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La pathologie organique de l’ovaire est représentée par l’ensemble des tumeurs se développant à partir
des éléments constitutifs de l’ovaire (épithélium cœlomique de surface, cellules germinales, cordons
sexuels et stroma) ou d’anomalies extraovariennes (greffes tumorales de tumeurs digestives, mammaires,
pathologies infectieuses ou inflammatoires). Les tumeurs primitives ovariennes (épithéliales [70 %],
germinales [20 %], des cordons sexuels et du stroma [10 %]), les métastases ovariennes, les abcès tubo-
ovariens ou les kystes endométriosiques présentent souvent des caractéristiques macroscopiques propres
qui permettent leur identification en préopératoire. Cette caractérisation est essentiellement au mieux
effectuée par échographie-Doppler et imagerie par résonance magnétique (IRM) et plus rarement
scanner. Végétations ou portion solide au sein d’une tumeur kystique sont les meilleurs critères
macroscopiques permettant d’évoquer le caractère malin des tumeurs ovariennes. La mise en évidence
d’une hypervascularisation (néovaisseaux, prise de contraste précoce) au sein des végétations ou des
portions solides par le Doppler couleur, l’IRM dynamique injectée ou l’angioscanner suggèrent fortement
la malignité. Les cancers de l’ovaire sont d’origine épithéliale dans 90 % des cas et leur dissémination est
essentiellement péritonéale et ganglionnaire. Le bilan d’extension des cancers ovariens est au mieux
réalisé par scanner, voire IRM. Les métastases ovariennes et les abcès tubo-ovariens sont rares.
L’endométriose ovarienne est fréquente, caractérisée par des kystes hémorragiques intraovariens souvent
multiples et bilatéraux très souvent associés à une endométriose infiltrative sous-péritonéale.
© 2006 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Mots clés : Tumeurs de l’ovaire ; Abcès tubo-ovariens ; Endométriose ; Échographie ; Doppler ; IRM ;
Scanner
Radiodiagnostic - Urologie-Gynécologie 1
34-600-B-10 ¶ Pathologie organique de l’ovaire
voies génitales entraîne une bascule de l’ovaire dans la cavité de l’opérateur. Dans le cadre d’un bilan préthérapeutique, la
pelvienne expliquant ses principaux rapports anatomiques. réalisation d’un examen en seconde intention (IRM ou scanner)
Les ovaires sont donc des organes pelviens de siège intrapé- ne doit être envisagée que si la qualité initiale de l’échographie
ritonéal, localisés latéralement, en arrière des ligaments larges, est jugée suffisante. Dans notre expérience, il apparaît vraisem-
sous les pédicules vasculaires iliaques externes et en avant des blablement souhaitable de faire réaliser une nouvelle échogra-
uretères pelviens. Ils sont reliés à la face postérieure du ligament phie par un opérateur expérimenté plutôt que de prescrire IRM
large par l’intermédiaire du mésovarium, à l’utérus par le ou scanner de façon inappropriée. Dans un contexte préopéra-
ligament utéro-ovarien, à la trompe par le mésosalpinx et le toire, Kinkel et al. ont très récemment démontré que l’IRM était
ligament tubo-ovarien et à la paroi pelvienne latérale par le supérieure au scanner pour la caractérisation d’une tumeur
ligament lombo-ovarien. Leur vascularisation est essentiellement ovarienne. [3]
assurée par l’artère ovarienne, naissant de l’aorte entre L1 et L3,
et par l’artère utérine, branche de l’hypogastrique, les deux
vascularisations s’anastomosant en une arcade anastomotique ■ Tumeurs épithéliales
en regard du mésovarium.
La taille des ovaires est variable selon l’âge. L’ovaire du Les tumeurs épithéliales dérivent de l’épithélium de surface
nouveau-né mesure 1,3 × 0,5 × 0,3 cm. Pendant l’enfance et (cœlomique) de l’ovaire et du stroma (tissu conjonctif) ovarien
jusqu’à la puberté, il prend une forme d’amande mesurant en adjacent. Elles représentent environ deux tiers de l’ensemble des
moyenne 3 × 1,8 × 1,2 cm. Pendant la période d’activité tumeurs ovariennes, et leurs formes malignes environ 90 % de
génitale, l’ovaire mesure de 2,5 à 5 cm × 1,5 à 3 cm × 0,6 à l’ensemble des cancers ovariens. [4] Ce groupe de tumeurs est
1,5 cm, ces variations de taille étant expliquées par le nombre classé histologiquement selon trois caractéristiques majeures :
et la taille du contingent folliculaire lors de la mesure effec- • type cellulaire de l’épithélium ;
tuée. [1] Après la ménopause, la disparition de stock folliculaire • degré de malignité (bénin, borderline ou invasif) ;
entraîne une atrophie progressive de l’ovaire qui mesure en • quantité respective des composantes épithéliales et stro-
règle de 1,5 à 2 cm. males. [4]
Cinq types de revêtement cellulaire épithélial existent,
conditionnant autant de présentations tumorales : séreux,
■ Généralités mucineux, endométrioïde, cellules claires et cellules transition-
nelles (Brenner, le plus souvent).
La pathologie ovarienne organique implique l’ensemble des Trois degrés de malignité existent, conditionnant les présen-
processus pathologiques se développant à partir de ses éléments tations macroscopiques et histologiques ainsi que le pronostic
constitutifs propres (tumeurs ovariennes primitives) ou venant de ces différents types tumoraux. On distingue ainsi des
se greffer dans l’ovaire (pathologie extrinsèque). Elle est au tumeurs bénignes, borderline (ou frontières) et invasives (cancers
minimum à l’origine de modifications de taille et de structure ovariens). La fréquence et la répartition du degré de malignité
de l’un ou des deux ovaires. La découverte d’une masse latéro- sont très variables en fonction du type cellulaire de la tumeur
utérine impose initialement de rattacher celle-ci à l’ovaire, ovarienne. Les tumeurs frontières (borderline) sont une forme
d’éliminer une possible cause fonctionnelle et enfin d’envisager particulière de tumeurs ovariennes, présentant des critères
une hypothèse étiologique adaptée. Les trois constituants macroscopiques et histologiques intermédiaires entre ceux des
essentiels de l’ovaire sont à l’origine des tumeurs ovariennes tumeurs bénignes et invasives et ont un profil clinique et
primitives, épithéliales, germinales et des cordons sexuels et du évolutif particulier habituellement favorable. La fréquence
stroma. Chaque catégorie présente un grand nombre de sous- variable de survenue des différents types histologiques ainsi que
types histologiques, chacun d’entre eux présentant souvent des leur répartition (bénin, borderline, invasif) est rapportée dans le
caractéristiques macroscopiques particulières ayant une traduc- Tableau 1.
tion en imagerie souvent évocatrice. La connaissance de ces La grande majorité des tumeurs épithéliales se présente sous
présentations évocatrices présente deux intérêts majeurs : forme kystique prédominante. Le développement de la prolifé-
• rattacher une masse pelvienne à une origine ovarienne ; ration épithéliale est source d’une paroi kystique lisse ou revêtue
• déterminer la nature bénigne ou maligne de la tumeur de végétations ou de zones pleines dans le cas d’adénocarci-
ovarienne, notion fondamentale qui permet d’optimiser la nome invasif. Les végétations, pouvant être endokystiques et/ou
prise en charge thérapeutique. exokystiques, sont une caractéristique essentielle des tumeurs
De nombreux examens complémentaires pertinents (échogra- épithéliales. Ces végétations forment des excroissances visibles
phie, Doppler, scanner multibarrette et imagerie par résonance palpables à la surface interne ou externe de la paroi kystique ou
magnétique [IRM]) sont disponibles, permettant de détecter et des cloisons. Ces végétations correspondent histologiquement
de caractériser la nature bénigne ou maligne des tumeurs aux papilles, constituées d’un revêtement épithélial sous-tendu
ovariennes. L’échographie sus-pubienne et surtout endovaginale par un axe conjonctivovasculaire. Nombre, taille, régularité,
est la technique utilisée en première intention pour détecter groupement et aspect plus ou moins ramifié des végétations
une masse pelvienne, soit au décours d’un examen clinique sont variables, souvent d’autant plus développés que la tumeur
évocateur, soit de façon fortuite. Une méta-analyse récente a est maligne, sans qu’il y ait cependant de correspondance
démontré que l’échographie endovaginale en mode 2D était à exacte entre l’aspect macroscopique des végétations et le
elle seule insuffisante pour caractériser une masse pelvienne. [2] caractère bénin ou malin de la tumeur. Les zones tumorales
En raison d’une amélioration significative de la performance pleines sont de taille variée, solides ou volontiers multimicro-
diagnostique de techniques combinées, il est nécessaire kystisées à contenu gélatineux dans le cas des adénocarcinomes
d’adjoindre systématiquement le mode Doppler couleur ou
énergie à l’analyse échographique effectuée. Le Doppler pulsé
présente, quant à lui, d’importantes limites en raison de Tableau 1.
l’existence de chevauchement des valeurs des tumeurs bénignes Fréquence des tumeurs épithéliales. [5]
et malignes, quels que soient les index utilisés (index de
Bénin « Borderline » Cancer Total
résistance, index de pulsatilité, vitesse systolique maximale etc.).
Le rôle essentiel de l’échographie est d’effectuer un diagnostic Séreuse 23 % 7% 16 % 46 %
initial d’organe (ovaire versus utérus versus trompe versus Mucineuse 30 % 5% 2% 37 %
péritoine ou autre...). Après avoir rattaché la masse à une Endométrioïde Rare 1,5 % 6% 7,5 %
origine ovarienne, la caractérisation est, là, excessivement Cellules claires Rare Rare 3% 3%
dépendante du degré d’expertise de l’échographiste. Le caractère Brenner 2% Rare Rare 2%
indéterminé ou complexe d’une tumeur ovarienne est en effet
Autres 1,5 % 0,5 % 2% 4%
excessivement subjectif et dépend avant tout des connaissances
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Pathologie organique de l’ovaire ¶ 34-600-B-10
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Pathologie organique de l’ovaire ¶ 34-600-B-10
Tableau 3.
Classification de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des tumeurs
germinales de l’ovaire. [36]
Tumeurs germinales malignes non tératomateuses
Dysgerminome
Tumeur du sac vitellin
Carcinome embryonnaire
Polyembryome
Choriocarcinome
Tératomes
Immature
Mature
mature solide
mature kystique (dermoïde)
avec transformation maligne
Monodermiques spécialisés
struma ovarii
carcinoïde
carcinoïde strumeux
Formes mixtes
Figure 12. Carcinose péritonéale pelvienne d’origine ovarienne :
Tumeurs avec composante germinale et des cordons sexuels et du
coupe sagittale pondérée T2 retrouvant un carcinome ovarien mi-solide stroma
mi-kystique avec carcinose péritonéale par contiguïté dans le canal de
Gonadoblastome
Douglas, étendue à la charnière rectosigmoïdienne, associée à une ascite
abdominale importante.
lorsque leur court diamètre est supérieur ou égal à 1 cm. fréquemment entre les 1re et 6e décennies. Chez l’enfant et
Utilisant un tel seuil, le scanner a une sensibilité de 50 % et une l’adolescent, plus de 60 % des tumeurs sont d’origine germinale
spécificité de 95 % pour le bilan d’extension ganglionnaire. [34] et un tiers d’entre elles sont malignes. [35]
Bien entendu, il peut exister des ganglions inflammatoires
hypertrophiques et des micrométastases au sein de ganglions de
petite taille.
Tumeurs germinales bénignes
Le scanner et l’IRM semblent présenter des performances
diagnostiques similaires pour ce bilan d’extension. [31] Le rôle de Tératome mature kystique de type kyste
l’IRM est cependant limité par la disponibilité des machines, le dermoïde non compliqué
coût, le temps d’examen et l’absence de radiologues avertis
(Fig. 12). [34] Le TMK représente 20 % de l’ensemble des tumeurs organi-
ques et 30 % de l’ensemble des tumeurs ovariennes béni-
gnes. [35] Ces tumeurs sont découvertes en période d’activité
génitale dans 80 % des cas mais aussi chez l’enfant ou après la
ménopause. Il s’agit en règle de découverte fortuite, lors de suivi
de grossesse ou lors des complications à type de torsion.
“ À retenir Macroscopiquement, le TMK présente les caractéristiques
suivantes : forme arrondie ou ovoïde, taille < 10 cm dans 80 %
des cas, uni- ou multiloculaire, bilatéral dans 8-15 % des cas,
Caractéristiques essentielles des tumeurs présence d’au moins une formation polypoïde intrakystique
épithéliales. appelée protubérance de Rokitansky. [35, 36] Le kyste dermoïde
• Prédominance kystique. est limité par un épithélium ressemblant à l’épiderme et
• Végétations pathognomoniques des tumeurs contient des dérivés matures, de type adulte, de deux ou trois
épithéliales. feuillets embryonnaires essentiellement de la graisse, des
• Végétations et portion solide avec hypervascula- calcifications ou des dents, des phanères, du tissu musculaire ou
risation : meilleur indicateur de malignité. nerveux.
• Extension péritonéale et ganglionnaire des cancers. En échographie, le kyste dermoïde est la tumeur ovarienne
présentant la plus grande diversité quant à sa présentation.
Cette variation est conditionnée par l’existence en qualité et en
quantité variable des dérivés matures des trois tissus embryon-
naires où prédominent les dérivés ectodermiques (sébum,
■ Tumeurs germinales phanères, dents). La détection de cette tumeur est donc très
dépendante du degré d’expertise de l’échographiste. Celui-ci
Les tumeurs germinales constituent le second groupe en pourra être orienté par l’absence de visualisation initiale d’une
fréquence après les tumeurs épithéliales, soit 20 à 25 % de masse pelvienne malgré les données de l’examen clinique
l’ensemble des tumeurs ovariennes primitives. [35] Les tumeurs percevant une tumeur aux touchers pelviens. La recherche d’un
germinales sont constituées par un grand nombre de types kyste dermoïde impose la réalisation première d’une échogra-
histologiques différents pouvant s’associer au sein d’une même phie sus-pubienne pour éliminer des tumeurs en position haute
tumeur mais dérivant toutes des cellules germinales primitives du fait d’un long pédicule, puis d’une échographie endovagi-
de la gonade embryonnaire. Cette grande variété très largement nale. Malgré cela, des interférences digestives ou d’autres
dominée par le tératome mature kystique (TMK) de type kyste pathologies pelviennes peuvent masquer la détection de cette-
dermoïde a été regroupée au sein d’une classification proposée tumeur d’allure variable. [37] Plusieurs formes sont décrites dans
par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) (Tableau 3). Ces la littérature, de la forme dite « caractéristique » aux formes
tumeurs se rencontrent à tout âge mais sont découvertes le plus pièges.
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Figure 17. Torsion annexielle sur kyste ovarien : coupe sagittale pon-
dérée T2 retrouvant une volumineuse formation kystique à développe-
ment abdominal, présentant un niveau liquide déclive, surmontant un
épaississement tubaire et du pédicule ovarien.
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Tératome mature solide présence d’un flux Doppler au sein d’une protubérance de
Rokitansky pouvait être un signe évocateur du diagnostic. [57]
Cette tumeur solide de façon prédominante est constituée
En tomodensitométrie, ces tumeurs sont kystiques multilocu-
exclusivement d’éléments matures. Macroscopiquement, cette
laires contenant une portion solide (Fig. 19). Les plages kysti-
tumeur ressemble aux tératomes immatures. Très peu de cas
ques présentent souvent une hyperdensité spontanée. [58]
sont rapportés dans la littérature radiologique. [56]
En IRM, des présentations variables ont été rapportées,
Tératomes monodermiques hautement spécialisés kystiques pures uni- ou pluriloculaires ou le plus souvent
pluriloculaires contenant des cloisons épaisses et des portions
Goitre ovarien ou struma ovarii. Un goitre ovarien est un solides. [59-63] L’IRM démasque des signaux intrakystiques
tératome composé exclusivement ou majoritairement de tissu
variables selon les auteurs. De façon caractéristique, la présence
thyroïdien. Il s’agit d’une tumeur rare (5 % des tératomes, le
de zones d’hyposignal franc en pondération T1 et T2 suggère la
moins rare toutefois des tératomes monodermiques) dont le pic
présence de colloïde (Fig. 20). [59, 62] Parfois, il existe un
de fréquence diagnostique est la 5e décennie. Environ la moitié
hypersignal ou un signal intermédiaire en T1 associé à un
de ces tumeurs est pure, le reste étant habituellement associé à
des TMK. Ces tumeurs sont bénignes dans 95 % des cas. [36] hyposignal T2. Le rehaussement des portions tissulaires est
Cliniquement, ces tumeurs peuvent exceptionnellement être variable souvent très marqué, pouvant orienter à tort vers la
responsables d’une hyperthyroïdie ou d’un pseudosyndrome de malignité.
Demons-Meigs. En scintigraphie, la prise de contraste d’iode 123 au sein
Macroscopiquement, la tumeur est, soit solide, soit mi-solide d’une masse pelvienne est hautement spécifique du diagnostic
mi-kystique avec un aspect brun ou jaune chamois pouvant de struma ovarii. [64]
orienter à tort vers une tumeur mucineuse. En échographie, ces En conclusion, le struma ovarii est le plus souvent une
tumeurs sont habituellement difficiles à distinguer des TMK. [57] tumeur multicloisonnée, présentant des liquides de signaux
Certains auteurs les ont décrites comme des tumeurs multikys- différents, contenant parfois des portions solides hypervasculai-
tiques contenant parfois une portion solide vascularisée avec des res de diagnostic difficile, dont le diagnostic différentiel
calcifications. [58] Zalel et al. ont signalé cependant que la essentiel est représenté par les tumeurs épithéliales mucineuses.
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Tératomes immatures
Le tératome immature ovarien est la forme maligne des
tératomes ; il est constitué de structures immatures ressemblant
à celles de l’embryon et des composantes matures très souvent
associées. Les tératomes immatures représentent moins de 1 %
de l’ensemble des cancers de l’ovaire mais 10 à 20 % de ceux
qui surviennent dans les deux premières décennies. [36] Le
mélange entre composantes matures et immatures a fait propo-
ser une classification en quatre grades de gravité croissante (0 à
3), dépendante de la quantité de tissu immature présente. [65]
L’alphafœtoprotéine est parfois élevée, permettant un suivi
évolutif des patientes après chirurgie. [66]
Macroscopiquement, ces tumeurs sont typiquement unilaté-
rales, grandes, à prédominance solide, chamois-gris. Elles
peuvent être kystiques avec des zones de nécrose ou d’hémor-
ragie et avec de nombreux petits kystes associés dans la
protubérance.
La description des tératomes immatures en imagerie est en
accord avec leur présentation macroscopique, soit des tumeurs
contenant de la graisse et des portions solides présentant en leur Figure 22. Tératome immature de grade 1 : scanner injecté retrouvant
une protubérance de Rokitansky volumineuse, irrégulière, contenant des
sein de nombreuses structures microkystiques de tailles
îlots de graisse et une dent.
variées. [66, 67]
En échographie, l’aspect observé est pour certains non
spécifique. [68] Dans notre expérience, la portion solide du Dysgerminome
tératome est similaire à une volumineuse protubérance de
Le dysgerminome est une tumeur présentant les mêmes
Rokitansky irrégulière (> 5 cm), se raccordant à angles obtus caractéristiques histologiques que le séminome testiculaire. [35]
avec la paroi du kyste et présentant des flux en Doppler couleur Ces tumeurs sont découvertes pour 80 % d’entre elles entre la
ou énergie (Fig. 21). [67] 2e et 3e décennie, soit de façon fortuite, soit de par la présence
En scanner, la portion tissulaire volumineuse et irrégulière d’anomalies menstruelles ou endocrines, quand le dysgermi-
présente de minimes petites plages graisseuses punctiformes, nome est associé à d’autres tumeurs germinales malignes, en
avec une prise de contraste importante après injection d’iode particulier un choriocarcinome. L’élévation d’un marqueur
intraveineuse (Fig. 22). [67] tumoral, la LDH, est retrouvée dans 95 % des cas. [35] Ce
En IRM, les zones tissulaires présentent des signaux variés en marqueur est utile pour suivre la réponse au traitement et
pondération T2. Des zones kystiques présentant un contenu de diagnostiquer d’éventuelles récidives tumorales. [35]
signal variable sont le plus souvent présentes, associées à de Macroscopiquement, le dysgerminome est une tumeur solide
petits îlots graisseux détectés en pondération T1. Ascite et encapsulée, unilatérale dans 90-95 % des cas, parfois volumi-
dissémination péritonéale sont parfois présentes. Dans l’étude neuse. À la coupe, la tumeur est blanc jaunâtre, solide, homo-
de Yamaoka et al., il n’existait pas de corrélation statistiquement gène ou multilobulaire. [36] Des calcifications sont parfois
significative entre l’importance des plages solides et le grade présentes lorsque le dysgerminome se développe sur un gona-
tumoral (Fig. 23). [66] doblastome préexistant qui lui-même peut être évoqué chez une
Radiodiagnostic - Urologie-Gynécologie 11
34-600-B-10 ¶ Pathologie organique de l’ovaire
Figure 23. Tératome immature de grade 1 : imagerie par résonance Figure 24. Tumeur du sinus endodermique associée à un kyste der-
magnétique en coupe sagittale en pondération T2 retrouvant une protu- moïde : coupe sagittale d’imagerie par résonance magnétique pondérée
bérance de Rokitansky volumineuse, irrégulière, contenant de multiples T1 après injection de gadolinium retrouvant une tumeur ovarienne essen-
signaux différents. tiellement kystique avec une large portion solide postérieure irrégulière
rehaussée par le gadolinium.
patiente de phénotype féminin avec un caryotype masculin,
donc dans le cadre d’une absence de menstruation. [35]
Les cas échographiques rapportés sont rares, non spécifiques.
En scanner, la tumeur est solide hétérogène, avec des plages
de nécrose et d’hémorragie séparées par de multiples septa
hypervasculaires. [69]
En IRM, les tumeurs présentent un signal intermédiaire en
pondération T2 et un hyposignal en pondération T1. Les septa
fibrovasculaires non visibles spontanément se rehaussent de
façon intense après injection de gadolinium. [70]
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“ À retenir
Caractéristiques essentielles des tumeurs Figure 26. Fibrome ovarien : échographie endovaginale retrouvant
germinales : une tumeur ovarienne échogène hétérogène atténuant partiellement le
• 95 % des tumeurs germinales sont des tératomes faisceau ultrasonore et paucivasculaire en Doppler couleur.
matures kystiques de type kyste dermoïde ;
• 95 % des tumeurs germinales sont bénignes ;
celui-ci. [74] Le syndrome de Gorlin survient chez des jeunes
• la graisse est pathognomonique des tumeurs
femmes (30 ans) présentant des fibromes ovariens bilatéraux,
germinales ;
calcifiés avec d’autres localisations tumorales cutanées ou
• les calcifications sont fréquentes et évocatrices sans être osseuses. [75]
spécifiques. Macroscopiquement, ces tumeurs présentent des tailles
excessivement variables, microscopiques ou très volumineuses et
en pratique seuls les fibromes ovariens > 1 cm sont considérés
comme de réelles tumeurs. [74] Ce sont typiquement des
tumeurs unilatérales (seulement 8 % de formes bilatérales)
■ Tumeurs des cordons sexuels solides, fermes et blanchâtres à la coupe, d’aspect fasciculé.
et du stroma gonadique Histologiquement, les fibromes sont composés de cellules
fusiformes produisant du collagène. Ces tumeurs sont pratique-
ment toujours bénignes mais quelques fibromes, richement
Les tumeurs des cordons sexuels et du stroma dérivent des
cellulaires, ayant de discrètes atypies nucléaires et contenant
cordons sexuels primitifs et du stroma de la gonade embryon-
une à trois mitoses pour dix champs à grossissement 400, sont
naire primitive. On distingue les tumeurs du groupe fibrothécal,
appelés fibromes cellulaires et peuvent récidiver après exé-
les tumeurs de la granulosa et un autre groupe de tumeurs
rèse. [74] Les exceptionnels fibrosarcomes ovariens, unilatéraux,
beaucoup plus rares comprenant essentiellement les tumeurs de
le plus souvent remaniés par de la nécrose et de l’hémorragie,
Sertoli et/ou Leydig. L’ensemble de ces tumeurs représente le
présentent plus de trois mitoses pour dix champs à grossisse-
troisième groupe de tumeurs ovariennes en terme de fréquence,
ment 400 et de nombreuses atypies cytonucléaires.
soit 8 % environ de l’ensemble des tumeurs ovariennes primi-
En échographie, le fibrome apparaît excessivement variable
tives. [74] Parmi celles-ci, la moitié environ est constituée par les
allant des formes hypoéchogènes renforçant le faisceau ultraso-
fibromes ovariens, l’autre partie est constituée par les tumeurs
nore, hypoéchogènes plus ou moins cloisonnées, échogènes
de la granulosa constituant le groupe le plus important des
atténuant le faisceau ultrasonore de façon variable, ou mixtes
tumeurs ovariennes sécrétantes. [74]
(Fig. 26). [76-78] Cette grande diversité tient au caractère ancien
de nombreuses publications et au mélange des descriptions
Tumeurs du groupe fibrothécal échographiques sus-pubiennes et endovaginales. Dans notre
expérience, le fibrome ovarien est une masse latéro-utérine
Les fibromes et les thécomes constituent un continuum échogène atténuant le faisceau ultrasonore de façon variable,
lésionnel depuis les rares thécomes constitués de cellules parfois lobulée, qui pose en pratique le problème du diagnostic
thécales et les fibromes constitués de fibroblastes, avec en fait, différentiel avec un léiomyome utérin sous-séreux pédiculé. Le
souvent, un mélange des types cellulaires faisant parler de Doppler couleur est fondamental, retrouvant de minimes flux
fibrothécomes. L’ensemble de ces tumeurs représente 50 % des centraux dans les fibromes ovariens et une hypervascularisation
tumeurs des cordons sexuels et du stroma et 4-6 % de l’ensem- périphérique plus importante dans les léiomyomes utérins. [79]
ble des tumeurs ovariennes primitives. [74] Les fibromes cellulaires doivent être individualisés de par une
vascularisation anormalement importante en Doppler couleur
Fibromes (fibrothécomes) ovariens ou énergie.
En scanner, ces tumeurs apparaissent isodenses au myomètre
Les fibromes ovariens sont les tumeurs mésenchymateuses les avant contraste, prenant le contraste de façon retardée et
plus fréquentes, soit 4 % de l’ensemble des tumeurs ovariennes modérée par rapport au myomètre adjacent sur l’angioscanner
primitives. [74] Elles sont découvertes de façon fortuite chez des et les coupes tardives réalisées. [79] Aucune structure vasculaire
femmes de tout âge, le plus souvent à un âge moyen n’est visible au temps artériel de l’angioscanner, contrairement
(moyenne : 48 ans) ou lors d’une complication à type de aux léiomyomes utérins.
torsion. [75] Ces tumeurs non sécrétantes peuvent s’accompagner En IRM, les fibromes ovariens apparaissent comme des masses
de deux syndromes cliniques rares. Le syndrome de Demons- bien circonscrites avec un isosignal T1 au myomètre et un
Meigs, compliquant 1 % des fibromes ovariens, est défini par la hyposignal T2 marqué, parfois accompagnés de spots hyperin-
présence d’une ascite importante, d’un épanchement pleural tenses traduisant des remaniements œdémateux (Fig. 27). [25,
coexistant avec le fibrome et disparaissant après l’exérèse de 80-82] Cet hyposignal marqué considéré comme très évocateur
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cellulaires, le lutéome stromal, la tumeur de Leydig (hilaire ou adénocarcinomes mucineux, il faut savoir penser aux origines
non hilaire), et les tumeurs à cellules stéroïdes non classées. appendiculaires, pancréatiques et des voies biliaires pouvant
Macroscopiquement, il s’agit d’une tumeur unilatérale, solide, simuler des tumeurs primitives ovariennes. Les lymphomes
présentant à la coupe souvent une coloration jaunâtre à ovariens secondaires (comme les lymphomes primitifs) peuvent
brunâtre du fait d’une charge très importante en cellules être rattachés à ce chapitre. Chez certaines patientes, les
lipidiques. Un réseau vasculaire très riche est par ailleurs tumeurs ovariennes sont découvertes avant le cancer primitif ;
présent. la différenciation entre tumeurs ovariennes secondaires ou
En imagerie, la petite taille habituelle de ces tumeurs explique primitives est cependant fondamentale pour une prise en charge
leur absence éventuelle de détection par échographie et scan- optimale.
ner. [93] Le Doppler couleur, l’angioscanner pelvien ou l’IRM En imagerie, Brown et al. ont récemment suggéré que le
dynamique apparaissent utiles pour démasquer l’hypervascula- diagnostic différentiel d’une lésion ovarienne primitive ou
risation majeure de ces tumeurs. [95] secondaire était excessivement difficile. [97] Dans cette étude
comparant rétrospectivement 86 cancers primitifs et 24 métas-
tases ovariennes, seul le caractère multiloculaire apparaissait
Autres tumeurs des cordons sexuels plus évocateur de tumeurs primitives. [97] La bilatéralité des
et du stroma lésions semble plus fréquente pour les métastases sans différence
significative cependant d’avec les tumeurs primitives. [97]
Tumeur des cordons sexuels à tubules annulaires Cependant, dans l’étude de Brown et al., deux critères évoca-
teurs de métastases par d’autres auteurs n’ont pas été évalués.
Cette tumeur bénigne excessivement rare est particulière de Kim et al. suggèrent la possibilité de métastases en présence de
par sa fréquente association avec le syndrome de Peutz-Jeghers tumeurs ovariennes solides présentant des kystes parfaitement
(polypose intestinale, pigmentation cutanée). Elle survient chez bien individualisables, surtout si la paroi de ces kystes se
des enfants ou de jeunes adultes ayant une hyperœstrogénie rehausse après injection d’iode ou de gadolinium. [98] Ha et al.
biologique et clinique (puberté précoce, métrorragies). [75] suggèrent la possibilité de métastases en présence de plages
En imagerie, l’aspect de tumeur volumineuse multiloculaire solides hypo-intenses en pondération T2 réparties de façon
séparée par de nombreuses cloisons vascularisées apparaît non aléatoire ou périphérique, surtout au sein de tumeurs bilatérales,
spécifique, proche de celui des cystadénocarcinomes ovariens régulières et de forme ovalaire. [99]
séreux ou mucineux ou des tumeurs de la granulosa. [96]
Gynandroblastome
■ Endométriose ovarienne
Il s’agit d’une tumeur exceptionnelle associant des compo-
santes cellulaires bien différenciées de type granulosa (ova- L’endométriose pelvienne est une affection fréquente tou-
rienne) et de type Sertoli (testiculaire) mais aucun cas chant environ 10 % des femmes en période d’activité géni-
radiologique n’est actuellement rapporté. tale. [100] Sa fréquence peut s’élever à 19,6 % et 24,5 %
respectivement chez des patientes subissant une cœlioscopie
pour infertilité ou douleurs pelviennes. [101] L’endométriose
affecte dans plus de 80 % des cas des femmes en période
d’activité génitale entre 25 et 40 ans, [102] 10 % d’adolescentes
“ À retenir et moins de 5 % de patientes ménopausées.
L’endométriose est définie par la présence de tissu endomé-
trial ectopique en dehors de la cavité endométriale à l’exclusion
Caractéristiques morphologiques utiles au du myomètre où le tissu ectopique prend le nom d’adéno-
diagnostic différentiel. myose. [102] Quatre-vingt pour cent environ des lésions endo-
L’aspect des tumeurs stromales et des cordons sexuels en métriosiques subissent des variations périodiques en fonction du
imagerie est excessivement variable allant de petites cycle menstruel à l’origine d’épisodes hémorragiques d’âges
tumeurs hypervasculaires à de volumineuses lésions variés au sein du tissu ectopique avec apparition secondaire
kystiques multicloisonnées. Critères différentiels d’avec les d’une réaction inflammatoire. [102] Trois types d’endométriose
tumeurs épithéliales ou germinales : ont été individualisés : l’endométriose péritonéale superficielle,
• fibrome (ou fibrothécome) ovarien non sécrétant, les kystes endométriosiques, et l’endométriose sous-péritonéale
prédominant ; profonde que l’on peut assimiler à la présence de tissu endomé-
• caractère solide fibreux paucivasculaire des fibromes ; trial infiltrant les ligaments utérosacrés ou la paroi des organes
pelviens. [103] La morphologie des lésions endométriosiques
• diagnostic différentiel essentiel du fibrome : léiomyome
dépend essentiellement de leur localisation. Les lésions endo-
sous-séreux pédiculé ;
métriosiques péritonéales superficielles sont constituées
• autres tumeurs de ce groupe fréquemment de nature d’implants et d’adhérences secondaires au processus inflamma-
endocrine ; toire. Ces implants d’aspect variable selon leur ancienneté ont
• absence de végétation et de graisse ; classiquement été différenciés en rouge, noir et blanc. [104] Au
• tumeurs majoritairement bénignes sans signe sein de l’ovaire, l’aspect habituel est celui de petits implants ou
d’extension péritonéale ou ganglionnaire. de kystes hémorragiques limités par un épithélium endométrial
associé à du chorion cytogène. Lorsque les lésions endométrio-
siques se localisent dans des tissus contenant du tissu muscu-
laire lisse comme les ligaments utérosacrés, le vagin, le col ou
la paroi musculaire de la vessie ou du rectosigmoïde, la lésion
■ Métastases ovariennes élémentaire est faite de façon prédominante par de la fibrose et
une hyperplasie musculaire circonscrivant de petits foyers
Les métastases ovariennes représentent environ 6 à 7 % de endométriaux ectopiques. [102, 104]
l’ensemble des tumeurs ovariennes. Les tumeurs primitives à L’endométriose peut toucher pratiquement n’importe quelle
l’origine des métastases ovariennes sont représentées en premier partie du corps. Cependant, les localisations pelviennes sont de
lieu par le sein (32-38 % des cas), le côlon et l’estomac (28 loin les plus fréquentes, représentées par les ovaires, le péritoine
– 35 % des cas, encore appelée tumeur de Krukenberg quand pelvien, le tube digestif et plus rarement le système uri-
elles sont à cellules indépendantes mucineuses), par le tractus naire. [105] Les localisations ovariennes sont constituées de petits
génital (16 %) et plus rarement par le poumon. Dans le cas des implants infracentimétriques ou de kystes plus volumineux. Les
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Pathologie organique de l’ovaire ¶ 34-600-B-10
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Figure 34. Abcès tubo-ovarien : échographie endovaginale avec Dop- Figure 35. Abcès tubo-ovarien : coupe axiale en imagerie par réso-
pler retrouvant une masse annexielle multicloisonnée hétérogène, siège nance magnétique pondérée T2 retrouvant une masse annexielle polylo-
d’une hypervascularisation importante en Doppler couleur. bée à contenu hétérogène et paroi épaisse (abcès) en comparaison d’un
cystadénome séreux bénin uniloculaire homogène à paroi fine droit.
Localisation
• La bilatéralité des lésions est présente dans un tiers à la
moitié des cas. [119, 120]
• Les lésions peuvent être multiples : au sein d’un même
ovaire, il peut exister un kyste ou de multiples kystes don-
nant un aspect de masse « multiloculaire ».
• La localisation est souvent particulière : en raison des
phénomènes adhérentiels, les kystes endométriosiques sont
souvent attirés en dedans et en arrière dans le cul-de-sac de
Douglas, opposés l’un et l’autre en étirant le rectosigmoïde.
18 Radiodiagnostic - Urologie-Gynécologie
Pathologie organique de l’ovaire ¶ 34-600-B-10
macroscopiques ou vasculaires reproductibles et évocateurs [19] Ghossain MA, Buy JN, Ligneres C, Bazot M, Hassen K, Malbec L,
permettant de suggérer leur diagnostic en préopératoire. La et al. Epithelial tumors of the ovary: comparison of MR and CT
distinction entre tumeurs bénignes, de loin les plus fréquentes, findings. Radiology 1991;181:863-70.
et tumeurs malignes, est fondamentale pour une prise en charge [20] Thurnher SA. MR imaging of pelvic masses in women: contrast-
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reste l’examen de première intention, complétée si nécessaire 1243-50.
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par l’IRM pour une caractérisation optimale, ou un scanner
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Toute référence à cet article doit porter la mention : Bazot M., Nassar-Slaba J., Thomassin-Naggara I., Cortez A., Daraï E. Pathologie organique de l’ovaire.
EMC (Elsevier SAS, Paris), Radiodiagnostic - Urologie-Gynécologie, 34-600-B-10, 2006.
Radiodiagnostic - Urologie-Gynécologie 21