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Chapitre 9 - Espaces préhilbertiens réels - Corrigés Lycée Blaise Pascal - TSI 2 - Jérôme Von Buhren - http://vonbuhren.free.fr
Exercice 2 : Exercice 4 :
1. Montrons que ϕ est un produit scalaire sur E . 1. Avec l’inégalité de Cauchy-Schwarz dans R3 , on a
• La linéarité à gauche, la symétrie et la linéarité à droite sont faciles à montrer.
p p ´ ¯2
¯µµ ¶ ³ ¶¯
• Positivité : Si P ∈ E , on a ¯ 1 1
(x + y + z)2 = ¯¯ p , 1, p | 2x, y, 5z ¯¯
2 5
ϕ(P, P ) = P (0)2 + P (1)2 + P (2)2 > 0.
1 2 1 2 ¡ 2
µµ ¶ µ ¶ ¶
+ 12 + p 2x + y 2 + 5z 2
¢
6 p
• Définie : Si P ∈ E telle que ϕ(P, P ) = 0, alors le polynôme P admet 0, 1 et 2 2 5
comme racine. Comme P ∈ R2 [X ], on en déduit que P = 0 (sinon P aurait au 17
6 .
plus deux racines). 10
2. En prenant P (X ) = X 2 + 1 et Q(X ) = X 2 + X + 1, on a
2. Dans le cas d’égalité, toutes les inégalités ci-dessus sont des inégalités. D’une
2 2
(X + 1 | X + X + 1) = 1 · 1 + 2 · 3 + 5 · 7 = 42. part, on a 2x 2 + y 2 + 5z 2 = 1. D’autreppart, on a égalité dans l’inégalité de
p
Cauchy-Schwartz, donc les vecteurs ( 2x, y, 5z) et (2−1/2 , 1, 5−1/2 ) sont co-
En prenant P (X ) = X 2 − 3X et Q(X ) = 2X − 1, on a linéaires d’après le cours. On en déduit que les cas d’égalités sont pour les vec-
(X 2 − 3X | 2X − 1) = 0 · (−1) + (−2) · 1 + (−2) · 3 = −8. teurs r µ ¶
10 1 1
(x, y, z) = ± , 1, .
3. De même, on a 17 2 5
p p p
kX 2 + 1k = (X 2 + 1 | X 2 + 1) = 1 · 1 + 2 · 2 + 5 · 5 = 30, Exercice 5 :
p p
kX 2 + X + 1k = 1 · 1 + 3 · 3 + 7 · 7 = 59, 1. Avec l’inégalité de Cauchy-Schwarz dans Rn , on a
p
k2X 2 − 5X k = 0 · 0 + (−3) · (−3) + (−2) · (−2) = 13.
p
(x 1 + · · · + x n )2 = |((1, . . . , 1) | (x 1 , . . . , x n ))|2
6 12 + · · · + 12 x 12 + · · · + x n2
¡ ¢¡ ¢
Exercice 3 :
6 n x 12 + · · · + x n2 .
¡ ¢
1. Avec l’inégalité de Cauchy-Schwarz dans R3 , on a
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Chapitre 9 - Espaces préhilbertiens réels - Corrigés Lycée Blaise Pascal - TSI 2 - Jérôme Von Buhren - http://vonbuhren.free.fr
Exercice 9 : P ∈F ⇔ P (0) = 0 ⇔ c = 0.
¡ ¢
• Une base de F est (u 1 , u 2 ) = (1, 0, 1, −1), (0, 1, 1, 0) . Par bilinéarité, on a
On en déduit que F = Vect(X , X 2 ). De même,
⊥
v = (x, y, z, t ) ∈ F ⇔ (v | u 1 ) = 0 et (v | u 2 ) = 0 Z 1 a b
⇔ x + z − t = 0 et y + z = 0. P ∈G ⇔ P (t ) dt = 0 ⇔ + + c = 0.
0 3 2
On en déduit que F ⊥ = Vect (1, 0, 0, 1), (0, −1, 1, 1) .
¡ ¢
On en déduit que G = Vect(2X − 1, 3X 2 − 1).
¡ ¢
• Une base de G est (u 1 , u 2 ) = (1, −2, 1, 0), (1, 0, 0, −1) . Par bilinéarité, on a
3. Par bilinéarité, on a
v = (x, y, z, t ) ∈ G ⊥ ⇔ (v | u 1 ) = 0 et (v | u 2 ) = 0
⇔ x − 2y + z = 0 et x − t = 0. P = a X 2 + bX + c ∈ F ⊥ ⇔ (P | X ) = 0 et (P | X 2 ) = 0
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Chapitre 9 - Espaces préhilbertiens réels - Corrigés Lycée Blaise Pascal - TSI 2 - Jérôme Von Buhren - http://vonbuhren.free.fr
On en déduit que F ⊥ = Vect(X 2 − 3X + 2). De même, on a • Positivité : si on note (a i , j ) les coefficients de la matrice A ∈ Mn (R), on re-
marque par un calcul direct que
P = a X 2 + bX + c ∈ G ⊥ ⇔ (P | 2X − 1) = 0 et (P | 3X 2 − 1) = 0
n
n X
⇔ 13a + 7b + 3c = 0 et 46a + 24b + 12c = 0. ϕ(A, A) = Tr(A T A) = a i2, j > 0.
X
i =1 j =1
On en déduit que G ⊥ = Vect(6X 2 − 9X − 5).
• Définie : si A ∈ Mn (R) telle que ϕ(A, A) = 0, alors en reprenant l’expression
4. Si l’on note B = (P 0 , P 1 , P 2 ), on a
ci-dessus, comme chaque terme de la somme est positif, on obtient
(P 0 | P 1 ) = (P 0 | P 2 ) = (P 1 | P 2 ) = 0,
∀(i , j ) ∈ J1, n K2 , a i2, j = 0,
donc B est une famille orthogonale. Comme elle est composée de polynôme
non nul, la famille B est aussi libre d’après le cours, donc c’est une base or- donc la matrice A est nulle.
thogonale de E . Pour obtenir une base orthonormée, il suffit de normaliser les 2. Il suffit d’utiliser l’inégalité de Cauchy-Schwarz
vecteurs de la base précédente. Une base orthonormée de E est donc
µ ¶ Tr(A)2 = |(In | A)|2 6 kIn k2 kAk2 = nTr(A T A).
1 1
X (X − 1), X (X − 2), (X − 1)(X − 2) .
2 2 De plus, on a égalité si et seulement si les matrices In et A sont colinéaires,
donc si et seulement si A est une matrice scalaire.
Exercice 11 :
3. L’ensemble F est le noyau de la forme linéaire non nulle Tr : Mn (R) → R, donc F
1. Montrons que ϕ est un produit scalaire sur Mn (R). est un sous-espace vectoriel de Mn (R) de dimension n 2 − 1.
• Linéarité à gauche : si (A, B,C ) ∈ Mn (R)3 et λ ∈ R, alors en utilisant la linéa-
4. D’après le cours, on a dim F ⊥ = 1. De plus, on, remarque que In ∈ F ⊥ ,
¡ ¢
rité de la transposition et de la trace, on a
donc F ⊥ est l’ensemble des matrices scalaires.
ϕ(A + λB,C ) = Tr((A + λB )TC ) = Tr((A T + λB T )C )
Exercice 12 :
= Tr(A TC ) + λTr(B TC ) = ϕ(A,C ) + λϕ(B,C ).
1. On raisonne par double inclusion.
• Symétrie : soit (A, B ) ∈ Mn (R) . Comme la trace d’une matrice carrée est
2
• Si u ∈ (F + G)⊥ , alors il est orthogonal à tous les éléments de F + G. En par-
égale à la trace de sa transposée (car la diagonale est la même), on obtient ticulier, il est orthogonal à tous les éléments de F et tous les éléments de G,
avec les propriétés de la transposition que donc (F +G)⊥ ⊂ F ⊥ ∩G ⊥ .
• Soit u ∈ F ⊥ ∩ G ⊥ . Si x ∈ F + G, alors il existe ( f , g ) ∈ F × G tel que x = f + g et
ϕ(A, B ) = Tr(A T B ) = Tr((A T B )T ) = Tr(B T A) = ϕ(B, A). on a
(u | x) = (u | f ) + (u | g ) = 0.
• Linéarité à droite : l’application ϕ est linéaire à gauche et symétrique, donc
elle est linéaire à droite. Donc u ∈ (F +G)⊥ et F ⊥ ∩G ⊥ ⊂ (F +G)⊥ .
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1
Les deux sous-espaces vectoriels ont la même dimension , donc ils sont égaux. p H ⊥ (u) = (u | e)e = (x − 2y + z, −2x + 4y − 2z, x − 2y + z).
6
Exercice 13 : Avec la relation p H + p H ⊥ = IdR3 , on en déduit
• En appliquant l’algorithme de Gram-Schmidt à la base de F donnée dans 1
l’énoncé, on trouve qu’une base orthonormée de F est p H (u) = u − p H ⊥ (u) = (5x + 2y − z, 2x + 2y + 2z, −x + 2y + 5z).
6
µ ¶
1 1 2. D’après le cours, on a
p (1, 0, 1, −1), p (−1, 3, 2, 1) .
3 15
d ((a, b, c), H ) = k(a, b, c) − p H (a, b, c)k = kp H ⊥ (a, b, c)k
• En appliquant l’algorithme de Gram-Schmidt à la base de G donnée dans
1p
l’énoncé, on trouve qu’une base orthonormée de G est = (a − 2b + c)2 + (−2a + 4b − 2c)2 + (a − 2b + c)2
6
|a − 2b + c|
µ ¶
1 1
p (1, −2, 1, 0), p (5, 2, −1, −6) . = p .
6 66 6
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Exercice 16 : Exercice 18 :
1. On remarque facilement qu’une base orthonormée de F est donnée par 1. D’après l’exercice 14, une base orthonormée de R1 [X ] est (E 0 , E 1 ) avec
µ
1 1
¶ p
(u 1 , u 2 ) = p (1, 0, −1, 0), p (0, 1, 0, −1) . E 0 = 1 et E 1 = 3(2X − 1).
2 2
Ainsi, en notant v = (x, y, z, t ), on en déduit En utilisant la formule de la projection orthogonale, on obtient
1¡ ¢ p R1 [X ] (X 2 ) = (X 2 | E 0 )E 0 + (X 2 | E 1 )E 1 = (X 2 | 1) + 3(X 2 | 2X − 1)(2X − 1).
p F (v) = (v | u 1 )u 1 + (v | u 2 )u 2 = x − z, y − t , z − x, t − y .
2
2. D’après le cours, on a De plus, on a
1 ¸1
1 t3
·
1
Z
d ((a, b, c, d ), F ) = k(a, b, c, d ) − p F (a, b, c, d )k = k(a + c, b + d , a + c, b + d )k 2
(X | 1) = 2
t dt =
= ,
2 0 0 3 3
1 p ¸1
(a + c)2 + (b + d )2 .
· 4
t3
=p Z 1
2 3 2 t 1 1 1
2 (X | 2X − 1) = 2t − t dt = − = − = .
0 2 3 0 2 3 6
Exercice 17 :
On en déduit que
1. En appliquant l’algorithme de Gram-Schmidt à la base (1, X ) de R1 [X ], on
trouve que 1 3 1
µ
1 1
¶ p R1 [X ] (X 2 ) = + (2X − 1) = X − .
B = (E 0 , E 1 ) = p , p (X − 1) 3 6 6
3 2
2. Par définition, on a la relation
est une base orthonormée de R1 [X ].
Z 1
2. En utilisant la formule de la projection orthogonale avec la base orthonormée
inf (t 2 − at − b)2 dt = inf kX 2 − a X − bk2
déterminée dans la question précédente, on obtient (a,b)∈R2 0 (a,b)∈R2
°2
inf ° X 2 − P ° = d (X 2 , R1 [X ])2 .
°
p R1 [X ] (P ) = (P | E 0 )E 0 + (P | E 1 )E 1 . =
P ∈R1 [X ]
En notant P = aX 2 + bX + c, on trouve
De plus, d’après le cours et la question précédente, on a
5a + 3b + 3c 4a + 2b 1
p R1 [X ] (P ) = + (X − 1) = (2a + b)X + (3c − a).
° °
2 2
° 2 2 ° ° 2 1°
d (X , R1 [X ]) = X − p R1 [X ] (X ) = ° X − X + °
° °
3 2 3 ° .
6°
3. Finalement, d’après le cours, on a
° µ ¶°
1 ° Finalement, en calculant, on obtient que
2 2 2
° 2
d (X , R1 [X ]) = kX − p R1 [X ] (X )k = ° X − 2X − °
°
3 ° 1 2
Z 1 ° ° Z 1µ ¶
2 2
° 2 1° 2 1
s
µ ¶2 µ ¶2 µ ¶2 p inf (t − at − b) dt = ° X − X + ° =
° ° t −t + dt = .
1 2 1 6 2
(a,b)∈R 0 6 0 6 180
= + − + = .
3 3 3 3
6/6