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Qcm cavum

1. Un homme de 55 ans, éthylo-tabagique a une otalgie droite. L’interrogatoire ne


révèle aucun autre trouble. L’examen clinique révèle une otite séreuse droite. La
palpation des aires ganglionnaires est normale. L’examen au miroir laryngé ne
montre pas d’anomalie. Il faut alors :

a. Traiter l’otite séreuse et « classer le dossier »


b. Effectuer une simple surveillance de l’otite séreuse
c. Demander une rhinoscopie antérieure et postérieure
d. Demander des oto-émissions cochléaires
e. Demander des potentiels évoqués auditifs

2. Une étiologie virale ( virus Epstein-Barr), est très probablement à l’origine de :

a. Adénocarcinome parotidien
b. Carcinome épidermoïde lingual
c. Carcinome indifférencié du nasopharynx
d. Adénocarcinome de l’ethmoïde
e. Carcinome muco-épidermoïde vélo-palatin
c

3. Concernant les carcinomes du nasopharynx, les propositions suivantes sont


correctes , sauf :

a. Les zones à haut risque sont le sud de la chine et l’asie du sud-est.


b. Dans les pays à haut risque le pic de fréquence se situe aux alentours de la cinquantaine.
c. Ils touchent plus fréquemment la femme que l’homme.
d. Dans les zones à haut risque, ils représentent les ¾ des cancers des voies aerodigestives
supérieures.
e. Leur incidence reste stable pendant 1 à 2 générations après migration dans une zone à
bas risque.

80. Concernant les carcinomes du nasopharynx (Nasopharynx Carcinoma)

a. Dans les zones à haut risque ils représentent la 3e cause de cancer chez l’homme.
b. Le rôle de l’alcool et du tabac est déterminant dans la genèse de ces tumeurs.
c. En Algérie les NASOPHARYNX CANCER représentent 10 % des tumeurs des voies
aerodigestives supérieures.
d. L’homme est plus fréquemment atteint que la femme.
e. Le NASOPHARYNX CANCER touche plus fréquemment l’homme après 70 ans.

81. Concernant les carcinomes du nasopharyns (Nasopharynx Carcinoma) les propositions


suivantes sont correctes, sauf :

a. En zone à haut risque la recherche de cancer latent dans la fratrie est justifiée.
b. Aucun facteur environnemental n’est retrouvé dans les enquêtes épidémiologiques.
c. L’élévation des anticorps dirigés contre L’EBV différencie les malades atteints du cancer
nasopharyngé indifférencié des sujets sains.
d. Les patients atteints du cancer nasopharyngé indifférencié présentent une élévation
précoce des taux d’IgA et d’lgG dirigés contre les Ag VCA.EA.EBNA de l’EBV.
e. Les taux d’anticorps lgG EA et lgA VCA aurait une valeur pronostique.

82. Au cours du cancer du naso-pharynx, le dosage des anticorps lgG et lgA dirigés contre les
antigénes VCA. EA, EBNA de l’Epstein Barr Virus, ne permet pas:

a. Une détection de la maladie en zone endémique.


b. D’apporter une valeur pronostique.
c. De suspecter une poursuite ou une reprise évolutive.
d. De différencier les malades atteints des sujets sains.
e. D’affirmer la guérison.

84. Le bilan d’extension d’un cancer du nasopharynx comporte systématiquement les


examens suivants, sauf:

a. radiographie de thorax.
b. œsophagoscopie.
c. échographie hépatique.
d. scintigraphie osseuse.
e. IRM ou un scanner de la base du crâne.

B
Evaluation K du Cavum

1 - La paroi antérieure du cavum répond à :


A. La trompe d’eustache
B. Fosse cérébrale antérieure
C. Sinus sphénoïdal
D. Fosses nasales et sinus maxillaires
Réponse : D

2 - L’extension du cancer du cavum se fait classiquement vers :


A. L’hypopharynx
B. Le sphénoïde
C. L’oreille interne
D. La fosse cérébrale antérieure
E. Les vertèbres cervicales
Réponse : BE

3 - La (ou les )localisation(s) métastatique(s) la (les ) plus fréquente(s) du cancer du cavum


est (sont):
A. L’os
B. Le poumon
C. Le foie
D. Le cerveau
E. Le rein
Réponse : ABC

4 - L’épidémiologie du cancer du cavum est caractérisée par :


A. la présence de 2 pics de fréquence dans le monde : 15-20 ans et 40-50 ans
B. la prédominance masculine
C. La Tunisie fait partie des régions à risque intermédiaire
D. La Chine constitue une région à risque faible
Réponse : ABC

5 - Le cancer du cavum :
A. Touche autant l’homme que la femme
B. A une fréquence élevée chez le jeune tunisien
C. Est le 1er cancer ORL en Tunisie
D. Est souvent associé à l’EBV
E. Est dépendant de facteurs génétiques
Réponse : BCDE

6 - Parmi ces facteurs, quel (s) est (sont) le (ou les) qui prédispose(nt) au cancer du cavum
A. Tabagisme
B. Alcoolisme
C. Hérédité
D. Mauvaise hygiène bucco-dentaire
E. Alimentation riche en nitrosamines
Réponse : CE

7 - Le type histologique le plus fréquent du cancer du cavum est le :


A. Carcinome indifférencié de type nasopharyngé
B. Carcinome épidermoïde bien différencié
C. Adénocarcinome
D. Lymphome
Réponse : A

8 - Parmi ces signes cliniques, le(s) quel(s) inaugure (nt) volontiers la maladie dans le
cancer du cavum:
A. Dysphonie
B. Dyspnée
C. Adénopathie cervicale
D. Otalgie
E. Épistaxis

Réponse : CDE

9 - Le diagnostic positif du cancer du cavum repose sur :


A. Les signes cliniques
B. Les signes radiologiques
C. L’augmentation du taux des anticorps anti EBV
D. La présence de métastases
E. La biopsie du cavum

Réponse : E

10 - Dans le cancer du cavum, le bilan préthérapeutique doit comporter:


A. Une scintigraphie osseuse
B. Une échographie abdominale
C. Une échographie cervicale
D. Une TDM du cavum
E. Une radiographie du thorax
Réponse : ABCDE
11 - Parmi les propositions suivantes concernant le traitement des carcinomes du
nasopharynx, laquelle est inexacte :
A. La radiothérapie constitue l’essentiel du traitement
B. La chimiothérapie est principalement utilisée afin de faciliter la radiothérapie
C. La dose totale sur la tumeur est de l’ordre de 65 à 75 Gy
D. L’échec local est fonction de l’extension tumorale et de l’histologie
Réponse : B

12 - Les complications liées à la radiothérapie dans le cancer du cavum sont :


A. Otite séromuqueuse
B. Le trismus
C. La radiodermite
D. Vomissements
E. Chute de cheveux
BDE
13 - Le dosage des anticorps EBV en cas de cancer du cavum a un rôle dans :
A. Le diagnostic histologique de la maladie
B. Évaluation pronostique
C. Choix thérapeutique
D. Surveillance après traitement

Réponse : BD
14 - Parmi ces propositions, quels sont les signes de mauvais pronostic d’un cancer du
cavum :

A. L’existence d’épistaxis
B. L’ostéolyse de la base du crâne
C. L’importance de l’envahissement ganglionnaire
D. L’existence d’une diplopie
E. Le type histologique indifférencié (UCNT)
Réponse : BCD

Cas clinique :
Homme de 27 ans, maghrébin présentant depuis 6 mois une hypoacousie gauche, consulte
pour une adénopathie spinale haute et gauche de 3 cm fixée aux plans profonds. L’état
général est conservé. Le reste de l’examen ORL est normal. Il n’ya pas d’intoxication alcoolo-
tabagique. La ponction ganglionnaire révèle
la présence de cellules malignes.
Question 1: L’hypoacousie gauche est liée à :
A. La compression du conduit auditif interne
B. L’atteinte du VIII
C. L’envahissement ou l’atteinte de la trompe d’eustache
D. L’envahissement de l’oreille moyenne
E. La destruction de l’oreille interne
Réponse : CD
Question 2 : Le premier diagnostic évoqué est :
A. Un cancer broncho-pulmonaire avec adénopathie métastatique
B. Une tumeur de la parotide avec adénopathies métastatiques
C. Un cholestéatome
D. Un cancer du cavum avec adénopathie métastatique
E. Un carcinome de la base de la langue avec adénopathie métastatique
Réponse : D

Question 3 : Pour étayer ce diagnostic, un (ou plusieurs) des examens suivants est (sont)
utile(s):
A. Une biopsie de l’amygdale
B. Une endoscopie nasale avec biopsie
C. Un dosage des anticorps anti EBV
D. Une sialographie
E. Une audiométrie tonale avec impédancemétrie
Réponse : BCE

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