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Institut superieur des

etudes technologique du
kef

Matière: Électricité auto


Cours: Essuie-glace
Réaliser par : Dalali Arij
Classe : MI21
Encadre par : Mr Soltani Lsaad

Année universitaire : 2021/2022


Essuie glace
I. Introduction:
les essuie-glace sont des raclettes en caoutchouc , montées sur des bras
actionnées par un moteur éléctrique , commandés depuis l’habitacle . ils sont
en nombre variable , suivant la taille de pare-brise et la conception de leurs
bras . ils permettent de nettoyer le pare- brise avant , ainsi que la vitre
arriére , sans sortir de véhicule

II. Principe de fonctionnement d’un essuie


glace
Définition : Un essuie glace ou d’un dispositif utilisé pour enlever la pluie
et les de-bris d’un para-brise d’une voiture de sorte que le conducteur a une
vue imprenable sur la route .presque tous les véhicules à moteur , y compris
les trains , avion et embarcations , sont équipes d’essuie-glace par
exemple ,qui sont généralement une obligation légale.
Un essuie compose généralement d’un bras , pivotant à une extrémité et
avec une lame de caoutchouc longtemps attaaché à l’autre .la lame est
basculée en arriére sur le verre , de pousser l’eau à sa surface .La vitesse est
normalement réglable , avec plusieurs vitesse continues et souvent un ou
plusieurs « intermittents » réglages .

Principe de fonctionnement
 Le mécanisme est commandé par un seul et unique moto- réducteur ,composé
d’un moteur électrique à courant continu et d’un réducteur à vis sans fin et
engrenages .
 L’arbre de sortie du moto- réducteur est dans la même que la bielle excentrique
4.
 La bielle supérieure 6 , reliée des deux cotés par des rotules 19, permet de
transmettre le mouvement de la bielle excentrique 4 mouvement de rotation
continu ) au grand levier 7 ( mouvement de rotation alternatif ) .
 Ce grand levier 7 est en liaison pivot avec le châssis 1 via l’axe d’articulation , sur
lequel est directement raccordé ( dans la mémé CEC) Avec le bras d’ essuie -
glace conducteur (8+9+17).
 Sur le grand levier 7 est articulé la bielle inférieur 10 par l’intermédiaire
D’une rotule 19 . La bielle inférieur 10 et en liaison pivot avec le chassis 1 via
un axe d’articulation 20.

 Le mouvement est ainsi transmis a la bielle de commande 12 dans la


même CEC que le petit levier 11 et en liaison pivot avec le châssis 1 via
un axe d’articulation 20 .
 La bielle libre 15 est en liaison pivot avec le châssis 1 via un axe
d’articulation 20.
 La bras d’essuie-glace passager (13+14+16+18), entraîné par la bielle
de commande 12 (liaison pivot ) et guidé par la bielle libre 15 ( liaison
pivot ) Se déplacera en suivant la courbure du pare-brise dans un
mouvement dit «d’extension ».

Fig : Schéma cinématique

III. Partie commande d’un essuie glace


1. Le motoréducteur
est un appareil composé d’un moteur et d’un réducteur. Le but qu’on
recherche en utilisant un motoréducteur est de réduire la vitesse du moteur
tout en augmentant
le couple. Par exemple, lorsqu’on dit qu’un motoréducteur a un rapport de
1/40, cela veut dire
que le réducteur tourne 40 fois moins vite que le moteur lui-même. Mais en
même temps, il a
40 fois plus de couple. Ce rendement du motoréducteur est aussi dû à son
axe de sortie. On
retrouve des axes moteurs déportés qui interviennent dans la réduction de la
puissance. Les
axes positionnés perpendiculairement à l’axe de sortie ont aussi une grande
influence sur
l’augmentation du couple et la réduction de la vitesse d’un motoréducteur.
2. Temporisation

- Système électronique :
Mis au point par Robert Kearns en 1963, plagié par Ford,
Procès entamé en 1978, gagné en 1992, 60.000.000 F de
dédommagement pour Ford, somme équivalente pour Chrysler.
Arrangements amiables engagés avec les autres constructeurs (9
procès en cours, dont Renault).

3. - Ducellier 580.251 (CITROEN CX) :

Il permet un essuyage intermittent en petite vitesse, avec un intervalle


de 4 secondes entre chaque battement.
Ce mode de fonctionnement est donné par la commande de
l'interrupteur d'essuie-vitre qui comporte une position prévue à cet
effet.

Fonctionnement :
à la fermeture de l'interrupteur sur cyclage (a), le moteur commence à tourner,
alimenté par le contact repos du relais.
l'arrêt fin de course du moteur quitte la masse et va au "+".
C1 se charge et T1 commande alors le relais.
le moteur est alors alimenté par I'A.F.C. (arrêt fin de course).
à la fin du 1er battement, l'A.F.C. retrouve la masse et le moteur s'arrête.
le relais reste collé grâce à la base de temps de 4 secondes (C1-R1->R2).
au moment où C1 retombe à 0,5 V, T1 décroche et le moteur est de nouveau
alimenté.
le cycle continue

4. Ducellier 580.252/253

Ce boîtier, réalisé pour les véhicules Peugeot 305, 504, 505 et 604 comporte 2 relais,
2 circuits électroniques et assure 3 fonctions distinctes :

essuyage permanent en petite vitesse (PV) et grande vitesse (GV) à l'aide d'un
interrupteur simple, à faible courant.
intermittence : cyclage en petite vitesse (PV) assurant un intervalle de 5 secondes
entre chaque battement,
temporisation : prolongation de l'essuyage en grande vitesse (GV) par 2 à 3
battements lorsque celui-ci est commandé par la pompe de lave-vitre.
Ce boîtier, réalisé pour les véhicules Peugeot 305, 504, 505 et 604 comporte 2 relais,
Fonctionnement en commande permanente :
l'interrupteur principal commande directement les relais.
le premier relais est branché sur la petite vitesse PV et le fil d'arrêt fixe
(RL1),
le deuxième relais commute sur la grande vitesse GV (RL2).

Fonctionnement en intermittence
au repos T1 et T2 sont bloqués, le relais permet le fonctionnement
normal de l'essuie-vitre par sa commande directe.
à la fermeture de l'inter d'intermittence, le courant à travers R1-R2
charge C1 jusqu'à U 0.5 V, rendant passant T1 qui débloque T2,
l'enroulement du relais est alimenté (le moteur n'a pas encore
commencé de tourner).
T2 passant, (B1) passe à +12 V, (B2) étant toujours à la masse,
par le pont R3-R4, (B) est à +6 V, C1 se charge, (A) suit (B) et tend
vers +6 V,
le moteur commence à tourner et coupe l'arrêt fixe.
(B2) passe de 0 V à +12 V, (B) de +6 V à +12 V ainsi que (A) à travers
C1 chargé,
(B) reste à +12 V avec, pendant le passage du moteur sur l'arrêt fixe,
une impulsion à +6 V qui se répercute par C3 sur (A) (diagramme de
B),
le courant de base de T1 est supérieur à celui amené par R1-R2, C1
se décharge,
(A) atteint 0 V (pendant le passage sur l'arrêt fixe), T1 se bloque, le
relais n'est plus alimenté,
(B) se trouve à 0 V et (A) à - 12 V (décharge du condensateur),
le moteur se trouve arrêté sur l'arrêt fixe.
le temps mis par (A) pour remonter à + 0.5 V (courant limité par R1-R2)
correspond à la temporisation de 5 secondes.

Fonctionnement en temporisation :
dès l'apparition du + sur la borne de temporisation, Q3 est débloqué et
le relais RL2 est alimenté par Q4,
le condensateur de temporisation C4 se trouve chargé instantanément.
à la fin de l'action sur la pompe, Q3 reste passant pendant encore 2 à
3 battements, le temps de la décharge de C4 (base de temps formée
par C4-R9-R10),
D5 empêche la décharge de C4 dans la pompe du lave-vitre.

5. Capteur de pluie

Le capteur de pluie comporte une partie optique et


une électronique d'exploitation réunies dans un
boîtier. Il est verrouillé par deux embases collées au
niveau du rétroviseur sur la face interne du pare-
brise livré par le verrier. Un boîtier cadre, un
couvercle, deux étriers de fixation et un connecteur
11 voies composent l'extérieur. A l'intérieur, un boîtier
support d'optique reçoit des prismes guides de lumière (Plexiglas haute
température), les fenêtres silicone et le circuit imprimé avec chauffage, les
diodes (émettrice et réceptrice), l'électronique d'exploitation et le connecteur.

Fonctionnement

Le principe est basé sur la réflexion totale de la lumière dans


l'épaisseur du pare brise. Une diode émettrice envoie un signal
lumineux vers le pare-brise en traversant d'abord un guide de lumière
(prisme) puis une fenêtre silicone. le signal subit sept réflexions dans le
pare-brise (4 sur la lace extérieure, 3 sur la lace intérieure) avant d'être
mesuré par la diode réceptrice. Dès qu'une goutte d'eau tombe devant
le capteur, une partie des rayons lumineux est diffractée (phénomène
dû aux déviations qu'éprouvent la lumière - mise en morceaux). la
quantité de lumière du signal reçu est alors différente de celle du signal
émis, connue, et l'électronique, derrière la diode de réception,
commande en fonction des informations le système d'essuie-vitre. le
capteur de pluie est capable de réguler un temps d'intermittence entre
balayages de 0,5 à 5 secondes. Au delà de 0,5 seconde il
commandera la première vitesse, puis la deuxième vitesse en fonction
de la quantité de pluie détectée. Pour un temps d'intermittence
supérieur à 5 secondes il commandera directement le déclenchement
et l'arrêt de l'essuie-vitre. Petit détail qui a son importance, un
chauffage intégré supprime tout risque de buée dans la fenêtre
pouvant perturber le système.
Le capteur de pluie offre du point de vue confort de conduite et de la
sécurité des avantages évidents. La commande de l'essuie vitre
s'effectuant sans que le conducteur ait à lâcher le volant, par exemple
lors d'un dépassement ans des conditions difficiles. De plus, il coupe
automatiquement le balayage sous un tunnel pour le remettre aussitôt
à la sortie en cas d'orage...

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