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Le DIDH est la branche du DI dont l’objet est d’assurer la protection générale de l’individu
dans l’ordre international. Cette protection est devenu effective avec la création de l’ONU.
Nous attendons par droit de l’homme l’ensemble des prérogatives juridiques assurant la
dignité humaine en vertu d’une garantie normative et d’une protection institutionnel (la
dignité humaine est la valeur d’être humain)
Les normes de protection des droits de l’homme sont adoptées dans différents systèmes de
protection des droits de l’homme. Un système de protection des droits de l’homme est un
ensemble de normes et d’institutions adopter pour protéger juridiquement les droits de
l’homme dans un cadre géographique déterminé sur le fondement d’une philosophie
particulière.
- Les droits de de la 1ere génération (civil et politique) : cette génération est supposé
être apparu entre la fin du 18e siècle et le début du 19e siècle .elle est fondée sur
l’idéalisme libéral.
- Les droits de la 2nd génération : ce sont des droits économiques, sociaux et culturels.
Ces droits sont apparu à la 1ere moitié du 20e siècle. Ces droits sont fondées sur
l’idéologie socialiste .Le but des droits de 2e génération est de faire en sorte que l’Etat
satisfasse les besoins élémentaires de l’être humain.
- Les droits de 3e génération : ce sont les droits de solidarité qui sont apparu à la 2e
moitié du 20e siècle fondée sur l’idéologie du développement africain. Le but de ces
droits est la protection des individus contre l’extrême pauvreté avec l’aide des pays
riches (droit au développement ,droit à la paix…)
Les conventions générales sont celles qui assurent la protection des droits de
l’homme en faveur de toutes les catégories de personnes ; exemple du pacte international sur
le droit civil et politique du 16 Décembre 1954. La convention européenne des droits de
l’homme, la charte africaine des droits de l’homme.
- Les conventions catégorielles : il s’agit de traités internationaux qui ont pour objet la
protection d’une catégorie de personne ; exemple : la convention pour l’élimination de
toutes formes de discrimination à l’égard des femmes, la convention sur le droit des
enfants de 1989, la convention sur la protection des travailleur, l’immigration…
-Les conventions sectorielles : il s’agit d’accord ou de traités internationaux qui ont pour
objet la protection d’un droit particulier ; exemple de la convention contre la torture du 10
décembre 1984, la convention pour l’élimination de toutes formes de discrimination raciale
Il s’agit d’organes ou d’institutions qui ont pour mission de contrôlé le respect des
droit de l’homme par les Etats .En principe chaque instrument conventionnel ses organes de
protection .On distingue 2 catégorie d’organe de protection : les organes juridictionnels et les
organes non juridictionnel
-les organes non juridictionnels : il se caractérise par le fait qu’ils n’ont pas de pouvoir
judiciaire et que leur décision ne sont pas obligatoire. On peut les scindé en deux
. Les quasi-juridictions : qui sont caractérisé par une procédure contradictoire et une
décision non obligatoire, exemple : le comité des nations unies pour l’élimination des
discriminations raciale, le comité contre la torture, le comité pour la protection des
travailleurs.
.les organes administratif : caractérisé par une procédure non contradictoire et une
décision non obligatoire ; ce sont des organes de types politique
Ce sont des procédés par lesquels les organes de protection contrôlent le respect
par les Etats des droits garanties. On distingue 2 mécanismes
DROIT INTERNETIONAL PUBLIC S4 TRAORE A AZIZ
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- Les mécanismes non contentieux : ce sont des mécanismes d’évaluation de l’Etat sur
rapport .Ici un rapport est établit pour relever ou dénoncer la situation ou la violation
des droit de l’homme dans l’Etat
En droit international chaque droit de l’homme est supposé imposé à l’Etat trois (3)
types d’obligation
Le droit international est le droit qui s’applique à la guerre. C’est la branche du droit
international qui régit la guerre. C’est l’ensemble des règles qui vide la protection de l’homme
dans le contexte de la guerre .le droit international humanitaire civilise la guerre.
Le DIH est aussi appelé JUS IN BELLO (le droit applicable dans la guerre) . Il
est à différentié du JUS AD BELLO qui est le droit de faire la guerre (qui est quasi nul sauf
pour la légitime défense). Le JUS IN BELLO trouve son fondement dans les réflexions de
HENRI DUNANT dans son ouvrage intitulé souvenir de Solferino.
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1- Le droit de la HAYE
Il regroupe l’ensemble des règles qui limites le choix des moyens de la guerre
.certains moyens seront interdits et d’autres permises . Ce droit est codifier dans la
convention de la HAYE en 1899 et 1907.ex :convention 2 sur les lois de la guerre : les
belligérants n’ont pas un droit illimité quant au droit de nuire à l’ennemie.la convention de
1981 interdisant les armes à effets traumatisant .la convention de Paris de 1993 sur
l’utilisation de l’arme chimique
2 – le droit de GENEVE
- Convention 1 : amélioration du sort des blessés et des malades des forces armées en
campagnes
- Convention 2 : amélioration du sort des blessés, des malades et des naufragés des
forces armées sur mer
- Convention 3 : la protection des prisonniers de guerre
- Convention 4 : protection de la population civile
- Protocole 1 : portant sur les conflits armés internationaux, ex : guerre entre deux
Etats
- Protocole 2 : portant sur les conflits armés non internationaux, ex : guerre Etat contre
un groupe armé
2 champs d’application
Le D.I.H s’applique à deux catégories de personnes : d’une part les soldats mis
hors combat et d’autre part les civils qui ne participent pas aux combats. La notion de
combattant trace la frontière du D.I.H. le D.I.H ne s’applique pas aux combattant mais aux
non combattant.
En droit international classique il a existé d’abord existé la piraterie qui est définit comme
étant le brigandage dans les espaces internationaux (piraterie maritime et aérienne). Ces
infractions sont consacrées dans la convention de GENEVE sur la haute mer de 1958 et la
convention des nations unies sur le droit de la mer de 1982. Les auteurs de ces infractions
sont sanctionables par les Etats en vertu de la compétence universelle
- L’esclavage : qui est tout acte de commerce portant sur l’être humain entant que
propriété. Il a été érigé en infraction le 26 septembre 1925 sous la S.D.N. il s’agit d’une
compétence universelle aussi
- Le terrorisme : est tout acte de violence pour la défense d’un intérêt idéel
- Le crime d’apartheid : c’est tout acte de ségrégation raciale
- Le génocide : c’est la perpétration d’actes criminels dans l’intention de détruire un
groupe national, ethnique, racial, religieux. le crime de génocide est composé d’un
élément matériel et un élément moral
- Le crime contre l’humanité : c’est la commission dans le cadre d’une attaque
généralisé, systématique lancer contre une population civile. c’est un crime de groupe.
art 8 du statut de ROME
- Le crime de guerre : c’est le crime de violation du droit international humanitaire
- Le crime d’agression : art 8 ,10 du statut de ROME. Il consiste à la conduite
d’opération militaire contre la souveraineté, l’intégrité et l’indépendance d’un Etat.
Un Etat peut être passible de crime d’agression tout comme les individus
- Les tribunaux ad hoc : qui sont des juridictions spécialisées crées par la résolution du
conseil de sécurité de l’ONU. ex : le tribunal pénal international de Yougoslavie ; le
tribunal pénal international du Ruanda
- Les tribunaux pénaux internationalisés : ils sont créés par traité international entre
l’ONU et un Etat. Ex : le tribunal spécial pour la siéra Leone signé le 16 janvier 2002.
Ce tribunal est compétent pour les même crimes que les autres tribunaux ; ex de
l’affaire CHARL TAYLOR en 2012, affaire ISSA NABRE
la C.P.I peut est saisi par les Etats, le conseil de sécurité de l’ONU, le procureure. Le
conseil de sécurité peut suspendre toute poursuite devant le C.P.I pour une durée d’un an
A- le principe
En droit international , ce principe de responsabilité correspondant à l’art 1382 du code civil
n’est pas conventionnel . On trouve ce principe exprimé dans l’art 1 et l’art 3 du projet 1 et 2.
Le principe tire sa force obligatoire de la coutume et de la jurisprudence internationale. Ce
principe dérive de la pratique des mesures de rétorsions et des représailles. Dans la
jurisprudence international ce principe est affirmé dans l’affaire UNSINE DE CHORSOW qui
pose le principe que c’est un principe du droit international voir une conception générale de
droit que toute violation d’un engagement comporte l’obligation de réparer
- L’illicéité internationale d’un acte de l’Etat : cette obligation peut être une action ou
une omission
. Le consentement de la victime
- L’imputabilité à l’Etat : il faut que le fait soit imputable à l’Etat, ex affaire des essais
nucléaire, attaque armé. il est possible de d’imputer des fait commis par des organes
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qui ne sont pas des organes de l’Etat à l’Etat. Si l’Etat exerce un control effectif sur cet
organe l’Etat engage sa responsabilité en cas de faute de cet organe
C’est le règlement des différends internationaux soit par vois d’arbitrage soit
par vois judiciaire
- L’arbitrage pur: qui est l’arbitrage d’un différend entre sujets de droit
international
- L’arbitrage mixte : c’est l’arbitrage d’un différend entre un sujet de droit
international et une personne privée relevant de sa compétence
- L’arbitrage transnational : c’est l’arbitrage entre un Etat et une personne privée
étrangère.
L’arbitrage internationale a évolué en plusieurs temps : dans un premier temps
l’ordre international connaissait d’abord l’arbitrage par souverain dans lequel
un Etat joue le rôle d’arbitre ; c’était le cas dans la sentence arbitrale
CHORTERGE de 1861 (grande Bretagne contre Portugal). L’arbitrage
technique a émergé dans le traité JOY de 1794 entre les USA et la Grande
Bretagne. l’arbitre est choisie ici en fonction de ses compétences techniques en
la matière. il y’a eu ensuite la codification générale de l’arbitrage dans l’acte
général d’arbitrage de la S.D.N de 1928 et les conventions internationales
d’arbitrage de la Haye. Deux éléments caractérisent l’arbitrage : le
consentement des Etats (ils doivent consentir à aller à l’arbitrage) et le
caractère obligatoire de la sentence arbitrale (qui est inhérent au
consentement)
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L’arbitrage peut être facultatif ou obligatoire. Il est facultatif si les parties ont
la liberté de choisir ou non le tribunal arbitral ; il est obligatoire si le mode de
règlement du différend appel nécessairement l’arbitrage. Le tribunal arbitral
est composé d’un nombre impair d’arbitre (1, 3, 5…). C’est un principe général
du droit que le recours à l’arbitrage implique la soumission de bonne foi à la
sentence arbitrale
Une juridiction internationale est une institution investie du pouvoir de trancher les
différends internationaux par voie de procédure contradictoire et de décision
obligatoire.
- Les juridictions à compétence générale : ceux sont celles qui ont compétence
générale en droit international ; ex : la C.P.J.I, la C.I.J. crée en 1945 comme
organe judiciaire principal de l’ONU. la C.I.J. est compétente à l’égard d’un
Etat, i que si cet Etat a fait déclaration du statut de la C.I.J art 36(compétence
contentieuse et consultative). L’arrêt est obligatoire et l’avis consultatif n’est
pas obligatoire
- Les juridictions spécialisées : ceux sont celles qui s’inscrivent dans le cadre d’une
branche du droit. Ex C.P.I, C.C.J.A, C.A.D.H…
D’autre part certains le définissent comme l’ensemble des règles de droit régissant
l’organisation des relations internationales de nature économique.
Pour nous (PR SOMA) le DIE est le droit des opérations économiques internationales
impliqué dans le développement global de l’Etat et de la communauté internationale
Il faut distinguer le DIE du droit publique économique qui est une branche du droit
public national. En DIE l’Etat est le 1er acteur. Dans le droit international général
l’Etat central et exclusif mais en DIE l’Etat n’est ni central ni exclusif. Il n’y a pas
d’uniformité des Etas en DIE : les Etats ne sont pas égaux ; on a des Etats pauvres et
des Etats riches. Il donc un principe de dualité des normes qui voudrait que les règles
ne soient pas érigé de façon uniforme pour tous les Etats. Les Etats n’ont pas les
mêmes droits ni les mêmes obligations.
S’agissant des organisations internationales ils sont aussi sujet du DIE ( les
organisations internationales à vocation économique) ex : CEDEAO ,UEMOA,UE…
les organisation internationales économique peuvent être classer en plusieurs
catégories selon le domaine d’activité :
Ce droit résulte d’une revendication du tiers monde due à leur histoire marquée
par une domination des Etats riches. Ce droit a été consacré par la déclaration sur le droit au
développement du 4 DECEMBRE 1988. Selon l’art 1er de cette déclaration, le développement
est un état global de bienêtre. Et selon l’art 2 de cette déclaration, l’être humain est le sujet
central du droit au développement. De ce point de vu il peut réclamer ce droit à l’Etat ex
affaire ovoni. Dans l’ordre international l’Etat peut réclamer le droit au développement en
son nom et au nom de sa population
A- Le chapitre 7
Il est composé des articles 39 et 51 de la charte de l’ONU et porte sur les actions à mener par
l’ONU pour le règlement des crises susceptible de perturber la paix internationale.
Le chapitre 7 fixe l’essentiel des pouvoir du conseil de sécurité dans le maintien de la paix.
Ces pouvoirs sont de plusieurs ordres :
B- Le chapitre 8
Il consiste dans les dispositions des articles 52, 53, 54, de la charte. Le rôle du chapitre 8 est
de permettre le régionalisme en matière de maintien de la paix et de la sécurité
internationale. C’est le siège du régionalisme.
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De ces dispositions on constate qu’un accord ou une organisation régionale sont destinés au
maintien de la paix et de la sécurité pour ce faire doivent être en conformité avec la charte de
l’ONU. Ils sont destinés à régler les affaires régionales.
Aussi bien au niveau du conseil de sécurité qu’au niveau des accords et organisations
régionales le maintien de la paix se fait par des opérations de maintien de la paix.
Ces organisations régionales doivent agir qu’avec l’autorisation du CS et ils sont sous son
control.
S’il s’agit d’un règlement pacifique, l’accord ou l’organisme régional n’a pas besoin de
l’autorisation du CS mais s’il s’agit d’un règlement armé, ils doivent avoir l’autorisation du
CS.
UA créé en 2000 avec un conseil de paix et de sécurité, une armé, un conseil de sage,
un mécanisme d’alerte précoce, un fond de la paix.
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