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République de Côte d’Ivoire

Union – Discipline - Travail


Décentralisation

APPUI AUX INITIATIVES DE NEGOCIATION ET


CONVENTIONS/ENTENTES
FONCIERES LOCALES POUR LA COHESION SOCIALE

TERMES DE REFERENCE

MARS 2021
TABLE DES MATIERES
1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION 3

2 OBJECTIF GENERAL 5

3 OBJECTIFS SPECIFIQUES 5

4 RESULTATS ATTENDUS 5

5 METHODOLOGIE 6

6 TÂCHES A REALISER 6

7 LIVRABLES 7

8 CALENDRIER ET DUREE 7

9 PROFIL DU CABINET/CONSULTANT 8

10 RESPONSABILITE DU CONSEIL REGIONAL 10

11 CONTENUS DE L’OFFRE A PRODUIRE 10

12 CRITERES DE SELECTION 11

12.1 Évaluation de l’offre technique 11


12.2 Evaluation de l’offre financière 16
12.3 Évaluation finale de l’offre globale 16

SIGLES
AFOR Agence du Foncier Rural
C2D Contrat de Désendettement et Développement
CESER Conseil Economique, Social et Environnemental Régional
CLP Cellule Locale du Projet
CLR Cellule Locale Régionale
CR Conseil Régional
CT Collectivité Territoriale
DGDDL Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local
ECOTER Ecologie-Economie des Territoires Ruraux
IC Ingénieur Conseil
LIANE Leadership et Initiatives des Acteurs Non Etatiques
ONG Organisation Non Gouvernementale
OSC Organisations de la Société Civile
PAA Plan d’Activités Annuel
STD Service Technique Déconcentré

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1 CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Dans le cadre du deuxième Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) en cours


d’exécution, la Côte d’Ivoire et la France ont procédé à la signature d’une convention relative au
financement du Projet d’appui au développement Economique et Ecologique des Territoires Ruraux en
Côte d’Ivoire (ECOTER). D’un montant de 23 milliards de FCFA (35 millions d’euros), le Projet ECOTER
vise à améliorer les conditions de vie des populations dans huit Régions-pilotes, à travers le
renforcement de la gouvernance territoriale inclusive et le dialogue politique.

A cet effet, le Projet appuie la planification, le financement et la mise en œuvre d’investissements


productifs permettant un développement économique durable des territoires et répondant aux défis du
changement climatique. Il soutient également les collectivités territoriales dans le cadre de l’exercice de
leurs compétences en matière de gestion des ressources naturelles (espaces agro-sylvo-pastoraux et
ressources en eau).

Ainsi, de par ses objectifs, cette convention signée entre la Côte d’Ivoire et la France apparait comme
une opportunité pour les collectivités territoriales pour se rapprocher le plus possible des populations.
Le Conseil Régional du Bafing souhaite mettre cette opportunité à profit pour répondre à certaines
préoccupations en matière de développement local en général et à la gestion du foncier en particulier.

En effet, la Région du Bafing, située au Nord-Ouest de la Côte d’Ivoire, avec une superficie de 8.650
km² et une population estimée à 183.047 habitants (RGPH 2014) a subi, à l’instar de toutes les Régions
du nord du pays, les effets néfastes des crises successives qu’a connu le pays. Il continue d’en souffrir
malgré les efforts de paix et de réconciliation, et les actions de développement entreprises par le
Gouvernement et ses partenaires.

La population de la Région est dans sa grande majorité paysanne. Les activités des populations
reposent donc sur l’agriculture qui occupe près de 85% de la population active. Les moyens de
production dont elle dispose en général sont rudimentaires (dabas, machettes,…). Ils ne permettent
donc pas l’exploitation de grandes surfaces agricoles. Cette situation amène les paysans à pratiquer
une agriculture de subsistance et à s’investir dans le petit commerce pour accroître leurs revenus.

Au-delà, l’observation des activités conduites par les populations, dans le cadre de la diversification de
leurs revenus, montre également l’introduction de l’élevage dans l’économie de la Région. Cependant,
l’agro-élevage reste majoritairement extensif ou tributaire des pâturages naturels. La transhumance des
troupeaux, constitue aussi pour les éleveurs sédentaires un mode de gestion du bétail pendant la saison
sèche. Cette situation entraîne une imbrication croissante entre les activités agricoles et l’élevage.

Face aux effets immédiats et localisés de l’instabilité naturelle du climat, les relations entre les
agriculteurs et les éleveurs, précédemment marquées par un certain équilibre reposant sur la
complémentarité, sont devenues désormais conflictuelles et concurrentielles dans la gestion des
ressources naturelles et de l’espace. Les conflits entre ces deux groupes sociaux se multiplient,
dégénérant parfois en affrontements sanglants et meurtriers.

Le clivage entre ces acteurs s’est accentué suite à la crise militaro-politique qui a duré près d’une
décennie. Elle s’est traduite par un flux migratoire marqué par l’arrivée de populations allochtones et
allogènes à la recherche de terres cultivables. Cette situation a engendré de violents conflits fonciers,
d’une part entre migrants et populations autochtones dans l’occupation des terres et d’autre part entre
populations autochtones elles-mêmes lors de la mise en œuvre des opérations de délimitation des
territoires ruraux initiées par l’Etat Ivoirien à travers l’Agence Foncière Rurale (AFOR).

Tous ces facteurs conjugués ont pour effet une détérioration des conditions de vie de la population dont
plus de la moitié vit en dessous du seuil de pauvreté avec des répercussions négatives sur l’éducation,
la santé, le cadre de vie, l’environnement, la cohésion sociale, le manque d'organisation des acteurs du
territoire, etc. Dans un tel contexte, certains projets de développement déployés au niveau de la Région
font l’objet de controverses et/ou n’aboutissent pas en raison de la faible implication d’acteurs importants
tout comme l’existence de conflits liés à la gestion du foncier.

Cette situation traduit la nécessité d’une concertation entre tous les acteurs de la Région dans un esprit
constructif, associé à un processus de prise de décision.

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En effet, le dialogue entre les acteurs doit permettre de (i) partager une vision commune du
développement territorial et des perspectives pour l'avenir, (ii) favoriser la rencontre et les échanges
entre eux afin de briser le climat de méfiance, (iii) réaliser une mobilisation autour des projets concrets
et des priorités de développement de la Région.

Il est donc nécessaire que les risques de troubles sociaux induits par ces conflits agropastoraux soient
analysés et compris en vue de définir des actions pérennes de consolidation de la cohésion sociale et
de gestion concertée des espaces et/ou ressources naturelles de la Région en vue de favoriser un
développement local harmonieux dans un climat social apaisé.

Dans cette perspective, les antagonismes existants et les moyens visant à les résoudre doivent être
évalués pour que la cohésion sociale soit préservée pour un développement local plus durable.

Dès lors que les mécanismes permanents de prévention, gestion et résolution de ces conflits agro-
pastoraux semblent inopérants (décret n° 96-433 du 3 juillet 1996 relatif au règlement des différends
entre les agriculteurs et les éleveurs), il y a lieu de mettre en place des systèmes d'alertes précoces en
vue d’assurer une prévention et la gestion locale pacifique des conflits entre agriculteurs, éleveurs
transhumants et éleveurs locaux du territoire pour garantir la cohésion sociale et la gestion durable des
ressources naturelles (ressources foncière, forestière, fourragère et ressource en eau,…).

Ces différentes initiatives locales de prévention et de gestion des crises entre agriculteurs, éleveurs
transhumants et éleveurs locaux pour l’occupation des terres, sont d’une importance capitale et méritent
d’être soutenues et appuyées pour la Région du Bafing où l’on assiste malheureusement à la
recrudescence de conflits fonciers entre les acteurs ci-dessus identifiés.

De ce qui précède, il est urgent de faire établir des conventions/ententes entre les acteurs locaux en
vue d’une meilleure maîtrise de la mobilité des animaux et une intégration des activités agricoles et
pastorales sur le territoire de la Région.

Le Projet ECOTER a aussi été réfléchi dans ce sens. Pour rappel, il vise à améliorer les conditions de
vie des populations dans un climat apaisé à travers trois composantes essentielles :
- Gouvernance Territoriale inclusive et Dialogue Politique ;
- Développement Economique durable et financement rural à travers le développement de Projets
Economiques ;
- Gestion durable des Ressources Naturelles.

Dans le cadre de la composante 1 relative à la Gouvernance Territoriale inclusive et le Dialogue


Politique, l’appui aux initiatives de négociations convention/ententes foncières locales a été prévue pour
conforter la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les différentes communautés locales.

Tel est le contexte qui justifie la nécessité pour le CR d’appuyer des initiatives locales de gestion de ces
crises à travers la production de conventions portant sur une vision commune de gestion durable des
ressources naturelles au bénéfice de tous les acteurs locaux . A cet effet, quatre lots sont constitués en
vue de réaliser onze conventions/ententes foncières locales, à savoir :
- Lot 1 comprendra trois initiatives de négociation à appuyer pour aboutir à trois ententes en lien
à la gestion de l’espace agropastoral dans le Département de Touba ;
- Lot 2 comprendra trois initiatives de négociation à appuyer pour aboutir à trois ententes dont
deux en lien à la gestion de l’espace agropastoral et une sur les modalités de cession des terres
de culture et de pâturage dans le Département de Koro ;
- Lot 3 comprendra trois initiatives de négociation à appuyer pour aboutir à deux ententes dont
deux en lien à la gestion de l’espace agropastoral et une sur les modalités de cession des terres
de culture et de pâturage dans le Département de Ouaninou ;
- Lot 4 comprendra deux initiatives de négociation à appuyer pour aboutir à deux ententes sur
les modalités de cession des terres de culture et de pâturage dans le Département de Touba.

Les présents Termes de Référence qui définissent le cadre général d’exécution desdites prestations
sont donc élaborés pour le recrutement de quatre Cabinets pour assurer leur mise en œuvre.

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2 OBJECTIF GENERAL

L’objectif principal de cette prestation est de permettre au Conseil Régional du Bafing de renforcer la
gouvernance territoriale locale et le dialogue social par l’adoption de conventions/ententes foncières
locales orientées vers une planification concertée des activités sur le territoire mobilisant l’ensemble
des acteurs, y compris les femmes, les jeunes, les allogènes, les allochtones et les pasteurs-éleveurs.

3 OBJECTIFS SPECIFIQUES

De façon spécifique, il s’agit de :


- L’établissement d’un état des lieux et d’un fond documentaire sur la typologie, la genèse et les
mécanismes de règlement des conflits ainsi que les acteurs impliqués, y compris l’identification des
contraintes auxquelles ils sont confrontés au niveau de leur participation à la gestion durable des
ressources naturelles de la Région ;
- La définition de modalités de dynamisation des cadres de concertation à mettre en place pour la
gestion durable du foncier et la transhumance à la suite d’un état des lieux sur le fonctionnement et
l’opérationnalité des cadres existants -CVGFR et Commissions de Règlement à l’Amiable des
Différends entre agriculteurs/éleveurs- dans les villages des Régions si besoin avec la définition
d’actions de renforcement de capacité à déployer dans le futur ;
- L’élaboration avec les parties prenantes et sous l’égide de l’AFOR et du MIRAH, de conventions,
dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, y compris le foncier. Ces conventions
définiraient (i) sur la gestion de l’espace agropastoral une vision commune de l’exploitation des
espaces de culture et de pâturage et proposerait un mode opératoire de leur gestion et (ii) en ce qui
concerne le foncier les modalités de cession des terres de culture et de pâturage entre les détenteurs
de droits coutumiers et les occupants et/ou exploitants des parcelles.

4 RESULTATS ATTENDUS

Les principaux résultats attendus à l’issue de cette prestation sont :


- Une situation actualisée récapitulant la typologie des conflits et des acteurs impliqués au niveau du
territoire est produite en vue d’une valorisation dans le cadre d’une meilleure gestion des différends
entre acteurs ruraux dans la Région du Bafing ;
- Les enjeux et défis actuels et à venir liés au fonctionnement et l’opérationnalité des cadres de gestion
et de dialogue inclusif pour garantir la cohésion sociale entre l’ensemble des acteurs de la région
sont mis en évidence ;
- Une expérimentation à travers l’établissement de conventions en lien soit avec (i) la gestion durable
de l’espace agropastoral entre les acteurs ruraux, (ii) les modalités de cession des terres de culture
et de pâturage entre les détenteurs de droits coutumiers et les occupants, sous l’égide de l’AFOR et
du MIRAH, à l’échelle des villages, est susceptible de duplication au cours des années futures. Celle-
ci permettra à termes de tendre vers les résultats suivants :
1. Meilleure connaissance des droits et obligations des acteurs locaux en lien avec la gestion
durable des ressources naturelles et le foncier ;
2. Maîtrise des mécanismes de gestions des conflits entre les acteurs ruraux pour l’utilisation
rationnelle des ressources naturelles et le foncier ;
3. Fonctionnalité des cadres de concertation mis en place pour la gestion durable des conflits.
4. Renforcement et consolidation de la cohésion sociale.

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5 METHODOLOGIE

L’étude se déroulera dans les trois départements à savoir Touba, Koro et Ouaninou de la Région du
Bafing conformément à l’allotissement.

Les propositions méthodologiques des soumissionnaires intègreront a minima les étapes et/ou les
méthodes suivantes :
- Une réunion de cadrage au démarrage de la prestation au siège du Conseil Régional permet, avec
la participation du représentant de l’Agence Foncière Rurale (AFOR) à l’échelle régionale, de valider
(i) la méthodologie, (ii) les personnes et groupements à rencontrer, (iii) le calendrier de travail ;
- Une revue documentaire sur la thématique permettant de connaître (i) la nature des conflits en lien
avec la transhumance et les Ressources Naturelles (RN), (ii) les mécanismes juridictionnels et
coutumiers de règlement des litiges à valoriser, (iii) les types voire les modèles de conventions
similaires, (iv), tous documents exploitables pour l’atteinte des objectifs de la prestation ;
- Une phase d’entretiens avec différentes catégories d’acteurs : autorités préfectorales, autorités
coutumières, Services Techniques déconcentrés en chargent des questions de règlement des
conflits agro-pastoraux (MINADER et MIRAH), Conseil Régional, Mairie, les représentants des
organisations d’éleveurs, Organisations de la Société Civile de la région, … et personnes ressources
ou leaders d’opinions qui interviennent dans la région, devrait permettre (i) une meilleure
compréhension des relations des différents acteurs avec la terre ou les ressources naturelles, (ii)
une bonne connaissance des missions des différents commissions ou cadres de concertation et les
articulations avec la “justice traditionnelle“, (iii) une capitalisation des données recueillies aux fins
d’analyse et valorisation lors des négociations et/ou établissement des conventions/ententes et
délimitation des espaces objets des négociations;
- Une phase d’analyse des données collectées (documentaires, entretiens, …) suivie de la rédaction
du rapport provisoire portant sur : (i) la typologie, la genèse et les mécanismes de règlement des
conflits entre les acteurs ruraux en lien avec la GRN, (ii) des modalités de dynamisation des cadres
de concertation à mettre en place pour la gestion durable du foncier et la transhumance, (iii) les
conventions portant soit sur une vision commune de la gestion durable des ressources naturelles
soit sur les modalités de cession des terres de culture et de pâturage sur les territoires des villages;
- Une phase de signature des conventions/entente entre les acteurs en présence des élus, la CLP,
Autorités préfectorales, AFOR, le MIRAH,... ;
- Une phase de restitution et de partage du rapport provisoire avec les parties prenantes (élus, la CLP,
Autorités préfectorales, AFOR, le MIRAH,…) ;
- Une phase de rédaction du rapport définitif prenant en compte les observations et commentaires de
réunion de restitution.

6 TÂCHES A REALISER

Dans le cadre de la réalisation des objectifs susmentionnés, et sans être exhaustif, le Cabinet /
Consultant individuel aura pour tâches :
- Réaliser un fond documentaire sur les conflits entre les différents acteurs en lien avec l’exploitation
des ressources naturelles et identifier les zones confligènes du Département ;
- Proposer des actions de consolidation de la cohésion sociale par la dynamisation des cadres de
concertation entre les acteurs ruraux - éleveurs/agriculteurs - en lien avec la gestion durable de
l’espace agropastoral et le foncier ;
- Etablir des conventions définissant une vision commune de la gestion durable de l’espace
agropastoral sur le territoire des villages en zones confligènes et les modalités de cession des terres
de culture et de pâturage suivant un mode opératoire qui emporte la délimitation de l’espace à gérer
ou à mettre à disposition ;
- Organiser et tenir une réunion de partage du rapport provisoire présentant, (i) la typologie, la genèse
et les mécanismes de règlement des conflits entre les acteurs ruraux en lien avec la gestion des

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ressources naturelles, (ii) des modalités de dynamisation des cadres de concertation à mettre en
place pour la gestion durable du foncier et la transhumance, (iii) les différentes conventions ;
- Elaborer un rapport définitif prenant en compte les observations et commentaires retenus lors de la
réunion de restitution.

7 LIVRABLES

Les produits spécifiques attendus de l’équipe d’évaluation sont :


- Rapport initial de la mission : document décrivant la compréhension du mandat, la méthodologie
spécifique à suivre pour l’évaluation y compris la méthode qui sera utilisée pour réaliser les analyses.
Le rapport initial devra aussi indiquer la répartition des tâches entre les membres de l’équipe, le cas
échéant, le chronogramme de la mission, les outils d’analyse et de collecte des données
complémentaires devraient être inclus dans la note qui sera présentée à la Cellule Locale Régionale
CLR), à l’IC et aux STD spécialistes lors de la réunion de cadrage ;
- Un rapport provisoire en version électronique et en cinq exemplaires en format papier de la
prestation. Les versions électroniques seront fournies en format PDF et Word par courriel et/ou sur
clef USB. Ce rapport qui fera l’objet d’une restitution, portera sur : (i) la typologie, la genèse et les
mécanismes de règlement des conflits entre les acteurs ruraux en lien avec la gestion des
ressources naturelles, (ii) des modalités de dynamisation des cadres de concertation à mettre en
place pour la gestion durable du foncier et la transhumance, (iii) les conventions ;

- Une version finale du rapport de la prestation incluant les commentaires de la réunion de restitution
sera fournie, en version électronique et en cinq exemplaires en format papier. En complément, un
procès-verbal des échanges opérés au cours de la restitution sera produit par le contractant et
transféré en version numérique. Les versions électroniques seront fournies en format PDF et Word
par courriel et/ou sur clef USB.

8 CALENDRIER ET DUREE

La date prévue pour le démarrage de la prestation est fixée au ……… La période de mise en œuvre du
marché sera de deux mois à partir de cette date. Les prestations seront réalisées sur le territoire de la
région

Le consultant va mobiliser une équipe de deux experts disposant :

- Pour les lots 1, 2 et 3, chacun de 45 HJ, soit une durée totale de 90 HJ ;


- Pour le lot 4, chacun de 30 HJ, soit une durée totale de 60 HJ.

Le calendrier indicatif en lien avec la méthodologie de la mission est présenté dans les tableau 1 pour
les lots 1, 2 et 3 et tableau 2 pour le lot 4.

Tableau 1. Calendrier indicatif de la mission pour le lot 1, lot 2 et lot 3


Phase de l’étude Durée (jour)
Réunion de cadrage 1
Revue documentaire 5
Collecte de données de terrain et appui aux négociations, conventions/ententes 23
foncières et tâches y afférentes (délimitation, bornage de l’espace et signature de la
convention)
Analyse des données, rédaction du rapport provisoire 12
Restitution du rapport provisoire 1
Rédaction du rapport final 3
Total 45

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Tableau 2. Calendrier indicatif de la mission pour le lot 4
Phase de l’étude Durée (jour)
Réunion de cadrage 1
Revue documentaire 4
Collecte de données de terrain et appui aux négociations, conventions/ententes 15
foncières et tâches y afférentes (délimitation, bornage de l’espace et signature de la
convention)
Analyse des données et rédaction du rapport provisoire 7
Restitution du rapport provisoire 1
Rédaction du rapport final 2
Total 30

Les soumissionnaires proposeront dans leurs offres, un calendrier indicatif précisant, étape par étape,
les durées et la localisation des activités à conduire et les cibles à rencontrer (institutions, fonctions,…).

9 PROFIL DU CABINET/CONSULTANT

Le consultant devra être une structure possédant différentes compétences nécessaires aux opérations
de sécurisation foncière et gestion des ressources naturelles et le pastoralisme. Ainsi :

Pour les lots 1, 2 et 3, l’équipe de deux experts sera composée de :

Spécialiste en pastoralisme, Chef de mission

Qualifications et compétences
- Une formation universitaire de niveau minimum Bac+5, en agronomie option zootechnie, élevage,
sciences vétérinaires, ingénierie de l’élevage ou du pastoralisme ou équivalent ;
- Une connaissance approfondie de la politique de l’élevage en Côte d’Ivoire ;
- Une bonne maîtrise de l’outil informatique ;
- Une bonne maîtrise du français.

Expérience professionnelle générale


- Un minimum de quinze années d’expériences dans la conduite de projets d’élevage ou la réalisation
d’études dans le domaine de l’élevage ;
- Une bonne connaissance de la problématique des conflits agriculteurs-éleveurs ;
- Bonne connaissance des acteurs de la filière bétail.

Expérience professionnelle spécifique


- Au moins dix expériences avérées dans le pastoralisme et/ou la transhumance en Côte d’Ivoire ;
- Une bonne capacité dans le renforcement des capacités des acteurs de la filière bétail ;
- Une excellente connaissance des textes régissant la transhumance en Côte d’Ivoire.

Expérience souhaitable constituant un atout supplémentaire


- Avoir rédigé des textes législatifs et réglementaires dans le domaine de la transhumance du bétail.

Commissaire-enquêteur

Qualifications et compétences
- Titulaire d’un bac + 4/5 en droit, sciences sociales, agronomie, sciences économiques ou équivalent ;

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- Bonne connaissance du cadre juridique et institutionnel de la gestion du foncier rural en Côte
d’Ivoire ;
- Parfaite maîtrise de l’outil informatique (Word, PowerPoint) ;
- Excellente maîtrise du français ;
- Excellente capacité rédactionnelle.

Expérience professionnelle générale


- Expérience professionnelle minimale de quinze ans dans le domaine du droit foncier rural ;
- Bonne connaissance de la loi foncière rurale ivoirienne révisée en 2019 ;
- Connaissance des acteurs ou structures intervenant dans la gestion foncière en milieu rural.

Expérience professionnelle spécifique


- Au minimum dix années expériences professionnelles en tant que commissaire-enquêteur ;
- Rédaction antérieure d’au moins cinq ententes/conventions foncières ;
- Connaissances avérées dans le domaine de la délimitation des parcelles individuelles et des
territoires de village.

Pour le lot 4, l’équipe de deux experts sera composée de :

Géomètre-expert, Chef de mission

Qualifications et compétences

- Titulaire d’un bac + 5, en topographie, géodésie, cartographie, GNSS (Global Navigation Satellite
System : Système de Positionnement et de Datation par Satellite), foncier et cadastre ;
- Avoir une bonne connaissance du cadre juridique et institutionnel de gestion du foncier rural en Côte
d’Ivoire ;
- Parfaite maîtrise de l’outil informatique (Word, PowerPoint) ;
- Excellente maîtrise du français ;
- Excellente capacité rédactionnelle.

Expérience professionnelle générale

- Expérience professionnelle minimale de quinze ans dans le domaine de la gestion du foncier rural ;
- Connaissances avérées dans le domaine de la délimitation des territoires de village.

Expérience professionnelle spécifique

- Participation à des opérations de certification foncière.

Commissaire-enquêteur

Qualifications et compétences
- Titulaire d’un bac + 4/5 en droit, sciences sociales, agronomie, sciences économiques ou équivalent ;
- Bonne connaissance du cadre juridique et institutionnel de la gestion du foncier rural en Côte
d’Ivoire ;
- Parfaite maîtrise de l’outil informatique (Word, PowerPoint) ;
- Excellente maîtrise du français ;
- Excellente capacité rédactionnelle.

Expérience professionnelle générale


- Expérience professionnelle minimale de quinze ans dans le domaine du droit foncier rural ;

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- Bonne connaissance de la loi foncière rurale ivoirienne révisée en 2019 ;
- Connaissance des acteurs ou structures intervenant dans la gestion foncière en milieu rural.

Expérience professionnelle spécifique


- Au minimum dix années expériences professionnelles en tant que commissaire-enquêteur ;
- Rédaction antérieure d’au moins cinq ententes/conventions foncières ;
- Connaissances avérées dans le domaine de la délimitation des parcelles individuelles et des
territoires de village.

NB :

- Un Consultant ou une structure ne peut acquérir plus de deux lots.


- Le Consultant ou la structure dont les offres portent sur deux lots devra proposer des experts
différents d’un lot à un autre. Le non-respect de cette clause entraîne le rejet de l’une des
propositions.

10 RESPONSABILITE DU CONSEIL REGIONAL

Le Conseil Régional mettra en place un comité de suivi composé d’un responsable de la Cellule
Régional Local (l’Agent de Développement Territorial) et un représentant de l’Ingénieur-Conseil. Ce
Comité aura pour rôle de :
- Valider la méthodologie du Cabinet / Consultant individuel y compris le calendrier d’exécution de la
mission ;
- Faciliter l’accès du Cabinet aux différents documents et personnes ressources ;
- Valider les grandes orientations et le contenu principal du rapport ;
- Valider les livrables produits par le Cabinet.

Le contractant disposera de ses propres moyens de déplacement, de bureautique et de secrétariat. A


aucun moment, il ne pourra exprimer un besoin d’appui logistique au Conseil Régional. Il prend en
charge les frais occasionnés par la séance de restitution notamment la logistique, hormis la mise à
disposition d’une salle.

Le CR mettra une salle de réunion à la disposition du Consultant pour opérer la restitution du rapport
provisoire et conviera les personnes amenées à participer à la restitution et enfin s’occupera de la
diffusion des livrables.

11 CONTENUS DE L’OFFRE A PRODUIRE

Les candidats intéressés par cette offre devront préparer les éléments suivants :
- Une proposition méthodologique de maximum quinze pages, hors annexes incluant une courte note
de compréhension des objectifs de la prestation, une présentation de la méthodologie proposée, y
compris phasage et structures ou personnes à rencontrer, une proposition de programme
prévisionnel. L’offre méthodologique inclura un descriptif succinct des experts proposés et en
annexes, une copie de leurs Curricula Vitae, des attestations de travail relatives à des prestations
similaires, des copies conformes de leurs diplômes en relation aux profils d’expertise requise ;
- Une proposition financière relative à la prestation.

Les soumissionnaires présenteront leur offre technique et leur offre financière en trois (03) exemplaires
(un original et deux copies mentionnées comme tel) sous plis fermé au Conseil régional à son siège sis
Touba, quartier………………………………… ou auprès de Monsieur KONE……….., Point Focal du
projet au ………….. ou à l’adresse e-mail suivante :………………… au plus tard le
……………………….… à 10 heures contre remise d’un reçu signé par le Conseil Régional.

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Les enveloppes techniques et les enveloppes financières porteront la mention “candidature l’appui aux
initiatives conventions/ententes foncières locales“ et la mention ‘’à ne pas ouvrir avant la séance
d’ouverture des candidatures’’. Aucune référence au soumissionnaire ne pourra être apposée sur les
enveloppes technique et financière.

Une version informatique de la candidature sera enregistrée en version PDF non modifiable sur une clef
informatique USB vierge introduite dans l’enveloppe intégrant l’offre financière. Les plis seront ouverts
à la date limite de l’offre à 10 heures précises dans les locaux du CR. L’ouverture des enveloppes
techniques sera publique. Les soumissionnaires peuvent y participer. A l’issue de l’ouverture des plis,
la commission de sélection procédera à l’analyse des propositions.

La sélection sera basée sur la qualité et le coût. Les critères de sélection accorderont une part
essentielle à la qualité de la proposition méthodologique et à l’organisation de l’équipe proposée (70%)
de la note finale).

Pour toutes autres informations concernant les présents TDR, les soumissionnaires peuvent contacter
le Conseil Régional du Bafing à l’adresse Email suivante : …………………. au plus tard sept (07) jours
avant la date limite de dépôt des offres. Les réponses aux éventuelles questions des soumissionnaires
seront envoyées par e-mail à l’ensemble des soumissionnaires qui auront fait connaître leur intention
de répondre aux TDR et auront communiqué leurs contacts par Email au plus tard sept (07) jours avant
la date limite de dépôt des offres.

12 CRITERES DE SELECTION

Les critères de sélection selon le barème suivant seront utilisés pour le choix du consultant.

12.1 ÉVALUATION DE L’OFFRE TECHNIQUE

12.1.1 Pour les lots 1, 2 et 3

RUBRIQUES POINTS
i-Expérience des Candidats pertinente pour la mission ….
a) Expérience dans la connaissance du cadre juridique et ….
institutionnel de la gestion du foncier rural en Côte d’Ivoire
- (….. points par mission réalisée)
b) Expérience dans la réalisation d’études opérationnelles de ….
sécurisation foncière et gestion des ressources naturelles et
pastoralisme.
- (…. point par mission réalisée)
ii-Conformité du plan de travail et de la méthode proposés aux Termes de ….
référence
a) Approche technique et méthodologique : …. points
Si très bonne compréhension ….
Si bonne compréhension ….
Si moyenne compréhension ….
Si mauvaise compréhension ….
b) Plan de travail : …. points
Si très bon ….

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Si bonne ….
Si moyen ….
Si mauvais ….
c) Organisation et personnel :…. points
Si très bon ….
Si bon ….
Si moyen ….
Si mauvais ….
iii-Qualification et compétence du Personnel-clé pour la mission ….

a) Spécialiste en pastoralisme, Chef de mission: …. points


➢ Diplôme obtenu : …. points
- Une formation universitaire de niveau minimum Bac+5, en agronomie option
zootechnie, élevage, sciences vétérinaires, ingénierie de l’élevage ou du
….
pastoralisme ou équivalent ;
- En l’absence de diplôme de niveau BAC+5, une expérience professionnelle
d’au moins quinze (15) ans dans la conduite de projets d’élevage pourra être
considérée
➢ Expérience d’ordre général (d’expériences dans la conduite de
projets d’élevage ou la réalisation d’études dans le domaine de
l’élevage, connaissance de la problématique des conflits
agriculteurs-éleveurs, des acteurs de la filière bétail ) :… points
- Moins de cinq (5) années d’expérience ….
- Entre cinq (5) à dix (10) années d’expérience ….
- Dix (10) années d’expérience et plus ….
➢ Expérience spécifique : …points
- Disposer au minimum de dix expériences avérées dans le pastoralisme et/ou la
transhumance en Côte d’Ivoire ;
….
- Avoir au minimum deux expériences professionnelles en missions d’élaboration
de plans en qualité d’expert consultant ;
- Posséder des connaissances avérées des acteurs de la filière bétail et les
Méthodes de renforcement des capacités des acteurs de la filière bétail.
- (…. points par mission réalisée avec un maximum de …. points)
➢ Connaissance du contexte locale : …. points
Mission de réalisation d’études relatives à l’appui aux initiatives de négociation et
conventions/ententes foncières financée par les bailleurs de fonds internationaux

(AFD, FIDA, BAD, Banque Mondiale,…) et réalisée en Côte d’Ivoire.
(…. point par mission réalisée en Côte d’Ivoire avec un maximum de ….
points)
b) Commissaire enquêteur :…. points
➢ Diplôme obtenu : …. points
- Titulaire d’un BAC+4/5 en droit, sciences sociales, agronomie, sciences
économiques ou équivalent ;
….
- En l’absence de diplôme de niveau BAC+4/5, une expérience professionnelle
d’au moins quinze (15) ans pourra être considérée

12
➢ Expérience d’ordre général (expérience professionnelle générale en
réalisation d’études, de diagnostics participatifs ou en réalisation
d’enquête) : …. points
- Moins de cinq (5) années d’expérience ….

- Entre cinq (5) à dix (10) années d’expérience ….

- Dix (10) années d’expérience et plus ….

➢ Expérience spécifique : …. points


- Disposer au minimum de dix années d’expériences professionnelles en tant que
commissaire-enquêteur ;
….
- Avoir au minimum cinq expériences professionnelles en missions de rédaction
antérieure d’ententes/conventions foncières en qualité de chef de mission ;
- Posséder des connaissances avérées sur les Méthodes de délimitation des
territoires de village. en particulier
- Au minimum Rédaction antérieure d’au moins cinq ententes/conventions
foncières ;
- Connaissances avérées dans le domaine de la délimitation des territoires de
village.

(…. points par mission réalisée avec un maximum de …. points)


➢ Connaissance du contexte locale : …. points

Mission de réalisation d’études relatives à l’appui aux initiatives de négociation et


conventions/ententes foncières financée par les bailleurs de fonds internationaux
(AFD, FIDA, BAD, Banque Mondiale,…) et réalisée en Côte d’Ivoire.
(…. point par mission réalisée en Côte d’Ivoire avec un maximum de …. ….
points)
iv- Participation des ressortissants nationaux au personnel clé : … points ….

(…. point par ressortissant national avec un maximum de ….. points

Total des points pour les quatre critères : 100

12.1.2 Pour le lot 4

RUBRIQUES POINTS
i-Expérience des Candidats pertinente pour la mission ….
c) Expérience dans la connaissance du cadre juridique et
institutionnel de la gestion du foncier rural en Côte d’Ivoire
….
- (…. points par mission réalisée)
d) Expérience dans la réalisation d’études opérationnelles de
sécurisation foncière et gestion des ressources naturelles et
…..
pastoralisme.
- (….. point par mission réalisée)
ii-Conformité du plan de travail et de la méthode proposés aux Termes de ….
référence
d) Approche technique et méthodologique : …. points

13
Si très bonne compréhension ….
Si bonne compréhension ….
Si moyenne compréhension ….
Si mauvaise compréhension ….
e) Plan de travail : ….points
Si très bon ….
Si bonne ….
Si moyen ….
Si mauvais ….
f) Organisation et personnel : …. points
Si très bon ….
Si bon ….
Si moyen ….
Si mauvais ….
iii-Qualification et compétence du Personnel-clé pour la mission ….

a) Géomètre-expert, Chef de mission: ….points


➢ Diplôme obtenu : ….points
- Titulaire d’un BAC+5, en topographie, géodésie, cartographie, GNSS (Global
Navigation Satellite System : Système de Positionnement et de Datation par
5
Satellite), foncier et cadastre ;
- En l’absence de diplôme de niveau BAC+4/5, une expérience professionnelle
d’au moins quinze (15) ans pourra être considérée
➢ Expérience d’ordre général ( Expérience professionnelle minimale de
quinze ans dans le domaine de la gestion du foncier rural ; ) : 8 points
- Moins de cinq (5) années d’expérience 1
- Entre cinq (5) à dix (10) années d’expérience 3
- Dix (10) années d’expérience et plus 8
➢ Expérience spécifique :…. points
- Disposer au minimum de dix années d’expériences professionnelles en tant que
commissaire-enquêteur ;
….
- Avoir au minimum cinq expériences professionnelles en missions de rédaction
antérieure d’ententes/conventions foncières en qualité de chef de mission ;
- Posséder des connaissances avérées sur les Méthodes de délimitation des
territoires de village. en particulier
- Au minimum Rédaction antérieure d’au moins cinq ententes/conventions
foncières ;
- Participation à des opérations de certification foncière

- (…. points par mission réalisée avec un maximum de …. points)


➢ Connaissance du contexte locale : …. points
Mission de réalisation d’études relatives à l’appui aux initiatives de négociation et
conventions/ententes foncières financée par les bailleurs de fonds internationaux
….
(AFD, FIDA, BAD, Banque Mondiale,…) et réalisée en Côte d’Ivoire.

14
(…. point par mission réalisée en Côte d’Ivoire avec un maximum de …
points)
b) Commissaire enquêteur : … points
➢ Diplôme obtenu : …. points
- Titulaire d’un BAC+4/5 en droit, sciences sociales, agronomie, sciences
économiques ou équivalent ;
….
- En l’absence de diplôme de niveau BAC+4/5, une expérience professionnelle
d’au moins quinze (15) ans pourra être considérée
➢ Expérience d’ordre général (expérience professionnelle générale en
réalisation d’études, de diagnostics participatifs ou en réalisation
d’enquête) : 8 points
- Moins de cinq (5) années d’expérience ….

- Entre cinq (5) à dix (10) années d’expérience ….

- Dix (10) années d’expérience et plus ….

➢ Expérience spécifique : … points


- Disposer au minimum de dix années d’expériences professionnelles en tant que
commissaire-enquêteur ;
….
- Avoir au minimum cinq expériences professionnelles en missions de rédaction
antérieure d’ententes/conventions foncières en qualité de chef de mission ;
- Posséder des connaissances avérées sur les Méthodes de délimitation des
territoires de village. en particulier
- Au minimum Rédaction antérieure d’au moins cinq ententes/conventions
foncières ;
- Connaissances avérées dans le domaine de la délimitation des territoires de
village.

(…. points par mission réalisée avec un maximum de …. points)


➢ Connaissance du contexte locale : …. points

Mission de réalisation d’études relatives à l’appui aux initiatives de négociation et


conventions/ententes foncières financée par les bailleurs de fonds internationaux
(AFD, FIDA, BAD, Banque Mondiale,…) et réalisée en Côte d’Ivoire.
(….point par mission réalisée en Côte d’Ivoire avec un maximum de …. ….
points)
iv- Participation des ressortissants nationaux au personnel clé : …. points ….
(…. point par ressortissant national avec un maximum de …. points

Total des points pour les quatre critères : 100

NB : La note technique minimum requise pour être admis est : 75 points

Le Score Technique (St) concerne uniquement les offres ayant été jugées techniquement qualifiées. Il
est attribué en multipliant la note technique (Nt) de chaque consultant par le coefficient de pondération
indiqué dans la grille d’évaluation des demandes de proposition (80%).

Score technique = 80% x Note technique

15
12.2 EVALUATION DE L’OFFRE FINANCIERE

La proposition financière de l’offre économiquement la moins disante (Om) reçoit automatiquement une
note de 100 points. La note financière (Nf) des autres candidats qualifiés est calculée selon la formule
suivante :

Note financière (Nf) = Note financière du moins disant (100) x Montant du moins disant (Om)
/ Montant du candidat (F)
Le score financier (Sf) est attribué en multipliant la note financière de chaque offre par le coefficient de
pondération indiqué dans la grille d’évaluation des demandes de proposition (20%).

Score financier = 20% x Note financière

12.3 ÉVALUATION FINALE DE L’OFFRE GLOBALE

La note finale (Nf) est la somme du score technique (St) et du score financier

Note finale = Score technique + Score financier

Le marché sera attribué au consultant ayant obtenu la note finale la plus élevée.

16

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