Tolérances géométriques
A. 3. Tolérances géométriques
Les tolérances géométriques permettent de contrôler les variations de la géométrie d’une entité.
Une tolérance géométrique, appliquée à un élément, définit la zone de tolérance à l’intérieur de
laquelle l’élément (surface, axe ou plan médian) doit être compris [NF E 04-552].
La zone de tolérance est, suivant la caractéristique tolérancée et la manière dont celle ci est
cotée, soit :
• l’espace à l’intérieur d’un cercle ;
• l’espace entre deux cercles coplanaires concentriques ;
• l’espace entre deux lignes parallèles ou deux droites parallèles ;
• l’espace à l’intérieur d’un cylindre ou entre deux cylindres coaxiaux ;
• l’espace entre deux surfaces équidistantes ou deux plans parallèles ;
• l’espace à l’intérieur d’un parallélépipède.
Le concepteur dispose ainsi d’un ensemble de tolérances géométriques différentes que l’on peut
néanmoins regrouper dans cinq catégories :
• les tolérances de forme ;
• les tolérances de profil ;
• les tolérances d’orientation ;
• les tolérances de battement ;
• les tolérances de position.
Chacune de ces catégories permet de préciser les limites de variations d’un élément soit
intrinsèquement soit relativement à un ou plusieurs autres éléments (références).
L. PINO
Tolérances dimensionnelles et géométriques 179
Les tolérances de formes sont utilisées par exemple pour des problèmes d’étanchéité. Elles sont
également employées pour limiter le défaut de forme des surfaces devant être utilisées comme
des références.
L. PINO
180 A. 3. Tolérances géométriques
On peut noter que le battement contrôle l’effet combiné de la concentricité et la coaxialité ainsi
que la forme et l’orientation [Foster 94, Meadows 95]
Les tolérances géométriques définissent des zones de tolérance dans lesquelles les entités
tolérancées doivent se trouver. Ces zones de tolérances sont nominalement orientées et
positionnées par rapport à des références ou à des systèmes de références. Seules les tolérances
de forme ne nécessitent pas de référence.
L. PINO