Florian Moreau,
Confidential & Proprietary – Copyright BVA GroupChargé
® 2019d’études, florian.moreau@bva-group.com
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• L’alimentation est vue comme le facteur contribuant le plus directement à un bon état de santé (44%), devant la pratique d’une activité physique
(28%) et l’épanouissement personnel (28%) alors que le cadre de vie (26%), la limitation du tabac et de l’alcool (17%), la facilité d’accès aux soins (14%), le
patrimoine génétique (12%) ou encore les conditions de travail (11%) sont moins cités de la part des répondants.
• Ainsi, on note une prédominance des facteurs comportementaux dans ce qui contribue à la santé, ceux-ci étant choisis par près de 3/4 des
Français (73%) dénotant d’une prise de conscience de la capacité à pouvoir agir sur son état de santé, probablement en raison des nombreuses campagnes
de prévention déployées ces dernières années autour de la nutrition, de l’exercice physique et des addictions. Notons néanmoins que les facteurs non
comportementaux et notamment environnementaux restent élevés.
• Par ailleurs, une majorité de Français se montre optimiste quant à l’évolution des déterminants sur lesquels ils peuvent influer telles que
l’alimentation ou encore l’activité physique : 72% et 62% d’interviewés considérant respectivement que ces déterminants vont évoluer positivement à l’avenir.
Ils sont en revanche plus partagés - tout en restant majoritairement optimistes - sur l’évolution de la qualité des soins (54%) et l’accessibilité au système de
santé (50%), quelques mois après l’annonce du plan « Ma santé 2022 ». Une minorité en revanche imagine une évolution favorable de la qualité de leur
environnement (39%), notamment en Ile-de-France et de leurs revenus (36%). De manière générale, les 18-24 ans se montrent davantage optimistes sur les
déterminants de leur état de santé que les interviewés plus âgé notamment à propos de leur activité sociale (77% contre 63% en moyenne), de leur activité
physique (76% contre 62% en moyenne), de la qualité de soins qui leur est proposé (69% contre 54% en moyenne) ou encore de l’accessibilité au système de
santé (72% contre 50% en moyenne).
• Pour 70% des Français, les professionnels de santé restent les acteurs bénéficiant du plus grand crédit dans la diffusion de conseils de
prévention. Ils devancent l’usage d’internet (35%), les médias tels que la télévision et la radio (29%), les proches (26%) et les pouvoirs publics (24%). Les
associations, les fondations et les assureurs étant des sources privilégiées pour respectivement 11% et 6% des interviewés.
• Dans le détail, les professionnels de santé jouissent d’une légitimité accrue auprès des plus âgés (80%), des Français qui souffrent d’une maladie grave ou
chronique (78%), une population avec qui ils sont plus régulièrement en contact tandis que l’usage d’internet est quant à lui privilégié par une population plus
jeune (35-49 ans : 42%). On note enfin une surreprésentation des 18-24 ans (41%) parmi les interviewés faisant appel à leurs proches afin connaître les
bonnes pratiques en matière de santé alors que les pouvoirs publics ont un impact plus important sur un public plus âgé (50-64 ans : 28%).
• 91% des Français se disent au fait des bons gestes et comportements en matière d’alimentation mais seuls 38% déclarent les connaître précisément. Qu’en
est-il de leur adoption au quotidien ? Près des 2/3 des Français disent privilégier systématiquement ou souvent la consommation de produits bruts aux aliments
transformés (67%) et limiter leur consommation de viande à 500g par semaine (62%), une dernière recommandation de plus en plus médiatisée pour ses effets
également sur l’environnment. Une majorité de Français a également adopté de manière régulière la consommation de 5 fruits et légumes par jour (53%) et la
limitation des produits salés ou sucrés (53%), particulièrement mis en valeur dans les communications « mangerbouger ». La consommation de légumes secs (45%)
et de poisson (39%) deux fois par semaine, tout comme celle des fruits à coques (38%) et des produits bio (33%) est en revanche moins intégrée dans les habitudes.
• Concernant les pratiques visant à lutter contre la sédentarité, 89% des Français disent les connaître dont 38% précisément. Ainsi, une majorité de
répondants tend à limiter le temps passé assis lors de sa journée (66%) et 54% des interviewés font au moins 30 min d’activité par jour, une pratique davantage
répandue dans les grands centres urbains. Enfin, la pratique régulière d’un sport ou d’une activité physique ne concerne quant à elle que 42% des Français et laisse
apparaître des disparités socio-démographiques, les urbains (46%) et les revenus supérieurs à 2500€ (47%) déclarant pratiquer plus régulièrement un sport.
• Enfin, la connaissance des préconisations en matière de sommeil, diffusées notamment par la Fondation April, est également bien assimilée par les
Français, ils sont ainsi 86% à en connaître les bonnes pratiques dont 34% précisément. Dans la pratique, cette bonne connaissance se transcrit par la
limitation des grasses matinées et le respect d’horaires réguliers pour le lever et le coucher par plus de 6 Français sur 10 (respectivement 62% et 61%). Seuls 30%
des interviewés font cependant des siestes en début d’après-midi, une faible proportion pouvant s’expliquer par un besoin restreint pour une frange de la population
notamment les plus jeunes. Néanmoins près d’un Français sur deux déclare ne jamais couper ses écrans une heure avant son coucher (49%) contre
seulement 23% le faisant régulièrement. Une proportion d’autant plus importante chez les moins de 35 ans (58%), plus sujets à l’hyperconnexion, une tendance
notamment soulignée dans le sondage BVA pour la Fondation April « Hyperconnexion : quel impact sur la santé des Français ? » en Juin 2018 (les 18-34 ans passant
en moyenne 6h28 par jour devant les écrans).
La
La représentativité
représentativitéde l’échantillon a été assurée
de l’échantillon a étégrâce à la méthode
assurée grâce àdes
la quotas
méthodeappliquée
des
aux variables suivantes : sexe, âge, CSP du chef de famille et de la personne interrogée,
quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et CSP du chef de famille.
région et catégorie d’agglomération.
Echantillon
La diffusion des résultats de cette enquête doit être accompagnée d’éléments techniques tels que : la méthode
d’enquête, les dates de réalisation, le nom de l’institut, la taille d’échantillon.
L’alimentation 44%
La pratique d’une activité physique 28%
Facteurs
Le moral, l’épanouissement personnel 28% comportementaux
73%
L’environnement, le cadre de vie 26%
L’alimentation
Le moral,
La limitation du tabac et de l’alcool 17%
La pratique d’une
l’épanouissement
activité physique
personnel
La facilité d’accès aux soins 14%
44% Facteurs non-
comportementaux
28% 28% Le patrimoine génétique, la chance 13% 69%
Ne se prononce pas 1%
Ruraux : 34%
Retraités : 33%
Détail
84%
80% 79% 80% FACTEURS
76% 79% COMPORTEMENTAUX
L'alimentation
38% 44%
35% La pratique d’une activité physique
35%
33% Le moral, l'épanouissement personnel *Total supérieur à 100
28% en raison de la
27% L'environnement, le cadre de vie
25% 28% multiplicité des
23% 24% réponses possibles
26% La limitation du tabac et de l'alcool
21% 20% ** L’item « la bonne
21% 20% 17% La facilité d'accès aux soins gestion du sommeil » ne
20% 20% 19% figure pas de ce
14% graphique car cet item
16% 13% Le patrimoine génétique, la chance
n’était pas posé dans
11% Les conditions de travail les précédentes vagues.
Les évolutions 2019 sont à interpréter avec précaution en raison d’un changement de mode de recueil, les enquêtes réalisées de 2011 à 2016 ayant été réalisées par
téléphone
Confidential & Proprietary auprès d’un
– Copyright BVAéchantillon représentatif de 1000 Français de 18 ans et plus et celle de 2019 ayant été réalisée par internet.
Group ® 2019
Parmi les déterminants de votre état de santé suivants, pensez-vous qu’ils vont évoluer favorablement ou défavorablement dans les
années à venir ?
Base : à tous (1001 répondants)
% %
Favorablement Défavorablement
La qualité des soins qui vous est proposée 9% 45% 32% 7% 7% 54% 39%
18-24 ans : 69% / Souffrent d’une 35-49 ans : 49%
maladie grave ou chronique : 59%
Très favorablement Plutôt favorablement Plutôt défavorablement Très défavorablement Ne se prononce pas
Autre 6%
Aucune 4%
Ne se prononce pas 3%
%
Source privilégiée
#1 Les professionnels de santé 70% 50 ans et plus : 80% / Souffrent d’une maladie grave ou
chronique : 78% / Revenus ≥ 2500€ : 74%
Les médias
#3 (magazines, émissions TV et radio…)
29% Connaissent les bons gestes et comportements a adopter pour rester en bonne santé
dans les grandes lignes en matière d’alimentation : 34% et de sommeil : 33%
#5 Les pouvoirs publics 24% 50-64 ans : 28% / Revenus ≥ 3000€ : 27%
(Ministère de la santé, manger bouger, assurance maladie…)
Oui, précisément Oui, dans les grandes lignes Non Ne se prononce pas
AGE CSP
ST Oui ST Oui
18-24 ans 40% 49% 89% CSP + 41% 53% 94%
25-34 ans 38% 47% 85%
35- 49 ans 38% 54% 92% CSP - 38% 50% 88%
ST Oui ST Oui
< 1500€ 40% 46% 86% Commune rurale 33% 55% 88%
< 2500€ 38% 52% 90% De 2000 à 19999 hab. 43% 48% 91%
2500€ et plus 40% 54% 94% De 20000 à 100000 hab. 38% 48% 86%
3000€ et plus 40% 53% 93% Plus de 100000 hab. 41% 53% 94%
AGE CSP
ST Oui ST Oui
18-24 ans 36% 46% 82% CSP + 41% 52% 93%
25-34 ans 38% 46% 84%
35- 49 ans 39% 51% 90% CSP - 37% 49% 86%
ST Oui ST Oui
< 1500€ 36% 45% 81% Commune rurale 34% 52% 86%
< 2500€ 37% 50% 87% De 2000 à 19999 hab. 41% 45% 86%
2500€ et plus 41% 52% 93% De 20000 à 100000 hab. 35% 52% 87%
3000€ et plus 44% 49% 93% Plus de 100000 hab. 41% 50% 91%
AGE CSP
ST Oui ST Oui
18-24 ans 33% 46% 79% CSP + 33% 56% 89%
25-34 ans 30% 48% 78%
35- 49 ans 34% 52% 86% CSP - 36% 47% 83%
ST Oui ST Oui
< 1500€ 35% 43% 78% Commune rurale 31% 53% 84%
< 2500€ 33% 52% 85% De 2000 à 19999 hab. 38% 44% 82%
2500€ et plus 37% 52% 89% De 20000 à 100000 hab. 34% 49% 83%
3000€ et plus 37% 52% 89% Plus de 100000 hab. 38% 50% 88%
%
Régulièrement
Privilégier les produits bruts aux aliments transformés 24% 43% 25% 5% 3% 67%
Consommer 5 portions de fruits et légumes par jour 17% 36% 36% 9% 2% 53%
Consommer du poisson 2 fois par semaine 12% 27% 43% 17% 1% 39%
Introduire les fruits à coques (amandes, noisettes…) dans votre 12% 26% 43% 17% 2%
alimentation 38%
Plus de Communes
ST Régulièrement
2000 à 19 999 20 000 à 100 Plus de 100 000 Agglomération
18-24 25-34 35-49 50-64 65+ CSP + CSP - Inactifs <1500€ <2500€ 2500€ + 3000€ +
5000€ rurales hab 000 hab hab parisienne
Limiter la consommation
de viande à 500g par
semaine (3 ou 4 steaks) 56% 52% 58% 66% 69% 68% 50% 66% 57% 59% 66% 66% 72% 60% 54% 59% 65% 68%
hors volaille
Consommer 5 portions de
fruits et légumes par jour 47% 41% 50% 56% 64% 54% 46% 57% 38% 47% 59% 60% 62% 53% 56% 48% 55% 49%
Consommer du poisson 2
fois par semaine 24% 27% 31% 43% 56% 40% 29% 44% 30% 34% 43% 43% 49% 35% 36% 43% 39% 41%
%
Régulièrement
Limiter le temps passé assis en vous levant toutes les deux heures 23% 43% 24% 8% 2% 66%
Faire au moins 30mn d’activité physique par jour (marche, vélo…) 24% 30% 34% 11% 1% 54%
Pratiquer un sport ou une activité physique de loisir 18% 24% 34% 22% 2% 42%
ST 18-24 25-34 35-49 50-64 65+ CSP + CSP - Inactifs <1500€ <2500€ 2500€ + 3000€ +
Plus de Communes 2000 à 19
20 000 à
100 000
Plus de
100 000
Aggloméra
tion
Régulièrement 5000€ rurales 999
hab hab parisienne
%
Régulièrement
Vous lever et vous coucher toujours aux mêmes horaires 14% 47% 22% 16% 1% 61%
Couper les écrans une heure avant le coucher 8% 15% 26% 49% 2% 23%