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A2.

TP – Arc réflexe

A. Expérience de flexion sur la grenouille


Un réflexe est un comportement stéréotypé et rapide déclenché par un stimulus.
Le réflexe de retrait chez la grenouille, allant du retrait de la patte uniquement ou au saut,
permet de protéger l’animal de blessure. Püflüger souhaite déterminer où se situe le centre
intégrateur de ce type de comportement. Pour cela, il stimule des pattes de grenouilles
(acide) intactes, décérébrées et dont la moelle épinière a été détruite.

Expérience 1 : Test de différentes concentrations d’acide


On trempe l’extrémité de la patte gauche d’une grenouille décérébrée suspendue à une
potence dans différentes concentrations d’acide. On observe sa réaction.

Stimulus Réaction

+ Rien

++ Retrait de la partie terminale de la patte

+++ Retrait de la patte

++++ Retrait des deux pattes

+++++ Saut (mouvement pattes avant et arrière)

Conclusion : Il existe un seuil de réaction. Une différente concentration d’acide induit une
réaction différente.
L’encéphale n’est pas nécessaire à ces réactions. Hypothèse : le centre intégrateur est la
M.E.

Expérience 2 : Anesthésie
On trempe une des extrémités d’une patte d’une grenouille décérébrée suspendue à une
potence dans de l’éther puis de l’acide. On observe sa réaction.

Traitement patte gauche Traitement patte droite Réaction

++++ - Saut (mouvement pattes avant et


arrière)

Ether + ++++ - Rien

Ether ++++ Saut (mouvement pattes avant et


arrière)

Conclusion : La réaction motrice de retrait est déclenchée par un stimulus. Si on


l’inhibe (éther), elle n’a pas lieu.

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Expérience 3 : Section du nerf sciatique
On trempe une patte d’une grenouille décérébrée suspendue à une potence dont le nerf
sciatique gauche a été sectionné dans de l’acide. On observe sa réaction.

Traitement patte gauche Traitement patte droite Réaction

++++ - Rien

- ++++ Saut (mouvement pattes avant et


arrière, un peu altéré à gauche)

Conclusion : La réaction motrice de retrait est déclenchée par un stimulus.


L’information sensorielle passe par le nerf sciatique. Si on le sectionne, elle n’a pas
lieu.

Expérience 4 : Destruction de la moelle épinière


On trempe une patte d’une grenouille décérébrée suspendue à une potence dont la moelle
épinière a été détruite dans de l’acide. On observe sa réaction.
La grenouille ne réagit pas.
On peut donc conclure que le réflexe de retrait a besoin de la moelle épinière et que celle-ci
agit comme le centre intégrateur.

Conclusion pour la partie 1


Le réflexe de retrait chez la grenouille est proportionnel à l’intensité du stimulus : plus
le stimulus et fort et plus la réaction de l’amphibien est forte (exp.1).
Le stimulus est perçu par des neurones sensoriels l’extrémité de la patte (exp.2). Il
est relayé à la moelle épinière par le nerf sciatique (exp.3).
Si le réflexe de retrait ne nécessite pas d’encéphale (toutes les expériences), il a
besoin de la moelle épinière qui joue le rôle de centre intégrateur (exp.4).

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B. Expérience de retrait chez l’humain (neurodule)
L’encéphale, seul, possède un pouvoir intégratif. Les expériences que nous avons
menées montrent que la plupart du temps c’est le cerveau qui intègre (reçoit les
informations sensorielles et donnent des commandes motrices) comme dans le cas
de la plume. La M.E. ne joue alors que le rôle de relai entre le SNP et l’encéphale.
Toutefois, quand il y a des risques de blessures pour l’homme, dans le cas de la
bougie par exemple, l’intégration se réalise au niveau de la moelle épinière. En effet,
l’information sensitive provoquée par la plume ou la bougie arrive au niveau de la
M.E. où elle se sépare en deux : elle transmet l’information à un interneurone relié
directement à un motoneurone (arc réflexe) ainsi qu’à l’encéphale. Si le stimulus est
assez fort, dans le cas de la bougie et non de la plume, il déclenche l’arc réflexe.
L’arc réflexe étant plus court (seulement deux synapses) il est beaucoup plus rapide
et évite au corps des lésions graves. La M.E. joue alors le rôle de centre intégrateur.

C. Réflexe myotatique chez l’homme

Stimulus Réaction

Percussion du tendon sans retenue Extension de la jambe

Percussion du tendon sans retenue Extension diminuée ou non de la jambe

Il est difficile d’empêcher cette réaction de manière volontaire puisque cette réaction
est le produit d’un réflexe et échappe donc au contrôle. Toutefois, encéphale et M.E.
contrôlant le même mouvement, il est possible de contrôler ce réflexe.
Pour prouver cela, il faudrait mesurer le temps de réaction entre une extension
volontaire (en réaction à un stimulus audio) et réflexe.

D. Les expériences de Sherrington


a. Un réflexe myotatique est un réflexe de posture qui permet le maintien de la
position. L’extension d’un muscle produit sa contraction.
b. se contracte
c. met en évidence qu’un muscle réagit de façon involontaire à son étirement.
d. la fréquence des potentiels d’action augmente,
e. la fréquence des potentiels d’action permet de coder le message nerveux
sensoriel.

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