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La pancréatite aiguë est une maladie inflammatoire du pancréas, de sévérité variable, classée en trois
grades (peu grave, modérément grave et grave) en fonction de la présence ou non de complications locales
et systémiques. On distingue les pancréatites œdémato-interstitielles, souvent peu graves, des pancréa-
tites nécrosantes dont la gravité dépend de l’étendue de la nécrose et de la survenue de complications.
L’imagerie est dominée par le scanner (réalisé avec injection intraveineuse de produit de contraste),
inutile dans les pancréatites aiguës non graves mais indispensable dans les autres pancréatites aiguës
pour établir un pronostic (suivant le score de gravité tomodensitométrique ou CT severity index [CTSI]),
suivre l’évolution et évaluer l’efficacité des traitements. L’échographie et surtout l’imagerie par résonance
magnétique viennent en complément dans des indications précises (recherche de calculs, caractérisation
des collections). Les complications sont dominées par les collections, que la nouvelle terminologie décrite
lors de la conférence d’Atlanta divise suivant la présence ou non de nécrose et le délai par rapport au
début de la maladie : en l’absence de nécrose, les collections sont d’abord des collections liquidiennes
aiguës pancréatiques puis peuvent (rarement) devenir des pseudokystes ; en cas de nécrose, ce sont des
collections aiguës nécrosantes qui deviennent des nécroses organisées pancréatiques. Le traitement est
différent en fonction du type de collection et de la présence ou non d’une infection. La prise en charge
doit être pluridisciplinaire et la radiologie interventionnelle joue un rôle majeur dans cette prise en charge
en particulier pour le drainage de collections.
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sévères. Il s’agit d’une pathologie dont la prise en charge doit être La classification morphologique définie en 2008 sépare les
pluridisciplinaire. Des experts de différentes spécialités ont déjà pancréatites aiguës en deux grands groupes : les pancréatites œdé-
réalisé plusieurs conférences, dites « conférences d’Atlanta », pour mateuses interstitielles (concernant la majorité des patients), qui
uniformiser la nomenclature et faciliter la communication entre répondent à un traitement symptomatique et se résolvent en 48 à
gastroentérologues, anatomopathologistes, réanimateurs, radio- 72 heures, et les pancréatites nécrosantes (20 à 30 % des patients),
logues et chirurgiens. La première a eu lieu en 1992, mais les plus sévères.
avancées en matière d’imagerie et de prise en charge ont fait Trois degrés de sévérité ont été définis lors de la conférence
apparaître au fil du temps la nécessité de mises à jour, la dernière d’Atlanta 2012 [2] :
ayant eu lieu en 2012. Il est important de s’appuyer sur les don- • pancréatite aiguë peu grave : caractérisée par l’absence de
nées établies lors de ces conférences pour une prise en charge complication locale ou systémique (les complications sys-
optimale. La terminologie et les abréviations utilisées ici sont témiques sont définies par l’aggravation d’une comorbidité
celles reconnues par la Société d’imagerie abdominale et digestive préexistante) et de défaillance viscérale. La mortalité est quasi
(SIAD) [1] . nulle, la maladie régresse rapidement et une imagerie tomoden-
sitométrique n’est pas nécessaire ;
• pancréatite aiguë modérément grave : caractérisée par la pré-
Étiologies, définition clinique, sence d’une ou plusieurs complications locales ou systémiques
ou d’une défaillance viscérale transitoire. L’évolution est
évaluation et évolution variable, la mortalité est faible mais la morbidité peut être éle-
vée ;
Étiologies • pancréatite aiguë grave : caractérisée par la présence d’une
défaillance viscérale persistante pouvant concerner un ou plu-
L’incidence est d’environ 20/100 000 habitants en France. Les sieurs organes. La mortalité varie de 36 à 50 % et est d’autant
principales causes en sont la migration d’un calcul biliaire (45 %) plus importante qu’il existe une infection de nécrose.
et la consommation chronique d’alcool (35 %). La première est
plutôt recherchée chez les femmes de plus de 50 ans, en sur-
charge pondérale, surtout s’il existe des antécédents familiaux. Évolution
Le deuxième se voit plutôt chez des hommes de 40 ans ayant
À l’admission, les pancréatites aiguës peu graves sont identifiées
un éthylisme chronique quotidien important. En l’absence de
par l’absence de défaillance viscérale. Celles qui en présentent une
cause biliaire ou alcoolique, il faut évoquer après 50 ans une
sont difficiles à évaluer durant les 48 premières heures puisqu’on
cause tumorale. Les autres causes sont principalement iatrogènes
ne sait pas encore s’il s’agira d’une défaillance transitoire ou per-
(en particulier post-cholangiopancréatographie rétrograde endo-
sistante. Elles sont donc prises en charge comme des pancréatites
scopique [CPRE]), génétiques (mucoviscidose, mutation serine
aiguës graves et l’évolution permettra ensuite de les reclasser. Plu-
peptidase inhibitor Kasal type 1 [SPINK1]), médicamenteuses, méta-
sieurs scores clinicobiologiques ont été mis au point pour une
boliques (hypertriglycéridémie en particulier), dysimmunitaires
évaluation précoce. Les plus utilisés sont ceux de Ranson (datant
ou infectieuses.
de 1974) et d’Imrie ou Glasgow ; le premier comprend 11 critères,
certains à l’admission et d’autres 48 heures après, la présence de
trois critères signant une pancréatite grave ; sa prédiction indivi-
Définition clinique duelle est cependant moyenne, et il ne permet pas une évaluation
Suivant la conférence d’Atlanta de 2012, le diagnostic de pan- avant 48 heures [4] . Le deuxième comprend huit critères à évaluer
créatite aiguë repose sur au moins deux des trois critères suivants : à l’admission ; il permet de classer correctement environ les trois
• douleur abdominale évocatrice (épigastrique, avec irradiation quarts des patients, mais a tendance à surestimer les pancréatites
dorsale) ; aiguës biliaires.
• taux sérique de lipase (ou amylase) au moins à trois fois la Il n’est généralement pas nécessaire de documenter par image-
normale ; rie les complications locales durant la phase précoce, et ce pour
• anomalies caractéristiques en imagerie (scanner, imagerie par trois raisons : un examen tomodensitométrique évalue mieux la
résonance magnétique [IRM] ou échographie). nécrose s’il est réalisé plus tardivement ; il n’y a pas de corrélation
Si les deux premiers critères sont présents, un scanner à entre les anomalies morphologiques et la gravité clinique ; le trai-
l’admission est inutile pour le diagnostic. Il ne sera réalisé que tement d’éventuelles collections n’est dans la plupart des cas pas
si un de ces deux critères est absent, ou si le patient présente une réalisé durant cette phase.
défaillance viscérale [2] .
Le début de la pancréatite correspond au début des douleurs.
Examens d’imagerie [5]
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Tableau 1. Tableau 2.
Score tomodensitométrique de gravité (CT severity index [CTSI] ou Bal- Score tomodensitométrique de gravité modifié (mCTSI de Mortele).
thazar corrigé).
Inflammation du pancréas Nécrose pancréatique
Classification de Balthazar Nécrose pancréatique
Pancréas normal : 0 point Pas de nécrose : 0 point
A. Pancréas normal : 0 point Pas de nécrose : 0 point Anomalie parenchymateuse du Nécrose ≤ 30 % : 2 points
B. Élargissement focal ou diffus de la Nécrose < 30 % : 2 points pancréas et/ou infiltration de la graisse Nécrose > 30 % : 4 points
glande pancréatique : 1 point Nécrose 30–50 % : 4 points péripancréatique : 2 points
C. Anomalie parenchymateuse du Nécrose > 50 % : 6 points Collection(s) : 4 points
pancréas et infiltration de la graisse Complication extrapancréatique (épanchement pleural, ascite,
péripancréatique : 2 points complication vasculaire, complication gastro-intestinale) : 2 points
D. Collection unique : 3 points
0–2 points : pancréatite aiguë minime
E. Au moins deux collections ou une
4–6 points : pancréatite aiguë modérée
collection contenant des bulles de
8–10 points : pancréatite aiguë grave
gaz : 4 points
CTSI : addition des deux colonnes, de 0 à 10
Score de 0 à 3 : morbidité 8 % ; mortalité 3 %
Score de 4 à 6 : morbidité 35 % ; mortalité 6 %
Score de 7 à 10 : morbidité 92 % ; mortalité 17 %
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• la collection aiguë nécrotique (CAN) (ANC dans la terminolo- considérée comme une CAN dans cette période précoce. Elle
gie anglophone) : elle se voit dans les quatre premières semaines peut ou non présenter une communication avec le système
chez les patients présentant une pancréatite nécrosante. C’est canalaire pancréatique ;
une collection à contenu mixte liquidien et non liquidien
(hémorragie, graisse et/ou graisse nécrotique), ceci étant très
important pour la différenciation avec une CLAP (Fig. 6). La
distinction est difficile, voire impossible en imagerie la pre-
mière semaine car elles semblent toutes deux liquidiennes,
mais est généralement possible ensuite. Toute collection qui
semble remplacer le parenchyme pancréatique doit donc être
Tableau 3.
Classification d’Atlanta révisée des collections au cours de la pancréatite
aiguë.
Type de pancréatite Collections
Dans les quatre premières semaines
POI CLAP
- Stérile
- Infectée Figure 4. Pancréatite œdémato-interstitielle avec discrète délobulation
PN CAN et hypertrophie modérée du parenchyme pancréatique. Épanchement
localisé autour sans paroi correspondant à une collection liquidienne aiguë
Nécrose parenchymateuse seule
pancréatique (coupe tomodensitométrique coronale).
- Stérile
- Infectée
Nécrose péripancréatique seule
- Stérile
- Infectée
Nécrose parenchymateuse et péripancréatique
- Stérile
- Infectée
Après les quatre premières semaines
POI Pseudokyste
- Stérile
- Infecté
PN NOP
- Stérile
- Infectée
Figure 5. Collection liquidienne homogène à paroi fine à un mois d’une
POI : pancréatite œdémato-interstitielle ; PN : pancréatite nécrosante ; CLAP :
collection liquidienne aiguë péripancréatique ; CAN : collection aiguë nécro-
pancréatite œdémato-interstitielle : pseudokyste (coupe tomodensitomé-
tique ; NOP : nécrose organisée pancréatique. trique axiale).
Tableau 4.
Collections telles que définies dans la classification d’Atlanta révisée et traitements possibles.
Collection Délai (semaine) Nécrose Localisation Aspect Infection Drainage ou chirurgie
POI
CLAP ≤4 Non À côté du pancréas Homogène Très rare Non
Extrapancréatique Liquidien
seulement Pas de paroi
Pseudokyste >4 Non À côté ou à distance Homogène Rare Rare (infection ou symptômes)
du pancréas Liquidien
Paroi
PN
CAN stérile ≤4 Oui Parenchyme et/ou Hétérogène Non Suivant la clinique
extrapancréatique Débris Drainage percutané, ou endoscopique
Possibles cloisons Chirurgie rare
Pas de paroi
CAN infectée Oui Drainage percutané, chirurgie
seconde si besoin
NOP stérile >4 Oui Parenchyme et/ou Hétérogène Non Suivant la clinique
extrapancréatique Débris Drainage percutané, chirurgie
Possibles cloisons seconde si besoin
Paroi
NOP infectée Oui Drainage percutané, chirurgie
seconde si besoin
POI : pancréatite œdémato-interstitielle ; PN : pancréatite nécrosante ; CLAP : collection liquidienne aiguë péripancréatique ; CAN : collection aiguë nécrotique ; NOP :
nécrose organisée pancréatique.
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A B E
C D F
Figure 11.
A, C. Pancréatite aiguë nécrosante avec nécrose organisée le long du fascia prérénal gauche (coupes tomodensitométriques axiales).
B. Mises en place de deux drains radiologiques, l’une par voie épigastrique dans la collection médiane et l’autre par voie latérale gauche dans la collection
gauche de la figure A (coupe tomodensitométrique axiale).
D. Mise en place de deux drains radiologiques par voie latérale gauche dans le même orifice dans la collection gauche de la figure C (coupe tomodensito-
métrique axiale).
E. Mode radiographie de face montrant les deux drains au sein de la collection pancréatique (sous la sonde gastrique).
F. Visualisation des deux drains mis en place par un seul orifice latéral gauche.
“ Points essentiels
• Le diagnostic de pancréatite aiguë repose sur au moins deux des trois critères suivants : douleur abdominale évocatrice, taux
sérique de lipase au moins à trois fois la normale, anomalies caractéristiques en imagerie. Si les deux premiers critères sont présents,
un scanner à l’admission est inutile pour le diagnostic.
• L’examen tomodensitométrique sans et avec injection de produit de contraste est l’imagerie de référence. Il est réalisé en coupes
fines après injection intraveineuse de produit de contraste iodé au temps portal (environ 80 s après le début de l’injection). Un passage
sans injection et un temps artériel peuvent être rajoutés dans des cas particuliers.
• Le compte-rendu de l’examen tomodensitométrique doit comporter la description des anomalies du parenchyme pancréatique,
la présence et l’extension d’une éventuelle nécrose, la description des collections abdominales, la présence ou non d’une ascite,
d’un épanchement pleural, de calculs vésiculaires ou biliaires, d’anomalies vasculaires et d’anomalies inflammatoires de voisinage
en particulier digestives. Il doit comporter en conclusion une évaluation de la sévérité de la pancréatite aiguë suivant un score
radiologique, le score le plus utilisé étant le CTSI.
• Les complications sont dominées par les collections, que la nouvelle terminologie décrite lors de la conférence d’Atlanta divise
suivant la présence ou non de nécrose et le délai par rapport au début de la maladie : en l’absence de nécrose, les collections sont
d’abord des collections liquidiennes aiguës pancréatiques puis peuvent (rarement) devenir des pseudokystes ; en cas de nécrose, elles
sont des collections aiguës nécrosantes qui deviennent des nécroses organisées pancréatiques.
• Le traitement est différent en fonction du type de collection et de la présence ou non d’une infection. La prise en charge doit être
pluridisciplinaire, et la radiologie interventionnelle joue un rôle majeur dans cette prise en charge en particulier pour le drainage de
collections.
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collections. Il est donc très important de connaître les différents [9] Balthazar EJ, Robinson DL, Megibow AJ, Ranson JH. Acute pancreati-
types et les différents stades de gravité des pancréatites aiguës, la tis: value of CT in establishing prognosis. Radiology 1990;174:331–6.
classification des collections et les complications possibles. [10] Mortele KJ, Wiesner W, Intriere L, Shankar S, Zou KH, Kalantari BN,
et al. A modified CT severity index for evaluating acute pancreati-
tis: improved correlation with patient outcome. AJR Am J Roentgenol
Déclaration d’intérêts : les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en 2004;183:1261–5.
relation avec cet article. [11] Bollen TL, Singh VK, Maurer R, Repas K, van Es HW, Banks PA,
et al. Comparative evaluation of the modified CT severity index and
CT severity index in assessing severity of acute pancreatitis. AJR Am
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[1] Zappa M, Tasu JP, Aube C, Pilleul F, Vullierme MP, Vilgrain V. Visualization of the heterogeneous internal structure of so-called “Pan-
Conférence d’Atlanta 2012 : classification révisée de la pancréa- creatic necrosis” by magnetic resonance imaging in acute necrotizing
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M. Zappa (magaly.zappa@aphp.fr).
Service de radiologie, Hôpital Beaujon, 100, boulevard du Général-Leclerc, 92110 Clichy, France.
J.-P. Tasu.
Service de radiologie, Centre hospitalier universitaire la Milétrie, 2, rue de la Milétrie, BP 577, 86021 Poitiers cedex, France.
M. Zins.
Imagerie médicale, Fondation hôpital St-Joseph, 185, rue Raymond-Losserand, 75674 Paris cedex 14, France.
V. Vilgrain.
Service de radiologie, Hôpital Beaujon, 100, boulevard du Général-Leclerc, 92110 Clichy, France.
Toute référence à cet article doit porter la mention : Zappa M, Tasu JP, Zins M, Vilgrain V. Imagerie de la pancréatite aiguë. EMC - Radiologie et imagerie
médicale - abdominale - digestive 2016;11(1):1-9 [Article 33-651-A-10].