On distingue classiquement :
Douleur par excès de nociception
- En réponse à une agression
- Stimulation des voies nerveuses
Douleur neurogène
- Pas d'agression nociceptive
- Lésion des voies nerveuses
• Classification pharmacologique
Fonction du type de douleur à traiter
Les antalgiques de palier II et III vont agir sur des récepteurs opioïdes
Récepteurs opioïdes
•Distribution (comment ils sont distribués)
–Centrale (moelle épinière, tronc, hypothalamus)
Ils vont être responsable du phénomène d’Analgésie
-Périphérique
Et sont responsables des Effets latéraux
•Ligands : endorphines, enképhalines (qui vont stimuler ces récepteurs opioïdes et permettre
l’analgésie)
Codéine
• Extraite de l’opium (Latex de Papaver somniferum)
• C’est un Opioïde faible
• Agoniste partiel u et k
→ Effet antalgique moindre par rapport à la morphine
→ on va avoir une Meilleure tolérance
→ Métabolisation partielle en morphine (20 %)
• Effets indésirables
- Nausées, vomissement, constipation
- Somnolence, dépression respiratoire
- Risque de dépendance et de syndrome de sevrage
Commercialisé en association
(Associé à un antalgique de palier 1 attention au surdosage il ne faut pas conserver
l’antalgique de palier 1)
- + Paracétamol : CODALIPRANE
- + ibuprofène : antarene codéiné
- On les trouve sous forme de Sirop ou comprimé
Tramadol
Action double
- Action en tant qu’agoniste des récepteurs opioïdes
- Inhibition de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine (les 2 interviennent
dans le contrôle de la douleur) : avec une action inhibitrice sur les voies descendantesil
va permettre d’augmenter ce contrôle de la douleur
Il agit sur les douleurs par excès de nociception mais également sur certaines douleurs de
type neuropathiques
Formulations
- Seul : TOPALGIC, MONOCRIXO, CONTRAMAL…
- En association au paracétamol : IXPRIM, ZALDIAR
- Injectable ou orale
Tolérance médiocre
- Nausées et vomissements ++, constipation
- Vertiges, somnolence, diminution de l’attention
- Hypotension
- Effet pro-convulsivant
- Dépression respiratoire (à forte dose)
- Dépendance, possibilité de syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement
Les Antalgique de palier III
Les Opioïdes forts, indiqués dans le traitement des douleurs sévères
Nalbuphine NUBAIN
- Antagoniste µ/ agoniste κ
Buprénorphine TEMGESIC
- Agoniste partiel µ/ antagoniste κ
- Utilisé aussi dans le sevrage aux opiacés (SUBUTEX)
Pharmacodynamie
- Effet antalgique +++ (en stimulant les récepteurs mu)
- Effet dépresseur central
- Effet dépresseur respiratoire dose-dépendant
- Nausées et vomissements
- Constipation
- Prurit
Pharmacocinétique
o C’est une Métabolisation hépatique
o Et une Elimination rénale : Attention en cas d’insuffisance rénale ou hépatique
Pas de dose maximale (il va falloir rechercher la dose efficace tout en considérant la
balance bénéfice/risque)
Possibilité de tolérance (surtout chez les patients qui sont traités à long terme où le corps
s’habitue à la molécule, et pour avoir les mêmes effets il faut la dose et donc on
l’augmente progressivement avec limite de la dépression centrale et de la dépression
respiratoire (dyspnée , somnolence, gêne respiratoire..)
A l’arrêt
- Risque de sevrage
- Risque de dépendance
Morphine
- Voie orale : SKENAN, ACTISKENAN, MOSCONTIN
- Intraveineux, sous-cutanée, intrathécale : Chlorhydrate ou sulfate
Fentanyl et dérivés
- (Comprimé lyoc) ABSTRAL po
- Sucettes ACTIQ
- Patch DUROGESIC
- Pulvérisations nasales PECFENT
- Formes injectables
Oxycodone
- OXYCONTIN, OXYNORM par voie orale et injectable
Hydromorphone
- SOPHIDONE par voie orale
Péthidine
- IV seulement
Méthadone
- Durée d’action longue, peu d’effets euphorisants
- Utilisée que dans le sevrage aux opiacés
Beaucoup de formes sur ces antalgiques de palier 3, ce qui est une bonne chose, car le corps
s’habituant à une molécule, quand l’effet antalgique ne se fait plus ressentir, on peut changer de
molécule
Dans ce tableau, on voit les correspondances entre les différents opioïdes, et en fonction du type de
molécules, de la voie d’administration, on aura pas la même équivalence, exemple si on utilise de la
morphine 60mg en per os équivaut à 20 mg en IV) et pour les opioïdes faibles, il faut 400mg de
codéine pour avoir le même effet que 60mg de morphine
En pratique
• Posologie minimale efficace (on va chercher la dose minimale pour avoir notre effet
antalgique)
• Traitement de fond avec formes Libération Prolongée (voies orales, patchs qui peuvent agir
jusqu’à 72h)
• Association à des antalgiques de palier I ou psychotropes : pour éviter les effets indésirables
et de diminuer des posologies d’opioïdes
• Relève de la prescription des Stupéfiants
• Prescription sur ordonnance sécurisée
• Posologie en toutes lettres
• Durée limitée : 7, 14 ou 28 jours
Si on retient bien les sous types de récepteurs, on peut découler l’effet recherché, en autre l’effet
antalgique mais les différents effets indésirables qu’on peut avoir avec ce type de traitement