L’école Néo-classique
Cette école s’est insurgée contre la séparation existante, entre la pratique et la
théorie. Comme son nom l’indique, cette école à conserver de l’approche, la
démarche empirique. Elle a aussi préservé la croyance du « One best way ».
Fin des années 70, Les principes sur lesquels reposait le management (OST,
Planification à long terme, centralisation) deviennent insuffisantes. De nouveaux
besoins surviennent (innovation, GRH, qualité).
Prise en compte des motivations des individus et des groupes, telle que la
réalisation de soi par le travail. Cette motivation est un facteur d’adhésion des
individus ou des groupes aux objectifs de l’entreprise, et donc de ce fait, un
élément de compétitivité.
Types Caractéristiques
Engagent toute l’entreprise ; ont des effets à long
Décisions terme
stratégiques Sont prises au niveau de la direction générale
Ne sont programmables
Exemple : opération de fusion
Concernent la gestion des ressources
Décisions tactiques Concernent une fonction de l’entreprise
Sont répétitives
Exemple : recrutement d’un ingénieur
Concernent la gestion quotidienne
Décisions Ont des effets sur un poste de travail, un atelier...
opérationnelles Sont répétitives et corrigible
Exemple : approvisionnements courants
Etapes Descriptions
Intelligence Permet de délimiter le problème et aussi la recherche
(I) d’information.
Modélisation Consiste à traiter les informations recueillies afin
(m) d’identifier les solutions possibles.
Choix Consiste à hiérarchiser les solutions envisagées en
(C) fonction de critères et à choisir entre elles.
Remarque : Certains acteurs comparent la prise de décision à une poubelle dans
laquelle les participants jettent des problèmes et des solutions possibles. La
décision est alors considérée comme le résultat de la rencontre fortuite entre des
problèmes, des solutions (c’est-à-dire des réponses qui ne répondent pas à un
problème donné).
1. La rationalité parfaite
Ce modèle décrit de façon plus réaliste, les situations de décision dans les
entreprises. En effet, il considère que les capacités physiques et intellectuelles
des individus sont limitées, que l’information est imparfaite, que les individus
ont des idées simplifiées de la réalité et qu’ils sont influençables.
Exemple : Il n’est pas possible de connaitre toutes les possibles du choix dans
une situation, ni toutes leurs conséquences. Dés lors, le décideur s’attache à
trouver une solution satisfaisante à son problème (et la meilleure possible).
3. Le modèle politique
Il envisage les entreprises comme un ensemble de joueurs qui ont leurs propres
intérêts, objectifs, stratégies et ressources. L’entreprise n’a donc pas d’objectifs
bien définis.
La décision optimale est une utopie. Le choix d’une décision dans l’entreprise
est un compromis.
Fiche 6
L’approche systémique
I. La notion de système
L’organisation est définie comme un système, c'est-à-dire comme un ensemble
de parties reliées les unes aux autres et en interaction. Les parties internes d’une
organisation sont en relation dynamiques. De même, il existe des relations
dynamiques d’échange entre l’organisation et son environnement. Désormais
l’organisation n’est plus un système fermé mais un système ouvert, influencé par
son environnement.
Remarque :
L’école classique utilise une approche du système formé. Elle ne tient
pas compte de l’environnement externe sur la performance de
l’organisation.
L’idée de ressources humaines est un autre exemple d’approche du
système fermé. L’effet des variables extra-organisationnelles sur le
moral et sur la productivité est ignoré.
III. L’approche du système ouvert
Ici, l’organisation et les éléments de son environnement sont engagés dans un
processus d’échanges.
1. L’environnement
3. La rétroaction
Dés lors, l’on comprend l’approche systémique est une approche dynamique.
Fiche 7
L’école de la contingence
Critiquant le « one best way », l’école de la contingence cherche à mettre en
relation le niveau de performance et certaines données de contexte. Autrement
dit, elle tente de déterminer dans quelles conditions une organisation est
performante. La principale question posée est de savoir s’il existe une structure
plus efficace que d’autres.
2. Joan Woodward
Ses recherches montrent que la technologie joue un rôle déterminant sur les
choix organisationnels. Les différences de structures s’expliquent par les
différences de technologies employées. La technologie influence fortement la
structure organisationnelle.
3. Henry Mintzberg
L’âge et la taille
Son système de production
Son environnement
Son système de pouvoir
La théorie Z de W.Ouchi
La théorie Z est une extension de la théorie XY de Douglas McGregor. La
théorie Z fut développée par William Ouchi en 1981.
Pour William Ouchi, le secret de la réussite des entreprises japonaises est basé
sur la culture d’entreprise et la gestion de la main d’œuvre.
William Ouchi a proposé une variante qui combine les méthodes de gestion
américaines et japonaises ce qui donne la théorie, ayant pour caractéristiques :
Zéro défaut : Limiter les défauts et les retours, réduire les rebuts et les
opérations de retouches, bref essayer le plus possible de faire bien la
première fois.
Zéro papier : Limiter la production et la circulation de documents
papiers, dématérialiser et informatiser la documentation
Zéro panne : Mettre en œuvre des principes de maintenance
préventive.
Zéro stock : Il s'agit de maintenir les stocks au minimum. Un stock
non seulement coûte et pénalise la flexibilité (changement de série, de
lots) mais de surcroît masque les problèmes de fluidité du processus.
Zéro délai : Le zéro délai, c'est l'optimisation optimale des processus
pour servir le client dans les délais les plus courts possible, quelle que
soit la commande.
Quelques techniques
Structurée et finalisée
Regroupant des acteurs ayant des motivations différentes
Se comportant comme un système ouvert
Qui s’adapte dans un contexte de contingence.
QCM ET EXERCICES
1-QCM
QCM DE LA PARTIE I : Entreprise et Management
4- Le management, c’est :
La gestion L’organisation
La comptabilité
8- La performance est :
La culture nationale
L’histoire de l’entreprise
La stabilité
La complexité
Le reengineering
L’hostilité
Vrai Faux
Vrai Faux
- L’unité de commandement
Vrai Faux
Vrai Faux
- La rationalité limitée
Vrai Faux
3- Fayol propose :
20 principes de gestion
14 principes de gestion
5 principes de gestion
L’unité de commandement
MAYO
MC GREGOR
LEWIN
La DPO
Le Kanban
La DPPO
Le JAT
Le cercle de qualité
Le 0 défaut
Le ringi
Rémunération au rendement
9- Parmi les auteurs suivants, lequel (ou lesquels) fait (font) partie de l’école
des relations humaines ?
FAYOL
MASLOW
HERZBERG
MAYO
SMITH
Hiérarchie souple
Avoir de l’autorité
Avoir de l’influence
Avoir de l’autorité
Avoir de l’influence
La capacité de communiquer
La capacité de vision
La capacité de sanction
Est une position acquise que l’on cherche à maintenir durablement correspond à
un produit qu’il convient d’abandonner
6- Que signifie BCG ?
2- EXERCICES
Etude de cas 1
Le directeur de l’hôpital :
Je suis directeur général d’un hôpital non pas parce que j’aime le pouvoir du directeur, mais
plutôt parce que c’est un hôpital, affirme Gilles Dufault, à la tête depuis 13 ans du centre
hospitalier Pierre-Boucher, située sur la rive sud. J’ai toujours été passionné par le milieu
hospitalier et le milieu de la santé et je n’aime pas qu’on s’y attaque. Quand on dénigre les
hôpitaux dans les médias, cela me touche personnellement, avoue M.Dufault. De grosses
erreurs sont commises, c’est la réputation de tout le réseau qui en souffre. Ce n’est pas vrai
que ca va si mal que cela. Venu chez nous, vous verrez !
Confiance et transparence :
L’attirance pour la chose hospitalière ne semble pas née d’hier chez Gilles Dufault. Encore
étudiant, il raconte qu’il allait se promener dans les hôpitaux pendant ses temps libres pour y
voir les gens à l’œuvre.
Il éprouvait alors des sensations fortes qu’il avoue encore éprouver tous les matins quand il
entre au travail.
Sa maitrise en gestion hospitalière à peine achevée, il est nommé directeur du personnel d’un
hôpital, puis directeur général d’un conseil régional de santé et services sociaux, l’ancêtre des
régies régionales. Il revient dans son Longueuil natal en 1986, pour y occuper son poste
actuel.
Interrogé sur les habiletés requises pour être un bon directeur d’hôpital, M.Dufault répond
sans hésitation que « le directeur général doit d’abord créer un climat de confiance au sein de
son conseil d’administration. Pour gagner cette confiance, il faut pouvoir atteindre des
résultats et être convaincu que ce sont les bons résultats. Il faut ensuite maintenir cette
confiance, et c’est seulement en étant transparent et franc qu’on y arrive. Il ne faut jamais
oublier qu’un conseil d’administration qui perd confiance en son directeur général devient de
plus en plus interventionniste. La tache du directeur général devient alors pénible. »
Les taches de directeur général sont plutôt lourdes, et M.Dufault en est bien conscient.
« Selon la documentation scientifique, l’entreprise la plus difficile à gérer est le centre
hospitalier. Il faut gérer d’importants budgets, beaucoup d’employés, et des médecins qui ne
sont pas des employés de l’hôpital. Ces derniers ont le privilège de pratiquer leur art ici. Leur
devoir de loyauté envers l’hôpital ne ressemble pas à celui qu’à l’employé envers son
employeur. Ils détiennent du pouvoir et engendre d’importantes dépenses. Je dois assurer
concentration et alignement aux orientations de tout un chacun. Le travail du directeur général
est de composer avec tous ces éléments. »
Et M.Dufault s’en tire très bien. Il a toujours réussi à maintenir l’équilibre budgétaire,
exception faite de cette année, ou des orientations nouvelles entrainent un certain
déséquilibre. « Je me suis entouré d’une équipe de personnes exceptionnelles et très
compétentes. Elles sont toutes plus fortes que moi et sont tous plus compétentes que moi dans
leur domaine respectif. C’est la raison pour laquelle je les ai choisies. Un leader doit être
respecté par le groupe qui l’entoure. Le jour ou je ne serais plus respectable ni respecté peu
importe les raisons, j’aurai des gros problèmes. Comme leader, j’essaie de créer chez mes
employés beaucoup de fierté autour du concept de l’hôpital, de créer de l’appartenance, de
constamment maintenir leur enthousiasme au travail et de leur fournir des occasions de se
mettre en valeur et de se dépasser »
P.G. Bergeron
op.cit
Etude de cas 3
5 chambres à l’heure
Etude de cas 4
Technico International Inc.
1- Etablissez une relation entre les diverses méthodes décrites par les vice-présidents de
l’entreprise et les différentes théories gestionnelles.
2- A la place de l’expert-conseil Miriam Poirier, que recommanderiez-vous au comité de
direction ?