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Pierre Schick
Guide d’audit
des achats et des ventes
81 items pour identifier et maîtriser
les risques dans votre organisation
Guide d’audit
des achats et des ventes
81 items pour identifier et maîtriser
les risques dans votre organisation
Performance
Pierre Schick reprend l’esprit pionnier développé dans son livre, Guide
de self-audit publié en collaboration avec Olivier Lemant, en ciblant son
analyse sur deux fonctions clés de l’entreprise : les achats et les ventes.
58
10
Ce manuel s’adresse en priorité aux dirigeants et professionnels des achats
57
21
et ventes. Il veut être à la fois un guide d’autodiagnostics pour les dirigeants
:15
94
8.1
et une aide pour les managers dans leur phase de recherche des faiblesses
7.9
.10
du dispositif de contrôle interne.
05
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45
Réaliser des autodiagnostics vise à renforcer le management des équipes,
23
88
Ce livre a pour mission d’aider à combler cette lacune. C’est un outil très
performant susceptible de toucher une large audience, et en premier lieu
le management dans le cadre de l’auto-évaluation du contrôle interne. Il
explique ce que l’on peut attendre d’un audit interne et comment s’en servir.
Pierre SCHICK, ESCP (MBA et DMSE), HEC (Cesa Achats), licencié ès sciences
économiques, a occupé des responsabilités managériales en gestion, dans
Couverture : Studio Eyrolles © Éditions Eyrolles, GettyImages.
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Guide d’audit des achats
Groupe Eyrolles
61, bd Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
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Le Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressément la photocopie à usage
collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique s’est généralisée notamment dans
l’enseignement, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les
auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. En
application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent
ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation
du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris.
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GUIDE D’AUDIT DES ACHATS
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ET DES VENTES
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Dédicace
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À Olivier Lemant, l’alchimiste qui m’a fait chercher la pierre philosophale de
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l’audit interne. 56
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Le savoir ne mérite d’être développé que s’il peut être partagé. Je dédie ce livre à
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dont les lecteurs retrouveront le style original. Je souhaitais lui rendre hommage
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en reprenant dans la troisième partie de cet ouvrage sa vérité sur ce que l’on peut
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gnements, Olivier m’a donné le goût de l’écriture et le feu sacré pour porter haut
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nombreux conseils qu’il m’a prodigués restent aujourd’hui encore gravés dans
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ma mémoire.
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Préface du président de l’IFACI
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La performance durable des entreprises, comme des autres organisations, ne passe
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pas par l’évitement des risques, mais par une prise de risques maîtrisée et une
:10
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34
Dans cet objectif, les entreprises mettent en place des fonctions dédiées, dont
18
23
10
l’organisation en trois lignes de maîtrise, diffusée par l’IFACI, constitue une arti-
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culation efficace.
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En effet, aux côtés de l’audit interne, qui représente la troisième ligne de maîtrise,
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en prise directe avec les opérations, la direction générale et le comité d’audit, les
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Sommaire
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Préface du président de l’IFACI...............................................................................VII
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Introduction..................................................................................................................1
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Présentation de la démarche d’auto-évaluation.......................................................5
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Partie 1 - Acheter.............................................................................................13
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ACTIVITÉ ACHAT...................................................................................................19
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Partie 2 - Vendre...............................................................................................63
Avant-propos du président des DCF........................................................65
Guide d’autodiagnostics Vente : questionnement...............................67
ACTIVITÉ VENTE....................................................................................................69
8
05
71
1. Organisation commerciale........................................................................69
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2. Système d’information et pilotage...........................................................69
4:1
.19
3. Négociation des contrats..........................................................................69
.98
4. Gestion des commandes clients..............................................................69
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5.1
5. Sortie de stock et expédition...................................................................69
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6. Risques clients............................................................................................69
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7. Facturation.................................................................................................69
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11. Avoirs........................................................................................................70
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12. Escomptes................................................................................................70
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13. Provisions..................................................................................................70
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ACTIVITÉ VENTE....................................................................................................73
1. Organisation commerciale........................................................................73
2. Système d’information et pilotage...........................................................76
3. Négociation des contrats..........................................................................78
4. Gestion des commandes clients..............................................................79
5. Sortie de stock et expédition...................................................................81
6. Risques clients............................................................................................84
7. Facturation.................................................................................................85
8. Suivi des comptes clients..........................................................................85
9. Traitement des encaissements.................................................................86
10. Traitement des litiges clients..................................................................88
11. Avoirs........................................................................................................89
© Groupe Eyrolles
12. Escomptes................................................................................................89
13. Provisions..................................................................................................90
14. Service après-vente (SAV).......................................................................91
En résumé : la santé est un état précaire qui précède la maladie !......................93
Partie 3 - S’appuyer sur un service d’audit interne.....................95
Que peut-on attendre de l’Audit Interne ?.............................................97
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Bibliographie...........................................................................................................137
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Introduction
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Pourquoi s’intéresser aux activités Achat et Vente ? :10
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Sans doute, pour avoir occupé les deux fonctions de responsable commercial
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18
grand compte et de directeur des achats indirects, et pour avoir ainsi pu passer des
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deux côtés du miroir ; identifiant la force des uns et autres, dès lors qu’ils pou-
ge
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de pilotage robustes.
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Certainement, parce que ces deux fonctions sont clés dès lors que la réalisation de
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Dans les années 1980-1990, les entreprises mesuraient leur performance à travers
la croissance du chiffre d’affaires, tentant d’améliorer sans cesse les stratégies et
organisations commerciales. La France pouvait s’enorgueillir de disposer de
grandes écoles de commerce.
Par la suite, la croissance des marchés s’est stabilisée, conduisant les dirigeants à
chercher de nouveaux moyens d’augmenter leurs marges. C’est donc tout natu-
rellement, dans les années 1990-2000, qu’ils se sont tournés vers les dépenses de
l’entreprise, celles-ci pouvant atteindre 50 à 60 %, voire les trois quarts des coûts,
justifiant par là la recherche de gains impactant le résultat.
Depuis le début du xxie siècle, la fonction Achat s’est ainsi considérablement
© Groupe Eyrolles
Les insuffisances des fonctions Achat et Vente peuvent être source de dysfonc-
tionnements pour les autres fonctions de l’entreprise, influer sur la performance
de celle-ci et générer des pertes substantielles. La conduite d’un audit efficace de
ces deux fonctions est de nature à déceler des risques et proposer des solutions
pertinentes.
8
concentrer sur son métier en se libérant l’esprit des préoccupations de fonction-
05
71
15
nement. Elle est centrée sur la maîtrise des risques du système de contrôle interne
52
4:1
de l’entreprise. A contrario, elle ne vous dit pas comment vous protéger du risque
.19
.98
07
d’entreprendre. Il ne s’agit pas des risques de l’entreprise – le marché, les concur-
5.1
rents, les technologies… –, mais des risques dans l’organisation. Il n’est pas ques- :10
56
34
tion de gestion, mais de sécurité de la gestion : il faut être sûr que « l’intendance
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71
suivra ».
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Par exemple, dans le domaine des ventes, l’étude ne parle pas de vendeurs ni de
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vrement.
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Nous avons développé et testé les référentiels de risques avec les étudiants de
3e cycle et cadres en formation continue auprès de qui j’enseigne depuis près de
trente ans. C’est bien l’intérêt de la recherche appliquée que de dispenser les opé-
rationnels de lire les gros ouvrages de recherche plus fondamentale et de partager
les connaissances ! Nous vous souhaitons de bien l’appliquer au sein de vos
diverses entreprises.
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Présentation de la démarche d’auto-évaluation
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Identifiez et maîtrisez les risques Achat et Vente
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dans votre organisation
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Cet ouvrage propose un outil dédié à deux activités majeures dans l’organisation
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de l’entreprise, les achats et les ventes, et constitué d’une part d’un guide d’auto-
Al
A
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tivité.
• Le tableau des risques. Cette partie, plus importante, reprend les mêmes ques-
tions, dans le même ordre, et les détaille en plusieurs centaines d’indicateurs : soit
pour le dirigeant quand il est indécis pour ses réponses aux questions, soit pour
ses collaborateurs s’ils doivent y répondre chacun dans leur domaine, soit pour
l’auditeur interne ou le contrôleur interne afin de guider son analyse des risques.
c’est un peu sec mais rapide. Une fois vos réponses données aux questions, vous
trouverez un barème vous disant quoi faire. Cet autodiagnostic global est encore
plus nécessaire quand l’entreprise est en train de faire du reengineering avec un
6 Guide d’audit des achats et des ventes
conseil qui pense que les contrôles sont des barrages onéreux, et à supprimer. Ils
sont, ou devraient être, des digues qui n’entravent pas l’action mais la guident. Ils
permettent au dirigeant de « travailler sur ses deux oreilles », de se concentrer sur
son travail sans craindre les surprises.
• Si vous êtes manager, vous pouvez aller directement aux tableaux de risques et
reconnaître les dysfonctionnements actuels ou potentiels de l’activité : quels sont
les points défaillants de votre organisation ? quels dispositifs faut-il mettre en
place ? Identifiez puis agissez.
• Si vous êtes auditeur ou contrôleur interne, appuyez-vous sur une approche
8
05
systématique et méthodique et lisez les ouvrages Mémento d’audit interne1 ou
71
15
Audit interne et référentiels de risques2 afin de vous en servir en les adaptant.
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Allons maintenant voir de plus près le mode d’emploi !
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Le guide d’autodiagnostics
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Objectifs
VERS quoi ? POUR quoi ?
Responsabilités
QUI doit faire et QUAND ?
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Effectifs
Moyens Moyens
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Réglementation
Matériels
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AVEC QUOI COMMENT Instructions
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Financiers
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faire ? faire ? Procédures
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Syst d’info
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Opérations
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Processus
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physiques,
Tâches
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intellectuelles,
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Résultats
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Produits, prestations
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– Politique salariale.
– Réformes prévues ou en cours.
8 Guide d’audit des achats et des ventes
8
– Comment sont répartis les moyens ? Par qui ?
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15
– Structure de l’environnement informatique.
52
4:1
.19
• Les méthodes (pratiques de travail) :
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07
– Quelle est la base de travail de l’organisation ? Base de pratique de travail,
5.1
instructions, modes opératoires, lois, etc. :10
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8
05
ties :
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15
52
• l’exposé de la préoccupation, sous forme positive : critère de maîtrise de l’acti-
4:1
.19
vité ou de l’opération ;
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5.1
:10
Finalités à atteindre, à maîtriser 56
(être sûr que)
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18
23
(manifestation/circonstance de risques)
x.c
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(actions de vérification)
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Impact et contre-performances
(conséquences des risques)
• les moyens que les entreprises ont développés pour les éviter, assimilables à des
pratiques d’organisation communément adoptées.
Pratiques d’organisation
communément adoptées
(préconisations)
Il ne s’agit pas de règles absolues mais de règles de bon sens, de sagesse. Beaucoup
seront directement transposables dans votre entreprise, et cette check-list sera
directement utilisable. D’autres nécessiteront des adaptations à votre cas, parfois
© Groupe Eyrolles
des inventions. Ceci peut donner lieu à l’intégration de nouveaux critères dans le
guide ou à l’adaptation de critères existants au cas particulier rencontré.
10 Guide d’audit des achats et des ventes
8
05
71
d’information et de documents par le biais de flow charts (diagrammes de circula-
15
52
4:1
tion).
.19
.98
La difficulté de cette étape est d’obtenir un descriptif de tout ce qui existe. Les
07
5.1
personnes interviewées restent en effet parfois trop proches de la check-list des :10
56
34
ter les indicateurs utilisés par leur société et ceux qui n’existent pas. Or, cette liste
18
23
Il est d’autant plus important de franchir cet obstacle que de nombreux indica-
A
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teurs peuvent ne pas convenir à la société du fait de sa taille surtout, mais aussi de
om
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son activité ou de son style de management. La société peut avoir adopté d’autres
vo
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modes de fonctionnement qui couvrent tout aussi bien les risques présentés. Les
sc
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8
05
71
d’amélioration du système de contrôle interne en les classant en deux catégories :
15
52
4:1
• les mesures internes à chaque direction en affectant des priorités à travers des
.19
.98
critères comme la facilité (l’importance et la pondération des critères doivent
07
5.1
rester intuitives) ;
:10
56
34
L’ensemble des solutions d’amélioration peuvent être reprises dans des fiches de
:E
om
x.c
• le problème (quoi) ;
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Avant-Propos du président de la CDAF
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Rassembler dans un même ouvrage les trois métiers que sont l’audit, les achats et
07
5.1
les ventes : il fallait bien pour cela l’expérience et l’audace de Pierre Schick !
56
34
:10
82
Plus qu’un guide, cet ouvrage est un véritable outil de management des organisa-
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71
Tout le monde en tire bénéfice : les directions Audit y trouvent des outils, métho-
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questionnement
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56
Les achats représentent l’ensemble des biens (marchandises, matières et fourni-
34
82
auprès des fournisseurs répondant au cahier des charges. Les biens achetés doivent
x.c
vo
être livrés en respectant les critères du cahier des charges, en qualité et quantité,
lar
ho
sc
• Si vous ne disposez pas d’éléments qui assurent cette maîtrise, vous répondrez
selon les cas : N = Non ou ? = Peut-être ou NA = Non Applicable.
• Si vous hésitez sur le sens d’une question, ce qu’elle recouvre, reportez-vous à la
seconde partie, même numéro de question.
Vous avez le droit d’être un peu plus nuancé que Oui/Non : nous avons prévu une
colonne suffisamment large pour que vous puissiez y inscrire des commentaires.
Quand vous aurez répondu à chaque question, vous appliquerez le barème vous
indiquant quoi faire.
1
21
Commencez par les questions auxquelles vous avez répondu ? = Peut-être :
71
15
demandez au(x) responsable(s) concerné(s) d’y répondre, comme vous avez
52
4:1
.19
essayé de le faire !
.98
07
5.1
Barème
:10
56
34
• Si vous avez plus de 90 % de Oui, vous passerez à 100 % en traitant la question
18
23
10
en comité de direction.
r:7
ge
Al
• Si vous avez entre 75 % et 90 % de Oui, vos managers sont sans doute capables
A
SA
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• Si vous avez entre 50 % et 75 % de Oui, une mission d’audit interne serait ren-
lar
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table.
sc
w.
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Quelle est
votre opinion ?
En êtes-vous sûr ? Oui/Non/
? (peut-être)/
NA (non applicable)
ACTIVITÉ ACHAT
1. Organisation Achat
1.1. Être sûr que la politique Achat au niveau de l’unité est cohérente avec
la politique Achat définie à l’échelon de la filiale ou du groupe
1.2. Être sûr que le service Achat dispose des moyens nécessaires à la
réalisation de ses objectifs
1.3. Être sûr que le service Achat participe à l’élaboration et au suivi du
1
21
budget
71
15
52
1.4. Être sûr que le service Achat participe à l’établissement du plan annuel
4:1
d’achats
.19
.98
1.5. Être sûr que le service Achat est l’interlocuteur privilégié des
07
5.1
fournisseurs
:10
56
1.6. Être sûr de l’efficience du service Achat
34
82
:88
1.7. Être sûr que les relations avec les prescripteurs sont bonnes
71
18
1.10. Être sûr que l’organisation des services intervenant dans le circuit Achat
:E
…/…
20 Guide d’audit des achats et des ventes
…/…
Quelle est
votre opinion ?
En êtes-vous sûr ? Oui/Non/
? (peut-être)/
NA (non applicable)
4. Recherche et sélection des fournisseurs
4.1. Être sûr de la pertinence du système d’information fournisseurs
4.2. Être sûr de la qualité des procédures de consultation des fournisseurs
4.3. Être sûr que les critères d’utilisation des fournisseurs sont clairement
définis et sont utilisés
4.4. Être sûr du respect de la procédure d’appel d’offres (AO) et de son
utilisation
1
21
71
4.5. Être sûr que les relations acheteur/fournisseur sont clairement définies
15
52
et que l’impact du poids du fournisseur est contrôlé
4:1
.19
5. Émission et envoi de la commande
.98
07
5.1. Être sûr que les commandes existent, sont complètes et correctement
5.1
:10
autorisées 56
34
5.2. Être sûr que toute commande est formalisée et autorisée, dans le cadre
82
:88
5.3. Être sûr que les commandes en cours font l’objet d’un suivi
10
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ge
…/…
Acheter 21
…/…
Quelle est
votre opinion ?
En êtes-vous sûr ? Oui/Non/
? (peut-être)/
NA (non applicable)
9. Sous-traitance
9.1. Être sûr que les marchés de sous-traitance sont correctement
organisés
9.2. Être sûr de la validité des règles de suivi et de contrôle de la sous-
traitance
9.3. Être sûr du suivi du matériel et des conditions de détention en dépôt
chez le façonnier
1
21
9.4. Être sûr de la cohérence entre les stocks réels et comptables chez le
71
15
façonnier et chez le maître d’œuvre
52
4:1
9.5. Être sûr que les conditions de facturation et de règlement sont
.19
.98
définies
07
5.1
9.6. Être sûr qu’aucun délit de prêt de main-d’œuvre illicite n’est constitué
:10
56
9.7. Être sûr que la société ne possède pas de source unique ou une trop
34
82
9.8. Être sûr que des accords de partenariat sont conclus, assurant une
18
23
l’entreprise à tort
A
SA
:E
om
x.c
vo
lar
ho
sc
w.
ww
© Groupe Eyrolles
ww
w.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:E
SA
A
Al
ge
r:7
10
23
18
71
:88
82
34
56
:10
5.1
07
.98
.19
4:1
52
15
71
21
1
Tableau des risques : mode d’emploi
1
21
71
15
52
4:1
.19
.98
Dirigeants, allez voir et décrivez, ou demandez à vos collaborateurs d’aller voir et
07
5.1
de décrire (et vérifiez qu’avant de décrire ils sont bien allés voir !), comment cela
56
34
:10
se passe chez vous. Une description aussi brève que la nôtre suffit… et est déjà un
82
:88
Reprenez ensuite, objectif par objectif, votre liste et la nôtre, réfléchissez aux
:E
om
x.c
risques, et notez vos conclusions. Pour celles-ci, il est souvent commode d’utiliser
vo
lar
• vous noterez OK sur le risque quand vous êtes sûr que vos dispositifs suffisent ;
• vous soulignerez le risque d’un ou de plusieurs traits (importance/enjeux)
quand il subsiste ;
• vous indiquerez d’un astérisque (*) les pratiques d’organisation communément
adoptées (POCA) qu’il vous semble souhaitable d’adopter (amorce de plan d’actions).
Faites le travail vous-même ou faites-le faire par vos collaborateurs puis discutez-en.
À ce stade, le travail n’est pas de résoudre, de mettre en place, mais d’identifier, de
noter ce qui manque.
Le stade suivant, vous vous en doutiez, est de commencer à combler les failles de
votre organisation ainsi identifiées, en constituant des groupes de travail. Vous
savez maintenant ce qu’il faut faire et pourquoi il faut le faire.
© Groupe Eyrolles
ww
Manifestation/ w. Risques si étape clé
sc
Être sûr que Actions
ho
la de vérification Préconisations
Circonstance de risques rvo défaillante/déficiente
x.c
Être sûr que telle finalité de Quels sont les risques que Exemples od’actions
m:
ES de En général les impacts sont Exemples de critères de
l’entreprise sera atteinte, la finalité ne soit pas vérification AA A mesurables : satisfaction
lge
que tel aspect ou étape du atteinte ? r:7 • ¥, €, $
10
processus est sous contrôle, 23
18
• image, éthique…
maîtrisé 71
:88
82
Scénarios de risques : que Contrôler les critères 34
56
Les procédures sont :
peut-il se passer ? EEADS : :10
5.1 • adoptées
• exhaustivité 07 • adaptées
.98
• exactitude .19
4:1 • disponibles
• autorisations 52 • performantes
15
71
• délai 21
1
• suivi
Rappels importants :
• Qu’est-ce qui peut empêcher d’atteindre la finalité ? et non quelles conséquences si elle n’est pas atteinte ?
• Qu’est-ce que l’on va contrôler et vérifier ? que c’est exhaustif, exact, autorisé, dans les délais (critères de résultats).
• Quels moyens et méthodes auraient dû être mis en œuvre par l’audité pour que les résultats soient satisfaisants (= satisfont les critères EEADS) ?
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
1.3. S’assurer que • Non-implication • Suivre les entrées/sorties • Risque d’un système • Impliquer l’ensemble des
le service Achat de l’unité Achat dans d’approvisionnement budgétaire incohérent collaborateurs Achat dans
participe à l’élaboration du • Suivre la mise en place de • Manque de crédibilité en l’élaboration du budget
l’élaboration et au budget budgets prévisionnels en termes interne • Participation à l’analyse des écarts
suivi du budget • Construction de dépense et recette, et en • Acheteurs peu scrupuleux • Bonne connaissance des achats à
budgétaire termes d’approvisionnement qui peuvent entraîner des réaliser
inadaptée à la réalité • Vérifier les personnes présentes dépenses élevées • Prise en compte de la fonction Achat
lors de la réalisation des budgets • Difficulté pour exercer un dès le début du projet
contrôle fiable et pertinent
• Intégration des unités
Achat dans l’organisation
26 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
sc
ho
limitée
lar
vo • Acheteurs qui travaillent
x.c
om sans connaître leurs limites
:E
SA financières
A
Al • Pas de bonne relation au
ge
r:7
long 10 terme avec les
23
fournisseurs
18
7
1:8
8
1.4. S’assurer que • Les unités Achat ne • Participation des responsables • Absence82de
34 maîtrise des • Obligation des responsables de
56
le service Achat s’impliquent pas aux réunions sur l’élaboration des achats. :10 participer aux plans annuels d’achats
5.1
participe à dans la stratégie plans d’achats annuels • Aucun rattachement 07 à la • Connaissance des achats à réaliser
.98
l’établissement du globale de • Élaboration d’un document réalité .19 • Fiabilité du plan d’achats établi
4:1
plan annuel l’organisation officiel du responsable Achat pour • Manque de pragmatisme 52
15
d’achats • L’organisation aider à la mise en place d’un plan et d’informations fiables 71
21
n’implique pas • Risque de sur-stockage ou 1
suffisamment le de ruptures
service Achat dans
l’établissement des
plans annuels
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© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
1.7. S’assurer que • Manque de • Vérifier que les rôles de chaque • Perte de temps • Définir les rôles de chaque service et
les relations avec communication service sont définis et connus de • Entraves aux objectifs dans quelles conditions (montants,
les prescripteurs interne tous prioritaires rapporteurs de etc.) : les achats peuvent-ils être
sont bonnes • Mauvaise rentabilité directement passés par les
définition des rôles prescripteurs ?
dans l’entreprise • Créer un dossier de règlement des
litiges
• Régler les litiges régulièrement
1.8. S’assurer de • Absence de • S’assurer que le personnel a • Augmentation des coûts • Travail en collaboration étroite avec
la qualité des normes ou de compris et est impliqué • Mauvaise qualité des la Qualité
28 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
achats protocoles (ISO) • S’assurer que les wnormes
.sc
ISO, produits
• Absence de ho
entre autres, sont connues et • Confusion des rôles et des
lar
politique concernant appliquées vo doublons
x.c
la qualité • Contrôles des plaintes om:E
SA
prescripteurs et retour des A
Al
ge
marchandises r:7
10
31 2
1.9. S’assurer que • Risque • S’assurer que la fonction Achat • Conflits
87 entre services • Définition d’une liste d’achats
1:8
la structure d’éclatement de la est adaptée à la structure de • Perte de 88crédibilité de la
23
réservée exclusivement au service
(centralisée, fonction Achat l’entreprise fonction Achat 45 Achat
6:1
décentralisée) est • Risque • Vérifier la coordination au sein du • Achats injustifiés 05 • Définition des domaines d’exclusion
.10
adaptée à la d’inadéquation service Achat • Surcoût 7.9 pour les services opérationnels
.19 8
nature de l’activité entre la structure et • Vérifier la coordination entre les 4:1 • Fixation d’un seuil au-delà duquel il
52
et aux objectifs de le processus Achat différents services (opérationnels, 15 faut faire appel au service Achat
7
12
l’unité financier, administratif, 11
comptable…)
• S’informer en regardant les
documents stratégiques (ex. : plan
triennal, plan d’actions)
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© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
2. Système d’information
2.1. S’assurer que • Maîtrise • Faire valider chaque étape par • Appréciation limitée des • Existence d’un tableau de bord
l’activité Achat est insuffisante de un responsable performances individuelles • Pertinence des indicateurs
correctement l’activité du service • Vérification de l’existence des acheteurs • Suivi d’un taux d’utilisation du
suivie • Absence d’outils (comme les tableaux de • Charge de travail tableau de bord et d’un taux de
d’information de bord) superflue au moment où les satisfaction
gestion ; peu de • S’assurer d’un suivi hiérarchique informations sont • Existence d’objectifs pour les
visibilité nécessaires, acheteurs :
particulièrement en fin ––critères d’évaluation
d’année ––pertinence de ces critères
30 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w. • Appréciation limitée des ––pertinence des destinataires et
sc
ho performances individuelles périodicité d’édition
lar
vo des acheteurs ––normalisation des documents
x.c
om
:E • Existence des informations
SA
A suivantes :
Al
ge
r:7 ––situation de l’activité : nombre de
10
23
18
demandes d’achat, répartition des
71 montants, nombre de commandes,
:88
82 nombre d’appels d’offres, montant
34
56
:10 des achats par fournisseur et par
5.1
07 produit, capacité de stockage
.98
.19 ––information sur les écarts en prix,
4:1
52 qualité et délais
15
71––informations sur la gestion : ratio de
21
1
productivité, rupture de stock
––anomalies : commandes urgentes ou
de régularisation, commandes sans
appels d’offres, retards de livraison,
nombre de relances, taux de rotation
des fournisseurs
• Existence de compte rendu d’activité
des acheteurs
• Existence de mot de passe
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
2.4. S’assurer que • Risque d’erreurs • Vérification aléatoire des • Régularisations • Existence de mots de passe
l’ensemble des liées à des programmes • Nécessité de contrôles • Existence de contrôles et dispositifs
applications modifications de • Vérification de la documentation a posteriori, susceptibles de déceler les erreurs, les
informatiques programmes • Vérification des fiches de poste consommateurs de temps fautes ou les accès non autorisés :
Achat est fiable • Absence de • Vérification aléatoire des droits • Alourdissement des ––contrôle des saisies
sauvetage du d’utilisateurs fichiers, occupation non ––contrôle des traitements
savoir-faire : une justifiée de la mémoire ––contrôle des résultats (totalisation,
documentation • Risque de maintenir dans vraisemblance, pré-numérotation,
garantit la pérennité les systèmes des données échantillonnage d’essai)
de l’application et la non fiables (fournisseurs, ––contrôle des rejets et des anomalies
sauvegarde de la commandes en cours) • Existence de champs protégés
32 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
connaissance sc
ho
• Danger pour la pérennité • Existence d’une procédure
• Absence de lar
vo de l’application d’apurement des données périmées
x.c
séparations de om • Existence et validité d’un contrat de
:E
fonctions SA maintenance si l’application a été
A
• Autorisation Al
ge développée en externe
r:7
d’accès 10 • Création d’un comité applicatif sur
23
insuffisamment 18
71 les applications majeures du processus
contrôlée :88 Achat
82
34 • Création d’un serveur virtuel
56
:10
5.1
07
.98
.19
4:1
52
15
71
21
1
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
2.6. S’assurer de • Risque de mauvais • Extraction périodique des états • Risque d’une quantité • Développement de requêtes (query)
la cohérence des paramétrage sur un de commandes importante d’information présentant les éléments à contrôler
informations compte budgétaire • Confrontation analytique des erronée en raison d’un • Extraction périodique et régulière de
déversées dans le états de commandes avec le manque de réactivité dans l’état
système de budget la correction • Contrôle analytique périodique et
gestion • Risque que les régulier
prévisionnelle engagements de la société • Répertorier et « stocker » les erreurs
(système de qui sont présentés ne d’imputation
pilotage) reflètent pas la réalité • Vérifier le caractère non récurrent des
erreurs
• Remonter l’anomalie à la DSI
34 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
sc
3. Expression et justification du besoin ho
lar
vo
x.c
3.1. S’assurer que • Achat non DA a-t-elle été programmée om ou • Réduction du budget pour • Émission d’une demande d’achat
:E
l’achat correspond nécessaire non ? SA
A
les achats utiles et (DA)
à un besoin de (ex. : commande • Le programme est-il connu par Algenécessaires • Pré-numérotation des DA et
r:7
l’entreprise et personnelle, tous les services concernés ? • Augmentation
10
23
des délais vérification de la séquence numérique
qu’il est validé par doublons…) ou DA non programmée de mise 18 à disposition des
71 au service Achats
une personne achat impossible • Existe-il une DA formalisée pour achats utiles :88 • Existence d’une liste de personnes
82
34
autorisée (pas de budget, pas chaque achat ? • Détournement 56 autorisées à signer des DA par types
:10
de trésorerie) • La DA est-elle attachée à un • Falsification de5signatures .10 d’achats
• Achat non autorisé besoin précis ? 7.9 • Mise à jour régulière de la liste
8.1
• Achat non • Les DA sont-elles 94 • Présence de la liste au service Achats
:15
conforme aux systématiquement répertoriées ? 21 • Existence d’un montant maximum
57
12
principes de la Liste des personnes autorisées à qu’une
11 personne peut autoriser (liste
société (luxe, signer : des personnes devant contresigner en
technique, problème • Existe-t-elle ? cas de dépassement de ce montant
de standardisation) • Est-elle actualisée ? maximum)
• Est-elle connue des futurs • Circuit de l’imprimé. Existence de
utilisateurs ? différents exemplaires dont : un
• Répertorie-t-elle les seuils de conservé au service émetteur ; un
responsabilité ? suivant le circuit signature puis envoyé
au service achat et conservé
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
• Répertorie-t-elle les seuils de
responsabilité ?
Circuit de l’imprimé :
• Est-il bien défini ?
• Est-il connu des personnes
concernées ?
• Existe-t-il un exemplaire
conservé au service émetteur ?
• Le circuit de signature est-il
respecté ?
• Existe-t-il un exemplaire archivé
36 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
au service Achat ?w.sch
ola
Contrôle de la DA avantrvo
x.c
commande : om
:E
• Toutes les signatures nécessaires SA
A
sont-elles présentes ? Al
ge
• Un rapprochement de signatures r:710
23
est-il pratiqué (correspondent- 18
71
elles aux personnes autorisées) ? :88
823
56 4
3.2. S’assurer de • Pas assez • La communication avec les • Pas de possibilité
:10 de faire • Adaptation facile de stratégie
5.1
l’ajustement des d’expérience autres services est-elle efficiente ? des achats car peu 0d’offres
7.9 • Anticipation et prévision des achats
besoins de • Désengagement • Perte de temps 8.1
94
l’entreprise aux des fournisseurs • Achats non conformes aux :15
21
offres du marché • Absence d’un demandes 57
12
11
nombre suffisant de • Problème en termes de
fournisseurs délai et de surcoût
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
3.5. S’assurer du • Achat non • Compte rendu du service • Pas de benchmark interne • Demander un retour sur la qualité
devenir et de la conforme au besoin utilisateur du produit pour sur les achats des produits pour informer les autres
destination finale initial l’acheteur pour renseignement • Pas de retour pour services par exemple
du produit acheté • Aucun retour sur le « Return On Investment » • Mettre en place un système
produit acheté, donc • Pas de possibilité d’évaluation des achats en « Return
pas d’enseignement d’amélioration de la qualité On Investment »
pour les achats des achats
futurs
4. Recherche et sélection des fournisseurs
38 Guide d’audit des achats et des ventes
4.1. S’assurer de • Risque de • Comparaison parww rapport aux • Risque d’oubli de • Existence de moyens d’information à
w.
la pertinence du fournisseurs listes de fournisseurssc agréés
ho fournisseurs potentiels la disposition des acheteurs (revues,
système potentiels non (exhaustivité) lar • Commande passée annuaires professionnels, publications,
vo
x.c
d’information consultés • Validation auprès de supérieurs om auprès de fournisseurs non foires, expositions, congrès ; publicité ;
fournisseurs • Risque de hiérarchiques (autorisation) :ESAA autorisés précédemment représentants et techniciens ; visites
fournisseurs • Vérification de la mise à jour Al • Perte de temps si les
ge d’entreprises et audit qualité ; infos
r:7
privilégiés mensuelle du fichier fournisseurs informations
10
23
saisies ne sont internes ; échantillons et séries
(dépendance) (délai) pas bonnes,18 non mises à d’essai ; avis de confrères)
71
• Nouveaux • Vérifier que les informations jour :88 • Existence de dépenses de
82
34
fournisseurs sur le saisies sont conformes à la réalité • Délai raccourci, 56 risque de documentation du service.
:10
marché non (exactitude) retard 5.1 • Liste à jour des fournisseurs
07
détectés • Perte de crédibilité .9auprès
8.1 possibles homologués et consultés
• Manque de temps, du client 94 avec les informations suivantes
:15
mauvaise • Perte de client, mauvaise 2157 (dossier d’évaluation fournisseur) :
12
organisation réputation ––1articles
1 offerts, qualité des produits,
• Si situation urgente, respect des délais, services,
pression du fournisseur, renseignements divers
rapport de force ––fiche « contact/profil » :
défavorable ··nom du fournisseur et raison sociale
··numéro code fournisseur
··contacts passés avec ce fournisseur
··renseignements divers sur le fournisseur
(CA ; moyen de production…)
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© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
4.2. S’assurer de • Risque de • Vérifier que toutes les étapes de • Échec ou défaillance dans • Liste de fournisseurs agréés par le
la qualité des fournisseurs consultation sont listées l’enchaînement des étapes groupe connue et régulièrement mise
procédures de potentiels non (exhaustivité) • Confusion dans les étapes à jour
consultation des consultés et de • Vérifier que les procédures sont • Perte de réactivité • Existence d’une procédure d’appel
fournisseurs fournisseurs clairement définies et appliquées (décalage entre le moment d’offres
privilégiés (exactitude) où le besoin se fait sentir et • Nombre représentatif et suffisant de
• Absence de • Validation auprès de supérieurs le moment où il est satisfait) fournisseurs contactés pour une
véritable mise en hiérarchiques (autorisation) • Perte financière du fait commande (à comparer avec le
concurrence • Lancement de la procédure dès d’un surcoût de l’achat nombre de fournisseurs inscrits dans le
entraînant un que le besoin s’en fait sentir (délai) fichier pour le produit concerné)
surcoût des achats • Temps consacré au choix du
40 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
• Pour les sc
ho
fournisseur
commandes lar
vo • Existence d’un suivi des commandes
x.c
ouvertes, risque om ouvertes (commandes permettant de
:E
d’achats non SA bénéficier de conditions avantageuses
A
autorisés et de Al
ge liées à l’effet de masse) et
r:7
dépassement du 10 communication aux fournisseurs des
23
plafond global 18
71 informations suivantes :
négocié :88 ––noms des personnes autorisées à
82
34 émettre des ordres de service
56
:10
5.1 ––paiement dans la limite du montant
07
.98 global négocié
.19
4:1 ––montant maximal autorisé
52
15 ––durée de validité de l’achat (en
71
21
principe l’année en cours)
1
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
4.4. S’assurer du • Comparaisons • Vérifier que tous les acteurs • En cas de non-utilisation • Procédure connue et formalisée
respect de la faussées concernés connaissent la de la procédure d’appel • Rédaction de l’appel d’offres faite par
procédure • Le principe de procédure d’AO (exhaustivité) d’offres, vision restreinte de l’acheteur et revue par le demandeur
d’appel d’offres mise en concurrence • S’assurer que les procédures l’ensemble des • Envoi des mêmes informations à tous
(AO) et de son loyale garantie par la d’appel d’offres sont conformes comparaisons les participants présélectionnés (de
utilisation non-connaissance aux règles en vigueur (exactitude) • Risque de non-conformité même pour les compléments
des offres peut ne • Vérifier que chaque procédure de la procédure : d’information)
pas être respecté : d’AO a été validée par le ––fournisseur lésé • Existence d’une date d’échéance
risque de responsable du service Achat ––fournisseur favorisé pour la proposition
consultation faussée, (autorisation) • Nécessité d’engager un • Existence d’une procédure de
de collusion • Vérifier que leswappels d’offres nouvel appel d’offres : dépouillement des offres :
42 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
• Non-prise en ont été réalisés pendant
.sc une ––perte de temps ––existence d’un meuble fermé pour
ho
compte du rapport période limitée (délais) lar
v
––frais supplémentaires recevoir les offres
ox
qualité/prix .co ––perte financière du fait ––ouverture des offres en présence de
m:
ES
AA
d’une mauvaise deux personnes (un acheteur, un
Al comparaison sur les prix
ge
gestionnaire)
–r:7–risque
10 d’erreur et de ––tampon appliqué sur les offres
mauvaise23 qualité qui joue ouvertes
18
71
sur l’image :88 de l’entreprise ––élimination de toute offre
82
34
56
incomplète
:10
5.1 ––renégociation avec les deux
07 moins-disants
.98
.19
4:1
• Établissement d’un rapport de choix
52 (justificatifs du choix final en matière de
15
71prix, qualité, quantité, délai de livraison)
21
1
• Contrôle de l’efficacité des appels
d’offres :
––taux d’irrégularités
––délai entre l’arrivée de la DA et l’AO
––nombre d’appels d’offres lancés par
an et par type d’achat
• Comparaison des stipulations des
commandes, marchés et accords de
prix avec les demandes, nomenclatures
et consommations prévisionnelles
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
5. Émission et envoi de la commande
5.1. S’assurer que • Risque de • Vérifier que les informations • Utilisation par des • Existence d’une liasse commande
les commandes non-respect de la (conditions de transport, personnes non autorisées : standard, numérotée et comportant
existent, sont procédure Achat paiement, délais…) apparaissent achat personnel, fraude les conditions légales d’achat
complètes et (court-circuitage) sur la commande + conditions • Surcoût, dépassement du • Exhaustivité des informations
correctement • Risque d’achats générales au dos (exhaustivité) budget apparaissant sur la commande,
autorisées inutiles ou doublons • Vérifier l’existence d’une liste à • Mauvaise évaluation des notamment :
• Risque de rupture jour des personnes autorisées à stocks ––conditions de transport (fret et port
de stocks signer une commande (autorisation) • Litiges avec les payé)
• Risque • Contrôler l’existence d’une fournisseurs ––conditions de paiement
44 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
d’engagements non procédure interne wliée
.sc
à la • Répercussion du retard et ––nom et adresse de l’entreprise
autorisés protection du système ho insatisfaction des clients ––numéro commande et date
lar
• Risque de litiges informatique (mots de passe vo • Enregistrement ––nom et adresse du fournisseur
x.c pour
avec les fournisseurs entrer dans le système, pourom:E comptable erroné ––description et quantité des articles
SA
• Risque de modifier les fichiers demandeurs, A commandés
Al • Poursuite d’une
ge
non-conformité et signataires et fournisseurs, commande
r:7 non autorisée ––prix des articles
10
de non-garanties réglementation de l’accès au • Perte 23
18
de commandes ––instructions générales (marque
système de commandes d’autres • Engagements 71 non tenus colis…)
:88
sites ; autorisation) 82 ––date de livraison
34
56
• Vérifier l’existence d’une :10 ––escompte
5.1
procédure pour la mise à jour 07 ––signature de l’acheteur
.98
régulière du fichier des .19 ––tribunal compétent en cas de litige
4:1
demandeurs, des signataires et 52 ––conditions générales d’achat au dos
15
des fournisseurs à partir 71du bon de commande
21
d’informations fiables en 1
• Contrôle de la DA, et lancement de
cohérence avec la stratégie de la commande à la seule condition
l’entreprise (exactitude) d’une DA complète
• S’assurer de l’existence d’un bon • Liste à jour des personnes autorisées
de commande pré-numéroté en à signer une commande
trois exemplaires (exhaustivité) • Respect de la chronologie et
• Vérifier l’existence d’une absence de commande de
procédure d’annulation du bon de régularisation
commande informatique, en cas • Contrôle interne lié au système
de refus de signature (exactitude) informatique
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
S’assurer que • Risque d’achat • S’assurer de l’existence d’une • Contrat avec des • Existence d’une liste de fournisseurs
toute commande inutile, impossible à liste de fournisseurs autorisés fournisseurs litigieux autorisés et diffusion de cette liste
est formalisée et financer • Contrôler l’existence d’une • Perturbation du service • Existence d’une procédure connue
autorisée, dans le • Risque de litiges procédure de commande par bon logistique • Existence d’un montant maximal
cadre d’achats par avec les fournisseurs d’enlèvement. • Non-respect du budget d’achat par bon d’enlèvement
bons • Risque • Vérifier l’existence d’un montant • Perte d’efficacité • Fixation d’une ligne de crédit
d’enlèvement (à d’engagements non maximal d’achat par bon • Problème de stock annuelle ou mensuelle chez chaque
adapter pour autorisés (achats d’enlèvement • Risque de double fournisseur et suivi de cette ligne
petits travaux, personnels • Vérifier les conditions et le suivi paiement des factures (possibilité d’une commande ouverte
sous-traitance notamment) des lignes de crédit des • Achat personnel informatique)
d’usinage, petites • Risque d’achats fournisseurs • Fraude • Liste des personnes autorisées à
46 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
fournitures, non conformes aux • Contrôler l’existence sc d’une liste
ho
• Montant du paiement passer commande
sous-traitance principes de la des personnes autorisées lar à passer erroné et confusion des
vo • Existence de bons d’enlèvement
x.c
dactylographie) société commande om marchandises à enlever standards pré-numérotés, contenant
:E
• Risque de • S’assurer de l’existence de bons SA • Retrait des marchandises toutes les mentions requises
A
dépassement par d’enlèvement standards pré- Al par des personnes non
ge • Chiffrage des bons d’enlèvement
r:7
rapport au budget numérotés, contenant toutes les autorisées
10 avant visa
23
mentions requises • Perte 18 de la trace des bons • Validation formalisée du bon
71
• S’assurer que chaque bon de commande, :88 d’enlèvement par une personne
82
d’enlèvement est visé par une impossibilité 34 de
56 autorisée
:10
personne autorisée réceptionner les 5.1 • Classement en attente de réception
07
• Contrôler l’existence d’un marchandises .98 • Envoi d’un exemplaire à la
.
classement exhaustif des • Comptabilité erronée194:1 comptabilité
52
commandes en attente de 15
71
réception 21
1
• S’assurer que le service
comptabilité possède un
exemplaire pour enregistrement
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
5.4. S’assurer que • Favorise le • S’assurer qu’il existe une • Apparition de types de • Existence d’une analyse causale des
les litiges sont maintien de procédure de traitement de la litiges similaires litiges
correctement fournisseurs devenus nature des litiges • Perte financière • Suivi de la durée des litiges
suivis non performants • Contrôler le suivi de la durée et • Rupture de contrat • Suivi de la fréquence des litiges
• La défense des la fréquence des litiges • Pénalité de retard • Existence d’une procédure de
intérêts de la société • Vérifier l’existence d’une • Perte de crédibilité relance des fournisseurs susceptibles
n’est pas assurée procédure de relance des de ne pas remplir leur contrat
avec certitude fournisseurs litigieux • Existence d’une procédure
• S’assurer de l’existence d’une d’interdiction des fournisseurs
procédure empêchant la signature
de nouveaux contrats avec des
48 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
fournisseurs douteux sc
hola
rvo
5.5. S’assurer que • Mauvaise • Vérifier l’existence d’un xavenant
.co • Perte d’information • Écrit et nouvel accord du fournisseur
les commandes remontée de • Vérifier l’existence de l’accord m: du • Perte financière (pénalités
ES • Nouvelle commande annulant la
sont correctement l’information fournisseur AA précédente ou un avenant
Al de retard)
ge
modifiées • Absence de suivi •r:7Manque de
10
de la commande communication,
23
18
litige avec
71
les fournisseurs:88
• Perte du8produit 23
4
commandé 56:10
5.1
07
.98
.19
4:1
52
15
71
29
3
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
––contrôle de réception par
échantillonnage avec un seuil
d’acceptation du lot
––test sur les attributs : respect d’une
spécification par réponse « oui » ou
« non »
––test sur les variables : respect d’une
spécification selon l’importance de la
dispersion autour de celle-ci
––contrôle qualité donnant lieu à un
rapport de contrôle
50 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
sc
ho
• Séparation des fonctions achat/
lar
vo réception
x.c
om • Envoi d’un double du bon de
:E
SA réception au service comptable dès
A
Al
ge acceptation de la marchandise (ou
r:7
10 réalisation de la prestation) pour
23
18
71 classement des bons de réception en
:88 attente de facture
82
34 • Envoi du bon de réception au service
56
:10
5.1 Achat ou au magasin pour contrôle
07
.98 quantitatif de réception. Quantité
.19
4:1 reçue portée sur le double de
52
15 commande et réception attestée dans
71
le293dossier Achat
• L’enregistrement du bon de réception
vaut bon à payer (BAP) technique
• Possibilité de réception partielle
informatique
• Séparation de fonctions entre
l’encodage des demandes d’achat
(émission des bons de commande) et
l’enregistrement du bon de réception
(qui vaut BAP technique)
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
6.3. S’assurer de • Quantité ou prix • Rapprochement du bon de • La défense des intérêts de • Existence d’une procédure
l’existence d’une différents de la commande, du bon de livraison et la société n’est pas assurée formalisée concernant les litiges (avec
procédure de facture des factures avec certitude ou sans retour, réclamations)
retour de la • Conditions de • Vérification de la marchandise à • Risque d’erreurs • Contrôle de l’avoir reçu du
marchandise au remboursement la réception • Erreur d’imputation (tiers) fournisseur :
fournisseur différentes de celles • Mise en place d’une procédure • Erreur d’affectation ––vérification par rapprochement entre
demandées de retour des marchandises (charges) la facture initiale, le bordereau de
• Vérification de l’existence de • Enregistrement comme retour et l’avoir
contrats avec les fournisseurs facture ––avoir visé pour accord
• Double comptabilisation ––comptabilisation de l’avoir
• Absence d’avoir uniquement à partir de l’avoir visé
52 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
sc
ho
• Absence d’encaissement ––rapprochement du moyen de
lar
vo paiement et de l’avoir visé
x.c
om • Existence d’un avis de retour
:E
SA accompagnant la facture pour
A
Al
ge demande de rectification de facture
r:7
10 • Existence d’un bordereau de retour
23
18
71 pré-numéroté accompagnant la
:88 marchandise (si retour)
82
34 • Examen périodique des avoirs non
56
:10
5.1 reçus des fournisseurs
07
.98 • Comptabilisation de l’encaissement
.19
4:1 uniquement à partir de la pièce
52
15 justificative de l’encaissement
71
•29Examen
3 périodique des comptes
fournisseurs
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
7.2. S’assurer que • Omission de la • Vérifier l’enregistrement de • Introduction d’erreurs • Marquer les factures enregistrées
l’enregistrement comptabilisation ou l’intégralité des factures dans le système • Écritures passées à partir de l’original
des factures et double • Vérifier l’exactitude des données d’information comptable et non d’une copie de facture
avoirs dans les comptabilisation saisies • Difficulté de réconciliation • Contrôle régulier de la centralisation
comptes • Non-respect des • Vérifier le solde des comptes entre les données • Analyse périodique des comptes
fournisseurs est règles comptables fournisseurs comptables et les données fournisseurs
correctement de séparation des • Vérifier le rattachement des du contrôle de gestion • Existence d’une procédure de
réalisé mois/années factures et avoirs à la période • Violation de la « cut-off »
• Erreur de saisie correspondante réglementation comptable • Existence d’un suivi particulier des
• Non-respect des • Limiter les comptes fournisseurs • Déclaration de TVA comptes fournisseurs débiteurs
règles fiscales débiteurs erronée • Faible nombre d’OD sur les comptes
54 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
• Facture et pièces • Vérifier le taux dew.sTVA
ch appliqué • Pénalité, amende ou fournisseurs
ola
comptables • Contrôler le montant de rvo TVA redressement fiscal • Contrôle systématique de la TVA
(l’écriture) non calculé et comptabilisé x.com • Difficulté à justifier le avant la validation de la facture
:E
rapprochées • Vérifier le rapprochement entre SA solde de certains comptes • Contrôle périodique et régulier sur
A
les factures et pièces comptables Alge(certification des comptes) les mouvements de compte de TVA
r:7
(l’écriture) 10
23
18
71
:88
82
34
56
:10
5.1
07
.98
.19
4:1
52
15
71
29
3
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
8.2. S’assurer de • Risque de • Contrôle des bons à payer • Risque d’achats non • Achats par bons d’enlèvement (à
la régularité et de paiement non formalisé, des listes de personnes autorisés, d’achats adapter pour petits travaux, sous-
la possibilité autorisé autorisées, et contrôle des ordres personnels ou ne traitance d’usinage, petites fournitures,
(solvabilité du • Risque de double de paiement correspondant pas aux sous-traitance dactylographie)
compte courant) paiement • Rapprocher les relevés bancaires principes de la société • Procédure d’autorisation des
du paiement • Pas de suivi des avec le relevé des dépenses • Problèmes de trésorerie règlements (bon à payer formalisé,
paiements • Litiges et mauvaises liste des personnes autorisées)
• Pas de procédures relations avec la banque en • Indication de la référence de
• Comptes bancaires vue de demande de prêt ou l’enregistrement et du règlement sur la
non créditeurs de crédit facture
• Impacts sur le résultat • Procédure de signature des ordres
56 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w. de paiement
sc
ho
lar
vo
• Billetterie/location de voitures/frais
x.c
om d’hôtel et de restaurant payés
:E directement par le site
SA
A • Existence d’un nombre limité
Al
ge
r:7 d’agences de voyages agréées par le site
10
23 • Existence d’une feuille de mission
18
71
:88 • Existence d’une procédure sur les
82
34
56
frais de déplacement incluant la partie
:10
5.1 billetterie
07 • Liste des personnes autorisées à
.98
.19
4:1 passer une commande
52 • Liste des personnes possédant des
15
71avantages spéciaux + description de
29
ces3 avantages
• Existence de bons de commande
standards pré-numérotés, contenant
toutes les mentions requises
• Validation formalisée du bon de
commande par une personne autorisée
• Classement en attente de réception
• Envoi d’un exemplaire à la comptabilité
• Procédure d’autorisation des
règlements
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
9. Sous-traitance
9.1. S’assurer que • Mauvaise • Vérifier que les besoins sont • Prestations ne répondant • Choix du sous-traitant correctement
les marchés de définition des définis dans le cahier des charges pas aux besoins de effectué :
sous-traitance besoins • Vérifier l’existence de procédures l’entreprise ––étude économique (faire soi-même
sont correctement • Absence de mise • Vérifier l’existence d’un contrôle • Surcoût financier ou sous-traiter)
organisés en concurrence des des décideurs • Fournisseurs privilégiés ––cahier des charges (rédigé par le
fournisseurs • Vérifier les statuts et liens entre • Défaillances des demandeur et contrôlé par la
• Non-respect de la sous-traitants et société (info fournisseurs hiérarchie)
législation de greffe, nom des administrateurs…) • Risques de litiges ––organisation d’un appel d’offres
concurrence (ex. : le • Annulation du contrat ––étude financière (pérennité du
58 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
fournisseur et la w. sous-traitant)
sc
société sont liés par ho ––synthèse (raisons du choix, tableau
lar
des relations autres vo des avantages et inconvénients)
x.c
om
que celles :E ––contrat (contrat standard, revu par le
SA
strictement établies A service juridique)
Al
ge
par la loi, telles les r:7 • Personne autorisée à passer le
10
relations de filiation 23
18
marché de sous-traitance
ou d’actionnariat) 71
:88
82
34
9.2. S’assurer de • Inexistence de • Mettre en place des jalons de • Non-conformité56 de la • Existence de contrôles et de
:10
la validité des contrat contrôle prestation 5.1 sécurités au cours des interventions :
07
règles de suivi et • Contrat non • Vérifier l’existence de contrôleurs • Problèmes de qualité .98 liés ––suivi et respect des délais
.
de contrôle de la conforme (clauses des prestations à un fournisseur non 194:1 ––état d’avancement
52
sous-traitance de suivi de l’activité • Vérifier la validité des clauses de performant 15 ––bonne exécution et conformité
71
du fournisseur suivi et contrôle (ex. : la société n’a • Incidences sur 29
pendant l’exécution
3
illicites) pas de droit d’immixtion dans la performances de ––contrôle qualitatif et quantitatif
gestion du sous-traitant) l’entreprise ––potentiel de contrôle et
• Évaluation des d’encadrement du sous-traitant
fournisseurs irrégulière • Contrôle et coût après l’intervention
• Litiges avec les • Respect des objectifs de départ
fournisseurs • Personnes responsables du suivi
• Rédaction et accords sur les règles
de suivi
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités à atteindre, Événement/Incident Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à maîtriser réalisé ou potentiel Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
9.6. S’assurer • Recours habituel à • Vérification de l’existence de • Risque pénal • Absence de personnel extérieur
qu’aucun délit de des personnes contrats pour les travailleurs • Détérioration de l’image travaillant en permanence dans
prêt de main- extérieures • Demande des derniers comptes l’entreprise
d’œuvre illicite rendus en cas de visites • Existence de contrats d’entreprise
n’est constitué d’inspecteurs du travail faisant référence à la réalisation de
travaux spécifiques étayés par des
devis descriptifs
• Personnel extérieur non intégré dans
les équipes de la société
• Sociétés extérieures apportant des
outillages et des matières à mettre en
60 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
sc
ho
œuvre
lar
vo • Absence de rémunération en
x.c
om fonction des heures accomplies (mais
:E
SA au forfait)
A
Al
ge
9.7. S’assurer que • Recours à un • Vérification de l’existence d’un •r:7Risque de dépendance • Conditions de mise en concurrence
10
la société ne fournisseur habituel seuil de fournisseurs • En 23cas de défaillance du
18
des fournisseurs
possède pas de sans passer par fournisseur,71 • Degré d’indépendance des
:88 risque d’arrêt
source unique ou appel d’offres de la production, 82 risque acheteurs vis-à-vis des fournisseurs :
34
56
une trop grande • Mauvaise commercial :10 ––achats réalisés par l’acheteur auprès
5.1
dépendance répartition des • Perte d’opportunité 07 de du fournisseur X/CA total fournisseur X
.98
vis-à-vis de ses achats entre les trouver un meilleur .19 • Degré d’indépendance de la société
4:1
fournisseurs fournisseurs fournisseur 52 vis-à-vis des fournisseurs :
15
• Marché • Mauvaises conditions 71––achats produit Y auprès du
29
monopolistique ou contractuelles 3
fournisseur X/total achats produit Y
peu de fournisseurs
• Signature d’un
contrat d’exclusivité
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…/…
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sc
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lar
vo
x.c
om
:E
SA
A
Al
ge
r:7
10
23
18
71
:88
82
34
56
:10
5.1
07
.98
.19
4:1
52
15
71
29
3
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x.c
om
:E
SA
A
Al
ge
r:7
10
23
Partie 2
18
71
:88
82
34
56
Vendre
:10
5.1
07
.98
.19
4:1
52
15
71
29
3
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w.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:E
SA
A
Al
ge
r:7
10
23
18
71
:88
82
34
56
:10
5.1
07
.98
.19
4:1
52
15
71
29
3
Avant-propos du président des DCF
3
29
71
15
52
4:1
.19
.98
Entre vendeurs et acheteurs, c’est l’affrontement permanent. Mais un affron
07
5.1
tement pour une noble cause économique, puisque chacun y défend les intérêts 56
34
:10
de l’entreprise représentée.
82
:88
71
sans doute pas assez tous les process de contrôle interne qui pourraient leur éviter
vo
lar
bien des difficultés et améliorer certains résultats. En outre, ils ne se livrent pas à
ho
sc
w.
C’est à leur intention que Pierre Schick a rédigé son Guide d’audit des achats et
des ventes. Les opportunités qu’il y expose sont immenses pour qui saura appré-
hender des réalités parfois complexes et mettre en place une stratégie et une orga-
nisation rigoureuses.
Aussi, j’invite tous les managers commerciaux, quel que soit leur niveau dans
l’entreprise, à lire, à réfléchir et à utiliser sans modération cet outil qui leur per-
mettra, après avoir identifié et corrigé les risques inhérents à leurs activités, et
seulement après, de revenir à leur cœur de métier.
Jacques Benn
Président DCF
© Groupe Eyrolles
ww
w.
sc
ho
lar
vo
x.c
om
:E
SA
A
Al
ge
r:7
10
23
18
71
:88
82
34
56
:10
5.1
07
.98
.19
4:1
52
15
71
29
3
Guide d’autodiagnostics Vente :
3
29
questionnement
71
15
52
4:1
.19
.98
07
5.1
:10
56
Les ventes représentent l’ensemble des affaires réalisées par une entreprise avec
34
82
ses clients dans l’exercice de ses activités professionnelles. Elles comprennent les
:88
71
18
produits fabriqués par l’entreprise (activités industrielles) ainsi que les produits
23
10
r:7
achetés auprès des tiers et revendus en l’état ; on parlera dans ce dernier cas de
ge
Al
revente (activités commerciales). Sont également concernées par les ventes les
A
SA
:E
relation constante avec des segments de clients ciblés. Ils sont à l’écoute des
w.
ww
assurent.
68 Guide d’audit des achats et des ventes
• Si vous ne disposez pas d’éléments qui assurent cette maîtrise, vous répondrez
selon les cas : N = Non ou ? = Peut-être ou NA = Non Applicable.
• Si vous hésitez sur le sens d’une question, ce qu’elle recouvre, reportez-vous à la
première partie, même numéro de question.
Vous avez le droit d’être un peu plus nuancé que Oui/Non : nous avons prévu une
colonne suffisamment large pour que vous puissiez y inscrire des commentaires.
Quand vous aurez répondu à chaque question, vous appliquerez le barème vous
indiquant quoi faire.
3
29
Commencez par les questions auxquelles vous avez répondu ? = peut-être :
71
15
demandez au(x) responsable(s) concerné(s) d’y répondre, comme vous avez
52
4:1
.19
essayé de le faire !
.98
07
5.1
Barème
:10
56
34
• Si vous avez plus de 90 % de Oui, vous passerez à 100 % en traitant la question
18
23
10
en comité de direction.
r:7
ge
Al
• Si vous avez entre 75 % et 90 % de Oui, vos managers sont sans doute capables
A
SA
:E
• Si vous avez entre 50 % et 75 % de Oui, une mission d’audit interne serait ren-
lar
ho
table.
sc
w.
ww
Quelle est
votre opinion ?
En êtes-vous sûr ? Oui/Non/
? (peut-être)/
NA (non applicable)
ACTIVITÉ VENTE
1. Organisation commerciale
1.1. Être sûr que la stratégie commerciale de l’entreprise est clairement
définie, cohérente, formalisée et partagée
1.2. Être sûr que le service Vente dispose des moyens (humains, matériels,
financiers) nécessaires pour atteindre ses objectifs
1.3. Être sûr que l’organisation des services intervenant dans le circuit de
3
29
vente est clairement définie, connue de tous et adaptée à la nature du
71
15
marché et de la stratégie commerciale de l’entreprise
52
4:1
2. Système d’information et pilotage
.19
.98
2.1. Être sûr que l’activité commerciale est correctement suivie
07
5.1
:10
2.2. Être sûr que l’ensemble des documents circulant dans la société 56
répond aux besoins des utilisateurs
34
82
:88
données
18
23
3.1. Être sûr que les conditions générales de vente sont clairement définies
Al
A
et formalisées
SA
:E
3.2. Être sûr que les responsabilités des personnes habilitées à négocier
om
x.c
…/…
70 Guide d’audit des achats et des ventes
…/…
Quelle est
votre opinion ?
En êtes-vous sûr ? Oui/Non/
? (peut-être)/
NA (non applicable)
9. Traitement des encaissements
9.1. Être sûr que l’enregistrement des règlements est exhaustif et rapide
9.2. Être sûr de la sécurité des opérations bancaires et des supports de
règlement
9.3. Être sûr de la bonne circulation de l’information en matière d’impayés
(litige) et de règlement (relance)
10. Traitement des litiges clients
3
29
71
10.1. Être sûr que les créances anciennes et douteuses sont correctement
15
52
traitées
4:1
.19
10.2. Être sûr de l’efficacité du traitement des litiges clients
.98
07
11. Avoirs
5.1
11.1. Être sûr que les avoirs émis sont justifiés et autorisés :10
56
34
82
11.2. Être sûr que les avoirs émis sont correctement pris en compte
:88
71
12. Escomptes
18
23
10
12.1. Être sûr que les conditions d’attribution des escomptes sont
r:7
correctement définies
ge
Al
A
12.2. Être sûr que les escomptes accordés sont suivis et justifiés
SA
:E
om
13. Provisions
x.c
vo
13.1. Être sûr que les provisions ou reprises sont correctement calculées
lar
ho
13.2. Être sûr que les provisions enregistrées sont conformes aux
sc
w.
3
29
71
15
52
4:1
.19
.98
Dirigeants, allez voir et décrivez, ou demandez à vos collaborateurs d’aller voir et
07
5.1
de décrire (et vérifiez qu’avant de décrire ils sont bien allés voir !), comment cela
56
34
:10
se passe chez vous. Une description aussi brève que la nôtre suffit… et est déjà un
82
:88
Reprenez ensuite, objectif par objectif, votre liste et la nôtre, réfléchissez aux
:E
om
x.c
risques, et notez vos conclusions. Pour celles-ci, il est souvent commode d’utiliser
vo
lar
• vous noterez OK sur le risque quand vous êtes sûr que vos dispositifs suffisent ;
• vous soulignerez le risque d’un ou plusieurs traits (importance/enjeux) quand
il subsiste ;
• vous indiquerez d’un astérisque (*) les pratiques d’organisation communément
adoptées (POCA) qu’il vous semble souhaitable d’adopter (amorce de plan d’actions).
Faites le travail vous-même ou faites-le faire par vos collaborateurs puis discutez-en.
À ce stade, le travail n’est pas de résoudre, de mettre en place, mais d’identifier, de
noter ce qui manque.
Le stade suivant, vous vous en doutiez, c’est de commencer à combler les failles de
votre organisation ainsi identifiées, en constituant des groupes de travail. Vous
savez maintenant ce qu’il faut faire et pourquoi il faut le faire.
© Groupe Eyrolles
ww
Manifestation/ w. Risques si étape clé
Être sûr que scActions de vérification
ho Préconisations
Circonstance de risques lar défaillante/déficiente
vo
x
Être sûr que telle finalité de Quels sont les risques que Exemples.cod’actions
m: de En général les impacts sont Exemples de critères de
E
l’entreprise sera atteinte, la finalité ne soit pas vérification SAA mesurables : satisfaction
Al
que tel aspect ou étape du atteinte ? ge
r:7
• ¥, €, $
processus est sous contrôle, 10 • image, éthique…
23
18
maîtrisé 71:8
88
Scénarios de risques : que Contrôler les critères 23 Les procédures sont :
45
peut-il se passer ? EEADS : 6:1
05
• adoptées
• exhaustivité .10
7.9
• adaptées
• exactitude 8.1
94
• disponibles
• autorisations :15
21
• performantes
• délai 57
12
93
• suivi
Rappels importants :
• Qu’est-ce qui peut empêcher d’atteindre la finalité ? et non quelles conséquences si elle n’est pas atteinte ?
• Qu’est-ce que l’on va contrôler et vérifier ? que c’est exhaustif, exact, autorisé, dans les délais (critères de résultats).
• Quels moyens et méthodes auraient dû être mis en œuvre par l’audité pour que les résultats soient satisfaisants (= satisfont les critères EEADS) ?
© Groupe Eyrolles
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…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités Événement/
Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à atteindre, Incident réalisé
Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
à maîtriser ou potentiel
1.2. S’assurer • Absence ou • S’assurer que l’entreprise • Perte d’affaires et de • Définition des plans d’actions détaillés
que le service insuffisance des moyens dispose suffisamment de clients pour atteindre les objectifs de la stratégie
Vente dispose par rapport aux moyens techniques • Mauvaise communication commerciale :
des moyens objectifs prédéfinis (informatiques…), humains ou communication erronée ––budget à mettre en place
(humains, (compétences, formation…) des informations induisant ––éléments de suivi et d’évaluation de la
matériels, et logistiques (publicité…) une prise de décision stratégie commerciale
financiers) pour atteindre les objectifs erronée ––actions marketing
nécessaires pour prédéfinis des ventes • Démotivation des ––formation des commerciaux
atteindre ses commerciaux ––outils de vente…
objectifs • Perte financière • Se doter d’un SI performant pour mieux
74 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w. piloter et suivre la réalisation des objectifs
sc
ho
lar
vo
des ventes
x.c
om • Mettre à disposition de l’équipe
:E commerciale les outils et les moyens
SA
A nécessaires pour suivre et atteindre les
Al
ge
r:7 objectifs (tableaux de bord, suivi mensuel
10
23 des ventes, catalogues…)
18
71
:88 • Le profil des commerciaux correspond à
82
34
56
la stratégie commerciale (technique de
:10
5.1 vente, communication…)
07 • Établir un plan de formation adapté aux
.98
.19 objectifs, qui doit être respecté en totalité
4:1
5et
21 réalisé dans les délais prédéfinis
57
• Les 12commerciaux sont rémunérés sur la
93
base de leurs réalisations (motivation,
salaire de base et commissions variables…)
• La DG consacre un budget permettant à
l’équipe commerciale d’accomplir sa
mission (actions marketing, publicité,
documentation…)
• Accompagnement et coaching des
commerciaux :
––réunions régulières des commerciaux et
des responsables
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…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités Événement/
Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à atteindre, Incident réalisé
Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
à maîtriser ou potentiel
2. Système d’information et pilotage
2.1. S’assurer • Absence de reporting • Vérifier l’existence : • Non-maîtrise de l’activité • Les TB, le reporting et le suivi des
que l’activité • Absence de tableaux ––d’objectifs pour les • Manque de réactivité et réalisations sont réalisés régulièrement à
commerciale est de bord (TB) commerciaux de visibilité partir de méthodes et d’indicateurs
correctement • Insuffisance ou ––des tableaux de bord et de • Difficulté d’évaluer les pertinents
suivie absence des outils et suivi performances de l’activité • Adopter une vision précise de l’activité
des techniques de ––des comptes rendus commerciale (taux de commerciale (besoins, objectifs et moyens)
contrôle d’activité des commerciaux réalisation des objectifs) • Faire adapter les outils du SI aux besoins
(informatiques…) • Être certain que le • Difficulté de définir des de l’activité commerciale (évolution
• Absence de vision sur reporting existe objectifs cohérents technologique…)
76 Guide d’audit des achats et des ventes
ww et qu’il est
la gestion commerciale w.
régulièrement réalisé (surestimation ou sous- • Bien gérer l’information commerciale à
sc
ho
• Pilotage défaillant • Vérifier la pertinence lar des estimation des objectifs) travers les comptes rendus des vendeurs,
(aucun suivi des objectifs) indicateurs, et les tauxvox.co • Difficulté de définir ou qui doivent être réalisés régulièrement et
• Absence de comptes d’utilisation et de satisfaction m:E d’évaluer la politique d’une manière pertinente
SA
rendus d’activité des de ces indicateurs Acommerciale de l’entreprise
Al
• Faciliter le partage des informations
commerciaux • Vérifier que le service ge
• Prise remontées du terrain par les commerciaux
r:7 de décisions
• Absence d’information Pilotage dispose des outils erronées 10 à cause d’une
23 en vue de les traiter intégralement
de gestion techniques et des mauvaise18évaluation
71 des • Diffusion de TB à toutes les parties
:88
• Système d’information compétences humaines pour performances 8ou
23 des prenantes (commerciaux, responsables…)
complexe suivre l’activité indicateurs non pertinents45 dans les plus brefs délais
10 6:
5
.10
2.2. S’assurer • Mauvaise définition • Vérifier que les besoins des • Complexité du circuit 7de
.98 • Définition des besoins des documents
que l’ensemble des besoins des utilisateurs sont bien recensés traitement de l’information .19 par les utilisateurs
4:1
des documents utilisateurs • Être certain que les • Retard dans le traitement 5•2 Enquête et analyse du taux d’utilisation
15
circulant dans la • Les documents ne documents sont adaptés aux de l’information des 71documents pour connaître leur utilité
29
société répond sont pas adaptés aux besoins et attentes des • Non-remontée des • Accès 3 à tous les documents par tous les
aux besoins des besoins des utilisateurs utilisateurs informations fiables à cause utilisateurs selon leurs fonctions et leurs
utilisateurs • Non-exploitation des • Mesurer le taux d’utilisation des documents non utiles besoins
documents (difficulté de des documents, et le taux de ou non pertinents • Baromètre de satisfaction par rapport
compréhension…) satisfaction des données et • Perte d’informations, ce aux documents existants
• Mauvaise circulation leur compréhension qui rend le suivi de l’activité
ou non-circulation des • Être sûr que le plus difficile
documents recensement des besoins est
régulièrement fait
• S’assurer de la bonne
circulation des documents
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…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités Événement/
Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à atteindre, Incident réalisé
Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
à maîtriser ou potentiel
3. Négociation des contrats
3.1. S’assurer • Les conditions • Vérifier que les conditions • Litige client • Formalisation de conditions de vente
que les générales de vente ne générales de vente (CGV) • Perte financière (prix, délais de livraison…)
conditions sont pas : sont clairement définies, • Engagement contraire aux • Utilisation systématique des formulaires
générales de ––standards formalisées et diffusées aux intérêts de l’entreprise par les commerciaux
vente sont ––validées par le DG collaborateurs (critères de • Mauvaise interprétation • Existence de formulaires standards
clairement ––formalisées ou validation d’un nouveau des CGV lorsqu’elles ne (factures…)
définies et diffusées client, liste des prix…) sont pas formalisées et • Définition des procédures claires qui
formalisées ––respectées par les • Vérifier que les claires doivent être respectées par tous les
78 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
commerciaux commerciaux utilisent
w. les • Incohérence des contrats collaborateurs
s
––verrouillées ou mêmes conditionscde ho vente
lar • Les CGV sont validées et notifiées par le
protégées au niveau du et les mêmes formulaires vo DG
x.c
om
SI (factures…) :E • Les conditions préférentielles de vente
S
• Vérifier que les conditions AA A font l’objet d’une demande adressée à la
lge
de vente sont validées par le r:7 DG pour validation (intérêt de l’entreprise,
10
DG ou par une personne 23
18
rentabilité client…)
autorisée 71 • Les conditions de vente notifiées par le
:88
• Être certain que les 82 DG sont intégrées au SI pour être utilisées
34
56
conditions préférentielles de :10 dans la facturation (éviter la modification
5.1
vente accordées à certains 07 des tarifs…)
.98
clients sont validées par une .19
4:1
personne autorisée 52
15
• Être certain que les tarifs et 71
37
les conditions de vente sont 7
verrouillés dans le SI
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…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités Événement/
Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à atteindre, Incident réalisé
Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
à maîtriser ou potentiel
––à la possibilité • Blocage systématisé des
d’honorer les délais de commandes pour des clients
livraison exigés par le en dépassement ou ayant
client des impayés
––au plafond de crédit • Liste des personnes
client autorisé, à la habilitées à débloquer les
solvabilité client commandes en cas de
• Absence de dépassement ou d’impayés
procédure de blocage • Procédure d’information
des commandes pour préalable des clients des
80 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
les clients en retards de livraisonsc
ho
dépassement de leur prévisibles lar
vo
plafond de crédit ou • Contrôle des bons de x.com
ayant des factures commande établis par :E
SA
A
échues et impayées rapport aux commandes Al
ge
r:7
• Retard de traitement clients 10
23
des commandes clients 18
71
• Livraison en retard :88
82
sans préavis due à la 34
56
:10
mauvaise 5.1
07
communication des .98
.19
délais de livraison de la 4:1
52
part des personnes 15
71
responsables de la 37
7
gestion des
commandes
• Absence de système
d’information assurant
la coordination
(commande, risque
client, disponibilité
stock, planning de
livraison…)
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…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités Événement/
Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à atteindre, Incident réalisé
Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
à maîtriser ou potentiel
5.2. S’assurer • Détournement de • Vérifier l’existence d’une • Perte financière • Existence d’une fiche de suivi des stocks
que toutes les stock par le personnel fiche de suivi des stocks • Écarts d’inventaire (entrées/sorties)
sorties de stock • Absence de (entrées/sorties) • Détournement de • Existence d’un reporting de l’état des
sont justifiées et justificatifs de sortie du • Inventaire régulier du stock marchandises stocks
enregistrées stock • Existence de liste mise à • Pas de justifications en cas • Existence d’une liste des personnes
• Écart d’inventaire jour des personnes de litige habilitées à autoriser les sorties des stocks
entre le comptable et le habilitées à autoriser les • Utilisation de bons de sortie pré-
physique sorties de stock numérotés en quatre exemplaires : usine,
• Inexistence de • Bons de sortie service comptabilité, division
procédures de sortie du • Liste des stocks commerciale, souche carnet
82 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
stock disponibles sc
ho
• Inventaires physiques périodiques
• Absence d’outils de • Rapprochement entre lar bon
vo réalisés par des personnes hors celles
x.c
gestion des stocks de commande et bon de om responsables du stock
• Absence d’une liste livraison :E • Existence d’un système d’information de
SA
A
mise à jour désignant Al
ge gestion de stock
r:7
les personnes habilitées 10 • Existence d’un classement des
23
à valider la sortie des 18
71
justifications des mouvements de stock
stocks :88
82 • Visa du responsable magasin de tous les
34 transferts intermagasins
56
:10
5.1
07
.98
.19
4:1
52
15
71
37
7
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© Groupe Eyrolles
…/…
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Tableau de risques dans l’organisation
Finalités Événement/
Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à atteindre, Incident réalisé
Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
à maîtriser ou potentiel
6. Risques clients
6.1. S’assurer • Absence de politique • Vérifier l’existence de • Dépassement de limite de • La gestion du risque client doit être
de la maîtrise du de crédit client claire et politique de crédit clients crédit autorisée affectée à un responsable distinct de la
risque crédit connue (plafond de bien définie : détaillée, • Perte financière cellule comptable et disposant de
crédit ; garanties ; diffusée et respectée • Un plafond de risque suffisamment d’autorité
dépassements ; • Vérifier l’existence de énorme pour les clients • Apprendre aux commerciaux à parler des
relances…) procédure de création et de ayant deux comptes conditions de paiement avec les clients
• Absence de modification des comptes • Retard de paiement • Mise en place des procédures de crédit
procédure de gestion clients • Absence d’informations client et veille de leur respect
84 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
des fichiers clients • Vérifier l’existence
w. de sur l’évolution du risque • Mise en place de dispositif d’étude de
sc
(création, matrice des signataires ho
lar client solvabilité des nouveaux clients
modification…) habilités à autoriser la vox.c • Envisager des primes de recouvrement
• Inexistence création et la modificationom:E • Mise à jour quotidienne du risque client
SA
d’assurance risque des fichiers clients A • Mise en place des tableaux de bord
Al
client • Vérifier l’existence et le ge pertinents pour les créances
r:7
10
• Absence de reporting respect de procédure de 23
18
• Couverture du risque :
pertinent pour les blocage et de déblocage 71 ––cautions
:88
créances des clients en cas de 82 ––assurance
34
56
• Existence de clients dépassement du plafond de :10 ––affacturage
5.1
ayant plusieurs comptes crédit autorisé ou ayant des 07
.98
• Aucune étude de factures échues à payer .19
4:1
solvabilité des • Vérifier l’existence de 52
15
nouveaux clients n’est reporting pertinent pour 71
37
réalisée l’état des créances 7
• Fichiers clients non • Classement des dossiers
mis à jour clients
• Le risque client n’est • Vérifier l’existence d’étude
pas à jour (perte du de solvabilité des nouveaux
chiffre d’affaires) clients
• Absence de
procédure de relance
des créances échues et
impayées
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© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités Événement/
Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à atteindre, Incident réalisé
Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
à maîtriser ou potentiel
8.2. S’assurer • Absence de mise à • Contrôler le respect des • Perte financière • Système de lettrage
de l’efficacité du jour des comptes clients délais de paiement clients et • Sur ou sous-estimation • Révision régulière des comptes (analyse
suivi des vérifier le système de des créances client ainsi de la balance âgée)
comptes clients lettrage au niveau du logiciel que des provisions • Circularisation en fin d’exercice
comptabilité rattachées aux clients
• Vérifier que les personnes douteux
effectuant les revues ont un
niveau hiérarchique suffisant
pour prendre les mesures qui
s’imposent ainsi
86 Guide d’audit des achats et des ventes
ww que les
w.
compétences requises sc
hola
rvo
9. Traitement des encaissements x.c
om
:E
9.1. S’assurer • Absence de • Rapprochements bancaires SA • Perte financière • Contrôle régulier des doubles emplois,
A
que rapprochement • Grille des tâches •AAbsence
lge de l’image fidèle incompatibilité des tâches…
r:7
l’enregistrement bancaire • Chronologie des des comptes
10
23
• Enregistrement des encaissements dès la
des règlements • Les livraisons ou les réceptions des paiements • Détournement 18 des fonds réception et remise en banque dans la
71
est exhaustif et services rendus ne sont • Vérifier l’existence et le • Non-recouvrement :88 ou journée
82
34
rapide pas correctement respect des procédures de recouvrement tardif 56 des • Existence et respect d’une procédure de
:10
facturés ou pas facturés traitement des créances 5.1 contrôle et de traitement des
07
• La mise à jour des encaissements .98 encaissements
.19
comptes clients n’est • Analyse des encaissements 4:1
52
pas effectuée par caisse 15
7
13
• Absence de contrôle 77
et de traitement des
encaissements
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…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités Événement/
Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à atteindre, Incident réalisé
Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
à maîtriser ou potentiel
10. Traitement des litiges clients
10.1. S’assurer • Non-règlement des • Vérification de la mise en • Perte financière • Suivi des provisions pour litiges
que les créances anciennes créances et place d’une procédure de • Comptabilité erronée • Suivi des litiges en cours
anciennes et absence de relance relance • Litige client • La mise en place d’une procédure de
douteuses sont • Désengagement et • La balance âgée clients • Retard de paiement des relance (relance préventive et relance
correctement fuite de la • Mise en place de suivi des créances litigieuses curative)
traitées responsabilité des créances avec paiement et • Relance non effectuée • Partage clair des responsabilités entre
différents services enregistrement comptable dans les délais commercial et administratif
(commercial, • Procédure d’appel à des • Tenir compte du délai de passage du
88 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
administratif) sociétés de recouvrement
w. dossier chez l’avocat
sc
• Surévaluation des • Logiciel enregistrant ho les
lar • Faire appel, le cas échéant, à des
créances clients litiges clients vo sociétés de recouvrement
x.c
• Présentation des • Vérifier l’existence des om:E • Mettre en place des sanctions
SA
comptes faussés procédures de traitement A commerciales
Al
• Provision non des créances douteuses et ge • Mettre en place une procédure quant à la
r:7
10
effectuée ou sous- litigieuses 23
18
circulation d’information entre les
évaluée • Vérifier le suivi des dossiers 71 différents services
:88
de litiges clients 82 • Balance âgée fiable
34
56
:10 • Suivi des échus, nombre de relances,
5.1
07 nombre de recouvrements effectifs, délais
.98
.19 réels de règlements et intérêts de retard
4:1
52
10.2. S’assurer • Retard de paiement • Balance âgée • Perte financière • 1Définir
57 une procédure en cas de litige
13
de l’efficacité du • Allongement des • Délai de passage des • Perte de clients (communication
77 entre les services ; liste
traitement des délais des créances dossiers chez l’avocat • Retard de paiements des documents nécessaires à la
litiges clients irrécouvrables • Sanctions commerciales • Allongement des délais composition des dossiers ; délais…)
• Sous-évaluation des • Communication entre les des créances irrécouvrables • Suivre les litiges clients
provisions pour risques services concernés • Perte d’image de la • Faire appel à un avocat ou au service
• Nombre des procès en société juridique dans le cas d’un service de
cours et ancienneté • Sous-évaluation de la recouvrement limité
provision pour risque
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
12.1. S’assurer • Divergence entre • Vérifier l’existence d’une • Perte financière • Existence d’une procédure définissant
que les politique financière et procédure relative aux • Non-atteinte des objectifs les règles d’escompte
conditions politique comptable escomptes (conditions, de l’entreprise • Respect des conditions préconisées par
d’attribution des • Non-formalisation des modalités…), et le fait • Mécontentement et perte l’entreprise
escomptes sont conditions qu’elle soit bien formalisée, des clients • Mention de l’escompte dans les factures
correctement • Non-respect des appliquée, respectée et mise • Tableaux des taux d’escompte autorisés
définies intérêts de l’entreprise à jour régulièrement • Communication et échange entre les
services concernés (financier, commercial,
crédit…)
Vendre 89
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités Événement/
Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à atteindre, Incident réalisé
Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
à maîtriser ou potentiel
12.2. S’assurer • Non-respect des • Vérifier que les escomptes • Perte financière • Intégration du calcul des escomptes
que les conditions de la accordés respectent les • Différence des traitements dans le SI
escomptes commande (conditions termes de la commande des clients • Règlement anticipé avant l’attribution
accordés sont d’escompte) • Vérifier la désignation d’un • Perte des clients d’escompte
suivis et justifiés • Collusion entre les responsable de suivi des • Dégradation de l’image • Suivi des taux accordés par client, par
commerciaux et les comptes d’entreprise nature de règlement anticipé
clients • S’assurer que les • Les escomptes accordés sont
• Erreur de calcul des escomptes accordés sont correctement comptabilisés
escomptes correctement comptabilisés
90 Guide d’audit des achats et des ventes
13. Provisions ww
w.
sc
ho
13.1. Les • Manque de visibilité • Vérification de l’existence
lar • Non-respect de la règle • Effectuer et documenter des meetings
vo
provisions ou au niveau comptable de procédures de passage x.c
om
de « cut-off » entre les départements concernés avant le
reprises sont • Fraudes en provision avec fait :E • Comptabilité erronée :
SA calcul de ces provisions et reprises
correctement • Les provisions ou générateur A––surévaluation ou
Al • Chaque provision ou reprise doit être
ge
calculées reprises sont calculées • Vérification de l’exactitude sous-évaluation r:7
10
du résultat justifiée
sans respecter les règles de base de calcul et de taux ––sanction 23 financière
18 • Refaire le contrôle du calcul des
comptables et fiscales clairement définis • Écart de 7consolidation
1:8 sur provisions et reprises effectué par un
88
le résultat du groupe 23
4
supérieur hiérarchique
56
:10 • Mettre en place des procédures de
5.1
07 validation des provisions
.98
.19
13.2. Les • Non-respect de la • Vérification de l’exactitude • Licenciement du 4:1• Enregistrement des provisions selon les
52
provisions réglementation du de l’écart entre le taux personnel procédures
15 comptables préconisées par le
71
enregistrées groupe groupe et le taux • Écart de consolidation sur groupe 37
7
sont conformes • Les personnes effectivement utilisé le résultat groupe • Faire un contrôle régulier par une autre
aux procédures chargées de la gestion • S’assurer de l’exactitude • Sanction financière de la personne que celle qui effectue
comptables provisions connaissent de fait générateur part du groupe à la filiale habituellement ces enregistrements
préconisées par mal les procédures et • S’assurer du respect de la
le groupe ne peuvent assurer une réglementation et
conformité fiable procédures du groupe
• S’assurer que les procédures
du groupe sont bien maîtrisées
par les personnes chargées de
la gestion des provisions
© Groupe Eyrolles
© Groupe Eyrolles
…/…
…/…
Tableau de risques dans l’organisation
Finalités Événement/
Points de contrôle/ Impact Pratiques d’organisation
à atteindre, Incident réalisé
Mode de fonctionnement et contre‑performances communément adoptées
à maîtriser ou potentiel
14.2. S’assurer • Non ou faible • Vérifier l’existence, la • Suivi du traitement des dossiers
de la qualité du réactivité vis-à-vis des fiabilité, la mise à jour et la (tableaux de bord, indicateurs de
service demandes des clients bonne utilisation d’une base performance, enquête de satisfaction
d’accompagne- • Absence d’une base de données d’informations clientèle…)
ment du client de données relatives aux produits et à la
d’informations relatives gestion de clientèle
aux produits et aux • Vérifier le respect du temps
clients moyen de traitement des
• Non-respect des demandes clients par
règles de priorité de rapport aux normes
92 Guide d’audit des achats et des ventes
ww
w.
traitement des dossiers prédéfinies au niveau sc
h
de la
en termes de temps de politique du service olarv
ox
réception (favoritisme) • Vérifier l’existence d’un .co
m:
• Absence de dispositif de contrôle interne ES
AA
classement des dossiers veillant au respect des règles Alge
r:7
SAV de priorité pour le traitement 10
23
des dossiers : 18
71
––automatisation de la :88
82
réception des dossiers à 34
56
:10
traiter 5.1
07
––états de suivi des dossiers .98
.19
(temps d’apurement, nature 4:1
52
de service, personnels 15
71
traitant le dossier…) 37
7
• Vérifier l’existence d’un
classement des dossiers SAV
© Groupe Eyrolles
En résumé :
7
37
la santé est un état précaire qui précède la maladie !
71
15
52
4:1
.19
.98
07
5.1
L’auteur a proposé d’aider le dirigeant et chaque responsable Achat ou Vente afin :10
56
34
82
Le manager : quand on est malade, voyons ! Pas quand on va bien. Quelle question !
lar
ho
sc
w.
L’auteur : alors votre directeur général est malade ? Il n’en a pourtant pas l’air,
ww
L’auteur : vous suivez donc la philosophie chinoise : vous n’allez pas voir le méde-
cin quand vous êtes malade pour qu’il vous guérisse, mais régulièrement pour
qu’il vous empêche de tomber malade. Vous faites de la maintenance préventive
de vos dirigeants et de vos équipements. Faites-vous aussi de la maintenance pré-
ventive de votre entreprise ?
Le manager : je ne comprends pas votre question.
L’auteur : faites-vous un check-up périodique de l’organisation de votre entre-
prise et de son fonctionnement ?
7
Le manager : non. Là on est très médecine française, comme vous dites ! On
37
71
15
attend de s’apercevoir qu’on est tombé malade pour se soigner. On attend les
52
4:1
« pépins » et on réagit. Un tel check-up serait compliqué à faire, et si on le confie
.19
.98
à un consultant cela nous coûtera cher, surtout s’il en profite pour nous « soi-
07
5.1
gner » même si cela n’en vaut pas la peine. :10
56
34
82
L’auteur : ce guide d’audit est fait pour vous ! Il vous permet d’identifier vous-
:88
71
18
même les risques dans votre organisation puis de constituer des groupes de travail
23
10
Le manager : en effet, cela m’intéresse, il vaut mieux prévenir que guérir. Alors,
SA
:E
om
7
37
71
15
52
4:1
.19
S’appuyer sur un service
.98
07
5.1
:10
d’audit interne
56
34
82
:88
71
18
23
10
r:7
ge
Al
Prévenir les dysfonctionnements d’une organisation et/ou repérer ceux qui sont
A
SA
nément adoptées par chaque fonction pour maîtriser ses risques, réclame énergie,
vo
lar
méthode et outils.
ho
sc
w.
ww
7
37
71
15
• alors, il vous faut confier le travail à des professionnels et envisager la création
52
4:1
d’un petit service d’audit interne.
.19
.98
07
Pour savoir ce que l’on peut attendre de l’audit interne et approfondir la notion,
5.1
:10
56
nous vous invitons à lire cette troisième partie, ou vous reporter à mes ouvrages
34
82
interne-referentiels-risques.com
23
10
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Que peut-on attendre de l’Audit Interne ?
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Un service d’audit interne chez vous : pour quoi faire ?
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Et d’abord, qu’est-ce que c’est ?
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C’est une cellule de l’entreprise – nous en verrons la taille et la position plus
5.1
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tard – qui vous dit :
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sportifs en utilisent pour dé tétaniser leurs muscles et pour récupérer, les mana-
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gers devraient aussi le faire.
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Des définitions apparemment plus sérieuses disent que l’Audit est l’outil de la
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5.1
maîtrise des risques et le garant de la sécurité des biens et des personnes. C’est à la
:10
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fois beaucoup trop ambitieux et un peu trop limité :
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• L’Audit ne saurait pas tout faire, il ne traite pas tous les risques. Il laisse les
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aux cabinets d’Audit Externe qui n’ont qu’une obligation de moyens, on peut
w.
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imposer à l’Audit Interne une obligation de résultats – cela ne répare pas les
dégâts.
• Les auditeurs sont des professionnels, des spécialistes de l’analyse et de l’amé-
lioration de la sécurité des organisations, bien sûr, mais aussi de leur efficacité. Par
exemple, l’Audit ne se penche pas que sur la fiabilité des informations, mais aussi
sur leur qualité : pertinence, célérité, coût optimum. Autre exemple : l’audit du
recouvrement des créances ne consiste pas qu’à s’assurer que les Comptes Clients
sont en ordre et correctement provisionnés ; il consiste à s’assurer que l’entreprise
est organisée pour faire rentrer l’argent le plus vite et le plus sûrement possible.
• Quant à la sécurité des personnes, au-delà de quelques évidences ou banalités,
l’audit s’efface devant le management.
© Groupe Eyrolles
S’appuyer sur un service d’audit interne 99
Dans la variété des relaxants, l’Audit est une potion amère ! L’Audit n’est pas une
drogue occultant les problèmes, un euphorisant, un hypnotique. C’est un remède
qui agit en forçant la prise de conscience puis l’action.
C’est une potion qui agit au niveau des organes défaillants à condition que l’on
suive l’ordonnance : les recommandations.
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100 Guide d’audit des achats et des ventes
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informer les responsables.
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L’Audit va examiner un processus de l’entreprise – l’activité « recouvrement »,
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.98
de l’acceptation des commandes aux prévisions de trésorerie ; les postes « direc-
07
5.1
tion d’une équipe de dépannage » ; la fonction recrutement dans l’entreprise ;
:10
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l’organisation administrative, comptable et financière d’une filiale – et établir :
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:88
causes, en évaluer les conséquences, leur trouver un remède et convaincre les res-
sc
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ponsables d’agir.
Ensuite, en fonction de leurs possibilités, les responsables affinent eux-mêmes les
solutions organisationnelles et les mettent en place, ou s’appuient sur un consul-
tant, le service organisation ou un cabinet, pour conduire le changement.
Comment l’Audit va-t-il le faire ? Il va :
• Étudier quels sont les aspects à maîtriser, sur dossier (prise de connaissance du
domaine et prise de conscience de ses risques et opportunités) puis sur le terrain
(analyse des risques). Décider quelles investigations mener : objectifs à atteindre,
à valider avec le client, et tâches à effectuer.
• Déterminer quels problèmes s’y posent : s’assurer de la réalité des forces appa-
© Groupe Eyrolles
rentes et évaluer les conséquences des faiblesses entrevues. Pour chaque risque ou
dysfonctionnement, en établir la preuve, l’origine et l’impact.
S’appuyer sur un service d’audit interne 101
• En faire prendre conscience aux responsables et développer avec eux les solu-
tions organisationnelles, puis établir un bref rapport final informant la Direction
et engageant les responsables.
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102 Guide d’audit des achats et des ventes
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Contrairement au vétérinaire qui examine la bête pour le propriétaire (les action-
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naires), ou au pédiatre qui rédige son ordonnance pour les parents (« la Direc-
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07
tion »), l’audit interne s’adresse maintenant à tous les acteurs : les audités, leur
5.1
hiérarchie, la direction générale. :10
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L’audit interne ne s’adresse plus à l’enfant – ce n’est pas bien, corrige et tais-toi –
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mais à l’adulte – tu peux faire mieux, discutons comment – car Taylor est mort :
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l’entreprise ait défini et diffusé ses valeurs économiques et morales, que les res-
ponsables y croient, et que le personnel soit impliqué et motivé. Il s’agit de diriger
l’entreprise et la contrôler par l’animation des hommes.
S’appuyer sur un service d’audit interne 103
C’est à cette condition – servir à la fois ces trois clients : audités, hiérarchie et
D.G., et non être « les yeux et les oreilles de la Direction » – que l’Audit Interne
peut être un moteur du changement. L’audit « outil de la Direction », taylorien,
est en voie d’extinction, l’audit « avec les audités », l’audit « consultant » est à
l’ordre du jour.
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104 Guide d’audit des achats et des ventes
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• l’auditeur détecte et identifie les problèmes,
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• l’audité leur apporte une solution.
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Des méthodes et des outils ont été élaborés pour mettre en œuvre cette défini-
5.1
tion* et transformer l’analyste-contrôleur qu’était autrefois l’auditeur en accou- :10
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la légitimité.
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• Il ira beaucoup plus vite s’il s’appuie sur l’expérience des audités pour com-
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se substituerait aux responsables dans l’organisation, et d’autre part cela le rendrait
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incapable d’auditer à nouveau le secteur concerné : il serait juge et partie, il croirait que
.19
.98
les dysfonctionnements subsistants sont dus à l’incompétence ou la mauvaise volonté
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5.1
de ses partenaires et non au manque de qualité et de réalisme de ses procédures !
:10
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place des actions prévues. Ce peut être la hiérarchie des audités, cela la responsa-
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bilise, ou le contrôle de gestion, s’il suit déjà les plans d’action émis dans l’entre-
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interne, mais cela réduit le temps disponible pour de nouveaux audits (et est com-
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Auparavant il est important que l’audit émette une opinion sur la validité des
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plans d’actions prévus par les audités : il est devenu (provisoirement) la seule ins-
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• Pas l’absence de risques, mais les risques contrôlés.
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• La maîtrise des opérations à un coût de contrôle raisonnable.
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• Le rendement de l’énergie du management sans dissipation dans la non-qua-
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5.1
lité : coût des contrôles + coûts des rectifications. 82
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Le manager peut attendre de l’Audit Interne qu’il l’accompagne dans ses entre-
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prises, non pas pour les mener à sa place mais pour lui apporter la sérénité néces-
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De même que le directeur de la fabrication sera plus efficace dans son métier s’il
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Il va déceler les risques et dysfonctionnements et en déterminer les causes : il va
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apprendre par les erreurs des autres, alors que la plupart des gens n’apprennent
.19
.98
que par leurs propres erreurs (et encore !). Et à chaque mission il va devoir
07
5.1
convaincre ses interlocuteurs de la réalité et de l’importance des problèmes, et les
:10
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persuader d’agir, sans avoir pour cela aucune autorité hiérarchique : il va progres-
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Il n’est pas étonnant que l’homme ou la femme qui réussit cela régulièrement soit
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apprécié dans l’entreprise, et que l’Audit Interne soit souvent utilisé comme pépi-
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tions et convaincu (presque) tous leurs interlocuteurs. Ils sont bien connus de
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w.
• Les enquêtes de l’IFACI indiquent que 80 % des auditeurs restent 2 à 4 ans
dans le Service avant de prendre des responsabilités opérationnelles.
Les entreprises performantes utilisent l’audit interne comme « école de guerre » :
soit pour développer des cadres qu’elles ont déjà – « élargir la tête » d’un spécia-
liste, par exemple un informaticien, avant de le mettre à un poste de responsabi-
lité dans sa spécialité – soit pour recruter et former les cadres dont elles auront
besoin.
Corrélativement, nombre d’individus volontaires et ambitieux choisissent l’au-
dit interne, malgré la difficulté et la dureté du métier (ou à cause de cela ?), pour
accélérer leur carrière.
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Quand faire intervenir l’audit interne ?
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Quand faites-vous intervenir le médecin de famille ?
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Soyons plus concrets
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Mais n’en demandez pas trop
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5.1
Quand faites-vous intervenir le médecin de famille ? Quand « ça ne va pas ». Si :10
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c’est plus précis que ça, vous allez directement chez le spécialiste.
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De même, si vous êtes clair sur le problème et recherchez une solution, faites
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ments que vous avez identifiés. Si vous n’êtes pas clair sur le problème, si c’est flou,
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interne.
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Exigez du premier qu’il cerne bien le problème, exigez de l’audit interne une fia-
bilité totale quant à ses constats et ses analyses, exigez des deux qu’ils vous mettent
sur la bonne voie. N’attendez pas qu’ils résolvent votre problème, seulement
qu’ils l’identifient précisément.
Acceptez que le généraliste vous conseille d’avoir recours à un spécialiste, si le
problème est « pointu », ou à une aide : infirmière, kinésithérapeute, organisa-
teur, analyste-programmeur.
Demandez au spécialiste de définir la solution et au manipulateur de la mettre en
œuvre. Le généraliste n’est qu’un conseiller.
Inversement, ne vous contentez pas d’un simple rôle de contrôle de l’Audit
© Groupe Eyrolles
• les interpréter : l’audit interne va plus loin que l’inspection, il analyse, inter-
prète, recherche les causes et donc trouve des solutions, et il effectue une synthèse
pour la Direction ;
• les résoudre : il valide son analyse avec les audités et discute avec eux ses amorces
de solutions, développe avec eux leurs solutions.
L’audit interne va des examens au diagnostic et jusqu’à l’ordonnance, le rapport,
mais c’est le patient qui se soigne, les audités qui modifient leurs procédures ou
leur organisation.
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S’appuyer sur un service d’audit interne 111
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Quels problèmes résolvent-elles, lesquels perdurent, quels autres apparaissent ?
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• D’où vient que certains problèmes perdurent et d’autres apparaissent ? Les
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directives étaient-elles insuffisantes, voire erronées ? Étaient-elles insuffisamment
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claires, ont-elles été mal comprises ? Et si ce n’est pas le cas, pourquoi le personnel
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• Avec ces données enfin en mains, vous pouvez agir : concevoir les solutions,
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à un organisateur.
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Ne vous trompez pas de question, ne vous trompez pas de métier. La question est
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d’où proviennent, pas de qui. Le métier est auditeur, pas détective, fut-ce baptisé
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inspecteur.
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• Il s’agit pour l’audit interne de repérer les causes organisationnelles, afin d’y
remédier, et non les éventuels coupables ; le plus souvent, il s’agit pour le manage-
ment de faire fonctionner l’entreprise avec les hommes et les femmes qu’elle a.
• Et il serait bien embarrassant d’avoir une explication Audit interne et une autre
des responsables : comment arbitrer sans se lancer soi-même dans une étude
détaillée ? Et comment rendre un arbitrage sans démotiver l’une des parties ?
Il faut exiger de l’audit interne qu’il identifie les vraies causes des risques et dys-
fonctionnements, et qu’il en convainque les audités. Seul ce consensus peut don-
ner l’assurance qu’on est sur la bonne voie et que les responsables vont avancer.
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112 Guide d’audit des achats et des ventes
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qu’elles devraient faire, ce qui serait bien mais qu’on a peut-être mal vu ou mal
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décrit ? Qu’est-ce qui est inadapté ? ». Il s’agit alors d’une mission plus large et
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complexe, mettre en évidence les problèmes pour les faire résoudre, mais encore à
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la portée de l’audit interne.
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Si vous demandez « pourquoi ne le font-elles pas ? Que faut-il faire pour qu’elles
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de tous les auditeurs, pour aller sur celui du comportement, où beaucoup d’audi-
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teurs sont mal à l’aise : en général, ils ne connaissent que l’autorité (le chef décide,
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management.
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Il est alors peu indiqué de leur demander un conseil de manager, mais on peut leur
demander de déterminer pourquoi les comportements souhaitables ne sont pas
adoptés : est-ce parce que les gens ne savent pas ? ne savent pas faire ? ne veulent
pas ? ne peuvent pas ?
Par exemple, les comptables de telle usine n’enregistrent pas les arrivages dès
qu’ils ont le Bon de Réception mais lorsqu’ils reçoivent les factures des fournis-
seurs :
• Ne savent-ils pas qu’il faut mettre à jour les stocks dès la livraison des marchan-
dises, contrairement à nos propres factures qu’on émet fin de mois ?
• Ne savent-ils pas faire fonctionner les consoles et écrans informatiques de la
chaîne industrielle appros-achats ?
© Groupe Eyrolles
• Ne peuvent-ils pas valider une livraison car le système informatique bloque tant
que n’est pas satisfait « Commande = Livraison = Facture » pour les prix et les
quantités ?
Noter que les deux dernières explications sont en soi la marque d’une saine ges-
tion !
À l’issue de ce diagnostic en quatre catégories, ce qui ressort de la dernière, orga-
nisationnelle, fera l’objet de recommandations de l’audit interne, et ce qui ressort
des autres sera traité par le management ainsi éclairé par l’audit interne.
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Comment maîtriser l’audit interne ?
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Comment maîtriser l’Audit Interne, ou plus exactement son responsable ?
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C’est plus délicat que pour les responsables des autres fonctions. Tout profession-
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5.1
nel aspire à une certaine autonomie – au Comité de Direction le Directeur du
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L’audit interne ne dit rien que la vérité, mais s’il dit toute la vérité cela peut
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Vous attendez de chacun de vos collaborateurs intelligence, compétence, savoir-
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faire, communication… Quelle est LA qualité que vous exigez de l’Audit Interne ?
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La fiabilité.
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Vous devez pouvoir vous appuyer en toute confiance et sans hésitation sur les
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constats et analyses de l’audit interne ; ensuite à vous de vous faire votre propre
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opinion et de prendre vos décisions sur cette base totalement fiable. De même,
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Pour éviter toute pression, censure, ou simple atténuation en faveur de tel ou tel,
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de fin d’année ou aux diverses déclarations que votre entreprise est amenée à
déposer, à la manière dont vous effectuez vos licenciements, aux faveurs que vous
devez distribuer pour vous attirer des faveurs…
S’appuyer sur un service d’audit interne 117
Il doit être votre (mauvaise) conscience tout en évitant de vous mettre dans l’em-
barras, et ce n’est pas simple car il peut avoir à répondre à des contrôleurs exté-
rieurs : Commissaires aux Comptes, maison mère et sociétés partenaires, COB,
Cour des Comptes… Il ne peut répondre ni « je ne sais pas », il s’avouerait
incompétent, ni « il n’y a rien », il risquerait de perdre sa crédibilité. Il doit savoir
justifier et la décision que vous avez prise et la position la plus orthodoxe.
Et s’il n’a pas concrètement à répondre à des contrôleurs extérieurs, la vertu n’est-
elle pas de se comporter chaque jour comme si l’on allait rendre compte le lende-
main ?
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À votre niveau, préférez un critique à une carpette, sinon vous n’aurez pas un
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responsable de l’audit interne mais un analyste.
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118 Guide d’audit des achats et des ventes
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Dans certaines entreprises, essentiellement des banques et des grands groupes,
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l’audit interne a pour mission d’identifier les zones à risques et de bâtir un plan
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pluriannuel pour les couvrir. C’est une responsabilité qu’il assume, une garantie
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qu’il fournit à la direction de l’entreprise et une réponse aux contrôleurs exté-
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rieurs. 56
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dragueur de mines.
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Dans la plupart des entreprises, cette responsabilité est assumée par la direction
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fiques ; il s’agit de prendre des décisions, pas seulement de faire des calculs, et
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der des missions (et faire assurer leur suivi) par un comité directeur d’audit
constitué de tout ou partie de la direction générale et de la plupart des grands
directeurs.
S’appuyer sur un service d’audit interne 119
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l’important.
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120 Guide d’audit des achats et des ventes
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mission trop complète et trop longue : il y aura trop de recommandations et elles
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4:1
arriveront tardivement. Dans les autres domaines c’est bien vous qui fixez les
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objectifs : ici aussi ; nous y reviendrons.
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Si vous lui donnez des instructions précises vous risquez l’échec : :10
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• Vous avez perçu des symptômes, et c’est pourquoi vous avez missionné l’Audit
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Interne, mais il est peu probable que vous ayez bien identifié le problème, c’est à
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l’Audit Interne de le faire ; si vous le mettez sur des rails, vous n’apprendrez pas
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• Inversement, si vous êtes sûr de votre diagnostic (et de votre pronostic, c’est
x.c
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assez grave pour faire quelque chose), vous n’avez pas besoin de l’audit interne
lar
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mais tout au plus d’un collaborateur dans l’ombre pour monter le dossier – et
w.
ww
téléguider l’audit interne se verra et détruira sa crédibilité pour les autres mis-
sions.
L’audit interne procédera en deux temps : d’abord une étude et un survol de l’af-
faire pour déterminer les forces et faiblesses apparentes et vous proposer des
objectifs (forces à confirmer et faiblesses à combler) ; puis un travail détaillé pour
atteindre les objectifs dont vous serez convenus.
Vous passerez ainsi entre Charybde, le perfectionnisme, tentation des profession-
nels, et Scylla, l’interventionnisme, tentation des hommes d’action.
Autrement dit, demandez à votre responsable de l’audit interne de n’être ni un
exécutant ni un observateur indifférent, mais un acteur ; pour mener ses missions
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122 Guide d’audit des achats et des ventes
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L’audit interne risque de se retrouver dans le rôle de Cassandre : il a identifié les
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risques et dysfonctionnements, expliqué leurs causes, et prédit ce qui allait se pas-
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ser si l’on ne faisait rien (les conséquences), mais cela ne suffit pas pour convaincre
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les audités d’agir ; pour faire adhérer les responsables à ses conclusions au point 56
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qu’ils les reprennent à leur compte, il ne suffit pas à l’auditeur d’avoir raison, il ne
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suffit pas de présenter une argumentation solide et précise justifiant ses conclu-
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Il est alors bien naturel qu’il use – abuse ? – de tous les moyens de pression dont il
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peut disposer :
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• son expertise : sous bien des aspects (pas sur tous) il est plus compétent que les
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audités, il impressionne ;
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Il vous faudra être particulièrement précis sur les rôles et responsabilités de cha-
cun : l’Audit Interne décèle les problèmes et développe des recommandations
aux audités qui leur apportent une solution.
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124 Guide d’audit des achats et des ventes
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Que l’audit interne décèle ces faiblesses n’a rien d’extraordinaire !
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Détecter les risques et dysfonctionnements est pour l’audit interne comme
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apprendre son rôle pour un acteur : un passage obligé, pas le but. Le but de l’ac-
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teur est de faire passer quelque chose à son public, le but de l’audit interne est de
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et l’efficacité.
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À partir des constats effectués, l’auditeur interne doit convaincre les responsables
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solution proposée est pertinente – de sorte qu’ils adhèrent à ses conclusions et,
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les reprenant à leur compte, mettent en œuvre des actions correctives adéquates.
L’audit interne doit donc être jugé sur ses Recommandations et non sur ses
constats, et plus précisément sur les recommandations mises en œuvre : fabriquer
pour vendre et non pour stocker ! Une mesure de la qualité d’un service Audit est
son aptitude à soulever des problèmes ; une mesure de son efficacité est le nombre
de Recommandations non seulement acceptées mais effectuées. Contrairement
au dicton populaire, ce n’est pas au pied du mur qu’on juge le maçon, mais au faîte
du mur !
• De même que le chargé de recouvrement n’a pas fini son travail tant que le
client n’a pas payé, même si toutes les relances ont été effectués conformément à
la procédure, l’auditeur n’a pas fini son travail tant que les audités n’ont pas fait le
© Groupe Eyrolles
leur, même s’il a mis en œuvre toutes les diligences de son art.
• De même que le vendeur ne se substitue pas au client pour signer le contrat,
l’auditeur ne se substitue pas à l’audité pour réaliser les actions correctives : il
S’appuyer sur un service d’audit interne 125
doit, lui aussi, trouver le moyen de réaliser son quota d’améliorations. Quelle
imagination aurait l’auditeur si sa rémunération en dépendait !
Le rôle du maître de chasse est de rendre les chasseurs légitimement fiers d’avoir
bien visé et tiré au bon moment ; celui de l’audit interne est de rendre les respon-
sables et la Direction légitimement fiers d’avoir systématiquement identifié et
corrigé les points faibles de leur organisation.
Alors jugez des performances du maître de l’audit interne, en dressant le tableau
des progrès des audités et en prenant en compte leur opinion : sur sa capacité à
inspirer et à déclencher des actions de progrès.
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Ce qu’en disent quelques patrons
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Pour savoir ce qu’ils en pensent, dans leur langage, nous avons interviewé des
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dirigeants.
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Pourquoi certains n’ont pas d’audit interne et quels enseignements peut-on tirer
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truire : l’opacité s’était organisée.
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NDLR : N’y a-t-il pas une contradiction entre ces affirmations ?
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… ce n’est pas ce qu’il nous faut.
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Dans une PME de 400 personnes, ce qu’il faut c’est des comités réunissant les :10
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Il y a quinze ans j’ai eu une organisatrice ; maintenant c’est moi qui le fais et je
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tombe sur des problèmes qui se résolvent à coups de réaction et surcharge : c’est
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Un groupe industriel de 1 100 personnes n’en a pas les moyens, et pas non plus le
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lourd : 30-35 ans, ayant traîné ses guêtres en cabinet d’audit ou d’organisation.
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Plus qu’un auditeur interne c’est un conseil interne.
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NDLR : à part la polyvalence bien difficile à trouver chez une seule personne,
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c’est bien là la description d’un auditeur consultant interne ! :10
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mette du temps à découvrir les problèmes, qu’ils soient étouffés. Notre activité
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les amener à prétendre ou croire trop longtemps que tout va s’arranger. Chez
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Mon personnel n’est-il pas en train de croire à tort qu’il fait bien ?
Nous sommes des industriels avec une très forte composante service. Le service
repose sur des processus de prévention organisés au préalable et mis en œuvre à
tous les niveaux. J’ai une inquiétude latente : mon personnel n’est-il pas en train
de croire à tort qu’il fait bien ?
Prenez l’anecdote de la machine à laver en panne. La vieille dame appelle son dis-
tributeur et le dépanneur arrive dans les 24 heures ; il démonte tout mais ne
trouve pas. Il revient trois jours plus tard avec le chef de l’entretien ; mais c’est une
panne rare et il ne trouve pas non plus. Huit jours plus tard ils reviennent avec le
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spécialiste du fabricant et redémontent tout. Pendant ce temps là, la vieille dame
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est pendue au téléphone disant que ce n’est pas la panne qui l’intéresse et qu’on
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lui prête une machine en attendant !
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Il ne suffit donc pas que chacun fasse de son mieux et le plus rapidement possible. :10
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Il faut que nos procédures soient bonnes et qu’elles soient appliquées. Il faut en
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permanence rechercher des circuits plus courts, plus simples, plus explicables. Il
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Vu notre activité – des opérations simples mais très nombreuses et très informati-
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sées – j’ai trois soucis : que les gens soient conscients de la mission qui leur est
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confiée, qu’ils fassent toutes les petites choses à faire et le fassent sans erreur, et
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Je ne suis pas un fanatique de l’audit interne, et quand il a quasiment disparu l’an
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dernier, aspiré par les opérations, je n’ai pas pleuré ! Pourtant, je remonte le ser-
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vice, car je suis pour ne pas faire perdre cette compétence ; et c’est une pépinière.
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Un outil de changement
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L’audit externe vérifie et certifie les comptes, l’audit interne travaille en profon-
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deur, c’est un outil de changement ; ce sont deux métiers différents qui n’ont pas
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les mêmes soucis. Et lors des acquisitions je fais faire un audit classique par l’ex-
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terne, mais c’est l’interne qui nous permet de savoir comment ça fonctionne et
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J’attends de l’audit d’une unité bien sûr un constat local, mais surtout que son
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responsable entende qu’il a un problème dont la résolution est de son niveau, pas
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du mien. S’il ne fait rien, ou si l’audit veut imposer une solution, ça me remonte
pour décision et c’est un échec commun : ça doit me remonter pour information.
C’est surtout aux interfaces entre responsabilités que l’audit apporte beaucoup,
et là c’est aux directeurs et parfois à moi de clarifier ou de trancher.
Il y a tant de tentations et de possibilités de détournements
Dans notre métier, l’ossature c’est la gestion comptable, et le meilleur contrôle
interne c’est la gestion fine. Mais il y a tant de tentations et de possibilités de
détournements, par le personnel ou les fournisseurs, qu’il faut des contrôles. Mais
pas trop de contrôles qui coûteraient cher. C’est l’audit interne qui révèle les
failles, mais s’il faut bâtir de nouveaux systèmes c’est un autre métier.
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Il doit être ferme et rond : il ne s’agit pas de faire plaisir mais d’éviter de se prendre
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pour saint Just.
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Il doit avoir de la bouteille, connaître nos métiers et la maison, passer bien avec les
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opérationnels.
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Il faut un jeune, et qui ne reste pas trop longtemps : on n’y croit plus, on ne va plus
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se battre. On ne peut pas se fâcher avec les gens à longueur de temps, on devient
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gentil ! Quand on connaît bien le milieu et ses contraintes, on se dit que l’audité
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n’a pas tort, alors que jeune on n’en a rien à faire, on est encore enthousiaste.
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a son opinion.
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positions et les commente, et ajoute les siennes. J’ajoute les miennes et je décide
de l’ordre des priorités dans une réunion du comité exécutif à laquelle il participe.
S’appuyer sur un service d’audit interne 133
On cherche à couvrir toutes les unités tous les deux ans, trois au plus. On modifie
en fonction des urgences et de nos préoccupations. On tache d’auditer les unités
quand leur directeur change, dans les six mois suivant l’arrivée du nouveau : il ne
s’oppose pas aux critiques, il a même tendance à « charger la barque », et est très
motivé pour mettre en œuvre des programmes d’améliorations.
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134 Guide d’audit des achats et des ventes
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port d’audit. 90 % des recommandations sont mises en œuvre dans les délais.