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Enseignant : Lamy Walter

Moniteur : Sandro Serge LOUIS

Travaux Dirigés
SOMMAIRE
1. Nombres Réels
2. Suites Numériques
3. Applications & Fonctions
4. Limite-Continuité

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Nombres Réels
Exercice 1
a) Si a et b sont deux réels positifs, montrer que : √𝑎 + √𝑏 ≤ √2√𝑎 + 𝑏.
2
b) Montrer que pour tous réels a et b strictement positifs 1 1 ≤ √𝑎𝑏.
+
𝑎 𝑏
c) Trouver les réels x tels que : |𝑥 − 1| + |𝑥 − 2| = 2.
d) Résoudre l’équation suivante : √41 − 𝑥 + √41 + 𝑥 = 4
e) Résoudre |𝑢 − 1| + |𝑢 + 1| = 4
En déduire les solutions de : |√𝑥 + 1 − 1| + |√𝑥 + 1 + 1| = 4
Puis les solutions de :√𝑥 + 2 − 2√𝑥 + 1 + √𝑥 + 2 + 2√𝑥 + 1 = 4.

Exercice 2
1. Montrer qu𝑒 𝛼 = √7 + 4√3 + √7 − 4√3 est un nombre entier.
2. Montrer que 𝛼 = √4 + 2√3 + √4 − 2√3 peut s’écrire sous la forme de √3 ∙ ℕ.
3. Calculer 𝛽 = √4 − 2√3 − √4 + 2√3
4. On rappelle que √2 est irrationnel
i. Montrer que 𝛼 = 6 + 4√2 et 𝛽 = 6 − 4√2 sont irrationnels.
ii. Calculer √𝛼𝛽
iii. Montrer que √𝛼 + √𝛽.
5. Soit x un réel.
3 3
i. Développer (𝑥 + √2) 𝑒𝑡 (𝑥 − √2) .
3 3
ii. Montrer que 𝛼 = √20 + 14√2 + √20 − 14√2

Exercice 3
On suppose que √2 , √3 𝑒𝑡 √6 sont irrationnels, mpntrer que :
1. √2 + √3 est irrationnel.
2
2. (√2 + √3) est irrationnel.
3. √2 + √3 + √6 est irrationnel.
2
4. (3√2 + 2√3 + √6) est irrationnel.
Soit 𝑎 ∈ ℝ − ℚ et 𝑏 ∈ ℚ.
1. Montrer que 𝑎 + 𝑏 n’est pas rationnel.
2. Montrer qu’il existe 𝑐 ∈ ℝ − ℚ tel que 𝑎 + 𝑐 ∈ ℝ − ℚ, puis conclure.
3. Montrer que 𝑎 ∙ 𝑐 ∈ ℝ − ℚ. Existe-t-il un contre-exemple ? Puis conclure.

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Exercice 4
Montrer par récurrence que :
1. ∀𝑛 ∈ ℕ, ∀𝑥 ∈ ℝ, (1 + 𝑥)𝑛 ≥ 1 + 𝑛𝑥
𝑛(𝑛+1) 𝑛(𝑛+1)(2𝑛+1) 𝑛2 (𝑛+1)2
2. ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , ∑𝑛𝑘=1 𝑘 = ; ∑𝑛𝑘=1 𝑘 2 = ; ∑𝑛𝑘=1 𝑘 3 =
2 6 4
3. ∀𝑛 ∈ ℕ, 2𝑛 > 𝑛
4. ∀𝑛 ∈ ℕ, 4𝑛 + 2 est divisible par 3
5. ∀𝑛 ∈ ℕ, l′ entier 32𝑛 − 2𝑛 est un multiple de 7
6. ∀𝑛 ∈ ℕ. 9 𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑒 10𝑛 − 1
7. ∀𝑛 ≥ 4, 𝑛! ≥ 𝑛2
8. ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , ∑𝑛𝑘=1 𝑘𝑘! = (𝑛 + 1)! − 1

Remarque : On dit que b divise a, ou encore que b est un diviseur de a, ou encore a est divisible
par b, ou encore que a est un multiple de b, s’il existe 𝑞 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℤ 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑎 = 𝑞𝑏. On note alors
𝑏|𝑎.

Exercice 5

1. Montrer que, pour tout 𝑛 ≥ 1, √2 + √2 + √2 + √… + √2 = 2 cos (2𝑛+1 )


𝜋

(Ind. : Le nombre 2 apparaissant n fois sous la racine – Formule de


transformation :cos(2𝑎) = 2𝑐𝑜𝑠 2 (𝑎) − 1 )
2. Démontrer que :
1
i. ∀𝛼 ∈ ℝ∗ , 𝛼 + 𝛼 ≥ 2
1
ii. En déduire que ∶ ∀𝛼𝑘 ∈ ℝ∗ , (𝑘 ∈ ℕ∗ ), (∑𝑛𝑘=1 𝛼𝑘 ) ∙ (∑𝑛𝑘=1 𝛼 ) ≥ 𝑛2
𝑘

Exercice 6
Démontrer que :
1. ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ, |𝑎 + 𝑏| ≤ |𝑎| + |𝑏|
2. ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ, ||𝑎| − |𝑏|| ≤ |𝑎 − 𝑏|
3. ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ, |𝑎 × 𝑏| = |𝑎| × |𝑏|
𝑎 |𝑎|
4. ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ, 𝑏 ≠ 0, |𝑏| = |𝑏|

5. ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ, |√|𝑎| − √|𝑏|| ≤ √|𝑎 − 𝑏|


6. ∀𝑥. 𝑦, 𝑧 ∈ ℝ, 𝑑(𝑥, 𝑧) ≤ 𝑑(𝑥, 𝑦) + 𝑑(𝑦, 𝑧)
7. ∀𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ, |𝑎 − 𝑏| ≤ 𝑐 ⟹ |𝑎| ≤ |𝑏| + 𝑐
𝑎2 3𝑎−𝑏
8. Montrer que: ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ+ ∗ , 𝑎+𝑏 ≥ 4
∗ 𝑎2 𝑏2 𝑐2 𝑎+𝑏+𝑐
En déduire : ∀𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ+ , , 𝑎+𝑏 + + ≥
𝑏+𝑐 𝑐+𝑎 2

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1
9. Montrer que : ∀𝑥. 𝑦 ∈ ℝ, 𝑥𝑦 ≤ 2 (𝑥 2 + 𝑦 2 )
𝑎+𝑏
En déduire : ∀𝑎, 𝑏 ∈ ℝ+ , √𝑎𝑏 ≤ 2

Exercice 7
Démontrer que :
1. ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 < 𝑦 ⟹ 𝐸(𝑥) < 𝐸(𝑦)
2. ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑝 ∈ ℤ, 𝐸(𝑥 + 𝑝) = 𝐸(𝑥) + 𝑝
3. ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 − 1 < 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥
4. ∀𝑥 ∈ ℝ − ℤ, 𝐸(−𝑥) = −𝐸(𝑥) − 1
5. Soit 𝑛, 𝑝 ∈ ℕ, 10𝑝 ≤ 𝑛 < 10𝑝+1 . Déterminer p en fonction de n.
2
6. ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝐸 ((√𝑛 + √𝑛 + 1) ) = 4𝑛 + 1
𝑚+𝑛 𝑛−𝑚+1
7. ∀𝑚, 𝑛 ∈ ℤ, 𝐸 ( )+𝐸( )=𝑛
2 2
𝑥 𝑥+1
8. ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝐸 (2) + 𝐸 ( ) = 𝐸(𝑥)
2
𝑛 𝑛+1 𝑛+2
9. ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝐸 (3) + 𝐸 ( )+𝐸( )=𝑛
3 3
(Ind. : Effectuer la division euclidienne de n par 3)
𝑛−1 𝑛+2 𝑛+4
10. ∀𝑛 ∈ ℤ, 𝐸 ( )+𝐸( )+𝐸( )=𝑛
2 4 4
(Ind. : Effectuer la division euclidienne de n par 4)
1
11. ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑦 ∈ ℕ∗ , 𝐸 (𝑦 𝐸(𝑦𝑥)) = 𝐸(𝑥)
1
En déduire 𝐸 (2 𝐸(2𝑥))
12. ∀𝑥. 𝑦 ∈ ℝ, 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) ≤ 𝐸(𝑥 + 𝑦) ≤ 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑦) + 1
13. ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑛 ∈ ℕ, 0 ≤ 𝐸(𝑛𝑥) − 𝑛𝐸(𝑥) ≤ 𝑛 − 1

Exercice 8
Soit A une partie de ℝ définie par :𝐴 = {2𝑥 2 − 2√3 ∙ 𝑥 ; 𝑥 ∈ ℝ}
1. Montrer que tout y ∈ 𝐴 s’écrit sous la forme : 𝑦 = 𝑎(𝑥 + ℎ)2 + 𝛿
2. Montrer que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑦 ≥ 𝛿.
3. Montrer que ∃ 𝑥 ∈ ℝ, tel que 𝛿 ∈ 𝐴. Conclure.
4. A est-elle bornée ?

Exercice 9
Soient A et B deux parties non vides de ℝ.
On définit l’ensemble 𝐴 + 𝐵 = {𝑥 + 𝑦 ; x ∈ 𝐴 𝑒𝑡 y ∈ 𝐵 }. Montrer que :
1. Si A et B sont majorées, alors (A+B) est majorée et on a :sup(𝐴 + 𝐵) = 𝑠𝑢𝑝𝐴 + 𝑠𝑢𝑝𝐵
2. Si A et B sont minorées, alors (A+B) est minorée et on a : inf(𝐴 + 𝐵) = 𝑖𝑛𝑓𝐴 + 𝑖𝑛𝑓𝐵

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Exercice 10
Soient A et B deux parties non vides de ℝ. Montrer que :
1. Si A et B sont majorées alors 𝐴 ∪ 𝐵 est majorée et sup(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑚𝑎𝑥(sup(𝐴) ,
sup(𝐵))
2. Si A et B sont minorées alors 𝐴 ∪ 𝐵 est minorée et inf(𝐴 ∪ 𝐵) = min(𝑖𝑛𝑓𝐴, 𝑖𝑛𝑓𝐵)

Exercice 11
Soient A et B deux parties de ℝ telles que : 𝐴 ⊂ 𝐵 𝑒𝑡 𝐵 = {𝑦 = −𝑥 ; x ∈ 𝐴 𝑒𝑡 y ∈ 𝐵 }
1. Montrer que B est minorée si et seulement si A est majorée (et réciproquement).
2. En supposant que A est majorée, démontrer que B admet une borne inférieure et que
inf(𝐵) = − sup(𝐴).

Exercice 12
Soient A et B deux parties de ℝ telles que 𝐴 ⊂ 𝐵 𝑒𝑡 𝐵 bornée. Soit 𝜆 un réel non nul.
1. Montrer que A est bornée.
2. Etablir que 𝑖𝑛𝑓𝐵 ≤ 𝑖𝑛𝑓𝐴 ≤ 𝑠𝑢𝑝𝐴 ≤ 𝑠𝑢𝑝𝐵.
3. Soit 𝜆𝐴 = {𝜆𝑥 ; x ∈ 𝐴}. Montrer que :
i. Pour 𝜆 = −1 , sup(−𝐴) = −inf(𝐴)
ii. Pour 𝜆 > 0 , sup(𝜆𝐴) = 𝜆 ∙ 𝑠𝑢𝑝𝐴

Exercice 13
1
On considère la partie 𝐴 = {(−1)𝑛 + 𝑛 ; 𝑛 ∈ ℕ∗ }. Démontrer que la partie A possède la
caractérisation de la borne supérieure et de la borne inférieure, puis déterminer chacune d’elle.

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Suites Numériques
Exercice 1
Déterminer le terme général des suites suivantes dont les premiers termes sont donnés.
1 3 5 9 d) −1 ; 2 ; −3 ; 4 ; −5 ; … … …
a) ; ; ; ;………
2 4 6 8 1 1 1 1 1
b) 0 ;
1
;
2
;
3
;……… e) (1 − 2) ; (2 − 3) ; (3 − 4) ; … … …
22 32 42 3 3 3
c)
1
;
1
;
1
;
1
;……… f) 3 ; ; ; ;………
2 22 23
3 9 27 81

Exercice 2
I. Montrer, dans chacun des cas, que la suite (𝑈𝑛 ) est minorée par 0 et majorée par 1.
𝑛2 1+cos(𝑛) 1+𝑠𝑖𝑛2 (𝑛)
a) 𝑈𝑛 = 𝑛2 +1 b) 𝑈𝑛 = c) 𝑈𝑛 =
2 𝑛+2

𝑈0 = 3
II. On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie sur ℕ par : { 1 et on définit la suite (𝑉𝑛 )
𝑈𝑛+1 = 1 − 2 𝑈𝑛
2
par : 𝑉𝑛 = |𝑈𝑛 − 3|
1
a) Montrer que : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = 2 𝑉𝑛
b) Déterminer le sens de variation de la suite(𝑉𝑛 ), puis un majorant de celle-ci.
c) En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) est bornée, en donner un majorant et un minorant.
Exercice 3
I. En utilisant des équivalents, déterminer la limite de la suite 𝑈𝑛 dans les cas suivants :
𝑎 𝑛 1
a) 𝑈𝑛 = (1 + 𝑛) , 𝑎 ∈ ℝ∗ f) 𝑈𝑛 = (1 + √𝑛2 + 1)2
𝑛 𝑛 1
b) 𝑈𝑛 = (𝑛−𝑎) , 𝑎 ∈ ℝ − ℕ g) 𝑈𝑛 = (sin (𝑛))
1 𝑛

𝑛+𝑎 𝑛
c) 𝑈𝑛 = (𝑛+𝑏 ) , 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ∗+ , 𝑎 ≠ 𝑏 𝑎
h) 𝑈𝑛 = 𝑛 + 𝑛+1
𝑏

𝑛
𝑛2 +𝑛+1 1 𝑛
d) 𝑈𝑛 = (𝑛2 −𝑛+1) i) 𝑈𝑛 = (1 + sin (𝑛))
𝑎
e) 𝑈𝑛 = ln (1 + 𝑛) , 𝑎 ∈ ℝ∗
II. Déterminer :
𝑝 𝐸(𝑛𝑥)
𝐶
a) lim (𝑛𝑛𝑝 ) c) lim ( )
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛
1 𝑎𝑛 −𝑏 𝑛
b) lim ( ∑𝑛𝑘=1 𝐸(𝑘𝑥)) d) lim ( )
𝑛→+∞ 𝑛2 𝑛→+∞ 𝑎𝑛 +𝑏 𝑛

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Exercice 4
1
I. Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie sur ℕ∗ par : 𝑈𝑛 = 𝑛(𝑛+1)

a) Déterminer le sens de variation de (𝑈𝑛 )


𝑎 𝑏
b) Montrer qu’il existe deux réels a et b tels que : 𝑆𝑛 = 𝑛 + 𝑛+1
c) On pose pour 𝑛 ≥ 1, 𝑆𝑛 = 𝑈1 + 𝑈2 + 𝑈3 + ⋯ 𝑈𝑛
 Exprimer 𝑆𝑛 en fonction de n.
 Quelle est le sens de variation de la suite 𝑆𝑛 ?
 Montrer que la suite 𝑆𝑛 est bornée.
𝑈0 = 3
II. Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈𝑛 = {
𝑈𝑛 = √2𝑈𝑛−1 + 35

a) Calculer 𝑈1 𝑒𝑡 𝑈2
b) On admet que 𝑈𝑛 < 7. Montrer que 𝑈𝑛+1 < 7
c) On suppose que la suite (𝑈𝑛 ) converge vers un réel l. Calculer l.
Exercice 5
I. On considère les suites (𝑋𝑛 ), (𝑌𝑛 ), (𝑍𝑛 ) définies par :
𝑋𝑛+1 = 2𝑋𝑛
𝑋0 = 𝑌0 = 𝑍0 = 1 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, { 𝑌𝑛+1 = −𝑋𝑛 + 2𝑌𝑛
𝑍𝑛+1 = 𝑋𝑛 − 𝑌𝑛 + 2𝑍𝑛
a) Exprimer 𝑋𝑛 en fonction de n.
𝑌
b) Soit 𝑈𝑛 = 𝑋𝑛 . Déterminer 𝑈𝑛 puis 𝑌𝑛 en fonction de 𝑛.
𝑛
𝑍𝑛
c) Soit 𝑉𝑛 = 𝑋 . Déterminer 𝑉𝑛 , puis 𝑍𝑛 en fonction de 𝑛
𝑛

𝑎 𝑎
II. Soit 𝑎 ≠ 0(𝜋), pour 𝑛 ∈ ℕ∗ . On pose 𝑃𝑛 = 𝑠𝑖𝑛 (2𝑛) ∏𝑛𝑘=1 𝑐𝑜𝑠 (2𝑘).

Préciser la nature de la suite (𝑃𝑛 ) et exprimer simplement 𝑃𝑛 en fonction de n.

Suites Arithmétiques - Géométriques


Exercice 6

I. On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie par 𝑈0 = 𝑒 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+1 = √𝑈𝑛

On pose, ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛 = ln(𝑈𝑛 )
𝑉𝑛
1. i) Montrer que ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑉𝑛+1 = . En déduire la nature de(𝑉𝑛 ).
2
ii) Ecrire (𝑉𝑛 ) puis (𝑈𝑛 ) en fonction de 𝑛.
2. Pour tout entier naturel n, on pose : 𝑆𝑛 = 𝑉0 + 𝑉1 + ⋯ + 𝑉𝑛 𝑒𝑡 𝑃𝑛 = 𝑈0 × 𝑈1 × … × 𝑈𝑛

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a) Montrer pue 𝑃𝑛 = 𝑒 𝑆𝑛
b) Exprimer 𝑆𝑛 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑃𝑛 en fonction de n.
3. Déterminer la limite de la suite (𝑆𝑛 ), puis celle de (𝑃𝑛 )
2
II. On considère la suite (𝑈𝑛 ) définie sur ℕ par : 𝑈𝑛 = 2𝑛
1. Calculer, en fonction de n, le produit 𝑃𝑛 = ∏𝑛𝑘=0 𝑈𝑘 et la somme 𝑆𝑛 = ∑𝑛𝑘=0 𝑈𝑘
2. Soit (𝑉𝑛 ) une suite définie par 𝑉𝑛 = √ln(𝑈𝑛 )
a. Calculer, 𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 , puis en déduire la nature de 𝑉𝑛 .
b. Calculer 𝑆𝑛 en fonction de n pour cette suite.
III. On pose ∀𝑛 ∈ ℕ∗ , 𝑉𝑛 = 𝑛𝑒 −2𝑛 .
1. Déterminer en fonction de n le produit 𝑃𝑛 = ∏𝑛𝑘=0 𝑉𝑘 .
2. Calculer lim 𝑉𝑛 .
𝑛→+∞

IV. Sur ℕ∗ , on considère le produit :


1 1 1 1 1
𝑃𝑛 = (1 + 1) × (1 + 2) × (1 + 3) × (1 + 4) × … × (1 + 𝑛−1) × (1 + 𝑛)

1. Exprimer plus simplement 𝑃𝑛 en fonction de n.


2. En déduire la valeur de :
1 1 1 1
𝑃𝑛′ = 𝑙𝑛2 + 𝑙𝑛 (1 + ) + 𝑙𝑛 (1 + ) + ⋯ + 𝑙𝑛 (1 + ) + 𝑙𝑛 (1 + ) − ln(𝑛)
2 3 𝑛−1 𝑛
3. Déterminer les limites de 𝑃𝑛 𝑒𝑡 𝑃𝑛′ à l’infini.
1 1
V. Soient les suites (𝑈𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑉𝑛 ) définies sur ℕ par : 𝑈𝑛 = 𝑛! 𝑒𝑡 𝑉𝑛 = 2𝑛−1

1. Démontrer que 𝑈𝑛 ≤ 𝑉𝑛 .
2. Montrer que (𝑉𝑛 )est une S.G.
3. Calculer 𝑇𝑛 en fonction de n pour 𝑇𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 𝑉𝑘 . Puis en déduire 𝑇𝑛 < 2.
4. Montrer la suite (𝑆𝑛 ) définie par 𝑆𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 𝑈𝑘 .
5. Montrer que 𝑆𝑛 ≤ 𝑇𝑛 .
6. En déduire la convergence de 𝑆𝑛 .
Exercice 7
On définit les suites (𝑈𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑉𝑛 ), pour tout entier naturel n, par :
𝑈0 = 1, 𝑉0 = 12
1
𝑈𝑛+1 = (𝑈 + 2𝑉𝑛 )
3 𝑛
1
{ 𝑉𝑛+1 = (𝑈𝑛 + 3𝑉𝑛 )
4
1. On définit la suite (𝑊𝑛 ), pour tout entier naturel n, par 𝑊𝑛 = 𝑉𝑛 − 𝑈𝑛 .

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a. Montrer que (𝑊𝑛 ) est une suite géométrique à terme positif, dont on précisera la raison
et le premier terme.
b. Déterminer la limite de la suite (𝑊𝑛 ).
2.
c. Montrer que la suite (𝑈𝑛 ) est croissante
d. Montrer que la suite (𝑉𝑛 ) est décroissante
e. En déduire que : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈0 ≤ 𝑈𝑛 ≤ 𝑉𝑛 ≤ 𝑉0 .
3. Montrer que les deux suites (𝑈𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑉𝑛 ) convergent et ont la même limite que l’on
appellera l.
4. On définit la suite (𝑡𝑛 ) pour tout entier naturel n par 𝑡𝑛 = 3𝑈𝑛 + 8𝑉𝑛 .
f. Montrer que (𝑡𝑛 ) est une suite constante. Déterminer cette constante.
g. Déterminer alors la valeur de l.

Suites Extraites - Adjacentes


Exercice 8
1 1 1 1
On considère la suite (𝑈𝑛 ) de terme général : 𝑈𝑛 = 1 − 2 + 3 − 4 + ⋯ + (−1)𝑛+1 × 𝑛

1. Montrer que les suites extraites (𝑈2𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑈2𝑛+1 ) sont adjacentes.


2. En déduire que la suite (𝑈𝑛 ) est convergente.
Exercice 9
(−1)𝑘
Pour 𝑛 ∈ ℕ∗ , on définit : 𝑆𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 .
𝑘

1. Montrer que les suites extraites (𝑆2𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑆2𝑛+1 ) sont adjacentes.


3. Déduire que (𝑆𝑛 ) est convergente.
Exercice 10
Pour chacun des cas suivants, montrer que les suites (𝑈𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑉𝑛 ) définies sur ℕ∗ sont adjacentes
et calculer leur limite commune.
1 1
1. 𝑈𝑛 = 2 − 𝑛 𝑒𝑡 𝑉𝑛 = 2 + 𝑛2
1 2 𝑛 1
2. 𝑈𝑛 = 𝑛2 + 𝑛2 + ⋯ + 𝑛2 𝑒𝑡 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − 𝑛
1 1 1 1
3. 𝑈𝑛 = 1! + 2! + ⋯ + 𝑛! 𝑒𝑡 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝑛!
12 22 𝑛2 𝑛
4. 𝑈𝑛 = 𝑛2 (𝑛+1)2 + 𝑛2 (𝑛+1)2 + ⋯ + 𝑛2 (𝑛+1)2 𝑒𝑡 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 − (𝑛+1)2
1 1
5. 𝑈𝑛 = ∑𝑛𝑘=0 𝑘! 𝑒𝑡 𝑉𝑛 = 𝑈𝑛 + 𝑛×𝑛!
1 1
6. 𝑈𝑛 = ∏𝑛𝑘=1 (1 + 𝑘×𝑘!) 𝑒𝑡 𝑉𝑛 = (1 + 𝑛×𝑛!) 𝑈𝑛
7. Suites récurrentes linéaires d’ordre 2

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Suites Récurrentes linéaires d’ordre 2
Exercice 11

I. Dans chacun des cas suivants, déterminer le terme général de la suite (𝑈𝑛 ) définie par :
1. 𝑈0 = 1, 𝑈1 = 1 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+2 = −𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛
2. 𝑈0 = 1, 𝑈1 = 3 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+2 = 4𝑈𝑛+1 + 4𝑈𝑛
3. 𝑈0 = 1, 𝑈1 = 5 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+2 = 3𝑈𝑛+1 + 4𝑈𝑛
4. 𝑈0 = 0, 𝑈1 = 1 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+2 = 2𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛
II. Soit la suite (𝑈𝑛 ) définie par : 𝑈0 = 2, 𝑈1 = 3 𝑒𝑡 ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛+2 = 3𝑈𝑛+1 − 2𝑈𝑛 .
1. Montrer que : ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑈𝑛 = 1 + 𝜙𝑛 , où 𝜙𝑛 est une suite à déterminer.
2. On pose 𝜙𝑛 = 2𝑛 . Vérifier que (𝜙𝑛 ) est une suite géométrique dont on précisera la raison
et le premier terme.
3. Déterminer la somme 𝑆𝑛 = ∑𝑛𝑘=1 𝜙𝑘 . En déduire la somme ∑𝑛𝑘=1 𝑈𝑘 .

Exercices d’Application des Suites Numériques


Exercice 1
Un jardinier amateur tond sa pelouse tous les samedis, et recueille à chaque fois 120 litres de gazon
coupé qu’il stocke dans un bac à compost de 300 litres.
Chaque semaine, les matières stockées perdent par décomposition, ou prélèvement, les trois quarts
de leur volume.
On appelle 𝑉𝑛 le volume en litres stocké le n-ième samedi de tonte. Vérifier que l’on a : 𝑉1 = 120,
𝑉2 = 150 𝑒𝑡 𝑉3 = 157,5
1. Exprimer 𝑉𝑛+1 en fonction de 𝑉𝑛 . Cette suite est-elle arithmétique ou géométrique ?
2. On définit, pour tout entier 𝑛 ≥ 1, le nombre 𝑡𝑛 par 𝑡𝑛 = 160 − 𝑉𝑛 .
Démontrer que la suite (𝑡𝑛 ) est géométrique, et préciser son premier terme et sa raison.
3. Exprimer 𝑡𝑛 en fonction de n et en déduire le terme général de la suite (𝑉𝑛 ).
4. Les conditions restant les mêmes, le bac de stockage serait-il un jour rempli ?
Exercice 2
L’unité d’intensité du son utilisée dans l’exercice est le décibel (symbole dB)
Une source sonore émet un son d’intensité 100 décibels (𝑈0 = 100𝑑𝐵)
On appelle 𝑈𝑛 , où n est un entier naturel (𝑛 ≥ 1), l’intensité du son mesurée après la traversée de
n plaques d’isolation phonique.
On sait que chaque plaque d’isolation absorbe 10% d’intensité du son qui lui parvient.
1. Calculer 𝑈1 , 𝑈2 𝑒𝑡 𝑈3 .

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2. Déterminer la relation entre 𝑈𝑛+1 et 𝑈𝑛 . Puis exprimer 𝑈𝑛 en fonction de 𝑈0 et n.
3. Déterminer le sens de variation de la suite (𝑈𝑛 ).
4. Déterminer à partir de quelle valeur de n l’intensité du son devient inférieure à 1dB.
Exercice 3
Un arbuste, placé dans un pot de 25 cm de haut, mesure 1 mètre lors de l’achat chez l’horticulteur.
Il croît de 8% par an. On appelle ℎ𝑛 la hauteur totale de l’arbuste et du pot n années après l’achat.
1. (ℎ𝑛 ) est-elle une suite géométrique ?
2. Déterminer la formule explicite de ℎ𝑛 .
3. Au bout de combien d’années l’arbuste atteindra-t-il le plafond, situé à 2,5 m du sol ?

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Application et Fonction

Domaine de définition
Exercice 1
Déterminer l’ensemble de définition des fonctions suivantes :
√𝑥 𝑥−4
a) 𝑓(𝑥) = √−𝑥 2 e) 𝑓(𝑥) = 𝑥−𝐸(𝑥) h) 𝑓(𝑥) = |𝑥−1|+2
b) 𝑓(𝑥) = ln(−𝑥) 2𝑥+4
f) 𝑓(𝑥) = i) 𝑓(𝑥) = √|−𝑥 + 2| − 3
c) 𝑓(𝑥) = √𝑥 − 𝐸(𝑥) √𝑥−𝐸(𝑥)
j) 𝑓: ℝ → ℕ, 𝑥 ⟼ 𝑥 − 10
d) 𝑓(𝑥) = √𝐸(𝑥) − 𝑥 √𝑥 3 −1
g) 𝑓(𝑥) = 1
𝐸( )−1
𝑥

Injectivité-Surjectivité-Bijectivité
Exercice 2
Soient 𝑓: 𝐴 → 𝐵 𝑒𝑡 𝑔: 𝐵 → 𝐶 deux applications. Montrer que :
1. Si 𝑓 et 𝑔 sont injectives, alors 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Si 𝑓 et 𝑔 sont surjectives, alors 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Si 𝑓 et 𝑔 sont bijectives, alors 𝑔 ∘ 𝑓 est bijective.
4. Si 𝑔 ∘ 𝑓 est injective, alors 𝑓est injective.
5. Si 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, alors 𝑔 est surjective.
6. Si 𝑔 ∘ 𝑓 est injective et 𝑓est surjective, alors 𝑔 est injective.
7. Si 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective et 𝑔 est injective, alors 𝑓 est surjective.
Exercice 3
1. Soient 𝑓: 𝐴 → 𝐵 𝑒𝑡 𝑔: 𝐵 → 𝐶 deux applications bijectives. Alors 𝑔 ∘ 𝑓 est bijective. Montrer
que : (𝑔 ∘ 𝑓)−1 = 𝑓 −1 ∘ 𝑔−1
2. Soient 𝑓, 𝑔, ℎ, 𝑘 quatre applications définies de ℝ vers ℝ telles que :
a. ℎ(1) = 3, 𝑔(6) = 2, 𝑘(3) = 2 𝑒𝑡 𝑓(2) = 6. Calculer 𝑔 ∘ 𝑓 ∘ 𝑘 ∘ ℎ(1).
b. 𝑘(𝑥) = |𝑥|, 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 − 1, ℎ(0) = −1 𝑒𝑡 𝑓(2) = 1. 𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑒𝑟 𝑘 ∘ ℎ ∘ 𝑔 ∘ 𝑓(2).
3. 𝑓: ℝ → ℝ 𝑒𝑡 𝑔: ℝ → ℝ telles que 𝑓(𝑥) = 3𝑥 + 1 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 − 1. A-t-on 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑓 ∘ 𝑔 ?
4. Soient 𝑓: 𝐸 → 𝐹 𝑒𝑡 𝑓 −1 : 𝐹 → 𝐸 sa réciproque car on suppose que 𝑓 est bijective.
Montrer que 𝑓 −1 est bijective.
𝑥, 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [0,1] ∩ ℚ
5. Soit 𝑓: [0,1] → [0,1], 𝑥 ⟼ {
1−𝑥, 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛
Démontrer que 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑.
Exercice 4
Les applications suivantes sont-elles injectives, surjectives et bijectives ?
1. 𝑓: ℕ → ℕ, 𝑛 ⟼ 𝑛 + 1 3. 𝑓: ℝ2 → ℝ2 , (𝑥, 𝑦) ⟼ (𝑥 + 𝑦, 𝑥 − 𝑦)
2. 𝑓: ℤ → ℤ, 𝑛 ⟼ 𝑛 + 1

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𝑥+1
4. 𝑓: ℝ − {1} → ℝ, , 𝑥 ⟼ 𝑥−1 6. 𝑓: ℝ+ → ℝ+ , 𝑥 ⟼ 𝑥 2
7. 𝑓: [0,1] → [0,2], 𝑥 ⟼ 𝑥 2
5. 𝑓: ℝ → ℝ, 𝑥 ⟼ 𝑥 2
Exercice 5
1 𝑎𝑥
Soit 𝑓: ℝ − {3} → ℝ, , 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) = 3𝑥−1 une application.

a) Montrer que f est injective.


b) 𝑓 est-elle surjective ?
c) Modifier l’ensemble d’arrivée pour que 𝑓 soit surjective. En déduire que 𝑓 est bijective.
d) Déterminer la réciproque 𝑓 −1 puis déduire la valeur de 𝑎 pour 𝑓 −1 (𝑎) = 𝑎2 .
Exercice 6
2𝑥
Soit 𝑓 : ℝ → ℝ, , 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) = 1+𝑥2

a) 𝑓 est-elle injective ? surjective ?


b) Montrer que 𝑓(ℝ) = [−1,1].
c) Montrer que la restriction 𝑔: [−1,1] → [−1,1], 𝑥 ⟼ 𝑔(𝑥) = 𝑓(𝑥) est une bijection.

Exercice 7
Soit 𝑓: ℕ → ℕ 𝑒𝑡 𝑔: ℕ → ℕ les applications définies par :
𝑘
𝑠𝑖 𝑘 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟
∀𝑘 ∈ ℕ, 𝑓(𝑘) = 2𝑘 𝑒𝑡 𝑔(𝑘) = { 2
𝑘−1
𝑠𝑖 𝑘 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
2
a) Etudier l’injectivité, la surjectivité et la bijectivité de f et g
b) Préciser les applications 𝑔 ∘ 𝑓 𝑒𝑡 𝑓 ∘ 𝑔 .
c) Etudier leur injectivité, surjectivité et bijectivité.

Image directe-Image réciproque


Exercice 8
Soit 𝑓: 𝐸 → 𝐹, démontrer que :
A. Pour toutes parties A, B de E
1. 𝐴 ⊂ 𝐵 ⟹ 𝑓(𝐴) ⊂ 𝑓(𝐵) 3. 𝑓(𝐴 ∩ 𝐵) ⊂ 𝑓(𝐴) ∩ 𝑓(𝐵)
2. 𝑓(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑓(𝐴) ∪ 𝑓(𝐵) 4. 𝐴 ⊂ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴))

B. Pour toutes parties 𝐴′ , 𝐵′ 𝑑𝑒 𝐸


1. 𝐴′ ⊂ 𝐵′ ⟹ 𝑓 −1 (𝐴′ ) ⊂ 𝑓 −1 (𝐵′ ) ′ 𝑓−1 (𝐴′ )
4. 𝑓 −1 (𝐶𝐹𝐴 ) = 𝐶𝐸
2. 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐵′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′ ) ∪ 𝑓 −1 (𝐵′ )
5. 𝑓[𝑓 −1 (𝐴′ )] ⊂ 𝐴′
3. 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐵′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′ ) ∩ 𝑓 −1 (𝐵′ )

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Exercice 9

Soit l’application 𝑓 : ℝ → ℝ, , 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 .


1. Déterminer les ensembles suivants :
a) 𝑓([−3, −1]) d) 𝑓([−1,2])
b) 𝑓([−2,1]) e) 𝑓([−3, −1] ∪ [−2,1])
c) 𝑓([1,2]) f) 𝑓([−3, −1] ∩ [−2,1])
g)
2. Même question avec les ensembles suivants :
a) 𝑓 −1 (] − ∞, 2]) d) 𝑓 −1 (] − ∞, 2] ∩ [1, +∞[)
b) 𝑓 −1 ([1, +∞[) e) 𝑓 −1 ([0,1])
c) 𝑓 −1 (] − ∞, 2] ∪ [1, +∞[) f) 𝑓 −1 ([1,4])
3. Déterminer :𝑓 −1 {0}, 𝑓 −1 {−1}, 𝑓 −1 {1}

Parité & Périodicité d’une fonction


Exercice 10
I. Déterminer la période des fonctions numériques f dans chacun des cas suivants :
a) 𝑓(𝑥) = sin 3𝑥 d) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝜋𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝜋𝑥
𝑥 𝑥 √3 2
b) 𝑓(𝑥) = 𝑡𝑎𝑛 ( ) − 𝑐𝑜𝑠 ( ) e) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛 ( 2 𝑥) + 𝑐𝑜𝑠 ( 𝑥)
6 4 √3
c) 𝑓(𝑥) = sin(𝑎𝑥) − cos(𝑏𝑥) , 𝑎, 𝑏 ∈ ℝ∗ f) 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 𝐸(3𝑥)

𝑥+1
II. Soit la fonction f définie sur ℝ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = |𝑥 − 2𝐸 ( 2
)|.
Montrer que la fonction f est paire et périodique de période 2.
III. Etudier la parité de la fonction f définie par 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛(√𝑥 2 + 1 + 𝑥)
IV. Etudier la parité des fonctions hyperboliques et circulaires.
Exercice 11
Soit f une fonction numérique définie sur [−𝑎, +𝑎], avec 𝑎 > 0. Soient g et h les fonctions telles
1 1
que : 𝑔(𝑥) = [𝑓(𝑥) + 𝑓(−𝑥)] 𝑒𝑡 ℎ(𝑥) = [𝑓(𝑥) − 𝑓(−𝑥)]
2 2

1. Démontrer que g est une fonction paire et h est une fonction impaire.
2. Vérifier que 𝑓 = 𝑔 + ℎ. Que peut-on conclure ?
3. Déterminer g et h pour :
a) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 + 1 b) 𝑓(𝑥) =
2𝑥+3
𝑥+2

Taux d’accroissement & Sens de Variation d’une fonction


Exercice 12
I. Calculer le taux d’accroissement, puis en déduire le sens de variation de la fonction f sur l’intervalle I
donné dans chacun des cas suivants :

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a) 𝑓(𝑥) = 3𝑥 − 4 , 𝐼 = ℝ c) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥 , 𝐼 = [2, +∞[
3
b) 𝑓(𝑥) = − 5 𝑥 + 2 , 𝐼 = ℝ
II. Soit f une fonction numérique strictement croissante sur l’intervalle [𝑎, 𝑏], avec𝑓(𝑎) > 0. Etudier sur
l’intervalle [𝑎, 𝑏], le sens de variation des fonctions :
a) 𝜆𝑓, 𝜆 ∈ ℝ∗ b)
1
c) 𝑓 2 d) √𝑓
𝑓

Fonction Lipschitzienne
Exercice 13
I. Les fonctions suivantes sont-elles lipschitziennes ?
a) 𝑓: ℝ ⟶ ℝ, 𝑥 ⟼ |𝑥| d) 𝑓: [0,1] ⟶ ℝ, 𝑥 ⟼ 𝑥 2
b) 𝑓: ℝ ⟶ ℝ, 𝑥 ⟼ 𝑥 2 e) 𝑓: [𝑎, +∞[⟶ ℝ, 𝑥 ⟼ √𝑥 , 𝑎 > 0
c) 𝑓: ℝ ⟶ ℝ, 𝑥 ⟼ 𝑠𝑖𝑛𝑥 f) 𝑓: [0, +∞[⟶ ℝ, 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥

II. On pose 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 , ∀𝑥 ∈ [−3,3]. Etablir que f est lipschitzienne de rapport k que l’on précisera.
1
III. Montrer que la fonction 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑐𝑜𝑠 ( 𝑥) est lipschitzienne sur ℝ de rapport k que l’on précisera. En
5
déduire que f est contractante.
IV. Soit 𝜃 une fonction définie sur [0, +∞[, lipschitzienne.
𝜃(𝑥)
Montrer que la fonction 𝜑: 𝑥 ⟼ 𝑥
est bornée sur [1, +∞[.

Fonctions Usuelles
Exercice 14
a) Soit 𝑥 ∈ ℝ, simplifier
𝑥
𝑙𝑛 (𝑙𝑛(𝑒 𝑥 ))
b) Soit 𝑥 ∈]1, +∞[, simplifier
𝑙𝑛(𝑙𝑛𝑥)
𝑥 𝑙𝑛𝑥
c) Montrer que : 𝑙𝑛(√1 + 𝑥 + 𝑥) + 𝑙𝑛(√1 + 𝑥 2 − 𝑥) = 0
2
1
2 1
d) Soit 𝑥 ∈ ℝ∗+ , 𝑎 = 𝑒 𝑥 𝑒𝑡 𝑏 = 2 𝑙𝑛 (𝑥 𝑥 ). Simplifier 𝑎𝑏 .
e) Soit 𝑛 ∈ ℕ, 𝑛 ≥ 2, calculer
∏2𝑘=0 log 𝑘 (𝑘 + 1)
𝑃𝑛 =
𝑙𝑜𝑔2 (𝑛 + 1)
f) Simplifier :
𝑐ℎ(𝑙𝑛𝑥) + 𝑠ℎ(𝑙𝑛𝑥)
𝑒𝑡 𝑠ℎ2 (𝑥)𝑐𝑜𝑠 2 (𝑦) + 𝑐ℎ2 (𝑥)𝑠𝑖𝑛2 (𝑦)
𝑥
g) Après avoir étudier son domaine de validité, simplifier l’expression suivante :
1 + 𝑡ℎ𝑥
𝑙𝑛 ( )
1 − 𝑡ℎ𝑥
Exercice 15
a) Montrer que : ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑠ℎ(2𝑥) = 2𝑠ℎ(𝑥)𝑐ℎ(𝑥).

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b) Simplifier
𝑛
𝑥
𝑈𝑛 = ∏ 𝑐ℎ ( 𝑘 )
2
𝑘=1
c) En déduire lim 𝑈𝑛
𝑛→+∞

Exercice 16
1 2
a) Montrer que : ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑡ℎ(𝑥) + 𝑡ℎ(𝑥) = 𝑡ℎ(2𝑥)
b) En déduire la valeur de
𝑛
𝑆=∑ 2𝑘 𝑡ℎ(2𝑘 𝑥)
𝑘=0

Exercice 17
a) Démontrer que
(𝑐ℎ𝑥 + 𝑠ℎ𝑥)𝑛 = 𝑐ℎ(𝑛𝑥) + 𝑠ℎ(𝑛𝑥)
∀𝑛 ∈ ℕ, ∀𝑥 ∈ ℝ, {
(𝑐ℎ𝑥 − 𝑠ℎ𝑥)𝑛 = 𝑐ℎ(𝑛𝑥) − 𝑠ℎ(𝑛𝑥)
b) Calculer 𝑐ℎ(5𝑥)𝑒𝑡 𝑠ℎ(5𝑥) respectivement en fonction de 𝑐ℎ𝑥 𝑒𝑡 𝑠ℎ𝑥
c) Linéariser 𝑐ℎ5 (𝑥).
Exercice 18
a) Pour tout (𝑎, 𝑏) ∈ ℝ2 , 𝑒𝑡 𝑛 ∈ ℕ, calculer :
𝑛

∑ 𝑐ℎ(𝑎 + 𝑘𝑏)
𝑘=0
b) En déduire ∑𝑛𝑘=0 𝑐ℎ(2𝑘 + 1)
c) En déduire ∑𝑛𝑘=0 𝑐ℎ(2𝑘)

Exercice 19
I. Déterminer la valeur de :
√2 1
a) 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 (− ) b) 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 (− 2) c) 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛√3
2
II. Calculer :
3𝜋 2009𝜋 4𝜋
a) 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 (𝑠𝑖𝑛 ( 4 )) b) 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 (𝑐𝑜𝑠 ( 3
)) c) 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 (𝑐𝑜𝑠 ( 3 ))
III. Soit 𝑥 ∈ ℝ, déterminer :
a) 𝑐𝑜𝑠(𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑥) b) 𝑠𝑖𝑛(𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑥) 1
c) 𝑐𝑜𝑠 2 (2 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑥)

Exercice 20
2𝑥
Simplifier l’expression de 𝑓(𝑥) = 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 (1+𝑥2 ) sans avoir recours à la dérivée de f.

(Ind. : Poser 𝑥 = 𝑡𝑎𝑛𝜑).

Exercice 21

Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛(√2𝑥 − 𝑥 2 )

a) Déterminer l’ensemble de définition de f.

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b) Simplifier 𝑓(𝑥) en posant 𝑥 = 1 − 𝑠𝑖𝑛𝑡.

Exercice 22

Soit 𝑓 la fonction définie par 𝑓(𝑥) = 𝐴𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛(2𝑥√1 − 𝑥 2 )

a) Déterminer l’ensemble de définition de f.


b) Simplifier 𝑓(𝑥) en posant 𝑥 = 𝑠𝑖𝑛𝑡.

Exercice 23
Résoudre les équations suivantes :
1 1 𝜋
a) 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 3 − 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠 4 d) 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠𝑥 = 6
2𝑥 𝜋 𝑥
b) 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 1+𝑥2 = e) 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 (2) = 𝜋
3
𝜋
c) 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛2𝑥 + 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛3𝑥 = f) 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛𝑥 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠𝑥
4
Exercice 24
Résoudre les équations suivantes après avoir étudier leur domaine de validité
𝑥
a) 𝑥 √𝑥 = (√𝑥) e) 𝑙𝑜𝑔3 𝑥 − 𝑙𝑜𝑔2 𝑥 = 1
(𝑥 2 ) f) 32𝑥 − 34 ∙ 15𝑥−1 + 52𝑥 = 0
b) 𝑥 = (𝑥 2 )𝑥
3 2 g) 𝑐ℎ𝑥 = 3
c) 2𝑥 = 3𝑥
1 h) 𝑠ℎ(3𝑥) = 5
d) 𝑙𝑛(√2𝑥 − 3) = ln(6 − 𝑥) − 2 𝑙𝑛𝑥
i) 2𝑥 + 2𝑥+1 + ⋯ + 2𝑥+𝑛 = 3𝑥 + 3𝑥+1 + ⋯ + 3𝑥+𝑛 où 𝑛 ∈ ℕ.

Exercice 25
Résoudre les systèmes d’équations suivantes :
𝑥 + 𝑦 = 520 2𝑙𝑜𝑔𝑥 𝑦 + 2𝑙𝑜𝑔𝑦 𝑥 = −5
a) { d) {
𝑙𝑜𝑔𝑥 + 𝑙𝑜𝑔𝑦 = 4 𝑥𝑦 = 𝑒
8𝑥 = 10𝑦 𝑥 > 0, 𝑦 > 0
b) { 𝑥
2 = 5𝑦 e) { 𝑥 𝑥+𝑦 = 𝑦 4
𝑐ℎ𝑥 + 𝑐ℎ𝑦 = 12
35 𝑦 𝑥+𝑦 = 𝑥
c) { 25
𝑠ℎ𝑥 + 𝑠ℎ𝑦 = 12

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Limite-Continuité

Définition de la Limite d’une Fonction


Exercice 1
En utilisant la définition de la limite d’une fonction, montrer que :

a) lim √2𝑥 + 1 = 3 𝑥 2 +𝑥
𝑥→4 d) lim =1
𝑥→−∞ 𝑥 2 +1
b) lim (3𝑥 + 4) = 1 e) 2
lim (𝑥 + 3𝑥) = +∞
𝑥→−1 𝑥→+∞
1−𝑥
c) lim = −1 𝑥2
𝑥→+∞ 𝑥+3 f) lim 𝑥+2 = −∞
𝑥→−∞

Détermination de Limites
Exercice 2
Etudier l’existence et la valeur d’une éventuelle limite en 𝑥0 pour la fonction f dans les cas suivants :
𝑥−𝐸(𝑥) 𝑡𝑎𝑛2𝑥−2𝑡𝑎𝑛𝑥
a) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑥0 = 0 h) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛2𝑥−2𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑒𝑡 𝑥0 = 0
√|𝑥|
2 1
b) 𝑓(𝑥) = √𝑥 2 + 𝑥 + 1 − 𝑥 𝑒𝑡 𝑥0 = +∞ i) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛2 𝑥
− 1−𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑒𝑡 𝑥0 = 0
1 𝑠𝑖𝑛2𝑥
c) 𝑓(𝑥) =
𝑥
[√2𝑥 2 + 1 − √𝑥 2 + 𝑥 + 1] j) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑥0 = 0
√1−𝑐𝑜𝑠𝑥
𝑒𝑡 𝑥0 = +∞ 𝜋
k) 𝑓(𝑥) = ( 2 − 𝑥) 𝑡𝑎𝑛𝑥 𝑒𝑡 𝑥0 =
𝜋
√𝑥+√𝑥+1−1 2
d) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑥0 = 1 l)
𝜋
𝑓(𝑥) = (𝑥 − 1)𝑡𝑎𝑛 2𝑥 𝑒𝑡 𝑥0 = 1
√𝑥 2 −1
2
𝑥 −√𝑥 𝑛
e) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑥0 = 1 m) 𝑓(𝑥) =
√𝑥 −1
𝑒𝑡 𝑥0 = 1
√𝑥−1 𝑥−1
√𝑥+2−2 3 3
f) 𝑓(𝑥) = 𝑒𝑡 𝑥0 = 2 n) 𝑓(𝑥) =
√𝑥 − √𝑎
𝑒𝑡 𝑥0 = 𝑎
1−√3𝑥−5
𝑥−𝑎
𝑠𝑖𝑛3𝑥−𝑠𝑖𝑛𝑥
g) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛3𝑥+𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑒𝑡 𝑥0 = 0

Exercice 3
Dans chacun des cas suivants, dites si la fonction f admet une limite en 0.
1 1
a) 𝑓: ℝ∗ → ℝ , 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) = 1 − 𝑥𝐸 (𝑥) c) 𝑓: ℝ∗ → ℝ , 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) = 𝑥𝐸 (𝑥 − 𝑥)
1 1
b) 𝑓: ℝ∗ → ℝ , 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛𝑥 ∙ 𝐸 ( ) d) 𝑓: ℝ∗ → ℝ , 𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠 (𝑥)
𝑥

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Equivalence Limite
Exercice 4
I. Déterminer des équivalents simples au voisinage de 0
a)
1−𝑐𝑜𝑠𝑥 d) 𝑥 𝑥 − 1
ln(1+𝑥) 1
b) 𝑙𝑛(𝑐𝑜𝑠𝑥) e) (8 + 𝑥)3 − 2
c) 𝑎 𝑥 − 1, 𝑎 ∈ ℝ∗+
f) Type equation here.
II. Déterminer des équivalents simples au voisinage de +∞ de :
1 𝑙𝑛(𝑥+𝑎)
a) 𝑥 𝑥 − 1 c) 𝑙𝑛 ( ),𝑎 ∈ ℝ∗
𝑙𝑛𝑥
1 1 1
b) (𝑥 + 1) − 𝑥𝑥 𝑥
d) 𝑥 𝑥 𝑥 − 𝑥
III. Déterminer des équivalents simples au voisinage de 𝜋 de :
a) 𝑠𝑖𝑛𝑥 b) 1 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑥
c) 𝑙𝑛 (𝜋)
𝑒−𝑏
IV. Soit 𝑎 ∈ ℝ∗ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℝ. Déterminer un équivalent simple, au voisinage de 𝑎
𝑑𝑒 𝑙𝑛(ln(𝑎𝑥 + 𝑏))
1
V. Soit 𝛼 ∈ ℝ, 𝑓𝛼 : 𝑥 ⟼ 𝑥 𝛼 (𝑒 √𝑥 − 1). Pour quelles valeurs de 𝛼, 𝑓𝛼 admet-elle une limite réelle en +∞ ?

Exercice 5
Déterminer les limites suivantes en se servant des équivalences :
1−𝑐𝑜𝑠(𝑥 2 ) 2𝑥
a) lim h) lim √1 + 𝑥 2 ∙ 𝑙𝑛 (1 − 2 )
𝑥→0 𝑥𝑙𝑛(1−𝑥 2 )𝑠𝑖𝑛𝑥 𝑥→+∞ 𝑥 +𝑥+1
1−cos(5𝑥) 𝜋
b) lim i) lim𝜋𝑠𝑖𝑛 ( 4 − 𝑥) 𝑡𝑎𝑛2𝑥
𝑥→0 𝑥(𝑥−2)𝑡𝑎𝑛3𝑥 𝑥→
4
5
(1+√𝑥) −1 1
c) lim j) lim (𝑐𝑜𝑠𝑥)𝑠𝑖𝑛2𝑥
𝑥→0 𝑥−√𝑥 𝑥→0
1 𝑥 𝑥+1
d) lim (1 + ) 𝑥 𝑥 −𝑥
𝑥→+∞ 𝑥 k) lim
1 𝑥 𝑥→+∞ 𝑙𝑛(1+𝑥 2 )
e) lim (1 − ) 𝑒 𝑠𝑖𝑛2𝑥 −𝑒 𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑥→+∞ 𝑥 l) lim 𝑡𝑎𝑛𝑥
𝑥 12 −1 𝑥→0
f) lim 𝑥 33 −1 ln(𝑐𝑜𝑠𝑥)
𝑥→1 m) lim
𝑥→0 1−𝑐𝑜𝑠2𝑥
g) lim 𝑙𝑛𝑥 ∙ 𝑡𝑎𝑛(𝑙𝑛(𝑥 + 1))
𝑥→+∞

Exercice 6
̅ 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑓~𝑥 𝑔.
I. Soit 𝑓, 𝑔 deux fonctions à valeurs dans ]0, +∞[, 𝑥0 ∈ ℝ 0

1. Peut-on affirmer que 𝑙𝑛𝑓~𝑥0 𝑙𝑛𝑔 ?


2. On suppose que 𝑓 admet une limite l en 𝑥0 , 𝑙 ∈ ℝ, 𝑙 ≥ 0, 𝑙 ≠ 1;montrer que 𝑙𝑛𝑓~𝑥0 𝑙𝑛𝑔.
̅ 𝑡𝑒𝑙𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑓~𝑥 𝑔.
II. Soit 𝑓, 𝑔 deux fonctions, 𝑥0 ∈ ℝ 0

1. Peut-on affirmer que 𝑒 𝑓 ~𝑥0 𝑒 𝑔 ?


2. On suppose que 𝑓 est bornée au voisinage de 𝑥0 , montrer que 𝑒 𝑓 ~𝑥0 𝑒 𝑔 .

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Continuité en un point
Exercice 7
𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 𝑠𝑖 𝑥 ∈] − ∞, −1[
I. Soit une fonction 𝑓 définie sur ℝ par :{ 𝑓(𝑥) = −𝑥 − 1 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [−1,0[
𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [0, +∞[
En quels réels f est-elle continue ?
𝜋
𝑓(𝑥) = 𝑎𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝑥 𝑠𝑖 𝑥 < 2
𝜋
II. Soit une fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝜋 − 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ∈ [ 2 , 𝜋]
𝑥2
𝑓(𝑥) = +𝑏 𝑠𝑖 𝑥 > 𝜋
{ 2
𝜋
Déterminer les réels a et b pour que f soit continue en 𝑒𝑡 𝜋.
2
𝜋
𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛 (2𝑥 − 6 ) 𝑠𝑖 𝑥 ≤ 0
4𝜋
III. Soit une fonction 𝑓 définie sur ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠(𝑥 + 𝜑) 𝑠𝑖 𝑥 ∈]0, [
3
4𝜋
{𝑓(𝑥) = 2𝑠𝑖𝑛(2𝑥 + 𝜓) 𝑠𝑖 𝑥 ≥
3
4𝜋
Peut-on déterminer les réels 𝜑 𝑒𝑡 𝜓 pour que f soit continue en 0 𝑒𝑡 3 ?

Exercice 8
I. Soit 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 les fonctions définies sur ℝ par :𝑓(𝑥) = 𝐸(𝑥) sin( 𝜋𝑥) 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) = 𝐸(𝑥)𝑠𝑖𝑛𝑥
𝑓 𝑒𝑡 𝑔 sont-elles continues en 𝑛, 𝑛 ∈ ℤ ?
II. Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par :
a) 𝑓(𝑥) = √𝑥 − 𝐸(𝑥) + 𝐸(𝑥) b) 𝑓(𝑥) = 𝐸(𝑥) − (𝑥 − 𝐸(𝑥))2
En quels points f est-elle continue ?

Prolongement par Continuité


Exercice 9
I. Peut-on prolonger par continuité en 𝑥0 = 0, les fonctions suivantes définies sur ℝ∗ par :
√9𝑥 2 √9𝑥 2
a) 𝑓: 𝑥 ⟼ 2𝑥 + b) 𝑓: 𝑥 ⟼ 2𝑥 + |𝑥|
𝑥
𝑠𝑖𝑛2 (𝜋𝑥)
II. Etudier la limite de 𝑓: 𝑥 ⟼ 𝑥−1
quand x tend vers 1.
Peut-on prolonger f par continuité au point 𝑥 = 1.

Théorème des Valeurs Intermédiaires


Exercice 10
1. Soit f une fonction continue sur [𝑎, 𝑏] telle que 𝑓([𝑎, 𝑏]) ⊂ [𝑎, 𝑏].
Montrer qu’il existe 𝛼 ∈ [𝑎, 𝑏] 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒𝑓(𝛼) = 𝛼.
2. Soit f et g deux fonctions définies et continues sur [𝑎, 𝑏] telle que 𝑔(𝑎) = 𝑓(𝑏)𝑒𝑡 𝑔(𝑏) = 𝑓(𝑎).
Montrer qu’il existe 𝑐 ∈ [𝑎, 𝑏] tel que 𝑔(𝑐) = 𝑓(𝑐).

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3. Soit f une fonction continue sur ℝ, on suppose qu’il existe 𝑎 ∈ ℝ tel que 𝑓 ∘ 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑎).
Montrer qu’il existe 𝑐 ∈ ℝ tel que 𝑓(𝑐) = 𝑐.
4. Soit 𝑝. 𝑞 > 0 𝑒𝑡 𝑓: [0,1] → ℝ une fonction continue sur [0,1].
Montrer qu’il existe 𝑥0 ∈ [0,1] 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑓(0) + 𝑞𝑓(1) = (𝑝 + 𝑞)𝑓(𝑥0 ).

Exercice 11
1
Soit f la fonction numérique de la variable réelle x telle que 𝑓(𝑥) = 4𝑥 3 − 3𝑥 − 2.
1
1. Calculer 𝑓(−1), 𝑓 (− ) , 𝑓(0)𝑒𝑡 𝑓(1).
2
2. En déduire que l’équation 𝑓(𝑥) = 0 admet trois racines réelles distinctes comprises entre -1 et 1.
3. Calculer 𝑐𝑜𝑠3𝛼 en fonction de 𝑐𝑜𝑠𝛼. Posant alors 𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝛼, en déduire les trois racines de
l’équation 𝑓(𝑥) = 0 sous forme trigonométrique.

Continuité Uniforme
Exercice 12
1. Étant donnée une fonction f de variable réelle définie sur un intervalle I d’intérieur non vide, on
dit que f est uniformément continue sur I lorsque :
∀𝜀 > 0, ∃𝜂 > 0, ∀(𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼 2 , (|𝑥 − 𝑦| < 𝜂 ⟹ |𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑦)| < 𝜀)
Ecrire à l’aide des quantificateurs la proposition « f n’est pas uniformément continue sur I ».
2. On rappelle qu’une fonction f est lipschitzienne de rapport k, k>0, si pour tout couple (𝑥, 𝑦) ∈ 𝐼 2
on a :
|𝑓(𝑥) − 𝑓(𝑦)| < 𝑘|𝑥 − 𝑦|
Montrer que toute fonction lipschitzienne sur I est uniformément continue sur I.

Exercice 13
1. Montrer que pour tous réels x et y on a :||𝑦| − |𝑥|| ≤ |𝑦 − 𝑥|.
1
2. On considère la fonction f définie sur ℝ par :𝑓(𝑥) = 1+|𝑥|
Montrer que f est uniformément continue sur ℝ.

Exercice 14
1. Montrer que pour tous réels positifs x et y, on a :
√𝑥 + 𝑦 ≤ √𝑥 + √𝑦 𝑒𝑡 |√𝑥 − √𝑦| ≤ √|𝑥 − 𝑦|
2. Montrer que la fonction 𝑔: 𝑥 ⟼ √𝑥 est uniformément continue sur ℝ+ .
3. Montrer que 𝑔 n’est pas lipschitzienne surℝ+ .

Exercice 15

Vérifier si les fonctions suivantes sont uniformément continues sur]0,1[ :


a) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 e) 𝑓(𝑥) = 𝑒 −𝑥
1
i) 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛𝑥
1
b) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛 (𝑥) 1
f) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠 (𝑥)
1
c) 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑠𝑖𝑛 (𝑥) g) 𝑓(𝑥) = 𝑙𝑛𝑥
1 𝜋
d) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥
h) 𝑓(𝑥) = 𝑐𝑜𝑠𝑥 ∙ 𝑐𝑜𝑠
𝑥

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Exercice 16

Parmi les fonctions suivantes, lesquelles sont uniformément continues surℝ+ ?


2
a) 𝑓(𝑥) = √𝑥 f) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑠𝑖𝑛(𝑥 )
b) 𝑓(𝑥) = 𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥 g) 𝑓(𝑥) = sin(𝑠𝑖𝑛𝑥)
c) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 h) 𝑓(𝑥) = sin(𝑥𝑠𝑖𝑛𝑥)
d) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛(𝑥 2 ) i) 𝑓(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛√𝑥
e) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥

Equation Fonctionnelle
Exercice 17
Soit 𝑓: ℝ → ℝ continue telle que
∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑓(𝑥 + 𝑦) = 𝑓(𝑥) + 𝑓(𝑦)
.
1. Calculer 𝑓(0).
2. Montrer que f est impaire.
3. Démontrer que, pour tout 𝑛 ≥ 1 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑛𝑥) = 𝑛𝑓(𝑥).
4. Démontrer que, pour tout 𝑛 ∈ ℤ 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑛𝑥) = 𝑛𝑓(𝑥).
5. Démontrer que, pour tout 𝑟ℚ 𝑒𝑡 ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑟𝑥) = 𝑟𝑓(𝑥).
6. Conclure qu’il existe 𝑎 ∈ ℝ, tel que ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥.
Exercice 18
Soit 𝑓: ℝ → ℝ continue telle que
𝑥+𝑦 1
∀(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑓 ( ) = (𝑓(𝑥) + 𝑓(𝑦))
2 2
1. Vérifier que les fonctions affines sont solutions de cette équation.
2. Dans cette question, on cherche à déterminer les fonctions qui sont solutions de l'équation et qui
s'annulent en 0 et en 1.
2.1. Démontrer que, pour tout entier 𝑝 ∈ ℕ, 𝑓(𝑝) = 0.
2.2. Démontrer que, pour tout entier 𝑝 ∈ ℤ, 𝑓(𝑝) = 0.
𝑝
2.3. Démontrer que, pour tout entier 𝑝 ∈ ℤ, ∀𝑛 ∈ ℕ, 𝑓 (2𝑛 ) = 0.
𝐸(2𝑛 𝑥)
2.4. Soit 𝑥 ∈ ℤ. Pour 𝑛 ∈ ℕ, on pose 𝑥𝑛 = 2𝑛
. Démontrer que 𝑥𝑛 converge vers x.
2.5. En déduire que f est identiquement nulle.
3. Dans le cas général, démontrer que f est une fonction affine.

Homéomorphisme
Exercice 19
𝑒𝑥
Soit f une fonction continue sur ℝ 𝑝𝑎𝑟 𝑓(𝑥) = 1+𝑒 𝑥

Montrer que f est un homéomorphisme de ℝ sur ]0,1[, et déterminer 𝑓 −1

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Exercice 20
|𝑥|
Soit 𝑓 : ℝ → ℝ, 𝑥 ⟼ { 𝑥 √𝑥 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0
0 𝑠𝑖 𝑥 = 0
Montrer que f est un homéomorphisme de ℝ sur ℝ et déterminer sa bijection réciproque.
Exercice 18
𝑥
𝑓 : ℝ → ℝ, 𝑥 ⟼ 1+|𝑥|

a) Montrer que f réalise une bijection de ℝ sur ] − 1,1[.


b) Déterminer pour 𝑦 ∈] − 1,1[ une expression de 𝑓 −1 (𝑦) analogue à celle de f.

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