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Séminaire
Développer son
Leadership
Youssef Tahiri
Novembre 2014
Séminaire
Développer son Leadership
Sommaire
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
MANAGEMENT DES HOMMES
ET DES EQUIPES
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
DOUBLE RESPONSABILITE DU MANAGER
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Faciliter l’expression des collaborateurs dans le cadre des réunions prévues à
cet effet (réunions de service).
Faire remonter l’information.
Promouvoir le dialogue et l’échange d’information à l’intérieur de l’unité et
entre les unités.
Accueillir les nouveaux venus et faciliter leur intégration.
Développer la coopération entre sections, services… appelés à travailler
ensemble et contribuer à renforcer la cohésion et l’esprit d’entreprise.
Le manager est responsable des opérations relatives à la missions qui a été confiée à
l’équipe qu’il dirige.
Ses responsabilités opérationnelles couvrent les domaines suivants :
La réalisation des missions permanentes, définies dans sa description de poste
et spécifiées dans les objectifs annuels prioritaires.
La réalisation d’objectifs relevant de plans ou programmes d’actions propres à
son secteur ou correspondant à des thèmes prioritaires pour l’entreprise.
La réalisation d’activités, de projets, de missions particulières confiées à titre
personnel.
La gestion de leur unité (plans, budgets, gestion administrative), assurant le
meilleur service au moindre coût.
Pour pouvoir mener à bien l‘ensemble de ses missions, le manager est dans
l’obligation de déléguer judicieusement à ses collaborateurs tout ou partie de ses
missions de management des opérations, c’est-à-dire de ses responsabilités sur les
plans technique et opérationnel.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Cette délégation de responsabilité pour être efficace doit s’accompagner d’une
délégation d’autorité et d’un transfert de pouvoirs.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
LES RÔLES ET RESPONSABILITÉS DES MANAGERS
DANS LE MANAGEMENT DES PERSONNES ET DES
ÉQUIPES
ANIMATION-MOTIVATION-CREATION D’EQUIPE
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
6. Elaborer pour chaque collaborateur un plan de formation, en suivre les autres
actions de développement des ressources humaines.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
MANAGEMENT D’EQUIPE
La taille,
La composition du groupe,
Les normes (règles de comportements partagées),
La définition des statuts des membres,
La répartition des tâches (rôle de commandement, rôles centrés sur la tâche, rôles
d’information, rôle de soutien, rôle de régulateur…),
Les attitudes et les comportements,
Les modes d’interaction (coopération, distanciation, relâchement…),
Les modèles de cohésion (valeurs communes, sentiment partagé, normalisation,
pression de conformité…),
Le temps et la durée du groupe constitué (permanent, temporaire, occasionnel…).
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
RESPONSABILITES DU MANAGER VIS-A-VIS DE L’EQUIPE
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
5. Cette division du travail est acceptée par les intéressés, c’est-à-dire qu’ils
adoptent les comportements de rôles permettant la prévision des actions et la
complémentarité des fonctions.
6. Cette division est faite de telle sorte que la charge est distribuée selon des critères
acceptés, et que les facteurs d’efficacité ont été analysés au même titre que les
facteurs de satisfaction de chacun dans son poste.
7. Existence d’une organisation – structuration du groupe.
8. Acceptation d’une autorité d’animation, de coordination et de contrôle.
9. Existences de normes de fonctionnement.
LA COHESION D’EQUIPE
La taille réduite,
L’homogénéité,
La stabilité (faible turn-over),
L’accord sur les objectifs,
L’existence d’une menace externe (éventuellement),
La compétition inter-groupe,
La fréquence des interactions,
L’absence de domination au sein du groupe,
La référence à des succès antérieurs,
L’existence d’expériences (vécu) en commun.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
COMMENT CREER UN ESPRIT D’EQUIPE
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
GRILLE DES FONCTIONS DU MANAGER
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Leadership et management d’équipe
Pour être efficace, un leader ne peut plus se contenter d’exercer une pression, mais
établir de bonnes relations avec son équipe. La puissance et la position ne suffisent
plus. On ne peut plus exiger le respect, il faut le gagner. On ne peut pas diriger son
équipe contre son gré.
L’équipe représente davantage qu’un simple groupe d’individus ; ses
membres ont un objectif commun.
L’équipe connaît ses propres objectifs et sait les situer par rapport aux
objectifs généraux de l’entreprise.
L’équipe est prête à fournir des efforts supplémentaires si nécessaire.
L’équipe ne se contente pas du minimum ; elle recherche l’excellence.
Chaque membre de l’équipe connaît son rôle et sait ce qu’il a à faire.
L’équipe est motivée et effectue sa tâche le plus efficacement
possible.
Chaque tâche est attribuée à la personne la plus à même de
l’accomplir.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
• Impose un poids psychologique et émotionnel à la fois sur leaders et
suiveurs.
- Le pouvoir légitime (basé sur les principes): Les gens suivent parce que le
leader inspire confiance, est respecté et honoré. Suivi parce que les autres
veulent bien le suivre, croient en lui. Engagement volontaire, inconditionnel et
sans entrave.
Leadership fondé sur des principes fondamentaux et immuables tels que l’équité,
le respect, l’intégrité, la confiance, le sens des responsabilités, le sens de l’intérêt
commun…
Le leadership axé sur les principes se pratique de l’intérieur vers
l’extérieur à quatre niveaux différents :
Personnel: Ma relation avec moi-même.
Interpersonnel: Mes relations et interactions avec les autres.
Managérial: Responsabilité d’assurer la réalisation du travail.
Organisationnel: Besoin d’organiser, recruter, former, rémunérer, former les
équipes, résoudre les problèmes, créer des structures, une stratégie…
Principes d’action
- Soyez proactif (capacité à choisir sa réaction, principe de la responsabilité).
- Donnez la priorité aux priorités (principe de la gestion du temps et des priorités
en fonction des rôles et buts).
- Cherchez d’abord à comprendre, ensuite à être compris (principe de la
communication empathique).
- Aiguisez vos facultés (principe de l’amélioration continue).
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
- Profitez de la synergie (principe de la coopération créative).
- Pensez gagnant/gagnant (principe de la recherche de gains mutuels).
- Sachez dès le départ où vous voulez aller (principe du leadership et de la
mission).
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Bases du Leadership :
- Le leader est capable d’entraîner à sa suite
- La qualité du leadership se mesure aux résultats
- Le leader donne l’exemple
- Le leadership est une question de responsabilité
Le Leader efficace :
- A une vision de l’avenir
- Communique et donne du sens
- Délègue ses pouvoirs
- Se connaît et se comprend
Le leader d’aujourd’hui, celui qui est recherché et suivi par ses collaborateurs,
libère et reconnaît le talent qui est en eux et leur donne la possibilité
d’exprimer leurs qualités de leadership.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
DEVELOPPEZ VOTRE LEADERSHIP
DELEGUEZ ET RESPONSABILISEZ
-Plus vous faites confiance à vos collaborateurs, plus ils vous font confiance.
-Ne déléguez pas qu’aux « experts ». Donnez aux autres l’occasion de développer
leurs compétences.
MOTIVEZ ET ENCOURAGEZ
-Valorisez vos collaborateurs là où ils sont compétents; ils deviendront compétents là
où ils l’étaient moins.
-L’erreur vient souvent de situations révélatrices de carences dans l’organisation ou
la communication et il est plus judicieux de s’attaquer au fond qu’au collaborateur
ayant commis l’erreur.
COMMUNIQUEZ EFFICACEMENT
-Tenez vos collaborateurs informés. L’incertitude est démotivante.
-Le sage est-il une personne qui parle ou qui écoute beaucoup?
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
PRINCIPALES COMPETENCES DU LEADER
LE MANAGEMENT RESPONSABILISANT
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
1. UN MANAGEMENT RESPONSABILISANT
Dépasser la logique taylorienne qui repose sur 3 principes fondamentaux :
- Une distinction marquée entre ceux qui conçoivent et décident, et ceux
qui exécutent.
- Non prise d’initiative de la part des exécutants et strict respect des
procédures.
- Un cloisonnement extrêmement fort, tant vertical (entre niveaux
hiérarchiques) qu’horizontal (entre fonctions et services).
Or, les contraintes de l’environnement (flexibilité, adaptation, mobilisation
des compétences et des énergies, innovation…) s’accommodent mal de ces
principes de fonctionnement.
Les fondements du management responsabilisant
Consulter les personnes qui auront à mettre en œuvre une décision avant
de la prendre.
Responsabiliser sur l’atteinte d’objectifs et non sur des tâches à
réaliser.
Déléguer les décisions opérationnelles là où les gens sont les plus
compétents ; inciter à la prise d’initiative.
Favoriser les décloisonnements, tant verticaux pour tout ce qui concerne
l’information, qu’horizontaux pour tout ce qui concerne la concertation et
la coordination des actions.
2. LES 4 C DU MANAGEMENT.
COHERENCE
C’est le maître-mot de tout management. On peut être directif, libéral,
participatif… et emporter l’adhésion de ses collaborateurs, à condition d’être
cohérent.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Il s’agit évidemment du courage intellectuel et moral.
CONSIDERATION
La considération est à la base de tout management performant.
QUALITE DU MANAGEMENT
6 leviers contribuant à la qualité du management :
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Développer son Leadership 2014
LA CLARTE
LA PRESSION
LA COHESION
LA RECONNAISSANCE
L’IMPLICATION
L’AUTONOMIE
LA CLARTE
- Annoncer aux collaborateurs les critères à partir desquels ils seront
évalués.
- Les informer sur la mission de chacun, de l’équipe de l’unité.
- Traduire dans leur langage le projet et la stratégie de l’entreprise.
- Annoncer à temps les évolutions des méthodes et des procédures de
travail.
- Actualiser la structure, l’organigramme, l’organisation.
- Faire connaître les systèmes et procédures de gestion du personnel.
LA PRESSION
- Confier une charge de travail optimale,
- A chaque tâche et mission, donner un délai,
- Préférer l’atteinte d’un résultat à l’effort fourni,
- Obtenir et donner les moyens suffisants pour atteindre les objectifs,
- Veiller aux conditions de travail,
- Expliquer les contraintes de gestion,
- Faire preuve d’exigence pour soi et pour les autres,
- Respecter et faire respecter l’éthique professionnelle.
LA COHESION
- Favoriser un climat de solidarité entre les membres de l’équipe,
- Veiller aux relations entre les unités,
- Corriger les langages séparateurs (productifs/non–productifs…),
- Apprécier les collaborateurs loyalement en évaluant des résultats et non
des comportements.
- Expliquer les buts collectifs de l’entreprise,
- Instaurer des relations hiérarchiques ni trop proches (démagogie) ni trop
distantes (technocratie).
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
LA RECONNAISSANCE
- Mettre en relief la contribution de chacun à l’ensemble,
- Féliciter les personnes qui expriment leurs idées et encourager en public
les innovateurs, sans oublier ceux qui travaillent dans l’ombre, timides et
efficaces,
- Demander aux collaborateurs d’exprimer leurs griefs rapidement,
- Faire des remarques négatives sur le travail et non sur les personnes,
- Complimenter quand les résultats sont bons,
- Dire du bien de vos collaborateurs à vos collègues.
L’IMPLICATION
- Expliquez à leurs auteurs pourquoi leurs idées ont été retenues ou non,
- Se servir des erreurs comme des opportunités éducatives,
- Se préoccuper de la formation continue, y compris la votre,
- Faire comprendre les conséquences des erreurs et des réussites,
- Organiser des entretiens individuels pour échanger des idées sur leur vie
professionnelle,
- Associer l’équipe au bilan du travail effectué et aux possibilités
d’amélioration de la productivité et de la qualité,
- Assurer la veille technologique.
L’AUTONOMIE
- Favoriser au maximum les procédures d’auto-contrôle
- Déléguer des responsabilités,
- Se présenter des zones d’incompétence pour laisser à vos collaborateurs
des chances d’être meilleurs que vous sur des méthodes ou des techniques
spécifiques,
- Transformer les problèmes en objectifs,
- Reconnaître les collaborateurs qui contribuent au progrès de l’entreprise.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
LE MANAGEMENT SITUATIONNEL
Cette approche postule que vous devez adapter votre conduite selon les
caractéristiques du milieu de travail, à savoir la motivation et la compétence de
vos collaborateurs, leur niveau d’engagement, la nature de la tâche, les enjeux…
Il est certain que votre efficacité dépendra de votre capacité à comprendre une
situation et à la maîtriser au mieux.
Postulat de départ
Votre efficacité et le développement de votre équipe sont une seule et même
chose. La réussite de l’équipe, son développement dépendent aussi du
développement de chaque membre. C’est la philosophie gagnant – gagnant.
Une équipe développée est une équipe autonome dans le cadre de sa mission.
Une de vos premières tâches sera d’évaluer le degré d’autonomie de chacun de vos
collaborateurs, parce qu’il est rare qu’ils soient au même niveau d’autonomie.
Par autonomie, nous entendons leurs compétences techniques et relationnelles,
leur engagement à travailler pour les buts de l’équipe, leur désir de progresser,
leur maturité psychoaffective.
Vous veillerez donc à créer avec vos collaborateurs les conditions de cette
autonomie.
Dans les premiers temps de la prise en main de votre équipe, adoptez de préférence
une attitude neutre participative, et évaluez au fur et à mesure où en sont vos
collaborateurs et quelle est la difficulté que représente pour eux leur mission. Puis
ajustez en fonction.
CONDUITES INSTRUMENTALES ET
RELATIONNELLES
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Un leader dans l’exercice de ses fonctions doit mener de front deux types de
conduites : instrumentales et relationnelles (ou participatives).
- La conduite instrumentale est centrée sur les tâches, les procédures, la
technique, l’objectif, les délais, la réduction des erreurs et des coûts.
- La conduite relationnelle : Pour atteindre les objectifs, il doit aussi se centrer
sur les hommes et les femmes pour les motiver, augmenter leur engagement, les
éclairer sur les comportements que l’on attend d’eux, pour travailler dans la
confiance.
Facteurs concernant vos collaborateurs Adoptez le
Style…
Besoin D’accomplissement, de croissance Participatif
D’être dirigé Instrumental
Votre collaborateur s’estime
Habilité incompétent ou doute de ses Instrumental
habilités
Votre collaborateur effectue une Participatif
tâche répétitive qu’il maîtrise bien
Caractéristiques du milieu de travail
Nature de la tâche Monotone, répétitive Participatif
Ambiguë et difficile Instrumental
Habile, mature, travaillant dans la
confiance, tourné vers les objectifs Participatif
Groupe de travail à atteindre
Groupe nouvellement créé, Instrumental
immature, qui a besoin de
directives
Système d’autorité Contraignant, autoritaire Instrumental
officiel ou stressé
Libre, en période de créativité Participatif
Compétence Engagement
Savoir x Expérience Motivation x Confiance en soi
Respect de la hiérarchie
Adaptabilité
Connaissances et maîtrise du Disponibilité
métier Prise d’initiatives
Organisation Implication dans son travail
Capacité à réaliser les objectifs Réactivité
Capacité de communication Assiduité dans son travail
Honnêteté/intégrité
Sens des autres (ouverture aux idées
des autres)
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Cette approche permet au manager de choisir un style efficace pour chacun de ses
collaborateurs en fonction de ses besoins et de son niveau d’autonomie.
Style 1 : Directif.
Consignes pas à pas, détaillées.
Vérification immédiate du résultat.
Blâme ou compliment – minute, sans plus.
Style 2 : Persuasif.
Des consignes précises, mais,
Surtout des encouragements, appels à sa bonne volonté, à son sens du devoir.
En cas d’erreur, lui remonter le moral, l’aider à faire mieux.
Attention à ne pas tomber dans le paternalisme.
OUI NON
S’il y a urgence Blesser
Si l’enjeu est important Minimiser un
Directif (pas de risques) collaborateur plus
S’il faut structurer autonome que vous ne le
Si les collaborateurs pensez.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
sont peu autonomes
Encourager un Masquer la vérité par
collaborateur fragile de bonnes paroles
Persuasif Bien expliquer la Infantiliser les
raison de vos décisions collaborateurs
Savoir motiver Intimider les plus
vulnérables
Proposer des Laisser les
problèmes et non des collaborateurs chercher
décisions des solutions aux
Participatif Ecouter les problèmes alors que
propositions vous avez déjà pris la
Négocier des plans décision
d’action Ne donner la parole que
Inciter au consensus sur des points sans
d’équipe intérêt
Etre sûr de la qualité Fuir les responsabilités
d’autonomie du de votre ressort
collaborateur Ne pas assumer les
Donner les moyens, les conséquences de votre
Délégatif informations et tous les délégation
éléments nécessaires à
un bon résultat
Dégager votre temps
pour des activités de
plus haute
responsabilité
A côté des quatre styles purs, il existe des styles mixtes, ainsi que le style du
manager multiple qui sait jouer à bon escient sur les quatre registres.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Elle relève du management stratégique car elle consiste à définir les options
fondamentales sur lesquelles on va tenter de faire converger les efforts de tous, pour
remplir les missions qui sont imparties à l’entreprise.
Ce sont ces options que chaque responsable devra décliner dans son unité, et utiliser
au quotidien pour animer son équipe.
L’un des rôles essentiels des managers consiste à « donner du sens » à l’action de
ceux qu’ils managent.
« Donner du sens » doit être entendu dans les deux sens de l’expression :
Donner de la « signification »,
Donner une « direction ».
Le premier de ces termes relève de la motivation, le second, de la focalisation.
Or, trop souvent, la mobilisation est confondue avec la motivation alors qu’en fait :
MOBILISATION = MOTIVATION + FOCALISATION
LA FOCALISATION
Revient pour un responsable à indiquer le sens dans lequel chaque membre de son
équipe doit tirer . Il doit pour cela :
Montrer le chemin,
Faire converger les efforts.
Montrer le chemin signifie :
Dire où l’on va :
- Quelles sont les missions de l’entité dont on a la charge ?
- Quels sont les objectifs à atteindre sur la période considérée ?
Dire comment on y va :
- Quelle est la stratégie ?
- Quelles sont les valeurs à privilégier ?
- Quelles sont les règles du jeu ?
MOTIVER
Pour être performante et assurer ainsi sa pérennité, chacun s’accorde sur le fait que
l’entreprise a besoin de professionnels motivés, impliqués.
Or, que constate-t-on dans la réalité ?
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Beaucoup de responsables se plaignent de ne trouver chez leurs salariés que passivité
et routine.
A l’inverse, que disent les cadres, techniciens, agents de maîtrise ? « si les gens sont
démotivés, c’est la faute de :
- La direction,
- La stratégie de l’entreprise,
- La politique de rémunération,
- Des chefs,
- Des conditions de travail,
- Du contexte économique……
Ainsi, la démotivation, ou l’absence de motivation, c’est souvent la faute des autres.
Qui est donc responsable de la motivation ? De quels moyens dispose-t-on pour agir
sur celle-ci ?
Répondre à ces questions nécessite de prendre en considération un ensemble de
facteurs interdépendants les uns par rapport aux autres :
1. La situation de l’entreprise.
2. Les structures : l’influence des structures de l’entreprise, de son mode
d’organisation, constitue un facteur important du développement ou non de
comportements motivés des collaborateurs.
- Organisation pyramidale ou en réseau ?
- Les procédures sont-elles connues de tous ?
- Le mode de contrôle est-il incitatif, c’est-à-dire centré sur la
résolution de problèmes et la reconnaissance des initiatives ou
inhibiteur, c’est-à-dire centré sur la sanction négative des erreurs ?
- Le pouvoir est-il centralisé ou décentralisé c’est-à-dire partagé par
tous, chacun à son niveau ?
- La politique de GRH est-elle centrée sur le court terme ou sur le
moyen terme ? Favorise-t-elle l’émergence de comportements
d’ouverture, d’implication, d’initiative, ou au contraire d’obéissance,
de conformité ?
3. La culture managériale
- Le mode de management est-il directif ou participatif ?
- Y pratique-t-on la DPPO (Direction Participative Par Objectifs) ?
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
- Quels types de relations l’encadrement entretient-il avec ses
collaborateurs ? Sont-elles basées sur la confiance, la méfiance, la
défiance, l’autorité ou l’entente, la compétition ou la coopération ?
- Le respect de la voie hiérarchique est-il obligatoire ou les relations
informelles sont-elles favorisées ?
- Le personnel est-il partie prenante dans les décisions qui le concernent
ou est-il mis devant le fait accompli ?
Cela correspond à mettre en œuvre une certaine morale dans les relations établies
avec et entre les collaborateurs, ainsi que dans les décisions prises. Il s’agit :
De donner sa confiance : faire confiance, sans pour autant être naïf, c’est
donner accès à ses collaborateurs à certains types d’informations,
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
certaines responsabilités, à une certaine autonomie dans les prises de
décision et les actes, et cela de façon graduelle.
De traiter ses collaborateurs de façon équitable, c’est-à-dire traiter
chacun en fonction des efforts fournis, des résultats obtenus et cela, sur la
base de règles du jeu claires.
D’entretenir des relations simples et directes. « Ouvrez vos portes,
ouvrez vos oreilles, vous n’en serez que plus efficaces et plus crédibles ».
ETRE CONGRUENT
Le manager congruent DIT CE QU’IL FAIT ET FAIT CE QU’IL DIT. C’est par
son comportement au quotidien, par son engagement personnel que le manager
forgera sa crédibilité.
C’est par l’adéquation de ses mots et de ses actes qu’il gagnera la confiance de ses
collaborateurs.
Idées clés :
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Mais, il existe d’autres façons de reconnaître ses collaborateurs : ce sont les signes de
reconnaissances indirects.
- Ecouter ses collaborateurs et tenir compte de leur avis est une des
reconnaissances positives les positives les plus fortes. C’est reconnaître
l’expertise de quelqu’un, reconnaître la qualité d’une argumentation, d’un
raisonnement, d’une solution.
- Encouragez les initiatives,
- Demander leur avis aux collaborateurs,
- Leur donner l’occasion de former et d’expliquer, à d’autres collègues, au cours
de réunions de travail,
- Déléguer quelque chose de difficile et d’intéressant, c’est donner à quelqu’un
l’occasion de faire la preuve de sa compétence, de sa capacité à s’adapter, à
surmonter les difficultés,
- Rechercher l’expression libre des collaborateurs,
- Confier des responsabilités nouvelles.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
De mettre en œuvre un management du succès basé sur la valorisation des
points forts et des réussites.
De susciter l’initiative et la responsabilité en donnant à chacun le pouvoir et
les moyens de se réaliser.
C’est donc vers un management total qu’il faut tendre. La réussite de celui-ci passe,
d’abord et avant tout, par des changements de comportements quotidiens
beaucoup plus que par des réformes de structures, inéluctablement vouées à
l’échec sans changement factuel des managers.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
- L’aide et le conseil apportés aux collaborateurs,
- La reconnaissance,
- Le traitement des erreurs,
- La congruence :
Cohérence : « Je fais ce que je dis »
Transparence : « Je dis ce que je fais ».
Communication interpersonnelle et
Gestion des Relations
La communication interpersonnelle est la transmission et la réception
d’idées, de faits, d’opinions, d’attitudes et de sentiments - de façon
verbale, non verbale, ou des deux à la fois – qui produisent une réaction.
L’efficacité professionnelle repose en partie sur la qualité de la
communication interpersonnelle : contact direct entre un supérieur
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
hiérarchique et un collaborateur ou entre collègues, réunions formelles des
équipes de travail, entretiens professionnels……
La communication interpersonnelle directe est probablement le meilleur
moyen d’aborder et de résoudre des problèmes, tout particulièrement
ceux qui présentent une incertitude ou une ambiguïté.
Une bonne communication interpersonnelle ne se produit que si
les idées, les faits, les opinions, les attitudes ou les sentiments que
l’émetteur cherche à transmettre sont bien compris et interprétés
par le récepteur.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Les attitudes de base
La mesure d'empathie et de volonté d'écoute dépend également de votre
attitude sous-jacente :
Il existe quatre façons de se comporter avec les autres. Une personne
pourra se montrer…
PASSIVE
- Penser qu’on est victime, que les autres doivent changer, pas
nous.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
- Ne pas faire le premier pas ou prendre l'initiative pour
la résolution du problème.
MANIPULATIVE
réaction de l'autre).
AGRESSIVE
AFFIRMEE
- Respecter les besoins et les droits de l'autre tout en
présentant son point de vue, en toute honnêteté et en toute
franchise.
Il s'agit de la seule approche GAGNANT-GAGNANT.
Un comportement affirmé constitue un critère essentiel de la
bonne gestion des relations humaines.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
S’affirmer dans ses relations
Lorsque vous souhaitez changer le comportement de quelqu'un, il est
important de savoir communiquer de façon affirmée tout en faisant preuve
d'empathie envers lui.
Cette attitude est au cœur d'un comportement motivant.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
- La capacité d’écoute
- L’expression de soi
- La clarté d’expression
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
- Une critique à la fois
Critiquer pour provoquer un changement
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
DONNER SON AVIS ET TROUVER
DES SOLUTIONS: DESC
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Remarques et mises au point
Quand une remarque s’impose, il est bon d’avoir à l’esprit que le but visé
n’est pas la remarque elle-même, mais le résultat à obtenir : amélioration
du travail, du comportement, de la prestation…
1. S’AFFIRMER DANS LES SITUATIONS TENDUES
- S’exprimer en privé, sans témoins.
- Exposer objectivement sa critique : En termes de faits, non
d’opinions, d’interprétations ou de jugements.
- Exposer une seule critique à la fois.
- Laisser le collaborateur s’exprimer et, s’il ne le fait pas
spontanément ; l’inviter à s’expliquer.
- Proposer des solutions, ou mieux, les rechercher ensemble.
- Suggérer des objectifs réalistes.
- Ne pas s’excuser.
- Accepter la discussion, voire la critique.
2. PLAN DE LA REMARQUE
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Annoncer tout de suite l’objectif de l’entretien, sans
atermoiements, ni agressivité.
Expliquer les faits reprochés :
- Description objective, chiffrée et datée si possible,
- Ne rapporter que les faits que vous avez constatés vous-
même ou soigneusement vérifiés.
Laisser l’interlocuteur répondre, en écoutant attentivement son
point de vue.
Trouver une solution :
- Si possible élaborée en commun,
- A défaut, proposée et discutée avec l’interlocuteur, en
insistant sur les conséquences positives pour lui.
Fixer un plan d’action, assorti d’un délai.
Position haute
Conduite dominant/dominé.
Supériorité ou obséquiosité.
Cherche à imposer, à être identifié comme décideur.
Organise la relation selon rapport de force.
Indisponible par principe.
Lâche quand dominé, cassant avec les faibles.
Position neutre
Conduite d’égalité.
Relations faciles avec « pairs », recherche la complicité.
Organise la relation en fonction d’une reconnaissance mutuelle.
Ne supporte pas d’être remis en cause ou de se sentir infériorisé.
Fuit plutôt les conflits, ne se mêle pas des affaires des autres.
Position basse. Conduite de leadership. Relation en fonction de ce
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Position basse
Conduite de leadership.
Relation en fonction de ce qui sera le plus efficace et procurera un
confort à l’autre.
Entre facilement en relation avec tous.
Insensible aux attitudes de domination.
Modifie ses attitudes pour faciliter les transactions.
L’autonomie.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Annexes
Evaluations
Diagnostic
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
CONTREMAITRE OU MANAGER ?
IL FAUT CHOISIR !
« Le contremaître est celui qui sait mieux que les autres, qui fait mieux que les
autres, et qui pense que tous devraient l’imiter. Il s’exaspère de ce que ses
collaborateurs ne fassent pas aussi bien que lui. Ce qui l’amène à faire à leur place.
Gros travailleur, il tire une certaine fierté de ses horaires qui l’amènent à toujours
être le premier arrivé et le dernier parti. Il aime à s’imaginer indispensable et
s’arrange pour être le point de passage obligé de différents process. Jaloux de sa
technique qui constitue son fond de commerce, il est plutôt immobiliste : le
changement le fragilise. Ses méthodes pour obtenir ce qu’il veut de ses
collaborateurs relèvent plus de l’adjudant fort en gueule que de la persuasion. Pour
autant, il sait se créer un cercle de fidèles. Jouant sur l’affectif et sur les principes de
la réciprocité du service rendu, il s’appuie sur un réseau de proches. Dès qu’il
monte en grade, il se construit une baronnie qu’il préserve de toute intrusion
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
étrangère. Il impose un code très fort, reposant sur la fidélité. Fidélité que les
collaborateurs lui doivent en toute circonstance, et support qu’il leur fournit pour
leur avancement. Il n’hésite pas, pour maintenir la cohésion de son groupe à toutes
les techniques qui les sollicitent émotionnellement. Fonctionnant sur le mode de la
rivalité, il ne supporte pas qu’on le critique lui ou ses collaborateurs et il a la contre
attaque facile. Enfin, et surtout, il est efficace. Il le fait savoir et montre combien
sans son action directe, les résultats n’auraient pas pu être atteints. Ce dont il
s’occupe fonctionne bien, car il sait que sa légitimité repose sur ses résultats. C’est
ainsi que l’on retrouve des contremaîtres à tous les niveaux de la hiérarchie et
parfois même au poste de dirigeant lui-même.
Le risque de ce mode de fonctionnement est double.
D’une part, il appauvrit la structure sur le plan humain. Les collaborateurs ne sont
pas encouragés à se développer, ils sont encadrés pour ne surtout rien faire que
d’être au service de leur chef ; ce qui ne favorise ni la créativité, ni la
responsabilisation. En général, les successions ne sont pas préparées et les départs
sont des occasions de crises. D’autre part, l’immobilisme est la règle. Le système
repose sur le pouvoir du chef et tout mouvement pourrait être de nature à le remettre
en cause. Il s’arrange donc pour que les changements ne soient qu’apparents et
jamais de fond.
A l’inverse du contremaître, le manager ne revendique pas de technicité supérieure
à celle de ses collaborateurs. Au contraire, il garde un retrait par rapport à la
technique. Il s’interdit de faire lui-même pour faire réaliser par ses collaborateurs.
Il n’est jamais en rivalité avec ses collaborateurs car il sait que leurs rôles sont
foncièrement différents. Il favorise donc au maximum leurs performances et leur
développement. Des ordres, il en donne le moins possible. L’objectif est que le
système soit autonome et fonctionne le plus souvent sans lui. En revanche, en
situation de crise ou lorsque les enjeux sont importants, il remplit pleinement sa
fonction de recours et assume les risques qu’il prend. Il se sait garant des résultats
mais fait en sorte de construire une organisation capable de les produire. Son temps,
il y veille jalousement pour le consacrer à développer sa structure et son potentiel
humain. Toujours en anticipation, il pousse ses collaborateurs à progresser et à
changer. Le changement assoit sa légitimité. Le jour où il quitte sa fonction, tout est
prévu pour assurer la suite. Son intérêt n’est pas sa propre valorisation par le
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
résultat immédiat à tout prix mais la pérennité d’une entité qui va en permanence
de l’avant.
Présentée comme cela, la cause est entendue. Il paraît évident qu’une entreprise qui
va faire face à d’importants changements doit développer des managers et pas des
contremaîtres. Mais pour cela, il faut donner les moyens à ses managers de trouver
une légitimité qui ne passe pas par la technique. Autrement dit, pour qu’ils renoncent
à être des contremaîtres, il faut leur donner d’autres outils qui leur permettront de
remplir pleinement ce rôle de manager ».
E. Albert, J.L Emery
Au lieu de motiver, mettez-vous donc à coacher !
3. Une restructuration doit avoir lieu dans votre service. Vos collaborateurs
sont compétents ; ils se sont toujours montrés à la hauteur de la tâche dans
le passé. De plus, ils admettent les raisons de cette restructuration des
tâches.
4. Les résultats de votre équipe ont baissé récemment. Atteindre les objectifs ne
semble pas les concerner. Il faut continuellement leur rappeler les délais à
tenir. Déjà, une fois dans le passé, redéfinir les rôles a permis d’améliorer la
situation.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
□ D. Proposer à vos collaborateurs de participer aux décisions, mais les
contrôler afin que les objectifs soient atteints.
7. Enfin les résultats de votre équipe se sont améliorés. Vous avez fait votre
possible pour que tous soient conscients des normes et du rôle qu’ils ont à
jouer.
□ A. Leur laisser une certaine participation dans la redéfinition des normes, mais
sans exercer de pression sur eux ?
□ B. Redéfinir les normes, en surveiller de très près l’opération ?
□ C. Eviter tout affrontement, n’exercer aucune pression ?
□ D. Accepter les recommandations du groupe, mais insister pour que les
nouvelles normes soient respectées ?
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
10. Vous venez d’être nommé à une nouvelle fonction. Votre prédécesseur
s’occupait assez peu de son équipe qui faisait correctement son travail. Les
relations entre eux sont excellentes.
□ A. Amener peu à peu vos collaborateurs à travailler dans une ligne bien
définie ?
□ B. Leur ouvrir une certaine participation aux décisions et valoriser les
initiatives utiles ?
□ C. Analyser avec eux les résultats du passé et examiner ensemble la possibilité
d’adopter de nouvelles méthodes ?
□ D. Laisser le groupe travailler seul, selon ses habitudes ?
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Si donc les 4 types de collaborations sont illustrés, à égalité, par leur comportement
dans les situations citées, de même, les 4 styles de management devraient se trouver,
à égalité, dans les décisions que vous avez choisies et cochées, soit :
A1 S1 (style directif) : situations 4,6 et 12.
A2 S2 (style persuasif) : situations 5,7 et 9.
A3 S3 (style participatif) : situations 1,8 et 10.
A4 S4 (style délégatif) : situations 2,3 et 11.
Le tableau suivant vous permet d’identifier vos dominantes. Encerclez, pour chaque
situation, la lettre (A, B, C ou D) qui correspond à votre choix de comportement dans
le test.. Puis additionnez verticalement, par colonne, le nombre de lettres encerclées.
Exemple 1
S1 S2 S3 S4
7 4 1 0
Forte dominante directive et pas du tout de délégation.
Exemple 2
S1 S2 S3 S4
2 8 1 1
Style persuasif dominant (gare au paternalisme).
Exemple 3
S1 S2 S3 S4
1 3 7 1
Vous êtes pour la participation en toutes circonstances (même quand la situation ne
s’y prête pas forcément).
Exemple 4
S1 S2 S3 S4
1 2 3 6
Vous déléguez vos pouvoirs très facilement (trop facilement ?).
En toute logique, le résultat idéal de ce tableau donne une part égale aux 4 styles,
puisque les 12 situations illustrent également les 4 niveaux d’autonomie. Voici la
réponse correcte du manager adapté :
S1 S2 S3 S4
3 3 3 3
Styles S1 S2 S3 S4
Situations
1 A C B D
2 C B D A
3 B D A C
4 C B D A
5 B D A C
6 C B D A
7 D A C B
8 C A D B
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
9 B D A C
10 A C B D
11 C A D B
12 A C B D
Total =
Votre score ………… ………… ………… ……………
………… ………… ………… ………….
…. …. ….
Corrigé 3 3 3 3
idéal
Vous pouvez aussi bien avoir un résultat exact à la grille précédente, tout en ayant
une réaction inexacte en chaque circonstance. En effet, il ne suffit pas d’avoir une
égale répartition des 4 styles (3-3-3-3), il convient d’avoir coché, dans chaque
situation, le comportement le plus adéquat. A la rigueur, on peut considérer que tel
autre comportement est acceptable et non catastrophique. Mais, dans certains cas, il
est des comportements à éviter à tout prix, sous peine de graves complications à
venir.
Donnez une appréciation en points à l’adéquation de chaque comportement à la
situation présente :
Adéquation à la situation
Grille de décodage
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Situations Niveau A B C D
D’autonomie
1 A3 -2 +2 -1 +1
2 A4 +2 -1 -2 +1
3 A4 +1 -2 +2 -1
4 A1 -2 +1 +2 -1
5 A2 -1 +1 -2 +2
6 A1 -2 +1 +2 -1
7 A2 +2 -2 +1 -1
8 A3 +1 -1 -2 +2
9 A2 +1 -2 -1 +2
10 A3 -2 +2 -1 +1
11 A4 -1 +2 -2 +1
12 A1 +2 -1 +1 -2
Total vertical par colonne ……… ……… ……… ………
TOTAL GENERAL ………… points
Total idéal: +2 points x 12 = 24
Imprécis Précis
1 2 3 4 5 6 7
Inefficace Efficace
1 2 3 4 5 6 7
Peu Beaucoup
1 2 3 4 5 6 7
Mauvaise Bonne
1 2 3 4 5 6 7
Insatisfait Satisfait
1 2 3 4 5 6 7
AUTO-EVALUATION
COMPETENCES DU LEADER
COMMUNICATION F M B
1. Comprendre les principes de la communication
2. Elaborer un message
3. Communiquer en tête-à-tête
4. Communiquer face à un groupe
5. Donner du feed-back
6. Briefer l’équipe
7. Organiser des réunions avec l’équipe
8. Avoir une écoute active et poser des questions ouvertes
9. Communiquer avec votre patron
10. Discuter des problèmes et parvenir à un accord
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
MOTIVATION ET ESPRIT D’EQUIPE
1. Identifier vos facteurs de motivation
2. Identifier les facteurs de motivation de votre équipe
3. Prendre le temps de discuter avec chaque individu et de l’écouter
4. Donner le maximum de responsabilités aux membres de l’équipe
5. Faire des éloges lorsqu’elles sont méritées
6. Donner à l’équipe les informations qui la concernent
7. Réunir tous les membres de l’équipe : briefings, sorties, séminaires
8. Travailler le plus en équipe
9. Motiver les clients / fournisseurs
10. Evaluer régulièrement la motivation de l’équipe
OBJECTIF COMMUN ET VALEURS
1. Créer un objectif commun au sein de l’équipe
2. Suivre l’objectif de l’entreprise
3. Alimenter le désir de l’équipe d’atteindre son objectif
4. Aider l’équipe à atteindre son objectif
5. Discuter des valeurs de l’équipe
6. Définir les valeurs de l’équipe
7. Vérifier que l’équipe respecte les valeurs
8. Encourager l’équipe à respecter les valeurs
9. Soutenir l’équipe si le respect de ses valeurs est compromis par une pression
externe
10. Faire connaître les valeurs de votre équipe à l’entreprise
COMPORTEMENT ET SOCIABILITE
1. Traiter tous les membres de l’équipe de façon juste, équitable et respectueuse
2. Faire preuve d’intégrité en toute circonstances
3. Montrer l’exemple à l’équipe
4. Comprendre le point de vue des autres
5. Faire de votre mieux pour votre équipe
6. Agir de façon professionnelle
7. Ne pas se laisser influencer par vos opinions personnelles
8. Aider les membres de l’équipe à avoir de bonnes relations
9. Créer des réseaux pour vous faire des contacts
10. Chercher des solutions où tout le monde est gagnant
DELEGATION
1. Identifier le travail à accomplir
2. Identifier les responsabilités pouvant être déléguées
3. Déléguer les responsabilités aux bonnes personnes
4. Identifier le profil de chacun (de débutant à expert)
5. Fixer des objectifs
6. Briefer l’équipe
7. Obtenir du feed-back sur la progression du projet
8. Faire des compliments et des critiques
9. Faire un bilan en fin de projet
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
10. Utiliser différents styles de délégation
BILAN :
Mes points forts :
………..
………..
………..
Points à améliorer:
……….
……….
……….
Actions à entreprendre :
……….
……….
……….
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
LES REGLES DU JEU
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Comment fait-on pour demander… ?
Jusqu’où puis-je aller ?
Pour cela, dois-je en référer à… ?
Quelles sont les habitudes en ce qui concerne… ?
Quels sont les comportements attendus, tolérés, défendus ?
Expliciter les règles du jeu est par conséquent l’une des premières
responsabilités que tout animateur d’équipe doit assumer.
Définir les règles du jeu, c’est permettre à chaque professionnel de l’entreprise
de faire le point, de se situer au sein de son service, de l’entreprise, et de mettre
en œuvre les comportements reconnus par l’organisation.
Expliciter les règles du jeu permet :
De préciser les valeurs communes,
De clarifier les objectifs et de les situer dans la perspective de
l’entreprise,
De développer une meilleure cohésion,
De susciter l’implication de chacun et servir de référence en cas de
désaccord ou de conflit.
La mission première du manager est donc claire. Il s’agit pour lui de :
Définir les règles du jeu,
Les faire connaître à tous,
Vérifier l’adhésion des membres du service à ces règles du jeu,
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Les faire respecter en sanctionnant les hors-jeu. Un manager qui ne
sanctionnerait pas les hors-jeu, reconnaîtrait implicitement que les règles du
jeu sont nulles et non avenues.
Exemple de règles du jeu définies par une équipe de cadres :
Pouvoir se dire des choses tout en respectant l’autre,
Les décisions d’intérêt collectif sont prises en commun à la majorité,
Chaque membre de l’équipe est solidaire de la décision prise,
Chacun s’astreint à préparer les décisions,
Chacun fait bénéficier le groupe de ses idées de progrès,
Autoévaluation
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
Etes-vous assertif ?
Plutôt Plutôt
AFFIRMATIONS vrai faux
1 Je dis souvent oui alors que je voudrais dire non.
2 Je défends mes droits sans empiéter sur ceux des autres.
3 Je préfère dissimuler ce que je pense ou ressens, si je ne connais pas bien la
personne.
4 Je suis plutôt autoritaire et décidé.
5 Il est en général plus facile et habile d’agir par personne interposée que
directement.
6 Je ne crains pas de critiquer et de dire aux gens ce que je pense.
7 Je n’ose pas refuser certaines tâches qui ne relèvent pas de mes attributions.
8 Je ne crains pas de donner mon opinion, même en face d’interlocuteurs
hostiles.
9 Quand il y a un débat, je préfère me tenir en retrait pour voir comment cela
va tourner.
10 On me reproche parfois d’avoir l’esprit de contradiction.
11 J’ai du mal à écouter les autres.
12 Je m’arrange pour être dans les secrets des dieux ; cela m’a bien rendu
service.
13 On me considère généralement comme assez malin et habile dans les
relations.
14 J’entretiens avec les autres des rapports fondés sur la confiance plutôt que
sur la domination et le calcul.
15 Je préfère ne pas demander de l’aide à un collègue ; il risquerait de penser
que je ne suis pas compétent.
16 Je suis timide et je me sens bloqué dès que je dois réaliser une action
inhabituelle.
17 On me dit « soupe au lait », je m’énerve et cela fait rire les autres.
18 Je suis à l’aise dans les contacts « face à face ».
19 Je joue assez souvent la comédie ; comment faire autrement pour arriver à
ses fins.
20 Je suis bavard et je coupe souvent la parole aux autres.
21 J’ai de l’ambition et je suis prêt à faire ce qu’il faut pour arriver.
22 Je sais en général qui il faut voir et quand il faut le voir : c’est important
pour réussir.
23 En cas de désaccord, je recherche des compromis réalistes sur la base des
intérêts mutuels.
24 Je préfère « jouer cartes sur table ».
25 J’ai tendance à remettre à plus tard ce que je dois faire.
26 Je laisse souvent un travail en train sans le terminer.
27 En général je me présente tel que je suis, sans dissimuler mes sentiments.
28 Il en faut beaucoup pour m’intimider.
29 Faire peur aux autres est souvent un bon moyen de prendre du pouvoir.
30 Quand je me suis fait avoir une fois, je sais prendre ma revanche à
l’occasion.
31 Pour critiquer quelqu’un, il est efficace de lui reprocher de ne pas suivre ses
propres principes. Il est forcément d’accord.
32 Je sais tirer parti du système ; je suis débrouillard.
33 Je suis capable d’être moi-même, tout en continuant d’être accepté
socialement.
34 Quand je ne suis pas d’accord, j’ose le dire sans passion et je me fais
entendre.
35 J’ai le souci de ne pas importuner les autres.
36 J’ai du mal à prendre parti et à choisir.
37 Je n’aime pas être la seule personne de mon avis dans un groupe : dans ce
cas, je préfère me taire.
38 Je n’ai pas peur de parler en public.
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
39 La vie n’est que rapport de force et lutte.
40 Je n’ai pas peur de relever des défis dangereux et risqués.
41 Créer des conflits peut être plus efficace que réduire les tensions.
42 Jouer la franchise est un bon moyen de mettre en confiance.
43 Je sais écouter et je ne coupe pas la parole.
44 Je mène jusqu’au bout ce que j’ai décidé de faire.
45 Je n’ai pas peur d’exprimer mes sentiments tels que je les ressens.
46 Je sais bien faire adhérer les gens et les amener à mes idées.
47 Flatter tout un chacun reste encore un bon moyen d’obtenir ce que l’on veut.
48 J’ai du mal à maîtriser mon temps de parole.
49 Je sais manier l’ironie mordante.
50 Je suis serviable et facile à vivre ; parfois même je me fais un peu exploiter.
51 J’aime mieux observer que participer.
52 Je préfère être dans la coulisse qu’au premier rang.
53 Je ne pense pas que la manipulation soit une solution efficace.
54 Il ne faut pas annoncer trop vite ses intentions ; c’est maladroit.
55 Je choque souvent les gens par mes propos.
56 Je préfère être loup plutôt qu’agneau.
57 Manipuler les autres est souvent le seul moyen pratique pour obtenir ce que
l’on veut.
58 Je sais en général protester avec efficacité, sans agressivité excessive.
59 Je pense que les problèmes ne peuvent être vraiment résolus sans en
chercher les causes profondes.
60 Je n’aime pas me faire mal voir.
Exploitation
Compter 1 point pour chaque réponse « plutôt vrai ». Ne pas prendre en compte les
réponses « plutôt faux ».
Attitude 1 Attitude 2 Attitude 3 Attitude 4
1 4 3 2
7 6 5 8
15 10 9 14
16 11 12 18
17 20 13 23
25 21 19 24
26 28 22 27
35 29 31 33
36 30 32 34
37 39 41 38
50 40 42 43
51 48 46 44
52 49 47 45
59 55 54 53
60 56 57 58
TOTAL TOTAL TOTAL TOTAL
BIBLIOGRAPHIE
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014
L’entreprise marocaine et la modernité, Centre d’Etudes et de Recherche des
Dirigeants, Editions CRD, 2002
Les mutations du management, Centre d’Etude et de Recherche des Chefs
d’Entreprises, CRC 1986
Les équipes intelligentes, CRC 2003
L’art de diriger, Robert Papin, Dunod, 2002
Cadres et dirigeants efficaces, Gordon T., Ed. Belfond, Paris, 1990
Le manager au quotidien, H.Mintzberg, Ed. d’Organisation
Mobiliser pour gagner, Vermaud-Gaud C., Ed . Liaisons, 1993
Le leader situationnel, Hersey, P., Ed. D’Organisation.
Les deux dimensions du management, Blake et mouton, Ed. d’Organisation
Peut-on gérer les motivations ? Michel S., PUF, Paris, 1989
Commander ou motiver ? Delaire G. Ed. d’Organisation
Le management, Thiérart R., PUF, Paris
Mais comment peut-on être manager ? Piveteau J., Insep Editions
L’acteur et le système, Crozier et Friedberg, Le Seuil
Cinquante mots clés pour le management, Nizard G., Privat, 1986
Le manager minute, Blanchard et Johnson, Ed. d’Organisation, 1987
L’ère du travail d’équipe, Adizes, Ed. d’Organisation, 1980
Les managers, Xardel, Grasset
L’information dans les entreprises et les organisations, F. Gondrand, Ed.
d’Organisation
Piloter le changement managérial, F. Boneu, Editions Liaisons
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Youssef Tahiri
Développer son Leadership 2014