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En Haïti dévasté par le séisme, des

centaines de milliers de personnes


« ont besoin d’assistance
humanitaire immédiate »
Le bilan du tremblement de terre qui a ravagé le sud-ouest de l’île, le 14 août, s’élève
désormais à 2 189 morts et plus de 12 000 blessés, selon les autorités locales. 

Le Monde avec AFP

Publié le 19 août 2021 à 08h14 - Mis à jour le 19 août 2021 à 10h32 


Temps de Lecture 1 min.

Une équipe de secours découvre un corps dans les ruines d’une maison quelques jours après un
séisme de magnitude 7,2, mercredi 18 août 2021 dans la ville des Cayes, en Haïti. JOSEPH
ODELYN / AP

Cinq jours après le séisme qui a ravagé le sud-ouest d’Haïti et fait près de 2 200
morts, le défi reste d’assurer l’aide humanitaire aux centaines de milliers de sinistrés,
qui vivent, pour certains, dans des zones enclavées.

Selon la protection civile haïtienne, le bilan du tremblement de terre s’élevait,


mercredi 18 août, dans la soirée, à 2 189 morts, 332 disparus et plus de 12 000
blessés. Les opérations de sauvetage se poursuivent.

Alors que règne le chaos dans le sud-ouest du pays, les foyers touchés par ce séisme
de magnitude 7,2 doivent encore faire face à l’arrivée de l’ouragan Grace. Les Etats-
Unis ont affrété huit hélicoptères de l’armée depuis le Honduras pour permettre
l’évacuation médicale des personnes blessées. L’USS Arlington, un navire de
transport de la marine américaine devait arriver, mercredi, en Haïti avec à son bord
une équipe chirurgicale.
« On a à peu près 600 000 personnes directement affectées et qui ont besoin
d’assistance humanitaire immédiate », a détaillé Jerry Chandler, directeur de la
protection civile haïtienne. « Il a fallu trouver des moyens pour assurer la sécurité,
ce qui reste

démunis

« Secourir le plus de monde possible »


Un jeune enfant à l’hôpital de Les Cayes, en Haïti, le 18 août. RICARDO ARDUENGO /

REUTERS

Depuis le début du mois de juin, toute circulation sécurisée était impossible sur les
deux kilomètres de la route nationale qui traverse la zone de Martissant, quartier
pauvre de la capitale haïtienne, terrain d’affrontements entre gangs.

Au lendemain du tremblement de terre, ces tirs sporadiques et attaques aléatoires de


véhicules avaient cessé, selon les autorités, sans aucune intervention de la part des
forces de l’ordre.

Si cette trêve informelle observée par les bandes armées est un soulagement pour les
acteurs humanitaires, la distribution de l’aide aux sinistrés du séisme n’en demeure
pas moins ardue.

« C’est arrivé qu’on soit confrontés à des populations un peu frustrées et


impatientes qui causent des problèmes et qui bloquent justement les convois », a
rapporté Jerry Chandler, précisant que « l’idée est de pouvoir arriver le plus vite
possible et de secourir le plus de monde possible ».
Un immeuble effondré à Jérémie, en Haïti, le 18 août. MATIAS DELACROIX / AP

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