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BAAZAOUI MOHAMED HEDI

1GCB

Compte-rendu du TP2+TP4 :

 Mesure d’une distance horizontale


 Mesure des angles verticaux

1ère partie  : Mesure d’une distance horizontale.


1) But :
Détermination de la distance horizontale entre deux points A et B par :

- la méthode de chainage
- la méthode stadimétrique

2) Matériels utilisés :

Un ruban

Jalons

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U n trépieds

Une mire

Théodolite

3) Mode opératoire :
 Mesure de la distance par la méthode de chainage :
-Distance AB  :

-Le chainage est accompli par un opérateur et un aide qui porte l’extrémité du ruban et sert à
marquer la fin de la chaine .

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-L’opérateur place le zéro du ruban au point A et aligne son aid par rapport au point B ,le
point d’arrivé .

-Faire tendre le ruban en marquant son extrémité .

-Faire la lecture .

-Distance BA  :

On effectue l’opération précédente du point B vers A .

 Mesure de la distance par la méthode stadimètrique à l’aide d’un théodolite :


-Distance AB  :

La mise en station doit être faite par une très bonne agilité et précision, elle est faite suivant ces
étapes :

1. Se positionner tout d’abord sur le terrain concerné par l’étude , exactemant au point de
station.
2. Mettre à la disposition le matériel.
3. Desserrer les trois vis des pieds télescopiques de façon à ce qu'ils coulissent librement.
4. Jouer simultanément sur la hauteur et l’horizontalité de la platine du trépied
conformément à la taille du manipulateur et l’allure de la parcelle , puis actualiser la
position en serrant à nouveau les vis .
5. Placer le théodolite sur la platine et serrer le vis à pompe afin de le stabiliser, puis
débloquer l’alidade.
6. S’assurer de la coïncidence de l’oculaire à la hauteur des yeux .
7. Centrer la bulle de la nivelle sphérique en manipulant les bridges de blocage .
8. Opter au calage de la nivelle torique au billet des vis calant à la tête de chaque pied
9. Ajuster la netteté du réticule en agissant sur la vis de netteté du réticule (où l'on met
l’œil)
10. Ajuster la netteté de l'image avec la vis de netteté d'image située sur le côté du niveau
11. Placer la mire sur le point A d’une manière parfaitement verticale.
12. En se situant à cercle gauche, Visualiser cette dernière à travers le viseur, puis par le
réticule dans le but de constater la valeur des fils (fss, fsi) et carrément les angles
(zénithal, azimutal) .
-Distance BA  :

On répète le même travail en stationnant en B et en plaçant la mire en A.

4) Rappel théorique :
Pour déterminer les résultats dans ce TP nous avons besoins de ces formules :

dAB=100×(¿ ( B )−Linf ( B ) )

dBA=100 ×(¿ ( A )−Linf ( A ) )

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dAB+dBA
dAB moy=
2

5) Résultats expérimentaux :
Tableaux des mesures
Méthodes Chainage Stadimètrie
Lsup Linf Distance(m)
Sens AB 29.91 1.41 1.11 30
Sens BA 29.91 1.15 0.85 30
Distance 29.91 30
moyenne (m)

6) Interprétation des résultats :


Il y’a un écart entre la distance mesuré indirectement à l’aide du théodolite et celle mesurée
par chainage . Cet écart est dû aux matériels utilisés ainsi qu’aux fautes de précision et de
lecture.

7) Conclusion :
Il y aura toujours une incertitude dans les calculs, et donc on doit être attentif lors de
l’utilisation du matériel.

Cette expérience nous a éclaircit l’utilité de la topographie dans le domaine de génie civil.

2ème partie : Mesure des angles verticaux  : d  détermination


d’altitude d’un bâtiment.
1) But :
Détermination de la hauteur d’un bâtiment dont la base est accessible

2) Matériels utilisés :

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U n trépieds

Une mire

Théodolite

3) Mode opératoire :
A partir des deux points P et P’ on va réaliser ces mêmes opérations qui suivent :

La mise en station du théodolite qui doit être faite par une très bonne agilité et précision

 On mesure la distance horizontale entre le point stationné et le bâtiment


 On stationne en P et on fixe le théodolite à la position Z=100gr
 On positionne verticalement la mire au point P’ et on fait la lecture de Lsup et Linf
 Pour mesurer les angles verticaux  :

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 On vise les deux points P’ et C en situant à gauche, on va viser la lecture CG à travers
le viseur puis le réticule afin de constater les mesures puis un double retournement, on
lit la lecture CD.
4) Rappel théorique :

LGC +(400−LCD)
 Lmoy¿ 2
 dh=100 ×(¿−Linf )
π
 H ' =dh × tg(V 2− )
2

 (
π
H ' ' =dh ×tg −V 1
2 )
 H=H +H
5) Résultats expérimentaux :
Tableau 1 : Mesure de la distance horizontale dh
Points Lecture sur la mire (m) Distance dh (m)
Lsup Linf
P 1.575 1.483 9.2
P’ 1.660 1.560 10

Tableau 2 : Mesure d’altitude h


Station Angle vertical V1 Angle vertical V2 (gr) Distance Altitude (m)
(gr) horizontale
LCG LCD Lmoy LCG LCD Lmoy dh(m) H Moy

P 10.5 11.5 11 17.35 17.35 17.35 9.199 54.971 57.352


P’ 10 10 10 15.2 15.2 15.2 9.996 59.733

Points Lsup Linf


P 1.60 1.51
P’ 1.57 1.48

6) Interprétation des résultats :


Les lectures faites par chaque station ne donne pas la même altitude du bâtiment H,d’où il
y’avait une faute commise lors de la mise en station ou lors de la lectures des valeurs sur
terrain.

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7) Conclusion :
On doit faire une mise en station très précise puisqu’il est le majeur facteur qui influence sur
les mesures à faire.

Le métier de topographie est un métier délicat qui nécessite beaucoup de précision, c’est le
démarrant de tout projet et le dernier qui quitte le chantier dont tout commencera avec les
mesures effectués par le topographe et toute erreur sur terrain influe directement les valeurs
relevées.

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