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Sommaire.

TOUT D’ABORD… 3
…qualité architecturale ! 4
…mais pourquoi la période coloniale ? 5
…et pourquoi agir sur l’interstice ?! 6
…trouver le bon interstice ! 7

COMPREND L’URBAIN 8
…et c’est ou exactement ? 9
…ok mais il est à quelle échelle ? 10
…d’accord, et ça ressemble à quoi ? 12

PROGRAMME LE PROJET 16
…il va y avoir quoi au fait ? 17
…Ya écrit quoi sur ce tableau?...activités et espaces 22
…exigences spatiales ?!...c’est quoi ça ? 23

ESQUISSE LE PROJET 25
…oui, alors comment ça s’intègre? 26
…et c’est stylé votre truc ? 29
…comment ça s’organise votre machin ? 29
…l’intérieur c’est comment ? 32
…et ça tient au moins ? 35
…on a lu et utilisé ça 36
…et voici toutes les figures 37

2
3
…Qualité architecturale!

On en parle souvent lorsqu'il est question de donner une évaluation d'un


cadre bâti, et c'est d'ailleurs un objectif à atteindre pour tout projet
architectural digne de ce nom. Pourtant, nombreux sont ceux qui
restreignent celle-ci à l'une de ses composantes, certains se focalisent sur la
fonctionnalité pure, d’autres la limitent à l'image générée par le projet,
alors que la majorité des profanes à savoir les utilisateurs potentiels de
l’architecture qui en découle se limitent à l'enveloppe externe. Et pourtant,
si nous cherchions au plus profond de nous-même, qu'est ce qui nous
amène à nous dire que telle façade est plus belle qu’une autre ? Qu’est ce
qui nous attire dans un lieu, dans une rue, pour que nous traversions chaque
matin par celle-ci sans même avoir une raison évidente alors qu'une
multitude d'autres chemins s'offrent à nous ? Qu’est ce qui nous fait sentir
plus à l'aise sous un toit plutôt que sous un autre? C’est ce que l’on nomme
communément « qualité architecturale ». Celle-ci est avant tout un "tout".
A une grande échelle, elle né de tout effort permettant au « projet de
dialoguer avec son environnement 1 » : intégration, valorisation, et
rentabilité sont les mots d'ordre. A une échelle moindre, elle se manifeste
en l'application de plusieurs concepts: confort de l'usager, sécurité du
bâtiment, salubrité de l'environnement, économie d'énergie et de l'espace,
harmonie des formes et d’ambiances…etc.

Toutefois, tant que la relation qui liera l’espace à son utilisateur restera un rapport d’interactivité
entre ces deux tiers, la qualité architecturale continuera d’avoir un impact considérable sur la
psychologie de l’usager sans pour autant dire un impact sur sa vie. N’avons-nous pas la -par notre
statut de bâtisseurs de cadre de vie- une lourde responsabilité envers ces personnes-là ? C’est dans cet
état d’esprit la, que la maitrise du processus permettant de produire cette qualité nous semble
primordiale pour pourvoir s’arroger le droit d’aborder un jour le domaine de l’architecture. Et c’est
dans cette optique que nous tenterons par de la nôtre approche d’atteindre cet objectif.

1
http://www.parc-naturel-chevreuse.fr/architecture-bois.html ; visité le 10/09/2011

4
… mais pourquoi la période coloniale ?

Dans un contexte urbain


algérien chahuté depuis la
post-indépendance en mêlant
tissu préalablement planifié et
étalement anarchique,
plusieurs projets de
sauvegarde du patrimoine
architectural colonial ont vu le
jour sur tout le territoire.
Parallèlement à ça, la politique
actuelle de l’état visant à
donner une image de
métropole à la capitale -Alger-
implique de nouvelles façons
de réfléchir l’occupation du
sol, entre autre une meilleure
économie foncière. Notre
démarche tend à répondre à
ces deux préoccupations en les
jumelant et en occupant des
interstices urbains délaissés au
niveau du tissu colonial d’Alger
afin de profiter un maximum
du foncier tout en les
sauvegardant en créant une
nouvelle attraction et un
nouvel intérêt qui puissent les Figure 1 : vue sur le quartier du sacré cœur à Alger
faire revivre. (tissu de la période coloniale française)

« La remise à l’honneur du centre des villes et des quartiers anciens, élément fondamental d’un nouvel
urbanisme aux dimensions de l’homme, est une des pièces maitresses de toute politique de qualité de
la vie ».2

Pierre Laurent Frier.

2
Frier p.l. La mise en valeur du patrimoine architectural. Moniteur France. 1979. P248.

5
..Et pourquoi agir sur l’interstice ?!

.Entre les espaces majeurs…

«…Les interstices, des morceaux de ville qui


échappent aux régulations générales. On en
trouve partout, depuis les terrains vagues
jusqu’aux squats, en passant par les recoins
cachés, les parkings, les endroits accaparés par
divers types de marginalité. Certains de ces
interstices sont d’ailleurs organisés en tant que
tels, par opposition à l’espace majeur… »3

.Analysés, puis traités ponctuellement…

«… L’intervention sur l’interstice correspond à


une façon de regarder le monde, plutôt de
biais que de face, à partir de ses recoins cachés,
comme révélateurs de l’ensemble, plutôt que
de tenter des approches globales dont on sait Figure 2 : schématisation de l'espace interstitiel

d’une part qu’elles sont largement traitées par


d’autres, et d’autre part qu’elles se révèlent
souvent un peu décevantes... »4

.Permet l’actualisation de la ville…

« …Du fait de leur statut provisoire et incertain, les interstices laissent deviner ou entrevoir un autre
processus de fabrication de la ville…. Ils nous rappellent que la société ne coïncide jamais
parfaitement avec elle-même et que son développement laisse en arrière-plan nombre d’hypothèses
non encore investies…»5

L’interstice de par sa nature laisse libre court à l’usager d’agir sur son propre espace et devient de ce
fait la marge de manœuvre qui permet à la ville de s’adapter aux besoins en constante évolution des
citoyens, et est par cette même occasion l’outil sur lequel on interviendra ponctuellement pour
rééquilibrer les disfonctionnements qui apparaissent tard bien après que l’urbanisme de la partie
majeur soit figé, incapable de régler ses propres problèmes.

34
Hatzfeld.H, Hatzfeld.M, Ringuart.Quand.N, la marge est créatrice : les interstices urbains initiateurs d’emploi, Edition
de l’Aube, Paris.1998.P154
5
Guillaud.C, interstices urbains et pratiques culturelles.2009

6
...Trouver le bon interstice!
Afin d’avoir une chance de mettre sous la lumière le concept de qualité architecturale sous un bon
nombre d’aspects, et afin d’appliquer notre approche sous toutes ses échelles, l’interstice choisi se
devait de contenir un maximum de problématiques traitant de domaines différents, allant de celui
purement technique, à celui recherchant quasiment à la satisfaction de l’élément humain, tout en
assurant un contexte architectural varié. En partant de ce principe, le quartier du Telemly -se situant à
Alger- avec sa richesse des styles architecturaux, et sa morphologie complexe dictée par le site offrait
déjà une assiette bien intéressante. Outre l’aspect stylistique et morphologique à considérer, la
parcelle désignée est sujette à d’autres dilemmes à prendre en compte, notamment sa position entre
deux ambiances totalement en contraste (quartier du Telemly, et quartier du Sacré cœur), l’une
débouchant sur une grande voie de transit , bruyante, dont l’influence est à l’échelle de la ville, l’autre
calme, ouvrant sur un quartier résidentiel assez agréable. Ceci sans omettre de citer l’enclavement de
cette dernière au milieu de mitoyennetés à gabarits très distincts et de toutes parts.

7
8
…et c’est ou exactement ?

Figure 3: plan global de situation

Situé à la frontière entre deux quartiers


résidentiels, le sacré cœur et le Telemly, le
site est accessible directement par la rue
Mustapha Siyed El-Wali, une voie de liaison
entre deux axes à l’échelle de la ville. Il est
difficilement repérable à une échelle macro
due à son enclavement dans un tissu dense, et
cela malgré son emplacement en contre bas
de l’aéro-habitat et à proximité de l’église
sacré cœur -deux repères qui dominent le
paysage urbain de la baie d’Alger- se
trouvant ainsi relégué à un second plan de
repérage limité au quartier ou le cinéma
mitoyen en devient l’élément fondamental.

Figure 4 : localisation du site dans le quartier

Figure 5 : dégrées de repérage


9
...ok, mais il est à quelle échelle ?
.D’abord, étudions les flux…
Reliant le boulevard Mohamed V (axe de transit à
l’échelle de la ville) à la rue Didouche Mourad (pole
commerciale à l’échelle de la ville), l’avenue
Mustapha Siyed El-Wali draine un flux mécanique
important, ce dernier n’étant que transitaire, il ne
constitue pas un apport potentiel d’usagés pour
notre site. Drainant également un flux piéton rare
due à ça forte pente et à la présence d’un escalier
mécanique sur le boulevard Mohamed V), cette
avenue se retrouve finalement à avoir une
Figure 6: sens de la pente de Mustapha Siyed El wali
dynamique externe au site.

Reliant les deux quartiers (Telemly et


Sacré Cœur), l’escalier urbain adjacent à
notre site -d’une hauteur de 22m et
d’une largeur de 4m- est utilisé comme
principal chemin par les habitants du
Sacré Cœur pour accéder aux commerces
de proximité situés sur les boulevards
Mohamed V et Krim Belkacem, ainsi que
par les écoliers, collégiens, et lycéens des
deux quartiers pour rejoindre les
établissements éducatifs, il constitue
donc un apport considérable d’usagés
potentiels de tous âges pour notre site.

Figure 7: les principaux flux à proximité du site Une voie piétonne de 4m de largeur relie
le site au quartier du sacré cœur, et sert
aussi de voie de desserte pour certains
bâtiments.

En conclusion, la dynamique de flux la plus pertinente pour notre site est exclusivement piétonne.
De ce fait, un parcours quotidien emprunté par les habitants du quartier ralliant l’escalier à la voie
piétonne devient la principale source d’usagés potentiels pour le site.

10
.Puis les fonctions urbaines.

Figure 8 : fonctions urbaine répertoriées au Telemly

Les deux quartiers du Telemly et du Sacré Cœur ont un caractère à dominance résidentielle,
avec une dominance du type collectif -qui comprend quelques commerces de proximité au rez-
de-chaussée- et la faible présence du type individuel. Les structures d’accompagnement sont
quasi inexistants et se résume au minimum vital (écoles, mosquées, commissariat…).

On remarque l’existence de quelques équipements administratifs ne créant en aucun cas une


dynamique pouvant influer sur le quartier, car n’attirant qu’une catégorie d’usagers restreints.
Et La proximité du pôle commercial-tertiaire Didouche Mourad ne permet pas pour autant
d'exercer une grande influence au niveau du site, ceci dû à la difficulté de connectivité
piétonne avec celui-ci.

En d’autres termes, le site se retrouve inclus dans une dynamique de quartier, et travaille de ce
fait à cette échelle.

11
…d’accord, et ça ressemble à quoi ?
.En gros c’est…
Le site est de forme irrégulière et n’a pas de directions
préférentielles, il peut cependant être décomposé en
trapèze et rectangle. Il a une surface de 315 m², et offre
trois façades : l’une de 23m de longueur sur une voie de
desserte, une deuxième de 19m sur l’escalier urbain, et
la troisième de 10m sur un talus planté.

La parcelle fut antérieurement un talus rocheux, puis


terrassée et bitumée pour servir de terrain de jeux pour
les jeunes du quartier, or elle est actuellement utilisée
comme parking improvisé, et ne contribue pas à
l’agrémentation de l’espace urbain (objectif initialement
prévu) d’autant plus qu’elle constitue le seul
dégagement au niveau du quartier.

Figure 9: forme et dimensions de la parcelle

Par sa configuration et sa position, le


site doit obligatoirement prendre en
charge des activités collectives pour le
quartier en offrant un maximum
d’espace urbain, cet objectif et
d’autant plus renforcé par la présence
mitoyenne du cinéma de quartier qui
notant le ne possède pas d’espace ou
les des séances de projection.

Figure 10 : absence d'espace d'attente au cinéma Debussy

12
.coté gabarit…
Les gabarits autour du site sont globalement de R+5, néanmoins on remarque sur l’avenue Mustapha
Siyed El-Wali des gabarits de R+9, ces derniers constituent la paroi urbaine de Mohamed V et ont
l’obligation de s’aligner en hauteur au immeubles leurs faisant face dû au statut plus important de
l’axe.

On note aussi l’émergence d’un immeuble mitoyen en R+9 sur boulevard Krim Belkacem et en R+14
sur notre site (due à un dénivelé de 19.50 m). Sa construction est postérieure à celle des immeubles
avoisinants et la rareté du foncier ainsi que sa densité accentué par la spéculation foncière à cette
époque a mené à avoir un gabarit imposant. Cependant, cet imposant gabarit crée un sentiment
d’écrasement et le site devient dominé sans pour autant être étouffé grâce à un dégagement mitoyen.

Figure 11: schéma explicatif des différences de


gabarit

.la topo c’est plutôt…


Le site se présente sous forme d’une
plateforme totalement plane, a une
hauteur de +2.50 m par rapport à
l’avenue Mustapha Siyed El-Wali, et
est à -19.5m en contrebas de la voie
Krim Belkacem. Il est dominé par un
talus au sud-ouest et par les
immeubles alentour.

Figure 12: coupe schématique de la topographie du site

13
.Du soleil, en voilà…

Été matin Été midi Été soir

Hiver matin Hiver midi Hiver soir

Figure 13: simulation des ombres portées sur le site

Malgré l’enclavement du site, le dégagement sur le talus


végétal coté sud-ouest permet d’avoir un ensoleillement
important la majeure partie de l’année et n’est que peu
affecté par les ombres portées par les immeubles
mitoyens. De ce fait, le site représente un dégagement
pour ses mitoyennetés laissant traverser les rayons du
soleil.
Figure 14 : dégagement latéral sur le talus
permettant l'ensoleillement des mitoyens

14
.avec une perspective…
Le site est un vide, il se situe en bout
de la perspective de la rue Ali Barbar
(desserte du quartier du sacré cœur)
et crée une brèche dans la continuité
Figure 15 : perspective depuis l'avenue Mustapha Siyed El-Wali
massive.

.et du style…
L’environnement visuel de Mustapha
Siyed El-Wali est dense et surchargé
par une pluralité d’éléments
architectoniques, dû à une grande
variété stylistique allant du néo-
mauresque au protonationalisme en
passant par le néo-classique. Basés
sur la répétition et la multiplication,
ces styles utilisent un principe de
groupement des objets en sous
entités pour éviter la monotonie
permettant d’animer les façades. Ce
principe donne un résultat
relativement intéressant pour
l’immeuble, mais remit dans un
contexte urbain, sature le cadre
visuel. : principe des sous entités d'élément architectoniques

15
16
…il va y avoir quoi aufait ?
.Du contexte nait le thème …
Notre site est à proximité d’axes de transit
(les usagers passent mais ne s’arrêtent pas),
lui offrant une faible connectivité au reste
de la ville, en y ajoutant le fait qu’il soit à la
frontière entre deux quartiers à caractère
résidentiel (Telemly, et le Sacré cœur),
celui-ci devient prédisposé à avoir un
statut à échelle du quartier et en
conséquent, prendra en charge des
activités à cette dimension.

Figure 17 : dé-connectivité du site à la ville


.Avec des activités au gout du jour…
A cette échelle, l’équipement proposé pourra prétendre à
la même vocation que celle initialement prévue dans
notre parcelle (terrain de jeux) à savoir un espace
d’expression pour les jeunes du quartier. Il répondra aussi
à un manque flagrant en lieux de prise en charge des
activités des jeunes en termes d’expression et de loisirs. Et
dans une optique de réponse aux besoins actuels, réels, et
tangibles de ces jeunes-là, le projet consistera en un
équipement qui offrira un lieu de rassemblement et
d’expression artistique ou ils pourront en toute liberté
pratiquer des activités collectives ou individuelles au gout
du jour .... Art urbain, arts somatiques, musique, vie
Figure 18 : expression libre des jeunes
associative…etc.

.Un lieu dédié aux artistes…

De ce fait, notre choix d’y intégrer un


«lieu d’expression artistique » répondra
précisément à ces différentes
problématiques, il ciblera une catégorie
de population jeune, et sera un lieu de
liberté d’expression et d’apprentissage
par l’échange et le partage, il
regroupera une communauté, où
chacun peut s'y émanciper, apprendre
et exprimer ses idées en exposant ses
propres créations. Figure 19 : population cible et sous cible

17
Le but ne se limite guère au divertissement et au loisir, mais sert à lancer ses jeunes dans la vie
professionnelle par de là le talent qu’ils auront développé. Ceci en organisant différents événements
au cours de l’année, ou les participants pourront exposer leurs travaux et échanger avec des
professionnels du domaine. Il aidera à animer le quartier en créant un point de rassemblement et un
repère à son échelle offrant une activité complémentaire avec le cinéma mitoyen.

.Et un contexte bien concret…


Ce programme s’inscrivant dans un contexte culturel algérien, s’inspire de l’intérêt croissant des
jeunes porté aux arts « urbains », né de la démocratisation des media et de la facilité d’accès à
l’information notamment les réseaux sociaux qui permettent le partage des créations et l’échange
d’idées. Ces arts « urbains » se débarrassent des dogmes et des règles de l’art académique, pour
donner une expression totalement libre pouvant s’inscrire dans l’art contemporain bien qu’ils soient
plus naïfs et moins réfléchi ce qui les rend accessible à un plus large public. Basés sur la
réinterprétation la plus simple de la sensibilité, ils donnent des réalisations perçues comme étant
anarchiques et éclectiques.

Ce programme s’inspire du concept des squats artistiques apparu durant les années 80 en Europe.

Espace de programmation et de création,


d’expériences et d’innovations, perméable
aux vibrations du monde contemporain, le
CENTQUATRE se doit d’être un véritable lieu
de vie et de convivialité pour les artistes et les
publics. Ouvert aux foisonnantes pratiques
artistiques et culturelles d’aujourd’hui, ainsi
qu’aux expressions spontanées,
l'établissement accueille l’ensemble de ces
Figure 20: chacun s'approprie son propre espace pour propositions dans un vaste bâtiment composé
s’exprimer en toute liberté de places publiques, d’ateliers de recherche
et d’espaces de représentation.

Initiateur de projets, le CENTQUATRE suit


une ligne éditoriale très large et s’intéresse à
toutes les disciplines artistiques, sans
hiérarchie de genres : théâtre, danse,
musique, cinéma, vidéo, mais aussi arts
culinaires, numériques et urbains…

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Accompagnateur de projets, le lieu s’ouvre à de multiples formes d’associations, met en place un
programme d’actions avec des entrepreneurs, des créateurs et des chercheurs qui œuvrent à la
promotion de "l’innovation par la création, la création par l’innovation", en soutenant l’émergence
d’idées originales, l’expérimentation et la diffusion de projets innovants, le développement de jeunes
entreprises à la croisée de la création et de l'innovation.

POINT ÉPHEMERE est un centre de


dynamiques artistiques situé dans le
10e arrondissement de Paris, dans
l’ancien magasin de matériaux de
construction Point P sur le Canal St
Martin. Son projet mêle résidences
d’artistes, diffusions publiques et
interventions actives dans la ville.
Depuis son ouverture, POINT
ÉPHEMERE accueille des artistes dans
les espaces dédiés à la résidence (4 Figure 21 : La salle d’exposition du point FMR est un espace
ateliers d’artistes, 1 studio de danse, 5 dégagé, qui permet une plus grande flexibilité de l’espace.

studios de répétition musique, 1 atelier


de fabrication) et propose une
programmation importante
d’expositions, spectacles, concerts,
soirées, conférences, ateliers,
événements insolites.

La gestion est assurée par l’équipe de


POINT EPHEMERE qui est constituée
d’une trentaine de personnes (équipe
de coordination, équipe technique,
équipe de restauration…), le bar-
restaurant est géré en interne par
l’association.

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Le lieu unique est un espace d’exploration artistique, de bouillonnement culturel et de convivialité qui
mélange les genres, les cultures et les publics. Son credo : l’esprit de curiosité dans les différents
domaines de l’art : arts plastiques, théâtre, danse, cirque, musique, mais aussi littérature, philo,
architecture et arts gustatifs.

Le manifeste du lieu unique : « Métissage des formes artistiques, Abolition des frontières entre les disciplines et
entre scène et public, diffusion d’une culture tant populaire qu’expérimentale, Renouvellement des formes
artistiques »

Le 59 RIVOLI est un After squat, qui accueille les


visiteurs 6 jours/ 7 toute l’année. Il est composé
aujourd’hui d’un essaim d’une trentaine d’ateliers
d’artistes ainsi que d’une galerie d’exposition.
Celle-ci située au rez-de-chaussée accueille une
exposition toutes les deux semaines et des
concerts tous les weekends.

Figure 22 : la façade du 59 accueillant différentes


expositions durant l'année

20
.Programme retenu…
Echange, création et promotion sont les trois vecteurs sur
lesquels s’articule notre programme.

Figure 23 : relation entre les trois vecteurs du programme

L’entité Echange :

Parce que l’interstice en lui-même « favorise l’émergence de formes innovantes de relations et


d’activités économiques »6 il nous intéressait particulièrement de développer ce type de relations
sociales de rencontre et d’échange qui se créent d’un côté dans les friches urbaines, mais aussi dans ce
genre de lieu de rassemblement et d’expression artistique. D’où notre choix de créer des espaces
conviviales ou il y a une sorte de concentré d’humains et une plus grande permissivité qui pourront
articuler entre le reste des entités du bâtiment, et ou se fera la gestion par les artistes, utilisateurs
principaux de l’équipement.

L’entité Création :

Elle propose des espaces aux usagers du


bâtiment ou ils pourront s’exprimer avec un
maximum de liberté, il nous a paru de ce fait
intéressant d’atténuer les limites de
l’apprentissage académique, de le défaire des
références de l’enseignement classique relatif
aux arts, et de le remplacer par un
enseignement par la pratique, qui se
transmettrait d’ainé à plus jeune, d’artiste
confirmé à adepte profane. Le but étant de Figure 24 : l’atelier de fabrique du point FMR aménagé
fournir un espace assez flexible, afin de laisser par les artistes est par conséquent plus apte à
libre court à ce qui se pourrait s’inventer là-bas. répondre à leur besoins

6
Hatzfeld.H, Hatzfeld.M, Ringuart.N, Quand la marge est créatrice : les interstices urbains initiateurs d’emploi. Edition de
l’Aube, Paris.1998.P154

21
L’entité Promotion :

Dans le but de créer une finalité tangible et concrète aux efforts fournis par les artistes, l’entité
promotion est réfléchie de sorte à fournir des espaces d’une flexibilité optimale, afin de permettre
lors des événements au court de l’année d’exposer des œuvres d’art, ou d’organiser des spectacles et
des concerts de musique avec une très grande marge de liberté lors du montage des différentes
scènes et installations requises.

…Ya écrit quoi sur ce tableau ? …Activités et espaces

Acteurs Activités Espaces


Infographes Dessiner manuellement Box de création
Modéliser les dessins sur pc
Se connecter sur le net
Se rassasier rapidement
Monter des vidéos Espace et console de montage
vidéo
Se soulager WC
Exposants Exposer sous format papier Salle d’expo avec matériel
Exposer des œuvres plastiques d’expo polyvalent
Exposer du contenu
multimédia
Discuter, échanger Espace d’échange
Gérer entrées et sorties
Stocker du matériel Stockage
d’affichage
Se soulager WC
Artistes plasticiens Dessiner, peindre, taguer Ateliers de création
Modéliser des œuvres
plastiques
S’isoler pour la création Box de création
Découper des matériaux Atelier de découpage
Se soulager WC
Musiciens Répéter et enregistrer studio d’enregistrement
Stocker du matériel de dépôt
musique
Faire un concert salle de concert
Se soulager WC
Danseurs Danser Salle de danse
Se changer Vestiaires
Se soulager WC
Gestion Gérer le bâtiment Bureau de direction
22
Stocker le matériel d’entretien Locaux de service
…Exigences spatiales ?!…c’est quoi ça ?
Atelier d’infographie : 7

L’atelier d’infographie comprenant


principalement l’activité de travail sur
micro-ordinateur, se devait de répondre
aux exigences des bureaux relatives au
travail sur micro-ordinateur :

1. Eclairage naturel :

Un éclairage naturel est souvent


recommandé dans les espaces de
bureaux avec une distance maximale de
6 mètres entre les postes de travail et la
baie vitrée afin que l’éclairage soit
assuré.

2. protection contre l’éblouissement :

Le travail sur micro-ordinateur impose


des contraintes spécifiques pour éviter
les reflets sur l’écran et assurer un bon
confort à l’utilisateur : se protéger du
soleil et de l’éblouissement trop fort,
introduire de la diversité dans l’éclairage
avec des variations d’intensité, multiplier
les sources lumineuse sont quelques
principes de bases. Figure 25 : exigences d'ensoleillement des ateliers
d'infographie

Ateliers d’arts plastiques :


.Eclairage naturel :

Il est très important dans les ateliers d’art


de fournir un éclairage naturel et une
lumière blanche éclatante afin d’éviter
d’altérer aux couleurs

7
Pélegrin-Genel.E, dans 25 espaces de bureaux, Edition :AMC le Moniteur, Paris.2006.P33

23
Salle de danse :
1. l’aire d’évolution :

L’aire d’évolution d’une surface minimale de 100 m ² de hauteur minimale de 3m doit être libre de
tout obstacle constituant une menace pour la sécurité des danseurs.

2 .l’environnement acoustique :

Pour les salles dont l’activité est réservée à la danse, il convient de respecter les règles applicables à
l’ensemble des bruits de voisinage : aucun bruit ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité,
porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé.
(Article R.1334-31 code de la santé publique français)

3. les murs :

.Eviter les murs en courbes qui peuvent engendrer des pertes de repères visuels.

.Les murs créant des ruptures de rythme visuel sont conseillés.

.la couleur blanche, malgré ses qualités esthétiques, peut vite devenir aveuglante et visuellement
fatigante.

4. le sol :

.Les normes définies sont de nature à éviter toute atteinte aux articulations, tels que les tassements
qu’entraineraient des sauts sur un sol trop dur, et doivent permettre de favoriser les évolutions sur une
surface lisse sans être glissante. Les planchers en bois seront appréciables dans le cadre de pratiques
bien ciblées, comme la danse classique ou contemporaine. A l’inverse, la pose de tapis s’avère plus
adaptée aux pratiques pluridisciplinaires.

5. Hygiène :

La salle de danse doit comporter au moins un cabinet d’aisance et une douche. Lorsque les élèves
admis sont plus de vingt, ces équipements hygiéniques et sanitaires sont augmentés d’une unité par
vingtaine d’usagers supplémentaires ou fraction de ce nombre.

24
25
…oui, alors comment ça s’intègre?
La réflexion démarra d’une volonté de donner au quartier un
espace urbain en évitant l’étouffement de l’environnement
direct.

.une occupation optimale...


Le projet s’intègre dans la parcelle en l’occupant totalement
afin de maximiser la surface totale utilisable. Il assure
l’alignement en hauteur avec les gabarits des immeubles
mitoyens en s’élevant sur 24.7m en R+5 et apaise le skyline en
reléguant l’immeuble mitoyen dominant en arrière-plan.

Figure 27 : coupe pour l'alignement en hauteur avec Figure 26 : alignement


les gabarits des immeubles mitoyens en hauteur avec les
gabarits des
immeubles mitoyens

.un biseautage…
En réorientant le volume global vers l’axe Mustapha Siyed El-
Wali, l’espace libéré dé-densifie l’environnement, laisse
pénétrer le soleil, et engendre une esplanade reliant entre
l’escalier urbain et la voie piétonne en reprenant le parcours
quotidien des résidents et en créant l’espace public revitalisant.

: biseautage
Figure 2826
du volume en
direction du palier
.Un élément marquant…
Un volume indépendant s’installe à l’angle de l’axe Mustapha
Siyed El-Wali et vient ponctuer la fin de la perspective depuis
l’axe Ali Barbar en créant l’élément d’appel du projet pour le
quartier du sacré cœur. Il reprend une direction parallèle à la
voie et assure l’alignement avec la façade urbaine.

Figure 29 : prise en
charge de la
perspective

Figure 30 : volume ponctuant la perspective

.une horizontalité à l’échelle humaine…


Une faille vient fendre le volume global en deux éléments
horizontaux distincts brisant la verticalité écrasante du
bâtiment mitoyen dominant, ce qui permet de remettre
l’environnement à une échelle humaine.

Figure 31 : subdivision
du volume

.des ouvertures orientées…


Deux grandes ouvertures viennent orienter les vues
d’une part sur le talus planté au sud-ouest, et d’autre
part sur l’angle de l’avenue Mustapha Siyed El wali,
en évitant ainsi le contact visuel direct avec les
différents vis-à-vis.

27

Figure 32 : création
d'ouvertures
.une toiture façade…
Traitée comme une paroi ajourée, elle vient envelopper
le volume global et souligner sa fin en offrant une
lumière filtrée sur une terrasse accessible.

Figure 33 : traitement
de la toiture en tant
que façade
Figure 34 : la toiture enveloppante du
volume

.un évènement sur l’escalier…


Venue animer l’escalier, cette boite rouge suspendue au
volume devient un élément d’attraction qu’on découvre
en venant du Telemly.

Figure 35 : la boite
comme élément
d'appel

28
Figure 36 : création d'une intrigue urbaine
…et c’est stylé votre truc ?
Le site se démarque du
tout par le vide qui le
compose; le projet en s’y
intégrant respecte le
génie du lieu et
s’exprime par une
écriture stylistique
épurée de tout superflu, : dominance de l'aspect blanc épuré sur la
ou la volumétrie façade
compose à elle-même
tout le langage.

La transparence
compose avec les
éléments opaques. Les
ouvertures se placent
subtilement et
discrètement pour
animer une paroi ou
mettre en valeur un
volume.

Le blanc domine la
volumétrie et se fond : l'élément noir contrastant avec
l'environnement
dans l’environnement,
quand à la couleur, elle
vient ponctuer deux
volumes les démarquant
comme éléments
visuellement attractifs.
Le premier, noir, est à
l’antipode de
l’environnement blanc et
contraste avec celui-ci
d’une manière extrême.
Le second, rouge, amène
de la chaleur à un espace
froid.

: la boite rouge comme élément d'appel

29
…comment ça s’organise votre machin ?

Le principe global
d’organisation consiste
en un système de
plateaux, ou chaque
niveau accueille une
fonction bien
déterminée.

Figure 40 : logique organisationnelle globale

30
.Etant dans l’optique d’implanter un
projet dans un quartier résidentiel
d’une part et dans le cadre d’une
approche prenant en considération les
cibles de qualité environnementale des
bâtiments, l’objectif « d’offrir un
confort acoustique » 8 devient
primordial, et le sous-sol par sa position
permet d’optimiser l’isolation
acoustique ce qui a mené à y
programmer la salle polyvalente de
danse et de concerts, outre le fait qu’il
soit le niveau qui offre le plus de surface
plancher ce qui convient le plus pour ce
genre d’activités.

Figure 41 : principe d'isolation sonore naturelle

.Le rez-de-chaussée devient la continuité de


l’espace urbain en lui attribuant un espace
d’exposition conçu pour que les passants
puissent remarquer et s’intéresser aux œuvres
exposées ²en failles.

Figure 42 : communication visuelle entre extérieur et


intérieur

8
Offrir un confort acoustique est l’une des 14 cibles émises en 1997 par l’association HQE, www.ADEME.com

31
.Le 1er étage est dédié au TALKING
FLOOR, espace d’échange , de
détente et de gestion du bâtiment,
programmé pour être l’articulation
entre les niveaux bas d’exposition
et de promotion de l’art aux
niveaux haut : espaces de création
artistique, en réunissant tous les
utilisateurs du bâtiment autour
d’un lieu des plus conviviales.

Figure 43 : l'articulation entre espaces de création et espaces de


promotion

.Les niveaux hauts accueillent les


espaces de création, qui par leur
localisation permettent d’avoir un
filtrage progressif du flux de
personnes y accédant ce qui inclue
une ambiance plus calme pour les
artistes, couronnés par une terrasse
couverte imaginée pour favoriser
l’inspiration et la détente

Figure 44 : logique de filtrage dans l’espace de création

32
...l’intérieur, c’est comment ?
Les espaces intérieurs sont, à l’image de ses jeunes utilisateurs, dynamiques
et diversifiés. Ils sont organisés en plateau ou chaque étage accueille une
activité différente. Ils favorisent les concepts d’échange et de partage par
leur flexibilité.

Les ambiances changent à chaque niveau ou chaque activité possède un


caractère bien marqué. L’escalier, placé telle une sculpture, constitue
l’élément articulateur du tout.

.l’espace où l’on expose


Conçu comme la vitrine du projet, il a pour but de promouvoir les œuvres des jeunes créateurs, et
permet d’accueillir des expositions de différents types. Il a été pensé comme continuité de l’espace
public, et peut de ce fait s’ouvrir totalement sur l’esplanade si besoin est.

L’exigence de polyvalence a mené à


penser cet espace comme étant
totalement flexible, aménageable au
gré des besoins des exposants. L’idée de
départ fut de poser dans ce plateau
vide une boite qui vient accueillir tout
le mobilier et tous les éléments
d’aménagement du lieu, cette dernière
se démarque du reste et devient alors
l’identité de l’espace. Viennent s’ajouter
: la boite à..., identité de l'espace à cela deux parois éphémères faites de
panneaux coulissants rabattables
latéralement, marquant une allée
permettant d’exposer toiles et autres
supports graphiques.

33
: schéma d'organisation spatiale
L’ambiance générale se veut être l’expression
du passage entre l’urbain et le projet, et
l’espace devient l’intermédiaire entre
l’extérieur et l’intérieur. Il reprend des
matériaux bruts et dégarnis du paysage urbain
en les mariant à d’autres plus chaleureux
renvoyant à une ambiance d’intérieur, en
trouvant le juste équilibre entre les deux.
: principe de parois coulissantes

.l’espace où l’on échange


Basé sur le concept d’échange, cet espace de
rencontre constitue le centre névralgique du projet.
Développant une ambiance chaleureuse et
conviviale, il veut favoriser le contact entre les
artistes des différentes disciplines dans un cadre de
détente et de distraction.

Pour ce fait, L’ambiance générale se réfère à un lieu


urbain qui a été squatté et transformé par la volonté
des artistes. Un mélange entre matériaux tirés du
quartier et des touches d’industriel.

.L’espace est divisé en plusieurs entités


architecturalement distinctes et le tout s’organise
autour d’une table qui peut servir pour la parlotte
quotidienne comme pour un briefing plus
conventionnel.

« Le crèche », sera le coin propice pour se jeter et se


prélasser sur des coussins à l’intérieur d’un espace
capitonné et il fera face à l’utilisateur dés qu’il
accède à l’étage, comme pour l’appeler à se mettre
à l’aise.
: mobilier jeune et chaleureux

34
.l’espace où l’on crée
Les espaces de création se
développent sur trois niveaux :

Le premier accueille
l’infographie , la musique et le
montage vidéo, et se veut être
épuré dans des tonalités de
couleurs claires utilisant la
lumière comme matériau
principal dans le marquage des
sous entités et des circulations.

Le second et le troisième
accueillent les arts graphiques,
offrant un espace flexible : concrétisation de l'ambiance atelier avec
changeant au gré des besoins des matériaux industriels

des artistes dans une ambiance


industrielle.

.l’espace où l’on s’inspire

La terrasse accessible a été pensée


dans la même logique que
l’enveloppe extérieure et se retrouve
être minimaliste offrant un espace
: ambiance de terrasse renforcée par du neutre ou le mobilier s’expose
parquet et de la végétation comme des œuvres d’art

35
…Et ça tient au moins ?

D’une vision globale, le projet tient sur une


structure ponctuelle constituée
principalement de béton armé, et tenue en
sandwich entre trois panneaux qui
participent à l’architecture extérieure tout
en ayant le rôle de murs porteurs qui
assurent le contreventement du bâtiment.

: l'architecture devient contre vertement

Figure 52 : logique structurelle de la boite rouge La boite rouge conçue comme un élément
d’intrigue et qui permet d’attirer l’attention
des passants par l’escalier urbain, se fait
remarquer par sa couleur mais surtout par le
fait qu’elle soit suspendue du sol. Cet effet est
réalisé grâce à une mini structure métallique
maintenue sur les poutres du plancher
supérieur.

36
…on a lu et utilisé ça

. Des ouvrages du genre…


. Benevolo.L, Histoire de l'architecture moderne, T4, L’inévitable éclectisme. Dunod France. 1998. P281.

. Bon.P, Thomas.K, 10 balades à Alger, barzakh, Alger.2007. P312.

. Frier.P.L, La mise en valeur du patrimoine architectural. Moniteur France.1979. P248.

.Hatzfeld.h, Hatzfeld.M , Ringart.N. Quand la marge est créatrice: les interstices urbains initiateurs d'emploi.
Edition de l’aube, Paris. 1998. P154.

. Herzog.T, Krippner.R, Lang.W, Construire des façades, presse polytechniques et universitaires romandes,
Munich. 2007. P324.

. Norberg.C, Genius Loci. Mardaqa Italie. 1997. P121.

.Pélegrin-Genel.E, 25 espaces de bureaux.Edition de l’aube. Le moniteur France. 2006. P162.

. Zevi.B, Hoyet.M.j, Le langage moderne de l'architecture. Pocket France. 2003. P160.

.Zimmerman.C, Mies Van Der Rohe: 1886-1969 -Basic Architecture-.Taschen. Etats unis d’Amérique. 2006.
P89.

. Des liens internet…


.Le lieu unique, scène nationale de Nantes. En ligne http://www.pointephemere.org. Consulté le 23 janvier
2012

.Site officiel du 104 Paris. En ligne www.104Paris.org . Consulté le 15 avril 2012

.Site officiel du point Ephémère centre de dynamiques artistiques. En ligne www.pointephemere.com . Consulté
le 25 janvier 2012

.Site officiel de l’after squat 59 Rivoli. En ligne www.59rivoli.org . Consulté le 23 janvier 2012

.Sécurité incendie et programmation. En ligne : http://www.batiss.fr/regl/ . Consulté en Mars 2012

.Législation et normes d’accessibilité aux handicapés dans le site officiel de l’université Paris IIX. En ligne
http://www2.univ-paris8.fr/ingenierie-cognition/master-
handi/etudiant/projets/site_loisir/legislation_et_normes/html/normes.htm. Consulté le 05 mai 2012

.Guide de la fenêtre, conseiller indépendant en vitrage. En ligne http://www.guide-de-la-


fenetre.com/vitrage/vitrage_isolant_acoustique_phonique_bruit. Consulté en Mai 2012

37
.Gymnases de la mairie de Maurepas. En ligne
http://www.maurepas.fr/index.php/LOISIRS/Gymnases?idpage=209&idmetacontenu. Consulté le 08 Mai 2012

.site officiel de l’ADEME, Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie. En ligne


http://www.ademe.fr/midi-pyrenees/a_7_06.html#a_7_06_b. Consulté le 15 Décembre 2012

.Des mémoires…
.Bensemane.K, Chettouh.A, Immeuble 5 créateur de synergie mémoire de fin d’étude. EPAU. Alger 2011.P46

.Et des documents techniques…


.Fiche technique de « mains d’œuvre » installé dans l’ancien centre social et sportif des usines Ferodo Vareo,
1rue charles garnier -93400- saint Ouen, lien : www.mainsdoeuvres.org

.normes d’aménagement d’un studio de danse. Département des ressources professionnelles. Centre national
de la danse (français)

.normes de calcul de l’effectif des ERP par type. Ministère de l’habitat français.

38
…et voici tous les schémas

39
Numéro page titre reference
de figure
Figure 1 5 vue sur le quartier du sacré cœur à Alger (tissu YACOUB Abdelhak , LAMARI Salim
de la période coloniale française)
Figure 2 6 schématisation de l'espace interstitiel YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 3 9 plan global de situation YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 4 9 localisation du site dans le quartier YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 5 9 dégrées de repérage YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 6 10 sens de la pente de Mustapha Siyed El wali YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 7 10 les principaux flux à proximité du site YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 8 11 fonctions urbaine répertoriées au Telemly YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 9 12 forme et dimensions de la parcelle YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 10 12 absence d'espace d'attente au cinéma Debussy YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 11 13 schéma explicatif des différences de gabarit YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 12 13 coupe schématique de la topographie du site YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 13 14 simulation des ombres portées sur le site YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 14 14 dégagement latéral sur le talus permettant YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
l'ensoleillement des mitoyens
Figure 15 15 perspective depuis l'avenue Mustapha Siyed YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
El-Wali
Figure 16 15 principe des sous entités d'élément YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
architectoniques
Figure 17 17 Dé-connectivité du site à la ville YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 18 17 expression libre des jeunes YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 19 17 population cible et sous cible YACOUB Abdelhak
Figure 20 18 chacun s'approprie son propre espace pour YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
s’exprimer en toute liberté
Figure 21 19 La salle d’exposition du point FMR est un Salle d’exposition,
espace dégagé, qui permet une plus grande www.lepointephemere.fr, consulté en
flexibilité de l’espace janvier 2012
Figure 22 20 la façade du 59 accueillant différentes ABBAD Sarra
expositions durant l'année
Figure 23 21 relation entre les trois vecteurs du programme YACOUB Abdelhak
Figure 24 21 l’atelier de fabrique du point FMR aménagé par Atelier d’art plastique,
les artistes et est par conséquent plus apte à www.lepointephemere.fr, janvier 2012
répondre à leur besoins
Figure 25 23 exigences d'ensoleillement des ateliers YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
d'infographie
Figure 26 26 alignement en hauteur avec les gabarits des YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
immeubles mitoyens
Figure 27 26 coupe pour l'alignement en hauteur avec les YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
gabarits des immeubles mitoyens
Figure 28 26 coupe pour l'alignement en hauteur avec les YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
gabarits des immeubles mitoyens
40
Figure 29 27 prise en charge de la perspective YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 30 27 volume ponctuant la perspective YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 31 27 subdivision du volume YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 32 27 création d'ouvertures YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 33 28 traitement de la toiture en tant que façade YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 34 28 la toiture enveloppante du volume YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 35 28 la boite comme élément d'appel YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 36 28 création d'une intrigue urbaine LAMARI Salim
Figure 37 29 dominance de l'aspect blanc épuré sur la YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
façade
Figure 38 29 l'élément noir contrastant avec YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
l'environnement
Figure 39 29 la boite rouge comme élément d'appel YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 40 logique organisationnelle globale YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 41 31 principe d'isolation sonore naturelle YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 42 31 communication visuelle entre extérieure et YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
intérieur
Figure 43 32 l'articulation entre espace de création et YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
espaces de promotion
Figure 44 32 logique de filtrage dans l’espace de création YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 45 33 la boite à..., identité de l'espace YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 46 33 schéma d'organisation spatiale YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 47 34 principe de parois coulissantes YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 48 34 mobilier jeune et chaleureux YACOUB Abdelhak
Figure 49 35 concrétisation de l'ambiance atelier avec des YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
matériaux industriel
Figure 50 35 ambiance de terrasse renforcé par du parquet YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
et de la vegetation
Figure 51 36 l'architecture devient contre vertement YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim
Figure 52 36 logique structurelle de la boite rouge YACOUB Abdelhak, LAMARI Salim

41

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