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Analyse linéaire 9 

: L’albatros
Introduction : Charles Baudelaire est un poète français du 19e siècle pionnier du
mouvement symboliste, un mouvement qui s’appuie sur la lecture de signaux qu’il faudrait
savoir déchiffrer pour comprendre la véritable beauté de la nature. Il consacrera sa vie dans
un recueil, les fleurs du mal dans lequel il fera le rapprochement entre le bien et le mal, la
boue et l’or ou les ténèbres et la lumière. Dans le poème à l’étude, issu de spleen et idéal sa
plus grande partie, Baudelaire raconte les péripéties d’un albatros contrarié par des
pêcheurs partis en mer qui passent le temps en se riant de ces vastes oiseaux des mers.
Lecture
Pourquoi -> De quelle manière cet oiseau est-il une métaphore du poète
Scène en mer / Oiseau ridiculisé / Torture / Comparaison oiseau poète
Strophe 1 : anecdote récurrente (souvent) / proximité entre les deux (compagnons / suivent)
/ description symétriques (vaste oiseau des mers – les hommes d’équipages) / se termine
par un danger imminent (gouffre amers + répète son « g »)
Strophe 2 : Rupture « a peine » / champs lexical maladresse / roi de l’azur oppose les
ridiculisations / « sur les planches » theatre bete de foire
Strophe 3 : ponctuation exclamative / nom pour le designer péjoratifs ++ / Cruauté
mechanceté / l’oiseau passe de la splendeur à la chute
Strophe 4 : Semblables allégorie du poète / le poète se rapproche en plusieurs points ( il est
seul, innadapté a la société, « exilé » / « huée » critiqué les deux / il est unique au sein de la
société il « se rit », «  au milieu » place unique

Conclusion : La force de ce poème est de nous faire comprendre, en quelques vers, la


difficulté voire la souffrance du poète au milieu de ses pairs. On y retrouve puissance de la
métaphore, rythme et expression imagée de la méchanceté des hommes. Ces strophes
rappellent le poème de V. Hugo sur la fonction du poète dans Les Rayons et les Ombres
(1840). Hugo écrit « On le raille, qu’importe, il pense » ou encore « Il est l’homme des
utopies, les pieds ici, les yeux ailleurs ». Selon Victor Hugo néanmoins, le poète n’est pas
inadapté à la vie d’ici-bas comme l’Albatros mais il détient une véritable vocation citoyenne
et politique.

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