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I Les composants d’une installation électrique

1. Partie du gestionnaire de réseau


Compteur électrique

Votre installation électrique n’est pas seulement présente dans votre maison : elle débute déjà
dans la rue. En effet, depuis l’extérieur, un câble achemine l’électricité dans votre bâtiment
jusqu’à un premier coffret dans lequel se situent le disjoncteur principal et le compteur
électrique.

Le disjoncteur général est installé juste à côté du point de livraison, c’est-à-dire le point de
connexion entre le gestionnaire du réseau électrique et votre installation. Si la puissance du
courant électrique est trop élevée, ce disjoncteur coupe l’alimentation électrique générale. Il
n’y a alors plus d’électricité dans la maison.

Le compteur électrique sert à mesurer consommation électrique en kWh. Grâce à lui, les
fournisseurs peuvent calculer l’énergie que l’abonné à consommé et ensuite établir la facture
d’électricité tarifaire.

C’est le gestionnaire de réseau qui est propriétaire du réseau de distribution. Il est donc
responsable des installations électriques jusqu’au compteur et se charge de leur entretien. Si
vous rencontrez un problème, contactez-le.

2. Partie de l’utilisateur
Tableau électrique

Ce tableau électrique est le lieu où sont réunis tous les circuits, les systèmes de protection de
ces derniers et les protections réservées aux clients disposant d’une installation électrique.
Cette centralisation peut avoir la forme d’un coffret ou être présente dans une armoire.

le compteur est relié au tableau électrique par un câble d’alimentation. Ensuite, depuis le
tableau, l’électricité est dispersée entre les circuits de la maison.

La responsabilité de l’installation vous est attribuée à partir du tableau électrique alors qu’elle
était jusque-là à la charge de votre gestionnaire du réseau. En cas de difficultés ou d’incidents
techniques, c’est désormais un électricien que vous devez appeler.

Disjoncteur divisionnaire

Le disjoncteur divisionnaire est un composant du tableau électrique et est aussi dénommé


« disjoncteur d’installation » ou encore « disjoncteur automatique ».

Son principe est de sécuriser chaque circuit électrique en cas de surcharge ou d’un court-
circuit. Chaque circuit possède donc son propre fusible.
La surcharge survient lorsque trop d’appareils sont utilisés simultanément ou lorsque l’un
d’entre eux nécessite trop de puissance par rapport à la quantité d’électricité que peut fournir
le réseau.

Le court-circuit apparaît quant à lui dès qu’il y a un contact entre deux points du circuit dont la
charge électrique est opposée. Celle-ci est en alternance soit négative, soit positive. Dans cette
situation, le courant ne parcourt pas l’ensemble du circuit et le contact direct, qui est dû à un
défaut d’isolement thermique, peut avoir de lourdes conséquences. Il va occasionner une
augmentation de la température des conducteurs et accroître l’intensité du courant. Le court-
circuit qui surviendra alors peut détruire le système d’alimentation et provoquer un incendie.

Si l’un de ces deux problèmes se produit, le disjoncteur va couper immédiatement


l’alimentation du circuit concerné et des installations qui sont y branchées. Avant de
réenclencher le disjoncteur, vous devrez débrancher la prise de l’appareil identifié comme étant
la source du dysfonctionnement.

Différence entre fusible et disjoncteur

Le coupe-circuit à fusible est également appelé « plomb » ou « fusible » en abrégé. Lui aussi est
un dispositif de sécurité permettant de protéger les installations lorsque le courant électrique
dans le circuit devient trop élevé.

Fusible et disjoncteur sont tous deux placés dans le tableau électrique mais une différence les
distingue :

 Le fusible est à usage unique : il peut griller et il faut alors le remplacer. En effet, lors
d’une surcharge ou d’un court-circuit, le fil qui constitue le conducteur électrique du
fusible fond. Ce système concerne généralement les vieilles installations ;
 Le disjoncteur est toujours réarmable : il suffit de remonter la manette. Ce dispositif est
muni de deux éléments de sécurité agissant en cas d’augmentation du courant : une
protection magnétique efficace contre les courts-circuits et une protection thermique
pour lutter contre les surcharges. Le disjoncteur est donc de plus en plus privilégié aux
fusibles.

Disjoncteur différentiel

Si le disjoncteur divisionnaire protège l’installation électrique des courts-circuits et surcharges,


il ne détecte par contre pas les pertes de courant.

Pour combler ce manquement, un autre disjoncteur vient compléter le tableau électrique : le


disjoncteur différentiel ou disjoncteur de fuite à terre. Il permet d’éviter tout risque
d’électrocution et d’incendie engendré par une perte de courant.
Ce disjoncteur est composé d’un disjoncteur d’installation et d’un interrupteur de fuite à la
terre. Celui-ci est souvent dénommé « interrupteur différentiel » ou « interrupteur à courant
résiduel ».

Le disjoncteur différentiel vérifie en continu la quantité d’électricité qui arrive dans votre
habitation et celle qui en sort. Leurs proportions doivent être les mêmes. Lorsque ce n’est pas
le cas, cela veut dire qu’il y a une fuite de courant. Si le disjoncteur constate que le courant de
sortie est plus faible, il va alors se déclencher et couper l’alimentation.

Le disjoncteur différentiel principal a une sensibilité maximale de 300 mA. Cette sensibilité
correspond au seuil à partir duquel le disjoncteur va réagir. Au-delà de 300 mA, il considérera la
différence d’intensité du courant anormale.

Mais cette valeur est trop élevée que pour assurer la protection des utilisateurs en toutes
circonstances. Du coup, des disjoncteurs différentiels supplémentaires sont obligatoirement
ajoutés. Ils ont une haute sensibilité (30 mA) et concernent les circuits électriques des pièces
humides comme la salle de bain et la buanderie.

Sachez que des interrupteurs différentiels peuvent également détecter les pertes de courant.
Cependant, au contraire des disjoncteurs, ils ne sont pas compétents pour prévenir les
surcharges et les courts-circuits. L’interrupteur différentiel, dont le prix est plus abordable,
permet toutefois d’éviter l’accumulation de disjoncteurs. Le but est alors de placer un
interrupteur de calibre de courant important afin de rassembler plusieurs installations
protégées par des disjoncteurs de calibre plus petit.

Circuits

Il n’y a pas de limite concernant le nombre de circuits que peut détenir votre installation
électrique. Il faut créer des circuits différents pour les prises et les points lumineux.

Vous avez toutefois besoin de veiller aux informations suivantes :

 Chaque circuit peut compter au maximum 8 prises simples ou multiples ;


 Si plusieurs appareils très énergivores sont raccordés dans une même pièce, il faut créer
plusieurs circuits séparés ;
 Certains gros appareils peuvent même avoir leur propre circuit comme une cuisinière
électrique, un lave-linge… ;
 Par contre, le nombre de points lumineux sur un seul circuit n’est pas concerné par cette
limitation de 8.

Prise de terre

La prise de terre constitue un élément important dans une installation électrique. Elle va
évacuer le courant de défaut vers la terre et permettre ainsi d’éviter l’électrocution. Ce
« courant de défaut » est par exemple généré par une surtension d’un appareil défectueux, par
la mauvaise isolation d’une installation… Bref, par un dysfonctionnement du circuit électrique.

En Belgique, la prise de terre a été rendue obligatoire par le Règlement des installations
domestiques électriques (RGIE). Elle consiste en un conducteur métallique (câble, piquet…)
placé dans le sol, au niveau des fondations de la maison. Y sont raccordés les différentes prises
et points lumineux contenus dans l’installation électrique mais aussi les objets métalliques
présents dans votre habitation. Par exemple, une baignoire, une cuisinière, une porte… qui
pourraient malencontreusement entrer en contact avec l’électricité. S’ils sont dépourvus de fil
de terre et que vous les touchez à ce moment-là, vous serez électrocuté.

Outre la prise de terre, un sectionneur de terre, ou coupe-terre, est aussi imposé. Il sert à
calculer et contrôler la quantité d’électricité que la prise de terre évacue (la « résistance de
dispersion »). En Belgique, elle ne doit pas être supérieure à 30 ohms (ou Ω, unité de résistance
électrique).

Par ailleurs, ne confondez pas la prise de terre avec les interrupteurs différentiels. Ceux-ci
entrent en action lorsqu’ils constatent une fuite vers la terre. Ils interrompent alors
l’alimentation électrique pour éviter les électrocutions.s

Protection contre les surtensions

Cette protection n’est pas obligatoire mais vivement recommandée. Elle permet de protéger
votre installation en cas de hausses de tension importantes et soudaines par exemple dues à la
foudre. Grâce à elle, vos appareils informatiques et systèmes audio ou vidéo seront à l’abri.

II Les risques d’une installation défectueuse

Si un élément de votre installation est défectueux, voilà ce qui peut arriver :

 Coupure de courant ;
 Électrocution ;
 Court-circuit à cause de fils mal isolés ;
 Incendie provoqué par une surcharge de courant ou un court-circuit.

Pour éviter que ce genre d’événements ne surviennent, adoptez les gestes suivants :

 Contrôlez votre installation électrique


– N’utilisez pas un fil de cuivre ou de métal pour réparer un fusible ;
– Branchez si possible 1 seul gros appareil ménager sur 1 circuit ;
– Assurez-vous que vous avez le différentiel requis.
 Surveillez vos prises de courant
– Changez les éléments défectueux ;
– Utilisez des multiprises.

 Jetez un œil aux câbles


– Utilisez des fils de cuivre au bon diamètre ;
– Remplacez immédiatement les fils abîmés.

 Vérifiez vos appareils électriques


– Présence d’un fil de terre ;
– Si vous ressentez un picotement en retirant une prise, appelez un électricien.

 Méfiez-vous de l’électrocution
– Ne vous servez pas d’un appareil si vous avez les mains ou les pieds mouillés ;
– Ne posez jamais d’appareils électriques à côté de la baignoire ou de la douche.

III La conformité de l’installation électrique

Pour assurer votre sécurité, veillez à la conformité de votre installation électrique et assurez-
vous que son fonctionnement est optimal. De nombreux problèmes sont en effet souvent
rencontrés : défaut d’isolement, absence de différentiel, prise de terre mal installée, prises et
interrupteurs mal encastrés…

Pour savoir si votre installation répond bien aux normes en vigueur, n’hésitez pas à consulter un
professionnel

INTRODUCTION

Si votre logement fait l'objet de coupures de courant à répétition, l'alternative pour permettre


une continuité de service électrique est le groupe électrogène.

Le groupe électrogène produit de l'électricité compatible avec tous vos appareils. Le raccorder
au circuit électrique de la maison peut donc s'avérer utile pour qu'il prenne le relais lorsque
l'alimentation générale est coupée.

Toutefois, cela ne se fait pas n'importe comment. Une réglementation existe, et une autorisation
est nécessaire dans certains cas (voir avec le fournisseur d'électricité ou la commune). Le plus
important est de garantir la sécurité des utilisateurs et des biens, tout en permettant une
autonomie électrique de l'habitation.

GENERALITE SUR LE GROUPE ELECTROGENE

Généralement, un groupe électrogène a besoin pour fonctionner du carburant. Il peut s’agir de


l’essence, du gaz GPL ou du diesel. Un puissant groupe pour bien fonctionner d’un fuel ou d’un
biocarburant lourd. Il faut souligner qu’un groupe électrogène est doté d’un alternateur et un
moteur thermique. Pour la production du courant électrique, il faudrait faire tourner l’alternateur
ou la génératrice contenant le rotor. L’arbre du moteur actionné par la combustion transformera
le circuit qui était au préalable magnétique en courant électrique.

LES COMPOSENTS DU GROUPE ELECTROGENE

Le fonctionnement de tout appareil est basé essentiel sur son équipement. D’où l’importance de
connaître ses composants. En plus du moteur thermique et la génératrice, il existe plusieurs
autres composants intervenants dans le fonctionnement du groupe électrogène.

Le réservoir

Le groupe électrogène est doté d’un réservoir recevant le carburant. Celui-ci est muni d’une
ouverture lui permettant de recevoir le carburant. La capacité de ce réservoir varie d’un groupe à
un autre et permet d’avoir une idée précise sur l’autonomie de l’appareil. Lisez ces dangers sur
les groupes électrogènes !

La cuve de vidange

Comme la plupart des moteurs, il est également équipé d’une cuve de vidange et d’un
carburateur avec filtre. Il est conseillé de faire régulièrement la vidange pour conserver la
performance de l’appareil.

1. Préparer l'installation du groupe électrogène


Prendre connaissance de la réglementation : un préalable indispensable
Tout d'abord, avant de vous lancer dans l'installation de votre groupe électrogène, renseignez-vous sur
les conditions imposées par votre fournisseur d'électricité. Il se peut qu'en fonction de votre lieu de
résidence, une autorisation et/ou un contrôle soient nécessaires de la part de ce dernier ou de votre
commune.Ensuite, prenez connaissance de la norme qui légifère la mise en place d'une telle installation.
C'est indispensable en termes de sécurité. Tant pour votre appareillage que pour vous-même. En règle
générale, concernant un bâtiment d'habitation, le régime de neutre TT (neutre à la terre, côté distribution
comme utilisateur) est obligatoire.

Choisir une puissance appropriée aux équipements à alimenter

Vérifiez bien, quel que soit le type de connexion et de raccordement choisi, que votre groupe
électrogène est suffisamment puissant pour alimenter tous vos récepteurs importants. Il est
impératif qu'il ne fonctionne pas à pleine charge, l'idéal étant de le faire fonctionner à 70 %
pour conserver une marge de manœuvre en cas de problème.
Repérer l'emplacement à réserver au groupe électrogène

Choisir l’emplacement est primordial pour le confort d'utilisation car un groupe électrogène
génère une nuisance sonore certaine (même les groupes dits « insonorisés » sont bruyants).

L'idéal est de choisir un emplacement éloigné de l'habitation, couvert et suffisamment ventilé


(le groupe ne doit pas non plus provoquer une nuisance sonore pour le voisinage).

Il est déconseillé de stocker le carburant nécessaire au fonctionnement du groupe dans le même


espace ou abri.

En fonction du modèle de groupe électrogène, il se peut qu'une préconisation constructeur soit à


respecter au niveau de la longueur du câble d'alimentation.

Les prises

Sur l’appareil sont installées des prises bénéficiant de la protection d’un disjoncteur et qui assure
la conversion du courant au moment de sa sortie. Son châssis quant à lui facilite son transport.

L’échappement

Comme tout appareil doté d’un moteur fonctionnant à l’aide de carburant, le groupe électrogène
est équipé d’un échappement permettant d’évacuer la combustion. Pour finir, il faut préciser que
dans le but d’éviter au moteur de se déplacer à cause des vibrations qu’il émet, ce dernier est
doté de trois fixations, tous en caoutchouc, disposées entre le châssis et le moteur. Voici ainsi
abordés tous les composants intervenants dans le fonctionnement du groupe électrogène.

Qu'est-ce qu’un inverseur de sources automatique

L’inverseur de source automatique assure la surveillance du réseau public en tension et en


fréquence. Si l’un de ces deux paramètres sort des limites qui ont été définies par l’utilisateur
après un temps également défini par l’utilisateur, l’inverseur de source automatique donne
l’ordre de démarrage au groupe électrogène. Lorsque la tension et la fréquence du groupe
électrogène sont dans les tolérances définies par l’utilisateur,

L’inverseur de source automatique assure la fermeture des contacteurs de puissance du groupe


électrogène et l’utilisateur est ainsi à nouveau alimenté. Lorsque le réseau public est à nouveau
disponible, l’inverseur de source automatique, après un temps défini par l’utilisateur, ouvre le
contact de commande du groupe électrogène et assure le basculement de l’utilisation sur le
réseau public. Les principales fonctions d'automation et protection sont indépendantes et
peuvent être activées ou désactivée individuellement, pour satisfaire des applications
particulières. Le dispositif Be28 est équipé dans sa version standard d'un port RS485 qui permet
la connexion avec un ordinateur par un convertisseur MODBUS-USB (ou MODBUS-TCP/IP) et le
software dédié [5]. Le Be28 permet d'utiliser l’inverseur de source automatique à distance dans
toutes ses fonctions. Un mode test permet de procéder à une commutation de source même si
les conditions du réseau public sont réunies et un mode simulation défaut ligne principale
également. Il comprend le contrôleur d’inverseur de source Be28 et les protections sur les 2
lignes d’entrée. Sa taille dépend de la puissance du groupe électrogène. L’inverseur de source
automatique triphasé est fourni prêt à l’emploi.  

On distingue trois types d'inverseurs de source.

1. L'inverseur manuel : c'est l'usager qui, en cas de coupure de courant, actionne l'inverseur,
basculant ainsi sur l'alimentation secondaire délivrée par le groupe électrogène. En fonction du
type de câblage, le fait de commuter l'inverseur démarre le groupe électrogène. Si ce n'est pas
le cas, il faut alors le démarrer manuellement. Une protection se trouve dans l'inverseur qui a
pour but d'isoler l'alimentation secondaire lorsque l'alimentation générale est à nouveau en
service.

2. L'inverseur automatique : il fonctionne exactement comme l'inverseur manuel sauf qu'ici, une
détection de coupure bascule automatiquement sur l'alimentation secondaire.

3. L'inverseur télécommandé : réservé aux grosses installations ou aux entreprises où la continuité


de service est impérative, on le trouve peu dans les bâtiments d'habitation. Ici, un automatisme
programmable décide, en fonction du paramétrage, quel onduleur ou quel appareillage n'est
plus alimenté et bascule sur une alimentation de secours.

Branchement de l’inverseur de source

Le branchement d'un inverseur de source est relativement simple à réaliser, il se branche en


série sur l'alimentation générale en amont du tableau électrique.
Avant toute chose, coupez l'alimentation générale et ouvrez ensuite votre tableau électrique.

Repérez les deux fils (souvent un rouge et un bleu) qui viennent du compteur. Ce sont des fils de
grosses sections, réglementairement du 10 mm2.

Débranchez ces fils et raccordez-les sur l'entrée, côté réseau ou alimentation primaire, de


l'inverseur. Tirez ensuite un fil de terre de même section depuis votre tableau (il se raccorde sur
une barrette de terre dans l'inverseur).

Il ne vous reste plus qu'à raccorder la sortie de l'inverseur, avec des fils de même section sur le
disjoncteur ou l'interrupteur différentiel d'où vous avez débranché précédemment l'alimentation
générale.

Faites un test de fonctionnement en remettant le courant. Vérifiez que tout fonctionne


correctement, l'éclairage, le four, le réfrigérateur, etc. Sur certains modèles d'inverseur haut de
gamme, vous aurez même un petit écran qui vous indique en temps réel la consommation de
puissance délivrée par l'alimentation.

Voir le catalogue ManoMano


Inverseur de source

3. Raccorder le groupe électrogène


Le groupe électrogène est par définition à l'extérieur. Il faut donc, une fois son emplacement
judicieusement choisi, mettre en place une prise d'entrée.

Cette prise est équipée de fiches mâles (à la différence d'une prise électrique classique munie de


fiches femelles). Cela signifie que c'est une prise d'entrée, et non une prise qui délivre une
tension électrique.

Elle doit impérativement être IP55 au minimum (Indice de Protection).

Une fois votre prise d'entrée installée en façade, et l'alimentation électrique principale coupée,
vous devez la raccorder à votre inverseur de source. En fonction de la puissance de votre
groupe électrogène, utilisez des fils de section adéquate (2,5, 4, 6, 10 mm²).

La prise se raccorde sur l'entrée « alimentation secondaire » de l'inverseur.

Une fois que tout est branché, refermez tous les coffrets et remettez l'alimentation principale
en service. Vérifiez que tout fonctionne correctement dans la maison (le branchement de la prise
ne doit absolument rien changer).
Sortez pour raccorder le groupe électrogène à votre prise.

4. Faire un essai de fonctionnement du groupe électrogène

Tout est dorénavant raccordé, vous pouvez procéder aux essais. En fonction du modèle de votre
groupe électrogène et de votre inverseur de source, démarrez ou non le moteur du groupe.
Ensuite, procédez comme suit.

1. Alimentation générale en service, allumez quelques lampes, et un récepteur significatif. La


puissance de l'ensemble de ces appareils doit correspondre à environ 50 % de la puissance
nominale de votre groupe électrogène.
2. Coupez l'alimentation générale.
3. Si vous avez un inverseur manuel, basculez sur l'alimentation secondaire. Si vous avez un
inverseur automatique, vérifiez qu'il commute bien l'alimentation sur celle de secours. Si vous
êtes équipé d'un inverseur à commande de démarrage, contrôlez que le groupe est bien en
fonctionnement.
4. Vérifiez que tous les appareils précédemment allumés fonctionnent. Si c'est le cas,
votre alimentation secondaire est fonctionnelle sinon, revoyez votre installation.
5. Remettez en service l'alimentation générale.
6. Si vous avez un inverseur manuel, revenez sur la position initiale. Pour un inverseur
automatique, contrôlez qu'il repasse bien sur l'alimentation principale. Si vous avez un inverseur
qui pilote votre groupe électrogène, ce dernier devrait se couper après quelques secondes.
7. Contrôlez à nouveau que tous vos appareils fonctionnent (et en fonction de votre cas, coupez
votre groupe électrogène).

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