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ENSEIGNEMENTS 2019-2020
1
UNIVERSITÉ N'DJAMÉNA 2019-2020
FSEA/Département de Mathématiques UE Groupes-Anneaux-Corps
Travaux dirigés
Théorie des groupes
1. Soit · une loi associative sur un ensemble G possédant un neutre à gauche e (i.e.,
ex = x pour tout x ∈ G) et tel que tout élément x possède un inverse à gauche x0 pour
e (i.e., x0 x = e). Montrer que (G, ·) est un groupe. (Indic : commencer par montrer que
xx0 = e).
2. On munit R2 de la loi : (x, y) ? (x0 , y 0 ) = (xx0 − yy 0 , xy 0 + x0 y).
(a) Montrer que c'est une loi de groupe sur R2 \ {(0, 0)}, et que la courbe d'équation
x2 + y 2 = 1 est un sous-groupe de R2 \ {(0, 0)}, que l'on notera C .
(b) Montrer que f : (x, y) → x + iy est un isomorphisme de groupes de R2 \ {(0, 0)}
dans U (C), envoyant bijectivement C sur le sous-groupe des nombres complexes
de module 1.
(c) Montrer que θ → (cos(θ), sin(θ)) est un morphisme surjectif de groupes de R dans
C. Quel est son noyau ?
3. Soient G un groupe et A et B deux sous-groupes de G. Montrer que A ∪ B est un
sous-groupe de G si et seulement si A ⊂ B ou B ⊂ A.
4. Soit G un groupe. Montrer que si x2 = e pour tout x ∈ G, alors G est un groupe
abélien.
5. Montrer que les groupes (R, +) et (R+∗ , ×) sont isomorphes.
6. Soient G un groupe et H un sous-groupe de G.
(a) Montrer que H 2 = {x · y : x ∈ H, y ∈ H} est égal à H .
(b) Soit K une partie nie non vide de G telle que K 2 ⊂ K . Montrer que K est un
sous-groupe de G.
7. Montrer que les sous-groupes de Z sont de la forme nZ avec n ∈ N.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
8. Soit σ = ∈ S10 .
3 6 4 7 9 8 1 2 10 5
(a) Décomposer σ en produit de cycles disjoints et en produit de transpositions.
(b) Déterminer la signature de σ . Calculer σ 2020 .
9. Soit Sn le groupe des permutations de n éléments, n ≥ 3. Déterminer le sous-groupe
de Sn engendré par les permutations :
1 2 ··· n−1 n 1 2 ··· n−1 n
σ= et ρ= .
3 6 ··· n 1 n n − 1 ··· 2 1
2
(a) Montrer qu'un groupe de cardinal p2 est commutatif.
(b) Combien d'éléments d'ordre p y a-t-il dans un groupe de cardinal p ? Et dans un
groupe de cardinal p2 ?
11. Montrer que le produit de deux groupes cycliques est cyclique si et seulement si leurs
ordres sont premiers entre eux.
a b 1 b
12. Soient T = : a, c ∈ R \ {0} , b ∈ R et U = :b∈R .
0 c 0 1
(a) Montrer que T est un sous-groupe de GL2 (R).
(b) Montrer que U est un sous-groupe distingué de T .
13. Soit G le sous-groupe de GL2 (R ) engendré par les matrices
−1 1 −1 0
A= et B = .
1 1 0 1
3
22. Un groupe G d'ordre 33 opère sur un ensemble E de 19 éléments. On suppose qu'il ne
s'opère pas trivialement. Montrer qu'il y a cependant au moins un point xe. Déter-
miner toutes les possibilités pour le nombre de points xes.
23. Soit G un groupe agissant sur un ensemble E .
(a) On suppose que toute orbite contient au moins deux éléments, |G| = 15 et
Card(E) = 17. Déterminer le nombre d'orbites et le cardinal de chacune.
(b) On suppose que |G| = 33 et Card(E) = 19. Montrer qu'il existe au moins une
orbite réduite à un élément.
24. (a) Montrez qu'un groupe de cardinal 15 est cyclique.
(b) Montrez qu'un groupe de cardinal 30 n'est pas simple. On pourra compter les
éléments d'ordre 3 et 5.
(c) Montrez qu'un groupe de cardinal d'ordre 200 n'est pas simple.
25. Soit G un groupe non abélien d'ordre 231.
(a) Montrer que G contient un unique sous-groupe H d'ordre 7, et un unique sous-
groupe K d'ordre 11.
(b) Montrer que T = HK est un sous-groupe de G, distingué dans G et cyclique.
(c) Soit x un élément de G d'ordre 77. Montrer que x ∈ T et calculer le nombre
d'éléments de G d'ordre 77.
4
UNIVERSITÉ N'DJAMENA 2019-2020
FSEA/Département de Mathématiques UE Groupes, anneaux et corps
Contrôle continu
10 octobre 2020
3 heures
Exercice 1
Exercice 2
montrant que le groupe contient un certain nombre d'éléments supérieur à son ordre ).
Exercice 3
(a) Montrer que K est un sous-groupe de G, le plus petit (au sens de l'inclusion)
contenant H et a.
(b) Vérier que K/H =< a >. En déduire que |K| = m|H|.
5. Application : On pose G = Z/24Z , H = 6Z/24Z et a = 4 ∈ G.
(a) Dire pourquoi H est un sous-groupe propre de G et verier que |H| = 4.
(b) Vérier que a ∈ H et que m = 3. En déduire que K = 2Z/24Z.
5
UNIVERSITÉ N'DJAMENA 2019-2020
FSEA/Département de Mathématiques UE Groupes, anneaux et corps
Exercice 1
Exercice 2
1. Désignons ce groupe par G. On a |G| = 7 × 20. Le nombre de 7-Sylow est ν7 est congru
à 1 modulo 7 et divise 20 donc ν7 = 1. Un groupe G d'ordre 140 donc un unique
7-Sylow H qui est distingué ; de plus H 6= G donc G n'est pas simple.
2. Soit G un groupe d'ordre 56 = 23 × 7. D'après les théorèmes de Sylow, on a ν2 ≡
1 mod 2 et ν2 |7 ; de même ν7 ≡ 1 mod 7 et ν7 |8. Par conséquent, ν2 ∈ {1, 7} et
ν7 ∈ {1, 8}. Si ν7 = 1, alors d'après les théorèmes de Sylow G possède un sous-groupe
distingué propre donc G n'est pas simple. Supposons que ν7 6= 1, alors ν7 = 8 et G
compte huit sous-groupes d'ordre 7, c'est-à-dire déjà 8(7 − 1) = 48 éléments d'ordre 7
diérents de l'élément neutre e. En ajoutant l'élément neutre, nous avons donc "listé"
49 éléments du groupe G. Si ν2 6= 1, alors ν2 = 7, on a donc au moins deux sous-groupes
de G distincts d'ordre 23 = 8 qui sont isomorphes ; ce qui ajoute plus de sept éléments.
Le groupe G compte donc plus de 56 éléments : contradiction. Par suite ν2 = 1 ; d'après
les théorèmes de Sylow, G possède un sous-groupe distingué propre donc G n'est pas
simple.
3. On a |G| = 22 × 3 × 11. Si G est simple, on en déduit que ν2 ≥ 3, ν3 ≥ 4, et ν11 = 12.
En minorant le nombre d'éléments dans G qui sont d'ordre 2, 4, 3 ou 11, on obtient
132 = Card(G) > 4 + ν3 × (3 − 1) + ν11 × (11 − 1) + 1 > 133, d'où le résultat.
Exercice 3
1. On a signature(σ) = (−1)4−1 × (−1)3−1 = −1. Comme les deux cycles (1234) et (567)
commutent et sont d'ordre 4 et 3 respectivement, on a ordre(σ) = ppcm(4, 3) = 12.
2. On en déduit que σ 24 = id, et que σ 28 = σ 4 = (1234)4 (567)3+1 = (567). De même,
σ 26 = σ 2 = (1234)2 (567)2 = (13)(24)(765).
6
Exercice 4
7
UNIVERSITÉ N'DJAMENA 2019-2020
FSEA/Département de Mathématiques UE Groupes, anneaux et corps
Contrôle continu 2
24 octobre 2020
2 heures
Exercice 1
Jac(A) = {x ∈ A | 1 + xA ⊂ U (A)} .
1. Montrer que Jac(A) est un idéal de A et que c'est le plus grand idéal I tel que pour
tout i ∈ I, 1 + i soit inversible.
2. Montrer que Jac(A) est l'intersection de tous les idéaux maximaux de A.
Exercice 2
(a) Montrer que l'application ϕ est bien dénie et qu'elle est un homomorphisme
surjectif.
(b) Montrer que l'idéal M/M n de l'anneau A/M n est maximal.
(c) Montrer que l'anneau-quotient A/M n est local.
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UNIVERSITÉ N'DJAMENA 2019-2020
FSEA/Département de Mathématiques UE Groupes, anneaux et corps
Contrôle continu 2
24 octobre 2020
2 heures
Exercice 1
Jac(A) = {x ∈ A | 1 + xA ⊂ U (A)} .
1. Montrer que Jac(A) est un idéal de A et que c'est le plus grand idéal I tel que pour
tout i ∈ I, 1 + i soit inversible.
2. Montrer que Jac(A) est l'intersection de tous les idéaux maximaux de A.
Exercice 1
1. Montrons que Jac(A) est un idéal de A (il vérie clairement 1 + Jac(A) ⊂ U (A). On a
déjà 0 ∈ Jac(A). Soient x, y ∈ Jac(A) et a ∈ A. Alors 1 + a(x + y) est inversible car
1 1 1 1
(1 + a(x + y)) a = ((1 + ax) + ay) 1 = 1.
1 + ax 1 + 1+ax y 1 + ax 1 + ay 1+ax
Enn, pour tout λ ∈ A, l'élément 1+λ(ax) = 1+(aλ)x est inversible, donc ax ∈ Jac(A).
Soit maintenant I un idéal de A qui vérie 1 + I ⊂ U (A). Soit x ∈ I et a ∈ A. On a
ax ∈ I , donc 1 + ax ∈ U (A), d'où x ∈ Jac(A) et l'inclusion I ∈ Jac(A).
2. Soit x ∈ ∩m. Supposons par l'absurde que x ∈/ Jac(A). Il existe donc a ∈ A tel que
y := 1+ax ne soit pas inversible. L'idéal < y > est donc contenu dans un idéal maximal
m0 . Alors x ∈ m0 , donc ax ∈ m0 , d'où y − ax ∈ m0 , i. e. 1 ∈ m0 , absurde. On a donc
∩m ⊂ Jac(A).
Réciproquement, soit x ∈ Jac(A), et soit m un idéal maximal de A. L'idéal m+ < x >
est un idéal qui contient m, donc qui vaut m ou A. Si m+ < x >= A, on aurait
1 = α + ax pour α ∈ m et a ∈ A ; comme x ∈ Jac(A), 1 − ax est inversible, i. e. α
inversible, absurde. On a donc m+ < x >= m, donc x = 0 + 1x ∈ m+ < x >= m. On
en déduit Jac(A) ⊂ m et Jac(A) est inclus dans l'intersection des idéaux maximaux
de A.
Exercice 2
9
1. (a) Supposons que IP , i.e., ∃ x ∈ I tel que x ∈/ P . Montrons que J ⊂ P . Soit y ∈ P ,
on a xy ∈ IJ ⊂ P et comme P est premier et x ∈/ P , on a y ∈ P .
Si I ∩ J = P , alors IJ ⊂ I ∩ J = P d'où I ⊂ P ou J ⊂ P et comme P ⊂ I et
P ⊂ J car I ∩ J = P , alors P = I ou P = J .
(b) On a M 2 ⊂ M et M est premier car M est maximal. Montrons que c'est le seul
idéal premier de A qui contient M 2 . Soit P un idéal premier tel que M 2 ⊂ P ,
alors, d'après (a), M 2 ⊂ P et puisque M est maximal et P 6= A car P est premier,
on a M = P .
√ √
2. On a P ⊂ P . Soit x ∈ P ; soit n le plus petit entier tel que xn ∈ P . Si x ∈/ P ,
alors n > 1. On a xn = xxn−1 ∈ P , et puisque P est un idéal √ premier et x ∈/ P , alors
x √∈ P ; cela contredit la minimalité de n. Donc x ∈ P et P ⊂ P . On en déduit
n−1
que P = P .
3. (a) Soit y ∈ x, alors y − x ∈ M n ⊂ M i.e. y + M = x + M donc ϕ(x) = ϕ(y). L'appli-
cation ϕ est donc bien dénie. On vérie aisément que ϕ est un homomorphisme
d'anneaux. Elle est clairement surjective.
(b) On a Ker ϕ = {x ∈ A/M n : x + M = M } = {x ∈ A/M n : x ∈ M } = M/M n .
D'après le théorème d'isomorphisme, on en déduit que (A/M n ) / (M/M n ) ∼ =
A/M . Comme M est un idéal maximal, A/M est un corps donc (A/M n ) / (M/M n )
est un corps. Par suite, M/M n est un idéal maximal de A/M .
4. Les idéaux de A/M n sont de la forme K/M n où K est un idéal de A contenant M n .
Soit donc J/M n un autre idéal de A/M n alors A/J ∼ = (A/M n ) / (J/M n ) est un
√ corps,
et donc J est un idéal maximal de A. Soit x ∈ M , on a x ∈ M ⊂ J d'où x ∈ J = J
n n
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UNIVERSITÉ N'DJAMENA 2019-2020
FSEA/Département de Mathématiques UE Groupes, anneaux et corps
Examen terminal
Session d'octobre 2020
3 heures
Exercice 1
Exercice 2
Exercice 3
√
Etant donné un idéal I d'un anneau commutatif A. L'ensemnle I = {x ∈ A | ∃n ∈ N∗ , xn ∈ I}
est appelé radical
√
de I .
1. Montrer I est idéal de A.
2. Soient I et J des idéaux de A. Montrer les inclusions suivantes :
√ √ √ √ √ √ √
I J ⊂ I ∩ J ⊂ I ∩ J ⊂ IJ ⊂ I ∩ J.
Exercice 4
√ √
On considère l'ensemble A = Z[i 7] = {a + ib 7 | a, b ∈ Z}.
√
1. Montrer que Z[i 7] est un sous-anneau de C.
√
2. On pose pour tout z ∈ Z[i 7], θ(z) = zz = |z|2 .
√ √ √
Montrer que U (Z[i 7]) = {z ∈ Z[i 7] | θ(z) = 1}. En déduire U Z[i 7] .
√ √ √
3. Montrer que 2, 1 + i 7 et 1 − i 7 sont irréductibles dans Z[i 7].
√ √ √
4. Montrer que 2 n'est associé ni à 1 + i 7 ni à 1 − i 7 dans l'anneau Z[i 7].
√
5. Montrer que 8 admet dans√ Z[i 7] deux décompositions en facteurs irréductibles. En
déduire que l'anneau Z[i 7] n'est pas factoriel.
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UNIVERSITÉ N'DJAMENA 2019-2020
FSEA/Département de Mathématiques UE Groupes, anneaux et corps
Examen terminal
Session d'octobre 2020
3 heures
Exercice 1
Exercice 3
√ √ √
1. On a 0 ∈ I ⊂ I donc I 6= ∅. Soient x, y ∈ I . Soient n, m ∈ N∗ tels que xn , y m ∈ I .
On a
n+m−1
X n+m−1
(x + y) = xi y j
i
i+j=n+m−1
n−1 m−1
X n+m−1
X n+m−1 i n+m−i−j
= xy + xn+m−i−j y j
i i
i=0 j=0
" n−1 # "m−1 #
X n+m−1 X n+m−1
= xi y n−i−j y m + xm−i−j y j xn ,
i i
i=0 j=0
√ √ √ √ √ √ √
(b) On a I ∩ J ⊂ I et I ∩ J ⊂ J alors I ∩ J ⊂ I ∩ J .
√ √ √ √
(c) Soit a ∈ I ∩ J , il existe deux entiers
√ n, m ≥ 1 tels que an ∈ I et am ∈ I ;
d'où an+m = an am ∈ IJ donc a ∈ I .
√ √
(d) On a IJ ⊂ I ∩ J , et donc IJ ⊂ I ∩ J .
12
Exercice 4
√ √
On considère l'ensemble A = Z[i 7] = {a + ib 7 | a, b ∈ Z} ⊂ C.
√ √ √
1. On a 1 ∈ Z[i 7]. Soient x √= a + ib 7 et y 0 = a0 + ib0 7 deux éléments √ de A. On a
x − y = (a − a ) + i(b − b ) 7 ∈ A et xy = (aa − 7bb ) + i(ab + a b) 7 ∈ A. Donc A
0 0 0 0 0 0
est un sous-anneau de C.
2. Pour tout z ∈ A, θ(z) = zz = |z|2 .
Soit z ∈ U (A), il existe u ∈ A tel que zu = 1. On a θ(z)θ(u) = θ(zu) = 1. De cette
égalité entre entier, on deduit que θ(z) = 1. Soit z ∈ A tel que θ(z) = 1 c'est-à-dire
zz = 1. Puisque l'anneau √ est stable par conjugaison complexe, z ∈ A et z ∈ U (A).
Ainsi, U (A) = {z √ ∈ Z[i 7] | θ(z) = 1}.
Soit z = a + ib 7 ∈ A. Alors z ∈ U (A) ⇔ a2 + 7b2 = 1 ⇔ b = 0 et a = ±1. On en
déduit que U (A) = {−1, 1}.
3. (a) On a 2 ∈/ U (A). De plus, si 2 = uv avec u, v ∈ A alors 4 = θ(u)θ(v) (avec
θ(u), θ(v) ∈√N). Or si θ(u) = θ(v) = 2 alors on aurait a2 + 7b2 = 2 (si par exemple
u = a + ib 7). Si b 6= 0, alors a2 + 7b2 ≥ 7 ; ce qui est absurde. Donc b = 0 i.e.
a2 = 2 ; ce qui est impossible dans Z. On en déduit que θ(u) = 1 ou θ(v) = 4 ou
inversement.
√ Ce qui veut dire que u ∈ U (A) ou v ∈ U (A). Donc 2 est irréductible
dans Z[i 7].
√ √ √
(b) On a θ(1 + i 7) = 8 donc 1 + i 7 ∈/ U (A). Soit √ 1 + i 7 = uv , u, v ∈ A ; on
a 8 = θ(u)θ(v) = (a2 + 7b2 )(c2 + 7d2 ). Si c + ib 7 ∈/√U (A), c2 + 7d2 ≥ 2. Cela √
implique a2 +7b2 ≤ 4 d'où b = 0 et a = ±1. Donc a+ib√ 7 est inversible et 1+i 7
est irréductible dans A. On montre de même que 1 − i 7 est irréductible dans A.
√
4. Les éléments
√ inversibles de √A étant ±1 , l'élément 2 n'est ni associé ni à 1 + i 7 ni à
1 − i 7 dans l'anneau Z[i 7].
√ √ √
5. On a 23 = 8 = (1 + i 7)(1 − i 7). Donc dans Z[i 7], l'élément 8 adment √ deux
décompositions
√ √ ni à 1 + i 7 ni à
en facteurs irréductibles et comme 2 n'est ni associé
1 − i 7, elles sont distinctes. On en déduit que l'anneau A = Z[i 7] n'est pas factoriel.
13