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SYSTEME DE CABLAGE
COREL® Classe E
GLOSSAIRE
1.1 Performances
1.1.1 Les services externes pouvant être distribués par ce système de câblage
• téléphonie analogique,
• RNIS accès de base T0 et accès primaire T2,
• liaisons spécialisées analogiques et numériques
• jonctions HDB3, 6 dB (2 Mbit/s),
• télex à fréquence vocale,
•• services opérateurs à hauts débits (famille xDSL,…).
• images numérisées,
• la disponibilité :
2 ARCHITECTURE DE BASE
RD
RG
RD
NOTA : Le répartiteur général peut recevoir des câbles capillaires, dans le cas
de petits bâtiments (nombre de points d'accès inférieur à 50 ), et être ainsi
considéré également comme un répartiteur de distribution.
3 REGLES DE CONCEPTION
Dans le cadre des installations pour les espaces du type bureau paysager ou
espace ouvert, il peut être envisagé de mettre en place un point de
consolidation pour satisfaire des besoins de mobilité des postes de travail ; ce
point de consolidation peut regrouper jusqu’à 12 liens maximum pour une zone
de travail ; dans ce cas les contraintes suivantes doivent être respectées ;
• au maximum un point de consolidation entre la prise terminale et le
répartiteur de distribution,
• au moins 15m entre répartiteur de distribution et le point de consolidation
• au maximum 20m de câble souple (demi cordon) entre le point de
consolidation et la prise terminale
On définit ainsi :
La connectique est du type « RJ45 » série 60603-7-5 et doit répondre aux exigences
définies par COREL® classe E
Positionnement :
Le positionnement des points d'accès constitue l'un des points délicats du câblage et
doit être défini dès l'étude. Il est grandement facilité par l'emploi d'un plancher
technique (appelé également faux-plancher).
• la fiabilité du raccordement,
• l'accessibilité et l'esthétique.
Le local du répartiteur général reçoit les fermes ou châssis, qui supportent les modules
de raccordement et les équipements d'extrémité des câbles du réseau public,
constituant ainsi le "répartiteur général" (R.G).
Implantation :
Caractéristiques techniques :
• l'alimentation électrique doit tenir compte des besoins et des contraintes des
équipements de télécommunications et des équipements informatiques à installer ;
Les locaux des répartiteurs de distribution reçoivent les fermes ou les châssis qui
supportent les modules de raccordement, constituant le répartiteur de distribution
(R.D), ainsi que les éléments des réseaux (répéteurs, concentrateurs, multiplexeurs,
ponts, passerelles...) qui seront supportés par le câblage.
Ils reçoivent également des "baies" d'équipements qui abritent les matériels actifs de
réseau, de télécommunications, etc.
Implantation :
• du nombre et du positionnement, d'une part des points d'accès, et d'autre part des
équipements téléphoniques et informatiques ;
Caractéristiques techniques
• leur surface doit être suffisante pour implanter les fermes et, éventuellement, les
équipements actifs ;
• le raccordement à la terre doit y être réalisé, s'il ne l'a pas déjà été au niveau du
répartiteur général ou d'un autre répartiteur de distribution (voir ci-dessus, chapitre
III.2.1) ;
Elles permettent le passage des câbles dits "courants faibles" entre les différents
répartiteurs. Elles sont strictement réservées à cet usage.
Implantation :
Elles doivent, si possible, être situées dans les parties communes de l'immeuble. Il est
impératif qu'elles soient distantes de plus de 3 m des gros perturbateurs (onduleurs,
moteurs industriels, etc.) et de plus de 30 cm des gaines d’alimentation électrique.
3.4 Câbles
Les câbles capillaires sont des câbles avec écran, à paires symétriques dont les
conducteurs sont en cuivre nu de diamètre nominal d’au moins 0,5 mm. Ils seront
appelés par la suite câbles COREL® classe E.
Ils sont conformes à la norme EN 50288-5-1 et répondent aux exigences de la
catégorie 6 ;ils doivent avoir été qualifiés comme composant du système de câblage
COREL® classe E
• ils sont protégés par une gaine extérieure en matière plastique, non corrosive, à
faible taux d'émission de fumée (sans halogène) et non propagateur de la
flamme conformément à la norme EN 50290- 2-27
3.5 Connecteur
Les connecteurs sont blindés, à 8 contacts. Ils seront appelés par la suite connecteur
COREL® classe E.
Ils sont conformes à la norme IEC 60603-7-5 et répondent aux exigences de la
catégorie 6 ;ils doivent avoir été qualifiés comme composant du système de câblage
COREL® classe E
Les répartiteurs de distribution sont organisés de telle façon que les fonctions
distribution, rocade et capillaires soient bien séparées et structurées ; exemple : une
baie composée de 3 panneaux, l’un pour la distribution, un deuxième pour la fonction
rocade et le dernier pour les capillaires
Dans les sites de type "campus", les câbles de distribution et de rocade peuvent relier
entre eux des bâtiments différents.
Ces liaisons doivent être étudiées au cas par cas et sont classiquement réalisées en
câbles à fibres optiques (Cf. chapitre IV.7).
100
Nombre de
Points 75
d’accès à Taille
COREL® classe E V150
2 prises Page 14 sur 28
optimale 04/09/2003
25
COREL® CLASSE E
Du point de vue environnement électromagnétique, il est bien établi aujourd'hui que les
câbles d'énergie sont des sources importantes de parasites, surtout en hautes
fréquences où les impulsions transitoires peuvent avoir des temps de montée de
quelques nano-secondes. Cette énergie haute fréquence est en grande partie
rayonnée et pollue par conséquent le voisinage.
Les chemins de câbles sont, dans la mesure du possible, fixés sur des supports
métalliques ancrés dans le béton et reliés mécaniquement lorsque supports et
infrastructures le permettent.
Ils forment le plan de masse recherché qui fixe la capacitance des câbles, permettant
ainsi l'écoulement des courants perturbateurs. Ils sont régulièrement mis à la masse
métallique du bâtiment au pas minimum de 10 m. Cette masse est raccordée à la terre
selon les préconisations de la norme NFC 15-100.
Tout chemin de câbles portant des "courants faibles" ne doit pas passer à moins de 3
m de distance des gros perturbateurs (transformateurs, moteurs, fours à induction, etc.)
(Cf. chapitre IV.3.2).
Dans les locaux de desserte des terminaux, il faut prolonger, aussi loin que le permet la
structure des locaux, le chemin de câbles en respectant la règle d'éloignement par
rapport aux perturbateurs (Cf. chapitre IV.3.2).
Tout croisement de chemins de câbles (énergie et données) se fait à angle droit pour
minimiser le couplage.
perturbateurs circulant dans l'écran. Des essais ont démontré que le chemin de câbles
de type "dalle marine" présentait une efficacité de blindage nettement supérieure à
celle du chemin de câbles de type "treillis soudé".
Pour la partie terminale côté utilisateur, des plinthes et des goulottes sont souvent
utilisées pour satisfaire à des soucis d’esthétique. Si ces éléments sont métalliques, la
continuité de masse devra être assurée. Leur profondeur devra être adaptée au respect
des rayons de courbure des câbles
Les câbles sont posés à plat dans le chemin de câbles. Ils sont fixés en nappe à l'aide
de colliers de largeur minimum 10 mm placés environ tous les 4 m en parcours
horizontal et tous les 2 m en parcours vertical, le pas ne devant pas être
rigoureusement constant. Le serrage des colliers ne doit pas contraindre les câbles en
compression.
Une sur-longueur de réserve de 1 m côté répartiteur et côté point d'accès est admise
pour le raccordement. Les câbles capillaires sont fixés au chemin de câbles au niveau
de leur sortie.
Les rayons de courbure statiques des câbles capillaires doivent être supérieurs aux
valeurs indiquées dans le tableau ci-après :
NOTA : Les pliures que subissent les câbles agissent sur leurs caractéristiques de
transmission et notamment sur la para-diaphonie et l’affaiblissement de réflexion
(Return Loss).
Ainsi, le rayon de courbure des câbles doit être d'autant plus grand que le nombre de
pliures que subit le câble tout au long de son parcours est élevé, aussi est-il
recommandé d'appliquer le diagramme de correction suivant :
50%
Pourcentage
d’augmentation
du rayon de Taille
courbure 25% optimale
360° 720°
Total des angles de pliure
Cheminement
Les câbles de distribution, de rocade et les câbles capillaires ne doivent pas comporter
de points de coupure entre répartiteurs ou entre répartiteurs et points d'accès. Ils
doivent respecter un éloignement, par rapport aux perturbateurs électromagnétiques,
conforme aux règles suivantes :
Câbles d'énergie :
Dans le cas où l'on est amené à faire cheminer, parallèlement aux câbles d'énergie, les
câbles destinés aux "courants faibles", un écartement minimal de 50 mm doit être
respecté entre les deux groupes de câbles.
Pour éviter les couplages, tout croisement avec les câbles d'énergie se fait à angle
droit, à la distance minimale imposée par la norme UTE C 15-100 et le guide UTE C
15-900.
Eclairage :
Le passage des câbles près des tubes fluorescents d'éclairage, quels qu'ils soient, doit
se faire à une distance minimale de 30 cm. En cas d'impossibilité, il est recommandé :
• le capotage du chemin de câble, sur 1 m de part et d'autre du tube
• l’usage de tubes sans starter.
Appareillage électrique :
Une distance minimale de 3 m doit être respectée entre les câbles ou les équipements
de réseaux et tout appareil électrique susceptible d'émettre des parasites importants
(moteur industriel, onduleur, redresseur, poste de transformation, enseigne
lumineuse...).
Toute dérogation à ces règles doit faire l'objet de mesures compensatoires (cage de
Faraday raccordée au réseau de masse, capotage des chemins de câbles...) dûment
justifiées.
• des goulottes de grande capacité permettant de recevoir les câbles (une par
ferme),
NOTA : Il est recommandé d'installer les anneaux destinés aux passages horizontaux
entre fermes, en partie haute, pour qu'ils puissent supporter le poids des cordons et
des jarretières.
L'impédance de transfert ne peut donc pas être aussi basse que souhaitable, son effet
étant hypothéqué par le dégainage des extrémités et la connectique.
Les conducteurs doivent être insérés dans les connexions auto-dénudantes (CAD) des
prises RJ45 uniquement à l'aide de l'outil approprié.
le pas de torsade doit être conservé au plus près du point de raccordement (Cf. le
paragraphe précédent).
N° contact 1 2 3 4 5 6 7 8
Couleur fil
code type Gris Blanc Vert Orange Jaune Bleu Violet Marron
français
Couleur fil
Blanc/ Blanc/ Blanc/ Blanc/
code type Vert Orange Bleu Marron
Vert Bleu Orange Marron
international
Un bon étiquetage est garant d'une exploitation optimale du câblage, notamment dans
le cas d'intervenants autres que les installateurs. Il est recommandé de réaliser un
étiquetage indépendant de la disposition ou de l'organisation des locaux dans le
bâtiment (cas de modifications de cloisons ou de services) :
Les répartiteurs :
Ils doivent être étiquetés dans leur partie supérieure. Les fermes doivent être
numérotées de gauche à droite, la numérotation étant fixée en partie supérieure. Les
étiquettes doivent être indélébiles, ne doivent pas pouvoir être décollées et doivent
comporter l'appellation du répartiteur (RG, RD001...) et des fermes (A, B, C...ou 1,
2, 3...)
Chaque prise du P.A. doit être étiquetée à l'emplacement prévu à cet effet. L'étiquette
ne doit pas pouvoir être effacée dans le temps, et doit comporter les numéros suivants :
4.7.1 Rôle
Le rôle du réseau de masse maillé est de réduire les surfaces des boucles constituées
par les différents conducteurs (câblages "courant fort" et "courant faible" notamment),
d'assurer l'équipotentialité de tous les équipements, et de réduire les courants
perturbateurs en les divisant.
Un réseau maillé ayant une impédance très faible permet d'écouler les courants à
hautes fréquences (H.F).
4.7.2 Principe
4.7.3 Constitution
Toutes les masses métalliques de la salle technique (y compris les portes, les grilles de
ventilation, les faux-planchers, les tuyaux de cuivre...) et, le cas échéant, l'un des pôles
des batteries sont raccordés au réseau de masse (Cf. le document cité au paragraphe
IV.6.3).
La règle générale consiste à effectuer l'interconnexion des terres des bâtiments devant
être desservis.
L'équipotentialité peut être assurée jusqu'à 100 m environ au moyen d'un conducteur
de section 50 mm2 nu. Au delà, elle risque d'être inopérante et d'autres solutions
(isolation galvanique, liaisons par fibres optiques) doivent être recherchées.
Lors de liaison en aérien : le déport de terre est interdit sauf s'il existe des passerelles
métalliques joignant les bâtiments.
Lors de liaisons par galeries techniques : on se ramène au cas général par utilisation
de chemins de câbles connectés à la terre.
Elle est réalisée par l'installateur, sous contrôle du maître d’œuvre, et consiste en des
contrôles visuels et des mesures électriques effectués sur l'ensemble du câblage.
L'installateur doit donc disposer des matériels adaptés aux mesures à effectuer.
Cette procédure est utilisée dans la dernière phase de l'installation afin de s'assurer
que celle-ci a été correctement exécutée, qu'aucune erreur de câblage n'a été commise
et qu'aucun câble n'a été endommagé pendant son transport ou sa mise en place.
- les raccordements corrects des câbles sur les modules de répartiteurs et sur
les prises,
100% des liens installés doivent être mesurés à l’aide des testeurs de chantier dans le
mode « Permanent Link » pour la spécification COREL® classe E
C.P. T.O .
Les limites du système de câblage COREL® sont basées sur celles définies dans les
normes IS 11801 édition 2 et EN 50173-1 (édition 2) pour le « permanent link ».
Toutefois , les testeurs disponibles sur le marché sont des appareils de terrain et non
de laboratoire. Il est donc courant de constater des écarts de plusieurs dB dans les
mesures effectuées pour une même installation avec des équipements de test
différents.
COREL® E exige que ces limites soient respectées en intégrant ces imprécisions
contrairement à la pratique admise dans les normes de référence. Afin d’éviter toute
ambiguïté et toute interprétation sur la lecture des résultats, COREL® garantit que les
testeurs déclareront conforme une installation qui répond aux critères énoncés ci-
dessus et rejetteront les autres cas de figure.
4.9.2.2 Longueur :
Lien Permanent
Longueur maximale 90 m
Cette mesure est donnée à titre informative
4.9.2.3 Isolement-mélange :
Tous les fils doivent être électriquement isolés les uns des autres et chacun
d’entre eux doit aussi l’être par rapport à l’écran du câble.
4.9.2.5 Affaiblissement :
Lien Permanent (dB)
1 MHz 4
10 MHz 4
16 MHz 7.1
100 MHz 18.5
250 MHz 30.7
4.10 Documentation
- synoptique du câblage,
- plans des bâtiments portant de façon précise les implantations des éléments
du câblage (répartiteurs, chemins de câbles, goulottes, plinthes, points
d'accès...),
- procès verbal de chaque lien sur lequel sont consignés tous les résultats
décrits au paragraphe n° IV.8 ainsi que les courbes correspondantes.
5 EXPLOITATION
CSMA/CD 1BASE5 X X
CSMA/CD 10Base-T X X
CSMA/CD 100BASE-T4 X X X X
CSMA/CD 100BASE-T2 X X
2)
ISLAN X X
Priorité de demande X X X X
ATM-25,60/Catégorie 3 X X
ATM-51,84/Catégorie 3 X X
ATM-155,52/Catégorie 3 X X
ATM 1,2 Gbit/s X X
Anneau à jeton 16 Mbit/s X X
Anneau à jeton 100 Mbit/s X X
TP-PMD X X
ATM-155,52 X X
CSMA/CD 100BASE-TX X X
CSMA/CD 1000BASE-T X X X X
EIA/TIA 1000 Base TX X X X X
1) Option dépendant du fournisseur.
2) Sources de puissance optionnelle.
3) Option pour la continuité de l’écran de câble.
ANNEXE 1
Séparation courants forts courants faibles
Distance A
Type d’installation Sans séparation ou Séparation Séparation
séparation non aluminium acier
métallique
Energie écrantée 0 mm 0 mm 0 mm
et IT FTP
IT : transmission de données
Figure 11 : mesure de A
ANNEXE 2
Relation entre les normes série EN 50174 et autres standards
4 : Exigences de 4 : Exigences de
ou sécurité sécurité
7 : Règles 7 : Règles
complémentaires de complémentaires de
mise en œuvre des mise en œuvre des
câblages optiques câblages optiques
et et
EN 50174-3 EN 50174-3
et et
EN 50310 EN 50310