L’œdème papillaire est l’expression clinique d’affections diverses. Il s’agit d’un gonflement liquidien
de la papille.
Certaines affections atteignent de manière sélective la partie antérieure du nerf optique réalisant
une papillite avec syndrome inflammatoire.
D’autres impliquent secondairement la papille (pathologies orbitaires, intracrâniennes ou
systémiques) réalisant une stase papillaire.
Intérêt de la question
Pathogénie
Ophtalmoscopique +++
Stade I : OP débutant
Stade II : OP aigue
Stade III : OP chronique
Stade IV : atrophie
St 1 : OP débutant, discrète
hyperhémie papillaire, élargissement
modéré des veines, absence du pouls
veineux, acuité visuelle peut être
conservée.
Angiographie :
Elle a peu d’intérêt dans le diagnostic de l’ OP, on retrouve une hyper fluorescence qui augmente
progressivement avec le temps. Par contre elle permettra de le différencier des faux OP.
Diagnostic différentiel
Drusen de la papille
Colobome de la papille
1. Neuropathie Inflammatoire
I-Introduction:
❖ Les NOI sont des affections du NO dont le diagnostic positif est essentiellement clinique et
dont les étiologies sont multiples.
❖ La NOI est une affection de l’adulte jeune (20 à 45 ans, avec un âge moyen de 32ans
II-Symptomatologie:
❖ Dans la forme typique, le debut est en général aigu ou subaigu avec une baisse visuelle
brutale unilatérale.
❖ 1/3 des cas, il existe un oedème papillaire d’importance variable : c’est une NOI
antérieure ou papillite.
les formes typiques :la démarche pour aboutir au diagnostic positif de NOI ne demande pas
d’examens complémentaires puisque ce diagnostic est clinique
Cependant, les étiologies sont multiples et le bilan pratiqué varie selon le cas de figure
les tests sanguins, la RX de thorax et la PL ne sont pas nécessaires à l’évaluation du patient. Seule doit
être discutée la nécessité de pratiquer une IRM cérébrale afin d’évaluer le risque d’évolution future
vers une SEP
Formes atypiques
La majorité des auteurs préconise de pratiquer un bilan plus large (âge supérieur à 45 ans, ATCD
d’affection systémique, de vascularites ou de sinusites récentes, trouble du c v atypique, atteinte
simultanée bilatérale chez un adulte, absence d’amélioration spontanée ou sous traitement),
(IDR) à la tuberculine ;
un examen neurologique.
En pratique, ces examens sont d’un faible rendement et doivent être demandés au cas par cas en
fonction du tableau clinique et de l’étiologie suspectée
Cet examen était autrefois pratiqué en première intention et systématiquement chez les patients
présentant une NOI dans le but de faire le diagnostic de SEP (LCR peut en fait être normal ou
montrer des signes d’inflammation locale. une hyperprotéinorachie modérée, une
PEV !!
Ce test, très sensible en ce qui concerne l’atteinte du NO, n’est pas spécifique de l’étiologie
inflammatoire.
L’intérêt des PEV réside surtout dans la recherche d’une atteinte du NO asymptomatique, parfois
suspectée par la constatation d’une pâleur papillaire, soit lors de l’examen d’un patient présentant
une NOI controlatérale soit lors du bilan d’autre localisation neurologique ;
affirmer le diagnostic,
rechercher des arguments en faveur d’une dissémination de l’atteinte
inflammatoire au niveau du SNC : l’examen clinique (atteinte controlatérale),
à l’interrogatoire (poussée antérieure) surtout à l’IRM PEV
éliminer une étiologie particulière qui réclamerait un traitement spécifique
en pratiquant un bilan biologique complet
A 1. Affections Démyélinisantes :
A. Sclérose en plaques :
La SEP est une affection inflammatoire et démyélinisante du SNC. C’est l’affection neurologique
chronique la plus fréquente chez l’adulte jeune.
Son évolution générale et son pronostic sont hétérogènes et considérés comme peu prévisibles.
a. Clinique :
SF :
FO :
b. Examens paraclinique :
Exploration ophtalmologique :
NB : Dans le cas de névrite optique cliniquement unilatérale, il existe des anomalies sur l’œil
controlatérale dans 70%
Exploration radiologique :
IRM: Anormale dans 50% de nevrite optique isolée. Critères de BARKOFF (Tab)
Les Critères IRM de Dissémination des Lésions dans l’Espace
c. EVOLUTION :
Récupération dans les trois mois Sup à 5/10éme chez 85 à 95% des patients.
Le risque de developer une SEP après une NO est de 30% à 5 ans et de 38% à 10ans.
IRM normale, le risque est trois fois moindre chez l’homme que la femme.
Le risque est aussi inférieur de moitié lorsque la NO est associée un OP surtout chez les femmes.
Les facteurs predictifs selon l’ONTT* (lésion de la sbce blanche sur l’IRM) : lésion ≥ à 3 mm accroit le
risque de 26 à 56 %.
d. Traitement :
Buts :
Accélérer la récupération visuelle
Réduire le risque de conversion en SEP à long terme
Réduire le nombre et la sévérité des crises dans les formes intermittentes.
Moyens – Indications :
1-TRT de la poussée :
Methylprédnisolone en IVL ; 1000 mg pdt 03 jours Puis relais per os
Prednisone à raison de 1mg/kg/j à dose décroissante durant 10 jours+++
L’administration de la prédnisone seule est déconseillé car on ne lui a prouvé aucun avantage
fonctionnel a court terme au contraire, prescrite seule durant trois semaines elle accroît le risque de
récidive dans les 06 mois qui suivent.
2-TRT de fond :
Formes intermittentes :Interféron type Ia et Ib réduirai de 30% le nbre et la sévérité des crises.
Formes progressives :Cyclophosphamide , Interféron.
Actualités thérapeutiques :
Ac monoclonaux d’Ag de la myéline de copolymère I
Inhibiteurs de la TNFα (Rolipram) sont à l’étude
C. Maladie de SCHILDER :
Encéphalite péri axiale diffuse =Sclérose Myélinoclastique diffuse.
Anapath : Large plaque de démyélinisation qui peuvent intéresser un hémisphère entier ou même
s ’étendre au 2éme par le corps calleux.
PC fatale.
Infections locorégionales
Syphilis
Association fréquente à une infection par le VIH
Atteinte uni ou bilatérale ; antérieure++
NOI dans la syphilis secondaire
Atrophie progressive du NO dans la tertiaire
Diagnostic de certitude:
Neurorétinite hémorragique d’origine
direct : Test de NELSON
tuberculeuse
sérologies (sg et LCR)
Tuberculose :
Association à une méningite tuberculeuse ++
Atteinte bilatérale ++
Diagnostic de certitude : M E du BK (LCR+++)
Ou d’1 autre foyer.
Traitement : poly antibiothérapie anti-tuberculeuse
Maladie de LYME :
NOI survient à la phase d’état
Anamnèse,érythème migrant,sérologies
Traitement antibiotique efficace (cyclines)
Autres
Streptocoque bété hémolytique
Méningococcies
Typhoïde
Brucellose
Maladie des griffes de chat
VIROSES
INFECTIONS LOCO-REGIONLES
éradique l’infection
diminue l’inflammation du NO
Traitement: corticothérapie
A 4. N O Post-Vaccinal
Vaccins en cause:
A 5. Uvéites
NOI antérieure ++
1. VASCULARISATION – PHYSIOPATHOGÉNIE
NOIA est due à une ischémie aiguë de la tête du nerf optique par occlusion des ACP ou de leurs
branches.
2. Etiopathogénie :
La NOIA accompagne le plus souvent certaines pathologies systémiques ou oculaires comme elle
peut être idiopathique
Maladies systémiques:
maladie de Horton (on parle de neuropathie optique artéritique) est la plus connue mais
pas la plus fréquente des causes.
Excavation pp très petite ou absente précipite la survenu d’une NOIA sur un œil prédisposé.
3. Diagnostic Positif :
Clinique:
Signes d'appel :
Le patient présente une baisse d'acuité visuelle unilatérale, brutale et indolore, souvent
découverte le matin au réveil.
Examen de la pupille :
sectorielle ou totale
Hgies en flammèches sur le bord papillaire.
un gonflement pp blanc crayeux est fortement evocateur du horton
Une limite horizontale du déficit du champ visuel est très en faveur d'une atteinte
vasculaire de la tête du nerf optique.
c. Examens paraclinique :
C'est l'examen le plus important pour évaluer l'atteinte de la fonction visuelle de la NOIA.
➢ Il faut rechercher systématiquement les arguments en faveur d'une maladie de Horton , ceci
pour instituer un traitement urgent
Diagnostic clinique :
Age + 60 ans dont 2/3 sont de sexe féminin.
Signes biologiques :
VS et CRP élevé
risque :
. tabagisme,
. HTA,
. diabète,
. hypercholestérolémie.
5. Évolution de la NOIA
résorption de l’OP spontanée et complète en 6 à 8 semaines environ, laissant place à une atrophie
optique en secteur ou totale,
La bilatéralisation est frq et peut survenir en seulement qlqs jours à qlqs semaines,justifiant
l'urgence de la mise en route d'une corticothérapie
6. Diagnostic différentiel
Hypertension intracrânienne (mais il s'agit d'un oedème papillaire bilatéral sans baisse d'acuité
visuelle, sans anomalies du champ visuel en dehors d'un élargissement des taches aveugles),
Occlusion de la veine centrale de la rétine (mais il existe des signes rétiniens d'accompagnement
CTCpie peut être commencer immédiatement, en cas d’une suspicion de la maladie de Horton +/-
BAV, avant même de réaliser la biopsie de l'artère temporale.
Si pas de s. oculaires :
amaurose fugace
deficit du CV
OP
Il faut maintenir des doses élevées de CTC jsq ce que la chute de la VS et CRP soit progressive ou en
plateau.
Dégression de 10 mg/3-4j jsq la dose de 60 mg qui peut être maintenue plusieurs années
C'est le traitement du « terrain », qui peut faire discuter un traitement anti-agrégant plaquettaire au
long cours.
C) NEUROPATHIES OPTIQUES COMPRESSIVES ET INFILTRATIVES:
* Méningiom
- Gaines du NO
- unilat altération av ou cv
- exophtalmie - Fo : OP
GLIOME:
- Clq:
- Unilat
- exophtalmie
- FO : OP
No thyroïdienne:
thyroïdiennes
- Syndrome de FOSTER-KENNEDY: tm étage ant de base du crâne et du chiasma (le plus svt
méningiome de la tête du sphénoïde)
NO post-traumatique
pc redoutable
Dgc d’élimination
* Étiologies:
NO alcoolo tabagique:
PEV:altérés précocement
Méthanol:
Se voit apres ingestion volontaire ou accidentelle.
Signes digestives, coma, mydriase aréflexique
NO médicamenteuse:
->Isoniaside: -Thalium,Plomb
introduction
C’est des affections rares Actuellement il n’y a pas de traitement Le conseil génétique est possible
pour certains formes
Diagnostic
la baisse de la vision
FO : la pâleur de la papille
un examen de la VC : une dyschromatopsie ( l’axe bleu-jaune)
Un bilan neuroradiologique pour éliminer une étiologie tumorale ou une aplasie du nerf optique
DIAGNOSTIC DIFFÉRENTIEL
un colobome de la papille
une dysversion papillaire
une aplasie ou une hypoplasie de la papille
un retard de myélinisation
Formes cliniques
AO primitives isolées
Maladie de Leber
Maladie de KJER
AO autosomique récessive
AO récessive liée au sexe
AO secondaires :
Surdité
Maladies métaboliques
Dégénérescences tapétorétiniennes
AO associée
AO du syndrome de Wolfram
AO du syndrome de Behr
Maladie de LEBER
Il s ’agit d ’une dégénérescence des cellules gg
due a une mutation de l’ADN mitochondriale entrainant une altération de la chaîne respiratoire
Fréquence: 1/55000
Sexe/ratio:5 homme/1femme
CLINIQUE
il s’agit d’un homme jeune , BAV centrale brutale sans dlr ni signes accompagnateurs ou
symptomatologie précédente, avec pfs notion de cécité chez les hommes de la famille
FO :
Péripapillaire
EVOLUTION:
La BAV se poursuit pdt 3-7 mois en moy puis se stabilise et le scotome central persiste
Prfs après 10-24 mois on peut assister a une récupération ftelle spectaculaire corrélée au
type de mutation
La récupération est plus probable si la mldie est survenue avt l’age de 18 ans.
Maladie de Kjer
Tableau clinique
L’AO :
totale (35 à 55 % ).
Campimétrie :
Autres :
l’angiographie :raréfaction des vaisseaux de la papille et surtout des petits vaisseaux en temporale
Évolution
Syndrome de Wolfram
L’AO est associée à des troubles neurologiques variés : spasticité,ataxie, réflexes ostéotendineux vifs,
hypertonie, retard mental .
Labaisse visuelle est en général reconnue avant l’âge de 8 ans et s’accompagne souvent d’un
nystagmus
Conclusion
les progrès de la biologie moléculaire, permettent d’espérer dans l’avenir des possibilités de thérapie
génique.