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AUDIT DU SECTEUR PUBLIC

Le 10 septembre.

1 fiches par sujet d’examen : une thématique (1cours) = un sujet.

A chaque nouvelle fiche, il faut faire le lien avec les anciennes thématique.

Compléter le cours : utiliser le site www.collectivités-locales.gouv.fr (rubrique finances locales) + le


rapport de l’observatoire des finances et de la gestion publiques locales.

ou site direction du budget :www.budget.gouv.fr /recherche plf2021 : transfert financier entre l’état
et les collectivités territoriales.

LECON 1 : LE BUDGET LOCAL

Budget : il y a le budget au sein politique, financier, et juridique.

Budget ; c’est un acte politique, une délibération vote par une majorité et qui donne des moyens
financier pour financier les besoins pour une année. Lien indissociable entre budget et majorité.

Acte financier : il prévoit les recette et dépenses pour une année. recette fiscales et non fiscales. Les
chiffres sont des prévisions.

Acte juridique : acte d’autorisation n’a pas la même valeur pour les recettes que pour les dépenses.
Les recettes signifient obligation alors que le fait de mettre une dépenses au budget il n’y a aucune
obligation de dépense. Si la dépenses est obligatoire c’est à cause d’une loi et non pas le budget.

Conjoncture : A partir de 2004, mauvaise période jusqu’à 2015 dont de gros déficit. A partir de 2016,
on recommande à avoir des excédents. Les budgets locaux ne sont pas séparés du budget de l’état.
L’UE surveille tous les budgets.

CHAPITRE 1. PRESENTATION GENERALE DU BUDGET LOCAL.

1. Les documents budgétaires

Les documents budgétaires sont des délibérations, sont des actes politiques et interviennent à
différents moments de l’année. On distingue :

A. Le budget primitif – le BP (le plus important) : le budget de départ et qui sert de base aux
finances locales.

a) les deux volumes du BP : un premier volume qui correspond au BP proprement dit et


articulé en 3 parties. Le 2ème volume correspondant au volume divises en 4 parties.

b) les deux sections : une section de fonctionnement (SF) et section d’investissement (SI).
Tout ceux qui est récurent sera dans la SF : toutes les opérations annuelles, répétitives
(ex :feuille d’impôt). tout ceux qui a une incidence sur le patrimoine de la collectivité sera
dans la SI. Le rapport entre les deux sections sont par le même selon le niveau de la
collectivité. 73,64% fonctionnement et 26% en investissement.

Par niveau, au niveau du bloc communale, c’est presque la même chose (72/28%). Au
niveau des départements c’est (81%19%). Pour les régions (64%/36%). Il n’y a pas le même
niveau d’investissement.

c) distinctions entre les opérations réelles et d’ordre :

- opérations réelles : correspondent à des mouvements de fonds avec l’extérieur (recettes


fiscales payés par les contribuables : impôts). 80% des opérations du BP.

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- opérations d’ordre : opération sans mouvement de fonds avec l’extérieur. c’est une
écriture interne à la collectivité qui correspond à des passage d’une section à l’autre. Le
plus souvent de la SF à SI. Il y a en aussi dans l’autre sens, mais moins. Du SF à l’SI c’est un
virement.

Recettes Dépenses
SF
PASSER CETTE PARTIE N1

SI A CETTE PARTIE N2

d) date limite du vote du BP : 15 avril pour les collectivités (l’année dernière lors d’élection,
c’était reportée de 15jours au 30 avril)

B. les autres documents budgétaires

1. Les décisions modificatives (DM) : délibération qui interviennent quand on a besoin de


modifier les chiffres de recettes et de dépenses ; pas de règles particulières sauf on ne peut
modifier la SI jusqu’au 31 décembre. Pour le SF, vu quelle est plus grosse on peu aller
jusqu’au 21 janvier. Chaque collectivité fait comme elle veut. Les grosse communes font
un règlements financier (ex : pas + d’une DM tous les 2 mois). Les DM servent à faire passer
des fond d’un chapitre à un autre : les virements de crédit.

2. le budget supplémentaire (BS) : il n’est pas obligatoire mais quand il existe il est voté soit
en juin soit en octobre. Il peut ne pas exister du tout. Le BS c’est une DM qui fait « quelque
chose en plus ». A la différence d’une DM classique, il reprend le résultat de l’année
précédent dans l’année budgétaire. C’est le principe de la continuité de l’exercice.

3. le budget annexe (BA) : le BP c’est le budget de la collectivité elle-même mais elle peut
décider de doter certain service de les doter d’un budget annexe. Ce budget aura ses
recettes et ses dépenses. Il sera séparé du budget principales. Deux options : le budget
annexe sera complètement séparé du BP soit il sera intégré dans les annexes (dans
volume2). Ces BA servent à retracer des services publics, industriels ou commerciaux
(SPIC). BA représente 9% de l’ensemble des finances locales.

2. Visite guidée des finances locales

A. Visite des deux sections :

a. section de fonctionnement :

les recettes fiscales :

- Impôt locaux (taxe habitation au niveau communal, taxe fonctionnaire sur les
propriétés bâties et non bâties, la CET contribution économique territoriale avec une
partie cotisation foncière des entreprises et la CVAE contribution sur valeur des
entreprises) 76Mds €. En complément, il y autre d’autre impôts tels que la taxecom +
des taxes indirectes locales

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- concours de l’Etat : l’état verse des dotations telles que la DGF (18,3 Mds€)

- subvention et participation : payés par l’Etat, les départements, les régions.

- Autres : produits du domaines, redevance du services rendu (crèche, garderie,


cantines).

les dépenses :

- frais de personnels : prime, salaire (GVT : chaque année ca augmente 2%)

- achats et charges externes : des économie ont été faites. (énergies fluide, petite
réparation entretien)

- dépenses d’intervention : dépenses de redistribution (donner des subventions aux


associations et aides aux entreprises)

- autre (2Mds d’intérêts) : consommation de services bancaires.

- excédents de fonctionnement (c’est la partie virement qui va aller en SI)

b. section d’investissement

Les recettes :

- épargne de l’excédent de la SF

- dotations et subventions

- financement : emprunts

La SI est principalement financer par les excédent de fonctionnement.

les dépenses :

- les dépenses d’équipement : quand la commune acheté un terrain, une construction


d’un bâtiment, d’une création d’un réseau routier.

- subventions et autre : la commune va pouvoir versée des subvention soit privés mais
plus souvent à un public.

- financement : le remboursement de la dette (l’annuité en capital)

Les intérêts c’est la conso de service bancaire alors que le capital a servis à financier des
investissements (dans le patrimoine) le remboursement du capital c’est une dépenses de la section
d’investissement.

B. Visite des recettes et des dépenses

1. Les recettes

- les recettes fiscales : recette sans contrepartie : taxe enlèvement des ordures
ménagère (TEOM). Attention, il a redevance pour l’enlèvement des ordures
ménagères (REOM) au prorata des quantités enlevés donc il a une contrepartie.

- les recettes non fiscales : DGF, produits d’emprunts, les redevances pour services
rendus, les revenus du domaine public. (ex : commune loue un appartement donc les
loyers sont des revenus du domaine).

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2. Les dépenses

- les dépenses obligatoires : découlent de la loi, qui fixe la répartition des compétences
(ex : département qui paye le RSA). Peut aussi découler d’une contrat (d’emprunt, de
marché). Protégées par deux procédures :

l’inscription d’office : si une dépenses est obligatoire mais pas inscrite au budget : il
faut saisir la chambre régionales des comptes constate le caractère obligatoire de la
dépense.

le mandatement d’office : procédure si le maire refuse de payer. le préfet va mettre le


maire en demeure. S’il le fait pas, le préfet le met lui-même.

- les dépenses interdites : La loi prohibe enfin certaines dépenses correspondant à des
activités qui sont expressément interdites par les collectivités locales : financement
aux cultes, à l'enseignement privé, à la rémunération des agents de l'Etat, aux
interventions de nature économique sans fondement légal et aux partis politiques. Il
faut demander un tribunal administratif si on se rend compte qu’une subvention a été
donné aux points précédents.

- les dépenses facultatives : compliquée à identifier car elle n’est ni obligatoire (pas dans
la liste prévue par la loi) ni interdite (car elle n’est pas contraire à l’intérêt général).
Des dépenses où on a une marge de manœuvre ( exemple : subventions aux
associations)

CHAPITRE 2 : LE CYCLE BUDGETAIRE LOCAL

Ce cycle budgétaire local est complément différent de celui de l’Etat et complexe à comprendre.

1. Le calendrier normal

Calendrier le plus rependu et qui respecte les normes. Il respecte et applique les lois. Il va être divisé
en phases.

 1. phase technique

Septembre/octobre/novembre de l’année N-1. Cette phase technique va être maitrisée par le maire
ou l’exécutif mais l’élu se fait toujours assister par un cadre. Petite commune : secrétaire de marie.
Grosse commune : DGS directeur général des services. Le maire fait une lettre de cadrage dans laquelle
il va fixer ses objectifs (ex : stabilisation des effectifs, stabilisation de la masse salariales, augmentation
de 1% des impôts, les investissements). Il y aura une série de réunion avec les responsables de services.
Le résultat qui en découle est un avant-projet de budget.

 2.Polique

A cheval sur deux exercices (décembre N-1/janvier N = l’année budgétaire). C’est une phase qui se
déroule entre les élus. Les élus vont discuter avec le maire. Le travail du maire sera de rassembler une
large majorité sur son budget pour qu’il soit voté.

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La concertation entre les élus se fait tout d’abord au niveau de la commission des finances : émanation
de l’organe délibérant composé de personne compétentes dans la profession du chiffre (banquier,
notaire, investisseurs). Elle va donner des conseils de prudence au maire. Les décisions ne sont pas
prises par cette commission, ils ont un rôle de conseil.

Il va y avoir le DOB : débat d’orientation budgétaire. Obligatoire pour es communes de plus de 3500
habitants. Le maire présente publiquement son projet de budget. C’est débat obligatoire, il n’y a pas
de vote. Si la discussion n’a pas lieu, on pourra faire annuler le budget. Il doit avoir eu lieu 2 mois avant
le vote. Cela clore la phase politique. Le DOB est une transparence, tout les arbitrages ont été fait en
amont

 3. Vote du BP

Avant le 15 avril de l’année N. La loi dit que le conseil municipale peut approuver le BP, le rejeter ou
l’amender (modifier, rectifier). C’est théorique, en réalité le conseil régional/départementale le rejette
ou approuve (1% des BP rejetés). Si il y a un rejet, la collectivité se retrouve sans budget ; la situation
politique devient grave. Si le BP n’est pas voté à la date, le préfet saisie la chambre régionale des
comptes qui propose une solution de budget. Le préfet prend un arrêté préfectoral pour imposer le
budget et le rendre exécutoire.

 4. Transmission du comptable à l’ordonnateur

Compte de l’année N-1. C’est le compte de gestion et la date limite est arrêtée au 1er juin. Avant le 1er
juin le comptable public doit avoir transmis sont compte de l’année précédent »e à l’ordonnateur (le
maire).

 5. Vote du compte administratif

Compte de l’ordonnateur avant le 30 juin. Le compte administratif sert a retracer les recettes et les
dépenses de l’année dernière tenue par l’ordonnateur. Une fois voté, on sait les résultats de l’année
précédente.

 6. Vote du BS

Le BS reprend le résultat de l’année N-1 et le place dans l’année N.

Critique de ce calendrier : c’est u calendrier vicieux car on cherche a préparer l’avenir sans même
regarder ce qui sait passé.

2. Les calendriers modernes (3 types)

A. Le calendrier anticipé

- objectif : je veux voter le BP avant le 1er janvier.

- avantages : pour la section d’investissement, la collectivité peut investir des le mois


de janvier. Ensuite, pour la SF on a aussi le budget des le 1er janvier.

- inconvenants : on a pas toutes les informations cruciales (sur les impôts et les
dotations de l’Etat donc il fut avoir des services capable de calculer les bases de
l’impôt)

Les avantages sont plus importants que les inconvenants.

B. Le calendrier vertueux

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- objectif : remettre les choses dans l’ordre. Donc je met les phases 4 et 5 avant la phase
3.

- Avantages : avantage intellectuel (satisfaction de faire les choses dans l’ordre),


avantage financier ( on bénéficie en plus du résultat de l’année précédente sui est
l’excédent de fonctionnement), avantage de simplification de la procédure (le BS n’est
plus utile, donc la phase 6 est supprimée).

- Inconvenant : les services de la collectivité travaille deux fois plus. Il faut faire le
compte administratif et le BP, période de rush.

C. La reprise anticipée du résultat

- objectif : c’est une procédure pour une collectivité qui a voulu passé au calendrier
vertueux mais qui n’est pas arrivé.

- Elle est découpé en quatre phases :

- la fiche de calculs : établis les recettes et dépenses avec des estimation. Faite par le
maire mais doit être signé par le comptable publique. On connait donc l’estimation du
résultat (ex : 800€)

- vote du BP avec reprise anticipé du résultat. Les 800€ sont mis dans le DP dans la
section recette de la section d’investissement

- vote du compte administratif : l’ordonnateur a tous les chiffres, on peut donc avoir le
résultat exact (ex 100€). Le montant ne peut pas être inférieur à l’estimation car le
comptable a bien signé donc l’estimation est fiable.

- On vote ensuite le BS : en recettes d’investissement on peut ajouter les 200€ de


différence.

SUJETS D’EXAMEN :

1. le BP, 2 volume/section/date limite de vote/les opérations

2. les calendriers modernes

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