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SUPPORT DE COURS CIRCUIT ELECTRIQUE

1ière partie- NOTION DE COURANT ET POTENTIEL


Allumer la lumière, brancher le fer à repasser sont des gestes si naturels que nous n’y pensons
même pas. L’énergie électrique est utilisée en permanence par chacun de nous.

INTRODUCTION
Tout ce qui nous entoure est constitué d’atomes (les métaux, les végétaux, les liquides, la
matière vivante, l’air).
L’atome est constitué en nombre égal et en charge identique (polarité opposée) :
- de protons (charges électriques positives),
- d’électrons (charges électriques négatives).
Les protons sont confinés dans le noyau de l’atome.
Les électrons tournent autour du noyau de l’atome et ne peuvent le quitter.

Atome d’hydrogène Atome d’uranium 238

Un électrons libre est un électron périphérique pouvant sortir des atomes et se déplacer
librement dans la matière, d’un atome à l’autre.

Electron libre

Une substance qui ne contient que des électrons liés ne possède pas d’électrons libre. La force
d’attraction des charges positives du noyau est telle que tous les électrons sont prisonniers de
l’atome. Aucune charge électrique ne peut traverser cette substance : c’est un isolant.
on peut citer :
- l’air,
- le bois, les matières plastiques,
- le verre,
- la porcelaine,
- le caoutchouc synthétique.

Une substance qui contient des électrons libres est un conducteur car elle autorise la conduction
des charges électriques.
Parmi les conducteurs électriques, on peut citer :
- le cuivre,
- le fer,
- l’aluminium,…tous les métaux.

Lorsqu’un corps A perd des électrons libres, il tente de capturer les électrons manquants.
Lorsqu’un corps B possède trop d’électrons libres, il cherche à s’en débarrasser.
Un générateur (exemple : pile) possède la propriété de générer des charges négatives sur sa
borne – et des charges positives sur la borne +.
La mise en liaison de A et B par un conducteur engendre un déplacement des électrons
excédentaires de B vers A. C’est l’apparition d’un courant électrique.
Le courant électrique, porteur d’énergie électrique, est une circulation d’électrons libres.

I- LES GRANDEURS ELECTRIQUES

Nature du courant électrique

Le courant électrique est dû à un déplacement de charges électriques :


 Dans un conducteur métallique, c’est un déplacement des électrons.
 Dans un électrolyte, c’est un double déplacement des ions.

Origines des sources de courant électrique

 Energie chimique  Batterie, accumulateurs


 Energie magnétique  Dynamo, génératrice
 Energie lumineuse  Cellule photovoltaïque
 Energie calorifique  Thermo-élément

Intensité du courant électrique

On appelle intensité du courant qui circule dans un conducteur la charge électrique qui
traverse, par unité de temps, une section de ce conducteur.
dq
I 
dt
L’intensité du courant peut se mesurer de différentes manières :

 à l’aide d’un ampèremètre monté en série.


 à l’aide d’une pince ampèremétrique (sans couper le fil)
 à l’aide d’un shunt

Tension électrique

La tension électrique est la différence de potentiel entre deux points d’un circuit
électrique :

UAB = VA - VB

La tension se mesure à l’aide d’un voltmètre monté en dérivation ou à l’aide d’un


oscilloscope.

Grandeurs algébriques

Les courants et les tensions dans un réseau électrique sont des grandeurs algébriques.
Leur signe dépend de l’orientation arbitrairement choisie pour leur fléchage sur le schéma
de ce réseau.
Il y a quatre possibilités pour orienter un dipôle:

II- DEFINITION ET VOCABULAIRE

 Réseau électrique: Ensemble d’éléments


électriques reliés entre eux et susceptibles d’être
parcourus par des courants électriques.
A B
 Dipôle: Tout ensemble d’éléments électriques
situés entre deux nœuds.

 Branche: Ensemble de dipôles placés en


série entre deux nœuds.
D C
 Maille: Ensemble de branches constituant
une boucle fermée.
III- CARACTERISTIQUES DE DIPOLES
2ièmepartie- NOTION DE COURANT ET POTENTIEL

I- NOTION D’IMPEDANCE
Soit un circuit compris entre 2 points A et B parcouru par un courant I. Lorsqu’on
applique une différence de potentiel U à ses bornes on constate expérimentalement que le
rapport U n’est pas toujours le même en DC et en AC.
I

 En continu : U = résistance du circuit = R (en )


I

 En alternatif : U = impédance du circuit = Z (en )


I

Les lois de Kirchhoff restent néanmoins vraies lorsque plusieurs dipôles sont associés :

En série : Zéq = (Z) et En parallèle : (Zéq)-1 = (Z-1)

Les 3 éléments composant les circuits électriques de bases : résistances, capacités


(condensateurs) et inductances (bobines) ne se comportent pas tous de la même façon en
régime continu ou en régime alternatif.
Dans ce chapitre, nous allons étudier les différentes possibilités de couplage de ces
éléments ainsi que leurs différents comportements.

II- LA RESISTANCE
Une des
principales

caractéristiques des résistances est de se comporter de la même manière quel que soit le
type de tension qui lui est appliquée.

Remarques

 Une résistance ne provoque aucun déphasage entre le courant et la


tension.

 La valeur de la résistance ne dépend pas de la valeur de la fréquence.

 Pour une résistance pure on peut écrire Z = R.

III- LE CONDENSATEUR
La caractéristique du condensateur est d’avoir un comportement différent en régime
continu et en régime alternatif.
Remarques

 Avec la source continue, il n’y a pas de courant. Le condensateur étant


composé d’armatures séparées par un isolant, les électrons ne peuvent pas
circuler.

 Avec la source alternative il y a un courant qui représente un échange de


charges entre les armatures.

 Le courant est en avance de 90° par rapport à la tension.

 La valeur du courant dépend de la capacité du condensateur, ainsi que de


la fréquence et de la tension du générateur.

 Pour un condensateur pur, on peut écrire que l’impédance Z 1


C . avec
 = 2f.

IV- L’INDUCTANCE
La caractéristique de la bobine est d’avoir également un comportement différent en
régime continu ou en régime alternatif.
Remarques

 Avec la source continue, le courant est limité par la résistance du fil qui
compose la bobine. Le courant est généralement très grand car la résistance
du fil est petite.

 La loi de Lenz définit que la variation de la tension induite est toujours


opposée à la variation de la tension qui l'a crée. Ce qui explique que le
courant est en retard de 90° par rapport à la tension.

 La valeur du courant dépend de l’inductance de la bobine, de la résistance


de son fil, de la fréquence et de la tension du générateur.

 Pour une inductance pure, on peut écrire que l’impédance ZL. avec 
= 2f.
V- LES DIFFERENTES PUISSANCES EN ALTERNATIF
MONOPHASE
La puissance électrique (En Watts) reçue par un récepteur soumis à une tension u(t)
traversé par un courant d’intensité i(t) a pour expression :
P(t) =v(t).i(t)
En régime alternatif, la puissance P d’un récepteur ne dépend pas uniquement des
valeurs de la tension et du courant électrique. Le déphasage entre ces 2 paramètres va
intervenir de façon importante et va nous obliger à introduire différents types de
puissances.

La puissance active P

La puissance ACTIVE en alternatif est la valeur moyenne de la puissance instantanée


P(t).
C’est cette puissance qui est utilisée pour la conversion de l’énergie électrique
(calorifique, mécanique, chimique, lumineuse…).
La notion de rendement d’un montage électrique s’applique au bilan des énergies et
donc au rapport des puissances actives.

 Ws  Ps
P = [u(t).i(t)]moyen = <u(t).i(t)> We Pe
En tenant compte des valeurs efficaces de U et I on obtient la relation finale :

P = U.I.cos

avec U : valeur efficace de la tension d’alimentation en V


I : valeur efficace du courant en A
 : angle de déphasage entre tension et courant (origine courant)
P : puissance active en W

Remarques

 Si P > 0, le circuit est récepteur. Il consomme de l’énergie électrique pour


la transformer en une autre énergie (exemple : Fonctionnement d’un
moteur, …).

 Si P < 0, le circuit est générateur. Il produit de l’énergie électrique


(exemple : Fonctionnement d’un alternateur, …)

 Lorsque les composants tels que condensateur ou inductance sont purs, ils
ne consomment aucune puissance active (P=0).

La puissance apparente S
Elle qui permet de dimensionner les générateurs et déterminer la section des
conducteurs. Elle caractérise donc grossièrement le coût d’une transmission de puissance
électrique.
La puissance APPARENTE s’écrit :

S = U.I

avec U : valeur efficace de la tension d’alimentation en V


I : valeur efficace du courant en A
S : puissance apparente en VA
Le facteur de puissance Fp

C’est un critère simple pour évaluer globalement la qualité d’une transmission de


puissance électrique. On peut écrire que :

U.I.cos
Fp P  cos
S U.I
Remarques

 Fp = cos lorsque les signaux sont purement sinusoïdaux (ce qui est un
cas particulier des signaux en électricité).
 Le facteur de puissance est en quelque sorte le rapport qualité/prix d’une
installation.

La puissance réactive Q

C’est une puissance de réaction des récepteurs due au déphasage possible entre U et I.
Elle est nécessaire, par exemple, à la magnétisation des récepteurs inductifs (moteur,
bobine…).

Cette puissance s’écrit :

Q = U.I.sin

avec U : valeur efficace de la tension d’alimentation en V


I : valeur efficace du courant en A
 : angle de déphasage entre tension et courant (origine courant)
Q : puissance réactive en VAR

Triangle des puissances

C’est une façon simple de représenter les 3 puissances P, S et Q.


A)
Le triangle étant rectangle, on peut écrire que :

Q (VAR)
( V
S
Q
SU.I P²Q² et tg
Ph
P
P (W) i

Théorème de Boucherot

Dans l’ensemble d’un réseau comportant plusieurs récepteurs de différentes


puissances et où toutes les tensions et tous les courants sont alternatifs sinusoïdaux de
même fréquence, il y a conservation de la puissance active d’une part et de la
puissance réactive d’autre part ce qui peut s’écrire de la manière suivante :

Ptotale = P et Qtotale = Q mais Stotale  S


5ièmepartie-CONDENSATEUR ET INDUCTANCE

I- LES CONDENSATEURS

Définition

Pour un condensateur, le pouvoir d'emmagasiner des charges s'appelle la capacité C.

La différence de potentiel engendrée entre les armatures provoque un champ électrique E


dans le diélectrique.
En fonction du temps, une grande quantité de charges va circuler d'une armature à l'autre
et diminuer en fonction de la charge accumulée.
Il est nécessaire de quantifier cette charge accumulée par une relation entre charge et
courant électrique :

Q = It Avec I : courant électrique = nombre d'électron par secondes, en


ampère (A)
Q : charge électrique = nombre d'électrons, en coulomb (C)
T : temps (s)

Nous pouvons mesurer que la tension U, entre les armatures, est proportionnelle à la
charge accumulée.
La relation entre la capacité C, la charge Q et la tension U est :

Q = CU Avec U : tension électrique (V)


Q : charge électrique = nombre d'électrons, en coulomb (C)
C : Capacité du condensateur (F)

Exemple : La tension U, aux bornes d'un condensateur, s'élève à 230 V. La charge accumulée
est de 2,4.10-3 C . Calculer la capacité C du condensateur.
Couplages des condensateurs

Dans la pratique, il est possible de les coupler de 2 façons :

condensateurs en parallèle condensateurs en série

La capacité équivalente dans ce cas sera : La capacité équivalente dans ce cas sera :

Céq = C1 + C2 + …+ Cn (Céq)-1= (C1 )-1+ (C2 )-1+ …+ (Cn )-1

Energie emmagasinée par un condensateur.

L’énergie emmagasinée durant un certain temps s’écrit : dW = Pdt avec P = UI


Or, dans un condensateur on connaît la relation dQ = Idt  dW = UdQ
Par ailleurs dQ = CdU d’où il vient dW = UCdU

En intégrant cette dernière relation on trouve l’expression finale :

W = ½CU²

II- NOTION D’INDUCTANCE ET DE FLUX MAGNETIQUE

Le passage du courant électrique dans un conducteur


engendre un champ d'induction magnétique dans l'espace
environnant. Ce phénomène se traduit par une accumulation
locale d'énergie sous forme de lignes de flux magnétique.
Tout composant qui utilise ces propriétés est appelé
inductance ou plus communément bobine, solénoïde, self, ...

Nous pouvons dire également qu'une inductance est caractérisée par la propriété de
créer un flux magnétique lorsqu'elle est parcourue par un courant électrique.
Le facteur de proportionnalité entre le flux créé et le courant électrique I est appelé
coefficient d'auto-induction, ou encore inductance et est symbolisé par la lettre L.
Induc tanceL fluxcréé   avec  : en Wéber (Wb)
int ensité I
I : en Ampère (A)
L : en Henry (H)

La
valeur de l'inductance propre dépend essentiellement des dimensions de la bobine,
notamment par le nombre de spires N, la section A du corps de la bobine, la longueur du
circuit magnétique l obtenu à l'intérieur de la bobine et enfin de la nature du matériau qui se
trouve à l'intérieur de la bobine, ce qui donne:

 : Perméabilité absolue du noyau [H/m]


N²..S
L avec  0.r
S : Section ou surface du corps de la bobine [m²]
l : Longueur du circuit magnétique [m]
l
0 : Perméabilité de l'air ou du vide 4E-7 [H/m]
r : Perméabilité relative du matériau utilisé comme noyau de
la bobine.

Pour obtenir une grande inductance, une bobine doit avoir un noyau qui forme circuit
magnétique le plus perméable possible. La valeur de L dépend beaucoup du noyau et cette
propriété est utilisée pour régler la valeur d'une bobine. La saturation magnétique du noyau
va également intervenir sur la valeur de L.

Energie emmagasinée dans une bobine

De la même façon qu'une capacité, une bobine peut emmagasiner de l'énergie, mais sous
forme magnétique :

Avec W : Energie emmagasinée en Joules (J)


L : Inductance en Henry (H)
I : Intensité en Ampère (A)
4IEMEPARTIE - LOIS DE KIRCHHOFF

Les lois de Kirchhoff sont la loi des nœuds et la loi des mailles. Elles s’appliquent aux
réseaux électriques, qu’ils soient linéaires ou non.

Loi des nœuds.

En un nœud, il n’y a pas d’accumulation de charges électriques (propriété du courant


électrique)
La somme des courants qui entrent dans un nœud est égale à la somme des courants qui
en repartent.

Exemple : i1+i4= i2+i3


Loi des branches

La tension aux bornes d’une branche est la somme algébrique des tensions aux bornes de
chacun des éléments de la branche (en tenant compte des orientations des flèches.

IV- ASSOCIATION DE RESISTANCES

D’après les lois de Kirchhoff, indiquer les lois d’association de résistances :


.

Résistances en série Résistance en //

Structure

𝑉 𝑉1 𝑉2 𝑉3
Equations V=R.i=V1+V2+V3=R1.i1+ R2.i2+ R3.i3 i= =i1+i2+i3= + +
𝑅 𝑅1 𝑅2 𝑅3

1 1 1 1
Lois ΣR=R1+R2+R3 = + +
𝑅 𝑅1 𝑅2 𝑅3

V- LOIS DES MAILLES

En parcourant la maille, la somme des tensions dans le sens du parcours est égale à la
somme des tensions de sens contraire. V1
A B
Exemple : V2=V1+V3

V2 V3

D C
VI- PUISSANCE D’UN DIPOLE EN CONTINU

La puissance électrique (En Watts) reçue par un récepteur (ou fournie par un
𝑈2
générateur) a pour expression : 𝑃 = 𝑈. 𝐼 = 𝑅. 𝐼 2 = 𝑅
6ieme partie-Théorème d’analyse des réseaux électrique

I. Diviseur de tension – Diviseur de courant


a) Diviseur de tension
Soit le montage suivant

R2 U2

R1 U1

Il permet de prendre une fraction de la tension d’alimentation.


En fait c’est la combinaison de la loi d’Ohm et de la loi de Pouillet.
* Rappel
La loi de Pouillet utilisé dans un circuit à un maille nous dit que le courant est égal à :

I
 E   E' E : f.e.m

R E’: f.c.e.m

Exemple
E2 E3

E3 R2

R4I R4

E 2  E1  E 3 
I
R1  R 2  R 3  R 4
Démonstration

U 1  R1 I 
 R1
E   U1  E
I R  R
R 1  R 2  1 2

b) Diviseur de courant
Soit à déterminer le courant de sortie dans le montage ci – dessous.

I2 I1

Soit G1 = G2 =
R2
R1

Par les résistances

1 1
R1 R1 R1 R2 R2
I1  1  I1  I  I1   R  R  R I I1  I
1 1 R1  R 2 1 2 1 R1  R 2

R 2 R1 R1 R 2

R1
I2  I
R1  R2

Par récurrence

I1 I2 IN
I2 =
G1 G2 G3 GN

In =

Exercice d’application
Soit le montage suivant

RpIS On donne U1 = 12 V
R R = 10 K
U RP = 4 K
US RS = 6 K
I1 RS
1) Calcul Us

2) En déduire Is

3) Déterminer I = f(Is, R, Rp, et Rs)

4) Déterminer I1 f (I, R, Rp, et Rs)

II. Théorème de Thevenin

* Énoncé
Tout circuit électrique ne comportant que des dipôles actifs et passifs linéaires est
équivalent à un générateur de tension de f.e.m Eth et de résistance interne Rth.

I=0
A
Association
des dipôles Eth=VAB Rth
linéaires
Eth
B

Eth et Rth sont les caractéristiques du générateur de THEVENIN


* Eth est le F.e.m de THEVENIN, elle se détermine lorsque l’intensité du
courant débitée est nulle (I=0)
* Rth est la résistance équivalent vu des bornes AB lorsque les sources de
tension sont court-circuitées (sources de courant ouvertes)

Exercice d’application
A

I
R1 R2
+

RC
E1 E2

B
On donne :
E1 =10V E2 = 6V R1 = 1K R2 = 200 RC = 250 R1 A
A partir du modèle équivalent de Thévenin vue de AB I2 I

E1 R2
a)- Déterminer I R
U
b)- En déduire les courant I1 et I2
E2
III. Théorème de Norton
* Enoncé B
Tout dipôle actif est équivalent d’après Norton à deux dipôles élémentaires en parallèle.
A
A
I
D
R

B
B

 Une source de courant de cour-circuit


 Une résistance interne élémentaire obtenue de la même manière que la résistance de
Thévenin

Exemple d’application
1) Déterminer le modèle équivalent de Norton vue des point AB du montage ci –
dessous (voir exercice d’application Thévenin).

2) En déduire le courant I.

IV. Théorème de Millman

Soit le montage.

I1 I

R1 R2
R

E1 E2

U E1  U E 2  U
 
R R1 R2

U E1 U E 2 U
   
R R R1 R 2 R

1 1 1  E1 E 2
U       
 R R1 R 2  R1 R 2

E1 E 2 n Ei

R1 R 2

i 1 Ri
U U
1 1 1 n
1
 
R1 R 2 R

i 1 Ri
Exercice d’application
A l’aide du théorème de Millman déterminer les tensions dans les montages suivants.
100 V 5 100 V
2

Déterminer V1 et V2

5
1
10 

5

100 V

100 V 10  100 V 10 
1

Déterminer
10 
100 V 100 V V1 V2 V3
5 10 
2 4
3

10  10 
10 

e1 R1

e2 R2 Déterminer V1
0  1
e3 R3

R

V. Méthode par superposition


a)- Enoncé
Tout circuit électrique est équivalent à la somme de plusieurs circuits électriques alimentés
à chaque fois par un seul générateur.

Exemple
I1 I I1’ I’ I1’’ I’’
I2 I2

R1 R2 R R1 R2 R R1 R2 R
U U’ U’’

E1 E1
E2 E2
U = U’ + U’’
I = I’ + I’’

VI. Théorème de Kennely

a)- Triangle - étoile


2
2

Z2
Z12 Z23

Z1 Z3
1 3
Z13
1 3

1-2 Z1 + Z2 = Z12 // (Z23 +Z13)

1-3 Z1 + Z3 = Z13 // (Z12 +Z23)

2-3 Z2 + Z3 = Z23 // (Z12 +Z13)

Z 12 Z 23  Z 13 
1) Z 1  Z 2 
Z 12  Z 23  Z 13

Z 12 .Z 13  Z 12 .Z 13
 Z1  Z 2 
Z 12  Z 23  Z13

Z 13 Z 12  Z 12 .Z 13
2) Z 1  Z 3 
Z 12  Z 23  Z 13

Z 23 Z 12  Z 23 .Z 13
3) Z 2  Z 3 
Z 12  Z 23  Z 13

-
Z 12 Z 23  Z 12 Z 13 Z Z  Z 23 .Z 13
Z1  Z 3  Z1  Z 3  - 13 12
Z 12  Z 23  Z 13 Z 12  Z 23  Z13

Z12 Z 23  Z 12 Z13  Z13 Z12  Z 13 Z 23


Z1  Z 3 
Z12  Z 23  Z13
Z 12 Z 13  Z 23 Z 13
Z2  Z3  ’
Z 12  Z 23  Z 13

2Z 12 Z 23
 + ’ 2Z 2 
Z 12  Z 23  Z 13

Z.

Z 12 Z 23 Z 12 Z 23
Z2  Z1 
Z 12  Z 23  Z 23 Z 12  Z 23  Z 23

Z 12 Z 23
Z3 
Z 12  Z 23  Z 23

En générale nous avons

Produit de Z en 1
Z en 1 =
 Des Z

b)- Etoile - Triangle


2
2

Z2 Z12 Z23

Z1 Z3
1 3
Z13
1 3

1
Soit y =
Z
y12 + y13 = y1// (y2 + y3) (1)

y13 + y23 = y3// (y1 + y2) (2)

y23 + y12 = y2// (y1 + y3) (3)

On a :
Y1 (Y2  Y3 )
(1)’  Y12  Y13 
Y1  Y2  Y3

Y1 Y2  Y1 Y3
 Y12  Y13  (1 )'
Y1  Y2  Y3

Y3Y1  Y3Y1
(2)’  Y13  Y23 
Y1  Y2  Y3

Y2 Y1  Y2 Y4
(3)’  Y23  Y12 
Y1  Y2  Y3

(1)’- (2)
 Y1 Y2  Y1 Y3
 Y  Y 
Y1  Y2  Y3
12 13

 Y Y  Y 3 Y2
Y13  Y23  3 1
 Y1  Y2  Y3

Y1 Y2  Y3   Y3  Y1  Y2 
Y12  Y23 
Y1  Y2  Y3

Y1 Y2  Y1 Y3  Y3Y1  Y3Y2
 Y12  Y23 
Y1  Y2  Y3

Y1 Y2  Y3Y2
Y12  Y23  3 ' '
Y1  Y2  Y2

(3)’’- (3)’
 Y2 Y1  Y2 Y3
 Y  Y 
Y1  Y2  Y3
23 12

 Y Y  Y 3 Y2
Y12  Y23  1 2
 Y1  Y2  Y3

2Y1 Y2
2Y12 
Y1  Y2  Y2
Y1 Y2
 Y12 
Y1  Y2  Y2

1 1

1 Z1 Z 2
 
Z 12 1 1 1
 
Z1 Z 2 Z 3

Z1 Z 2  Z1 Z 3  Z 2 Z 3
Z 13 
Z2

Z1 Z 2  Z1 Z 3  Z 2 Z 3
Z 23 
Z1

VII. Transfert Maximal de puissance

Soit le circuit suivant :

E PU=UI U =RI
I
PU (wt)
r R R
I
U  E
R r
R
 PU  E2 U =RI
r R U PUMAX R  r 2

E
R (r)
r
R=r

PUmax=

 PUmax=

Pour que la puissance soit Maximale dans la charge, il faut que la résistance interne du
générateur soit égale à la résistance de charge.
7ieme -Théorème d’analyse des réseaux électrique

a) Association série

1. Résistance inductance

 Montage

R L
UR UL

 Calcul de l’impédance

Z = ZR + Zr

Z = R + jLω
Z R L 
2 2

 déphasage tgφ = L
R
 représentation de Fresnel (tension)

U U U
2 2 2
u c
u
R L

U= U U
2
R
2
L

l tgφ = U  LI tg  L


L

UR i U RI R
R

2. Résistance condensateur

 Montage

R C
i

UR UC

U
 Calcul de l’impédance

Z = ZR + ZC
Z=R-j 1 Z 
C R
2
 1
C
  2

 Déphasage

1
Tgφ =   1 tg  1
C
R RC RC

 Représentation de Fresnel

l u u C u R

u u u
2 2 2
e R

1
Tgφ = U   U 
C
U U
C 2 2

U R
RI C R

Tgφ = - 1 <0
Rcw

1. Condensateur inductance

 Montage

L C
i

UL UC

 Impédance

Z = ZC + Zr


Z = -j 1  jL  Z  j L  1
C C

Z  L  1
C

 déphasage

l    siL > 1
2 C

l = -  si Lω  1
2 C
 représentation de Fresnel

U= U U
L C

I = I L  1
C

UC

Remarque

Si UL  UC , le circuit est inductif


Si UL  UC, le circuit est capacitif
Si UL = UC , le circuit est en accord (circuit bouchon)

2. Résistance inductance condensateur

a. Montage
R L C

UL UC
UR

U
 Impédance

Z = ZR + ZL + ZC
= R + jLω - j 1
C

Z = R + j L  1
C
 Z = R
2

 L  1
C
 2

 Déphasage

L  1
Tgω = C
R

 Représentation de Fresnel

U = U R U L U C 
 
U U U U 
2 2 2
R L C

U= U U U 
2 2
R L C
l
UR  L  I
Tgω = U U L C
 C
U R
RI

=

I L  1
C 
 L  1
C
IR Tgω =
R

Si Lω  1 le circuit est inductif


C
Si Lω  1 le circuit est capacitif
C
Si Lω = 1 le circuit est résonnant
C

Remarque
On peut également obtenir la représentation vectorielle des impédances et des
puissances soit en divisant par I ou en multipliant par I. la représentation reste identique.

i. Circuit RLC résonnant

Soit l’impédance Z du circuit RLC, Z = R + jX (avec X partie imaginaire et R partie réelle)


On dit qu’on est en résonance lorsque la partie imaginaire est nulle

X = 0  Lω - 1 = 0
C

 Déduction de la fréquence de résonance


LC O 1  1    1
2 2

LC LC

or ωO = 2  fo 2fo2fo 1
LC

fo = 1
2 LC

 Facteur de qualité (facteur de surtension)

U UC L
 QO = 1  L
QO =
U U RC R

La résonance peut être réalisée de trois façons différentes :

- En faisant varier la pulsation w de source d’alimentation


- En conservant fixe la pulsation w et l’inductance L, mais en faisant varier le
condensateur C
- En maintenant fixe la pulsation et la capacité mais en faisant varier l’inductance L.

U(V)

F(Hz)
Fci F0 fcs Circuit inductif

Circuit capacitif Circuit résonnant

Fci : fréquence de coupure intérieure


Fcs : fréquence de coupure supérieure
FO : fréquence de coupure de résonance

 Bande passante

wcs  wci
B = fcs  fci 
2
On démontre ainsi que B= R
2L

Remarque
A la résonance extérieure, le dipôle se comporte comme un résistor parfait mais à
l’intérieur des surtensions importantes peuvent exister UL = UC peut être très grand. La
résonance est à éviter dans les circuits industriels où les tensions appliquées élevées
produiraient des surtensions dangereuses à la fois pour l’utilisation et les appareils.

Par contre, la résonance est très recherchée en radio diffusion et en télévision où les
tensions captées par l’antenne des récepteurs sont de l’ordre du μV et ne pourraient produire
ni son ni image.

La valeur limite de R ne devra pas dépasser 2L sans quoi la résonance n’existerait


C
pas.

b) Association parallèle

i. Résistance – inductance

IR R

i U

IL

 Admittance

Y Y R Y LY  1  j 1
R Lw

module argument

Y R1  L1 
2 2
tg   R
L

représentation de Fresnel
l

i i R i L

  
2 2

i R i LUY   U  U U Y U 2  U 2
2 2
2 2 2 2 2 2
i R Lw Lw R
 

22
 1  1 
2
U Y U  2 Lw2 
R 
2 1
R
1
Y  2  Lw2  Y= R1  Lw1 
2 2

ii. résistance – capacité

IR R

i u

IC
c

Admittance complexe module

Y Y R Y C Y  1  fcw
R Y  1 cw 
R

2

argument tgφ = RCω


Représentation de Fresnel
Tgω = I C
UC
I R
U
R

Tgφ = RCω
l

1) Circuit RLC parallèle

Admittance complexe module

Y Y R Y C Y L

Y  1  jcw  j 1 Y R1  C  L1 


2 2

R Lw
1 
Y   j cw 
R
1
Lw

représentation de Fresnel
Tgω = I IC L

I R

UC  U
Tgω = L
l U
R

C  1
Tgω = L
1
R
Tgφ = R C  1  L

-  l  
2 2
B. Résonance RLC parallèle

Par analogue avec l’exemple précédent, (résonance série) nous constatons que la pulsation ωO
tel que la partie imaginaire soit nul ou tgφ = 0. le module de l’admittance est égal à 1 dont le
R
courant i et la tension u sont en phase :  O 
1
Y = 1 φu – φi = 0
LC R

Remarques
 A la résonance pour ωo = ω l’admittance Y étant minimale l’impédance équivalente Z
est max.
 Si le circuit précédent est alimenté par un courant i de valeur efficace I constante et
de fréquence variable la valeur efficace U de la tension U est aussi max.
 Inversement si le circuit est alimenté par une tension de valeur efficace U constante à
la résonance la valeur efficace I de courant i est minimal.

Soit Zeq = R + jX la partie imaginaire X est appelé sa réactance :

 Pour un condensateur x   1 < 0


C
 Pour une bobine x L > 0

Par contre, la susceptance est l’inverse de la réactance note B

 Pour un condensateur B = Cω  0
 Pour une bobine B = - 1 < 0
L
La conductance est l’inverse de la résistance qu’on note G. G=1
R

5. Puissance – facteur de puissance relèvement


du Cosφ

1)rappels

a) puissance active

P = UI Cosφ (WAH)

b) Puissance réactive

Q = UI Sinφ (VAR)

c) Puissance apparente
Q
Sinφ = sin  cos  1
2 2

S
Q

2
Q P 2
S cos P
S   
S S
1

φ 2
Q P 2
2
1 S Q  P
2 2
P 2
S
2
S= Q P 2
en (VA)

2. Théorème de Boucherot

a) Théorème 1

La puissance active consommée par plusieurs récepteurs est égale à la somme des
puissances actives consommées par chacun d’eux.

P = P1 + P2 + P3 + ……………. + Pn

b) Théorème 2

La puissance réactive consommée par plusieurs récepteurs est égale à la somme des
puissances réactives consommées par chacun d’eux.

Q = Q1 + Q2 + Q3 + ………… + Qn

c) Théorème 3

Les puissances apparentes ne doivent jamais être additionnées, elle se calcule par la
formule.

St = Q  P 
T
2
T
2

3. Puissances mises en jeu dans les dipôles élémentaires

a) Résistance
φ=0
P =UI
P = UI cosφ 

R U
Q = UI sinφ  Q=0

S= 
S = UI

b) Condensateur φ =
2
i P = UI cosφ  P=0

U U Q = UI sinφ  Q = -UI

 S = UI
2
S= Q P 2

4. But de la méthode Boucherot

Il permet de remplacer la méthode de Fresnel par un calcul utilisant les règles d’addition
de puissance. On additionne les puissances actives entre elle et les puissances réactives aussi.

5. Facteur de puissance

On appelle facteur de puissance le rapport

 P  PS  P UIUIcosl   Pcos
L’AES Sonel exige que pour toute installation alimentée en moyenne tension tgφ =
0,4  Cosφ = 0,92.

Supérieur à ce seuil, la consommation excédentaire d’énergie réactive est facturée en


deçà de ce seuil. Le reliquat de consommation non utilisé donne lieu à la bonification.

6. Relèvement du facteur puissance

Par la suite à la présence de nombreux moteurs asynchrones qui consomme de l’énergie


réactive le facteur de puissance d’une installation industrielle est souvent inférieur à 0,92
avec déphase arrière du courant sur la tension.

Pour éviter des pénalités voire suppressions d’énergie, le consommateur doit couvrir
une partie de sa consommation d’énergie réactive avec les condensateurs ou aussi avec des
moteurs synchrones soit à relever le Cosφ à φ’

Q Q’ = Q - Qc

Qc = Q – Q’
QC
Or Qc = U2Cw
S
Q
tgφ =  Q = Ptgφ
P

Q'
l tgφ’ =  Q = Ptgφ’
L’ P

U2Cω = Ptgφ – Ptgφ’



C = P tg 2 tg'

U

EXERCICE D’APPLICATION

Exercice 1
I I3

I1 I2
C
R L

Fig. 1

L C R
I

V1 V2 V3

Fig. 2
On met successivement en série et en parallèle les composants R,L,C comme l’indique
les figures 1 et 2. on donne f = 50 Hz R = 440  C = 5  F L = 1 H

I. Pour la figure 1 V = 220 V calculer

 La valeur efficace du courant I


 Son déphasage sur la tension et les puissances actives et réactives absorbées par
le groupement.

II. Pour la figure 2, on donne I = 2 A calculer

 La valeur efficace de la tension V


 Son déphasage sur le courant I et les puissances actives et réactives absorbées par le
groupement.
Exercice 2

Une installation monophasée 220 V 50Hz comporte 30 lampes de 100 W chacune.


2 moteurs identiques absorbant chacun une puissance de 2 kW leur facteur de puissance étant
0,7 ces différents appareils fonctionnent simultanément.

I. Quelles sont les puissances actives et réactives consommées par l’installation ?


II. Quel est son facteur de puissance ?
III. Quelle est l’intensité efficace du courant dans un fil de ligne ?
IV. Quelle est la capacité du condensateur à placer en parallèle avec l’installation pour
relever le Cosφ à 0,9 ?
Exercice 3

Le dipôle de la figure 3 est inductif, les ampèremètres indiquent les valeurs efficaces
suivantes : I1 = 10 A I2 = 6 A I3 = 5 A

I. En utilisant la méthode graphique, calculer le facteur de puissance du dipôle.


II. Calculer les puissances actives et réactives qui l’absorbent.

I1 I3
A A
I2

A
D
U

R = 20

Exercice 4

Dans le schéma ci-dessous V = 380 V. dans les blocs symbolisant les récepteurs, sont
indiquées les puissances actives et réactives absorbées par chacun d’entre eux.

Calculer les valeurs efficaces des intensités des courants et des tensions indiquées sur
ce schéma.
V1

100 W 150 W

50 VAR 100 VAR

I2 300 W 200 W 200 W

-500 VAR -100 VAR 200 VAR

I3 V2

20 W

50 VAR

I4 400 W
1000 VAR

6. Système triphasé équilibré

1) Définition

Un système est dit triphasé équilibré s’il est formé de trois grandeurs ayant la même
valeur efficace et déphasée les unes par rapport aux autres de 120°

Exemple

U1 = U 1sint U2 = Û2 sin ( t  2 )
3

U3 = Û3 Sin t  4
3

U1(t) U2(t) U3(t)

T/3 T/3 T/3

 Récepteur
C’est l’ensemble de trois récepteurs monophasés

 Ligne triphasée
Elle comporte 3 fils identiques appelle phase

 Tension simple
Les tensions simples V1, V2 et V3 représentent les différences de potentiel entre
chaque fil de ligne (chaque phase) et le neutre. En régime équilibré V1 = V2 = V3 = V

 Tensions composées
Les tensions composées U12, U13, U31 sont les différences de potentiel entre les phases
U12 =V1 – V2 U23 = V2 – V3 U31 = V3 – V1

En régime équilibré U12 = U23 = U31 = U


Exemple
I1 Z
1
U12

U31
Z
V1 I2
2 N’
U23 charges

I3 Z
3
V3
U

2 ligne

2) Relation entre U et V’

A Considérons le triangle AOB


(isocèle)

AB = 2AH

Cos  AH  AH  AOCos 
AO
H
AB = 2AO Cosφ
AO = V
o φ= 
6
B
AB = V
 
U = 2V  3 
 2 

U=V 3
3) Couplage des récepteurs et générateurs

a) Etoile
Z3 Z3 i3
i3 3
e3 1

Z2 Z2 i2
i2 2
2
e2
Z1 i1 Z1 i1
3 1
e1
générateurs récepteurs

La tension aux bornes d’un élément est la tension simple soit V U . Par contre, cet
3
élément est traversé par le courant qui parcourt la ligne soit respectivement I1 I2 et I3.

Remarque En régime équilibré, le courant dans le neutre est nul.

b) Triangle

i3 A
e3 Z2
i1
j1 j3 j2
Z1
Z3
i2 e2
j2
Z2 i1
C Z1 j1 B
e1
i3 i2
Z3 j3

Générateur
Au point A

Z1 C i1
j i  j 0
3 3 2

Z2 i2
B
ijj
3 3 2

Z3 i3
A
Au point C

ijj
1 1 3

ij j
2 2 1

Au point B

=0
 Relation entre I et J

-
Considérons le triangle OAB

I
Cos   I  2JCos
2
J

  I J 3
I 2J  3 
 2 

4) puissance en régime triphasé équilibré

a) couplage étoile

chaque élément d’un montage triphasé est soumis à une tension de valeur efficace V
(tension simple) est traversé par un courant dont l’intensité efficace est I (courant en ligne)

P = 3VI Cos S = 3VI

Q = 3VI Sin
P=U
Comme V  U 
3 Q=U

S = UI

b) Couplage triangle

Chaque élément montage triphasé est soumis à une tension de valeur efficace
U(tension composée) et est traversé par un courant dont l’intensité efficace est J

P = 3UJ Cos or J = I/ 3

P = 3U I Cos
3

 = déphasage entre UR et IR

remarque
Que les couplages soient entre étoiles ou triangles, les puissances actives, réactives et
apparentes s’expriment de la même façon.

5) Relèvement du Cos en triphasé


a) Couplage triangle

Comme en monophasé, le relèvement du Cos est souvent réalisé au moyen des


condensateurs. Ceux-ci sont généralement montés en triangle (rarement en étoile)

Q = UI 3 Sin Q’ = UI 3 Sin’

Qc = Q – Q’ or Q = Ptg Q’ = Ptg’ QC = 3U2 Cω

3U2Cω = P(tg - tg’) Ptg tg'


C
3U C
2

Remarque

Un calcul analogue appliqué a un couplage étoile du condensateur montre que la valeur


de la capacité à utiliser est 3 fois supérieur à celle calculer avec le couplage triangle ( pour
obtenir le même facteur de puissance ).

En triphasé quand on parle de la tension sans préciser il s’agit toujours de la tension


composée (UK). De même lorsqu’on parle du courant sans préciser s’il s’agit toujours du
courant de ligne (Ik)

EXERCICE D’APPLICATION

Exercice 1

Les expressions des valeurs instantanées des tensions simples d’un système triphasé
équilibré sont :
V1 = 220 2 Cosωt V2 = 220 2 Cos ( ωt - 2 )
3
V3 = 220 2 Cos ( ωt - 4 )
3
- Quelle sont les expressions les valeurs instantanées des tensions composées
correspondantes ?
- On rappel que
cos (a+b) = cos a cos b – sina sinab
cos (a-b) = cos a cos b – sina sn b
p q pq
cos P + cos q = 2cos cos
2 2
Exercice 2

3 bobines identiques le résistances 50Ω et d’inductance 0,1 H couplé en étoile sont


alimentées par un réseau tri phase équilibre 220/380V ; 50Hz
1°) – quelle est la valeur efficace de l’intensité du courant dans chaque fil de ligne ?
2°) – quelle est le cosφ est le cosφ du récepteur aussi réalisé ?
3°) – quelles sont les puissances actives et réactives consommées ?
4°) – reprendre les questions ci- dessous dans le cas d’un couplage triangle des 3bobines
comparer les puissances actives et réactives trouvé à celle obtenu dans le cas du couplage
étoile.
5°) pourquoi ce résultat était-il prévisible ?

Exercice 3

Un réseau triphasé 220/380V 50Hz alimente 3 récepteurs triphasés équilibrés dont les
caractéristiques sont les suivantes dans les conditions de fonctionnement considérer.

Récepteur 1 récepteur 2 récepteur 3

Pa = 3KW Pa = 2KW pa = 3KW


Cosφ1 = 0,8 cosφ2 = 0,75 cosφ3 = 0,85
1) Quelles sont les puissances actives, réactivés et apparentes fournies par le réseau
lorsque les récepteurs fonctionnent simultanément
2) Quelle est le cosφ de l’ensemble des récepteurs fonctionnent simultanément ?

3) Quelle est la valeur efficace de l’intensité du courant dans chaque fil de ligne ?

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