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DEPARTEMENT DE LA PRODUCTION
Exposé sur :
Les gravimetres
Réalisé Par : Suivi par :
BEKHDIDJA ABDELFATH
Mr. ALI ZERROUKI AHMED
HAMMI ABDELHAK
INTRODUCTION
1. ETUDE GEOPHYSIQUE
2. LA METHODES GRAVIMETRIQUES
4. NOTIONS DE BASE
5. DONNEES GRAVIMETRIQUES
8. ANOMALIE DE BOUGUER
9. OBJECTIF DE LA MODELISATION 2D
CONCLUSION
REFERENCE ET BIBLIOGRAPHIE
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INTRODUCTION
Le pétrole est devenu, à partir des années 50, la première source d'énergie
dans le monde. Sa forte densité énergétique en fait la matière première
irremplaçable utilisée par l'industrie de la pétrochimie pour un nombre
incalculable de produits de la vie quotidienne : matières plastiques,
médicaments, engrais, matériaux de construction, peintures, vêtements,
colorants, produits cosmétiques, production électrique, carburants qui alimentent
les transports.
~2~
rareté. Cela a favorisé les recherches poussées sur les diverses techniques
d‘exploration de ces ressources de pétrole et de gaz.
1-ETUDE GEOPHYSIQUE
La géophysique est la branche d’étude de la Terre utilisant des méthodes
gravimétriques, magnétiques, électriques et sismiques. Certains géophysiciens
passent la plupart de leur temps à l'extérieur à étudier diverses caractéristiques
de la Terre, tandis que d'autres passent la majeure partie de leur temps à
l'intérieur, à utiliser des ordinateurs pour la modélisation et les calculs. Certains
géophysiciens utilisent ces méthodes pour trouver du pétrole, du fer, du
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la Terre, à proximité de la surface, voire en surface. La détermination des
anomalies de densité dans le sous-sol. peut être mesurée par des levés
~4~
Si la Terre était isolée dans l’espace, parfaitement ronde, immobile et formée de
couches concentriques latéralement homogènes, g aurait partout la même valeur.
g = G.M/R2
Or il n’en est rien, la pesanteur varie d’un point à l'autre. Ces variations ont des
causes diverses que l’on peut énumérer:
- la forme du géoïde.
point de mesure.
Les quatre premières causes sont dites non géologiques, la cinquième est dite
géologique et c’est elle qui présente un intérêt pour la géophysique appliquée[2].
4-NOTIONS DE BASE
1 Attraction gravitationnel
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En 1687, Newton il formule la loi de la gravitation universelle : L'interaction de
gravitation est une attraction qui est proportionnelle à la masse des deux corps et
inversement proportionnelle au carré des distancesr.
2. Potentiel gravitationnel
On applique une force à une masse m2 pour lui faire subir une accélération
gravitationnelle ğ.En utilisant le principe fondamental de la dynamique
l’accélération Gravitationnelle sous la forme suivante :
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Précisons d'abord le sens que nous attribuons à ce terme ''d'anomalies'' Pour
nous faire une idée nette de sa signification, supposons en premier lieu que les
couches superficielles du globe sont constituées par des terrains homogènes, de
densité constante, sur une épaisseur de quelques centaines de mètres au moins. Il
est alors possible de calculer le champ théorique de la pesanteur en tout point de
la surface du sol. Mais si, après nous être livrés à cette opération, nous passons à
la mesure expérimentale, nous constatons que notre valeur calculée n’est pas
celle que nous mesurons. La différence se nomme ''l'anomalie de la gravité ``
3-1.Anomalie de Bouguer
d'origine profonde et étendue, est une anomalie où les isolignes ont de grands
rayons de courbure. Au contraire, l'anomalie résiduelle est provoquée par des
phénomènes plus superficiels et se marque par des isolignes à faibles rayons de
courbure.
Ce sont ces anomalies résiduelles qui ont le plus d'intérêt lorsqu'on s'intéresse
aux structures peu profondes.
L'anomalie régionale peut être calculée de diverses façons selon le sens donné
au terme ''grand rayon de courbure''. La méthode employée ici est l'ajustement
par un polynôme du troisième degré en x et y. L'anomalie résiduelle est obtenue
par la soustraction de la valeur de l'anomalie de Bouguer, la valeur de la
régionale.
~7~
3-3 L’anomalie résiduelle : est la différence entre l’anomalie de Bouguer et
l’anomalie régionale. C’est elle qu’il faut interpréter[1].
5-DONNEES GRAVIMETRIQUES
1-Corrections
Afin d'obtenir les variations du champ gravitationnel dues à des causes
géologiques, il est nécessaire de corriger les lectures données par le gravimètre
de toutes les autres causes extérieures pouvant les influencer (dérive de
l'appareil, marée, ellipticité de la terre . . .)[3].
5- Correction de terrain ∆T
et
2-Levé gravimétrique
Une équipe de gravimétrie devrait être composée au moins de deux personnes :
~8~
Pour le nivellement, il ne faut pas oublier que pour une précision de 0.01mgal, il
faut connaître l'élévation à plus ou moins 3 cm pour la correction air libre et 9
cm pour la correction de plateau.
6-REPRESENTATION D’UNE
ANOMALIE :
Au début, ce qui signifie près de préciser la durée du mot «anomalie» afin
d’avoir le sens ou une idée sur sa signification, en mettant une hypothèse que la
surface de la Terre avec des couches et se compose d'une terre homogène de
densité constante, plus que l'épaisseur d'au moins quelques centaines de mètres..
Il est donc possible de calculer le champ gravitationnel théorique à un point
quelconque sur la surface de la terre. Mais si, après l’arrivée à cela, il faut
tournons vers une mesure expérimentale, en constatant que la valeur calculée est
pas celle mesurée. La différence est appelée '' une anomalie de Gravité`[2]`.
~9~
7-METHODE D’ELABORATION DU
CALCUL DE L’ANOMALIE
GRAVIFIQUE :
la notion d'anomalie peut se présenter sous la forme suivante:
1- g mesuré :
Sur le terrain, les mesures exécutées à l’aide d’un gravimètre sont des
mesures relatives. On effectue d’abord une lecture en un point où la valeur de g
est connue puis une autre lecture au point où elle est à déterminer. La différence
des deux lectures devrait être égale à la différence ∆g de l’accélération de la
pesanteur entre le mesuré. Or ce n’est pas exactement le cas, car la valeur du
champ g varie non seulement avec le lieu mais également avec le temps ; il y a
deux raisons à cela :
~ 10 ~
- l’une naturelle, due à l’influence de la Lune et du Soleil.
- L’autre instrumentale, due au vieillissement du ressort du gravimètre, aux
légers chocs provoqués par le transport, la manipulation de l’appareil et aux
faibles variations de températures.
Afin d’avoir des résultats qui sont indépendants des conditions de mesures, il
faut effectuer des corrections qui tiennent compte :
* - de l’influence luni-solaire
* - de l’effet de la hauteur du trépied
* - de la dérive instrumentale
2- g modèle :
La valeur de g mesuré, ayant subi les seules corrections luni-solaires et
instrumentales ne peut être exploitée pour dégager des enseignements sur la
structure du sous-sol. Pour uniformiser l’ensemble des mesures et les rendre
comparables elles, il faudrait alors les ramener au même niveau.
Où:
gmes = Valeur de la pesanteur mesuré sur le terrain.
~ 12 ~
gth = Valeur théorique de la pesanteur calculée au niveau de l'ellipsoïde de référence.
∆gal = Correction air libre.
∆gpl = Correction plateau.
Où φ - latitude du point
978 049.0 = g à l’altitude zéro sur l’équateur.
M : masse de la Terre
En différenciant par rapport à l’altitude on trouve:
~ 13 ~
Où h est l’épaisseur du plateau en mètres et ρ est la densité du plateau en
g/cm3 ; ∆g s’exprime en milligals.
Cette correction s'ajoute au résultat à l'air libre puisque le plateau vient ajouter
son attraction à celle de l'ellipsoïde. C'est ce qu'on appellera correction du
plateau ou tout simplement correction de Bouguer du nom du géodésien (1618-
1758).
2-4 Effet du relief ou correction topographique ∆g topo :
Jusqu’ici nous avons considéré la surface terrestre comme plane, or nous
devons encore tenir compte des effets provoqués par le relief. Un relief positif
induit une attraction supplémentaire T+ dirigée vers le haut, T+ diminue ainsi la
valeur du gth il est donc à retrancher. Un creux topographique entraîne une
diminution gravifique T cette masse ayant déjà été prise en considération dans la
correction du plateau (figure11), il faut également la retrancher.
La correction topographique totale est ainsi la somme des contributions
négatives des bosses et des creux. Pour éliminer cet effet topographique, il faut
exécuter les corrections topographiques[2].
Le principe de ces corrections est le suivant : La zone entourant le point de
mesure est subdivisée en couronnes successives, elles mêmes subdivisées en
secteurs.
L’attraction de chaque couronne vaut :
~ 14 ~
Fig 3 : Effet du relief topographique (In R.Aouissi ;2009)itre IV
8-ANOMALIE DE
BOUGUER :
La mise en évidence des formations géologiques se fait par comparaison des
valeurs de g mesurées sur le terrain avec celles du modèle théorique.
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surface. L'anomalie régionale, d'origine profonde et étendue, est une anomalie
où les isolignes ont de grands rayons de courbure. Au contraire, l'anomalie
résiduelle est provoquée par des phénomènes plus superficiels et se marque par
des isolignes à faibles rayons de courbure.
Ce sont ces anomalies résiduelles qui ont le plus d'intérêt lorsqu'on s'intéresse
aux structures peu profondes.
L'anomalie régionale peut être calculée de diverses façons selon le sens donné
au terme ''grand rayon de courbure''. La méthode employée ici est l'ajustement
par un polynôme du troisième degré en x et y. L'anomalie résiduelle est obtenue
par la soustraction de la valeur de l'anomalie de Bouguer, la valeur de la
régionale[2].
9-Objectif de la modélisation 2D :
Au terme de l'analyse qualitative de la carte des anomalies gravimétriques nous
avons pu établir la corrélation entre les anomalies observées et les différentes
entités géologiques. L'analyse a aussi permis de voir les signatures
gravimétriques des directions tectoniques majeures de la zone d'étude. Nous
allons à présent procéder à l'interprétation quantitative des données
expérimentales. Elle consiste à obtenir un modèle de structure du sous-sol
comportant différentes couches de terrain avec leurs épaisseurs et à déterminer
la géométrie des surfaces de contact entre terrains différents ainsi que celle des
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accidents éventuels. Pour le faire, on procédera à une interprétation directe des
anomalies par une modélisation 2D1/2 le long d'un profil ; la modélisation sera
précédée par une analyse spectrale des données[1].
10-EVOLUTION TECHNOLOGIQUE
DE LA GRAVIMETRIE
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À l‘origine, les gravimètres balistiques étaient particulièrement encombrants et
donc plutôt destinés aux points gravimétriques fondamentaux et aux mesures des
variations temporelles de la pesanteur. Cependant, une version transportable de
ce gravimètre a été mise au point par la société américaine Micro-g sous le nom
d‘A10.
~ 18 ~
gravitationnelle de la Terre des accélérations propres du véhicule induites par le
mouvement. En réalité, un accéléromètre mesure une accélération de rappel «
specific force » qui correspond à la différence entre l‘accélération totale du
véhicule et l‘accélération gravitationnelle de la Terre. Un système de gravimétrie
mobile doit donc comporter, outre un ou plusieurs accéléromètres, un dispositif
de mesure de l‘accélération du véhicule par rapport à un référentiel inertiel et un
dispositif de détermination de l‘attitude du véhicule. Ces mesures
complémentaires permettent alors de séparer l‘accélération gravitationnelle de
l‘accélération totale.
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instrumentation plus légère et plus facile à mettre en œuvre tout en cherchant à
minimiser les coûts[3].
3-Gravimétrie spatiale
Toute variation spatiale ou temporelle de la gravité perturbe sensiblement la
trajectoire d‘un satellite artificiel en orbite autour de la Terre. Dès lors, la
mesure des perturbations d‘orbite par des techniques de poursuite telle la
télémétrie laser, permet de reconstituer les variations de gravité qui résultent de
la structure interne réelle de la Terre. La trajectoire du satellite est déterminée
par ailleurs grâce à l‘orbitographie, ce qui permet de connaître la hauteur du
satellite par rapport à un ellipsoïde de référence. La différence entre cette
hauteur et la distance entre le satellite et l‘océan correspond à l‘ondulation de
l‘océan par rapport à l‘ellipsoïde de référence.
océans avec une précision comprise entre 4 et 10 mgal et le géoïde avec une
précision inferieure au mètre. La résolution spatiale atteinte par cette technique
se situe entre 5 et 10 km, soit une progression d‘un ordre de grandeur par rapport
à la technique des perturbations d‘orbite.
Conclusion
L‘objet principal de cette technique est de mesurer l’intensité de la pesanteur en
un point donné et d‘exploiter les résultats effectués en un grand nombre de
station.
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REFERENCES ET BIBLIOGAPHIES
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