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PT Le Corbusier 2020-2021 − Concours Blanc Les trois parties de ce problème peuvent être traitées indépendamment

l’une de l’autre.

Partie I
La question 1 est une question de cours : elle est à traiter sans utiliser les résultats du cours
Épreuve de Mathématiques C sur la fonction Arcsin.
On supposera uniquement connus les résultats sur les fonctions sin et cos.
Durée 4 h
1. a. Étudier les variations de la fonction f définie sur [− ; ] par f(x) = sin(x).
b. Montrer que f réalise une bijection de [− ; ] sur [−1 ; 1].
c. (i) Montrer que f −1 est dérivable sur ]−1 ; 1[.
(ii) Déterminer une expression simple de sin(f −1(x)), puis de cos(f −1(x)), pour tout
Si, au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, réel x de [−1 ; 1].
d’une part il le signale au chef de salle, d’autre part il le signale sur sa copie et poursuit sa (iii) Déterminer, pour tout réel x de ]−1 ; 1[, l’expression de (f −1)ʼ(x) en fonction de x.
composition en indiquant les raisons des initiatives qu’il est amené à prendre. (iv) Montrer que (f −1)ʼ est de classe C ∝ sur ]−1 ; 1[.
d. Tracer, sur un graphe, dans un repère orthonormé direct, l’allure des courbes
représentatives de f et f −1.
L’usage de calculatrices est interdit. On pourra poser, pour tout réel x de [−1 ; 1], f −1(x) = Arcsin(x).

2. Soit α un réel non nul.


On pose, pour tout réel x de [−1 ; 1], gα(x) = cos(α.Arcsin(x)).
a. Montrer que gα est de classe C 2 sur ]−1 ; 1[.
AVERTISSEMENT b. Déterminer, pour tout réel x de ]−1 ; 1[, l’expression de gαʼ(x) en fonction de x.
c. Déterminer, pour tout réel x de ]−1 ; 1[, l’expression de gαʼʼ(x) en fonction de x.
La présentation, la lisibilité, l’orthographe, la qualité de la rédaction, la clarté et la
d. Montrer que gα est solution sur ]−1 ; 1[ de l’équation différentielle :
précision des raisonnements entreront pour une part importante dans l’appréciation des
(1 − x 2)y ʼʼ − xy ʼ + α 2y = 0 (E).
copies. En particulier, les résultats non justifiés ne seront pas pris en compte. Les
candidats sont invités à encadrer les résultats de leurs calculs. e. On recherche une solution de (E) développable sur ]−1 ; 1[ en série entière sous la
forme y(x) = ∑
et telle que y(0) = 1 et y ʼ(0) = 0.
(i) Exprimer, pour tout entier naturel n, an+2 en fonction de an.
(ii) Déterminer, pour tout entier naturel p, la valeur de a2p+1.
(iii) Montrer que, pour tout entier naturel p, a2p = ( )! ∏ (4 − ).
(iv) Déterminer le rayon de convergence de la série entière ainsi obtenue.
(v) Déduire de ce qui précède que gα est développable en série entière sur ]−1 ; 1[ et
déterminer son développement.
f. Déterminer les valeurs du paramètre α pour lesquelles (E) admet des solutions
polynomiales non nulles (dans cette question, les valeurs de y(0) et de y ʼ(0) ne sont pas
fixées).

3. a. Déterminer, pour tout réel x de [−1 ; 1], une expression simplifiée de g1(x).
b. En déduire le développement en série entière de g1.
4. Pour tout réel x de [−1 ; 1], déterminer une expression simplifiée de g2(x), sous forme Partie III
d’un polynôme en x.
( )-
1. Étudier la convergence de la série de terme général .
5. Pour tout entier naturel non nul k, et tout réel x de [−1 ; 1], on pose : !( )
Pk(x) = cos(2 kArcsin(x)).
a. Montrer que, pour tout entier naturel non nul k, Pk est une fonction polynomiale sur 2. Montrer que la fonction qui, à tout réel t, associe / 0 , est développable en série entière
[−1 ; 1], dont on précisera le degré. On désignera par ck le coefficient du terme de plus sur un domaine D que l’on précisera, et déterminer ce développement.
haut degré de Pk.
( )-
b. ck−1 étant le coefficient du terme de plus haut de gré de Pk−1, déterminer une relation 3. Montrer que : / 0
12 = ∑ .
!( )
entre ck−1 et ck pour tout entier naturel k supérieur ou égal à 2.
c. En déduire que, pour tout entier naturel k non nul, | ck | = 2 où (αk)k ∈ ℕ* est la suite ( )
définie par récurrence par : α1 = 1 et ∀ k ≥ 2, αk = 1 + 2αk−1. 4. Pour tout entier naturel n, on pose Rn = ∑ .
!( )
d. En déduire une expression de ck en fonction de k, pour tout entier naturel k non nul. On admet le résultat suivant : | Rn | ≤ .
( )!( 3)
a. Proposer, uniquement avec les données fournies par le problème, une méthode
permettant de déterminer une valeur numérique approchée de / 0 12 avec une
précision ε > 0 donnée.
b. Déterminer un nombre rationnel r qui soit une valeur numérique approchée de
/ 0 12 à 10 −3 près (r pourra être laissé sous forme d’une somme de fractions qu’il
n’est pas demandé de réduire sous forme irréductible, ni d’en donner une valeur
Partie II numérique approchée).

Soit β un réel strictement positif. On note Iβ = .


! " #$% ( )

1. Montrer que, pour β ≤ 1, l’intégrale Iβ diverge.

2. On se place désormais dans le cas où β > 1.


( )&
Pour tout entier naturel k, on pose : Ik,β = & .
! " #$% ( )
a. Comparer la convergence de la série ∑ * ' ,) et de l’intégrale Iβ.
b. Montrer que, pour tout entier naturel non nul k :
( )& ( )&
& " "
≤ Ik,β ≤ & " "
.
!( ! ) #$% ( ) ! #$% ( )
c. (i) Justifier que, pour tout réel x de ]− ; [, cos2(x) = !+,- ( )
.
(ii) Soit C un réel non nul. On pose J = !. #$% ( )
.
À l’aide du changement de variable t = tan(x), calculer J.
d. Pour quelles valeurs de β, l’intégrale Iβ est-elle convergente ?
PT Corrigé du DS06 Donc ∀ x ∈ [−1 ; 1], sin(f −1(x)) = x et cos(f −1(x)) = √1 −
(iii) Soit x ∈ ]−1 ; 1[.
Mardi
CONCOURS BLANC D’après le théorème de la dérivée d’une réciproque : (f −1)ʼ(x) = .
02/03/21 67$ 6 8 (9)
Donc (f −1)ʼ(x) = = .
:;< (6 8 (9)) = 9
Partie I
Donc ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, (f −1)ʼ(x) =
= 9
1. a. Soit la fonction f : [− ; ] → ℝ : x a sin(x).
Il s’agit en fait de la restriction de la fonction sinus à l’intervalle [− ; ]. (iv) Comme la fonction x a 1 − x 2 est de classe C ∝ sur ]−1 ; 1[, à valeurs dans ℝ+*.
La fonction f est dérivable sur [− ; ]. Comme la fonction racine carrée est de classe C ∝ sur ℝ+*, à valeurs dans ℝ+*.
Et ∀ x ∈ [− ; ], f ʼ(x) = cos(x). Comme la fonction racine inverse est de classe C ∝ sur ℝ+*.
La fonction f ʼ est positive sur [− ; ] et ne s’annule qu’en − et en . Alors d’après les théorèmes généraux sur la composition des fonctions de classe C ∝.

Donc la fonction f est strictement croissante sur [− ; ] On en déduit que la fonction (f −1)ʼ est de classe C ∝ sur ]−1 ; 1[

D’où le tableau de variations de la fonction f sur [− ; ] : d. On pose : ∀ x ∈ [−1 ; 1], f −1(x) = Arcsin(x).
x −
f ʼ(x) 0 + 0 y = Arcsin(x) y=x
f(x) 1

−1 y = sin(x)

b. Comme la fonction f est strictement croissante et continue sur [− ; ].


Alors d’après le théorème de la bijection, la fonction f réalise une bijection de [− ; ] sur
f([− ; ]) = [f(− ) ; f( )] = [−1 ; 1].

Donc la fonction f réalise une bijection de [− ; ] sur [−1 ; 1]

c. (i) Comme la fonction f est dérivable sur [− ; ] et ne s’annule qu’en − et en .


Alors la fonction f −1 est dérivable sur f([− ; ]) \ {f(− ) ; f( )} = [−1 ; 1] \ {−1 ; 1} = ]−1 ; 1[.

Donc la fonction f −1 est dérivable sur ]−1 ; 1[


(ii) Soit x ∈ [−1 ; 1].
• D’après le théorème fondamental de la bijection réciproque,
sin(f −1(x)) = f o f −1(x) = x.
• De plus, d’après le théorème fondamental de la trigonométrie,
cos2(f −1(x)) + sin2(f −1(x)) = 1.
Donc cos (f (x)) = 1 − x 2.
2 −1

Or, ∀ x ∈ [−1 ; 1], f −1(x) ∈ [− ; ].


Donc cos(f −1(x)) ≥ 0.
Donc cos(f −1(x)) = √1 − .
Schéma de composition :
& &
]−1 ; 1[ → ] − ; [ ⊂ ℝ → ℝ
2. Soit α ∈ ℝ *. .GHIJK IOJ Puis sachant que les termes n = 0 et n = 1 dans la 2ème somme, et le terme n = 0 dans la 3ème
On pose : ∀ x ∈ [−1 ; 1], gα(x) = cos(α.Arcsin(x)). somme sont nuls :
a. Comme Arcsin est de classe C ∝ et donc de classe C 2 sur ]−1 ; 1[.
Alors x a α.Arcsin(x) est de classe C 2 sur ]−1 ; 1[. @(? + 2)(? + 1) − @ ?(? − 1) −@? +@ = 0.
De plus, cos est de classe C 2 sur ℝ, donc sur ]−1 ; 1[. Puis par linéarité de la somme :
2
Alors par composition, la fonction gα est de classe C sur ]−1 ; 1[
@((? + 2)(? + 1) −?(? − 1) −? + ) = 0.
b. Soit x ∈ ]−1 ; 1[. gαʼ(x) = α.Arcsinʼ(x) × cosʼ(α.Arcsin(x)).
Alors ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, gαʼ(x) = − sin(α.Arcsin(x)) @((? + 2)(? + 1) −(? − ) ) = 0.
= 9

c. Soit x ∈ ]−1 ; 1[. gαʼ(x) = −α.(1 − ) × sin(α.Arcsin(x)).


Par unicité du développement en série entière, on a :
Donc par produit, ∀ n ∈ ℕ, (n + 2)(n + 1)an+2 − (n 2 − α 2)an = 0.
Puis, comme n ≠ −2 et n ≠ −1, on a : an+2 = (-!- )(-!
8E
a.
gαʼʼ(x) = −α(− )(−2 )(1 − ) sin(α.Arcsin(x)) − α(1 − ) cos(α.Arcsin(x)). ) n
= 9

9
Donc ∀ n ∈ ℕ, an+2 = (-!- 8E
)(-! )
an
Alors ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, gαʼʼ(x) = − cos(α.Arcsin(x)) − > sin(α.Arcsin(x))
9
( 9 ) (ii) Soit p ∈ ℕ. Pour calculer a2p+1, on a besoin de connaître a1.
d. Soit l’équation différentielle : (1 − x )y ʼʼ − xy ʼ + α y = 0 (E).
2 2 Celui-ci s’obtient grâce à y ʼ(0) = 0, qui est équivalent à ∑ ? 0 = 0.
ie a1 = 0.
Soit x ∈ ]−1 ; 1[.
9 Par une récurrence rapide, on démontre que : ∀ p ∈ ℕ, a2p+1 = 0.
• (1 − x 2)gαʼʼ(x) = −α 2cos(α.Arcsin(x)) − sin(α.Arcsin(x)).
( 9 )
9 • Initialisation. Pour p = 0. a2×0+1 = a1 = 0.
• −xgαʼ(x) = sin(α.Arcsin(x)).
( 9 ) Donc la propriété est vraie au rang initial.
• α 2gα(x) = α 2cos(α.Arcsin(x)).
Donc (1 − x 2)gαʼʼ(x) − xgαʼ(x) + α 2gα(x) = 0. • Hérédité. Soit p ∈ ℕ. Supposons que a2p+1 = 0. Démontrons que a2p+3 = 0.
On a a2p+3 = (( !! )() 8E!>) a2p+1 = (( !! )() 8E!>) × 0 = 0.
Alors la fonction gα est solution sur ]−1 ; 1[ de l’équation différentielle (E)
Donc la propriété est héréditaire.
e. On recherche une solution de (E) développable sur ]−1 ; 1[ en série entière sous la
forme y(x) = ∑ et telle que y(0) = 1 et y ʼ(0) = 0. Donc ∀ p ∈ ℕ, a2p+1 = 0
(i) Soit x ∈ ]−1 ; 1[. On a : y(x) = ∑ .
Donc y ʼ(x) = ∑ ? et y ʼʼ(x) = ∑ ?(? − 1) et (iii) Soit p ∈ ℕ. Pour calculer a2p, on a besoin de connaître a0.
Donc y est solution de (E) est respectivement équivalent à : Celui-ci s’obtient grâce à y(0) = 1, qui est équivalent à ∑ 0 = 1.
ie a0 = 1.
(1 − x 2)y ʼʼ(x) − xy ʼ(x) + α 2y(x) = 0.
(1 − x 2) ∑ ?(? − 1) − x∑ ? +α2∑ = 0. Montrons par récurrence, que : ∀ p ∈ ℕ*, a2p = ( )! ∏ (4 − ).

@ ?(? − 1) − @ ?(? − 1) −@? + @ = 0. • Initialisation. Pour p = 1. D’une part, d’après la question 2.e.(i), a2 = − E a0.
Donc a2 = − E .
Puis par changement d’indice dans la 1ère somme : D’autre part, ! ∏ (4 − ) = (0 − α 2) = − E .
@(? + 2)(? + 1) − @ ?(? − 1) −@? +@ = 0. Donc a2 = ! ∏ (4 − ).
Donc la propriété est vraie au rang initial.
• Hérédité. Soit p ∈ ℕ*. Supposons que a2p = ( )! ∏ (4 − ). Par le même raisonnement qu’à la question 2.e.(iv), y est polynomiale lorsque (a1 = 0 et α
Démontrons que a2p+2 = ( ! )! ∏ (4 − ).
est pair) ou (a0 = 0 et α est impair).

On a, d’après la question 2.a.(i), a2p+2 = ( ( ) 8E


! )( ! )
a2p = ( P 8E
! )( ! ) ( )!
∏ (4 − ). Donc (E) admet des solutions polynomiales non nulles lorsque α ∈ ℤ
Donc a2p+2 = (
(Q )∏ (4 − )=( ∏ (4 − ). 3. a. Soit x ∈ [−1 ; 1]. g1(x) = cos(Arcsin(x)).
! )! ! )!

Donc la propriété est héréditaire. Donc, d’après la question 1.c.(ii), ∀ x ∈ [−1 ; 1], g1(x) = √1 −
Donc ∀ p ∈ ℕ*, a2p = ( )!
∏ (4 − ) b. On sait que u a (1 + V) est développable en série entière sur ]−1 ; 1[.
Remarquons qu’on aurait pu démontrer que ; Or −x 2 ∈ ]−1 ; 1[ ⇔ x ∈ ]−1 ; 1[.
∀ p ∈ ℕ, a2p = ( )! ∏ (4 − ) en prenant comme convention ∏ (4 − ) = 1. Donc g1 est développable en série entière sur ]−1 ; 1[
×T 8 U×…×T 8-! U
(iv) La série ainsi obtenu est Σ a2px 2p. Et ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, g1(x) = ∑ (−1)
!
Deux cas se présentent :
• Si α est un entier relatif pair. Alors ∃ K ∈ ℤ, α = 2K. Ce qui donne 4K 2 − α 2 = 0. 4. Soit x ∈ [−1 ; 1]. g2(x) = cos(2Arcsin(x)) = 1 − 2sin2(Arcsin(x)) = 1 − 2x 2.
Ainsi, pour p > | K |, on a a2p = 0.
Donc ∀ x ∈ [−1 ; 1], g2(x) = 1 − 2x 2
Donc la série entière est en fait un polynôme et le rayon de convergence est infini.
• Si α n’est pas un entier relatif pair. 5. Posons : ∀ k ∈ ℕ*, ∀ x ∈ [−1 ; 1], Pk(x) = cos(2 kArcsin(x)).
Soit x ∈ ℝ*. Posons pour tout p ∈ ℕ, up = a2px 2p. C’est-à-dire qu’on se place dans le cas où α = 2 k est un entier naturel pair. Et donc gα est
!
Soit p ∈ ℕ. On a donc R S! R = R ,! R = R( P! )(8E ! )9 R → x 2.
S , une fonction polynomiale.

a. Montrer par récurrence que : ∀ k ∈ ℕ*, Pk est une fonction polynomiale sur [−1 ; 1]
 Si x 2 < 1, alors d’après le théorème de d’Alembert, la série converge absolument. de degré 2 k.
 Si x 2 > 1, alors d’après le théorème de d’Alembert, la série diverge grossièrement.
Donc le rayon de convergence de la série entière est 1. • Initialisation. Pour k = 1. P1 : x a cos(2 1Arcins(x)) = g2(x) = 1 − 2x 2 est une fonction
polynomiale de degré 2 = 2 1.
Conclusion : Le rayon de convergence est +∝ si α ∈ 2ℤ et 1 sinon
Donc la propriété est vraie au rang initial.
(v) D’après ce qui précède (et avec les notations précédentes), on a trouvé une
fonction y développable en série entière sur ]−1 ; 1[ de l’équation différentielle (E) telle • Hérédité. Soit k ∈ ℕ*. Supposons que Pk est une fonction polynomiale sur [−1 ; 1] de
que y(0) = 1 et y ʼ(0) = 0. degré 2 k.
Or la fonction gα est solution sur ]−1 ; 1[ de l’équation différentielle (E). Démontrons que Pk+1 est une fonction polynomiale sur [−1 ; 1] de degré 2 k+1.
De plus, gα(0) = cos(0) = 1 et gαʼ(0) = −α.sin(0) = 0. Soit x ∈ [−1 ; 1]. On a Pk+1(x) = cos(2 k+1Arcsin(x)) = cos(2.2 kArcsin(x)).
Donc d’après le théorème de Cauchy, qui donne l’unicité de la solution, on a : y = gα. Donc Pk+1(x) = 2cos2(2 kArcsin(x)) − 1 = 2(Pk(x))2 − 1.
Donc deg(Pk+1) = 2deg(Pk) = 2 k+1.
Donc gα est développable en série entière sur ]−1 ; 1[ et ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, gα(x) = ∑
Donc la propriété est héréditaire.
f. Sans imposer de valeur à y(0) et à y ʼ(0), on a par un raisonnement analogue à celui de
la question 2.e.(iii), Donc ∀ k ∈ ℕ*, Pk est une fonction polynomiale sur [−1 ; 1] de degré 2 k
Donc ∀ p ∈ ℕ, a2p+1 = ( ! )! ∏ ((2 + 1) − )a1. Remarque : P1 = 1 − 2X 2, P2 = 1 − 8X 2 + 8X 4 et P3 = 1 − 32X 2 + 160X 4 − 256X 6 + 128X 8.
!
Donc y(x) = a0∑ T( )!
∏ ((2 ) − )U + a1∑ T( ! )!
∏ ((2 + 1) − )U.
On désignera par ck le coefficient du terme de plus haut degré de Pk.
Et si le produit de 0 à −1 vous pose problème, on peut aussi écrire :
! Autre méthode : Mais qui ne correspond pas à l’esprit du problème !
y(x) = a0 + a1x + a0∑ T( )! ∏ ((2 ) − )U + a1∑ T( ! )! ∏ ((2 + 1) − )U.
On a ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, Pk(x) = ∑
-
∏-8
( -)! Z[\ (QY ).

Or 4j − 2 = 0 ⇔ 4j = 2 × 2 2k−2 ⇔ j 2 = (2 k−1)2 ⇔ j = 2 k−1.


2 2k 2 2
Donc ∀ n − 1 ≥ 2 k−1, ∏Y (4] − 2 ) = 0. Partie II
Donc ∀ n ≥ 2 k−1 − 1, ∏Y (4] − 2 ) = 0.
Soit β > 0. On note Iβ = .
! " #$% ( )
Donc Pk est un polynôme de degré 2 × 2 k−1
=2 k

8 1. Soit β ≤ 1. La fonction fβ : x a est continue sur [0 ; +∝[.


9 "IOJ (9)
De plus, ∀ x ∈ ]−1 ; 1[, Pk(x) = ∑
-
∏-8 (QY
( -)! Z[\
).
(En tant qu’inverse d’une fonction continue sur [0 ; +∝[, qui ne s’annule pas)
Donc le coefficient dominant est :
8 8 × 8 8
Soit x ≥ 0. Comme 0 ≤ cos2(x) ≤ 1, alors 0 ≤ 1 < 1 + xβcos2(x) ≤ 1 + x β.
ck = ^ 8 _!
∏Y (4] − 2 ) = ^ ∏Y 4(] − 2 )= ∏Y (] − 2 ). Donc 1 > fβ(x) ≥
× _! ^ _! " > 0.
9
8 8
Donc ck = ^ _!
∏Y (] − 2 ) ∏Y (] + 2 ). Or
9"
`
9"
car β > 0.
8 8 8 est une intégrale de Riemann divergente car β ≤ 1.
=^ (−1)
_!
∏Y (2 − ]) ∏Y (] + 2 ). Et "

8 8 U! Alors par comparaison par équivalence pour les fonctions continues positives,
(−1) (2 )! (−1) (2 − 1)!.
T ×
=^ _! ^ 8 8 _! =^ _!
×2
On conclut que pour tout β ≤ 1, l’intégrale Iβ diverge
= (−1) 2 = (−1) .
2. On se place désormais dans le cas où β > 1.
( )&
Donc ∀ k ∈ ℕ*, ck = (−1) 2 Pour tout entier naturel k, on pose : Ik,β = &
! " #$% ( )
.
a. Étudions la somme partielle de la série ∑ * ' ,) , c’est-à-dire ∀ N ∈ ℕ, SN = ∑a ' ,) .
Remarquons que c1 < 0 et ∀ k ≥ 2, ck > 0. G
Étudions aussi l’intégrale définie par : ∀ A ≥ 0, F(A) = b) ( )1 .
b. Soit k ≥ 2. On a montré à la question précédente que Pk = 2Pk−12 − 1. ( )& (a )&
D’après la relation de Chasles, SN = ∑a ' ,) = ∑a &
b) ( )1 = b) ( )1 .
Donc ∀ k ≥ 2, ck = 2ck−1 2 Donc SN = F((n + 1)π).
c. Démontrons par récurrence que : ∀ k ∈ ℕ*, ∃ αk ∈ ℝ, | ck | = 2 . • Si l’intégrale Iβ est convergente, alors F(A) → Iβ.
G→
• Initialisation. On a P1(x) = g2(x) = 1 − 2x 2, donc | c1 | = 2 = 2 avec α1 = 1. Donc par composition, SN → Iβ.
a→
Et donc, la série ∑ ' converge.
• Hérédité. Soit k ∈ ℕ*. Supposons que ∃ αk ∈ ℝ, | ck | = 2 . * ,)

Démontrons que ∃ αk+1 ∈ ℝ, | ck+1 | = 2 . • Si l’intégrale Iβ est divergente, alors par positivité, F(A) → +∝.
On a | ck+1 | = | 2ck | = 2 × 2
2
=2 . G→
Donc par composition, SN → +∝.
Alors il existe αk+1 = 2αk + 1 tel que | ck+1 | = 2 . a→
Et donc, la série ∑ * ' ,) diverge.
Donc ∀ k ∈ ℕ*, | ck | = 2 avec α1 = 1 et ∀ k ≥ 2, αk = 1 + 2αk−1
Conclusion : la série ∑ * ' ,) converge si et seulement si l’intégrale Iβ converge
d. On reconnaît que la suite (αk)k ∈ ℕ* est une suite arithmético-géométrique.
On cherche à résoudre l’équation x = 2x + 1. On trouve x = −1. b. Soit k ∈ ℕ*. Soit x ∈ [kπ ; (k + 1)π].
Soit k ∈ ℕ*. On a donc αk+1 + 1 = 2(αk + 1). Comme la fonction t a t β est strictement croissante sur ℝ+*, donc sur [kπ ; (k + 1)π],
Donc αk + 1 = 2 k−1(α1 + 1) = 2 k−1 × 2 = 2 k. 0 ≤ k βπ β ≤ x β ≤ (k + 1)βπ β.
Donc αk = 2 k − 1. Donc 0 < 1 ≤ 1 + k βπ βcos2(x) ≤ 1 + x βcos2(x) ≤ 1 + (k + 1)βπ βcos2(x).
Donc | ck | = 2 . Par passage à l’avance, " " (
≤ "
) & IOJ (9)
≤ " " .
9 IOJ (9) & IOJ (9)
Or c1 < 0 et ∀ k ≥ 2, ck ≥ 0 d’après la question 5.b. Par croissance de l’intégrale, on a :
Alors c1 = −2 et ∀ k ≥ 2, ck = 2 Alors ∀ k ∈ ℕ*,
( )&
≤ Ik,β ≤
( )&
& !( ! )" " #$% ( ) & ! " " #$% ( )
%c- ( ) ( )!%c- ( )
c. (i) Soit x ∈ ]− ; [, 1 + tan2(x) = 1 + #$% = #$% = #$% .
( ) #$% ( ) ( ) Alors la fonction t a / 0
est développable en série entière sur D = ℝ
Donc ∀ x ∈ ]− ; [, cos (x) = 2 Et ∀ t ∈ ℝ, / 0 = ∑ (8 )- + -
-!
!+,- ( )

3. Le segment [0 ; 1] est inclus dans l’intervalle ouvert de convergence ℝ de la série entière.


(ii) Soit C ∈ ℝ*. Posons J = !. #$% ( )
. Donc, d’après le théorème d’intégration terme à terme,
( )-0 - ( )-0 -!
L’intégrale J est l’intégrale d’une fonction continue sur un segment, donc convergente.
/ 0
12 = ∑ (8 )- + -
-! 12 = ∑ 12 = ∑ d h
La fonction x a tan(x) est de classe C 1 sur [0 ; [, strictement croissante et bijective de ! ( ) !

[0 ; [ dans ℝ +. ( )-
On a t = tan(x). Donc x = Arctan(t) et dx = !++ . Donc / 0
12 = ∑
!( )
D’après le théorème de changement de variable, on a donc : ( ) ( )-
4. Soit n ∈ ℕ. Posons Rn = ∑ , le reste de la série entière ∑ .
J= ×
+
!+
= +
!. !+
= !.
+
+
== defg2 ? T= +
Uh . !( ) !( )
!. ! !. !.
!+ !. On admet le résultat suivant : | Rn | ≤ .
& ( )!( 3)
Donc J = = T − 0U. Remarquons que le majorant de | Rn | est le premier terme (k = n + 1) de Rn.
!.
( ) ( ) ( ) ( )
a. On a Rn = ∑ =∑ −∑ = / 0
12 − ∑ .
Donc J = !( ) !( ) !( ) !( )
= !.
Or | Rn | ≤ .
( )!( 3)
d. Comme la fonction x a cos2(x) est π-périodique.
( )
( ! ) Donc la somme partielle d’ordre n, ∑ , est une approximation de l’intégrale
Alors ∀ k ∈ ℕ*, = . !( )
& !. #$% ( ) !. #$% ( )

Comme la fonction x a cos2(x) est paire. / 0


12 à près.
( )!( 3)
( ! )
Alors ∀ k ∈ ℕ*, &
=2 = 2J.
!. #$% ( ) !. #$% ( ) Si on se donne une précision ε > 0, il suffit de déterminer le plus petit entier naturel N tel
" "
Donc, en prenant C = ( i) et C = (( + 1)i) , on a d’après la question 2.b. : que
(a
≤ ε.
)!( a 3)
& &
∀ k ∈ ℕ*, ≤ Ik,β ≤
/ 12 avec une
. 0
" " = & La somme partielle SN est alors une valeur numérique approchée de
j ( )" &"
& & précision ε.
Donc Ik,β ` = × " .
= " &" =&"

Donc la série ∑ * ' ,) converge si et seulement si " > 1 (série de Riemann), ie β > 2. b. Calculons les premiers termes de la suite (an)n ∈ ℕ telle que ∀ n ∈ ℕ, an =
( )!( 3)
.
On a a0 = >, a1 = \, a2 = P , a3 = k
et a4 = > \
≤ 10 .−3
Enfin, d’après la question 2.a., l’intégrale Iβ converge si et seulement si β > 2
Donc r = S4 = 1 − > + −P + est une valeur approchée de / 0
12 à 10 −3 près
Partie III \ k

( )- Remarque : on trouve r = lkl


mlk\
≈ 0,747486772487.
1. Soit n ∈ ℕ. On pose un = .
!( ) Ce qu’on confronte avec l’approximation suivante : / 0
12 ≈ 0,746824132812.
(8 )-! -!( -! )
Alors R S-!
S-
R=R (8 )- (-! )!( -!>)
R=R -!
(-! )( -!>)
R= ~ → 0. La différence < 6,7.10 −4.
( )( 3)
Comme la limite est strictement inférieur à 1.
Alors, d’après le théorème de d’Alembert, la série est absolument convergente.
( )-
Alors la série de terme général est convergente
!( )

2. La fonction exp est développable en série entière sur ℝ et ∀ x ∈ ℝ, e x = ∑


-
-! .
Alors en utilisant le changement de variable x = −t 2, on a :

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