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Objectifs :
I. INTRODUCTION
A. Définition
B. Intérêt
A. Signes cliniques
Les signes urologiques spécifiques ne sont pas toujours au premier plan surtout
chez le nouveau-né et le nourrisson où la symptomatologie peut se résumer à des
signes généraux.
a. La dysurie
b. La pollakiurie
d. L’incontinence
e. La miction impérieuse
f. L’énurésie
g. L’hématurie
h. La pyurie
Elle est constatée par les parents sous forme de dépôt d’odeur nauséabonde des
urines dans les couches s’accompagnant d’irritation locale.
Ils se résument à des poussée de fièvre à répétition sous forme de pic à 39-40
pendant quelques jours suivi de rémission, isolé ou associé à des troubles urinaires
ou digestif. Une altération de l’état général avec déshydratation réalisant au
maximum une toxi-infection peut être notée ; parfois un simple retard
staturopondéral.
- un gros rein qui déforme l’abdomen et donne le contact lombaire perçu au palper
par la main postérieure à chaque impulsion donnée par la main antérieur ;
- un globe vésical qui se présente sous la forme d’une voussure hypogastrique
médiane, bien limitée en haut et latéralement, plongeant derrière la symphyse
pubienne, tendu, douloureuse parfois et mate à la percussion ;
- des signes cutanés d’irritation périnéale ;
- un écoulement d’urine par la vulve chez la fille, une anomalie testiculaire ou
pénienne chez le garçon.
B. Signes paracliniques
1. La biologie
a. L’ECBU
- Technique : le recueil des urines exige des conditions parfaites d’asepsie et est
fait au cours d’une miction spontanée (enfant de plus de 4ans) ou par utilisation
de poches plastiques adhérentes stériles ou encore de sonde urinaire voire par
ponction suspubienne ; l’urine recueillie sera analysée immédiatement ou gardée
au réfrigérateur à 4°C.
- Résultats : ils doivent tenir compte du débit des polynucléaires altérés et de la
présence ou non de germe.
un chiffre ˃ 100 000 germes/ mm3 affirme l’infection
un chiffre ˂ 1000 germe/ mm3 traduit une souillure
un chiffre compris entre 1000 et 100 000 impose une répétition de
l’examen
b. Les autres signes infectieux sanguins
Hyperleucocytose
VS accélérée
CRP élevée
2. L’imagerie médicale
a. L’échographie
Il s’agit d’une exploration de l’arbre urinaire à partir d’une opacification par voie
intraveineuse. On réalisera les clichés : standard (ASP), de sécrétion (5mn),
d’évacuation (30mn, 1h, 2h, 4h, 24h). Le cliché standard apprécie l’ombre rénale
et recherche une opacité lithiasique dont la projection postérieure sur le profil
affirme l’appartenance urinaire. Les clichés après opacification apportent des
renseignements d’ordre morphologique : taille des reins, épaisseur du parenchyme
rénal, nombre et aspect des calices, aspect du bassinet, des uretères et de la
vessie.
Ce sont : - L’urétrocystoscopie
Les uropathies malformatives se révèlent souvent chez l’enfant par des signes
extérieurs à l’appareil urinaire et contribuent ainsi à égarer le diagnostic. La pratique
de l’ECBU devrait être systématique devant toute fièvre inexpliquée de l’enfant.
L’échographie anténatale est un élément clé du diagnostic et permet une prise en
charge précoce du retentissement sur la fonction rénale.