but d'utilisation d'un tel type de
profil est de voir l’influence de la courbure sur les interactions aérodynamique, en comparaison
avec le profil NACA0012

Figure 2 : profil NACA6512

-Profil NACA 7512

Le profil NACA 7512 est un profil fortement cambré. Le but d'utilisation de ce profil est
également de voir l’influence d’une forte cambrure sur les interactions aérodynamique.

Dans les tableaux suivant sont regroupés les coordonnées des trois profils.

105
Table 1: Coordonnées du profil NACA 0012

x y x y X y
0.0000000E+00 0.0000000E+00 0.1917447E+00 0.3811032E-01 0.5353817E+00 0.1354496E-01
0.8596592E-04 0.1309667E-02 0.1985624E+00 0.3808763E-01 0.5406964E+00 0.1292247E-01
0.3438171E-03 0.2606127E-02 0.2054445E+00 0.3803295E-00 0.5458904E+00 0.1230826E-01
0.7734142E-03 0.3889124E-02 0.2123874E+00 0.3794684E-01 0.5509606E+00 0.1170302E-01
0.1374524E-02 0.5158351E-02 0.2193871E+00 0.3782995E-01 0.5559044E+00 0.1110744E-01
0.2146821E-02 0.6413455E-02 0.2264400E+00 0.3768290E-01 0.5607191E+00 0.1052223E-01
0.3089888E-02 0.7654023E-02 0.2335421E+00 0.3750640E-01 0.5654021E+00 0.9948063E-02
0.4203213E-02 0.8879605E-02 0.2406898E+00 0.3730118E-01 0.5699509E+00 0.9385624E-02
0.5486195E-02 0.1008970E-01 0.2478790E+00 0.3706799E-01 0.5743629E+00 0.8835593E-02
0.6938137E-02 0.1128377E-01 0.2551060E+00 0.3680763E-01 0.5786358E+00 0.8298644E-02
0.8558251E-02 0.1246123E-01 0.2623667E+00 0.3652090E-01 0.5827674E+00 0.7775435E-02
0.1034567E-01 0.1362146E-01 0.2696573E+00 0.3620864E-01 0.5867552E+00 0.7266629E-02
0.1229941E-01 0.1476379E-01 0.2769738E+00 0.3587170E-01 0.5905973E+00 0.6772859E-02
0.1441843E-01 0.1588756E-01 0.2843122E+00 0.3551095E-01 0.5942916E+00 0.6294772E-02
0.1670157E-01 0.1699203E-01 0.2916686E+00 0.3512729E-01 0.5978358E+00 0.5832984E-02
0.1914759E-01 0.1807647E-01 0.2990390E+00 0.3472162E-01 0.6012284E+00 0.5388105E-02
0.2175518E-01 0.1914011E-00 0.3064194E+00 0.3429483E-01 0.6044672E+00 0.4960731E-02
0.2452292E-01 0.2018217E-01 0.3138058E+00 0.3384784E-01 0.6075506E+00 0.4551440E-02
0.2744932E-01 0.2120187E-01 0.3211942E+00 0.3338158E-01 0.6104770E+00 0.4160792E-02
0.3053278E-01 0.2219840E-01 0.3285805E+00 0.3289696E-01 0.6132448E+00 0.3789330E-02
0.3377163E-01 0.2317096E-01 0.3359610E+00 0.3239492E-01 0.6158524E+00 0.3437574E-02
0.3716414E-01 0.2411873E-01 0.3433313E+00 0.3187638E-01 0.6182984E+00 0.3106023E-02
0.4070845E-01 0.2504094E-01 0.3506878E+00 0.3134225E-01 0.6205816E+00 0.2795152E-02
0.4440264E-01 0.2593677E-00 0.3580262E+00 0.3079344E-00 0.6227006E+00 0.2505411E-02
0.4824473E-01 0.2680544E-01 0.3653427E+00 0.3023088E-01 0.6246543E+00 0.2237222E-02
0.5223262E-01 0.2764622E-01 0.3726333E+00 0.2965547E-01 0.6264417E+00 0.1990982E-02
0.5636415E-01 0.2845833E-01 0.3798940E+00 0.2906810E-01 0.6280619E+00 0.1767054E-02
0.6063710E-01 0.2924107E-01 0.3871209E+00 0.2846965E-00 0.6295138E+00 0.1565775E-02
0.6504914E-01 0.2999376E-01 0.3943101E+00 0.2786101E-01 0.6307968E+00 0.1387447E-02
0.6959791E-01 0.3071573E-01 0.4014578E+00 0.2724304E-01 0.6319101E+00 0.1232340E-02
0.7428090E-01 0.3140638E-01 0.4085600E+00 0.2661661E-01 0.6328532E+00 0.1100691E-02
0.7909559E-01 0.3206511E-01 0.4156129E+00 0.2598256E-01 0.6336254E+00 0.9927012E-03
0.8403939E-01 0.3269139E-00 0.4226126E+00 0.2534172E-01 0.6342266E+00 0.9085358E-03
0.8910961E-01 0.3328473E-01 0.4295554E+00 0.2469493E-01 0.6346562E+00 0.8483250E-03
0.9430353E-01 0.3384469E-01 0.4364376E+00 0.2404299E-01 0.6349140E+00 0.8121605E-03
0.9961829E-01 0.3437087E-01 0.4432553E+00 0.2338673E-01 0.6350000E+00 0.8001000E-03
0.1050510E+00 0.3486292E-01 0.4500049E+00 0.2272692E-01 0.6350781E+00 0.7852417E-03
0.1105988E+00 0.3532057E-01 0.4566828E+00 0.2206437E-01 0.6351550E+00 0.7625219E-03
0.1162587E+00 0.3574356E-01 0.4632853E+00 0.2139984E-01 0.6352299E+00 0.7319690E-03
0.1220275E+00 0.3613174E-01 0.4698089E+00 0.2073411E-01 0.6353016E+00 0.6937438E-03
0.1279021E+00 0.3648498E-01 0.4762500E+00 0.2006794E-01 0.6353703E+00 0.6481273E-03
0.1338795E+00 0.3680321E-01 0.4826051E+00 0.1940209E-01 0.6354337E+00 0.5955145E-03
0.1399562E+00 0.3708644E-01 0.4888708E+00 0.1873729E-01 0.6354921E+00 0.5364054E-03
0.1461292E+00 0.3733470E-01 0.4950438E+00 0.1807429E-01 0.6355442E+00 0.4713948E-00
0.1523949E+00 0.3754813E-01 0.5011205E+00 0.1741383E-01 0.6355893E+00 0.4011621E-03
0.1587500E+00 0.3772689E-01 0.5070978E+00 0.1675664E-01 0.6356268E+00 0.3264613E-03
0.1651911E+00 0.3787119E-01 0.5129725E+00 0.1610344E-01 0.6356566E+00 0.2481090E-00
0.1717147E+00 0.3798132E-00 0.5187414E+00 0.1545495E-01 0.6356782E+00 0.1669728E-00
0.1783171E+00 0.3805763E-01 0.5244012E+00 0.1481190E-01 0.6356915E+00 0.8395906E-00
0.1849951E+00 0.3810048E-01 0.5299489E+00 0.1417500E-01 0.6356959E+00 0.0000000E+00

106
X y X y X y
0.8596592E-04 -0.1309667E-02 0.1985624E+00 -0.3808763E-01 0.5406964E+00 -0.1292247E-01
0.3438171E-03 -0.2606127E-02 0.2054445E+00 -0.3803295E-01 0.5458904E+00 -0.1230826E-01
0.7734142E-03 -0.3889124E-02 0.2123874E+00 -0.3794684E-01 0.5509606E+00 -0.1170302E-01
0.1374524E-02 -0.5158351E-02 0.2193871E+00 -0.3782995E-01 0.5559044E+00 -0.1110744E-01
0.2146821E-02 -0.6413455E-02 0.2264400E+00 -0.3768290E-01 0.5607191E+00 -0.1052223E-01
0.3089888E-02 -0.7654023E-02 0.2335421E+00 -0.3750640E-01 0.5654021E+00 -0.9948063E-02
0.4203213E-02 -0.8879605E-02 0.2406898E+00 -0.3730118E-01 0.5699509E+00 -0.9385624E-02
0.5486195E-02 -0.1008970E-01 0.2478790E+00 -0.3706799E-01 0.5743629E+00 -0.8835593E-02
0.6938137E-02 -0.1128377E-01 0.2551060E+00 -0.3680763E-01 0.5786358E+00 -0.8298644E-02
0.8558251E-02 -0.1246123E-01 0.2623667E+00 -0.3652090E-01 0.5827674E+00 -0.7775435E-02
0.1034567E-01 -0.1362146E-01 0.2696573E+00 -0.3620864E-01 0.5867552E+00 -0.7266629E-02
0.1229941E-01 -0.1476379E-01 0.2769738E+00 -0.3587170E-01 0.5905973E+00 -0.6772859E-02
0.1441843E-01 -0.1588756E-01 0.2843122E+00 -0.3551095E-01 0.5942916E+00 -0.6294772E-02
0.1670157E-01 -0.1699203E-01 0.2916686E+00 -0.3512729E-01 0.5978358E+00 -0.5832984E-02
0.1914759E-01 -0.1807647E-01 0.2990390E+00 -0.3472162E-01 0.6012284E+00 -0.5388105E-02
0.2175518E-01 -0.1914011E-01 0.3064194E+00 -0.3429483E-01 0.6044672E+00 -0.4960731E-02
0.2452292E-01 -0.2018217E-01 0.3138058E+00 -0.3384784E-01 0.6075506E+00 -0.4551440E-02
0.2744932E-01 -0.2120187E-01 0.3211942E+00 -0.3338158E-01 0.6104770E+00 -0.4160792E-02
0.3053278E-01 -0.2219840E-01 0.3285805E+00 -0.3289696E-01 0.6132448E+00 -0.3789330E-02
0.3377163E-01 -0.2317096E-01 0.3359610E+00 -0.3239492E-01 0.6158524E+00 -0.3437574E-02
0.3716414E-01 -0.2411873E-01 0.3433313E+00 -0.3187638E-01 0.6182984E+00 -0.3106023E-02
0.4070845E-01 -0.2504094E-01 0.3506878E+00 -0.3134225E-01 0.6205816E+00 -0.2795152E-02
0.4440264E-01 -0.2593677E-01 0.3580262E+00 -0.3079344E-01 0.6227006E+00 -0.2505411E-02
0.4824473E-01 -0.2680544E-01 0.3653427E+00 -0.3023088E-01 0.6246543E+00 -0.2237222E-02
0.5223262E-01 -0.2764622E-01 0.3726333E+00 -0.2965547E-01 0.6264417E+00 -0.1990982E-02
0.5636415E-01 -0.2845833E-01 0.3798940E+00 -0.2906810E-01 0.6280619E+00 -0.1767054E-02
0.6063710E-01 -0.2924107E-01 0.3871209E+00 -0.2846965E-01 0.6295138E+00 -0.1565775E-02
0.6504914E-01 -0.2999376E-01 0.3943101E+00 -0.2786101E-01 0.6307968E+00 -0.1387447E-02
0.6959791E-01 -0.3071573E-01 0.4014578E+00 -0.2724304E-01 0.6319101E+00 -0.1232340E-02
0.7428090E-01 -0.3140638E-01 0.4085600E+00 -0.2661661E-01 0.6328532E+00 -0.1100691E-02
0.7909559E-01 -0.3206511E-01 0.4156129E+00 -0.2598256E-01 0.6336254E+00 -0.9927012E-03
0.8403939E-01 -0.3269139E-01 0.4226126E+00 -0.2534172E-01 0.6342266E+00 -0.9085358E-03
0.8910961E-01 -0.3328473E-01 0.4295554E+00 -0.2469493E-01 0.6346562E+00 -0.8483250E-03
0.9430353E-01 -0.3384469E-01 0.4364376E+00 -0.2404299E-01 0.6349140E+00 -0.8121605E-03
0.9961829E-01 -0.3437087E-01 0.4432553E+00 -0.2338673E-01 0.6350000E+00 -0.8001000E-03
0.1050510E+00 -0.3486292E-01 0.4500049E+00 -0.2272692E-01 0.6350781E+00 -0.7852417E-03
0.1105988E+00 -0.3532057E-01 0.4566828E+00 -0.2206437E-01 0.6351550E+00 -0.7625219E-03
0.1162587E+00 -0.3574356E-01 0.4632853E+00 -0.2139984E-01 0.6352299E+00 -0.7319690E-03
0.1220275E+00 -0.3613174E-01 0.4698089E+00 -0.2073411E-01 0.6353016E+00 -0.6937438E-03
0.1279021E+00 -0.3648498E-01 0.4762500E+00 -0.2006794E-01 0.6353703E+00 -0.6481273E-03
0.1338795E+00 -0.3680321E-01 0.4826051E+00 -0.1940209E-01 0.6354337E+00 -0.5955145E-03
0.1399562E+00 -0.3708644E-01 0.4888708E+00 -0.1873729E-01 0.6354921E+00 -0.5364054E-03
0.1461292E+00 -0.3733470E-01 0.4950438E+00 -0.1807429E-01 0.6355442E+00 -0.4713948E-03
0.1523949E+00 -0.3754813E-01 0.5011205E+00 -0.1741383E-01 0.6355893E+00 -0.4011621E-03
0.1587500E+00 -0.3772689E-01 0.5070978E+00 -0.1675664E-01 0.6356268E+00 -0.3264613E-03
0.1651911E+00 -0.3787119E-01 0.5129725E+00 -0.1610344E-01 0.6356566E+00 -0.2481090E-03
0.1717147E+00 -0.3798132E-01 0.5187414E+00 -0.1545495E-01 0.6356782E+00 -0.1669728E-03
0.1783171E+00 -0.3805763E-01 0.5244012E+00 -0.1481190E-01 0.6356915E+00 -0.8395906E-04
0.1849951E+00 -0.3810048E-01 0.5299489E+00 -0.1417500E-01 0.6356959E+00 0.0000000E+00
0.1917447E+00 -0.3811032E-01 0.5353817E+00 -0.1354496E-01

107
Table 2: Coordonnées du profil NACA 6512

X Y X Y
1.0000552666287952 0.001318096183240413 0.002272617716716702 -0.005132293328642
0.9993390923843167 0.001596443122252822 0.004129929269485955 -0.007466242648661
0.9981460543226255 0.002059296704828739 0.006463769784211511 -0.009645653888583
0.996477031947246 0.0027050755452364683 0.009270428840173917 -0.011670958250761
0.9943332586376461 0.003531574970111251 0.012545724174602462 -0.013542778789997
0.9917163235713948 0.004535977263003588 0.016285011549808055 -0.015261933207511
0.9886281741804884 0.005714863538742065 0.02048320179562687 -0.0168294366449117
0.9850711188695698 0.007064230274409056 0.02513477283538385 -0.0182465072721242
0.9810478306720729 0.008579503744840622 0.030233788313254236 -0.019514568150043
0.9765613502386654 0.010255562141537666 0.0357739141768044 -0.02063526213169098
0.9716150901432572 0.012086757458746433 0.04174843996038394 -0.0216104499995708
0.9662128384042735 0.014066935516893864 0.04815029469649991 -0.0224422179162502
0.9603587625360847 0.016189465299248695 0.05497207083598343 -0.0231328904628753
0.9540574132503268 0.0184472668915987 0.062206041696888426 -0.023685032501816
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0.8342256505282405 0.05625138804316521 0.18978069164274491 -0.0198929328471422
0.8223617869800142 0.059479132294654846 0.20183993289280863 -0.0189199279993772
0.8101665624795635 0.06270267069339752 0.21416919620404004 -0.0178777873516082
0.7976508854448899 0.06591189652681351 0.22675779020080414 -0.0167730059474706
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0.7306739426937996 0.08139613270759583 0.2932077836359135 -0.01054659020155668
0.7164856352610361 0.08431299030780792 0.3071207657787961 -0.00920950062572956
0.702063610126331 0.08714814484119415 0.3212146227231921 -0.00785822421312332
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0.6725739078019419 0.09253805130720139 0.3498977055954728 -0.00514103984460234
0.6575347876761857 0.09507585316896439 0.36446290947828947 -0.0037888688966631
0.642319046140225 0.09749804437160492 0.3791609343145294 -0.00244991807267069
0.6269417257481018 0.09979690611362457 0.3939793561488566 -0.00113067636266350
0.6114181554856215 0.10196503251791 0.408905580499134 1.6258007963187993E-4

108
0.595763938566076 0.10399539768695831 0.4239268410669928 0.001423820503987372
0.5799949399700537 0.10588132590055466 0.4390302008270912 0.002647291636094451
0.5641272725771279 0.10761656612157822 0.4542025522677849 0.003827546956017613
0.5481772825184665 0.10919526219367981 0.46943062091723237 0.00495947618037462
0.5321615336663851 0.11061200499534607 0.4847009686815651 0.006038330961018801
0.5160967904795024 0.11186183243989944 0.49999999999999944 0.00705974781885743
0.49999999999999944 0.11294025182723999 0.5153139685986245 0.008019772358238697
0.4838882722403053 0.11384326964616776 0.5306289858629271 0.00891487579792738
0.46777885955345283 0.11456740647554398 0.5459310308000467 0.009741969406604767
0.45168913441369957 0.11510968953371048 0.5612059609871752 0.01049842219799757
0.4356365656086032 0.11546769738197327 0.5764395250701762 0.01118206325918436
0.4196386938927749 0.1156395673751831 0.5916173760196477 0.011791194789111614
0.4037131049151393 0.11562401056289673 0.6067250859109201 0.012324591167271137
0.38787740245459923 0.11542029678821564 0.6217481614167522 0.012781498022377491
0.3721491785206142 0.11502832174301147 0.6366720598990033 0.013161632232367992
0.3565459844824796 0.11444854736328125 0.6514822066987611 0.013465169817209244
0.3410853000295782 0.11368206143379211 0.6661640124433486 0.01369274128228426
0.3257845000947672 0.11273055523633957 0.680702891403541 0.013845415785908699
0.3106608245921282 0.11159634590148926 0.6950842805084488 0.013924684375524521
0.2957313435864217 0.11028232425451279 0.7092936563040358 0.013932446949183941
0.2810129247990123 0.1087920293211937 0.7233165570457467 0.013870984315872192
0.266522200957475 0.10712956637144089 0.7371385986147447 0.013742942363023758
0.25227553608935027 0.10529962927103043 0.7507454969213418 0.013551302254199982
0.23828899355297425 0.10330750048160553 0.7641230846491307 0.013299358077347279
0.22457830329401324 0.1011589989066124 0.7772573323331449 0.012990687973797321
0.21115883194706445 0.0988604798913002 0.790134366847583 0.012629124335944653
0.19804555150348616 0.09641880542039871 0.8027404911734126 0.012218724936246872
0.18525301345421438 0.0938413217663765 0.8150622027686754 0.011763744987547398
0.172795318608565 0.09113581478595734 0.8270862147954111 0.011268604546785355
0.16068609620075766 0.08831048011779785 0.8387994724943669 0.010737857781350613
0.1489384764090279 0.0853738933801651 0.8501891743715754 0.010176165029406548
0.13756507289702835 0.0823349580168724 0.8612427904106155 0.009588262066245079
0.12657796270744295 0.07920286804437637 0.8719480812045178 0.008978929370641708
0.11598866967906298 0.07598705589771271 0.8822931172103649 0.008352965116500854
0.10580815177341733 0.07269714772701263 0.892266296747838 0.0077151586301624775
0.09604678846844897 0.06934291124343872 0.9018563655379768 0.007070261053740978
0.08671437135409268 0.0659342035651207 0.9110524351457362 0.006422962062060833
0.07782009809993196 0.06248091533780098 0.9198440016115061 0.005777864716947079
0.06937256843943504 0.05899291858077049 0.9282209639209124 0.005139463115483522
0.06137978205503929 0.05548001080751419 0.9361736420886113 0.004512120503932238
0.05384913747607913 0.05195184797048569 0.9436927953831014 0.00390004925429821
0.04678743411474458 0.04841791838407516 0.9507696392156928 0.003307292936369776
0.04020087669799792 0.04488744959235191 0.9573958631478964 0.002737707458436489
0.03409507961951984 0.04136938974261284 0.963563647483978 0.0021949470974504948
0.028475074151365548 0.0378723330795764 0.9692656788109686 0.001682448317296803
0.02334531686897101 0.03440446779131889 0.9744951660564882 0.001203418010845780
0.018709695391593045 0.0309735480695962 0.9792458550048699 7.608208688907325E-4

109
0.014571541487673912 0.0275868307799100 0.9835120422590615 3.573690773919225E-4
0.010933637075742797 0.0242510363459587 0.987288587758259 -4.486785655899439E-6
0.0077982265114452665 0.020972309634089 0.99057092715729 -3.2256628037430346E-4
0.00516702509670951 0.01775619015097618 0.993355081957491 -5.949659389443696E-4
0.003041230564688932 0.0146075673401355 0.9956376693672317-8.200652664527297E-4
0.0014215289013111425 0.011530663818120 0.997415910280454 -9.965318022295833E-4
3.0810612743440964E-4 0.008529007434844 0.998687636043955 -0.001123325200751423
-2.9934614498799994E-4 0.00560541125014 0.9994512937369365 -0.00119969993829727
0.0 0 0.9997059500686313 -0.00122520804870873

Table 3: Coordonnées du profil NACA 7512

X Y
X Y
000.24724621328902283000.5041029304265976 099.96602662808473 -000.12133346172049
000.4426988134332191 -000.73008150793612 099.93897112572879 000.162273959722369
000.685587036605958 -000.9387464262545109 099.82028062319315 000.213317596353590
000.9755119322720298- 01.1301818303763866 099.65423034334063 000.284532923251390
001.3120271927927118 -01.3044978491961956 099.44093700256855 000.375675410032272
001.6946402066784976 -01.4618308283388615 099.18055106936017 000.486432481557130
002.1228139381559978 -01.6023438423871994 098.87325705746858 000.616424856707453
002.5959682250508667 -01.7262257635593414 098.51927385245577 000.765207968652248
003.11348183875875 -001.8336927518248558 098.11885515031115 000.932274106889963
003.67469430796432 -001.9249876961112022 097.67228982320657 001.117054466158151
004.278908287010167 -002.0003806799650192 097.17990244259724 001.318921055644750
004.92539130493981 -002.0601695403456688 096.64205371739271 001.537189912050962
005.61337844357213 -002.1046796813607216 096.05914100000107 001.771123521029949
006.342074270415302 -002.1342644467949867 095.43159875926054 002.019933611154556
007.110655187948757 -002.1493056789040565 094.75989913655666 002.282784506678581
007.918271747363029 -002.1502137184143066 094.04455234894304 002.558796294033527
008.76405073458876 -002.137427031993866 093.28610712310059 002.8470478951931
009.647097367155144 -002.1114129573106766 092.48515120443318 003.14658097922802
010.566497313133066 -002.0726671442389488 091.64231165023589 003.456402942538261
011.52131844353157 -002.0217128098011017 090.7582551933662 003.7754908204078674
012.510612561536427 -001.9591016694903374 089.83368850770436 004.102794826030731
013.533417002699383 -001.885412074625492 088.86935843871854 004.437242075800896
014.58875608930624 -001.801248826086521 087.86605217542037 004.777739942073822
015.675642277957208 -001.7072420567274094 086.82459732525153 005.123179405927658
016.79307701594161 -001.6040466725826263 085.74586204320226 005.472439154982567
017.940051666197526 -001.4923402108252048 084.63075491142832 005.824388936161995
019.115548050705247 -001.3728219084441662 083.48022489585767 006.177893280982971
020.31853865242842 -001.2462104670703411 082.2952612219332 006.531813740730286
021.547987188539497 -001.113242655992508 081.07689307881241 006.885013729333878
022.802848078266563 -000.9746705181896687 079.82618960641952 007.236361503601074

110
024.08206673123881 -000.8312596008181572 078.54425926246069 007.58473128080368
025.384578806911884 -000.683785742148757 077.23224969423405 007.929009944200516
026.70931002352903 -000.5330326035618782 075.89134722115551 008.268096297979355
028.055175373282176 -00.37978871259838343 074.5227764241624 008.600906282663345
029.421078543670515 -000.2248442964628339 073.12779953231316 008.926375955343246
030.805911043858175 -689.879001583904E-4 071.70771605867168 009.243463724851608
032.20855145424717 869.9692552909255E-4 070.26386188111621 009.551150351762772
033.627864504127836 000.24233513977378607 068.79760893315267 009.848447889089584
035.06270030022175 000.3962637856602669 067.31036409208385 010.134396702051163
036.51189359927615 000.5480356048792601 065.80356874109904 010.40806919336319
037.97426283213463 000.6969226524233818 064.27869768965553 010.668574273586273
039.44860968240178 000.842219963669777 062.73725829163143 010.915058106184006
040.93371835771303 000.9832489304244518 061.18078944715304 011.146706342697144
042.42835511767245 001.1193611659109592 059.61086044444591 011.362748593091965
043.931268072762386 001.2499412521719933 058.02906976452339 011.562458425760269
045.441186880050916 001.3744104653596878 056.43704371349624 011.745155602693558
046.95682282008966 001.492229662835598 054.83643495517341 011.91021278500557
048.476868852088667 001.602901704609394 051.61620209509294 012.185142934322357
049.999999999999944 001.7059747129678726 049.999999999999944 012.29402497410774
051.52487381271975 001.8010439351201057 048.38205524009837 012.383285164833069
053.05013101920076 001.8877534195780754 046.76412522697886 012.452573329210281
054.57439637667791 001.9657982513308525 045.14798178809753 012.50160038471222
056.09627964293408 002.034926228225231 043.535408570807055 012.53014057874679
057.6143767394996 002.094937488436699 041.92819837830432 012.538035213947296
059.12727101412646 002.1456869319081306 040.328150183714345 012.52518594264984
060.63353469250112 002.187083102762699 038.7370661779438 012.49156966805458
062.13173042485397 002.2190889343619347 037.15674845137973 012.437224388122559
063.6204129142673 002.2417213767766953 035.588995796800754 012.36225962638855
065.09813069639564 002.2550497204065323 034.03560026228335 012.26685494184494
066.5634279324452 002.2591959685087204 032.49834347134287 012.151257693767548
068.01484633531506 002.2543322294950485 030.97899327728486 012.015783786773682
069.45092718236178 002.2406790405511856 029.47929989266361 011.860817670822144
070.87021309783552 002.218504622578621 028.000992299822064 011.68681234121322
072.27125044164147 002.1881205961108208 026.545774652762993 011.49428561329841
073.6525909860091 002.149881236255169 025.115322566299314 011.28382012248039
075.01279435388155 002.104179561138153 023.711279618050868 011.05606108903884
076.35042980366559 002.051445096731186 022.33525377086143 010.811714828014374
077.6640785227523 001.9921403378248215 020.988814136520295 010.55154278874397
078.95233562282777 001.9267573952674866 [019.673487582213123 010.2763615548610
080.21381228648521 001.855815201997757 [018.390755982273882 009.9870398640632
081.44713775293575 001.779855415225029 [017.142052974425745 009.6844911575317
082.65096163650749 001.699439436197281 [015.92876180143727 009.3696728348732
083.82395568144051 001.6151446849107742 [014.752212391189518 009.0435802936553
084.96481607545249 001.527560967952013 013.61367960338805 008.707242459058762
086.0722654168896 001.437287125736475 012.514381168552627 008.36171507835388
087.14505478762556 001.3449274934828281 011.455476034254687 008.00807923078537
088.18196583886039 001.2510886415839195 010.43806316088469 007.647432386875153

111
089.18181272986466 001.1563759297132492 009.463180318899442 007.28088393807411
090.14344424412852 001.0613903403282166 008.53180324937225 006.909547746181488
091.06574577722029 000.9667253121733665 007.644845205388737 006.53454139828682
091.94764134576833 000.8729641325771809 006.803156715209802 006.15697205066680
092.78809557729377 000.7806764449924231 006.007525552242687 005.77793791890144
093.5861156554433 000.69041624665260315 005.258676807664965 005.39851821959018
094.34075328228014 000.60271876864135265 004.557273310747998 005.01976758241653
095.05110648734142 000.5180984735488892 003.9039163098260055 004.6427115797996
095.71632156839703 000.4370467737317085 003.299146126662165 004.26833964884281
096.33559487143245 000.36002970300614834 002.74344312416478 003.897600248456001
096.90817445282534 000.28748626355081797 002.237228796613221 003.53139489889144
097.43336180630879 000.21982660982757807 001.7808665317259782 003.1705737113952
097.91051341738314 000.15743037220090628 001.3746632072549095 002.8159301728010
098.33904226040736 000.10064525995403528 001.0188699489809688 002.4681970477104
098.71841913640617 497.8578654117882E-4 000.7136835994468345 002.1280415356159
099.04817400350869 513.2094884174876E-5 000.4592477343384855 001.7960624769330
099.32789705694522 -330.71034704335E-4 000.25565400821425514 001.472786255180
099.55723978810714 -646.15055453032E-4 000.1029428319463073 001.1586643755435
099.73591583711487 -893.28351896256E-4 110.47262588174869E-5 000.854070764034
099.86370171709839 -000.10707686888054 -499.1905611615264E-4 000.559299997985
099.94043737878804 -000.11776449391618

Annexe 2

Pendant l’opération de résolution de notre problème dans le CFX 5.7 avec le logiciel
solveur, ce dernier reprend tous les paramètres d’entrée (condition limites, les données du
maillage, choix du modèle de turbulence, les équation à résoudre, initialisation du solveur etc.)
ainsi que le processus des itérations pendant l’exécution. Nous présentons ces paramètres de
commandes et le langage du CFX5.7.dans sa forme originale pour un seul cas test pour un profil
NACA 0012 à α=0 dans un écoulement avec Me=0.85 modèle SST.

LIBRARY :
MATERIAL : Air Ideal Gas
Option = Pure Substance
Thermodynamic State = Gas
Long Name = Air Ideal Gas (constant Cp)
PROPERTIES :
Option = Ideal Gas
Molar Mass = 28.96 [kg kmol^-1]
Dynamic Viscosity = 1.79e-05 [kg m^-1 s^-1]
Specific Heat Capacity = 1000.0 [J kg^-1 K^-1]
Thermal Conductivity = 0.0252 [W m^-1 K^-1]
Absorption Coefficient = 0.01 [m^-1]
Scattering Coefficient = 0.0 [m^-1]

112
Refractive Index = 1.0 [m m^-1]
Reference Pressure = 1 [atm]
Reference Temperature = 0 [K]
Reference Specific Enthalpy = 0. [J/kg]
Reference Specific Entropy = 0. [J/kg/K]
EXECUTION CONTROL :
PARALLEL HOST LIBRARY :
PARTITIONER STEP CONTROL :
Runtime Priority = Standard
MEMORY CONTROL :
Memory Allocation Factor = 1
PARTITIONING TYPE :
MeTiS Type = k-way
Option = MeTiS
Partition Size Rule = Automatic
RUN DEFINITION :
Definition File = CircVentMesh.def
Run Mode = Full
SOLVER STEP CONTROL :
Runtime Priority = Standard
EXECUTABLE SELECTION :
Double Precision = Off
Use 64 Bit = Off
MEMORY CONTROL :
Memory Allocation Factor = 1
PARALLEL ENVIRONMENT :
Option = Serial
Parallel Mode = PVM
FLOW :
SOLUTION UNITS :
Angle Units = [rad]
Length Units = [m]
Mass Units = [kg]
Solid Angle Units = [sr]
Temperature Units = [K]
Time Units = [s]
SIMULATION TYPE :
Option = Steady State
DOMAIN : wingSPS
Coord Frame = Coord 0
Domain Type = Fluid
Fluids List = Air Ideal Gas
Location = wingSPS
DOMAIN MODELS :
BUOYANCY MODEL :
Option = Non Buoyant
DOMAIN MOTION :

113
Option = Stationary
REFERENCE PRESSURE :
Reference Pressure = 1 [atm]
FLUID MODELS :
COMBUSTION MODEL :
Option = None
HEAT TRANSFER MODEL :
Option = Total Energy
THERMAL RADIATION MODEL :
Option = None
TURBULENCE MODEL :
Option = SST
TURBULENT WALL FUNCTIONS :
Option = Automatic
BOUNDARY : in
Boundary Type = INLET
Location = in
BOUNDARY CONDITIONS :
FLOW REGIME :
Option = Subsonic
HEAT TRANSFER :
Option = Static Temperature
Static Temperature = 300 [K]
MASS AND MOMENTUM :
Normal Speed = 300 [m s^-1]
Option = Normal Speed
TURBULENCE :
Eddy Length Scale = 0.1 [m]
Fractional Intensity = 0.05
Option = Intensity and Length Scale
BOUNDARY : out
Boundary Type = OUTLET
Location = out
BOUNDARY CONDITIONS :
FLOW REGIME :
Option = Subsonic
MASS AND MOMENTUM :
Option = Average Static Pressure
Relative Pressure = 0 [Pa]
BOUNDARY : wing
Boundary Type = WALL
Location = wing
BOUNDARY CONDITIONS :
HEAT TRANSFER :
Option = Adiabatic
WALL INFLUENCE ON FLOW :
Option = No Slip

114
BOUNDARY : symp
Boundary Type = SYMMETRY
Location = symp
BOUNDARY : freewalls
Boundary Type = WALL
Location = freewalls
BOUNDARY CONDITIONS :
HEAT TRANSFER :
Option = Adiabatic
WALL INFLUENCE ON FLOW :
Option = Free Slip
INITIALISATION :
Option = Automatic
INITIAL CONDITIONS :
Velocity Type = Cartesian
CARTESIAN VELOCITY COMPONENTS :
Option = Automatic
EPSILON :
Option = Automatic
K:
Option = Automatic
STATIC PRESSURE :
Option = Automatic
TEMPERATURE :
Option = Automatic
SOLVER CONTROL :
ADVECTION SCHEME :
Option = High Resolution
CONVERGENCE CONTROL :
Maximum Number of Iterations = 100
Physical Timescale = 0.3 [s]
Timescale Control = Physical Timescale
CONVERGENCE CRITERIA :
Residual Target = 1.E-4
Residual Type = RMS
DYNAMIC MODEL CONTROL :
Global Dynamic Model Control = Yes
COMMAND FILE :
Version = 5.6
Results Version = 5.6
+--------------------------------------------------------------------+
| Job Information |

+--------------------------------------------------------------------+
| Memory Allocated for Run (Actual usage may be less) |
+--------------------------------------------------------------------+

115
Data Type Kwords Words/Node Words/Elem Kbytes Bytes/Node

Real 16875.2 412.19 81.86 65918.6 1648.77


Integer 6837.7 167.02 33.17 26709.9 668.07
Character 1454.9 35.54 7.06 1420.8 35.54
Logical 40.0 0.98 0.19 156.2 3.91
Double 908.0 22.18 4.40 7093.8 177.43
+--------------------------------------------------------------------+
| ****** Notice ****** |
| 4 flat tetrahedral elements have been detected in |
| element set 1 of the domain |
| wingSPS. |
| The coordinates of one of the elements are |
| ( 0.8739E-01, -0.2416E-02, 0.1853E+00 ). |
| If you experience robustness or accuracy problems, consider |
| improving the mesh. |
+--------------------------------------------------------------------+

+--------------------------------------------------------------------+
| Total Number of Nodes, Elements, and Faces
+--------------------------------------------------------------------+
Domain Name : wingSPS
Total Number of Nodes = 40940
Total Number of Elements = 206156
Total Number of Tetrahedrons = 197887
Total Number of Prisms = 7873
Total Number of Pyramids = 396
Total Number of Faces = 11685

+--------------------------------------------------------------------+
| Average Scale Information |
+--------------------------------------------------------------------+
Domain Name : wingSPS
Global Length = 7.3667E-01
Maximum Extent = 1.0000E+00
Density = 1.1764E+00
Dynamic Viscosity = 1.7900E-05
Velocity = 3.0000E+02
Advection Time = 2.4556E-03
Reynolds Number = 1.4524E+07
Speed of Sound = 3.4759E+02
Mach Number = 8.6309E-01
Thermal Conductivity = 2.5200E-02

116
Specific Heat Capacity at Constant Pressure = 1.0000E+03
Specific Heat Capacity at Constant Volume = 7.1290E+02
Specific Heat Ratio = 1.4027E+00
Prandtl Number = 7.1032E-01

+--------------------------------------------------------------------+
| The Equations Solved in This Calculation |
+--------------------------------------------------------------------+
Subsystem Name : Wall Scale
Wallscale
Subsystem Name : Momentum and Mass
U-Mom
V-Mom
W-Mom
P-Mass
Subsystem Name : Heat Transfer
H-Energy
Subsystem Name : TurbKE and TurbFreq
K-TurbKE
O-TurbFreq

+--------------------------------------------------------------------+
| Convergence History |
+--------------------------------------------------------------------+

=====================================================================
=
| Timescale Information |
----------------------------------------------------------------------
| Equation | Type | Timescale |
+----------------------+------------------------+--------------------+
| U-Mom | Physical Timescale | 3.00000E-01 |
| V-Mom | Physical Timescale | 3.00000E-01 |
| W-Mom | Physical Timescale | 3.00000E-01 |
| P-Mass | Physical Timescale | 3.00000E-01 |
+----------------------+------------------------+--------------------+
| H-Energy | Physical Timescale | 3.00000E-01 |
+----------------------+------------------------+--------------------+
| K-TurbKE | Physical Timescale | 3.00000E-01 |
+----------------------+------------------------+--------------------+
| O-TurbFreq | Physical Timescale | 3.00000E-01 |
+----------------------+------------------------+--------------------+

=====================================================================
=
OUTER LOOP ITERATION = 1 CPU SECONDS = 1.34E+01

117
----------------------------------------------------------------------
| Equation | Rate | RMS Res | Max Res | Linear Solution |
+----------------------+------+---------+---------+------------------+
| Wallscale | 0.00 | 2.7E-04 | 6.3E-04 | 43.2 1.4E-01 ok|
+----------------------+------+---------+---------+------------------+
| U-Mom | 0.00 | 1.7E-03 | 4.0E-02 | 7.0E-01 ok|
| V-Mom | 0.00 | 1.6E-04 | 2.4E-03 | 6.7E+00 ok|
| W-Mom | 0.00 | 2.3E-06 | 1.3E-04 | 1.4E+02 ok|
| P-Mass | 0.00 | 2.7E-02 | 5.7E-01 | 8.7 3.0E-02 OK|
+----------------------+------+---------+---------+------------------+
| H-Energy | 0.00 | 6.9E-08 | 4.2E-07 | 5.5 1.7E-02 OK|
+----------------------+------+---------+---------+------------------+
| K-TurbKE | 0.00 | 4.3E-01 | 5.2E-01 | 5.5 3.9E-08 OK|
+----------------------+------+---------+---------+------------------+
| O-TurbFreq | 0.00 | 1.1E-01 | 7.4E-01 | 11.8 3.4E-08 OK|
+----------------------+------+---------+---------+------------------+

=====================================================================
=
OUTER LOOP ITERATION = 28 CPU SECONDS = 2.58E+03
----------------------------------------------------------------------
| Equation | Rate | RMS Res | Max Res | Linear Solution |
+----------------------+------+---------+---------+------------------+
| U-Mom | 0.88 | 1.0E-04 | 5.5E-03 | 7.8E-02 OK|
| V-Mom | 0.87 | 3.7E-05 | 1.8E-03 | 5.3E-02 OK|
| W-Mom | 0.85 | 2.1E-05 | 1.0E-03 | 9.5E-02 OK|
| P-Mass | 0.94 | 2.2E-05 | 6.3E-04 | 8.7 3.6E-02 OK|
+----------------------+------+---------+---------+------------------+
| H-Energy | 0.86 | 6.5E-06 | 3.9E-04 | 5.4 3.3E-02 OK|
+----------------------+------+---------+---------+------------------+
| K-TurbKE | 0.81 | 7.5E-05 | 5.4E-03 | 5.4 8.7E-02 OK|
+----------------------+------+---------+---------+------------------+
| O-TurbFreq | 0.86 | 4.6E-05 | 3.1E-03 | 11.7 1.7E-03 OK|
+----------------------+------+---------+---------+------------------+
=====================================================================
=
Boundary Flow and Total Source Term Summary
-----------------------------------------------------------+
| U-Mom |
+--------------------------------------------------------------------+
Boundary : in 4.3689E+04

118
Boundary : out -4.3558E+04
Boundary : wing -1.2847E+02
-----------
Domain Imbalance : 2.4820E+00

Domain Imbalance, in %: 0.0057 %


+--------------------------------------------------------------------+
| V-Mom |
+--------------------------------------------------------------------+
Boundary : freewalls -1.8607E+01
Boundary : in 3.6366E-03
Boundary : out -9.6058E-01
Boundary : wing 1.9551E+01
-----------
Domain Imbalance : -1.3521E-02
Domain Imbalance, in %: 0.0000 %
+--------------------------------------------------------------------+
| W-Mom |
+--------------------------------------------------------------------+
Boundary : freewalls -8.2356E+02
Boundary : in -4.0370E-03
Boundary : out 5.3876E+00
Boundary : symp 8.2684E+02
Boundary : wing -8.5631E+00
-----------
Domain Imbalance : 9.8685E-02
Domain Imbalance, in %: 0.0002 %
+--------------------------------------------------------------------+
| P-Mass |
+--------------------------------------------------------------------+
Boundary : in 1.4348E+02
Boundary : out -1.4346E+02
-----------
Domain Imbalance : 1.7807E-02
Domain Imbalance, in %: 0.0124 %
+--------------------------------------------------------------------+
| H-Energy |
+--------------------------------------------------------------------+
Boundary : in 4.9501E+07
Boundary : out -4.9494E+07
-----------
Domain Imbalance : 6.1720E+03
Domain Imbalance, in %: 0.0125 %

=====================================================================
Wall Force and Moment Summary
=====================================================================

119
Note: Pressure integrals exclude the reference pressure. To include
it, set the expert parameter 'include pref in forces = t'.
+--------------------------------------------------------------------+
| Pressure Force On Walls |
+--------------------------------------------------------------------+
X-Comp. Y-Comp. Z-Comp.
freewalls 0.0000E+00 1.8607E+01 8.2315E+02
wing 1.1762E+02 -1.9560E+01 8.5489E+00
+--------------------------------------------------------------------+
| Viscous Force On Walls |
+--------------------------------------------------------------------+
X-Comp. Y-Comp. Z-Comp.
freewalls 0.0000E+00 8.0124E-05 4.1508E-01
wing 1.0847E+01 9.7309E-03 1.4222E-02
+--------------------------------------------------------------------+
| Pressure Moment On Walls |
+--------------------------------------------------------------------+
X-Comp. Y-Comp. Z-Comp.
freewalls 1.7107E+00 2.2254E+02 2.7910E-01
wing 2.6951E+00 1.6820E+01 -8.7317E-01
+--------------------------------------------------------------------+
| Viscous Moment On Walls |
+--------------------------------------------------------------------+
X-Comp. Y-Comp. Z-Comp.
freewalls 2.7082E-02 4.7793E-02 4.2014E-03
wing -1.6984E-03 1.6415E+00 -8.5348E-04
+--------------------------------------------------------------------+
| Locations of Maximum Residuals |
+--------------------------------------------------------------------+
| Equation | Node # | X | Y | Z |
+--------------------------------------------------------------------+
| U-Mom | 211 | 1.748E-03 |-6.825E-04 | 3.000E-01 |
| V-Mom | 211 | 1.748E-03 |-6.825E-04 | 3.000E-01 |
| W-Mom | 189 | 3.147E-04 |-2.801E-04 | 3.000E-01 |
| P-Mass | 295 | 2.749E-02 | 5.978E-03 | 1.990E-01 |
| H-Energy | 206 | 2.505E-03 |-8.395E-04 | 3.000E-01 |
| K-TurbKE | 7024 | 1.710E-03 |-6.987E-04 | 3.001E-01 |
| O-TurbFreq | 7024 | 1.710E-03 |-6.987E-04 | 3.001E-01 |
+--------------------------------------------------------------------+
+--------------------------------------------------------------------+
| Peak Values of Residuals |
+--------------------------------------------------------------------+
| Equation | Loop # | Peak Residual | Final Residual |
+--------------------------------------------------------------------+
| U-Mom | 4 | 7.16682E-03 | 9.97548E-05 |
| V-Mom | 2 | 4.64022E-03 | 3.69830E-05 |
| W-Mom | 5 | 2.08586E-03 | 2.10633E-05 |

120
| P-Mass | 1 | 2.73795E-02 | 2.22307E-05 |
| H-Energy | 5 | 1.00679E-04 | 6.49247E-06 |
| K-TurbKE | 1 | 4.30132E-01 | 7.46123E-05 |
| O-TurbFreq | 1 | 1.11272E-01 | 4.57177E-05 |
+--------------------------------------------------------------------+
+--------------------------------------------------------------------+
| False Transient Information |
+--------------------------------------------------------------------+
| Equation | Type | Elapsed Pseudo-Time |
+--------------------------------------------------------------------+
| U-Mom | Physical | 8.40000E+00 |
| V-Mom | Physical | 8.40000E+00 |
| W-Mom | Physical | 8.40000E+00 |
| P-Mass | Physical | 8.40000E+00 |
| H-Energy | Physical | 8.40000E+00 |
| K-TurbKE | Physical | 8.40000E+00 |
| O-TurbFreq | Physical | 8.40000E+00 |
+--------------------------------------------------------------------+

+--------------------------------------------------------------------+
| Average Scale Information |
+--------------------------------------------------------------------+

Domain Name : wingSPS


Global Length = 7.3667E-01
Maximum Extent = 1.0000E+00
Density = 1.1960E+00
Dynamic Viscosity = 1.7900E-05
Velocity = 2.9010E+02
Advection Time = 2.5394E-03
Reynolds Number = 1.4278E+07
Speed of Sound = 3.4759E+02
Mach Number = 8.3460E-01
Thermal Conductivity = 2.5200E-02
Specific Heat Capacity at Constant Pressure = 1.0000E+03
Specific Heat Capacity at Constant Volume = 7.1290E+02
Specific Heat Ratio = 1.4027E+00
Prandtl Number = 7.1032E-01
Temperature Range = 7.3402E+01

+--------------------------------------------------------------------+
| Variable Range Information |
+--------------------------------------------------------------------+
Domain Name : wingSPS
+--------------------------------------------------------------------+
| Variable Name | min | max |

121
+--------------------------------------------------------------------+
| Velocity u | -5.41E+01 | 3.82E+02 |
| Velocity v | -1.40E+02 | 1.52E+02 |
| Velocity w | -4.74E+01 | 2.37E+02 |
| Pressure | -6.16E+04 | 7.54E+04 |
| Dynamic Viscosity | 1.79E-05 | 1.79E-05 |
| Specific Heat Capacity at Constant Pressure| 1.00E+03 | 1.00E+03 |
| Thermal Conductivity | 2.52E-02 | 2.52E-02 |
| Density | 4.47E-01 | 1.79E+00 |
| Isothermal Compressibility | 1.01E-05 | 1.29E-05 |
| Static Entropy | 2.36E+03 | 2.70E+03 |
| Turbulence Kinetic Energy | 1.00E+02 | 2.09E+03 |
| Turbulence Eddy Frequency | 1.32E+03 | 8.25E+06 |
| Eddy Viscosity | 5.42E-05 | 2.03E-01 |
| Temperature | 2.71E+02 | 3.44E+02 |
| Static Enthalpy | 2.71E+05 | 3.44E+05 |
| Total Enthalpy | 3.29E+05 | 3.46E+05 |
| Wall Scale | -1.24E-03 | 4.41E-01 |
| Wall Distance | 1.00E-20 | 9.28E-01 |
+--------------------------------------------------------------------+

+--------------------------------------------------------------------+
| CPU Requirements of Numerical Solution |
+--------------------------------------------------------------------+

Subsystem Name Discretization Linear Solution


(secs. %total) (secs. %total)
----------------------------------------------------------------------
Wall Scale 6.78E+01 3.0 % 4.66E+01 2.1 %
Momentum and Mass 1.12E+03 49.4 % 1.42E+02 6.3 %
Heat Transfer 2.99E+02 13.2 % 6.41E+01 2.8 %
TurbKE and TurbFreq 3.68E+02 16.2 % 1.63E+02 7.2 %
-------- ------- -------- ------
Summary 1.86E+03 81.7 % 4.16E+02 18.3 %

+--------------------------------------------------------------------+
| Job Information |
+--------------------------------------------------------------------+

Total CPU time: 2.684E+03 seconds


or: ( 0: 0: 44: 44.250 )
( Days: Hours: Minutes: Seconds )

Total wall clock time: 2.779E+03 seconds


or: ( 0: 0: 46: 19.000 )
( Days: Hours: Minutes: Seconds )

122
LISTE DES ILLUSTRATIONS, GRAPHIQUES ET TABLEAUX

Tableaux
Tableau 1.1 : quelques modèles à viscosité turbulente et à équations de transport 01

Figures :

Introduction
Figure : 0.1 représentation des lignes de courant pour la comparaison de la prédiction 02
des modèles SST et K-ε de décollement de l’écoulement dans un diffuseur.

Chapitre 1
Figure 1.1 : écoulement dans une turbine a gaz 03
Figure 1.2 : écoulement autour d’un profil d’aube présentant les interactions 04
aérodynamiques
Figure 1.3: figure1.3 décollement de la couche limite 05
Figure 1.4: épaisseur de la couche limite et de déplacement 06
Figure 1.5: représentation des types interactions dans écoulement autour d’un profil 07
Figure 1.6 : répartition de la vitesse locale autour du profil 08
Figure 1.7 : décollement sur un profil -évolution de gradient de vitesse 09
Figure 1.8 a: Champ moyen de vitesse longitudinale sans contrôle de décollement sur 10
un profil.
Figure 1.8 b: champ moyen de vitesse longitudinale avec contrôle de décollement sur 11
un profil.
Figure 1.9: écoulement autour d’un profil d’envergure limité 12
figure 1.10 : profil aérodynamique NACA 13
Figure1.11 : Profil de la variation de Cz et le Cx en fonction de l’angle d’incidence à 14
une vitesse constant
Figure 1.12 : comparaison des profils de la vitesse axiale u du modèle SST avec les 15
données expérimentales
Figure 1.13 : ligne de courant autour du profil en décrochage 16
Figure 1.14 : Figure 1.14 comparaison des résultats de la vitesse u/U et du Cp 17
Figure 1.15 : Profil NACA 0012 décroche (α =12 degrés, Me=0.6) 18

Chapitre 3
Figure 3.1 : interface du solveur CFX5.7 19
Figure 3.2 interface de création de la géométrie 20
Figure 3.3 : interface du CFX5.7-pre 21
Figure 3.4 : interface du solveur CFX5.7 22
Figure 3.5 : maillage de dolaunay 21
Figure 3.6 : Surface de Volume Finie 22
Figure 3.7 : adaptation du maillage 23
Figure 3.8 : l’inflation est utilise dans un espace de volume 24
Figure 3.9 : point d’intégration dans un élément de maillage 25
Figure 3.10 : organigramme de résolution 26
Figure 3.11 : Frontières du domaine de calcul 27

123
Figure 3.12 : représentation du profil de la couche limite turbulente 28

Chapitre 4
Figure 4.1 : influence du maillage sur les lignes iso Mach autour du profil d’aube 29
NACA0012
Fig. 4.2 : Représentation du maillage autour du profil d’aube de type NACA0012 30
dans le domaine d’étude (209000 mailles)
Figure 4. 3 : Positions de calcul des quantités moyennes de la vitesse et des 31
grandeurs caracteristiques de la turbulence.
Figure 4.4: Profils de la vitesse moyenné u/U Me=0.85 ; α =6° ; NACA0012 32
Figure 4.5: Profils de la vitesse moyenné v/U Me=0.85 ; α =6° ; NACA0012. 33
Figure 4.6: Profils de l’énergie de turbulence Me=0.85 ; α =6° ; NACA0012 34
Figure 4.7 : Profils de taux de fréquence de l’énergie de turbulence Me=0.85 ; α =6° 35
NACA0012
Figure 4.8: Profils du taux de fréquence de l’énergie de turbulence Me=0.85 ; 36
α=6° ; NACA0012
Figure 4.9 : Profils de la température Me=0.85 ; α =6° ; NACA0012 37
Figure 4.10 : Evolution des contours du nombre de Mach en fonction de l’angle 38
d’incidence. Me=0.85 ; Modèle SST ; NACA0012
Figure 4.11 : Evolution des contours de la pression en fonction de l’angle 39
d’incidence. Me=0.85 ; Modèle SST ; NACA0012
Figure 4.12 : Evolution de l’énergie de turbulence en fonction de l’angle 40
d’incidence. Me=0.85 ; Modèle SST ; NACA0012
Figure 4.13 : Evolution du taux de fréquence de l’énergie de turbulence en fonction 41
de l’angle d’incidence. Me=0.85 ; Modèle SST ; NACA0012
Figure 4.14 : Evolution des contours du nombre de Mach en fonction de l’angle 42
d’incidence. Me=0.85 ; Modèle k-ε ; NACA0012
Figure 4.15 : Evolution de l’énergie de turbulence en fonction de l’angle 43
d’incidence. Profil NACA0012 ; Me=0.85 ; Modèle k-ε
Figure 4.16 : Evolution du taux de dissipation de l’énergie de turbulence en fonction 44
de l’angle d’incidence. Me=0.85 ; Modèle k-ε ; NACA0012
Figure 4.17: Répartition de variables autour de profil NACA0012 α =0 ; Me=0.85 ; 45
modèle SST
figure4.18 : Répartition des variables autour de profil NACA0012 α =0 Me=0.85 46
modèle k-ε
Figure 4.19:Répartition des variables autour du profil NACA0012 α =19° ; Me=0.4 ; 47
modèle SST
Figure 4.20 : Répartition des variables autour du profil NACA0012 ; α=19° ; 48
Me=0.4 modèle K-ε
Figure 4.21 : comparaison de contours des iso valeurs autour des profils 49
NACA0012 et 6512 α =6° ; Me=0.85 ; Modèle SST
Figure 4.22 : comparaison de contours des iso valeurs autour des profils 50
NACA0012 et 7512 α =6° ; Me=0.85 ; Modèle SST
Figure 4.23: représentation du décollement autour de profil NACA0012 ; Me= 0.45 ; 51
α=19° comparaison SST /k-ε.
Figure 4.24 : profil des vitesse dans la couche limite aux stations x=0.02 ; x=0.03 ; 52
x=0.04 x=0.05, Me=0.45 ; α=19° comparaison SST /k-ε

124

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