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Pratique
du BAEL 91
Cours avec exercices corriges
Jean Perchât
Jean Roux
Pratique
du BAEL 91
Cours avec exercices corrigés Quatrième édition
Jean Perchât
Jean Roux
Les auteurs.
SOMMAIRE
Ce chapitre rassemble les notions de base indispensables en Résistance des Matériaux pour
bien aborder les calculs de béton armé selon les Règles BAEL 91. Il se présente donc plutôt
sous la forme d'un aide-mémoire.
I. RAPPELS DE COURS
1. CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES
—-t-
I On appelle AIRE d'une SURFACE, la quantité : 2. MOMENTS ET PRODUITS D'INERTIE
• On appelle MOMENTS D'INERTIE de la surface I, par rapport aux axes (A), Oz et Oy,
les quantités :
• On appelle MOMENTS STATIQUES de la surface I, par rapport aux axes (A) Oz et Oy,
les quantités :
y.z.dZ
• On appelle CENTRE DE GRAVITÉ (ou BARYCENTRE) de la surface 2, le point G de 'I.
2 dont les coordonnées sont définies par les relations :
l On appelle RAYONS DE GIRATION relatifs aux axes (A), Oz et Oy, les quantités :
.dl ,2_Iz .
Z
G=-
f u
y~s~
• On appelle MOMENT D'INERTIE POLAIRE de la surface E par rapport au point O la
quantité :
dl
I La distance du centre de gravité G à l'axe (A) est définie par 1.3. REMARQUES
I Le produit d'inertie est nul si l'un des axes Oz ou Oy est axe de symétrie de l'aire £ .„, y
t
I*=- 12
= y.z.dZ+ U.z.dZ
, h
=T
• Comme r2 = y2 + z2, on peut exprimer le moment d'inertie polaire en fonction des
moments d'inertie :
h[2B+b]
' 3[B+b]
, h[B+2b]
36[B+b]
'~ 3[B+b]
on a : ,- •:•( ,* I.S
y
S = S' + d t (37T-4)R "''
d'où : v
vn —>z 72K , = - 4R "uX!
IA=
SA, = o
2 .THÉORIE DES CONTRAINTES • On grisera le côté de la facette situé du côté du matériau conservé.
Z12 = surface à normale unique divisant le corps en deux domaines (DG) et (DD),
£ = section commune à (DG) et (DD), +
S(f) = système des forces de contact exercées par (DG) sur (DD) à travers Z12,
S(FG) et S(FD) = actions appliquées au domaine de gauche (DG) et de droite (DD).
En écrivant, d'une part, l'équilibre de la partie (DD) du solide et, d'autre part, celui de
l'ensemble du solide, puis en identifiant ces deux relations : 2.4. PRINCIPE DE CONTINUITE
Les contraintes relatives à deux facettes parallèles, infiniment voisines, distantes de dx, ne
diffèrent entre elles que d'un infiniment petit du même ordre que dx.
D'où:
il y a équivalence entre le système des forces appliquées au domaine de gauche (DG) et le
système des forces transmises par (DG) à (DD) à travers la surface Z12.
2.2. DÉFINITIONS
OBC 7
12nlds 7
13nlds
OÀC
=n 2 .ds=-_-dx 1 .dx 3
OÀB ds
=n^ . ds=-jdx 2 . dx 3
ABC t2ds > -S ( f ) dû aux f oxc.es
' agissant«à droite»
du tétraèdre.
et en écrivant que la projection des efforts suivant chacun des axes de coordonnées est
n; = cosinus directeur de la facette dont la normale est parallèle à Ox;. nulle, on obtient :
La contrainte agissant sur la face ABC considérée comme n'appartenant pas au tétraèdre
vaut :
If! •
d'où:
• Les facettes OBC, OAC et ABC sont soumises aux contraintes représentées sur la figure
ci-après :
I Pour la facette OAC dans le plan
Xinfiniment petit
devant dxi Œ)
(C)
'31n3QS>dx
Aux infiniment petits du second ordre près, les moments en O' donnent : • L'aire plane (E) est appelée. : SECTION DROITE ou PROFIL.
- Une POUTRE est un solide engendré par une aire plane (L) délimitée par un contour En désignant par :
fermé dont le centre de gravité G décrit une courbe (C) de l'espace de telle sorte : ht = plus grande dimension transversale de la section droite,
- que le plan de (Z) soit toujours normal à la tangente en G à la courbe (C), b = plus petite dimension transversale de la section droite,
- que la trajectoire décrite par un point P quelconque de (Z) soit toujours parallèle à la
courbe (C). R = rayon de courbure de la ligne moyenne,
T = rayon de torsion de la ligne moyenne, B Remarque :
L = longueur développée de la poutre, Pour les poutres à plan moyen, Gy est dans le plan moyen.
Le système des forces extérieures agissant sur la partie (DG) se réduit, au centre de gravi-
il faut :
té G de la section droite, à :
4. ELEMENTS DE REDUCTION
• Repère associé au centre de gravité de la section droite (Z) : T = COUPLE DE TORSION d'axe porté par Gx,
y
t
,-'//, ••'/• • D'après le principe fondamental de la Statique, un solide est en équilibre si le système
S(F) des forces qui lui sont appliquées (charges et réactions d'appui) est équivalent à un
• Une seule composante de la réaction d'appui. système de forces nul. Cela conduit, dans le cas général, à six équations :
16 PRATIQUE DU BAEL 91 Rappels de Kesismnce aes muienuiui
• Par conséquent : dx dx dx
r = nombre de réactions et moments d'appui inconnus,
k - nombre d'équations fournies par la Statique (k < 6), l Par projection, il vient :
si r - k, le système est dit ISOSTATIQUE et les équations de la Statique permettent de
déterminer toutes les réactions d'appui,
>r\\m !,«
si r > k, le système est dit HYPERSTATIQUE d'ordre r - k car il manque r - k équations
pour calculer toutes les réactions d'appui,
; <• u m
si r < k, le système est dit INSTABLE puisqu'il y a k - r équations d'équilibre surabondantes.
• Dans le cas de forces agissant dans le plan moyen et de couples d'axes perpendiculaires à
ce plan, k < 3 (cf. Vz = My = T = 0).
z des fibres dans le plan de la section droite (déplacement simple = rotation + translation).
t
•'• <' €
dx l Nous obtenons donc :
aydZ=M z
momen t résultant
azdZ=-M y
AVANT APRES
DEFORMATION D'après le principe de Pigeaud : a = - E[a + by + cz] = a + (îy + yz, d'où le système
l On a donc pour / = dx: linéaire en a, p, y :
| zdZ =
'Z
rotation/Gy et Gz
translation
d'où, la loi de Hooke s'écrit :
Dans le cas d'une section rectangulaire, sur les fibres extrêmes :
a yzdl+r
z '
l Or, par définition du centre de gravité et des axes principaux d'inertie :
S=bh
|jydZ=j|zdI=0 et |L2d2;= 0 I
Iz =—
12
"z "z "z . hb3 «É=> N
bh 2
+
hb 2
»M4
l D'où, compte tenu de la définition des aires et des moments d'inertie :
,.±±
aS=N
• La contrainte normale, due à la flexion composée déviée, dans une section droite homo- • Dans ces conditions, la contrainte normale et le déplacement dus à la compression ou à la
gène et élastique à plan moyen vaut : traction simple, dans une section droite d'une poutre homogène et élastique, valent :
N Mz.y My.z
a-
s Iz !y -1
Mz dl 0 N
S=aire de la section dx " E H
droite, ES
Iy=moment d ' inertie/Gy, N-
Iz=moment d'inertie^Gz.
M
8.4.2. Flexion simple
• Dans ces conditions, la contrainte normale due à la flexion simple, dans une section droi-
te homogène et élastique, vaut :
do;
•Vï'sU 'US;/] •
f ;i
- i "\
d/__ q ( y ) _ _ M z . y
dx~ ~ÊT: " E . I z
La rotation relative dœ entre les deux sections est :
d/ Mz , dx
°~ Iz ly :::::::::S
^ S
dx EI Z
T r '•'E
.+
l Les sens positifs sont ceux figurant ci-dessus.
l Pour une section rectangulaire, sur les fibres extrêmes (y = ± h/2 et z - ± b/2) :
9.2. ÉLÉMENTS DE RÉDUCTION DANS TOUTE SECTION (I) DU TRONÇON
y DE POUTRE
t
9.2.1. Effort tranchant
Les forces de gauche donnent en G :
6M7 6MV
o- —
SI +
bh2 Hh
hb2
'0
x
9. TRONÇONS DE POUTRES DROITES 0
• Ce tronçon de poutre est supposé sollicité par des forces situées dans son plan moyen : d'appui de la poutre isostatique associée
- densité de charge répartie p(Ç) d'abscisse £ depuis (SA), 1
Pour une poutre sur deux appuis simples soumise aux mêmes charges et de même lon-
- forces verticales concentrées P; d'abscisse xt depuis gueur que le tronçon de poutre étudié (POUTRE ISOSTATIQUE ASSOCIÉE) :
26 PRATIQUE DU BAEL 91 Rappels de Résistance des Matériaux 27
d'où, il vient :
MA - M M B -M A
x
h
nous obtenons, par identification : *
soit :
MA-MB M B -M A
l La réaction RB est obtenue en écrivant que la résultante générale des forces est nulle :
,1 l Nous obtenons par identification :
>\:- - . • . ; . ' .
d^i MA-MB
%/
dx ^ /
Comme, en B, dans le tronçon de poutre réel, on a :
HVAX +
f -7 M ,-MB)
A
,1 ^ \ / J"
soit :
M , - M RB
, = V A - V B - R A avec R A = VA + \
9.3.2. Définition
Remarque : dans le cas où a = - on pose :
On appelle éléments de réduction isostatiques (respectivement MOMENT et EFFORT
TRANCHANT ISOSTATIQUES), les éléments de réduction dans toute section droite (I)
d'un tronçon de poutre, lorsque ce tronçon de poutre repose à ses deux extrémités sur des
appuis simples.
-H
1
RB=-vB
I Réactions d'appui :
MB = 0 = > R A . / - P ( / - a ) = 0 = > R A = P | l - - Réactions d'appui :
«=P-R A ^RB=P-
Sollicitations :
M ( x ) = R A x = P | l --|x Sollicitations :
0<x<a: (forces de gauche) ; x p/ px2 px (/
~ X)
V(x) = RA = 1 = RA.x-px^ = ^x-
|M(x)=R B (/-x) = p ( l - x - ) a
a<x<l:/ * l' (forces de droite)
V(x) = - & , = - P -
I On pose :
I Cas particulier des couples sur appuis
Pl
Mr
Pour a =
M»
c) Cas d'un couple concentré d'axe perpendiculaire au plan moyen
(I)
2J ^r
H (+• a® ^
•-1
i
RB=-^
•vM trx.
Pour a = l;r=-Mij:
Réactions d'appui :
=0 . RA . / + r = o .MB 4/
i i-V--^ 4
R -
Sollicitations :
M(x) = RA x = - F1
0<x<cc: (forces de gauche)
9.3.4. Éléments de réduction dans un tronçon de poutre
• Les éléments de réduction dans un tronçon de poutre peuvent, d'après ce qui précède,
M(x) = Rg (/ - x) = F 1 - 1
être évalués à partir des éléments de réduction de la travée isostatique associée, en opérant
a<x</:/ \ ' (forces de droite) par superposition :
|V(x)=-RB=-L
ai
• Pi
H
1 ©
Travée de référence sou- 4 APPLICATION AUX POUTRES CONSOLES
mise aux mêmes charges(ou |
travée isostatique asso- • En dissociant les deux consoles de la travée centrale, on obtient la décomposition des
ciée) : efforts suivante :
;M(X)=^(X)
Mi=moment à gauche
À
deA,
MR
V(x)=f
M-
T
IL FORMULAIRE POUR POUTRES ISOSTATIQUES TT
"*
1. CONVENTIONS
„! ©
Les sens positifs adoptés pour les forces, les éléments de réduction et les déformations sont les
suivants.
DÉFORMATIONS
FORCES APPLIQUÉES f = flèche,
P = charge appliquée concentrée, (0 = rotation.
< 2. FORMULAIRE
*.;:3 1
• M = moment fléchissant,
(I)
V = effort tranchant,
N = effort normal. Chargement : (
H+
24
£=-
384EI
f ibre f ibre Diagrammes :
tendue tendue
forces de gauche forces de droite
• Les efforts tranchants à gauche et à droite d'un appui I sont notés respectivement (indice
w pour ouest, indice e pour est) :
SCHEMA RdM FORMULES
MÀ=-P1
;.!
Chargement : (À y, =P *ç**""
V
ÀF 3^
PI
f— 3EI
Diagrammes :
Chargement : 1/2
® pa
M
À=MB=~T
M t =M 0 +M À
Diagrammes :
p!2(512-24a2)
f=-
384EI
pa(!3-6a2l-3a3)
24EI
pl(!2+6a2)
(Z)
W VÀW=-VBe=-P
f A_. 4-^'-•^3
€t'""-î >
U R
A
h® (
i) (B)^
N ::
1 h
. a
R
B
v
=
!f
'>
VAe=VBw=0
f-,
f
fl
Pal2
' BEI
"~
Pa2(4a+31)
12EI
®î
Diagrammes :
V
Be= P
•&-^ w~> *
'•* • •>.-,«
.*t «t. „
Diagrammes : . :M
l?._ ûJ». Pla
"V ûJ"fe-= 2EI :V
- :V
V
v àL
l Ae _ VBw ®_
ZA:!^^* _
^
\ \
à
'X
MB
~^
Chargement :
uummuww
Diagrammes :
V
2 1
CHAPITRE 2
I. RAPPELS DE COURS
1. UNITÉS
Longueurs en mètres (m).
Sous-multiple : 1 cm = 10-2m.
Forces en newtons (N).
Multiples : 1 kN = 103 N (kilonewton),
1 MN = 106N (méganewton).
Remarque : 1 MN = 105 daN (décanewton) ~ 105 kg (kilogramme) = 1001 (tonne).
• ACTIONS ET SOLLICITATIONS
2-1. TERMINOLOGIE
ACTION = toute cause produisant un état de contrainte dans la construction.
- Actions permanentes :
• poids propre,
• poids des superstructures,
• poussées des remblais,
•etc.
- Actions variables :
• charges d'exploitation, _ perte d'équilibre statique,
• charges appliquées en cours d'exécution, _ rupture de sections par déformation excessive,
• action de la température, _ instabilité de forme (flambement),
• vent, neige, _ transformation de la structure en un mécanisme. •'' ^ ' '
• etc. Critères de calcul : / \ ( , ,,, ;
- Actions accidentelles : _ déformations relatives (ou courbure) limites, ,.(<s
• chocs de véhicules routiers ou de bateaux sur appuis des ponts, _ calcul de type « rupture » avec lois contraintes-déformations des matériaux. feife,
• séismes,
• etc. •I i..
l États-limites de service (E.L.S.)
Ils sont liés aux conditions normales d'exploitation et de durabilité.
SOLLICITATIONS = forces et moments produits par les actions dans les éléments d'i
construction : Ils correspondent aux phénomènes suivants :
- effort normal : N, - ouvertures excessives des fissures,
- effort tranchant : V, - compression excessive du béton,
- moment fléchissant : M, - déformations excessives des éléments porteurs,
- couple de torsion : T.
- vibrations excessives et/ou inconfortables,
- perte d'étanchéité,
2.2. VALEURS DES ACTIONS -etc.
La variabilité des actions agissant sur une structure est prise en compte en définissant pour Critères de calcul :
chacune d'elles des VALEURS REPRÉSENTATIVES déterminées : - contraintes (ou déformations) limites,
- par exploitation statistique des données nécessaires existantes, - calculs de type élastique (loi de Hooke, coefficient d'équivalence,...)-
- par estimation fondée sur l'expérience.
2.3.3. Vérifications
La VALEUR DE CALCUL d'une action est obtenue par multiplication de sa valeur repré-
sentative à l'aide d'un COEFFICIENT DE PONDÉRATION y destiné à couvrir : a) États-limites ultimes (E.L.U.)
- les incertitudes résultant de la connaissance imparfaite des données de base, La SOLLICITATION AGISSANTE DE CALCUL est obtenue pour une combinaison
- l'imprécision des hypothèses de calcul,
d'actions F, :
- les imperfections de l'exécution.
J - coefficient de sécurité partiel
S [S y. • \j/. • Fjl avec pour l'action i : / \\i F{ - valeur représentative (cf. 2.2 et 2.4.1.)
2.3. ÉTATS-LIMITES
j = 1 s'il s'agit d'une action permanente
2.3.1. Définition
Un ÉTAT-LIMITE est un état particulier dans lequel une condition requise pour une La SOLLICITATION RÉSISTANTE est celle pour laquelle l'un des matériaux constitutifs
construction (ou l'un de ses éléments) est strictement satisfaite et cesserait de l'être en cas de la structure atteint soit une déformation limite, soit une résistance limite :
de modification défavorable d'une action.
R
2.3.2. Différents états-limites ?">!
Ys Yb Yb
a) États-limites ultimes (E.L. U.) 'u.-.
ou :
f
Ils mettent en jeu la sécurité des biens et des personnes. e.fcjetf t j = résistances caractéristiques des matériaux acier et béton en compression et en
Ils correspondent à l'atteinte du maximum de la capacité portante de l'ouvrage ou de l'un traction,
de ses éléments avant dépassement par : Y s et Y b = coefficients de sécurité partiels au moins égaux à 1 pour l'acier et le béton.
On doit vérifier : = charges routières de caractère particulier (convois militaires et exceptionnels)
On» définies au Fascicule 61-titre II,
= charges d'exploitation des bâtiments,
QB = charges d'exploitation ferroviaires définies par le livret 2.01 du CPC (1) de la
Qex
b) États-limites de service (E.L.S.) SNCF,
= action du vent définie :
On doit montrer que la sollicitation de calcul agissante ne provoque pas le dépassement des W
- par le Fascicule 61 - titre II pour les ponts-routes,
limites de l'E.L.S. considéré : - par les Règles NV 65 pour les autres constructions, les valeurs du vent normal
- pour les contraintes : étant multipliées par :
. 1,20 aux E.L.U.,
^CJHn S = M et/ou N - 1,00 aux E.L.S.,
Qiv = action du vent sur les ponts-rails à vide,
= action du vent sur les ponts-rails en cours d'exploitation,
Qiv
< T lim S = V et/ou T = action de la neige pour les bâtiments définie par le Fascicule 61 - titre IV, sec-
Sn
tion II (Règles N 84),
- pour la flèche : T = variations uniformes de la température,
où :
I Cas des bâtiments : = valeur fréquente d'une action variable,
• situation d'exécution : combinaison identique à celle des ponts-routes. ^Qj = valeur quasi permanente d'une autre action variable.
1,35. Q e x + 1 , 5 . Qpr;
pr;i 0,8 1 voie
+ 1,3 {W + 1,3 (0,615. Q, Gmax + G min + FA + { 0,6 Qex pour 2 voies + (0,6 Q 0
'w i °' 4
1 > 3 voies
1,5
Qe
0
2.5.2. Origine et nature des actions
Fonction de
Gmax et Gmjn désignent des actions d'origine et de nature différentes. D'où : le poids propre répartition
d'une poutre continue, dans toutes les travées :
- a la même valeur : Gmax (ou G^,,),
- entre dans les combinaisons avec le même coefficient : 1,35 (ou 1).
Pour les IGH (1\ la dégression des charges d'exploitation s'effectue avant la prise en comp- J
te des coefficients : \j/0i, i|/u et \|/2i.
f •j Diagramme de calcul
ed^"-
3.2. ACIERS
3.2.1. Caractéristiques géométriques ;Es='2.105MPa
Les barres utilisées sont caractérisées par leur diamètre nominal : <I>
~Jsl
<|> (mm) 3 3.5 4 4,5 5 5,5 6 7 8 9 10 12 14 16 20 25 32 40
Section (cm2) 0.0/1 0,096 0.126 0,159 0,196 0,238 0,283 0,385 0,50 0636 0,79 1.13 1,54 2,01 3,14 4,91 8,04 12,57 1,00 pour les combinaisons accidentelles
Poids 0,056 0,076 0,099 0,125 0,154 0,187 0,222 0,302 0,395 0,499 0,616 0,888 1,208 1,579 2,466 3,854 6,313 9,864 ed
(kg/m) Y '^s ( 1,15 dans les autres cas
Ronds lisses
et barres HA
Fils HA (1) l
• • • • • • • ed
Treillis * *
soudés
• Pivot B Région 2
— CORRIGÉ —
- Raccourcissement de la fibre de béton la plus comprimée : e^ = 3,5.10~3 ;
pièces soumises à la flexion simple ou composée. 1- CHARGES À L'ÉTAT-LIMITE ULTIME
L
• Pivot C Région 3 l- CHARGES VERTICALES
- Raccourcissement de la fibre de béton à la distance 3h/7 de la fibre la plus comprimée : Pour 1 mètre de longueur de bâtiment :
ebc=2.10-3; - Charges permanentes : g = (3 + 1).17 = 68 kN/m
- Charges variables : q = (3 + 1). 17,83 = 71,32 kN/m
pièces soumises à la flexion composée ou à la compression simple.
- Façades : G = 48 kN/façade
1.2. CHARGES HORIZONTALES
Pi . L - P 2 . J + PI — - P 2 —
W = w.h W = 5,60. 18= 100,80 kN 2 2
L^
appliquée à h/2 au dessus des fondations appliquée à 9,00 m au dessus du niveau
MB = 2
Elle conduit à deux combinaisons d'actions lorsque l'on prend QB comme action variable
3.2. RÉACTION D'APPUI MAXIMALE EN A
de base :
l,35.G max +G min +l,5.Q B (1) a) Cas de charge
l,35.Gmax + G min +l,5.Q B +W (2) P
2~ G P^l, 35. 48 = 64, 8QkN
et à deux autres combinaisons d'actions lorsque l'on choisit W comme action variable de P=l,35g+l,5q p=1,35g
F 2 =48kN
base :
P1 = l , 3 5 . 6 8 + l , 5 . 7 1 , 3 2 = 1 9 8 , 7 8 k N / ' m
l,35.Gmax+ G min + 1.5.W + U.VO.QB (3)
l,35.G max +G min +l,5.W (4) p = 1 , 3 5 . 68=91, 80kN/m
Chacune de ces quatre combinaisons d'actions est à décomposer en cas de charge suivant L=7,50m
l'effet recherché (cas de charge = disposition des charges sur chaque travée de la structure). 1=2, 50m
b) Remarque
3. COMBINAISON (1) : l,35.Gmax + G min+ 1,5.QB Le poids propre des planchers, g, intervient sur toute la longueur de ces derniers dans Gmax.
Le poids G des façades est tantôt multiplié par 1,35 et tantôt par 1,00 dans la mesure où ces
3.1. INTRODUCTION
deux façades ne sont pas identiques ni composées des mêmes matériaux.
Sous l'effet des charges verticales, l'étude du bâtiment se ramène au schéma statique suivant :
c
) Réaction d'appui
7,50
VAmax = 755,98 kN
3.3. RÉACTION D'APPUI MINIMALE EN A
a) Remarque
Compte tenu du rapport des portées L// =3, la part de VA due au poids propre des planchers
est:
I max
JV A p=l,35.g v max ^ Vent soufflant de B verg A
\ min vmax_v _W-h
VA VB
\ A ~ ~ 2.L f "lin <=> Vent soufflant de A vers B
L'effet du vent au niveau des fondations se ramène au schéma statique suivant : 64,8 . 7,50 - 48 . 2,5 + 198,78 ^°- - 91,8 ^)- 2
2
VA = ? — + 100,80 -l^W-
7,50 2 . 7,50
VAmax _ 755,98 + 120,96 = 876,94 kN (voir 3.2.c)
4.3. RÉACTION D'APPUI MINIMALE EN A 6 COMBINAISON (4) : l,35.Gmax + G mm+ 1,5.W
a) Cas de charge Cette combinaison d'actions est moins « agressive » que la combinaison (3) qui comporte
(Compte tenu de la remarque du paragraphe 3.3. a avec p, = g) : en plus 1e terme en 1,3.\|/0.QB, donc qui fait intervenir les charges d'exploitation unique-
ment dans les sections où elles induisent l'effet recherché (maxi ou mini).
¥ r = tO Kl>
P -G P 2 = 1.35.G , \ l
P 2 = g+l,B.q A P2 = 64,80 kN
2
4.MUUU,A / \\s si/ *\/ \J/^ f = 68 kN/m
^k J t®
P2 = 68+1,5.7
7 CONCLUSION - RÉACTIONS EXTRÊMES EN A
L
On a le tableau récapitulatif :
V
A ?F W = 100,80 kî
B
1_ 1 O f\t~\ »-_
REACTION
L = 7,50 m ,Max , min
1 = 2,50 m
COMBINAISON
b) Réaction d'appui
(1) 755,98 208,49
f r
i^- 2-^F.Y-F2y w h (2) 876,94 87,53
L 2.L 803,69 41,91
(3 )
2
2,50 Enveloppe 876,94 41,91
48 . 7,50 - 64,8 . 2,5 + 68 ^- - 174,98
2
VA = - 100,80 s NB. L'astérisque correspond à la combinaison d'action déterminante.
7,50 2 . 7,50
VAmin = 208,49 -120,96 = 87,53 kN I
ASSOCIATION
ACIER-BÉTON
I. RAPPELS DE COURS
1. DÉFINITIONS
Dans une section droite d'une poutre rectiligne, on utilisera la terminologie ci-après :
r0
£\ 0
0
f
\
ier lit i
_e
\— 2 lit f
'
> lits supérieurs ,»,
^ ' " '•'
^a,r,-
armatures d ' âme t
e
0 0 — 3 lit ) ". : . .
e
0 0 0 0 2 lit > lits inférieurs
0 0 0 0 _l«lit ) ••'-^
Files verticales
\ \
2. DISPOSITION DES ARMATURES _ ou deux paquets de deux barres,
_ ou une barre isolée et un paquet de deux barres,
c = plus grosse dimension du granulat utilisé (2,5 cm en général).
2 2.2. Horizontalement
Max
*
l,5.Cg
avec :
2.1. ENROBAGE eh = distance libre horizontale entre :
C'est la distance du nu d'une armature à la paroi la plus proche. - deux barres isolées, • • :jî >-3;!.t!^-i"
avec :
*
(
c- j
5 cm : ouvrages à la mer ou exposés aux embruns,
3 cm : parois non coffrées soumises à des actions agressives,
parois exposées aux intempéries, aux condensations ou en contact avec un liquide,
ouvrages à la mer avec béton protégé par un procédé efficace,
[ 1 cm : parois situées dans des locaux clos ou couverts, non exposées à des condensations. À titre indicatif et sans que cela soit une obligation réglementaire, on peut prendre
<ï> = diamètre de l'armature considérée.
<î> w +<£ e (8cm si <t><25mm
S
2.2. DISTANCES ENTRE BARRES H= S
h+ 2 ~ ) l O c m si $2;
Les barres d'acier sont disposées :
- de manière isolée,
- en paquet vertical (jamais horizontal) de deux barres,
- en paquet de trois barres (non considéré dans la suite). 3. CONTRAINTE D'ADHÉRENCE
2.2.1. Verticalement 3.1. CONTRAINTE D'ADHÉRENCE MOYENNE
La contrainte d'adhérence moyenne est égale au quotient de la variation d'effort axial par
2. MaK.
le périmètre de l'armature :
dF
dF
dx
avec :
ev - distance libre verticale entre :
- deux barres isolées,
3.2. CONTRAINTE LIMITE D'ADHÉRENCE
Pour assurer un ancrage correct, c'est-à-dire empêcher le glissement de l'armature dans la
gaine de béton qui l'entoure, il faut limiter la contrainte d'adhérence à la valeur : (c'est-à-dire si la contrainte en B vaut fe) on a un « ANCRAGE TOTAL ».
avec :
1 : ronds lisses,
1,5 : barres HA courantes.
71.
n.®
L
ÀB 1
AB - ' s
d'où:
"s-'AB
v
cal
ANCRER une barre, soumise dans une section B à un effort de traction Fs axial, c'est assu-
rer, à partir de cette section, la transmission intégrale de cet effort au béton par adhérence.
>. r . T
d'où : 10. < que l'on écrit : F+ =0
'réel H 1
dF
soit:
- = (i. de
3.5. ADHÉRENCE DES BARRES COURBES 7t . « S . r . t
F+
Considérons un tronçon de barre courbe tendue, infiniment petit, représenté par sa ligne
moyenne AB d'ouverture d6.
Pour un tronçon courbe de barre AB d'angle au centre 6 et soumis à ses extrémités aux
On suppose que l'on est à l'état-limite de glissement (xs = Tsu). efforts FA et FB (> FA),
d6 <î>
,-.>•.<:/M A fc
dR */
-•>.• <T'Yïjt.*>
, . - i l t i » nO
1
F+dF ..- , .'; s . - • ir-tt-
soit puisque d0 et dT sont des infiniment petits : expression que l'on écrit :
dR = F.dG
SU
En désignant par jo, le coefficient de frottement acier sur béton, l'effort dR développe une
force tangentielle :
avec :
de sens opposé au sens du glissement de la barre.
Par projection des forces sur la tangente en B à la barre :
de
F + dF - F . cos de - (i . F . d0 - dT . cos — = 0
=0,4
dF - |a . F . de - n . <S . r . d0 . T = 0
Remarque :
l ies « ancrages à 60° » (0 = 120°) :
Cette formule est à rapprocher de celle concernant les ancrages des barres droites isolées
la formule pour les ancrages courbes s'en déduisant :
1) en multipliant FA par \\t,
8 =120'
2) en multipliant 7t.<ï>.Tsu./ABpari|/',
3) en faisant /AB = r.
l 0,20.0 (l+--)v
f e
cj r
avec :
- les « retours d'équerre » : os = contrainte à l'origine de la courbure sous sollicitation ultime,
er = distance du centre de courbure de la barre à la paroi la plus proche,
l+2m
0=90'
r COUPE À_À
////////////////////////
-f-
8 =135 L
^s mandrins de cintrage respectifs ont des diamètres D > 5 < I > e t D > 1 0 * pour les barres longitudinales et D 2 3 *
" > 5 <(> pour les armatures transversales.
m = nombre de lits courbés simultanément,
fq = résistance caractéristique à la compression du béton à j jours.
avec :
f e = limite d'élasticité de l'acier, 2) calcul de la profondeur d'ancrage la si l'on connaît L
n = nombre de barres composant un lit,
b = largeur de l'élément.
/.-*
que l'on écrit :
la=
4
-4. ANCRAGE TOTAL DES CADRES, ÉTRIERS ET ÉPINGLES
Rayons de courbure des cadres, étriers et épingles :
=
p.O (diamètre du mandrin de cintrage (voir § 4.2.) : D = 2r - O)
-enA:FA=0
L ancrage des cadres, étriers et épingles est considéré comme total si on respecte :
- en B : FB = FA + n . <ï> (À . O). tsu = À . n . &. isu
- en C : Fc = y . FB + y' . n . O . r . TSU = n . O 2 . TSU (A,. v|/ + p . V|/')
p . v|/' .f
. F 1
/ / / / /
Etrier Epingle
u Cadre Cadre
/ / / / ,'V 5 *
l *
' F"
On admet que la transmission des efforts d'une barre à l'autre s'effectue par compression
V de « bielles » de béton découpées par des fissures inclinées à 45° sur la direction des
barres.
10<t> Cette transmission n'est donc effective que sur la longueur :
5=180' 0=135* 8=30' Chaque barre doit être totalement ancrée d'où :
lr = ls + c si c > 5 <|>
5. JONCTIONS PAR RECOUVREMENT /, = /, si c < 5 4 >
Lorsque les longueurs des barres nécessaires dépassent les longueurs commerciales, on
peut rétablir la continuité des différents tronçons en utilisant l'adhérence. I pour des barres munies de crochets normaux :
On fait alors chevaucher deux tronçons successifs sur une certaine longueur appelée -ELEVATIOH-
« LONGUEUR DE RECOUVREMENT ».
On a parfois aussi recours :
- au soudage, lorsque l'acier est soudable,
- ou au manchonnage, pour les barres HA uniquement.
-VUE EH PLÀH-
5.1. RECOUVREMENT DES BARRES TENDUES
5.1.1. Transmission des efforts
• ronds lisses avec crochets CONSIDÈRE (p = 3) :
Considérons deux barres parallèles :
- de même type, lt = la + c = 0,6 • /s + c si c > 5 <)>
- de même diamètre <|),
si c <
- dont les axes sont distants de c,
- barres HA avec crochets « normaux » (p = 5,5) : P=2
lt = la + c - 0,4 • /s + c si c> 5 <
/r = /a = 0,4-/ s si c < 5 < T^
^ys^ ^s^y^Y^i^V^
' I I
Les plans des recouvrements doivent être cousus par des armatures transversales 1 1 1 1 1 1 Pr~r^,l,^f M
"11 1
niïnk, mf!
(cf. § 6.1.3. du chapitre 4 « TRACTION SIMPLE »). fe £
e
Remarque :
Si les deux barres ont des diamètres différents, la longueur de recouvrement /r doit être irTfTT
f
évaluée à partir de la plus grande longueur de scellement droit ls. e *e
barres situées dans le prolongement l'une de l'autre. Leur longueur est au moins égale à
2-L. 1 1 1 1 1
r\-r- i
*-TTT fflî!
4. F 3, 5 . F 2,5 F 2 . F 2 . F 2 , 5 . F 3, 5 . F 4 . F
* *
2.1. A
, Efforts développés par les barres en présence (F=—j—fe)
a
,-P
5.2. ANCRAGE ET RECOUVREMENT DES BARRES COMPRIMÉES ,.
EN PERMANENCE
Les ancrages de ces barres sont obligatoirement droits. =M »
Si le nombre de barres est élevé, les barres couvre-joints deviennent continues et ne se dis- 5.2.1. Longueurs d'ancrage /a et de recouvrement /r
tinguent plus des autres barres. On a un « CHAÎNAGE ».
Les extrémités des barres prenant appui sur le béton et la dilatation transversale ayant pour
effet de plaquer la surface des barres contre la gaine de béton, la longueur nécessaire pour
1 ancrage d'une barre comprimée est inférieure à la longueur de scellement droit /s. On peut
prendre :
- pour l'ancrage d'une barre comprimée isolée :
Rayon de courbure (en fait, la vérification est inutile si on respecte r > 5,55». On ne fait
• Matériaux :
donc le calcul qu'à titre d'exemple) :
• béton : fc28 = 25 MPa, ft28 = 2,10 MPa,
• acier : Fe E 500, r > 5,5.O.
— .v
• Enrobage des aciers : e = 3 cm.
avec :
• On se propose de déterminer les caractéristiques géométriques de l'ancrage •ur,
os = contrainte à l'origine de la courbure sous sollicitation ultime,
retour d'un crochet à 45° si nécessaire).
— CORRIGE —
1. TYPE D'ANCRAGE
Contrainte limite d'adhérence :
TSU = 0,6 . 1,52 . 2,10 = 2,84 MPa
1 : ronds lisses, A f
- e=A.O s +7I.O(?l 1 .<D)'I su
1,5 : barres HA.
1
d'où :
0,20 . 3,2 [SOO - ~ (30 - 3,2 - ^) 2,84J (1 + 0) 1
r> L £>f V ^ / J
25-0,8.2,84(1+0)1
r >r 2 = 11,56 cm
7l .
soit puisque A =
c) Retenu
117,60 cm
r > Max r = 17,60 cm = Max
r2 1 11,60 cm
avec :
2.2. LONGUEUR 1 = À.* DU RETOUR RECTILIGNE D'EXTRÉMITÉ
c 8
c = fc2 c = 25 MPa
1 _L O ™
V~ v-1 1
©1jf
v_y AL*
'^i ' f ^(DÏ
JJj
^ "
n|ir e
avec * m ~~ nombre de lits c ^^ cimnltatipmpnt .• ^ -^ ^
D'où:
4 . $ X 1< D - / c ° r À , 0 > - 3 0 3 2 — 176
fe / i-c r ^su 2 ' ' 2 '
c][) ? d) 1.
r > 0 20 <ï> 1+ y A,! O ~ 7 6 c m - 2 3 8 <!>
-j
fcj
er
équation du 1 degré en r :
0 fe 3 2 500
S /s
4 , O " 4 -Tsu ~ 4 •2,84- 14 ° Cm
r fcj - 0,20 . O . — TSU 1 + ° v > 0,20 . <D fe- — ' l - C TSU 1 +° V
<ï> Cr O 2 Cr
!
qui donne : \[/ = e^ \j/ = e ' ~4~ = 2,566
Û''f1
I. RAPPELS DE COURS
1. INTRODUCTION
Une pièce en béton armé est sollicitée en traction simple lorsque les forces agissant à
gauche d'une section droite S se réduisent au centre de gravité de la section à une force
unique N (effort normal) perpendiculaire à X et dirigée vers la gauche.
Le béton tendu étant négligé, le centre de gravité de la section droite doit être confondu
avec celui de la section des armatures.
(X)
Avant tout calcul, il faut s'assurer que A > Amin (voir paragraphe 5).
2.3. CAS OÙ LA FISSURATION EST PRÉJUDICIABLE OU TRÈS PRÉJUDICIABLE
Dans le cas où les aciers sont de la classe Fe E 500, le dimensionnement se fait à l'E.L.S.
(le calcul à l'E.L.U. est inutile). 3.2. VÉRIFICATION
>'/j^H
Sans objet si la fissuration est peu préjudiciable.
2.3.1. Contraintes limites des aciers tendus
AuxE.L.S. : o s = — < os
Fissuration préjudiciable: cas des pièces exposées aux intempéries ou à des condensations :
limitation de la contrainte des aciers tendus.
• ronds lisses : os = ^r
3 fe 4. DÉTERMINATION DU COFFRAGE
fô,5f La section A d'aciers tendus est déterminée comme indiqué au paragraphe 2.
• barres HA : o~ = Max <
[ La section B de béton est obtenue en satisfaisant :
1) la condition de non-fragilité (cf. paragraphe 5),
Fissuration très préjudiciable : cas des pièces placées en milieu agressif ou des éléments 2) le bon enrobage des aciers,
devant assurer une étanchéité : limitation de la contrainte des aciers tendus. 3) les conditions de jonction par recouvrement des barres réalisant la section A d'aciers.
*t
6. ARMATURES TRANSVERSALES
6.1.1. Contrainte limite d'adhérence Du fait de la transmission à 45°, l'effort transversal et l'effort longitudinal sont égaux, il
faut donc que la somme des sections ZA, rencontrées sur la longueur ls soit telle que :
Voir paragraphe 3.2. chapitre 3 « ASSOCIATION ACIER-BÉTON ».
Z(At.fet) = m.A.fe
: ronds lisses,
7su=°'6-f-ftj avec:
: barres HA courantes.
.-V5' t- /'=*.A
l r =l s +c si c > 5 .<J>
Considérons m barres de même diamètre se recouvrant avec m autres barres de part Les armatures transversales ainsi déterminées doivent être distribuées sur toute la longueur
d'autre d'un même plan P. ' 'r(et non ls seulement ; nous n'avons /r = /s que si c < 5O).
6.2. EN ZONE COURANTE 2 SOLLICITATIONS
s La fissuration étant préjudiciable, les calculs sont conduits à l'E.L.S.
t* a
N s e r =N G +N Q N ser =100 + 40=140kN N ser =0,140MN
a = plus petite dimension transversale de la pièce.
3. CONDITION DE NON-FRAGILITÉ
II. EXERCICE : TIRANT - FISSURATION PREJUDICIABLE A . f e > B . f,128 A > 2 0 . 20 —=1,68 cm2
500
•Sollicitations de traction:
N G =100kN
4. ARMATURES LONGITUDINALES
20 cm HQ=40kH
•Fissuration préjudiciable. 4.1. ÉTAT-LIMITE DE SERVICE
•Matériaux: Ns 0,140 4 2
-Béton: f c 2 8 = 2 5 M P a , '6 m
20 cm
-Aciers: Fe E 500 HA.
A , = 5 , 6 0 cm2
• On se propose :
1) de déterminer les armatures longitudinales,
4.2. RETENU
2) de calculer les armatures transversales.
Résistance : A = 5,60 cm2
Non-fragilité : A>A m i n 5,60 cm2 > 1,68 cm2 O.K.
1.2. ACIERS
fissuration _M °'5 fe -~ M X
/ °'5 ' 50° = 25° MPa
K
préjudiciable (MPa) \ 1 10 ^1,6.2,10 = 202 MPa
=> ô" = 250 MPa ^
Sur lr = /s, on va coudre le plan I-I. * ;
a) Longueur de recouvrement
tsu = 0,6.V|/s2.ft28 TSU = 0,6 . 1,52. 2,1 = 2,84 MPa
CHAPITRE 5
1 : ronds lisses.
1,5 : barres HA.
O COMPRESSION SIMPLE
b) Armatures transversales
A
Pour un brin <D 8 HA : A, = 0,50 cm
I. RAPPELS DE COURS
At 1 , 7 t . 1,4.2,84 1 1. HYPOTHESES
cm /cm
st 500 40,03 On considère conventionnellement comme soumis à une « COMPRESSION CENTREE »
tout poteau sollicité :
s t = 40,03. A, 1) par un effort normal de compression N,
d'où :
s, = 40,03. 0,5 =20 cm 2) par des moments n'intervenant pas dans les calculs de stabilité et de résistance des élé-
ments qui lui sont liés lorsque les excentricités sont faibles (point d'application de l'effort
cadres (B 8 HA : s, = 20 cm
normal à l'intérieur d'une zone déduite du noyau central par une homothétie de rapport 1/2).
Dans un poteau sollicité en « compression centrée » le centre de gravité du béton et celui des
armatures sont confondus.
5.2. ZONE COURANTE
s.= a cadres O 8 HA : st = 20 cm
2. ÉLANCEMENT
2.1. LONGUEURS DE FLAMBEMENT lf
6. SCHÉMA DE FERRAILLAGE
avec :
0
longueurs de flambement correspondant aux liaisons d'extrémité dans les sens a (parallèle
à la dimension a) et b (parallèle à la dimension b), on retiendra : 0 0 a
• o •
J B=ba ; X
* W> bll, l.a
.S&L
12
• B=ba ; ! = -£=>
V12
3.2. FORCE PORTANTE
b) Section circulaire
À l'état-limite ultime, le raccourcissement du béton sous compression centrée est limité à
2/1 000. Le diagramme des déformations correspond à la verticale du pivot C (voir para-
I=~ 4.1* graphes 3.3.3. et 4.3. chapitre 2 « BÉTON ARMÉ - GÉNÉRALITÉS »), d'où :
64
y fi j. j. uiiy cjiitîii L I^dLJL
B=-
(B)'v
X
y f
bu
O i
/—s se 2
^^^
XXJ1 f
max
avec :
Br = section réduite obtenue en retirant 1 cm d'épaisseur de béton sur toute la périphérie du Si A > Amax (en dehors des zones de recouvrement), il faut augmenter le coffrage.
poteau,
3.3.3. Dispositions constructives
1+0,2.— siA,<50 Sur chaque face, on doit vérifier :
0,85 35 i
a
0,85.
1500
si 50 < A, < 70
c!Min<
< 40cni
1
< a+lOcm
1,10 si plus de la moitié des charges est appliquée à j < 90 jours,
1,20 et } si la majeure partie des charges est
±-*-+ a=plus petite dimension
t ransversa1e
fc2g à remplacer par f cj j appliquée avant 28 jours,
1 dans les autres cas. 4- ARMATURES TRANSVERSALES
Les armatures transversales doivent maintenir :
1) toutes les barres prises en compte dans les calculs de résistance,
3.3. ARMATURES LONGITUDINALES 2) les barres de diamètre <I> > 20 mm, même celles non prises en compte.
3.3.1. Armatures calculées 4
-l- DIAMÈTRE
Le béton équilibre :
B r .f b u
0,9
4.2. EN ZONE COURANTE [. EXERCICE N° 1 : POTEAU - ARMATURES MINIMALES
C'est-à-dire hors recouvrements : —
1min
< — pour À_>Â m i n — ÉNONCÉ —
a+lOcm <— a=plus petite dimension transversale
40cm dans le plan de flambement
COUPE A À
^20
cm
r
4.3. EN ZONE DE RECOUVREMENT în.-'vtV.-xO
lQ=2,50m 20 cm
4.3.1. Longueur de recouvrement
5. COFFRAGE ! — CORRIGE —
La formule de l'effort normal ultime limite donne :
_ k
'P'Nu i 1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
x
bu
1-1. BÉTON
— f
bu [ 1 2
ed - - ACIERS
0,9 100
— = 435MPa
Remarque : on peut chercher à atteindre À = 35 pour que toutes les armatures participent à fed=-
1,15
la résistance. Dans ce cas : (3 - 1,20. Ys
4.2. EN ZONE COURANTE EXERCICE N° 1 : POTEAU - ARMATURES MINIMALES
C'est-à-dire hors recouvrements :
150, .
1min — ÉNONCÉ —
a+lOcm < — a=plus petite dimension transversale
40cm dans le plan de flambement
COUPE À À
cm
r
4.3. EN ZONE DE RECOUVREMENT
I0=2,50m 20 c»n
4.3.1. Longueur de recouvrement
5. COFFRAGE — CORRIGE —
La formule de l'effort normal ultime limite donne :
k.p.Nu 1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
B >
bu
1-1. BÉTON
On peut adopter par exemple : A/Br = 1 f ~ f
bu - 0,85 . = 14,2 MPa
bu = °'85 •
l 2
- - ACIERS
0,9 100
e
Remarque : on peut chercher à atteindre X. = 35 pour que toutes les armatures participent à
Ys 1,15
la résistance. Dans ce cas : (3 = 1,20.
2. ARMATURES LONGITUDINALES A RMATURES TRANSVERSALES EN ZONE COURANTE
X<50=>P=1+0,2
Le béton équilibre :
-12 = 4 mm < <ï>t < 12 mm
B (0,60 - 0,02) (0,20 - 0,02) 14,2
N
Nb- ^
~ 0,9 0,9 => 1 cadre 4> 6 HA
N b =l,65MN Pour 3 cm d'enrobage :
3.2. ESPACEMENT
2.2. ARMATURES MINIMALES
{
sans objet car A =
u = 2(a + b) = périmètre (m) u = 2(0,60 + 0,20) = 1,60 m
s t < Min ( 40cm 40cm
B = a.b = aire béton (cm2) B = 60 . 20 = 1 200 cm2 20 +10 = 30 cm
/ 2/
+ 10cm
14 cm / m => cadres <S> 6 HA s, = 30 cm
U. 1,60 = 6,40 cm2 g
depérimètre / 1 ^rvn
Amin --Max'
A Max
\ . = Max o,2 0 = 2,40 cm
0,2-?- \ 100
100 4
ARMATURES TRANSVERSALES EN ZONE DE RECOUVREMENT
2
A = A min =6,40cm On arrête tous les aciers longitudinaux dans la même section.
2
soit : 6 O 12 HA : A = 6 . 1,13 = 6,78 cm Longueur de recouvrement :
TJ
i barres HA Fe E500 => /s = 44 <ï> <I> 12 HA : /s = 44 . 1,2 = 53 cm
6,78 cm2 < 60 cm 2 = 5 O.K.
100 aciers comprimés => /r = 0,6 /s lr = 0,6 . 53 = 31,8 cm
Nappes sur recouvrements : • On demande :
1) de vérifier la section minimale d'armatures,
2) de calculer la force portante limite du poteau,
3) de déterminer les armatures transversales.
, 31,8-2.2.1,2
• 3 nappes au moins 3 Cadres <£> 6 HA s,- —^— -=13,5 «13 cm
1.2. ACIERS
6 <î> 12 HA CAfl
cadres § 6 HA - - = 435 MPa
s , = 3 0 cm
1,15
3 cadres <j> 6 HA
,13cm 31cm 12. SECTION MINIMALE D'ARMATURES
"l3cm u = 2(a + b) = périmètre (m) u = 2.2.0,30 = 1,20 m
c, t 12 HA 2 5 cm B = a.b = aire béton (cm2) B = 30.30 = 900 cm?
/min
s, < M i n / 4 0 c m
1 a+ 10cm
si A > A .
{ 15. 1,6 = 24cm carA>A m i n
40cm
30+10 = 40 cm
- s.
• On se propose :
1) de dimensionner le poteau,
=> cadres <I> 6 HA s, = 24 cm 2) de calculer les armatures longitudinales et transversales.
— CORRIGÉ — Sollicitation agissante corrigée : î *'!> " " * '^m
;.-.; k P Nu • ; "l- k = 1.10 car plus de la moitié des charges est
i'.: '•''• appliquée avant 90 jours.
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX ' • •• •• ; : • ' k . p . Nu =1,10. 1,125. 3,98 = 4,93 MN
1.1. BÉTON Conclusion
i
Nb x k . p . Nu Nb = 7,30 MN > 4,93 MN = k . p . Nu
c28
f,=0,85.
'bu bu =3 b = est la grande dimension du poteau.
,,- ov i.l.
3. DIMENSIONNEMENT DANS L'HYPOTHÈSE OÙ b = 70 cm > a >
1.2. ACIERS • '•;••' •'•«
Équation donnant a : ^
fed=- C-S-Bi
Ys x=-
A<50=>p=l+0,2 H..*«(^)°-M
Remarque : le dimensionnement que nous venons d'effectuer repose sur la formule du § « 4 3. SECTIONS EXTRÊMES H ,,.
des rappels de cours établie pour un pourcentage d'armatures A/Br = 1 %. En adoptant u 2
4 cm / m
pourcentage d'armatures plus faible, on aboutit à une section de béton plus grande t . 2 (0,70 + 0,45) = 9,2 cm
meilleure solution est celle conduisant au coût minimal de l'élément.
4. ARMATURES LONGITUDINALES
A -S--
Î de périmètre
022 —
°' 100
A max =
100
= 157,5 cm
100
4.1. EFFORT NORMAL ULTIME
A ^ A < Am Arain = 9,20 cm2 < A = 30,71 cm2 < An
Charges sur plancher niveau 11,00 m : = 3 980,25 kN = 157,5 cm2
Poids propre poteau : = 44,65 kN
1,35(25 kN/m3. 0,70 . 0,45 . 4,20) 4.4. RETENU
4 . 4,91 = 19,64 cm2
Nu = 4 024,90 kN
4 . 3,14 =12,56cm 2
• Nu = 4,02 MN
Le béton équilibre :
NK = -^
(0,70 - 0,02) (0,45 - 0,02). 14,2 g «J '
•
k.p.Nu-Nb
0,85
k = 1,10 car plus de la moitié des charges est 1° . c L e ,
b = 7 0 c m > l , 1 .a=50cir
appliquée avant 90 jours.
1,10. 1,30.4,02-4,613
Q85 -= 1,336 MN
= 10 mm
D'où leur section : è
Y < 12 mm
<12mm t~
N, 1,336 4
A= A = —-— 10 =30,71 cm 2
'ed 435 [40cm (40cm
c et c < Mm < cetc'<40cm = Mm
1 a+ 10cm
•3J Suivant b pour 3 cm d'enrobage avec SCHÉMA DE FERRAILLAGE
V 2 <|> 25 + 2 <)> 20 :
5,62
>2,5^ t =2,5 70 - 2 . 5,62 - KLHVA11UN -
5,62 cm = 19,6 cm -f •-LStî^
f ] -flO cm
'\
0,88
• -f
c- 19 cm < 40 cm
Ljn~"2~--2~J-2~' I
Suivant a pour 3 cm d'enrobage avec 2 <f> 25 : X
.-JS*
[3,0-0,5-1,25]^- ^'
3.1,0 5,62 cm => c' = 45 - 2 . 5,62 = 33,8 cm ^
2 cadres <^10 HA
c' = 33 cm < 40 cm 2 </>25 HA tous les 30 cm
3 cm
:
V V V V
3(2cadres<)>10HA):s' t = - ' ' = 22,5 cm
o
d Ç3 c1
a=45cm
soit : s, en zone courante
2 cadres </>10 HÀ
r
> 3 nappes => recouvrement des <|> 25 : » p O, •
I sur l r -4^i 4 (<t> 25) > /r (<)) 20) => On conserve le même espaj b=70cm
cément que pour les <|) 20 :
soit : s' t =22cm
CHAPITRE 6
FLEXION SIMPLE
I. RAPPELS DE COURS
1. INTRODUCTION
Une poutre à plan moyen est sollicitée en FLEXION PLANE SIMPLE lorsque l'ensemble
des forces ou couples appliqués à gauche d'une section droite S est réductible, au centre de
gravité G de E, à :
- un couple M d'axe perpendiculaire au plan moyen (ou MOMENT FLÉCHISSANT),
- une force V située dans le plan de I, et dans le plan moyen (ou EFFORT TRANCHANT).
•V
(£)
Les effets du moment fléchissant M et ceux de l'effort tranchant V sont étudiés séparé-
ment. Le présent chapitre est consacré à l'étude des effets du moment fléchissant M. Pour
l'étude de l'effort tranchant V, se reporter au chapitre 7 « EFFORT TRANCHANT ».
2
- SECTION RECTANGULAIRE - FISSURATION PEU PRÉJUDICIABLE
2
-l- SECTION SANS ACIERS COMPRIMÉS
*•!•!. Dimensionnement à l'E.L.U.
On démontre que lorsque le pivot est A ou B (cf. paragraphes 3.3.3 et 4.3. chapitre 2
« BÉTON ARMÉ - GÉNÉRALITÉS »), le diagramme de contraintes parabole-rectangle est équi-
pent à un diagramme de contraintes rectangulaire :
- de hauteur 0,8.yu, En pratique, à condition que (ibu soit au plus égal à la valeur limite (ilu définie au para-
- de largeur f bu . graphe 2.1.3. ci-après, on peut retenir :
bu
f H'iMy,
--ad O.Sy
ot=l,25 1 - . / 1 - 2 . U , F b c = - . b 0 . yi .o bc
2
a < 0,259 => Pivot A =* es = 10/1 000
a > 0,259 => Pivot B => ebc = 3,5/1 000
1-a
=^ £ s- e bc--^-
M s e r = F b c - Zbl = - • - CTbc d- —
3
Connaissant Mser, on pourrait tirer y, de cette équation, ce qui permettrait de calculer :
d-yi
d(l-0,4.a) O s = 15 . <Tbc .
yi
=> A u =
Mser Ainsi, lorsque iibu < |^,u, on est assuré que :
puis Aser =
1) la contrainte limite de compression du béton en service (0,6 fc28) n'est pas atteinte,
Mais en pratique, la considération du « moment limite ultime » rend inutile le calcul de 2) la contrainte des aciers tendus est égale à la résistance de calcul (fed).
Aser, comme on va le voir ci-après. La valeur numérique du moment réduit limite (i/u = M7u/b0.d2 f bu dépend des paramètres f e ,
2.1.3. Notion de moment limite - et 0y et ne résulte pas d'un calcul simple. Il existe des tables donnant les valeurs pré-
0
En principe, il faudrait retenir : A cises de n,/u. On dispose également de formules approchées (cf. paragraphe 2.3.2.).
Mais il peut exister, dans la zone comprimée sous l'effet du moment agissant, des aciers capa- A [1]
bles de jouer le rôle d'aciers comprimés : par exemple sur un appui de poutre continue, des ' = Ï^T
W • ed1
ou Mfser
aciers inférieurs équilibrant des moments positifs en travée, mais prolongés jusqu'aux appuis.
A,=- [2]
Z
-COUPE BB- l/- a s,ser
Aciers supérieurs
A
tendus : À
avec :
>•> -..'• z b/ =d [1-0,4 a,] et a, = 1,25 [1-
,1- ua 1-a,
Aciers
Z, ; =d
^" Ct
°s,ser = 15
°bc a,
inférieurs
comprimés : À '
a u pouvant être lui-même obtenu par résolution de l'équation du second degré :
II faut dans ce cas, prendre garde que si la profondeur d'ancrage disponible pour ces aciers,
/a, est inférieure à leur longueur d'ancrage, soit 0,6 /s, la section à introduire dans les cal- a, M / scr ^u
1-
culs doit être réduite dans le rapport /a/0,6 ls (cf. remarque du § 3.4., chapitre « ASSOCIA-
TION ACIER-BÉTON »).
En identifiant [1] et [2], on voit immédiatement que : Quels que soient fe, fc28 et 67, on a toujours oscu = fed lorsque S' < 0,10, ce qui est générale-
Wl,{\ HT!-... ' V me nt le cas.
h\ Dimensionnement à VE.L.S.
[3]
M/ u ,
Compte tenu de la remarque 2 au § 2.2.1, la section A'ser nécessaire doit être telle que :
2) Lorsqu'à l'E.L.U., Mu > M/u (et donc, à l'E.L.S. M ser >M, ser = ), et que la section d>
A'ser • Osc,ser (d - > = Mser ~ M;Ser [5]
d'aciers comprimés n'est pas imposée, la section rectangulaire ®, sans aciers compri- avec CJ scser contrainte des aciers comprimés à l'E.L.S., déterminée par le diagramme
^
més, ne peut équilibrer au plus que M;U (ou, ce qui revient au même, au plus que M;S ) « figé » des contraintes :
et la section A[ d'aciers tendus nécessaire à son équilibre est donnée soit par la rela- 3
bc
tion [1], soit par la relation [2].
u sc,ser
La section d'aciers comprimés est déterminée pour équilibrer l'excédent de moment, et 1« — an
a~=15*Jbc (X
n
donc soit Mu - M,u, soit Mser - M/ser. 1.'
dans un cas comme dans l'autre, la contrainte des aciers comprimés est invariable, et la
section A ' nécessaire pour ces aciers est donc proportionnelle à Mu - M/u (ou, ce qui est I A' (d-d')o scu
A' = Max < u = Max
équivalent, à Mser - M;ser). Il en est de même pour la section A2 d'aciers tendus qui lui A
ser set
fait équilibre dans la section fictive @. (d-d')a sC]Ser
2.2.2. Calcul des aciers comprimés dans le cas où ceux-ci ne sont pas imposés
En multipliant haut et bas le second terme de la dernière expression par le coefficient y et
On ignore a priori si la section cherchée résulte d'un calcul à l'E.L.U. ou d'un calcul à a f.
TE.L.S. en posant o = Min < » Min / ' , on évite le double calcul de A'u et A'ser et
Y-
'
a sc,ser
HT. sp.r
1^ Y'' - o sc,ser
s
6' La valeur approchée donnée en 2.3.3. pour asce évite tout calcul fastidieux de aH puis de
e sc =
"
3,5
1000 Œ
, s ,_
~ d
r^
et,
ï-«W
•2.3. Calcul des aciers tendus
a
' Cas où la section A ' des aciers comprimés n 'est pas imposée
Pour a,, voir remarque 1 au § 2.2.1. La section A' strictement nécessaire est déterminée par la relation [6].
L'équilibre des forces de la section (D exige de prévoir une section d'aciers tendus A2 telle aboutit à la valeur unique :
que :
A
_ M,u j. A '
CT
sce
[7]
- à l'E.L.U. : A2 . fed = A'u . Oscu Z
b/-fed ase
-l-o.,
- à FE.L.S. : A 2 . as,ser = A'ser. a^ avec : osser = 15 obc (pour au, voir remarque La valeur approchée donnée en 2.3.4. pour ase évite d'avoir à calculer y • as „„.
a,
au §2.2.1.). Remarques :
La section d'aciers tendus à retenir, A = Aj + A2, est donc égale à la plus grande des deux 1) L'anomalie consistant à avoir des contraintes différentes (fed et ose) aux dénominateurs
des deux termes donnant A n'est qu'apparente : l'expression [7] a bien été obtenue à
sections Au et Aser déduites des équations d'équilibre des forces :
partir des équations d'équilibre des forces.
A« n .f ef r i = —
z
la .,
+A ' ascu 2) Compte tenu de la relation [3] ci-avant, on peut écrire :
??*-.: V:. i w , . 1
M,,/ser
A c _ r .a = + A' .o
soit respectivement :
Pour des aciers Fe E 500, le rapport — peut varier, selon les valeurs de Y. 0,çJ,4Ç ^«2» J
^ i i . * - ''" ' ' • .= '•' , ? - ,rfAjr J', tCÏBi
u
zbl • Jfed
L
^+
(d-d')f ed
i* avec les conditions supplémentaires : " ,.
•4*
M
I/u ser-M / s e r Y-O sc , ser M/u Mu-M;u
••J " A' > —-—— sinon, on se trouve ramené au cas a) où la section des aciers compri-
fed ' (d-d')ascse
scse / y-o sser
sser z b; .f ed ' (d-d')y.o s ! mes n'est pas imposée,
0,4 . M u
D'où, en posant : * A' < à l'E.L.U., sinon, il faut modifier le coffrage (bQ et/ou d).
La courbe z,/d = f(u.bu) est peu concave et sa concavité est tournée vers le bas. On peut la y=l,5
remplacer par une corde, ce qui va dans le sens de la sécurité. Cette corde peut être définie système linéaire admettant pour solution :
par deux points : A = 0,3220
zb = d quand |ibu=0, B = 0,0051
l
m,u=H/ u - C = -0,000613
.• - 74'-'
d'où une formule approchée pour Fe E 500 et fc28 < 30 MPa :
• ' •<«" C.500 = - 6,13.10 ~4.500 = - 0,3065
.»
'$•• 10 4 fi lu = 3 2 2 0 . & y +5ll^--3100
(MPa)
Pour Fe E 400 et fc28 < 30 MPa un calcul du même type conduit à :
= 3440.^ -3 050
-LU
8
En adoptant u,,u ~ 0,275 qui correspond sensiblement à f e = 500 MPa, fc28 = 25 MPa, 6 = 1 (MPa)
et y » 1,4, on trouve :
Si f
zw=0,835d c28 > 30 MPa, il faut utiliser les valeurs tirées du tableau du paragraphe 2.1.3. Qtt,^»
d'où l'équation de la droite cherchée : formule approchée ci-après car la variation de \Lla n'est plus linéaire en 9y et -
9
z, M-,...
= l-0,6ji. V28
d ' 0,275 f,
9 *c28
Par conséquent on peut adopter comme valeur approchée par léger défaut : En remarquant que le rapport - - varie de façon sensiblement linéaire en fonction de . ,
^/u
on peut établir une formule approchée pour |0.,u dont le domaine de validité vis-à-vis de fc28
e
st plus étendu que celui des formules précédentes et qui est de la forme :
*c28
On en déduit pour 0 = 1 :
e
= ac + b => ''
oc,
On obtient ainsi la formule approchée suivante, valable pour les aciers Fe E 500 et quel qUe
soit fc28 < 60 MPa : avec pour valeur de la constante A :
A = a.f c28 +p
*e28
En adoptant une valeur moyenne de A pour y compris entre 1,35 et 1,50, on trouve dans le
cas des aciers Fe E 500 :
9 Y f
150-75. 0.7+1,75 (2,5-0.7)-ir
y - pour fc28 = 25 MPa : - — = 740
a,
2.3.3. Contrainte équivalente des aciers comprimés à l'ELU
Dans les cas courants (aciers Fe E 400 ou Fe E 500) la quantité 9.7.fc28/a, est sensiblement - pour fc28 = 35 MPa : = 870
constante pour fc28 donné : «1
9-yi c28 Fe3 E 400 Fe E 500 ce qui conduit à :
a . 25 + p = 740
0!
1 f
c28=25 30 35 25 30 35
a . 35 + P = 870
7=1,35
1,40
6 5 8 , 2 9 719,82
667,29 730,73
lisiii
wmï&zï
745,52
754,18
807,33
817,92
868,96
881,58
système linéaire admettant pour solution :
a =13
6= 0 . 85 1,45 675,84 mmm mmm 762,75 828,37 893,97 p = 415
1,50 6 8 4 , 2 4 ï?mmïM$M£ 771,23 838,64 905,73
écart (%) 3 .. 9 4,3 4,8 3,4 3,8 4,2 Le facteur correcteur à appliquer à 9.y.fc28/a1 pour tenir compte de la durée d'application
y=i 35 6 5 4 31 715,31 WMM 741,56 802,61 863,80 des charges peut être pris égal à :
1,40 662,80 wmm
725,79 749,78 812,92 875,85 k=l,02 si 0 = 0,9
0=0,90 1,45 670,92 msmm ï&pip^&p;;; 757,64 822,41 887,37 k=l,04 si 9 = 0,85
!.. 50 678.96 m$$M& !;;$ij?;iiijÊ;;j 765,49 832,19 898,74 d'où :
écart (y,) 3,8 4,2 4,6 3,2 3,7 4,0
9 . 7 . f c 2 8 - ô ' ( 1 3 . f c 28
pour Fe E 500
7=1,35 645,68 705,69 m&Mï 732,52 792,23 852,27
1,40 653,39 714,68 mmm 739,78 801,16 862,77
avec :
9=1,00 1,45 6 6 0 , 3 6 i;i;?;?;?;>ii?ii; 7 4 6 . . 87 809,85 872,95
1,50 667,12 &?!$$£ • •
••lii: 753,76 817,96 882,49
l,00sie=l
= { 1,02 si 0 = 0,9
écart ( X ) 3,3 3,6 4,0 2,9 3,2 3,5
1,04 si 0 = 0,85
Dans ce tableau :
'9.7.f c 2 8 -0,9ô'(13.f c 2 8 +415)K
- l'écart est mesuré entre les valeurs extrêmes pour fc28 et 0 donnés lorsque 7 varie ; pour Fe E 400
- les cases grisées correspondent à 7 asc > fed.
avec : SECTION RECTANGULAIRE - FISSURATION PRÉJUDICIABLE
3
r
l,00si0=l 0U TRÈS PRÉJUDICIABLE
1,02 si 0 = 0,9
3.1. ÉTATS-LIMITES D'OUVERTURE DES FISSURES
1,04 si 0 = 0,85
En plus de la limite imposée à la contrainte maximale du béton comprimé, on limite la
contrainte de traction des aciers à l'E.L.S. aux valeurs suivantes :
2.3.4. Contrainte équivalente des aciers tendus A2 :
• Nous avons établi au § 2.3.3. que, pour des aciers Fe E 500 et fc28 < 35 MPa : ronds lisses : o^=— tf
* Fissuration préjudiciable :
CO,5.£ F
| = 9. Y .f c 2 8 -ô'[13.fc28
c ed
a 'ï?.£ t j (HPa)
f(13.f c 2 8 +415)K-9.y.f c ;
r
l,00si0=l Déformations Contraintes Efforts
avec : = <( 1,02 si 0 = 0,9
MOMENT RÉSISTANT BÉTON =jnoment pour lequel on atteint l'état-limite de service
11,04 si 0 = 0,85
par compression du béton (abc = abc ) lorsque la contrainte de l'acier tendu os est inva-
De la même manière, pour les aciers Fe E 400 et fc28 < 35 MPa, on peut établir que riable et égale à sa valeur à l'état-limite d'ouverture des fissures : as
0,9(13.fc28 + 415)K-9. Y .f cc28
On a donc pour n = 15 :
15. 'bc
'1,00 si 0 = 1 a, = d, =
15.a.bc +as
avec : K = { 1,02 si 6 = 0,9
, 1,04 si 0 = 0,85 = . b o. yi - obc
La représentation graphique de zb/d = f(|0,s) est la suivante :
d' \
M rb = F bc . z b = -= . b0 . yi . a bc . d • \
0,95
\
D'où le moment résistant béton réduit : \
\
\
M, \ !
\
0,89
\
\
\ £-, rH'i'<.'!j\?, (4
\
0,85 .-. -! • :uQ
3.3. CALCUL DES ARMATURES \
0,83 \
3.3.1. Cas où Mser < Mrb V
^\
0,81 ^^^^
On a a bc < a bc avec a s = a s d'où A' = 0. 0,80
i ser
Les équations pour le calcul des armatures tendues sont : \
'bc Pour une estimation rapide de Aser, à défaut d'une évaluation plus précise (cf. organigramme
avec : du § 8.3.), on peut utiliser une valeur approchée par défaut de zb qui conduit à une section
Aser par excès (pouvant atteindre, dans les limites du graphique ci-dessus, 10 % en moyenne) :
a
(relation dans les triangles semblables)
1-a 15
-°* 1 "ser
ser
15 .a.bc +os
^•^
1-, s
H^ JL
MU
b 0 .d
Mser- Mrb *lu' f bu
A'=- dans la section ® avec A'
( d - d ' ) . a se
, • ::, ,; , :ï.i.,a
bg.d .> Max< ' bu ;
. •'' ••.);••. i'if.'u/;;
M M
Aj = *_ avec z b = d 1, - — S ser
z •••;/ ,.'àui
b-as ''rb.V » . ^ »,'
Dans la section fictive @ avec aciers comprimés : *s/ï *****
5r
0 4.3. REMARQUE ^
A' . ^=r
A =A *
Pour déterminer la seconde inconnue du problème, une règle de bonne construction consis-
te à prendre : _
D'où au total :
-LU , i
+A ^5?
*^ ^^ Q,3.d<.b0<.0,5.d
ser
d.(l_ ±j 5. SECTIONS EN T
5.1. LARGEUR DE TABLE À PRENDRE EN COMPTE
3.4. CONCLUSION II faut considérer :
En cas de fissuration préjudiciable ou très préjudiciable, Aser étant la section calculée au § 3.3. I I
la section des armatures longitudinales tendues est obtenue comme suit : I I
I I
fissuration préjudiciable : I I
[FeESOO : A = A ser ii i r
{Fe E 400 : A = Max[A „ A ser] lt
\C> > 6 mm dans tous les cas
h/io -
fissuration très préjudiciable : r~__Arc_tg_ 2 / 3 . _
IA = A ser quel que soit f e
\<S> > 8 mm
De plus, on ne doit pas attribuer la même zone de table à deux nervures parallèles diff- p'où
e-
rentes. D'où en travée :
b b
—~
=— °= M ' <
Min & U
) 5 2.2. Calcul des armatures pour une section soumise à un moment positif
f T
a)CasoùMu<MTu • „*;
lt - entre nus des nervures de poutres,
/; = portée de la travée considérée. La zone comprimée a une forme rectangulaire de largeur b. ;
Mous sommes donc ramenés au calcul d'une section rectangulaire de largeur b (et non plus
b0). Le calcul des armatures s'effectue donc par la méthode exposée au paragraphe 2.1.1. à
5.2. DIMENSIONNEMENT À L'E.L.U.
partir de : »x
Pour les aciers Fe E 500, le dimensionnement est fait à l'E.L.U. lorsque la fissuration est
peu préjudiciable. Vto = -
Dans le cas d'une section soumise à un moment positif, comme la table est le plus souvent
surabondante vis-à-vis de la compression, on n'a généralement nul besoin d'aciers compri-
més. Nous ne nous intéresserons donc qu'aux sections en T sans aciers comprimés. b) Cas où Mu > Mfu
II ne faudrait pas conclure qu'il faut des aciers comprimés. Cela signifie seulement que la
5.2.1. Moment de référence zone comprimée a une forme de T : non seulement la table est comprimée sur toute sa hau-
teur, mais une partie de la nervure l'est également. On opère par décomposition de la sec-
Ce moment est un moment-frontière qui sépare les cas où la zone comprimée de la
tion réelle en deux sections fictives : *
section a une forme rectangulaire de largeur égale à celle de la table, de ceux où la zone
comprimée a une forme de T.
Il ne doit pas être confondu avec le moment limite ultime défini en 2.1.3. page 116. Il n'a f
évidemment aucune signification pour une section en T soumise à un moment négatif,
puisqu'alors la largeur de la zone comprimée est égale à la largeur b0 de la nervure. Dans
ce dernier cas, la notion de moment limite ultime reprend tout son sens.
f L
bu
M M
d u - ul+
llf r*
Section fictive ® : Fbc2 - (b - b0).h0.fbu = A2.fed
ho
Zb2=d-
2
Section Contraintes Efforts b-b0
M u2 = Fcb2 . Zb2 = (b - b0) . h0 d - - . f bu = MTu .
Moment équilibré par la seule table soumise sur toute sa hauteur à la contrainte uniforme
fbu:
Fbc = b.h0.fbu Section fictive © :
t b-b M ul
IU,=MU-MU2=MU-MTU.-V ,2 f
0 • ° • rbu
MTu = Fbc.zb
> a=1,25. (1-71-2. ^ bu ; ou formule approchée pour z b l si [Lba < 0,275 e 3.1. Moment de référence
Ce moment est un moment-frontière qui sépare les cas où la zone comprimée de la
>zbl=d(l-0,4.<x) (cf. paragraphe 2.3.1.)
section a une forme rectangulaire de largeur égale à celle de la table, de ceux où la zone
comprimée a une forme de T.
Il ne doit pas être confondu avec le moment résistant béton défini en 3.2. page 129. Il n'a
A,= évidemment aucune signification pour une section en T soumise à un moment négatif,
Z
bl • fed puisqu'alors la largeur de la zone comprimée est égale à la largeur b0 de la nervure. Dans
Total : ce dernier cas, la notion de moment résistant béton reprend tout son sens.
b-b
Au=-
À.N.
bl f ed
Pour la section fictive ©, rectangulaire, dans le cas où ^bu > n/u, on serait tenté de prévoir
des aciers comprimés afin de ne pas atteindre obc = 0,6 . fc2g sur la fibre de béton la plus
comprimée. Mais comme la table de la section réelle est capable d'équilibrer un effort de
compression largement supérieur à celui correspondant aux aciers comprimés que l'on dis-
Moment équilibré par la seule table entièrement comprimée pour atteindre as dans les
poserait dans la section ©, il est inutile de prévoir de telles armatures.
aciers tendus :
11
En revanche, il y a lieu de mettre des aciers comprimés dans la section fictive © si [iba > |is,
pour bien utiliser les aciers tendus à l'E.L.U. (as = fed comme vu au § 2.1.3.). Dans ce cas,
les calculs sont conduits avec :
Miser = - • b . tl0 . Obc . d- "
• le moment limite Ms/ (au lieu de M,u), as ho
• la contrainte ascu (et non osce) pour les aciers comprimés, avec
15 d-ho
• la contrainte fed (et non ase) pour les aciers tendus,
d'où : D'où:
M o
h
A'=- et A = - + A' d °
(d-d')o z
b • fed ed l
ed S 2
M - ° ~ bh
"Tser 30
avec :
a=l,25[l-N/l-2.n,/J
z b = d[l-0,4.a] Cette valeur est environ huit à quinze fois plus faible que MTu. On a donc, le plus souvent :
Mser > MTser, même lorsque Mu < MTu.
*ed
3,5 oc-ô' d' si e scu < E—
= S 3
- -2. Calcul de A s r
>2
-2. Section en T soumise à un moment positif
' Sollicitation de fissuration
^Mf^^M ^^i ^
I b0 . h2 6 h2 if Mf. v
È c =
t ï = f tj =>
• Section minimale d'armatures L'équation d'équilibre des forces s'écrit :
En prenant: zb = 0,9 d = 0,81 h
Mf soit :
On a: A
^min —
M f L
f= ytiv4
r
^^ +15.A'(y 1 -d')=15.A(d-y 1 )
et la section minimale d'armatures est donnée par : qui traduit l'égalité des moments statiques par rapport à l'axe neutre de la zone comprimée
d'une part et des aciers tendus de l'autre ou, si l'on préfère, que l'axe neutre passe par le
rtmin
i ft, centre de gravité de la section homogène réduite. Pour cette raison, l'équation précédente
0,81-n.v'"fe est appelée « ÉQUATION DES MOMENTS STATIQUES ».
6.2.4. Remarques '.1.2. Section en T
• Le plus fréquemment, la vérification est faite pour j > 28 jours. Il convient alors de rem- Pour une section en T dont l'axe neutre tombe dans la nervure, yl est racine de l'équation
placer f t j par ft28 dans les formules précédentes. des moments statiques avec n = 15 :
• Une valeur plus précise de Amjn est obtenue en prenant : bn.
zb = 0,95 d = 0,85 h pour les sections rectangulaires
b.
0,97- 0,04 - pour les sections en T. Soit une équation du second degré en y, (y 2 - Sy j + P = 0) avec :
P = Yi-V' i < 0 => deux racines y, et y' l de
signes contraires,
f"(Yi) = b0 > 0 => concavité vers les f(yi) > 0.
7. VÉRIFICATION DES CONTRAINTES À L'E.L.S. D'où, pour une section en T, on commence
7.1. POSITION DE L'AXE NEUTRE Par regarder si elle se comporte ou non
comme une section rectangulaire de largeur b
7.1.1. Section rectangulaire (équation des moments statiques de la section
Considérons une section rectangulaire b0.d : rectangulaire avec b0 = b) :
f(ho) < 0 => ho < y t et l'axe neutre tombe f(hQ)<0 f(hQ)>0
r_-_-_-j dans la nervure => compor-
II
-1 1°^ tement en section en T, II
:d
r
d bc'
y
*(no) > 0 h0 > y j et l'axe neutre tombe V l
dans la table => comportement Section Section
A en T rectangulaire
en section rectangulaire de lar- bd
geur b.
7.2. CALCUL DES CONTRAINTES
"*' "i " 1
7.2.1. Cas des sections en T avec f(h0) < 0 1 p0UR LE DIMENSIONNEMENfT DES ARMATURES
h0 < y, et section en T. g.l. SECTION RECTANGULAIRE - DIMENSIONNEMENT À L'E.L.U. {
L'axe neutre est défini par :
:
'Sollicitations : ... > ,.-, . .... ^ «,
b ~
r À jf bc d
M ser . ' .;••;•' ,
r' ' '/J- ± ° 'Matériaux : ; -', i ..
fc28
^ —.'
f
f n n^ '
b b^,., b'
À
1 o|
- ' ' / n-15 ea 7S
,_Mu f -(-.-n R4fi nfi f
Vn T
A ~M 8 er
M
^
2 ^bu=bh dj ff
O' bu
+
TM^ub hn^
UQ) hn
UQ+4- n ( A -1-
n\s\ + AA ' )\yi
Yl \/, h-.
lu —l.~\
bol ^ i .(•. nAd
A J i•+•_nA
A > dJ ' = 0
rv l
•^ 9 P\u tiré
L ^
des
tableaux du '
Le moment d'inertie par rapport à l'axe neutre (zone comprimée considérée comme diffé- §2.1.3.
rence de rectangles ayant tous un côté commun avec l'axe neutre) vaut :
j . • , n
^>-jj\ "i ^n
0 ?^> ^ L..
<Jf ^X Méthode
\^J^A'=0 ^^S'^ exacte
>JA'^0 ÏMéthode
~ simplifiée
M
D'où les contraintes en posant : lu ^Iu- b 0 d f bu
1 a=1.25[1-\/1-2./tbu]
M
v ser — a Fe E 500
+415 K 435 MF
K- OKC = K . y, < Ohr ( 9.ï.fc28-Ô'(13 fc28 ) -
i\ "=;rp=S z =d 1
( 9.-y.fc28-0,9.6'(13.fc28+415)K <348 M P a F e E 4 0 0 b l -°. 6 -/'bul zb=d[1-0.4.o]
V '
_ rr / , ,\ 1 h
cisc- n . K(yi-d') A, _
M
U-M| U M
„ u
u
Osc= 15 . K ( y i - d ' ) (d-dK ce " U "Ved
G ~ n K(d vi) \ 1 J~~~^ f 3 as de
n is \Ï(A \ ~CTssifissurationpréjudiciable ou très préjudiciable. 3.=125[1-VTT^" ;£ nn^\ > vérification de
SÇbu u.uj^j [A mm
I
ZbpdII-D.4.0.,] Tjvérifier lA=jAul
7.2.2. Cas des sections en T avec f(h0) > 0 Arnin
1
h0 > y, et section rectangulaire de largeur b. A M|u
lA' "sce \/orifior A > A —0 93
f t -,Q
h fi
U
Faire b0 = b dans les formules ci-après ^bl ed U W
f e
i^ l(
b ed ys '
J. o J. 15.ÔT"
s — bc
bc=3'5%°.
f+oQ—
izo 0 •6+0 '06 •f c2o'
^n
I
- _L rti . i
Mu d2(J
bc
M
'~ ser
1
- 5'
h
zb-d-oy
< A'=0
M
\ ser- M rb
Mser A ser
(d — d') (7SC
r
Appliquer l'organigramme
du paragraphe 8.1.
avec :
U Rei-tion \ u
^\ ec
Tu^ g ion
rectangulaire ^~~^
b-u-d
"X"
en T
"'u1 '"u "Tu-^
Appliquer l'organigramme
du paragraphe 8.1.
Méthode exacte
I
Abaque ou
...
tableaux
b?.d^.gs
| Méthode simplifiée
I
_ io j
—
'
40/i,+1
r
s
Zbï = d(1-^-)
avec :
bn=b Mu=Mu1 Mrb «se
M
A u M b h f
z
^A u1 ^~ o' O' bu
~" " b f ed u
zb.f d f ,
1 N M
ser
ser~ z^in
B=b0.h+(b-b
^ 0)hQ
^ b0.h2+(b-b0)h2D
V
2.B
v=h-v' Pas de
q 3
vérification de A m j n
f
A .A - I t28
u
'""" 0,81. h. v fe Vérifier A ser > A m j n =0,23-p-bg.d
i .,• P
:•"..•<!
8.4. SECTION EN T - DIMENSIONNEMENT A L'E.L.S.
II. EXERCICE N° 1 : FISSURATION PEU PRÉJUDICIABLE
.. SECTION RECTANGULAIRE AVEC ACIERS COMPRIMÉS
^Sollicitation : — ÉNONCÉ —
M•--et
A
'Matériaux :
V'
r ' COUPE ÀÀ
3cm
*s.
fl28=0.6«].Q6.fc28. 1 = 6, 85m j^ ± 55cm
->'•
60cm
-as d-ib
3 2
Vl
1 ser
30 (d-h0)
bh
*-*0 , 18cm
t28~
— CORRIGE —
2. SOLLICITATIONS DE FLEXION
2.1. ÉTAT-LIMITE ULTIME DE RÉSISTANCE
4. CALCUL DES ARMATURES TENDUES
Actions au ml : ET DES ARMATURES COMPRIMÉES ÉVENTUELLES
03 = poids volumique du béton 05 = 25 kN/m3
armé 4.1. NÉCESSITÉ D'ACIERS COMPRIMÉS
g = g, + C3.b0.h g = 5,30 + 25 . 0,18 . 0,60 = 8 kN/m M,. 0,2569
= 0,332
Pu =l,35.g+l,5.q p u = 1,35. 8+ 1,5. 22 bu u .2 0,18. 0,55 . 14,2
b 0 . d .ff b u
pu = 43,80 kN/m
Moment fléchissant maximal : mu = 0,332 >n ;u = 0,288
=» II faut des aciers comprimés si on ne peut
/2 6,85 pas changer b0, d ou fc28.
Mu = Pu . - Mu = 43,80 .
Mu = 256,90 mkN
4.2. CALCUL DES ACIERS COMPRIMÉS
2.2. ÉTAT-LIMITE DE COMPRESSION DU BÉTON EN SERVICE Contrainte des aciers comprimés :
Actions au ml :
Fe E 500 et 6 = 1 =>
p ser =8,00 + 22
p ser = 30,00 kN/m 0Sce = 9 . y . f c 2 8 - 5 ' ( 1 3 . f c 2 8 + 4 1 5 ) K
Momentfléchissantmaximal :
l2 6,85
Mser = pser . — MSer = 30,00 . = 9.1,46.25-^(13.25+415).l
8
Mser =175,96 mkN osce= 288,1 = 288 MPa < 435 MPa O.K.
A= 0,223 . 104 , „ ^ 288 2 °' - + n (A + A') yi - n (Ad + A' d ' ) = 0 --' "V-V-
z•7 f A=
w t ed 0,454.435 +2 ' 26 4lT =12 ' 87cm £S
*0
^ 3cm
I 1 = 18 24'20 + 15 . 2,26 (24,20-3) 2 + 15 . 12,96(55 - 24,20):
3
60cm I, = 284 687 cm4
J5cm . CONTRAINTES
l4>20 HA
K=M<" K= °'175% = 61,81 MN/m3 , - , ,
2</>2S HA II 284687 .10~ 8
"J "
£ 18cm abc = 61,81 . 0,2420 = 14,96 3 -i-l
°bc =
obc = 14,96 MPa < 15 MPa O.K.
4.5. SECTION MINIMALE D'ARMATURES a s =n.K(d-y,) os = 15 . 61,81(0,55 - 0,242) = 286 MPa
(ibu >< 0,03 |abu = 0,288 > 0,03 o s c =n.K( y i -d') a sc = 15 . 61,81(0,242 - 0,03) = 197 MPa
A > A^ sans qu'il soit nécessaire de calculer
Nota : on remarque que y osc = 1,46 x 197 = 288 MPa = osce = 288 MPa obtenu par la
formule approchée.
III. EXERCICE N° 2 : FISSURATION PRÉJUDICIABLE - j 2. ACIERS
SECTION A TABLE DE COMPRESSION fissuration 1 [0,5f e — _ M (0,5.500 =250 MPa
a =
—-. pj-éjudiciable/ | . f t j (MPa) ° s ~ 3X \110V 1,6. 2,10 =202MPa
— ÉNONCÉ — ô~ = 250 MPa
VUE EH PLÀH
< î -,' 30cm
n A_ À
f*riiTT>ir A
L-UUft
k 2. SOLLICn
SOLLICITATION DE FLEXION DANS LES POUTRELLES
A™
f~
(V cm
™
^^^/
k
<i '.
^r
10,00m
3Ûcm
l'flBcm
I I
^_,
22
2,44m
n
22
_ u
~5~^
85
cm 2,66m
cm cm
I I 2,44m 1 1 2 , 4 4m L i
•f A n n '1 T
22 22 22
cm cm cm
h =^ = 1,22m
2
I = o,22 °-^5_ + 2,00 ^- - 0,487 . 0,2092
3 3
2
I = 0,0260 m4
b = 2.1,00+ 0,22 = 2,22 m
I 't28 0,0260
min ^rlO 4 >1
3.2. DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE A L'E.L.S.
lin
0,81. h . v ' f. 0,81.0,85.0,641 '500
75 ~~^2 5 g ., ,t..
.. ..525. _ m ^'2 5 ffi x : . m'' Ilyi 2 + 3 441,90^- 56 270,00 = 0
X^i = 4 ^__J £f 1 s' * . ,•,
'.i 1 m ' ;, 2 •". ••-'- -••..VA.trj
n' ' 3 ' |K A - 3 784 52 •**>•
L,* 5 H5 fcK. li . - ' ....i
1T 1 f • -3 441,90 + 3 784,52 _ 1 5 5 ?
y
• ' 2.11 '
5,25 +7,75 + 12,75 _ g 5g
3
d = h - x = 85 - 8,58 = 76,42 cm 4.2. MOMENT D'INERTIE ^ ' 'A *
• . . ' : ' : fîK-m'HJ -
2 L ^ 2
Remarque : , • , »• j
b h
f/K \ _ - o0 . AU n\H^^O
z_ Mœr _ o,505. 10 4 _ Q 7 1 4 m (d ho^o^^
222 . ^
A . a s 29,46.240 2
f ^*- h0^
^— 1 S2 + 1 S 70 Hu
' ^"' 4fi • 1S
1J 1 S • *3'»'HJ
1J 7Q 4fi . /«>•»*•
7n 4/
fas = 0,6 + 0,06 . fc28 Mu >< MTu Mu = 0,653 mMN > 0,510 mMN = MTu
ft28 = 0,6 + 0,06 . 30 = 2,40 MPa
30 => La zone comprimée a une forme de T et
f bu =0,85-^ iL = 0,85 = 17 MPa l'A.N. tombe dans la nervure.
1 .1,5
1.2. ACIERS
:
500 "L
d
' i LhO 111
•*
- • •-•
r"N." A • — ©-
fl •€ ^- F bc2 — -
) A2
h
b^
2. CAS DE CHARGE N° 1
Mu = Mul+
2.1. SOLLICITATIONS DE FLEXION SECTION® SECTION®
2.1.1. État-limite ultime •• )
a) Section fictive ®
Mu = 1,35. M g +1,5 MQ M u = 1,35. 0,229+1,5. 0,229 ''Â
= 0,653 mMN ' ••«* ' Moment équilibré :
2.1.2. État-limite de service
Mul=Mu-MTu- ^ M ul = - 0,510 ^^5= 0,271 tnMN
0,60
Mser = Mg + MQ Mser = 0,229 + 0,229 = 0,458 mMN
Moment réduit correspondant :
2.2. COEFFICIENT y M», 0,271
= 0,351
bu 2
b0.d .fbu 0,15.0,55.17
11
Y= M,
") Nécessité d'aciers comprimés
• Par la formule approchée valable pour Fe E 500 et fc28 S 30 MPa :
2.3. DIMENSIONNEMENT DE L'ARMATURE À L'E.L.U.
1044 .n / u = 3220.0y+51 -- -3100 1044 . ^ /u = 3 220 . 1 . 1,425 + 51 -3 100
2.3.1. Type de section
(MPa)
Section en T avec M > 0 > Calcul en section en T :
104 . (X/u = 3 019
Fbc = b . ho . f bu ^ = 0,60 . 0,10 . 17 = 1,020 MN
I Jifa = 0,302
bu X M-/U = 0,351 > 0,302 = | M. 0,271.10*
=> II faudrait des aciers comprimés si ]a Z f
b ' ed
section réelle était rectangulaire.
Dans la section réelle, les deux ailes de la I Calcul des aciers tendus dans la section fictive ©
table sont capables d'équilibrer un effort de Fbc = (b - b0) h0 . f bu Fbe = (0,60 - 0,15) 0,10 . 17 = 0,765 MN
compression :
4
l Fbc = (0,60 - 0,15) 0,10 . 17 = 0,765 MN = 17,59 cm
bn
ed
En équivalent aciers avec ici (Fe E 500 et
9=1): e) Section totale d'aciers tendus
= 9 . Y - fc28 -8* (13 - fc28 + 415) K < fed A = A! + A2 A = 14,66 + 17,59 = 32,25 cm2
^ bu >< 0,275 => Méthode (ibu = 0,35 1 > 0,275 => Formules exactes
f(h )- 6 ° 102 + 15 3225 10-15.32,25.55
=» a = l , 2 5 [ l - x / l - 2 . ^ b u j oc =1,25 [1-^1 - 2 . 0,351] = 0,568 :
f(ho) = -18769cm3<0
=> zb = d [ l - 0 , 4 . a ] zb = 0,55 [1-0,4. 0,568] =0,425 m \\ l>15.' => A.N. dans la nervure
II
f (v \
1
bn-yf l fVh
•K '» h _LfVi A 1 i7
+r ïlA
1UK
" l \
i j
h 2° 3 1.2. Etat-limite de service , ;
lyj.» - 2 |> <y o • ' J y i ~ 0> ~ b0) -=- + nAd ' Mser = MG + MQ Mje,. - 0,275 +0,275 - 0,530 mMrS
"./• ... >, 1 ' -->• î - . q ù ' >
2 3-2. COEFFICIENT y :
fi \yi)
Cv i — un 2 ^v1 + lT45 ' 1 0 + 1 5 ' -"^•'•'—'J
32 251 jv1] ^45
J -t-1<
^ T '^TTi . 03
U . j^,zo «=Q
M 0 784
2 U ' -no 5
7,5 y + 933,75 y{ - 28 856,25 = 0 '-M s e r ' Y
0,550 - M - 5
A=1318,17 2
La section rectangulaire de la décomposition précédente comportant des armatures Mu2 = Mul - Ms, x 0,4 . Mul Mu2 = 0,402 - 0,287
comprimées, elle est à nouveau décomposée comme indiqué ci-dessous : Mu2 = 0,115mMN
' = 5'.d 0,4 M ul = 0,4 . 0,402 = 0,161 mMN
A 1 Mu2 = 0,115 mMN < 0,161 mMN O.K.
À'
Le rôle des aciers comprimés est de « bloquer » l'axe neutre à la hauteur correspondant à F,
r
bc 4
lia = 0,3717. A2 = = 17,59 cm
f) Section totale d'aciers tendus -1111,65 + 1508,63 „
= 26,47cm
2
A = A, + A2 A = 21,23 + 17,59 = 38,82 cm
Armatures comprimées (supérieures) : 3.4.2. Moment d'inertie
2
5 <|> 12 HA : A' = 5 . 1,13 = 5,65 cm >!
b '-L - (b - b0) (3^_h°)- + nA(d - y,) 2 + nA'(y, - d')
=
3
Armatures tendues (inférieures) :
8 <|> 25 HA : A = 8 . 4,91 = 39,28 cm2 = 60 - 45(26'47~1Q) + 15 . 38,82 (55 - 26,47)2 + 15 . 5,29(26,47 - 5)2
logés dans un talon à la base de la nervure.
= 814462cm 4
3.4.1. Position de l'axe neutre o = 67,53. 0,2647 = 17,9 MPa< 18 MPa O.K.
bc
10Z
45 -^- + 15(38,82 . 55 + 5,29 . 5)
EFFORT TRANCHANT
I. RAPPELS DE COURS
1. DÉFINITION
Dans une section droite £, l'effort tranchant est la somme des composantes des forces
appliquées à gauche de cette section :
- perpendiculaires à la ligne moyenne,
- et contenues dans le plan moyen.
Dans une section d'abscisse x, l'effort tranchant est égal à la dérivée du moment fléchissant.
À.N.
CHAPITRE 7
EFFORT TRANCHANT
I. RAPPELS DE COURS
1. DÉFINITION
Dans une section droite Z, l'effort tranchant est la somme des composantes des forces
appliquées à gauche de cette section :
- perpendiculaires à la ligne moyenne,
- et contenues dans le plan moyen.
Dans une section d'abscisse x, l'effort tranchant est égal à la dérivée du moment fléchissant.
I, = moment d'inertie par rapport à l'axe neutre de la section réduite homogène (bét0 T _
v s t* '}
V
soit : • ' ;\ ' -
Résultante des forces élastiques agissant sur l'aire homogène B idéalement découpée dans
la section droite : .-. ij..<:,')M>i't
. Bras de levier du couple des forces élastiques
M M
En prenant la zone comprimée homogène de la section comme aire B (Fbsc = résultante des
B compressions sur cette zone) : , •-, T
SB = moment statique par rapport à l'axe neutre de l'aire homogène B. M
On appelle EFFORT DE GLISSEMENT PAR UNITÉ DE LONGUEUR DE POUTRE la _M s
II ;= • î»!
quantité :
FB =
M
M = z . Fbsc Fbsc - —
z
\
S B = Si
Or:
„ N
'o • '
en désignant par S^ le moment statique par rapport à l'axe neutre de l'aire MBM' rendu on encore, puisque z = 0,9 . d :
homogène.
- une contrainte tangente
0,9.b0.d
La valeur maximale Tb de t^ s'obtient pour la valeur minimale de bç dans la zone tendue. - un effort de traction : g - dx Jï., .; ;,
- donc une contrainte de traction :
• Pour une section rectangulaire ou en T, au dessous de l'axe neutre, on a toujours :
o = g-dx^2^g^ V
Tfe
' b 0 . d x y ï b0 b 0 . z
A.H.
• De la même manière, l'élément plan de trace AC est soumis à une contrainte de compres-
sion :
• Conséquences au voisinage des appuis :
1
Pour tenir compte de la transmission directe des charges aux appuis, les efforts tranchants
uuuuuuuuuuuuuumu sont calculés comme indiqué ci-dessous :
- pour le calcul des armatures d'âme,
- pour la vérification de la compression des bielles.
a) Charges uniformes
Pour l'évaluation de l'effort tranchant au voisinage d'un appui et le tracé de la ligne repré-
1) V élevé => ib élevé => ot élevé => risque de fissuration à 45°,
sentative correspondante :
2) risque d'écrasement du béton suivant les « BIELLES » de béton à 45°, découpées par les
fissures et soumises à une contrainte de compression ac = xb. ; t _ on admet que l'intensité de la charge répartie varie de 0 à pu sur une longueur égale à —^-~
à partir du nu d'appui,
• II faut donc : - on néglige les charges réparties agissant à moins de — du nu d'appui.
1) limiter Tb pour limiter la compression des bielles,
2) coudre les fissures obliques par des armatures dites ARMATURES D'ÂME.
• Lorsque les fissures obliques se sont produites, la conclusion précédente (at = oc = xh)
n'est plus valable. Il y a REDISTRIBUTION DES EFFORTS entre : A '
p
u
- les armatures d'âme tendues d'une part, 3 ' i-rt"!^
- les bielles de béton comprimé d'autre part.
A
lr
\l 5J p
2.3. PRESCRIPTIONS RÉGLEMENTAIRES ' u
h
avec : ul 1 3h 1 P u 2 h Pj Pu [9h2
b 0 = épaisseur minimale de l'âme, ' • •'if" BAFT .• =>
"ici-, -^ U
n ,-< X
v <•S
nt.l A
l 2Pu2 2 h 2 ~ 2 3h\ 4
d = hauteur utile, 1
Vu = effort tranchant ultime à prendre en compte à l'E.L.U.,
V u = 1,35.VG+ 1,5.VQ en général. 3h _^__l ^_I x x J Pu 9h\.. 2
~T~ • ^x' ~^> ^2 PU~T
u T
2 Pu u ~ 2 3h 4
2.3.2. Effort tranchant à prendre en compte au voisinage des appuis 3
2
L'expérience montre que lorsqu'une charge est voisine d'un appui, elle est transmise à
3h
dernier directement par mise en compression d'une bielle partant du nu d'appui sans * «/ ,= —u -p u x
<- : V(x)
en traction les armatures d'âme (phénomène de « transmission directe »).
SIMPLIFICATION
*-!» FISSURATION T
u0^llm
D'où il revient au même et il est plus simple de considérer l'effort tranchant V „ Han ^0 2 fc]
5 . hh
section d'abscisse X = 5h/6 et de le supposer constant entre x = 0 et x = 5 ^ Peu préjudiciable \ ' yb
Min<?
6 ' ^ SMPa
V.
' i n 1r
f
cj
J
Préjudiciable
ou Min< b
très préjudiciable ^ 4MPa
Les armatures d'âme droites peuvent être associées à des barres relevées (cf. § 4.3.).
3.2.2. Armatures d'âme inclinées à 45°
II s'agit de cadres ou d'étriers contenus dans des plans faisant un angle de 45° avec la fibre
b) Charges concentrées moyenne de la poutre.
II convient de réduire la valeur de l'effort tranchant développé par toute charge concentrée
au voisinage du nu d'appui en prenant pour valeur de cette charge :
y
.Q, 0 . h
si a<-s- 7MPa
2.a Dans ce cas, les barres relevées sont exclues (voir § 4.3.).
si -fe-i
3.h
3.2.3. Armatures d'âme inclinées à 45° < a < 90° (cas rare)
Ces valeurs de Qu ne sont à prendre en compte que pour la vérification de la compression a étant exprimé en degrés. Par interpolation linéaire entre les valeurs limites correspondant
des bielles et pour le calcul des armatures d'âme. Les valeurs des réactions d'appuis à a = 45° et à a = 90°.
demeurent celles fournies par la Résistance des Matériaux, sans réduction des charges pour
tenir compte de la transmission directe. FISSURATION 7
u0^lim
/ fy
/ n ? j Un, Un?
t\{U,31 / J i ff.c~i
3. VÉRIFICATION DU BÉTON Peu préjudiciable j dH J
in
3.1. FLEXION COMPOSÉE AVEC COMPRESSION ) (9-2-f)MPa
l 45
Lorsque toutes les sections sont entièrement comprimées :
Préjudiciable ( 1?45 J°^\7c^
< n jy19u -nli:
uu,
'0,06.l£i •Pas de vérification et ou
si 7-u<.Min armatures transversales très préjudiciable
calculées comme pour f 45
1,5MPa les poteaux
4
3.2. AUTRES CAS CALCUL DES ARMATURES D'ÂME
4
3.2.1. Armatures d'âme droites -l. EFFORT TRANCHANT À PRENDRE EN COMPTE
II s'agit des armatures contenues dans des plans perpendiculaires à la fibre moyenne des Au voisinage des appuis, on tient compte de la transmission directe des charges aux appuis
poutres. comme pour la vérification du béton.
1
4.2. DÉTERMINATION DES ARMATURES D'ÂME D'où pour équilibrer un effort tranchant V quelconque :
4.2.1. Théorie du treillis de Morsch
Une poutre de section constante, dont l'âme est fissurée à 45°, peut être assimilée à une A,
poutre triangulée définie comme suit : s. z (sin a + cos a)
• membrure tendue = armatures longitudinales tendues,
• membrure comprimée = zone comprimée de la poutre (béton et armatures longitudinales Dans une poutre où les armatures d'âme (c'est-à-dire A,, st et a) sont fixées, la théorie de
comprimées éventuelles), Morsch conduit donc à une proportionnalité entre ast et V (ou Tb).
• hauteur = distance entre les résultantes des efforts normaux dans les deux membrures La comparaison entre la théorie et les résultats des essais conduit à réduire la valeur de V
(bras de levier z » 0,9 . d), (ou de Tb), l'écart tbf sur ib provient du fait que pour les faibles valeurs de Tb la poutre n'est
• éléments comprimés = bielles de béton inclinées à 45° sur la ligne moyenne, pas encore fissurée et que le treillis ne s'est pas encore formé.
• éléments tendus = armatures d'âme :
- inclinées d'un angle a sur la ligne moyenne, rHEORIE / J ESSAIS
- section At par nappe,
- espacement s, mesuré parallèlement à la ligne moyenne.
bsc
^bred^bréel
^
et l'équation s'écrit :
A, fet
b0s, Ys 0,9 (sin a + cos a) (1)
z(l+cotgd!)
Pour une contrainte tangente conventionnelle diminuée de 0,3 . k . f tj (valeur prudente
adoptée par les Règles BAEL), la condition à satisfaire s'écrit :
z(l + cotgoc)
Pour coudre la fissure, nous avons - : - armatures de section At.
*ts f
et 7-u-0,3.k.ftn
Elles peuvent équilibrer un effort vertical : V t 's 0, 9(sinû! +cosCd)
+cotga)
V„ = - A f . a st . sin a = z —- o (sin a + cos a) avec :
S . stv
f t j bornée supérieurement à 3,3 MPa,
/ 0 si reprise de bétonnage sans indentations, 4.2.6. Poutres en T à nervure épaisse
0 si fissuration très préjudiciable,
1 si surface de reprise à indentations de saillie > 5 mm,
1 en flexion simple,
N
u
1 + 3 ——-— en flexion composée avec compression,
B . f ,c28
N,
1-10 en flexion composée avec traction,
B . f ,c28 b0>h
Tu = contrainte tangente conventionnelle tenant compte de la transmission directe des Le pourcentage minimal et l'espacement maximal peuvent ne pas être respectés dans la
charges au voisinage d'un appui. zone qui n'est pas grisée.
10
b
*t s £et->0,4MPa On pose :
o- t A r = section d'une nappe de barres relevées,
A t = section d'une nappe d'armatures d'âme,
sr, st = espacements respectifs de ces nappes parallèlement à la ligne moyenne.
4.2.5. Espacement maximal
3.1. Vérification du béton
Si la fissuration est peu préjudiciable :
s t l Min ^ 40cm
15.<f>
1min
si A'X 0 réalisé avec des aciers
de diamètre <%>\.
,-^m.r£
30<
(0,2;
<. \5MPa
V. '0,15^
T =•
4.3.2. Armatures 5.2. NOTATIONS
10 = distance du nu d'appui à la section où l'effort tranchant Vu(x) s'annule.
Armatures d'âme droites : Pour des travées complètement chargées, on a :
r - 0 , 3 . k . f tj
0,9
A
a rf 7 . . - 0 , 3 . k . tf t H
u
r e > a 3
0,9
II faut en outre vérifier :
- le pourcentage minimal d'armatures (cf. paragraphe 4.2.4.),
- l'espacement maximal (cf. paragraphe 4.2.5.).
Les barres relevées doivent être conservées jusqu'à l'abscisse xr où l'équilibre peut à nou- ' ; ^ïOKTaW! ,*' '
veau être assuré par les seules armatures d'âme droites :
Pour tenir compte : '' ' '•
- de la réduction d'effort tranchant pour transmission directe des charges aux appuis,
Part de Vu à équilibrer par - de la réduction de tu pour les poutres coulées sans reprise ou avec une reprise spéciale-
des barres relevées ment traitée (voir page 184),
on considère la longueur l'0 suivante :
<i-0)V u 0
II n'est pas de bonne construction de prévoir une seule nappe de barres relevées traversant
la section du nu d'appui.
uniformément réparties.
V
uO Vumax - pu . 5 . h/6 5) Présentation des calculs :
avec : T
uO -"
b0.d b0.d s
s,.t to stl s \
2 12 \
5 h 0,3.k.: nombre de 5. h
^£.)(1 répétitions L i• )
0
/
nombre /
5 5 h
!• , 'h 71A, '
VaK-pu5-h/6 + u 6s
° ^to to
b 0 .d nombre m
arrondi l m2
La répartition des armatures d'âme s'effectue donc de la manière suivante : nombre de n =m ïio = nii2~ro.i
répétitions l l
1) répartition sur 5.h/6 avec l'espacement initial st0 calculé pour Vu0, \
S s
t0 St
° 1n
nljtl t o l, n
2) au-delà de la section à 5.h/6, répartition suivant la règle de Caquot avec un nombre de 2 2 2 lBtlln2°t2
répétitions égal à /'0 (en mètres).
1) L'écartement initial st0 est calculé suivant les indications du paragraphe 4 pour l'effort 5.4.1. Rappels de Résistance des Matériaux
tranchant Vu0, La ligne enveloppe de l'effort tranchant dans une travée de poutre continue soumise à la
2) L'écartement de départ des armatures d'âme (stl < st0) est choisi dans la suite : seule action de charges réparties (hypothèse de la méthode Caquot) a l'allure suivante :
V-
V = V-
v
J i
5.4.2. Répartition des armatures d'âme L'équilibre des moments en B donne :
Pour l'étude de l'effort tranchant, on s'intéresse aux valeurs absolues de ce dernier détermi- V
umax- z = FsO-z => FSÛ = Vun
nées à partir de la ligne enveloppe :
fe
Corde Comme : -A avec : y s = 1
Corde 'Y,
i. 15.V umaK
il vient :
f
e
Cette section doit être ancrée au-delà du nu d'appui pour Vumax (et non pour Vu0 réduit).
v
m= v m= Vm = valeur absolue minimale de l'ordonnée de la ligne enveloppe de
l'effort tranchant.
Par simplification, on remplace cette ligne théorique par une ligne enveloppe simplifiée
constituée par les cordes :
M
- reliant Vj à V^ pour la partie gauche de la travée,
M
- reliant Vî_ à vi + pour la partie droite de la travée.
2. yumax •'/. .Le
On définit ainsi les deux longueurs lg et ld. a
bc= b 0 .a
On peut alors appliquer la méthode de répartition de Caquot en considérant les poutres fictives :
°J2 y b = 1,5 en général
- de portée 2 . lg associée à l'appui i,
- de portée 2. ld associée à l'appui i + 1,
On fait la répartition en partant des deux extrémités de la travée continue. Le coefficient 0,8 tient compte du fait qu'à l'appui, l'inclinaison des bielles n'est pas exac-
tement 45° et que leur compression peut ne pas être uniforme.
6. ZONES D'APPLICATION DES EFFORTS
6.2.2. Bielle à prendre en compte
6.1. ARMATURE INFÉRIEURE TENDUE SUR APPUI D'ABOUT
a
TU
) Poutre solidaire d'un poteau
M,,
et par suite : A > 0 < = > F S > 0 < = > Vumax - - > 0 <=> Mu < V umax . z
si MU < 0 , 9 . d .
MU
c) Poutre à talon sur appareil d'appui umax
0,9.d
À fed
COUPE À À
b 0 .a Iv.
et si au = 0 :
A f
On peut donc retenir ce résultat simple : « la force développée par unité de longueur par les
aciers de couture doit équilibrer le glissement longitudinal ultime par unité de longueur ».
Par projection des forces sur P et sur la normale à P, il vient :
7.2. VÉRIFICATION DU BÉTON
l2__
[1]
\/2~ H' 1 „
[2] H ^ho
À.N. ,VA.N
d •-
On en déduit puisque gu = iu . b0 : À
b
(t - o ) b0 . dx o, bl
s
sin a + cos a
L'effort de glissement sur le plan HH' (variation d'effort normal par unité de longueur)
/2~(t .sina + a .cosa)b n .dx correspondant à la saillie b[ du hourdis (en pratique, dalle ou table de compression) vaut :
[1]. sin a + [2]. cos a => dFbc =
sin a + cos a V,, / ho
giu = — . b,
II en résulte : Ii
1) que les armatures de couture doivent équilibrer par unité de longueur du plan P, un \ = moment d'inertie par rapport à l'axe neutre de la section homogène réduite.
effort : Or le moment statique S, de la partie comprimée de la section en T est tel que :
= = A, fet S i > b . h0
dx s, ' Y s ° sin a+cosa -. —(sina + cosa)=T -a
. », r
puisque l'axe neutre est dans la nervure.
Nota : en général As et A; sont les armatures d'une dalle fléchie localement entre deux ner-
S
On en déduit : - < i
vures parallèles. On admet qu'elles peuvent simultanément jouer le rôle d'armatures de
2 b
couture et n'ont donc à être complétées que si l'inégalité précédente n'est pas vérifiée (voir
couture
VU b, Vu b, I, remarque page 204).
D'où: — . — car z = —
Il 'b z b S[
D'où la contrainte tangente sur le plan HH' à la jonction nervure-saillie : g. POUTRES À TALON
II s'agit de poutres en T dont l'âme est élargie au niveau des armatures tendues. ,
élu
T =-
soit :
<t,.
z.h0" b donné au paragraphe 3.2.1.
z = 0,9 . d
As et Aj étant les aciers supérieurs et inférieurs de la dalle espacés de st et ancrés totalement Notations :
de part et d'autre des sections de jonction HH', ils équilibrent par unité de longueur un Aj = section des barres longitudinales situées dans une saillie du talon,
A = section de l'ensemble des barres longitudinales situées dans le talon,
effort :
Ac = section d'une nappe d'aciers de couture (cadres de talon),
As + Ai fe sc = équidistance de ces nappes.
. — avec y~ = 1,15
s
' Ys L'effort de glissement par unité de longueur du plan TT" vaut :
V u ,, Vu SB
Cet effort devant être au moins égal à l'effort de glissement ultime sur le plan HH' :
II
As + Ai fe Vu bl
. — > glu = . -r- avec :
st v z b S B =15A 1 (d-y 1 ) = moment statique par rapport à l'axe neutre d'une saillie du talon,
il faut donc : S,= 15A(d-y,) = moment statique des aciers tendus par rapport au même axe
= moment statique de l'aire homogène comprimée, d'après l'équa-
tion des moments statiques (cf. 7.1, chapitre 6 « FLEXION SIMPLE »).
s i fre 2> !
i , i b15 _ ï ï .
t e Soit:
Vu A, : Vu ^
— •—
z=0,9.d z A 0,9 d A
D'après la règle des coutures, les armatures de couture sont obtenues en écrivant q Ue — CORRIGE —
l'effort unitaire équilibré par les aciers de couture est au moins égal à l'effort de glissement
ultime sur le plan TT' :
A, £,, V,, Ai î '. -'•• 1. EFFORT TRANCHANT
sc y, " 0,9 d A j.l. EFFORT TRANCHANT MAXIMAL
soit, si l'on adopte pour les armatures de couture le même espacement que pour les arma- V
Pu
v
umax =
tures d'âme (sc = st) :
_ . y s =l,15 en général
0,9d A l 2 EFFORT TRANCHANT RÉDUIT
(TRANSMISSION DIRECTE DES CHARGES AUX APPUIS)
Charges uniformément réparties :
''uO — Vumax pu
VUO = 292,9 - 58,57 l^*± = 250 kN
6
ft28 bornée supérieurement à 3,3 MPa f,28 = 2,1 MPa < 3,3 MPa O.K. Nombre de répétitions :
5.0,85^, 0,3.1.2,1^ :
At 22(1,43-0,3.2,1) 1 3 ~ -
— ^ = rm ,
cm/cm r.-K,-^-* -^
500 22,23 uO
0.9
1,15 5_^0,8^ =
pour le 1er espacement n» = 2,40 +
I "1 — - u • 6 . 0,22
6s t 0
3.2. POURCENTAGE MINIMAL
H! = /' 0 pour les suivants HJ = 2,40 pour i > 1
At 22 . 0,4 1 2
-^— fet > 0,4 MPa —>- — = — — cm /cm
b 0 . st st 500 56,82
4.1. TABLEAU DES ESPACEMENTS
A, = ^
O.K.
st 22,23 56,82 l s to
o o i
18__8J Nota : le nombre de répétitions 3 ne convient pas car il ne permet pas d'atteindre le milieu
A, = 2. 0,50=1,00 cm2 de la portée avec des espacements de 40 cm. ^
=> s,0= 1,00 . 22,23 = 22,23 cm II manque pour arriver à mi-portée : 500 - 490 = 10 cm.
retenons : 1 cadre <J> 8 HA sto = 22 cm Retenons sans mettre un cours d'armatures d'âme à mi-portée :
10 + 6x20 + 2x25 + 4x35 + 4x40
4.2. VÉRIFICATION DE st À 1/2 4 3. RETENU
a) Effort tranchant
Compte tenu de la forme de la ligne d'influence de V :
1
Q l cadre (
<t>8 H À \
/
\
\
10 6 . 2 0 2.25 4.35 4.40 20
st = 40 cm = st O.K.
On doit vérifier : III. EXERCICE N° 2 : POUTRE À SECTION
= RECTANGULAIRE - ARMATURES D'ÂME INCLINÉES
bc b0 . a
— ENONCE —
abc = 10,7 MPa < 13,3 MPa = 0,8 — Q K
1,5 '• COUPE ÀÀ
3,00m
5.3. ANCRAGE DES ARMATURES INFERIEURES TENDUES
Voir exercice « Ancrage total » au chapitre 3 « Association acier - béton » pour la méthode 2,05m
de calcul.
fa jriJnU iii iUiUiUUJUUU U-j.g
1 = 12, 00m I—»A L
8888888
6. LIAISON HOURDIS-NERVURE 7 files
6.1. VÉRIFICATION DU BÉTON 75cm
À'=0
b-b0 2,22 - 0,22
:
' fe /*' •' '>
A s + A, = ^ =4,22 cm2
Remarque : si la condition n'est pas vérifée par les armatures existantes de la dalle, on
peut, au lieu de rajouter des armatures, réduire proportionnellement la largeur b et
reprendre le calcul des aciers longitudinaux (dont la section augmente, mais faiblement).
2 2. VÉRIFICATION
— CORRIGÉ —
Fissuration 1 0,15^ = 2,!
T
1. EFFORT TRANCHANT préjudiciable J ,,m = Min
^4MPa
1.1. EFFORT TRANCHANT MAXIMAL
< T Hm
Tu0 = 2,95 MPa > 2,5 MPa = Tlim
05 = poids volumique du béton armé 05 = 25 kN/m3 => Armatures d'âme inclinées
g = O5.b0.h g = 25.10-3. 2,05 . 0,75 = 0,0384 MN/m de 45° < oc < 90°
Pu=U5.g p u = 1,35 . 0,0384 = 0,0518 MN/m
, Q U =1,5.Q Qu = 1 , 5 . 3,525 = 5,288 MN
Pu- l
l- a 2
5,288 11 - —I = 4,277 MN
12/
3. MINIMUM D'ARMATURES D'ÂME INCLINÉES
3.1. INTRODUCTION
0,311 3,966 Volume relatif d'armatures d'âme inclinées :
A, \-<>,3.k.f t j
p = =
1
1.2. EFFORT TRANCHANT RÉDUIT bQ.stsina 0,9 . fed (sin a + cos a) sin a
(TRANSMISSION DIRECTE DES CHARGES AUX APPUIS) Ce volume relatif est minimal pour :
Charges uniformément réparties : f(cc) = (sinoc + cosoc)sina maximal
d'où : f (a)= 2sina cosoc + cos2 a - sin2 a
Vu0 (p u) = 0,311 - 0,0518 ±^± = 0,223 MN = sin2a + cos2a = 0
TC n n
Charge concentrée : - - + k.-
h _ 3h
— < a< - ^^ = 1,025 m < a = 3 m < 3,075 m = ^^
2 2 k = 0 =^ a = - — < 0 < 45° donc inacceptable,
2 2 o
9 ^ 00 371
V UO (Q) = — V U (Q) Vu0 (Q) = ^L^^L 3,966 = 3,869 MN k = 1 => a = -<r = 61,5° compris entre 45° et 90° O.K.,
3h 3 . 2,05
Total : 77l
k = 2 =^ a = - r = 157,5° > 90° donc inacceptable.
8
V u o=V u 0 (p u ) + V u0 (Q V u0 = 0,223 + 3,869 = 4,092 MN
L'extremum est donc obtenu pour a = 67,5° et on a :
. = Min
hm Thm =Min .'V
g S o
G S
3.3. ARMATURES D'AME
A t = 8 . 1,13 =9,04 cm2
A, fet V°'3-k'ftj =*s t = 9,04. 2,31=20,88 cm
b0 . s, ' y 0,9 (sin a + cos a) retenons : 3 cadres + 1 étrier O 12 HA
avec : sto = 20 cm
oc = inclinaison des At, At inclinées => a = 67,5° 3.6. ESPACEMENT MAXIMAL
Fe E 500 => fet = 500 MPa, ys = 1,15 [0,9d <0,9. 185 = 166 cm
UO
s, = Min / 4 0 c m s t < 40 cm = Min { 40 cm
TU() = 2,95 MPa 15<D' lmin siA'^
«o b0. d
V 75 . 2,95
-TTT cm2/cm
(sin 67,5+cos 67,5) 4. CADRES ET/OU ÉTRIERS INCLINÉS DE a = 45e
4.1. VÉRIFICATION DU BÉTON
3.4. POURCENTAGE MINIMAL ' f•
A 0,21 — I o 27 — = 4 5
t 75.0,4 1 T..lim =4,5 MPa = Min { 1,5
- f > 0,4 MPa
b 0 . s t etet - 7 MPa
v 7MPa
A, 1 1 Tu0 = 2,95 MPa < 4,5 MPa = ilim O.K.
—= ->— —O.K.
s, 2,31 16,67
4
-2. ARMATURES D'ÂME
3.5. DIAMÈTRE DES At
A, fet \-°'3-k-ftJ
[32 mm
<ï>t < 32 mm = Min h 050/35 = 58,6 o-st Y 0,9 (sin a + cos a)
, < Min /h/35
|b0/10 J750/10 = 75 avec :
=> prenons <!>, = 12 mm a = inclinaison des At, At inclinées => a = 45°
(> O/3 = 32/3 = 10,7 mm) f
et> Y,, Fe E 500 => f e t = 500 MPa, y s =l,15
VUQ 4.5. ESPACEMENT MAXIMAL
= 2,95 MPa
b0 . d [0,9d (0,9. 185 = 166 cm
st = Min / 40 cm s t < 40 cm = Min < 40 cm
f 0 si reprise sans indentations, - reprise non traitée, (!5<D' l m i n siA'*0 U
ir, r.. k = < 0 si fissuration très préjudiciable, - fissuration préjudiciable, } => k = 0
1 1 sinon en flexion simple. - flexion simple. sto = 22 cm < 40 cm = st O.K.
ft28 bornée supérieurement à 3,3 MPa ft28 = 2,1 MPa < 3,3 MPa O.K.
RETENU
..v A. 3 cadres + 1 étrier <t> 12 HA inclinés de
75 .2,95
a = 45° : sto = 22 cm
s.~~~ „ 500 ,
'' 0,9fy^(sin45+cos45)
1,1 J
ft28 bornée supérieurement à 3,3 MPa f t28 = 2,1 MPa < 3,3 MPa O.K.
5.4. ARMATURES HORIZONTALES ASSOCIÉES
A, 75 .2,95 1 a) Calcul
cirr/cm
500 1,77
0.9 V ! 2/
1,15 >—
z s. --Û7 c m / c m
b) Pourcentage minimal ZAh = Somme des brins composant les armatures horizontales associées des deux faces
A. - t . 75 . 0,4 1 : sur la hauteur de l'âme,
- f > 0,4 MPa cm "/cm
b 0 .so t et
r\ cl
500 16,67 z = 0,9d = hauteur du treillis de Môrsch.
A, 1 1
-= >- O.K. = 94,07 cm2
s, 1,77 16,67 1,77
c) Diamètre des At pour des armatures horizontales 0,9. 185
4 x 8 < 5 2 0 H A s, = = 20 cm
[32mm le long des faces externes des cadres
<ï>, < Min /h/35 E>t < 32 mm = Min / 2 050/35 = 58,6 mm ZA h = 4. 8. 3,14 =100,48 cm2.
(750/10 = 75 mm
lbo/10
E\ A
• prenons <5t = 12 mm
(> Oj/3 = 32/3 = 10,7 mm)
020HÀ
s ::==:
*
-_
V
<t>20HÀ
h
-?•
Ë 3 cadres + 1 étrier
3 cadres+1 étrier
s
h
/ •
-?• £
3
O
8 8,
O •i>
a
O12HÀ
' O12HÀ
O 0 0 4> f b) Répartition des armatures horizontales associées
8 8 8 % On arrêtera le double système d'armatures à l'abscisse x, depuis le nu d'appui, où :
A,= 8. 1,13 = 9,04 cm 2 T u =T Um (a = 90°)
=>s t =9,04. 1,77= 16,00cm d'où:
retenons : 3 cadres + 1 étrier <I> 12 HA
Vu= T hm
. .b 0 .d Vu = 2,5 . 0,75 . 1,85 = 3,469 MN
s,() = 16 cm
d) Espacement maximal • Diagramme de l'effort tranchant :
(0,9d [0,9. 185 = 166 cm - pour 0 < x < a - e
s~, = Min / 40 cm s t < 40 cm = Min { 40 cm v
| u = Vumax - 1,35 g x x = 0 : Vu = 4,277 MN (cf. § 1.1.)
x = a : Vu = 4,277 - 0,0518 . 3,00 = 4,122 MN
sto = 16 cm < 40 cm = st O.K.
pour a + e < x < /
Vu = Vumax - 1,35 g x - 1,5 Q x = a : Vu = 4,277 - 0,0518 . 3,00 - 5,288 = - 1,166 I\
x = / : Vu = 4,277 - 0,0518 . 12,00 - 5,288 = - 1,633
-1/2 COUPE AA = V
4,277
4,122
x
3,469^7
2 05m 020HÀ
• ':
-1,633
02QHÀ
s h = 2 0 cm
s h = 20 cm
. .1: 3 cadres+1 étrier
<t>12HÀ
• o^t o o
- §_ 8 a $,
• Les armatures d'accompagnement doivent donc régner jusqu'à la section d'abscisse
a = 3,00 m depuis l'appui de gauche, avec, compte tenu de leur ancrage, une longueur :
37, 5cm
a + L - a + 44O a + /. = 3,00 + 44 . 0,02 = 3,88 m
-ELEVATIOH-
6. REMARQUE
En rapportant le volume des armatures d'âme au volume de béton associé :
/\
pour a = 67,5°
b0.st.sina 75 . 2,31 . sin67,5 160,06
3 cadres + 1 étrier
le <J)12HA s = 1 6 c m pour a = 45°
b0.st.sina 75 . 2,50 . sin 45 132,58
4 4 * (ou ancrage courbe)
2A
II. pour a = 90°
b0.st b0.z b0.s, 75.1,77
I
66,38
sh = 2 0 cm
Donc :
3,00 m - la solution a = 67,5° est la plus économique (mais la plus compliquée et sa mise en place
est peu réaliste),
- la solution a = 90° + armatures associées est la moins économique de beaucoup.
Contrairement à une opinion assez répandue (la longueur sur laquelle la dépense nécessaire
avec cette dernière solution est courte), cet exemple montre que, dans certains cas, une part
importante de la portée de la poutre peut être affectée.
CHAPITRE 8
FLEXION COMPOSEE
I. RAPPELS DE COURS
1. GÉNÉRALITÉS - INTRODUCTION
1.1. GÉNÉRALITÉS
On désigne par (sollicitations fournies par les calculs de Résistance des Matériaux) :
• MGo le moment de flexion (ultime ou de service) par rapport au centre de gravité de la
section de béton seul (de signe quelconque),
• N l'effort normal (ultime ou de service) ; par convention :
- positif pour une compression,
- négatif pour une traction.
Le système (MGo, N) est équivalent à une force unique équipollente à N et appliquée en un
point C (centre de pression) contenu dans le plan moyen. La distance G0 C est appelée
excentricité de la force extérieure (équipollente à l'effort normal N et passant par C) par
rapport à G0.
e
o
("Cj=centre de pression
En flexion composée, sollicitation vectorielle, la valeur du moment de flexion dépend
du point où l'on effectue la réduction des forces (centre de gravité G0 du béton seul On M
centre de gravité A des armatures tendues). uG0 = Nu (ei + 62) = Nu eo
a=
ou : I%i.Q
/f = longueur de flambement de la pièce (voir paragraphe 2.1. chapitre 5 « COMPRESSION 2.1.1. À l'E.L.S.
SIMPLE »,
h = hauteur de la section droite dans le plan de flexion, On pose :
avec Mser A = moment fléchissant de service par rapport aux aciers tendus (même signe que
1.2.1. Cas où //h > Max[15 ; 20.6 M serG ). La nappe d'aciers n'est effectivement tendue que si la position de l'axe neutre est
Vérifier la pièce à l'état-limite ultime de stabilité de forme (voir chapitre 1 1 « FLAMBEMENT »)• telle que y] < d. Soit, en faisant oc, = — = 1 dans l'expression de la page 130 (os = 0) :
$n prenant les moments par rapport aux aciers tendus, les équations d'équilibre s'.àxivejit :
| |MA = N . e A = F s c . z s + F b c . z b f ' "|
l V[ _ LC _i_ C _ p •-. "'
j-1^ ~~ bc ' L SC A S ., _. '»
b = d -0,4.h
avec y u = h
soit, en considérant les moments par rapport aux aciers tendus : Les équations d'équilibre de la même section soumise en flexion simple au moment MA et
aux mêmes déformations (donc aux mêmes contraintes et de même axe neutre) et munie
= 0,8. 1-0,4. b0. des sections d'armatures A et A ' s'écrivent :
d\ d/
|MA = A' asc . Z, + Fbc . z,,
MBC
d'où: =0,8.JLi-o,4.JL ' . a s c -A .
b0 . d . f bu d'où par identification, il vient :
et la section est partiellement tendue tant que yu < h c'est-à-dire tant que :
À .-A H
2.2.3. Remarques
2.2. CALCUL DES ARMATURES
N est une compression (N > 0) => diminution de la section d'aciers tendus trouvée en
2.2.1. Méthode de calcul flexion simple.
On se place dans le cas où l'une au moins des nappes d'armatures est tendue : N est une traction (N < 0) augmentation de cette section.
2.2.4. Positions relatives de A, G0 et C Faire bien attention que c'est le moment MA (MuA ou MserA) qui est à comparer au moment
limite (Mlu ou Mrb) et non le moment MGo.
MGr >0
0 pans le cas où A' préexiste, la méthode de calcul exposée au paragraphe 2.2.2. s'applique :
MG 1) en prenant à l'E.L.U. :
N>0 MBO = 0 , 4 8 . b 0 . d 2 . f b u + A ' . f e d ( d - d ' )
2) en prenant à l'E.L.S. :
"G, M ser.hm
, = 0,333. b0n . d .abc + A ' . < jse (d — d ' ) avec a se =15.o, —
' bc
H<0
3) en vérifiant que : A'calculé < A'réel
2.2.6. Section en T à l'E.L.U.
Si N est une compression ; C est à l'opposé de A (centre de gravité des aciers tendus) par
rapport à G0. On suppose que le signe du moment MuA est tel que la table est comprimée.
Si N est une traction ; C et A sont du même côté par rapport à G0. a) Cas où MuA < MTu
2.2.5. Cas des sections rectangulaires La zone comprimée a une forme rectangulaire.
Donc calcul en section rectangulaire de largeur b soumise à (MuA, Nu).
Moment au centre de gravité des aciers tendus (en valeur absolue) :
tyCasoùMuA>MTu
La zone comprimée a une forme de T. On opère par décomposition de la section :
b-br
-f S
bc f bu
-©
bc2
f
d
bcl
À.N. •bl
\NuR=Nu-(b-b0)h0.fbu
il vient • ' MUR = °'8 •b° ' Yu ' fbu ^ ~ °'4 '
|NuR = 0,8 . b 0 . y u . f b u - A . os
soit les équations d'équilibre d'une section rectangulaire b0 d soumise à MuR et N'uR-
Donc calcul en section rectangulaire b0 d soumise à :
cas où Nf > 0 cas où Nf < 0
Nf N f . e 0 . v Nf N f . e 0 . v
•
NuR=Nu-(b-b0)hQ.fbu avec : avec :
Nf>0 Nf<0
Il faut prendre garde de bien retrancher de A la quantité NuR/os (NuR en valeur algébrique) e0 > 0 (même signe que Nser) e0 < 0 (même signe que Nser)
et non pas Nu/as. D'où:
Nf N f . e 0 . v
2.3. SECTION MINIMALE D'ARMATURES =
'< B- 1
(M serG ,
Nf =
B.e0.v-I p.v* f
La sollicitation provoquant la fissuration du béton (ot = ftj) de la section supposée non M
Nf-e
o-P- 1/' tj
armée et non fissurée doit entraîner dans les aciers tendus de la section réelle une contrain- N P = B . v . v'-=rendement de la section
te au plus égale à fe.
Le diagramme des contraintes est supposé linéaire.
Nf Nf.e0.v
Le point de passage de la résultante des contraintes normales est supposé identique à celui en remarquant que o t - — >C - at p . v' (limite
c
de la sollicitation de service la plus défavorable.
supérieure du noyau central).
2.3.1. Cas des sections en T D'où les cas à considérer :
Caractéristiques géométriques de la section non fissurée et non armée : 1) cas où e0 > 0 (Nser est une compression) :
a) si 0 < e0 < p . v', la section est entièrement comprimée : la condition de non fragilité
b n'intervient pas et il faut prévoir, pour la section totale des armatures, la valeur minima-
., 1 1- „ B=b0.h+(b-bQ)h0
le requise pour les pièces comprimées (cf. § 4.3),
h
P— !>' bD.h2+(b-b0)h20
b) si e0 > p . v', la section est partiellement tendue et on détermine Amin en écrivant que
OY T. ÏT 2.B pour Nf excentré de e0, la contrainte des aciers tendus atteint la limite d'élasticité, soit :
v=h-v'
7
ÛJ A_ : _ =
N f .e A N
N Nf e 0 - v ' + 0 , l . d
zh=0,9.d 0,9. d
Les excentricités e0 et eA ont le même signe que Nser (et que Nf), ce signe a été précisé en
1.1. page 217. Nous avons, lorsque MGo > 0 :
e 0 -v'+0,l .d Çj h e0-0,5.h+0,l.d
avec e0 de même signe que Nser. 0 . .
fe 0,9 . d B . e0 . v - 1
Amin est positif et n'a donc de sens que si eA > zb ou e0 > v' - 0,1 d.
Dans le cas contraire, on pourrait, théoriquement, prendre Amin = 0. soit en admettant que d = 0,9 . h :
2.3.2. Cas des sections rectangulaires I Remarque : dans le cas de la flexion simple (N = 0) :
K= ^ser/AH
À
p.v 3 '2 1 II
° 3'2
7 5
d'où : On pose :
yi = distance, toujours positive, de la fibre la plus comprimée de la section à l'axe neutre,
A i
e0-v'+0,l.d fy e 0 - 0 , 5 . h + 0 , l . d yc = distance du centre de pression C à l'axe neutre, de même signe que N ser ,
min c '
0,9. d 6 f 0,9. d eA = distance du centre de gravité des aciers tendus au centre de pression C, de même signe
e -~ ° e
queN ser ,
c = distance de la fibre la plus comprimée de la section au centre de pression C : La résolution de cette équation donne yc :
c = d - eA : sinon voir §2.4.2. avec b Q =b
si Nser > 0 et eA > d, on a c < 0 (C est à l'extérieur de la section), > yc ==>
(section rectangulaire de largeur b)
si Nser > 0 et eA < d, on a c> 0 (C est à l'intérieur de la section),
si Nser < 0, on a toujours c> 0 (C est à l'intérieur ou à l'extérieur de la section), II faut vérifier que la section comporte bien une nappe d'aciers tendus, c'est-à-dire :
y t = yc + c < d
Moment d'inertie
by 3 (b-b n )( y i -h Q ) 3
-+nA' (y^d 1 ) 2 +nA(d-y 1 )' i
vc3 +p-y c +q=o Il faut vérifier que la section comporte bien une nappe d'aciers tendus, c'est-à-dire
Y! = yc + c < d
-, b 2,^/b 1 \ / _C nu j\ 2 +, G,n A '(a
/ j , c)+
, 6nÀ , , c),
p -3 b c^+JC b 1K n b b, (a
Moment d'inertie
o o o o
6nÀ 2 6nÀ
-, b _ 3 , 0 , b ^, m u ^3 ' / j i- Ljyx /-•
^ u c^ »nVi
b
*• K D b, j II- ° 1 +nA'(y 1 -d l
o o o o
Calcul des contraintes 3 3. SECTION MINIMALE
M
T ,_
K— •
serXAH
— >
Lorsque MGo > 0, nous avons (cf. § 2.3.1) :
B
N -Mj
ï»-1*
P V
' '
f=i Î . e 0.v-l e0-p.v
C'bc3^ • yl — ^bc dans tous les cas
= rendement de la section — pour une section rectangulaire
a =n . K(d—y-i) i'ôg' si la fissuration est préjudi- '. v.v \3
ciable ou très préjudicia-
asc=n.K(y1-d1) blé détermine Amin en écrivant que pour Nf excentré de e0 ser, la contrainte des aciers tendus
atteint la limite d'élasticité. D'où les conditions à vérifier :
N C
f A2
3. SECTIONS ENTIÈREMENT TENDUES
3.1. DOMAINE D'APPLICATION N f . e A1
À l'E.L.U. comme à l'E.L.S. la section est entièrement tendue si :
|N est une traction (N < 0),
\C tombe entre les armatures. Sous moment négatif, il suffit d'intervertir v et v' d'une part puis AI, CAI et A2, eA2 d'autre
part dans les formules précédentes, tout en conservant la convention : e0 < 0 lorsque Nser
3.2. CALCUL DES ARMATURES
est une traction. On remarquera que A2 est la section la plus tendue dans tous les cas.
Remarque : dans le cas de la traction simple :
f.
si 0 N B . f et A + A m i n 2 ^ B -+
et on retrouve la section minimale en traction simple (cf. § 5. Chapitre 5 « TRACTION SIMPLE »).
Solution économique : avoir le centre de gravité des armatures en C, d'où : N ser est une compression (N ser > 0),
1 h 1 h
calcul à l'E.L.U. : Pivot A => asl = as2
s2 = f e . M ser A - A ' c r ( d - d ' ) > — . — ! - — . — b n d a. pour une section rectangulaire
2 d H i 3 d
^ H
calcul à l'E.L.S. : as[ = a s2 = as h-d'
avec a = 15 a bc
4.1.2. À l'E.L.U. 4 3. SECTION MINIMALE
' N u est une compression (Nu > 0),
Ucm^/m de périmètre
M
UA - A'fed (d - d') > M BC = 0,8 - 1 - 0,4 - b0 d2 f bu pour une section rectangulaire B = aire de la section de béton seul.
'"•^
4.2. CALCUL DES ARMATURES
4.2.1. Dimensionnement à l'E.L.U. R DIAGRAMMES D'INTERACTION
Calcul manuel au pivot C compliqué, on utilise des abaques (diagrammes d'interaction} Les diagrammes d'interaction moment-effort normal sont des abaques permettant un
voir paragraphe 5. Voir aussi chapitre 1 1 « FLAMBEMENT ». dimensionnement ou une vérification rapides de sections droites dont la forme et la distri-
4.2.2. Dimensionnement à l'E.L.S. bution des armatures sont fixées à l'avance.
Les diagrammes d'interaction sont établis uniquement pour l'état-limite ultime (rien
n'empêche d'en établir à l'E.L.S. sur le même principe).
-£L
-f- sel *5.1. ÉQUATIONS
-4—4 .JS3
d; n=15
On désigne par :
MSerG = Nser-eG = moment au centre de gravité G de la section homogène,
A! et A2 = sections d'aciers comprimés (fixées en satisfaisant le pourcentage BETON ACIERS
Les caractéristiques géométriques de la section homogène sont : Section quelconque à plan moyen, munie d'armatures respectant la symétrie :
B0 = B + 15(A 1 +A 2 ),
G0 - centre de gravité de la section de béton seul,
Io = moment d'inertie de la section B0 par rapport à G.
G0y = axe situé dans le plan de symétrie,
On obtient la contrainte maximale du béton :
.V
G0x = axe normal au plan de symétrie,
<0
bc
dj = distance de l'axe G0x à l'armature de section Aj, comptée positivement dans le
sens ascendant,
Pour le dimensionnement, il faut se fixer a priori A l t A2 et chercher par tâtonnements : An = armature la plus éloignée de la fibre la plus comprimée,
M serG B = aire de la section de béton seul,
1) à ce que C reste dans le noyau central [ - <en =
B0.v' N v' et v = distances de G0x aux fibres extrêmes, respectivement comprimée et tendue, de la
section.
2) à ce que (abc) max < a^ = 0,6 fc28 avec (obc) max » obc.
Dans le cas d'une flexion de sens déterminé (comprimant par exemple la fibre supérieure
de la section) et pour une valeur de y, fixant la position de l'axe neutre, prise arbitraire-
ment, on a :
1) un diagramme des déformations passant par le pivot associé à y :
y < 0,259(v' - dn) => Pivot A,
0,259(v' - dn) < y < h => Pivot B, 5.2. DISCUSSION , . - , ., ^ _.-,. .
y>h Pivot C, 5.2.1- Cas où y est égal à moins l'infini ;
avec : Le diagramme des déformations est constitué par la verticale du pivot A. On est donc en
ecç = raccourcissement de la fibre de béton à la profondeur £, TRACTION SIMPLE.
esj = déformation de l'armature Aj, Le point correspondant de la courbe d'interaction est le point PT défini par : i|V j_«
2) un diagramme des contraintes dans le béton et dans l'acier, avec les conventions d 11
* ..,,.•.„:.!
signes précisées sur la figure ci-avant, donnant les contraintes : M 1 (-oo)=M T =ZAj .a s j .dj .d
acç pour la fibre de béton à la profondeur J;, n
1
N 1 ( - o o ) = N T = Z A j .asj — f e d S À j
asj pour l'armature AJ.
La résultante et le moment résultant en G0 des forces internes sont obtenus par les relations • On remarque que : n ..•;..
M^(-OO)=MT=O = = >!] Aj .dj=0 ==>GQ=centre de gravité des
1 armatures Aj.
• <?'. • > .r
n 5.2.2. Cas où y est égal à plus l'infini
Le diagramme des déformations est constitué par la verticale du pivot C. On est donc en
COMPRESSION SIMPLE.
Dans le repère orthonormé plan (OM, ON), le point P, de coordonnées M,(y) et N t (y) V = 2/1 000 os , = E . es . = 2 . 105 . 2 . 1(T3 = 400 MPa
j j
décrit, lorsque y varie de - °° à + °°, un arc de courbe généralement convexe (F,), appelé : La contrainte <TS. ne peut donc excéder cette valeur :
COURBE D'INTERACTION. - pour les aciers Fe E 400 : os. = 400 MPa = fed
N - pour les aciers Fe E 500 : osj = 400 MPa < fed
COMPRESSION
soit
•
Le point correspondant de la courbe d'interaction est le point Pc défini par :
n n
.d j (ou .d)
H C = B - f b u + f e d Ï A - j (ou N c = B . f b u + 4 0 0 l A - j )
On remarque que :
n
M-L( + OO)=M£=O ==>2 Aj .dj=0 ==>GQ=centre de gravité des
1 armatures Aj.
•,.£
5.2.3. Cas où Nj = 0
Pour une certaine position de l'axe neutre, définie par yF], le point P! occupe sur la
On est alors en FLEXION SIMPLE correspondant au sens de flexion considéré. B = aire totale de la section de béton seul
MiG
|0. = :jr— —^— : moment fléchissant réduit en G0
5.2.4. Cas de la flexion inverse " • " ' *bu
En changeant le sens des moments, on décrit l'arc de courbe (F2) limité par les points P h = hauteur totale de la section dans le plan de flexion
P- SA. -f,led
P=
: pourcentage mécanique d'armatures.
Pour une certaine position de l'axe neutre définie par yF2, le point représentatif occupe sur B.fL
(F2) la position PF2 définie par (bras de levier v - ^ au lieu de v' - £) : Pour une position fixée des armatures à l'intérieur de la section, si l'on fait varier p - par pas
M2 (yF2) = MF2 de sens contraire à MF1 de 0,1 par exemple (p = 0 ; 0,1 ; 0,2 ; 0,3...) - on obtient dans le repère orthonormé réduit
N2(yF2) = o (u,v) un réseau de courbes Cp (C0 ; C t ; C2 ; C3...) appelé DIAGRAMME D'INTERACTION.
•:-'!tl
*u
de coordonnées (0,1) et de pente k.
b
O-h'fbu
h
>
"uGr
W (s et e_
snn ) constants
P =- = =>
f b u =0,85-^11 et f e d = ^
0.1,5 !-
siN
est une compression) >x
b0eth
Mode opératoire :
1) Calculer les quantités réduites d'entrée dans les diagrammes :
V =i
n= -
p =]
2) Vérifier sur le diagramme d'interaction que le point de coordonnées ((i, v) se trouve a
l'intérieur ou sur la courbe (Cp) correspondant au pourcentage mécanique d'armatures p
calculé :
à
5.8. EXEMPLES DE DIAGRAMMES D'INTERACTION
Section rectangulaire à armatures symétriques W -,
= 0,10 f e = 500MPa
Il /"vrv
'\9 J
i !><• m
: ,'¥ f
- pi*
h
i i
Aa " 1 /
^?k\ •sg
\K\\K
i i r (-. £X
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n 2 2ZFZ ça
.//f/i///i7
O
LïTi) i) )! )n n
«
(1) Extrait du « CEB/FIP Manual on Bending and Compression », 1982, Construction Press, Ed.
II. EXERCICE N° 1 : FLEXION - COMPRESSION 1.2. ACIERS
SECTION PARTIELLEMENT TENDUE a) Résistance de calcul
500
= 435 MPa
— ÉNONCÉ — 1,15
55cm l2cm |2 cm
ea = Max ea = 2,4 cm = Max
1//250 1600/250 = 2,4 cm
l On se propose de calculer les armatures en pied de poteau.
ei=- - + ea
Ni
3.1. INTRODUCTION
oc = M , = 9 0 + 80=170mkN
M, Q. Moment réduit de référence à l'E.L.U. :
«= = 0,529
i >2
Allongement .Raccourcissement
b»
3 .4 20
(2+ 0,529. 2) = 0,i
^ « IU . U,D3
avec : cp = 2
Sollicitations corrigées pour le calcul en flexion composée:
Nu = 227,25 kN
M
U Gn = N u ( e 1 + e 2 ) M u G =227,25(1,087 + 0,029)
= 253,61 mkN
= e,+e2 e 0 = 1,087+ 0,029 =1,116 m
e = + 0,50-^ = 1,341 m
2 Conclusion :
Mu A = 227,25 . 1,341 = 304,74 mkN = 0,390 <^ B C = 0,4928
Section partiellement tendue.
2.2. ÉTAT-LIMITE DE SERVICE
ser = N g + N q
3.2. CALCUL DES ACIERS EN FLEXION SIMPLE
M serGn = M s + M Q a) Nécessité d'aciers comprimés
M serGn Moment réduit limite :
C
0ser jy M uA 304,74 , ._.
Y v = = 1 479
M
M M serA "M 206,08 '
On remarque que e0 à l'E.L.U. ï e0ser à l'E.L.S.
Sollicitations ramenées au centre de gravité des aciers tendus : 227 25
ZZ/,Z3
h\ 0,55 N.sei "N 160 '
e A = 1,063 + 0,50-~ = 1,288 m
N, 227,25. 10'3
M serA . 1,288 = 206,08 mkN v =: V = 0,15
" ~ 0,22 . 0,50 . 14,2
Les tableaux de l'annexe 3 donnent les valeurs de 104 |tilu, pour Fe E 500, fc28 < 35 MPa et c) Section A d'aciers tendus
0=1 : Dans la section fictive © sans aciers comprimés :
YM=M5 1,50 1,48 bu - ^/u > < °>275 => Méthode |ibu = 0,305 > 0,275 => Formules exactes
soit : p.lu = 0,305 (à comparer à p.lu = 0,294 si = d(l-0,4.ot) z b = 0,50 (1-0,4. 0,469)
on négligeait l'effet de l'effort normal). z b =0,406m
Nécessité d'aciers comprimés A' (13.f c28 + 415)K-9.y M .f c 2 8 ose = (13 . 25 + 415) 1 - 9 . 1,479 . 25
|ibu= 0,390 >^ ; u = 0,305 ase= 407 MPa
=> A' nécessaires. ase = 407 MPa < 435 MPa O.K.
© © d-d1
d'=5cm
b 0 =22cm
A' = 5,72 cm
A = 17,12 - ^^- 104 = 11,54 cm2
407
— CORRIGE —
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX
1.1. BÉTON
a) Résistance de calcul
1-2. ACIERS
a
) Résistance de calcul
500
f e d = - - = 435 MPa
1,15
b
> Contrainte limite à l'E.L.S.
fissuration peu préjudiciable pas de limitation de as en service
2. SOLLICITATIONS ULTIMES 3.4. SECTION MINIMALE
M
MuG=l,35.20+l,5.20= serG =20 + 20=40mkN
Nu = 1,35 Ng + 1,5 Nq Nser = - 200 - 200 = - 400 kN
u = - 1,35. 200- 1,5. = -570kN
M
UG 57 M serGo 40
= -0,10 m XT
= e Oser en = = -0,10m
-570 ° -400
- '
0u '!-:
-0,30
Centre de pression 1 Section P V 0,30.0,60.2,10=-0,189MN
entre les armatures Nff = ' , B . ^ g8 N f =-
/ entièrement e0-p.v' ^
avecNu<0 -0,10--0,30
(tendue
A,-W.m>>..,3Œ'-!y|i£.0«at
3. ARMATURES
3.1. INTRODUCTION A,xA
V
2 ^ ^ ^ m i. n
„ 2, =^-/ e +e \f A2.9.,7«B'>MSa.'.^^.o'OE:
Ve Al +e A2- )I e
fissuration peu préjudiciable} Calcul à 1'E.L.U.
3.5. SCHÉMA DE FERRAILLAGE
En prenant trois files verticales : => Aciers tendus inférieurs :
3.2. EXCENTRICITÉS
3 O 20 HA : A 2 = 3.3,14 = 9,42 cm2
h , , 0,60 => Aciers tendus supérieurs : •'..'!
e A1 = -^- - 0,05 + 0,10 = 0,35 m
2 3 <ï> 14 HA: A! = 3.1,54 = 4,62 cm2 ^
60cm
3.3. ARMATURES
Nappe supérieure :
0,570.0,15 I n 4 , 0 -
A,=
"Al 0,50.435 10 =3 ' 93cm
30cm
Nappe inférieure :
A
2
Total : A , + A 2 = 13,10ciri
IV. EXERCICE N° 3 : FLEXION - TRACTION - 2. SOLLICITATIONS , >v r- =
SECTION PARTIELLEMENT TENDUE 2.1. ÉTAT-LIMITE ULTIME
Au centre de gravité du béton seul :
— ÉNONCÉ — M u G o = 1,35 M g +1,5 M q M u G =1,35. 80+1,5. 60 =198 mkN
• Sollicitations ramenées au centre de gravité du N, = 1,35 N + 1,5 Na N,,=-1,35. 200-1,5. 160=-510 kN
béton seul : Mu G n 198
- permanentes : Ng = - 200 kN, Mg = 80 mkN, e = -0,388 m
5 0 cm
Cn..
Ou = N °"~-510
- variables de durée d'application supérieure à
24 heures : Nq = - 160 kN, Mq = 60 mkN.
Sollicitations ramenées au centre de gravité des aciers tendus :
50cm • Fissuration peu préjudiciable.
MGr
- Matériaux : 0
- béton : fc28 = 25 MPa,
- aciers : Fe E 500 HA.
— CORRIGE —
2.2. ÉTAT-LIMITE DE SERVICE
1. CARACTÉRISTIQUES DES MATÉRIAUX Au centre de gravité du béton seul :
M serG, = M M serG, = 80+ 60 =140 mkN
1.1. BÉTON
N
ser = - 200 - 160 = - 360 kN
a) Résistance de calcul M
serG 140
f "Oser ' 360
bu = 0,85 . -^- fbu = 0,85 . ^^ = 14,2 MPa
1. 1,5
' Sollicitations ramenées au centre de gravité des aciers tendus :
b) Résistance à la traction
f t28 =0,6 + 0,06fc2g ft28 = 0,6 + 0,06 . 25 = 2,10 MPa _( h 0,50
3
Oser I e1 2 e. =0,389-0,45 +
A — vy,^u^ v/,-r^/ i - = 0,189m
a) Résistance de calcul
3- ARMATURES
1,15
3
-l. INTRODUCTION
b) Contrainte limite à l'E.L.S.
A l'état-limite ultime
fissuration peu préjudiciable j pas de limitation de o en service N u < 0 (traction) N,, = - 510 kN => Traction
h Section A d'aciers tendus
'Ou
~ = 0,388 m > -^- - 0,05 = 0,20 m
Hbu > < 0,275 => Méthode |^bu = 0,067 < 0,275 => Formules simplifiées
Le centre de pression est à l'extérieur des z b = 0,45 (1-0,6. 0,067)
armatures. z b =0,432m
Section partiellement tendue.
M., 0,096 . 10*
A= A=
Z f
b- ed 0,432. 435
3.2. CALCUL EN FLEXION SIMPLE
a) Nécessité d'aciers comprimés
Moment réduit limite : 3.3. ARMATURES EN FLEXION COMPOSEE
M uA
N
u
'M M serA A = A - ^ (avecN u <0) A = 5,11
= 0,067 f—
0,50. 0,45 . 14,2
= 0,067 <^ ;u = 0,276
50cm
A' non nécessaires.
CHAPITRE 9
EPURES DE REPARTITION
DES ARMATURES
LONGITUDINALES
ET DES ARMATURES D'AME
I. RAPPELS DE COURS
[1. INTRODUCTION
En pratique :
- on trace les courbes enveloppes du moment fléchissant M et de l'effort tranchant V,
- on détermine les armatures longitudinales nécessaires dans les sections de moment extrê-
me (en travée et sur appuis),
- on calcule les armatures d'âme correspondant aux efforts tranchants en certaines sections
(au voisinage des appuis et de part et d'autre des points d'application des charges
concentrées).
On proportionne ensuite, en chaque section de la poutre, les armatures longitudinales et les
armatures d'âme aux efforts qui s'y développent au moyen d'ÉPURES DE RÉPARTITION.
2
- RÉPARTITION DES ARMATURES LONGITUDINALES
2
-i. MOMENT MAXIMAL ADMISSIBLE D'UN GROUPE DE BARRES
LONGITUDINALES
C'est le moment maximal que peut équilibrer un groupe de i barres tendues :
- de section totale A; = Ak , 1°) Mi = Aj. O s . zb est, pour A; et zb constants, proportionnel à os,
k =1 2°) os varie linéairement de 0 à sa valeur maximale sur la longueur d'ancrage /a.
- pour une hauteur utile dj.
Deux cas peuvent se présenter. On a :
I z j = d; 11 J valeur utilisée pour le calcul de A t x dans la section de moment extrême Ligne de référence
considérée (en travée ou sur appuis).
Dans le cas de plusieurs groupes de barres :
M s e r =ZM S ( H.À.
0 , 6 .1s: ronds 1 isses
fed à 1 ' E . L . U .
2.2. ARRÊT DES BARRES avec les zh correspondants
à l'E.L.S.
Lorsque l'on arrête dans une même section les i barres d'un groupe (supposées de même
diamètre), leur moment maximal admissible décroît linéairement de M; (Mui ou Mseri) à 0 Pour deux groupes de barres arrêtées successivement en B et D en partant du point de
sur la longueur d'ancrage de ces barres. moment extrême, le diagramme des moments admissibles peut être de l'un des deux types I
Il suffît de remarquer que : ou II ci-dessous suivant que la distance BD est supérieure ou inférieure à la longueur
d'ancrage /a du groupe de barres arrêtées en D :
4. RÈGLE DU DÉCALAGE
par suite de la fissuration oblique, l'effort de traction supporté par une armature dans une
section A d'abscisse x correspond au moment dans une section B d'abscisse x + a;.
Ce résultat est évident pour un treillis simple :
(S)
*
DB2la 7"x+a,
DB<l a
DIAGRAMME DE TYPE I
DIAGRAMME DE TYPE II
Pour le segment C1BI, il suffit de remarquer que la part de moment admissible des barres M
( M (x)
MB = M (x + a,) = F s . z différent de
A3 à rajouter au moment admissible des barres A2 vaut :
Dans un treillis multiple de Môrsch, le point A appartient à plusieurs treillis à la fois. Un
AM = M 3 . —
calcul plus complexe montre que le « décalage » qui dépend à la fois :
/a3
- de l'inclinaison a des armatures d'âme et
cette quantité variant linéairement en fonction de l'abscisse x depuis le point Bj.
- de l'inclinaison réelle 0 des bielles de béton,
Propriété importante pour les diagrammes du type II : est compris entre z et z/2.
® ©
LIGNE DE I REFERENCE
(C1)
Cas© _ Cas (2) Cas (3)
Diagramme M
de type I Diagrammes M de type II
0,8.h|0,8.h
5.3. Arrêt des armatures supérieures
Suivant la position des segments inclinés du diagramme des moments admissibles M par
2.5. ÉPURE D'ARRÊT DES ARMATURES LONGITUDINALES rapport à la courbe enveloppe décalée, il y a deux cas possibles :
2.5.1. Principes
Arrêter toujours les armatures par groupes symétriques par rapport au plan moyen.
Pour les armatures inférieures :
- commencer par celles de la nappe la plus haute,
- dans chaque nappe arrêter d'abord les barres les plus proches du plan moyen.
ou
q'barres des q'barres
Cas© _ Cas (D
(f) (3) Diagramme M Diagramme M
de type I de type II
Pour les armatures supérieures : mêmes règles que ci-dessus, en commençant par '.4. Remarques
nappes les plus basses.
L'épure se construit toujours en partant du moment maximal (positif ou négatif).
Pour les cas 1, correspondant au diagramme de type I, les arrêts sont toujours sur la Dans une poutre de hauteur variable :
enveloppe décalée (C'). courbe
_ porter en ordonnée les sections d'aciers calculées en quelques points en tenant compte de
Pour les cas 2 ou 3, on se sert de la propriété des diagrammes de type II pour envelopper la variation de z,
mieux la courbe enveloppe décalée (C') et optimiser les longueurs des barres. au - le décalage de 0,8. h, variable le long de la poutre, est appliqué à la courbe des sections
d'aciers.
2.5.5. Exemple de diagramme de type I
3. RÉPARTITION DES ARMATURES D'ÂME
3.1. CAS DES POUTRES DE SECTION CONSTANTE
Armatures t n'barres SOUMISES À DES CHARGES UNIFORMES
supérieures ) [ P'barres
'barres Voir paragraphe 5, chapitre 7 « EFFORT TRANCHANT ».
TORSION
entiers
I. RAPPELS DE COURS
1. INTRODUCTION
6°) lorsque s, > st, diminuer At par : 1.1. DÉFINITION
- changement de tracé, Une poutre à plan moyen est sollicitée en TORSION lorsque la résultante des forces appli-
- ou diminution de <I>t, quées n'est pas contenue dans le plan moyen, mais dans un plan parallèle à celui-ci. La tor-
d'où une nouvelle courbe (E') que l'on peut envelopper à nouveau par dessous au moyen sion pure se rencontre rarement en béton armé, le plus souvent, la torsion est accompagnée
des étapes 4°) et 5°). On a alors deux possibilités : d'une flexion.
- soit adopter le nouveau tracé At et recommencer dès le début si st0 > 1 cm, en envelop-
pant (E') par dessous,
~
- soit continuer en enveloppant (E') au-delà de la section où l'on a réduit A,.
S'arranger pour que s( soit toujours croissant de s tl às t avec des hauteurs de marches
(sti + i - sti) toujours plus grandes. En particulier, lorsque l'on change de tracé pour At, évi
ter de retomber à sti + , < sti pour ne pas compliquer le ferraillage. !-2. TORSION D'ÉQUILIBRE ET TORSION DE COMPATIBILITÉ
Si quel que soit l'état de déformation et de fissuration de la pièce sollicitée en torsion, le
couple de torsion reste invariable, la résistance doit être assurée par un ferraillage appro-
V prié. On dit alors que l'on se trouve dans le cas de la TORSION D'ÉQUILIBRE.
Exemple : poutre encastrée à ses deux extrémités supportant un auvent :
DECONSEILLE I I Le moment de flexion à
~l Sport l'encastrement de l'auvent dans la
poutre produit un couple de torsion
dans cette dernière.
Si au contraire, le couple de torsion diminue lorsque la déformation et/ou la fissuration de 1 Un couple de torsion T appliqué à l'extrémité libre d'une barre encastrée produit une dis-
pièce sollicitée en torsion augmentent, il doit être tenu compte de l'effet de la torsion dans 1 torsion y des génératrices de la barre.
calcul des éléments auxquels la pièce est liée, mais non dans le calcul de la pièce elle-mêm *
Les contraintes développées par le couple de torsion T sont donc des contraintes de
On dit alors que l'on se trouve dans le cas de la TORSION DE COMPATIBILITÉ.
cisaillement (t).
Exemple : dalle encastrée dans deux poutres parallèles : î=-G.Y
G = module d'élasticité transversal du matériau constitutif de la barre.
Le moment d'encastrement de la dalle dans les poutres produit un couple de torsion dans
ces dernières :
-^-<(M A ou M B ) < 0
Si les poutres se fissurent par torsion, leur raideur diminue (dans un rapport de 10 à 1 en\|
ron) et :
MA et MB -» 0
soit, en admettant que les contraintes de cisaillement T sont constantes dans l'épaisseur e
du tube mince : t .
T 2 .e 2 -T,.ei = 0
et comme les points A, B et C, D ont été choisis arbitrairement :
2.2.2. Valeur de la contrainte tangente où:
Tu = couple de torsion à l' état-limite ultime,
b0 = épaisseur de la paroi au point considéré qui est égale, selon les Règles B AEL à :
(épaisseur réelle
DO = Min
(a/6
a = diamètre du plus grand cercle inscriptible dans le contour extérieur de la section,
Q, = aire du contour tracé à mi-épaisseur des parois.
soit en remarquant que r . dy = 2 dQ où dQ représente l'aire du triangle hachuré sur la figu- a = diamètre du plus grand cercle inscriptible dans le contour extérieur de la section.
re : b
0 =i
L
'(D
—x-x-4-
où Q est l'aire délimitée par la courbe F, il vient : — X-—-J- 1
Si Cj = Cste = b0, on a :
b..
Nota : l'attention est attirée sur le fait que b0 n'a pas la même signification dans le calcul de i,
uV
et dans celui de TuT (voir exercice).
b = largeur de la section pour une section pleine,
b = 2b0 pour une section creuse d'épaisseur de parois b0.
4. ARMATURES
Les armatures pour la torsion se composent d'un double système : 1.1.3. Espacement maximal
- armatures transversales droites, Comme pour l'effort tranchant :
- armatures longitudinales.
0,9.d
Elles ne sont nécessaires que dans les éléments où le couple de torsion ne diminue pas du
fait de la fissuration du béton (cas de la torsion d'équilibre). Min 40cm
si A'x0 réalisé avec des aciers
1min de diamètre <$>',.
4.1. ARMATURES TRANSVERSALES
4.1.1. Calcul des armatures
En appliquant la règle des coutures aux plans perpendiculaires aux parois (voir paragraphe 4.2. ARMATURES LONGITUDINALES
7.1. chapitre 7 « EFFORT TRANCHANT ») : 4.2.1. Calcul des armatures
En appliquant la règle des coutures au plan de la section droite de la pièce (voir paragraphe
7.1. chapitre 7 « EFFORT TRANCHANT ») :
ZÀ, II. EXERCICE : AUVENT
ed
À T
2 lf .„ U
ea
u 2 . fi — ENONCE —
-ELEVATIOH- -COUPE AA-
avec :
ZAj = section totale d'aciers longitudinaux à répartir sur le pourtour du contour d'aire Q 2%(négligé)
u = périmètre de l'aire £X
Dans le cas où les sollicitations de torsion et de flexion sont concomitantes :
• la section des aciers longitudinaux de torsion situés dans la zone tendue par la flexion
s'ajoute à celle des aciers tendus de flexion,
• la section des aciers longitudinaux de torsion situés dans la zone comprimée par la flexion
vient en déduction de celle des aciers comprimés éventuels (le signe du résultat n'a aucune
importance).
Il faut au moins une barre dans chaque angle.
4.2.2. Pourcentage minimal
Zài
f
b 0 .u e20,4MPa
hi=0,16m
©
Total
25.0,72.0,36= 6,48 0 0 Par analogie avec l'effort tranchant le couple de torsion maximal est obtenu sur appui :
2 2^
2. VÉRIFICATION DU BÉTON
1.2. MOMENT FLÉCHISSANT
2.1. CONTRAINTE TANGENTE DUE À L'EFFORT TRANCHANT
p u = 1,35g + l,5q p u = 1,35 . 17,3 + 1,5 . 3,96 = 29,3 kN/m
La poutre étant encastrée dans les poteaux, on obtient aux encastrements un V
T .,=
(maximal en valeur absolue) :
2 ->
M =- P u - * ' M u = - 29,3 = - 39,07 mkN
V u = Vu0 (pas de transmission directe de charges aux appuis)
12
b = largeur de la section.
2.2. CONTRAINTE TANGENTE DUE AU COUPLE DE TORSION 3. ARMATURES LONGITUDINALES
3 1. ARMATURES LONGITUDINALES POUR LA FLEXION
uT 2
z h
•D0'' fc2« 25
f.=0,85- f^u
h ,,=0,85 = 14,2 MPa .,,k
1 . 1,5
b0 = épaisseur de la paroi de la section creuse équivalente
M,, 0,0391 :
avec : = 0,018 ' '
Tumax = couple de torsion T uma x= 0,0733 mMN b 0 - d -f b u
0,36.0,65^.14,2
(E.L.U.),
a = diamètre du plus grand cercle ,, ,,. lb=0,36m =>A'=0
a = b = 36 cm = Mm < (j,bu= 0,018 < 0,275 => Formules simplifiées
mscnptible dans le contour exteneur, I h = 0,72 m |Xbu > < 0,275 => Méthode
z b =d(l-0,6|a bu ) z b = 0,65 (1 - 0,6 . 0,018) = 0,643 m
SOI
= (h - b0)(b - b0) aire grisée. = (72 - 6)(36 - 6) = 1 980 cm2
4
A=
Z
M
b'fed
A-Ô&' -""-' ~
4V1 f t28 = 0,6 +0,06. fc28 f = 0,6 + 0,06 . 25 = 2,10 MPa
1
r A min. = 0,23-
M Retenu : A = 2,26 cm2.
•.'•M ;,,£.*
FLAMBEMENT
I. RAPPELS DE COURS
Le flambement est un phénomène d'instabilité de forme qui peut survenir dans les élé-
ments comprimés (de façon excentrée ou non) des structures, lorsque ces éléments sont
« élancés », par suite de l'influence défavorable des déformations sur les sollicitations.
1. EXCENTRICITES
L'excentricité de la force extérieure par rapport au centre de gravité de la section de béton
seul est la somme de trois termes.
25
/ = longueur de la pièce.
1.2.2. Cas des ossatures
Sollicitations en pied de poteau avant déformation (premier ordre) :
Excentricité résultant d'une inclinaison initiale d'ensemble :
(N = P
• 0=
100 rd pour les ossatures à un niveau, -- P [eo + ej + H . -
1 2
200 rd pour les ossatures à plusieurs niveaux, M! H /
— =eo + ea + -.-
N P 2
1 \ 1 r~ - Sollicitations du second ordre dues à la déformation :
/ / /
J
/ /N = P
/ / / / U2=P.f
/ / / 1
f
M
62= —2 = f
/ / /
t
1 N
-Id Y* -je -ie
er e
Sollicitations totales (1 et 2 ordres) :
(N = P
7~77 77-? T77 S7-; J JJ „ —,
M = M! + M2 = P [CQ + ea + f] + H . -
2
1.3. FLÈCHE f DUE À LA FLEXION
M H / f
Pour une potence verticale soumise à l'action : e = — =eo + ea + — .-+ t
- d'une force verticale P d'excentricité structurale e0 en tête, N P 2
- d'une force horizontale H en tête, 62
a=
M,
- chargés de façon excentrée et d'élancement géométrique tel que :
(15
Charges i ns t an t anées ( a = 0 ) Charges de longue durée
h = hauteur de la section droite dans le plan de flambement, celui pour lequel /f a été calculé
Sinon, voir calcul en flexion composée avec prise en compte de façon forfaitaire des défor Diagramme transformé
mations du second ordre. charges quelconques
(0< a
- sollicités, en plus de l'effort normal de compression, par des moments dont l'existence ;
bc
est prise en compte dans la justification de la stabilité et de la résistance des éléments qui
lui sont liés et qui conduisent à des excentricités non négligeables de l'effort normal
(poteaux de bâtiment non intégrés au contreventement).
3.2.2. Hypothèse géométrique supplémentaire
- soumis à un effort normal constant.
- soumis à un moment du premier ordre de signe constant dont la valeur maximale se pr°" Cas général :
duit dans la section à //2 du sommet, on se donne la déformée du poteau de façon arbitraire mais raisonnable.
Cas de base :
on assimile la déformée à : 1 _n~ 7i x
— = - f —^ sin —;
- un quart d'onde de sinusoïde pour un poteau en console, r 'f
- une demi-onde de sinusoïde pour un poteau bi-articulé.
soit, en pied du poteau et en valeur absolue :
/. 2
1 rc
'-44
L'excentricité « externe » ou excentricité de l'effort normal Nudans la section la plus solli-
S/M-/// citée (en pied de poteau) vaut donc :
/2
1 ... , ., ,:• •:,, -•
** I
T J4 71
Jr 0
^y
T
If
r
d + y' 2 ) 3/2
"bc
1 position d'équilibre
2 positions
H
int
M, .e i n t
lnt
D'après les diagrammes contraintes-déformations de l'acier et du béton, les contraintes Hu c=Charge critique de calcul
sont fonction des déformations relatives, donc de la courbure 1/r d'après les relations de
compatibilité. •—7*i3
D'où, en éliminant les contraintes, puis les déformations, on obtient la relation : Pas d'équilibre
0 (2)
'int
N 1 <N 2 <N 3
Limite de résistance par: -esst.U
-plastification des aciers,
-ou écrasement du béton.
M
I ./ï >n<( £ ' 1 / r )
(E 1/r)
4.3.1. Avantages
- ' = ^UM^ e <
Elle est valable quelle que soit la forme de la section.
avec : Elle ne nécessite pas l'utilisation de tables.
Next = effort normal dû aux actions appliquées à la structure,
4.3.2. Inconvénients
Nmt (e> l/r) [ sollicitations internes, intégrales des contraintes développées parla
Mint (e, 1/r) ( ~ déformation. Le calcul est long car itératif, en particulier dans le cas où l'effort normal de calcul est
proche de l'effort normal critique (réduction de l'aire grisée sur le diagramme d'où : la
courbure d'équilibre est plus difficile à trouver. Il faut partir d'une valeur de 1/r fixée a
priori et progresser avec un pas de variation très faible).
4.2. MÉTHODE SIMPLIFIÉE
Dans le cas des poteaux articulés aux deux extrémités ou des mâts, l'étude de l'équilibre 4.4. CAS DES SECTIONS RECTANGULAIRES À DEUX NAPPES D'ARMATURES
consiste à rechercher un point situé à l'intérieur de la zone grisée dans le plan (e, 1/r) pour 1°) On se donne, dans la section la plus sollicitée, un diagramme de déformations défini
la section la plus sollicitée (à mi-hauteur du poteau bi-articulé ou à l'encastrement du mât), par :
c'est-à-dire, à vérifier simultanément :
2
£
bc 1 000 '
+ owp)
' = d.
y-d'
asc par le diagramme de calcul,
les calculs des étapes 2°) et 3°) jusqu'à ce que Nint > Next mais avec Nint = Next, en prenant
cette fois :
,v 10
e croissant jusqu a
1 +OMp
en prenant ôo = 3/8 et \\i - 2/3,
T](6-T1)
8.2.) Si ej est élevé et /f faible, on peut partir de :
12
8-t,
sG =
4(6-n)
6°) On calcule le moment Mint des forces Fbc, Fsc et Fs au centre de gravité du béton seul. efec croissant jusqu'à y^ (1 + acp)
D'où l'on obtient l'excentricité interne :
Mint en prenant :
avec : 3 Ebc
=m
10 .
- pour l'étape 4 : +acp
V=l-
57
79
22
34
0 ,60
0, 006
19 22
43 95 JE
117
0 ,75
0.. 002
3,7 22
40
54
0 75
0 006
19
52
30
22
85
98
0, 90
0, 002
57
98