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1.

définition de la performance publique :


Le premier titre de ce chapitre c’est la définition de performance publique :

Tout d’abord, la performance selon LORINO est comme un ensemble des éléments qui
contribuent à la création de valeur de l’entreprise, ou plus exactement, à l'amélioration de la
valeur nette de cette dernière par la contribution de chaque individu ou groupe d'individus.

La performance a une notion multidimensionnelle qui fait référence à plusieurs aspects selon les
indicateurs définis pour son appréciation.
L’un de ces aspects c’est la performance publique, qu’elle était présentée par le nouveau
management public (NMP) à partir de 1986, présente une démarche instaurée par la LOLF (la
loi organique relatif aux lois de finance), qui fait passer l’État d’une logique de moyens à une
logique de résultat organisé en missions, programmes et actions.
Le budget de l’État reflète les grandes politiques publiques. Afin d’orienter, de mesurer et
d’améliorer l’efficacité de leur mise en œuvre, (il faut) sont en effet définis pour chaque
programme une stratégie, des objectifs et des indicateurs de performance.

La performance au centre est reliée à trois axes principaux : les moyens, les objectifs et les
résultats.
Les liens existants entre ces trois éléments expliquent la relation de causes à effets qui mène à
l’appréciation de la performance.
Il s’agit :
• De La pertinence qu’il est le rapport entre les objectifs et les moyens qui leur sont consacrés.
• De L’efficience qu’il est le rapport entre les moyens et les réalisations.
• Et de L’efficacité qu’il est le rapport entre les objectifs initialement fixés et les réalisations.

En Résume,
Pour obtenir des résultats, il faut avoir initialement défini des objectifs. Cela paraît trivial, mais
le principal problème rencontré dans l’évaluation des politiques publiques est l’absence
d’objectifs initiaux clairement définis c.-à-d., l’activisme qui remplace la réflexion stratégique.
Les résultats peuvent se mesurer en services rendus et en impacts sur la société.
Le rapport entre les objectifs et les résultats est l’efficacité.
Pour obtenir des résultats, il faut affecter des moyens à la réalisation des objectifs.
Le rapport entre les moyens consommés et les résultats obtenus est l’efficience, qu’il ne faut
pas confondre avec l’efficacité puisqu’on peut être efficient sans être efficace ou efficace sans
être efficient.
Le but d’être efficace ET efficient, C’est le sens de l’exercice budgétaire.
2. Outils de pilotages de la performance publique :
Le deuxième titre de ce chapitre c’est les outils de pilotage de la performance publique.
La performance repose sur des outils de gestion dont on attend à la fois qu’ils rendent
l’organisation plus transparente pour mieux la maîtriser et qu’ils diffusent et distribuent à chaque
acteur une vision cohérente de ce qui doit être fait pour atteindre la performance désirée.

Il existe plusieurs types d’outils utiles au suivi de la performance dans le cadre d’une démarche
de contrôle de gestion. A savoir : le reporting, les tableaux de bord, le contrôle interne et le
stockage probant.

❖ Le premier outil c'est le reporting qu'il est important pour disposer d’une vue d’ensemble
de l’activité de l’établissement, et rendre compte des performances de la structure.
Généralement, on rencontre deux outils qui s’inscrivent dans cette approche.
Il s’agit de la situation périodique et des rapports d’activité,
Ces deux instruments de reporting se composent d’un ensemble de documents destinés
à rendre compte au moyen d’une information synthétique à la hiérarchie ou à d’autres
services, et la réalisation de certaines actions, activités ou projets.
❖ Le deuxième outil c'est les tableaux de bords qu'il opère une intégration en force dans le
secteur public.
Les tableaux de bord dorment un outil fort sollicité par le contrôleur de gestion pour
suivre et piloter la performance.
Ils fournissent un cadre commun permettant aux responsables d’avoir une vue
d’ensemble sur le fonctionnement de leurs entités.
Les tableaux de bord sont adaptés aux spécificités de chaque administration--de ce fait--
ils forment un ensemble cohérent et ajusté aux besoins des responsables de ces
administrations.
Ils permettent aussi :
• De suivi de la performance des services par des comparaisons annuelles ou
interservices.
• De réaffecter des moyens humains ou financiers afin de respecter les objectifs.
• De programmer des principales étapes clés en vue de validation ou de
réorientation.
❖ Le troisième outil c’est le Contrôle interne qu’il permet d’assurer la sécurité financière,
comptable et juridique, par la sécurisation des transactions et la sauvegarde des droits de
l’organisme vis à vis des tiers.
Il joue un rôle clé dans la conduite et le pilotage des activités.
Le contrôle interne se décline pour toutes les activités, notamment celles de la
comptabilité budgétaire de l’Etat et celles de la comptabilité générale.
Et pour maintenir les degrés de pertinence et d’adéquation, le contrôle interne doit faire
l’objet d’évaluations régulières.
❖ Le dernier outil c’est le reporting probant qu’il est nécessaire pour répondre à un objectif
de qualité et de sincérité comptable, et qui s’accompagne de systèmes de visas et de
signatures électroniques, ou encore, de traçabilité pour répondre au cadre réglementaire.
<<Tout ça, est un critère indispensable dans le choix des outils d’exploitation des données. Les
usages concrets pour les établissements vont des analyses financières et tableaux de bord, au
pilotage de l’établissement et à la mise en place de procédures telles que le Contrôle Interne
Comptable >>.

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