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l’une de l’autre.
Partie I
La question 1 est une question de cours : elle est à traiter sans utiliser les résultats du cours
Épreuve de Mathématiques C sur la fonction Arcsin.
On supposera uniquement connus les résultats sur les fonctions sin et cos.
Durée 4 h
1. a. Étudier les variations de la fonction f définie sur [− ; ] par f(x) = sin(x).
b. Montrer que f réalise une bijection de [− ; ] sur [−1 ; 1].
c. (i) Montrer que f −1 est dérivable sur ]−1 ; 1[.
(ii) Déterminer une expression simple de sin(f −1(x)), puis de cos(f −1(x)), pour tout
Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, réel x de [−1 ; 1].
d’une part il le signale au chef de salle, d’autre part il le signale sur sa copie et poursuit sa (iii) Déterminer, pour tout réel x de ]−1 ; 1[, l’expression de (f −1)ʼ(x) en fonction de x.
composition en indiquant les raisons des initiatives qu’il est amené à prendre. (iv) Montrer que (f −1)ʼ est de classe C ∝ sur ]−1 ; 1[.
d. Tracer, sur un graphe, dans un repère orthonormé direct, l’allure des courbes
représentatives de f et f −1.
L’usage de calculatrices est interdit. On pourra poser, pour tout réel x de [−1 ; 1], f −1(x) = Arcsin(x).
3. a. Déterminer, pour tout réel x de [−1 ; 1], une expression simplifiée de g1(x).
b. En déduire le développement en série entière de g1.
4. Pour tout réel x de [−1 ; 1], déterminer une expression simplifiée de g2(x), sous forme Partie III
d’un polynôme en x.
( )-
1. Étudier la convergence de la série de terme général .
5. Pour tout entier naturel non nul k, et tout réel x de [−1 ; 1], on pose : !( )
Pk(x) = cos(2 kArcsin(x)).
a. Montrer que, pour tout entier naturel non nul k, Pk est une fonction polynomiale sur 2. Montrer que la fonction qui, à tout réel t, associe / 0 , est développable en série entière
[−1 ; 1], dont on précisera le degré. On désignera par ck le coefficient du terme de plus sur un domaine D que l’on précisera, et déterminer ce développement.
haut degré de Pk.
( )-
b. ck−1 étant le coefficient du terme de plus haut de gré de Pk−1, déterminer une relation 3. Montrer que : / 0
12 = ∑ .
!( )
entre ck−1 et ck pour tout entier naturel k supérieur ou égal à 2.
c. En déduire que, pour tout entier naturel k non nul, | ck | = 2 où (αk)k ∈ ℕ* est la suite ( )
définie par récurrence par : α1 = 1 et ∀ k ≥ 2, αk = 1 + 2αk−1. 4. Pour tout entier naturel n, on pose Rn = ∑ .
!( )
d. En déduire une expression de ck en fonction de k, pour tout entier naturel k non nul. On admet le résultat suivant : | Rn | ≤ .
( )!( 3)
a. Proposer, uniquement avec les données fournies par le problème, une méthode
permettant de déterminer une valeur numérique approchée de / 0 12 avec une
précision ε > 0 donnée.
b. Déterminer un nombre rationnel r qui soit une valeur numérique approchée de
/ 0 12 à 10 −3 près (r pourra être laissé sous forme d’une somme de fractions qu’il
n’est pas demandé de réduire sous forme irréductible, ni d’en donner une valeur
Partie II numérique approchée).
Donc la fonction f est strictement croissante sur [− ; ] On en déduit que la fonction (f −1)ʼ est de classe C ∝ sur ]−1 ; 1[
D’où le tableau de variations de la fonction f sur [− ; ] : d. On pose : ∀ x ∈ [−1 ; 1], f −1(x) = Arcsin(x).
x −
f ʼ(x) 0 + 0 y = Arcsin(x) y=x
f(x) 1
−1 y = sin(x)
9
Donc ∀ n ∈ ℕ, an+2 = (-!- 8E
)(-! )
an
Alors ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, gαʼʼ(x) = − cos(α.Arcsin(x)) − > sin(α.Arcsin(x))
9
( 9 ) (ii) Soit p ∈ ℕ. Pour calculer a2p+1, on a besoin de connaître a1.
d. Soit l’équation différentielle : (1 − x )y ʼʼ − xy ʼ + α y = 0 (E).
2 2 Celui-ci s’obtient grâce à y ʼ(0) = 0, qui est équivalent à ∑ ? 0 = 0.
ie a1 = 0.
Soit x ∈ ]−1 ; 1[.
9 Par une récurrence rapide, on démontre que : ∀ p ∈ ℕ, a2p+1 = 0.
• (1 − x 2)gαʼʼ(x) = −α 2cos(α.Arcsin(x)) − sin(α.Arcsin(x)).
( 9 )
9 • Initialisation. Pour p = 0. a2×0+1 = a1 = 0.
• −xgαʼ(x) = sin(α.Arcsin(x)).
( 9 ) Donc la propriété est vraie au rang initial.
• α 2gα(x) = α 2cos(α.Arcsin(x)).
Donc (1 − x 2)gαʼʼ(x) − xgαʼ(x) + α 2gα(x) = 0. • Hérédité. Soit p ∈ ℕ. Supposons que a2p+1 = 0. Démontrons que a2p+3 = 0.
On a a2p+3 = (( !! )() 8E!>) a2p+1 = (( !! )() 8E!>) × 0 = 0.
Alors la fonction gα est solution sur ]−1 ; 1[ de l’équation différentielle (E)
Donc la propriété est héréditaire.
e. On recherche une solution de (E) développable sur ]−1 ; 1[ en série entière sous la
forme y(x) = ∑ et telle que y(0) = 1 et y ʼ(0) = 0. Donc ∀ p ∈ ℕ, a2p+1 = 0
(i) Soit x ∈ ]−1 ; 1[. On a : y(x) = ∑ .
Donc y ʼ(x) = ∑ ? et y ʼʼ(x) = ∑ ?(? − 1) et (iii) Soit p ∈ ℕ. Pour calculer a2p, on a besoin de connaître a0.
Donc y est solution de (E) est respectivement équivalent à : Celui-ci s’obtient grâce à y(0) = 1, qui est équivalent à ∑ 0 = 1.
ie a0 = 1.
(1 − x 2)y ʼʼ(x) − xy ʼ(x) + α 2y(x) = 0.
(1 − x 2) ∑ ?(? − 1) − x∑ ? +α2∑ = 0. Montrons par récurrence, que : ∀ p ∈ ℕ*, a2p = ( )! ∏ (4 − ).
@ ?(? − 1) − @ ?(? − 1) −@? + @ = 0. • Initialisation. Pour p = 1. D’une part, d’après la question 2.e.(i), a2 = − E a0.
Donc a2 = − E .
Puis par changement d’indice dans la 1ère somme : D’autre part, ! ∏ (4 − ) = (0 − α 2) = − E .
@(? + 2)(? + 1) − @ ?(? − 1) −@? +@ = 0. Donc a2 = ! ∏ (4 − ).
Donc la propriété est vraie au rang initial.
• Hérédité. Soit p ∈ ℕ*. Supposons que a2p = ( )! ∏ (4 − ). Par le même raisonnement qu’à la question 2.e.(iv), y est polynomiale lorsque (a1 = 0 et α
Démontrons que a2p+2 = ( ! )! ∏ (4 − ).
est pair) ou (a0 = 0 et α est impair).
Donc la propriété est héréditaire. Donc, d’après la question 1.c.(ii), ∀ x ∈ [−1 ; 1], g1(x) = √1 −
Donc ∀ p ∈ ℕ*, a2p = ( )!
∏ (4 − ) b. On sait que u a (1 + V) est développable en série entière sur ]−1 ; 1[.
Remarquons qu’on aurait pu démontrer que ; Or −x 2 ∈ ]−1 ; 1[ ⇔ x ∈ ]−1 ; 1[.
∀ p ∈ ℕ, a2p = ( )! ∏ (4 − ) en prenant comme convention ∏ (4 − ) = 1. Donc g1 est développable en série entière sur ]−1 ; 1[
×T 8 U×…×T 8-! U
(iv) La série ainsi obtenu est Σ a2px 2p. Et ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, g1(x) = ∑ (−1)
!
Deux cas se présentent :
• Si α est un entier relatif pair. Alors ∃ K ∈ ℤ, α = 2K. Ce qui donne 4K 2 − α 2 = 0. 4. Soit x ∈ [−1 ; 1]. g2(x) = cos(2Arcsin(x)) = 1 − 2sin2(Arcsin(x)) = 1 − 2x 2.
Ainsi, pour p > | K |, on a a2p = 0.
Donc ∀ x ∈ [−1 ; 1], g2(x) = 1 − 2x 2
Donc la série entière est en fait un polynôme et le rayon de convergence est infini.
• Si α n’est pas un entier relatif pair. 5. Posons : ∀ k ∈ ℕ*, ∀ x ∈ [−1 ; 1], Pk(x) = cos(2 kArcsin(x)).
Soit x ∈ ℝ*. Posons pour tout p ∈ ℕ, up = a2px 2p. C’est-à-dire qu’on se place dans le cas où α = 2 k est un entier naturel pair. Et donc gα est
!
Soit p ∈ ℕ. On a donc R S! R = R ,! R = R( P! )(8E ! )9 R → x 2.
S , une fonction polynomiale.
→
a. Montrer par récurrence que : ∀ k ∈ ℕ*, Pk est une fonction polynomiale sur [−1 ; 1]
Si x 2 < 1, alors d’après le théorème de d’Alembert, la série converge absolument. de degré 2 k.
Si x 2 > 1, alors d’après le théorème de d’Alembert, la série diverge grossièrement.
Donc le rayon de convergence de la série entière est 1. • Initialisation. Pour k = 1. P1 : x a cos(2 1Arcins(x)) = g2(x) = 1 − 2x 2 est une fonction
polynomiale de degré 2 = 2 1.
Conclusion : Le rayon de convergence est +∝ si α ∈ 2ℤ et 1 sinon
Donc la propriété est vraie au rang initial.
(v) D’après ce qui précède (et avec les notations précédentes), on a trouvé une
fonction y développable en série entière sur ]−1 ; 1[ de l’équation différentielle (E) telle • Hérédité. Soit k ∈ ℕ*. Supposons que Pk est une fonction polynomiale sur [−1 ; 1] de
que y(0) = 1 et y ʼ(0) = 0. degré 2 k.
Or la fonction gα est solution sur ]−1 ; 1[ de l’équation différentielle (E). Démontrons que Pk+1 est une fonction polynomiale sur [−1 ; 1] de degré 2 k+1.
De plus, gα(0) = cos(0) = 1 et gαʼ(0) = −α.sin(0) = 0. Soit x ∈ [−1 ; 1]. On a Pk+1(x) = cos(2 k+1Arcsin(x)) = cos(2.2 kArcsin(x)).
Donc d’après le théorème de Cauchy, qui donne l’unicité de la solution, on a : y = gα. Donc Pk+1(x) = 2cos2(2 kArcsin(x)) − 1 = 2(Pk(x))2 − 1.
Donc deg(Pk+1) = 2deg(Pk) = 2 k+1.
Donc gα est développable en série entière sur ]−1 ; 1[ et ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, gα(x) = ∑
Donc la propriété est héréditaire.
f. Sans imposer de valeur à y(0) et à y ʼ(0), on a par un raisonnement analogue à celui de
la question 2.e.(iii), Donc ∀ k ∈ ℕ*, Pk est une fonction polynomiale sur [−1 ; 1] de degré 2 k
Donc ∀ p ∈ ℕ, a2p+1 = ( ! )! ∏ ((2 + 1) − )a1. Remarque : P1 = 1 − 2X 2, P2 = 1 − 8X 2 + 8X 4 et P3 = 1 − 32X 2 + 160X 4 − 256X 6 + 128X 8.
!
Donc y(x) = a0∑ T( )!
∏ ((2 ) − )U + a1∑ T( ! )!
∏ ((2 + 1) − )U.
On désignera par ck le coefficient du terme de plus haut degré de Pk.
Et si le produit de 0 à −1 vous pose problème, on peut aussi écrire :
! Autre méthode : Mais qui ne correspond pas à l’esprit du problème !
y(x) = a0 + a1x + a0∑ T( )! ∏ ((2 ) − )U + a1∑ T( ! )! ∏ ((2 + 1) − )U.
On a ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, Pk(x) = ∑
-
∏-8
( -)! Z[\ (QY ).
8 8 U! Alors par comparaison par équivalence pour les fonctions continues positives,
(−1) (2 )! (−1) (2 − 1)!.
T ×
=^ _! ^ 8 8 _! =^ _!
×2
On conclut que pour tout β ≤ 1, l’intégrale Iβ diverge
= (−1) 2 = (−1) .
2. On se place désormais dans le cas où β > 1.
( )&
Donc ∀ k ∈ ℕ*, ck = (−1) 2 Pour tout entier naturel k, on pose : Ik,β = &
! " #$% ( )
.
a. Étudions la somme partielle de la série ∑ * ' ,) , c’est-à-dire ∀ N ∈ ℕ, SN = ∑a ' ,) .
Remarquons que c1 < 0 et ∀ k ≥ 2, ck > 0. G
Étudions aussi l’intégrale définie par : ∀ A ≥ 0, F(A) = b) ( )1 .
b. Soit k ≥ 2. On a montré à la question précédente que Pk = 2Pk−12 − 1. ( )& (a )&
D’après la relation de Chasles, SN = ∑a ' ,) = ∑a &
b) ( )1 = b) ( )1 .
Donc ∀ k ≥ 2, ck = 2ck−1 2 Donc SN = F((n + 1)π).
c. Démontrons par récurrence que : ∀ k ∈ ℕ*, ∃ αk ∈ ℝ, | ck | = 2 . • Si l’intégrale Iβ est convergente, alors F(A) → Iβ.
G→
• Initialisation. On a P1(x) = g2(x) = 1 − 2x 2, donc | c1 | = 2 = 2 avec α1 = 1. Donc par composition, SN → Iβ.
a→
Et donc, la série ∑ ' converge.
• Hérédité. Soit k ∈ ℕ*. Supposons que ∃ αk ∈ ℝ, | ck | = 2 . * ,)
Démontrons que ∃ αk+1 ∈ ℝ, | ck+1 | = 2 . • Si l’intégrale Iβ est divergente, alors par positivité, F(A) → +∝.
On a | ck+1 | = | 2ck | = 2 × 2
2
=2 . G→
Donc par composition, SN → +∝.
Alors il existe αk+1 = 2αk + 1 tel que | ck+1 | = 2 . a→
Et donc, la série ∑ * ' ,) diverge.
Donc ∀ k ∈ ℕ*, | ck | = 2 avec α1 = 1 et ∀ k ≥ 2, αk = 1 + 2αk−1
Conclusion : la série ∑ * ' ,) converge si et seulement si l’intégrale Iβ converge
d. On reconnaît que la suite (αk)k ∈ ℕ* est une suite arithmético-géométrique.
On cherche à résoudre l’équation x = 2x + 1. On trouve x = −1. b. Soit k ∈ ℕ*. Soit x ∈ [kπ ; (k + 1)π].
Soit k ∈ ℕ*. On a donc αk+1 + 1 = 2(αk + 1). Comme la fonction t a t β est strictement croissante sur ℝ+*, donc sur [kπ ; (k + 1)π],
Donc αk + 1 = 2 k−1(α1 + 1) = 2 k−1 × 2 = 2 k. 0 ≤ k βπ β ≤ x β ≤ (k + 1)βπ β.
Donc αk = 2 k − 1. Donc 0 < 1 ≤ 1 + k βπ βcos2(x) ≤ 1 + x βcos2(x) ≤ 1 + (k + 1)βπ βcos2(x).
Donc | ck | = 2 . Par passage à l’avance, " " (
≤ "
) & IOJ (9)
≤ " " .
9 IOJ (9) & IOJ (9)
Or c1 < 0 et ∀ k ≥ 2, ck ≥ 0 d’après la question 5.b. Par croissance de l’intégrale, on a :
Alors c1 = −2 et ∀ k ≥ 2, ck = 2 Alors ∀ k ∈ ℕ*,
( )&
≤ Ik,β ≤
( )&
& !( ! )" " #$% ( ) & ! " " #$% ( )
%c- ( ) ( )!%c- ( )
c. (i) Soit x ∈ ]− ; [, 1 + tan2(x) = 1 + #$% = #$% = #$% .
( ) #$% ( ) ( ) Alors la fonction t a / 0
est développable en série entière sur D = ℝ
Donc ∀ x ∈ ]− ; [, cos (x) = 2 Et ∀ t ∈ ℝ, / 0 = ∑ (8 )- + -
-!
!+,- ( )
[0 ; [ dans ℝ +. ( )-
On a t = tan(x). Donc x = Arctan(t) et dx = !++ . Donc / 0
12 = ∑
!( )
D’après le théorème de changement de variable, on a donc : ( ) ( )-
4. Soit n ∈ ℕ. Posons Rn = ∑ , le reste de la série entière ∑ .
J= ×
+
!+
= +
!. !+
= !.
+
+
== defg2 ? T= +
Uh . !( ) !( )
!. ! !. !.
!+ !. On admet le résultat suivant : | Rn | ≤ .
& ( )!( 3)
Donc J = = T − 0U. Remarquons que le majorant de | Rn | est le premier terme (k = n + 1) de Rn.
!.
( ) ( ) ( ) ( )
a. On a Rn = ∑ =∑ −∑ = / 0
12 − ∑ .
Donc J = !( ) !( ) !( ) !( )
= !.
Or | Rn | ≤ .
( )!( 3)
d. Comme la fonction x a cos2(x) est π-périodique.
( )
( ! ) Donc la somme partielle d’ordre n, ∑ , est une approximation de l’intégrale
Alors ∀ k ∈ ℕ*, = . !( )
& !. #$% ( ) !. #$% ( )
Donc la série ∑ * ' ,) converge si et seulement si " > 1 (série de Riemann), ie β > 2. b. Calculons les premiers termes de la suite (an)n ∈ ℕ telle que ∀ n ∈ ℕ, an =
( )!( 3)
.
On a a0 = >, a1 = \, a2 = P , a3 = k
et a4 = > \
≤ 10 .−3
Enfin, d’après la question 2.a., l’intégrale Iβ converge si et seulement si β > 2
Donc r = S4 = 1 − > + −P + est une valeur approchée de / 0
12 à 10 −3 près
Partie III \ k