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Responsabilité
Dédicaces
Je dédie ce document à toute ma famille et à tous ceux qui, de près ou
de loin, ont contribué à l’élaboration de ce document:
A mes très chers parents, rien ne vaut les efforts fournis jour et
nuit pour mon éducation et mon bien-être.
Remerciements
Toutes Les Louanges sont à ALLAH, Le Tout Miséricordieux qui m’a accordée la
santé et la force pour achever à bien ce modeste travail.
J’exprime ma profonde gratitude à toutes les personnes qui ont contribué au succès
de mon stage et qui m’ont aidée lors de la rédaction de ce rapport.
Mes sincères remerciements vont à l’endroit de mon mari M. SITA Mounkaila pour
tout son soutien et son aide inestimable. Que Dieu vous bénisse.
A l’EMIG :
Sigles et abréviations
NTU: NephelometricTurbidityUnity
Pt-Co: Platine-Cobalt
Introduction
Indispensable à la vie, l’eau doit être contrôlée avant son usage car elle se présente
comme un milieu extrêmement complexe contenant de nombreuses substances en
solution ou en suspension. L’environnement et la santé en dépendent totalement,
aujourd’hui plus que jamais, avec une démographie galopante et une pollution sans
précédent, des techniques avancées sont nécessaires pour le traitement et la
distribution au profit de la population.
La maîtrise d’eau potable a été un enjeu capital de l’histoire des pays comme le
Niger en termes de développement durable. C’est ainsi que la capitale du Niger fut
transférée de Zinder (zone socle) à Niamey (zone du fleuve). Niamey est implantée
sur une zone de socle avec une nappe peu productive, (en moyenne 2,3 à 7,6 m 3/h)
contaminée par les nitrates mais avantagée par son emplacement sur le fleuve
Niger. Face à ces problèmes, l’Etat a décidé de traiter les eaux du fleuve Niger pour
l’approvisionnement en eau potable de la population de Niamey. Le traitement est
assuré par la société d’exploitation des eaux du Niger (SEEN) à travers deux usines
de traitement : Celle de Yantala et celle de Goudel situées sur les berges du fleuve
Niger, avec une production maximale de 120.000m 3/jour. La station de pompage de
Goudel où a eu lieu notre stage, à elle seule, fournit les 72% de la production totale.
Il s’agira pendant notre stage de suivre la filière de traitement et de production d’eau
potable en mettant l’accent sur l’influence des matières en suspension sur le
traitement d’eau.
1.1.1.1. Historique
Créée en 1987 par l’Ordonnance nº 87-31 du 24 septembre 1987, la Société
Nationale des Eaux (SNE) était une propriété exclusive de l’Etat. Mais, les politiques
qui avaient été mises en place n’ont pas eu les effets escomptés sur le
développement du secteur de l’eau. En 1999, le secteur de l’hydraulique urbaine
connu une période de réforme et un processus de privatisation qui fait suite à une
volonté du Gouvernement du Niger de se désengager du secteur parapublic. En
2001, ce gouvernement a signé avec l’Association Internationale de Développement
(IDA), un accord de crédit destiné à appuyer la réforme et à financer un vaste
programme d’investissement intitulé le Projet Sectoriel Eau (PSE). Pour un montant
estimé à environ 80 millions d’euros, ce projet est financé par quatre bailleurs de
fonds : la Banque mondiale (BM), l’Agence française de développement (AFD), la
Banque ouest africaine de développement (BOAD) et le gouvernement chinois.
Cette réforme définit ainsi quatre acteurs et leurs rôles :
51 % du capital sont détenus par la société Veolia, l’ancien Vivendi Water, qui
est son actionnaire principal;
34 % des actions ont été vendues à des privés nigériens;
10 % au personnel de l’ancienne SNE;
Les 5 % restants du capital sont détenus par l’Etat du Niger.
DG
Service Moyens Service qualité
généraux sécurité et
environnemen
Service
gestion des
stocks
1.1.2.2. Climat
Le climat est de type sahélien. Il se caractérise par une alternance de saison sèche
plus longue, et une saison pluvieuse courte variant de 3 à 4 mois. Quant aux
températures moyennes, elles tournent autour de 29°C et le maximum enregistré
dans la journée peut atteindre 45°C à l’ombre durant le mois d’avril.
La distribution est assurée par onze (11) réservoirs répartis dans toute la ville de
Niamey (R1, R2, R3, R5, R6, R7, R8, R9, R10, R11, R12).
La station de traitement d’eau potable de Goudel (du nom du quartier dans lequel,
elle est implantée) est située au Nord-Ouest de Niamey dans la commune I sur la
berge du fleuve. Elle assure en continue l’alimentation de 72% de la ville de Niamey
et Les 28% par la station de Yantala.
Tableau 1: Usine de traitement de Goudel
Ce sont des éléments auxquels les consommateurs sont plus sensibles et plus
exigeants, car ils affectent les organes de sens et provoquent un doute sur la
potabilité de l’eau. Il s’agit entre autre de la couleur, l’odeur, la saveur et la turbidité :
Ce sont essentiellement :
Ils résultent des substances se trouvant en solution dans l’eau (résidu sec,
alcalinité, Chlorures, Ammonium, Nitrates, Nitrites, Matières organiques, etc.…).
Les streptocoques fécaux (E. Coli, streptocoques) dans l’eau mettent en évidence
une pollution fécale humaine ou animale.
Les coliformes totaux dans l’eau indiquent une dégradation de la qualité bactérienne
de l’eau.
Dans le tableau 2, nous avons les différentes normes fixées par l’OMS sur les
paramètres physico-chimiques et bactériologiques :
Les nappes captives sont des nappes ayant un toit et un mur imperméable, les
nappes semi-captives ont un toit imperméable et un mur semi-perméable ou vice
versa ou encore toit et mur semi-perméables. Quant aux nappes libres, ce sont
celles dont la surface de l’eau est libre de fluctuer.
Dans ces eaux, il faut noter la présence quasi générale de gaz dissous, en
particulier l’oxygène dissous (O2), le carbone dissous (CO 2), l’azote (N), d’une
concentration importante des matières en suspension, des matières organiques, des
algues, des bactéries et virus et bien d’autre.
L’eau utilisée à Goudel pour la production d’eau potable est l’eau de surface captée
au niveau du fleuve Niger.
Cette dernière consiste simplement à injecter un agent désinfectant dans l’eau afin
d’éliminer une éventuelle pollution d’origine bactérienne ou virale.
On remplit un bécher de 500ml de l’AN910, puis on verse lentement dans une cuve
de 1000m3 préalablement remplis de l’eau à l’aide d’un robinet connecté à la cuve.
Le mélange se fait à l’aide d’un agitateur mis en marche en même temps qu’on
verse le produit.
lait de chaux envoyé dans le saturateur plus de l’eau et on laisse décanté. Après
décantation on récupère l’eau du saturateur ce qui constitue l’eau de chaux appelée
aussi chaux équilibrante. La chaux en tête est utilisée pour rehausser le pH de l’eau
à la sortie des bassins et la chaux équilibrante est injectée à la fin de la filtration.
NB : les cuves des réactifs sont reliées à des pompes doseuses qui permettent de
renvoyer les réactifs au niveau de la chaine de traitement d’eau.
Il faut aussi noter qu’avant de doser les réactifs on détermine d’abord la quantité qu’il
faut au laboratoire puis transmettre cette valeur aux surveillants de quart chargés de
la production de l’eau.
Grilles
Figure 4: Dégrillage
Source : personnelle
1.4.2.2. Le Prétraitement
L’eau brute débarrassée de ses débris est alors pompée vers l’usine de traitement
au moyen de 8pompes reparties en 2 groupes alimentant chacun un bassin. Ces
bassins constituent le point de chute de l’eau brute à son arrivée à la station. Ces
bassins sont au nombre de deux : bassin1 et bassin 2. L’effluent de l’exhaure est
recueilli dans ces bassins : le bassin 1 reçoit l’eau de l’exhaure 1, et le bassin 2 celle
de l’exhaure 2. Le bassin 1 a une capacité de 10.000m3 et le bassin 2 a une
capacité de14.000m3.
Au niveau des deux bassins en saison pluvieuse, vue la charge importante de l’eau,
on injecte de l’alumine et du polymère. A la sortie de chaque bassin, on injecte de la
chaux pour rehausser le pH de l’eau brute devenu acide à cause de l’alumine
injecté. On obtient ainsi le pH de décantation qui est de 6,6.
En période des eaux moins chargées, on injecte uniquement une faible quantité
d’alumine pour le prétraitement.
1.4.2.3. La repartition
L’eau sortie des bassins de pré-décantation arrive au niveau du répartiteur (figure 5)
qui, à son tour, fait la répartition dans les différentes filières de l’usine à savoir
Goudel 1, Goudel 2, Goudel 3 et celle de Yantala avec soit des vannes
automatiques ou manuelles.
Sur chaque départ, nous notons la présence d’un débitmètre qui permet de contrôler
les débits transitant dans les conduites.
Figure 5: répartiteur
Source : personnelle
1.4.2.4. La coagulation-floculation
L’eau à la sortie des bassins est envoyée au niveau des filières de traitement à
travers le répartiteur. C’est au niveau des filières que commence le traitement de
l’eau proprement dite, particulièrement les procédés de clarification.
Les flocs formés au cours de la coagulation n’ont pas une taille suffisante pour la
décantation. En vue d’obtenir des plus gros flocs, on ajoute l’AN910 suivi d’une
agitation lente : C’est la floculation. La floculation est donc le phénomène de
formation de flocs de taille volumineuse (agglomération des colloïdes déchargés).
1.4.2.5. La décantation
Le procédé de la clarification se poursuit par la décantation. Toutes les filières sont
constituées d’un bassin de décantation. La filière 1 est constituée d’un décanteur à
lit de boue et les deux autres de deux décanteurs lamellaires chacune.
Les flocons, plus lourds que l'eau, se déposent au fond du bassin de décantation
sous l’effet de leur propre poids. Ce processus consiste à une séparation solide-
liquide et a pour objectif rendre l’eau claire.
1.4.2.6. La filtration
L’effluent des décanteurs passe à travers un lit de sable qui sert de filtre (figure 6).
Les filtres retiennent physiquement les particules plus petites présentes dans l’eau.
La filtration consiste donc à retenir les particules qui n’ont pas pu être éliminées par
la décantation. La rétention de ces particules se déroule à la surface des grains. Au
fur et à mesure du passage de l’eau, cet espace se réduit, le filtre se colmate. Il doit
alors subir un lavage. Ce lavage est effectué normalement une fois toutes les 24H à
la SEEN, mais il peut se faire 2 ou 3 fois, selon la charge de l’eau décantée.
1.4.2.7. La neutralisation
L’eau après avoir subi les étapes précédentes de traitement devient un peu plus
acide. Il faut donc relever le pH pour qu’elle soit consommée sans risque.
1.4.2.9. Le refoulement
L'eau potable ainsi produite est pompée dans les châteaux par des pompes de
refoulement. L’eau traitée issue des bâches alimente une grosse conduite d’un
mètre de diamètre appelée nourrisse. Les pompes de refoulement (figure7) sont
fixées sur cette nourrisse. La station de Goudel alimente cinq réservoirs à savoir :
R8, R9, R10, R12et récemment R14. A partir des réservoirs l’eau est transportée
par les conduits souterrains vers les consommateurs.
Pour garantir la potabilité de l'eau après le robinet, la SEEN organise des modules
de formations et des sensibilisations à l'hygiène de l'eau et de la santé. L'eau
potable est le résultat d'un long processus au cours duquel une succession
d'opérations techniques à haute valeur ajoutée sont mises en œuvre. Il est évident
que la production de l'eau potable est coûteuse.
A chaque étape du processus de traitement, un échantillon de l'eau est prélevé et
analysé au laboratoire.
Deuxième partie :
Matériels et méthodes
En effet, une dose excessive de coagulant (le sulfate d’alumine) peut entraîner une
forte acidité avec relargage d’alumine en fin de traitement, tandis qu’un dosage
insuffisant conduit à une mauvaise clarification.
Avant de réaliser l’essai trois (3) paramètres de l’eau brute sont mesurés au
préalable: la turbidité le TAC et le pH. L’objectif principal du test est de rendre l’eau,
claire en appliquant une dose optimale de coagulant.
a) Matériel nécessaire:
- Un floculateur 6 postes (appareil du Jar-test) et 6 béchers de 1000 ml qui
occuperont les postes du floculateur ;
- Un turbidimètre pour mesurer la turbidité de l’eau brute;
- Un pH-mètre pour déterminer le pH de l’eau brute;
- Des pipettes graduées de 1 et 10 ml pour prélever les différents réactifs ;
- Un seau pour le prélèvement de l’eau brute ;
b) Réactifs
- Une solution de sulfate d’aluminium à 10g/l ;
- Une solution de polymère AN910 ;
c) Mode opératoire
Bien remuer l’eau brute, rincer et remplir les 6 béchers jusqu’à la graduation 1000
ml.
• Etape 1
- Placer les six béchers dans la plateforme de l’appareil de Jar-Test (figure7),
puis descendre les agitateurs au fond des béchers;
- Prélever le coagulant à 10g/l au moyen de la pipette de 10ml ;
- Introduire des doses croissantes de coagulant dans les 6 béchers.
- Mettre en marche l’appareil et faire agiter à une vitesse à 160 tr/min pendant
2 minutes (temps de mélange rapide) pour assurer une bonne répartition du
coagulant ;
• Etape 2 :
• Etape 3 :
• Etape 4 :
- Arrêter l’agitation ;
- remonter les agitateurs ;
- Laisser l’eau décanter pendant 30 mn.
• Etape 5 :
L’échantillon dont les paramètres répondent plus aux normes de l’OMS sera choisi
et la dose de coagulant injectée sera consignée aux usines comme taux de
traitement.
Figure 8: Jar-test
Source : personnelle
Mode opératoire :
1 litre d’eau
+15 gouttes d’acide acétique
+ 20 ml d’iodure de potassium à 100 g/l
(en présence de chlore une coloration jaune
apparaît)
2.2.1.1. La turbidité
La turbidité traduit la présence des particules en suspensions. La mesure de la
turbidité se fait à l’aide d’un turbidimètre (figure10). Pour ce faire, remplir une cuve
de 10ml l’eau à analyser et l’introduire dans le compartiment de cuve puis appuyer
sur la touche “Read “. Ensuite lire directement la valeur de la turbidité. Elle s’exprime
en NTU. La norme acceptable est inférieure ou égale à 5NTU.
2.2.1.2. La conductivité
La conductivité mesure la capacité de l’eau à conduire le courant électrique. La
mesure se fait à l’aide d’un conductimètre (figure11). Elle consiste à prélever
l’échantillon à analyser dans un erlenmeyer puis plonger la sonde du conductimètre
rincé au préalable à l’eau distillée dans l’échantillon ; puis lire directement la valeur à
l’écran. La lecture est faite après stabilisation du chiffre affiché. Son unité est le
µs/cm. La Concentration Maximale Admissible pour la conductivité est de 2000
µs/m.
2.2.1.4. Le pH et la température
Le pH mesure la concentration en ion H + de l’eau. Il permet d’avoir une idée sur la
nature acide ou basique de l’eau. Quant à la température c’est un paramètre de
confort pour les usagers. Elle permet de corriger les paramètres d’analyse dont les
valeurs sont liées à la température (notamment la conductivité).
La mesure de ces deux paramètres se fait à l’aide d’un pH-mètre (figure12). Pour ce
faire, on prélève l’échantillon à analyser dans un bécher puis on plonge la sonde du
pH-mètre après l’avoir rincé à l’eau distillé dans l’échantillon. Ensuite on lit la valeur
du pH et de la température une fois stabilisation de la lecture.
En fin de mesure la sonde est plongée dans une solution de KCl. Ceci permet de
stabiliser la sonde.
L’acide sulfurique ;
L’acide oxalique ;
Le permanganate de potassium.
2.2.1.8. Alcalinité
Dans les eaux naturelles, l’alcalinité résulte le plus généralement de la présence de
bicarbonates, carbonates et hydroxydes. Deux titres permettent de mesurer
l’alcalinité d’une eau :
- Le titre alcalimétrique ou titre alcalimétrique simple (TA) : il permet la
détermination de la teneur de l’eau en ions hydroxyde libre et en carbonates
alcalins
- Le titre alcalimétrique complet (TAC) : il permet la détermination de la teneur de
l’eau en ions hydroxydes libres, en carbonates et bicarbonates.
L’unité utilisée est le degré français (1°f = 10 mg/l de CaCO 3).
o Principe
o Matériel
- Bécher
- Pipette
- pro pipette (facultatif)
o Réactifs
Méthyle orange ;
- Peser 1g
- Diluer dans 1L d’eau distillée
N
Acide sulfurique H 2 SO 4
25
1
TA= [OH-] + CO32-] (4)
2
H 2 SO 4 (
N
)
25
N
La détermination s’effectue avec l’acide sulfurique H 2SO4 , en présence d’hélianthine.
25
Le dosage prend fin quand commence à apparaitre une coloration rose persistante.
Après lecture du volume V d’acide utilisé : TAC= 2V (en °F).
En effet la turbidité est causée par des particules de matières inorganiques, alors
que la couleur est imputable aux particules de matière organique.
Les MES sont liés à l’histoire de leur transformation en fonction des conditions
hydrologiques et climatique donc de la saison :
En période de crue l’eau est plus chargée en MES qu’en période d’étiage. Ceci
s’explique par le fait que la période de crue correspond à la saison pluvieuse, donc à
la période où l’eau est très chargée. Il y’a donc transport des charges par
ruissellement. La période d’étiage correspond à la période des eaux moins chargée.
Mf −Mi
Q=
V
o Principe de la mesure
o Matériels utilisés
- Un spectrophotomètre DR6000 ;
- Deux cuvettes de 25 ml ;
- Eau distillée ;
- Un agitateur et un barreau aimanté ;
- Un bécher de 500 ml.
o Mode opératoire
Prélever un volume donné de l’échantillon d’eau dans le bécher, puis mettre sur
l’agitateur. L’agitation permet d’homogénéiser l’eau à analyser ;
- Allumer l’appareil ;
- Entrer le numéro de programme mémorisé pour les MES ;
- Presser : ENTER L'affichage indique MES mg/l et le symbole ZERO ;
- Remplir une cuvette avec 25 ml d'eau distillée (le blanc) ;
- Remplir une seconde cuvette avec 25 ml de l'échantillon à mesurer ;
- Placer le blanc dans le puits de mesure puis ajuster le capot de l'appareil pour
couvrir ;
- Presser ZERO : l’affichage indique : 0 mg/l ;
- Remplacer le blanc par l'échantillon préparé puis couvrir la cuvette.
- Presser : READ et le résultat en mg/l s'affiche.
Nous avons effectué cette mesure sur l’eau brute, l’eau des différents décanteurs,
l’eau sortie bassin et l’eau traitée.
les unes des autres. Il faut donc réussir la coagulation-floculation. Pour cela, à la
station de Goudel pour éviter la perte de temps dans le processus de production
d’eau potable, on utilise des réactifs pour accélérer la coagulation-floculation.
Il faut noter qu’une faible quantité de réactif aura un impact significatif sur toute la
chaine de traitement car comme nous avons eu à le souligné ci-haut tous les
procédés de traitement de l’eau sont liés. Si on rate un, on rate tout le traitement. Un
excès des réactifs peut avoir pour conséquence en plus de la forte dépense, un
risque de réactif résiduel en fin de traitement qui peut avoir un impact sur la qualité
de l’eau. Par exemple l’alumine résiduelle peut avoir un impact sur le pH de l’eau en
fin de traitement.
Pour le cas de la filtration, en période des eaux chargées, la filtration est parfois
ralentie du faite du colmatage rapide des filtres. Ce colmatage est à la base de la
réduction de la durée de vie des filtres plus précisément du sable filtrant à cause de
l’augmentation du nombre de lavage de ces filtres.
En plus de cela, les MES peuvent carrément fausser la désinfection. Ceci s’explique
par le fait que le chlore n’arrive pas à atteindre les micro-organismes qui se cachent
dernière les fines particules. En particulier, les argiles et les particules organiques
ayant une large surface d’adsorption constituent un support idéal pour ces agents
biologiques. Quand on injecte le chlore, au lieu de détruire les micro-organismes, il
frappe la surface des particules tandis que les bactéries sont cachées derrière ces
particules. Cette action augmente la quantité de chlore dans l’eau ce qui est un
risque pour la santé. La qualité de l’eau de l’eau est aussi dégradée par le
développement des bactéries qui n’ont pas été détruit par le chlore.
NB : Au-delà de la chaine de traitement de l’eau, les MES constituent également une
menace sur le réseau de distribution. La présence des matières dissoutes dans les
eaux traitées présente une menace pour les installations. Cette menace se traduit
par le risque de disfonctionnement des pompes de refoulement, la dégradation des
canalisations d’eau par réduction de leur durée de vie, réduction de diamètre des
tuyauteries due à la formation des couches dans les canalisations appelés tartre.
Ces procédés constituent le traitement de base appliqués pour corriger tout ou une
partie des défauts de l’eau liés aux fractions particulaires inertes (limons, colloïdes,
argiles) ou vivant (micro algues planctoniques, micro-invertébrés…).
traitée afin d’apprécier l’évolution de MES dans l’eau. Les différents résultats sont
ainsi présentés dans les tableaux qui suivront.
2500
2000
1500
1000 Eau brute
Eau traitée
500
0
D’après les résultats des analyses obtenus, contenus dans le tableau 6, on peut
établir le graphe suivant :
600
500
400
300
Eau brute
200
Eau traitée
100
0
Ces résultats montrent que les MES de l’eau brute varient de 118 à 464 mg/l. La
quantité de MES diminue vers la fin du mois car c’est la période des eaux moins
chargées. On assiste à une consommation modérée des réactifs (D’après les
résultats du tableau en annexe 2).
Après le traitement, on constate une forte diminution de MES car les valeurs varient
de 0 à 10mg/l comme au mois d’Août.
D’après les résultats contenus dans le tableau 7, on peut établir le graphe ci-
dessous :
140
120
100
80
Eau brute
60 Eau traitée
40
20
0
3.8. Synthèse
En période hivernale, les phénomènes de ruissellement accroissent les matières en
suspension contenues dans l’eau du fleuve. Mais on remarque une chute cette
quantité depuis la fin du mois de Septembre jusqu’au mois d’octobre car cette
période correspond à la période des eaux moins chargées.
En ce qui concerne les valeurs qui ne sont pas contenues dans les normes,
plusieurs raisons peuvent être la cause dont entre autres :
Conclusion
Notre travail a pour objectif premièrement de faire le cas du suivi de traitement de
l’eau à la station de Goudel et deuxièmement faire le cas spécifique des matières en
suspension. Le suivi du traitement nous a permis de mettre en application les
procédés de traitement acquis théoriquement en classe et de voir la réalité de ce
traitement sur les différentes installations de traitement d’eau grâce à notre séjour à
l’usine.
En ce qui concerne les MES, il a été question de suivre leur influence sur le
traitement de l’eau. Les deux points choisis pour le cas de MES sont : l'eau brute à
l'entrée de la station de traitement, ainsi que l'eau traitée à la sortie.
Une grande quantité de MES peut influencer les procédés de traitement de l’eau
notamment les procédés de clarification à travers la consommation énorme des
réactifs ; ce qui n’est pas favorable à l’économie de l’usine. Les MES sont aussi
source de la dégradation de la qualité de l’eau due à une mauvaise désinfection.
Une eau potable ne doit pas contenir des impuretés qu’elles soient d’origines
minérale ou organique. Les résultats de l’eau traitée obtenus montrent qu'il y a une
réduction remarquable de MES par la méthode d’élimination utilisée à la station.
Nous pouvons donc conclure qu’en ce qui concerne la ville de Niamey cette société
a atteint les objectifs qu’elle s’est fixés à savoir fournir une eau de bonne qualité aux
consommateurs.
Références Bibliographiques /Sitographique
[1]ISSOUFOU Djibril Djibo, mémoire de master de recherche « Effet des rejets
des effluents de l’usine de traitement d’eau potable de Goudel au Niger sur le
fleuve Niger », juillet 2016
[3]M. Habibou « Traitement des eaux », Cours de 2è année OEE EMIG 2016-
2017.
Références Sitographiques
http://www.hc-sc.gc-ca/ewh-semt/water-eau/drink-potab/guide/index-fra-php
(25/10/2017)
ANNEXES