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Tous les articles cités sauf mentionné font partis de la Constitution de 1958
CONCLUSION
France : souveraineté nationale. Débat plus d’actualité.
1946 les constituants ont refusé de choisir entre ces deux théories de la souveraineté pour théorie compromie qui lie les deux
théories : « la souveraineté appartient au peuple français ». Reprise pour la constitution du 4 octobre 1958.
Ces deux théories vont donner naissances à deux formes de démocratie.
Référendum pratiqué pendant révolution & empires, disparait puis réapparait ap 2GM
Différents facteurs :
- Attachement au régime représentatif : bc exclue référendum. Sous révolution (+ 1875) attachement affirmé + échec
de compatibilité w procédures de démocratie directe.
- Souvenir des plébiscites napoléoniens
- Rôle des partis politiques : se méfient du referendum bc cette procédure ne leur permet pas de mesurer leurs forces.
Ajrd méfiances dépassées : dans Ve, plusieurs formes de référendums (local / national)
➢ France : révision constitutionnelle 28 mars 2003 = consacre référendum local (collectivités territoriales)
➢ Référendum nationaux qui permettent d’exprimer la volonté des citoyens – Art 89 et 11 Constit
Constituant / législatif selon nature du texte.
Art 89 Constit : referendum constituant = permet adoption de révision constitutionnelle.
Utilisé 1x : 24 septembre 2000 (quinquennat présidentiel)
Art 11 Constit : référendum législatif = permet au peuple de ratifier directement des lois. Introduit par CDG (permet au PdR
de consulter direct le peuple.
Le referendum pratiqué dans beaucoup de pays Allemagne méfiance à l’égard du populisme + UK (État dans lequel est
apparu le régime représentatif, seulement 3 referendums : 1975, 2011, 2016.
b. L’article 11 de la constitution de 1858
1. LE SCRUTIN UNINOMINAL
Lorsque les électeurs désignent un représentant par circonscription. Donc chaque bulletin de vote ne peut
comporter qu’un seul nom. IL n’y a qu’un seul siège à pourvoir par circonscription. Il y a qu’un nom sur le bulletin
de vote.
Exemple : c’est le cas pour l’élection présidentielle, pour les élections législatives, le territoire étant découpé en
circonscription.
Ce scrutin uninominal a pour effet de personnaliser l’élection et d’établir un lien entre l’élu et sa circonscription.
2. LE SCRUTIN DE LISTE
Chaque électeur vote pour une série de candidat inscrit sur le même bulletin ou liste dans le cadre d’une
circonscription étendue ;
Il est mise en œuvre lorsqu’il faut à l’occasion d’un seul vote désigner plusieurs représentants pour plusieurs
sièges.
Ce système se décline sous des formes différentes laissant une liberté plus ou moins grande à l’électeur.
➢ Le système de listes bloquées : dans cette hypothèse, le citoyen est tenu de voter pour l’ensemble de la liste
qui lui ai présenté : les électeurs ne peuvent modifier la liste. C’est le système qui est habituellement appliqué en
France.
➢ Le système de panachage : l’électeur est autorisé à composer lui-même sa liste en empruntant éventuellement
des noms sur plusieurs listes. Ce qui laisse une grande liberté à l’électeur. Ce système peut être utilisé seulement
dans les élections municipales pour les communes de moins de 1000 habitants.
Le vainqueur d’une élection est celui qui obtient la majorité des voix mais il existe différentes façons d’interpréter
cette majorité des voix.
Il faut parfois plus de la moitié des voix pour être désigné vainqueur et dans d’autre cas il faut seulement obtenir
plus de voix que ses adversaires.
- Scrutin majoritaire
- Représentation proportionnelle
1. LE SCRUTIN MAJORITAIRE
Dans le système majoritaire le siège est attribué au candidat ou à la liste ayant obtenue la majorité des suffrages
exprimées.
Dans le cadre de ce mode de scrutin le ou les sièges à pourvoir sont immédiatement attribuées aux candidats qui
recueillent le plus grand nombre de voix. Il s’agit donc d’une majorité relative.
Exemple : pour l’élection du président des EU ou pour les représentants à la chambre des communes du
parlement britannique.
Le mode de scrutin va aussi avoir une influence sur la structuration des organisations des partis politiques.
Il s’agit d’un mode de scrutin assez brutal dans ses effets qui donne lieu à un bipartisme.
IL en découle un vote utile et les parties sont tentés de réunir leur forces afin d’éviter un éparpillement des voix ;
ainsi est créés 2 pôles politiques opposés.
On observe qu’en espèce, ce mode de scrutin aboutit à des majorités constantes et l’alternance est plus facile
qu’ailleurs.
On observe que ce mode de scrutin reste quand même injuste car il laisse sans représentation les voix des
candidats battues.
nd
Les candidats présents au 2 tour sont dit en ballotage et ils sont en nombres réduits : ne peuvent se présenter
nd ère ème
au 2 tour que les candidats qui remplissent certains condition c’est-à-dire être arrivée en 1 et 2 position au
er
1 tour et atteindre 1 pourcentage de suffrage minimum
er
Exemple d’élection législatif en France : les candidats ayant obtenu au 1 tour un nombre de voix représentant au
nd
moins 12,5/100 des inscrits peuvent participer au 2 tour. Ils peuvent donc être plus de 2.
Les triangulaires et les quadripolaires ne sont possibles que dans l’hypothèse d’un taux de participation élevé.
nd
Ce scrutin est le scrutin traditionnel en France depuis le 2 empire, il s’applique pour les élections législatives en
France, ainsi que pour l’élection présidentielle.
Par contre, Dans la mesure où il a également un effet amplificateur des victoires électorales et donc les grandes
parties sont avantagées.
On peut résumer la signification de chacun de ces 2 tours par une formule bien connu, c’est-à-dire au premier
nd
tour on choisit et au 2 on élimine.
Au premier tour l’électeur peut exprimer ses préférences sans prendre en considération les chances de son
er
candidat d’être élu et généralement le 1 tour est le seul moment où apparait le vrai visage politique du pays.
Traditionnellement, donc les politiques et constitutionalismes estimaient que ce mode de scrutin favorisait une
bipolarisation atténuée de la vie politique.
Ce mode de scrutin permet de dégager une majorité stable de soutien au gouvernement et permet ainsi d’assurer
une stabilité gouvernementale.
Le scrutin proportionnel implique une répartition des sièges entre les listes au prorata des voix qu’elles ont
recueillies.
La répartition proportionnelle peut s’effectuer dans le cadre national, dans ce cas il n’y a qu’une seule
circonscription ou territorial, le territoire est alors découpé en vaste circonscriptions.
Ce mode de scrutin parait simple dans son principe, les sièges sont donc attribués selon le nombre des voix
obtenus mais celui-ci reste relativement complexe dans sa mise en œuvre.
Etape 1 : tout attribution de siège dans ce cadre suppose au préalable de déterminer le quotient électoral à
l’échelon de la circonscription, il s’obtient en divisant le nombre de suffrages exprimées par le nombre de sièges
attribué à la circonscription.
ère
➢ 1 méthode : La représentation proportionnelle intégrale
Consiste à faire le total au niveau national des sièges non attribuées ainsi que le décompte des voix restantes dans
ce cas un nouveau quotient est alors établit.
Les sièges sont alors répartis par application de ce nouveau quotient entre les parties en présence que l’on
appelle la représentation proportionnelle intégrale.
ème
➢ 2 méthode : La méthode du plus fort reste :
Elle consiste à attribuer de manière décroissante le ou les sièges restants aux listes totalisant le plus grand
nombre de suffrages restant jusque à épuiser le plus grand nombre de sièges restants. Cette répartition se
déroule dans le cadre des circonscriptions.
Cette méthode tend à favoriser les petites parties car le siège obtenu avec le calcul du reste peut valoir beaucoup
moins de voix que le quotient électoral.
ème
➢ 3 méthode : Le calcul de la plus forte moyenne
Cette méthode nécessite de procéder siège par siège restant et il faut calculer quelle serait pour chaque liste la
moyenne des suffrages obtenues par siège attribuée si on accordait fictivement à chacune d’elle un siège
supplémentaire.
La liste qui obtient la plus forte moyenne obtient un siège et donc à l’inverse de la méthode elle favorise les
grandes parties.
Ce mode de scrutin donne une image fidèle de la situation politique et du corps électoral et il apparait comme le
mode de scrutin le plus équitable dans la mesure où toute formation politique dispose du nombre d’élues
correspondant à son importance électorale.
Il favorise évidemment le multipartisme et il est même à l’origine d’une multiplication du nombre de parties
politiques.
Il peut souvent conduire à un dysfonctionnement du système politique car il donne un rôle important aux petits
ème
partis charnières souvent indispensables pour constituer des majorités. (France sous la 4 république)
Ceci repose sur des alliances politiques, pour dégager des majorités, ce qui rend le pouvoir particulièrement
instable.