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Production de l’information géographique

dans les SIG


CRTS, 16 au 17 Janvier 2020

Notions de géodésie
et
DE PROJECTIONS CARTOGRAPHIQUES

Préparé par:
Z.Benbahria,CRTS, benbahria@crts.gov.ma

Sommaire

o Principales notions de Géodésie


o Les systèmes géodésiques
o Les projections cartographiques

MF04 Notions de Géodésie et de projections cartographiques Z. Benbahria

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Sommaire

o Principales notions de Géodésie


o Les systèmes géodésiques
o Les projections cartographiques

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La géodésie : définition

- La Géodésie est la branche des maths appliquées qui permet de


déterminer, par observations et mesures :

o La taille et la forme de la terre, les coordonnées des points,


les longueurs et les directions des lignes.

o Les variations de la gravité terrestre.

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La forme de la terre - modélisation
Historique

1ère impression : la Terre est globalement plate malgré les


irrégularités naturelles (fosses océaniques, montagnes, vallées,
etc...).

Cause de cette fausse impression : il n’est possible d'embrasser


du regard qu'une toute petite portion du globe

Historiquement : difficultés apparaissaient dans la définition des


inévitables "bords" du monde, là où se rejoignent la terre et le
ciel.

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La forme de la terre - modélisation


Historique

o Pour un voyageur de l'Antiquité, (originaire de Grèce ou du Moyen-


Orient) lorsqu'on se déplace vers le Sud (vers l'Egypte) de
nouvelles étoiles apparaissent au ciel nocturne;

o quand on remonte vers le Nord, elles cessent d'être visibles.

o Lors des éclipses de Lune, l'ombre de la Terre sur la Lune a


toujours un contour circulaire. La seule forme géométrique dont
l'ombre soit toujours un disque à contour circulaire est la sphère;
telle est donc la forme de la Terre.

o A partir des Grecs et jusqu‘à la fin du XVII° siècle : la terre est


sphérique.

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La forme de la terre - modélisation

• Historique

o Ératosthène (3ème siècle avant JC)


évalua la circonférence de la Terre :

o Il observa l'ombre de deux objets


situés en deux lieux (Syène = Assouan
et Alexandrie) au solstice d'été et au
midi solaire local (Soleil à la plus
haute position au dessus de l'horizon.)

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La forme de la terre - modélisation


La terre est un ellipsoïde

Du fait de la force centrifuge due à la rotation terrestre, la Terre


est aplatie aux pôles, et prend la forme d’un ellipsoïde de révolution

L’ellipsoïde de révolution est une surface engendrée par la


rotation d’une ellipse autour de son petit axe.

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La forme de la terre - modélisation
Modélisation actuelle

Au début du 20ème siècle, et grâce au développement de la théorie du potentiel, les


géodésiens ont défini la forme exacte de la terre nommé Géoïde

Surface équipotentielle du champ de la pesanteur c'est à dire une surface qui est en tout
point perpendiculaire à la direction de la «verticale locale» (direction du fil à plomb)

Surface qui coïncide au mieux avec le niveau moyen des mers prolongée sous les terres
émergées

Remarque

La forme complexe du géoïde est due à :

- la distribution inégale des masses terrestres


- la densité variable des matériaux terrestres

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Il existe 2 surfaces de référence


• Géoïde : surface équipotentielle de pesanteur
correspondant au niveau moyen des mers
Référence traditionnelle des altitudes géoïde
• Ellipsoïde : surface mathématique référence des altitudes GPS, …
ellipsoïde

Une altitude H est une


topographie
grandeur traduisant
l'éloignement par rapport
au géoïde.
géoïde elli

ellipsoïde
Ondulation du Géoïde : N = helli - H

Le GPS mesure des Hauteur ellipsoïdale h (à ne pas confondre avec l'altitude)


L'écart entre H et h peut atteindre une centaine de mètres.

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Sommaire

o Principales notions de Géodésie


o Les systèmes géodésiques
o Les projections cartographiques

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Introduction

o La définition, la réalisation et la mise à disposition des références


géographiques terrestres est l’une des fonctions historiques et
permanentes de la géodésie, avec un panorama immense d’applications
scientifiques ou techniques, telles que la cartographie, la topographie, la
navigation.
o Les techniques spatiales ont changé
fondamentalement les activités en ce domaine,
en remplaçant un processus de
développement des réseaux géodésiques
locaux par des réseaux essentiellement
globaux.

o De plus le concept même de repère


géodésique auquel les utilisateurs venaient se
rattacher est remplacé par celui de stations
actives qui diffusent des données permettant
une localisation permanente et de plus en plus
rapide et précise, appuyée sur des système de
navigation par satellite.

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Définition : Référentiel, système et réseau géodésiques

1. Référentiel Géodésique

On appelle Référentiel géodésique R = (O; i , j , k ) tout repère de


l’espace vérifiant les propriétés suivantes :

O est proche du centre des masses de la Terre


i = j = k =1

(i, j, k) est orthogonal directe et respecte


l’orientation suivante :
- (O; k) est proche de l'axe de rotation terrestre
- (O; i, k) OXZ est proche du plan méridien
origine (Greenwich)

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Définition : Référentiel, système et réseau géodésiques

1. Référentiel Géodésique

2. Système géodésique

o On appelle système géodésique la réalisation numérique d’un


référentiel géodésique.
o On lui associe un ellipsoïde de référence :

a : grand axe
b : petit axe ;
α: aplatissement = (a - b)/a

Exemple :
Ellipsoïde a b α
Clarke 1880 6 378 249,20 m 6 356 515 m 1/293,5

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Définition : Référentiel, système et réseau géodésiques

1. Référentiel Géodésique

2. Système géodésique

Système de référence géodésique

Dans un système de référence géodésique, un point de la croûte


terrestre est quasiment fixe bien qu'il soit soumis à de faibles
mouvements dus aux marées terrestres d'amplitude (< 30 cm), à
la surcharge océanique (< 10 cm), et aux mouvements tectoniques
globaux ou locaux (< 10 cm/an), …

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Définition : Référentiel, système et réseau géodésiques

1. Référentiel Géodésique

2. Système géodésique

Système de référence géodésique

3. Réseau géodésique

• Un réseau géodésique est la réalisation


pratique d’un système de référence
géodésique.
• Par exemple un ensemble de points
matérialisés auxquels sont affectées des
coordonnées propres à chaque système.

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Système de référence géodésique

Géoïde :
Surface équipotentielle de
pesanteur correspondant
au niveau moyen des mers

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Système géodésique de référence

Géoïde :
Surface équipotentielle de
pesanteur correspondant
au niveau moyen des mers

Ellipsoïde :
Surface mathématique

Les systèmes locaux, issus de


réalisations terrestres, sont
positionnés à quelques
centaines de mètres du centre
des masses de la Terre.

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Système géodésique de référence

Géoïde :
Surface équipotentielle de
pesanteur correspondant
au niveau moyen des mers

Ellipsoïde :
Surface mathématique

Les systèmes locaux, issus de


réalisations terrestres, sont
positionnés à quelques
centaines de mètres du centre
des masses de la Terre.

Les systèmes spatiaux sont


mondiaux, leur origine est située
à quelques mètres du centre
des masses de la Terre

La surface terrestre, ou
Géoïde, peu raisonnablement
être approximée par un
ellipsoïde de révolution
aplati aux pôles (écart au
Géoïde < 106m).
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Système géodésique de référence

En pratique, il existe deux principaux types de systèmes


géodésiques de référence :

Les systèmes issus de mesures terrestres reposent sur l'usage d'un point
fondamental. Ni l'astronomie de position, ni les techniques de triangulation ne
permettent la détermination de la hauteur des points au-dessus de l'ellipsoïde.
Ainsi, de tels systèmes ne donnent que des coordonnées planimétriques, sur
l'ellipsoïde (λ, ϕ), ou en projection (E, N).
De tels systèmes sont dits bidimensionnels.

Les systèmes issus de mesures spatiales, de par la nature même du


mouvement des satellites, fournissent des coordonnées dans un repère centré
précisément au centre de gravité de la Terre. En outre, la géodésie spatiale
permet d'obtenir les coordonnées dans l'espace (X, Y, Z ) ou (λ, ϕ, h).
De tels systèmes déterminés par mesures spatiales sont dits
tridimensionnels.

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Système de coordonnée

Coordonnées cartésiennes géocentriques (X,Y,Z)

Ces coordonnées tridimensionnelles


sont généralement associées au
systèmes de référence géodésiques
issus de mesures spatiales.

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Système de coordonnée

Coordonnées cartésiennes géocentriques (X,Y,Z)

Coordonnées géographiques (λ, ϕ, h)

On associe au repère cartésien un


ellipsoïde de révolution centré en O.
On peut alors définir des coordonnées
bidimensionnelles (λ, ϕ,) ou
tridimensionnelles (λ, ϕ, h) :

λ : Longitude (angle entre le plan méridien origine et le méridien de M)


ϕ : Latitude (angle entre la normale à l’ellipsoïde passant par M et le plan
équatorial
h : Hauteur ellipsoïdale (distance comptée le long de la normale entre
l’ellipsoïde et M). A ne pas confondre avec l'altitude.
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Système de coordonnée

Coordonnées cartésiennes géocentriques (X,Y,Z)

Coordonnées géographiques (λ, ϕ, h)

Coordonnées planes (E, N)

Une représentation plane (appelée aussi en Projection conique


projection) transforme l’ellipsoïde en un plan. A
tout point de l’ellipsoïde de coordonnée (λ, ϕ)
correspond un point sur le plan de coordonnées
cartésienne (E, N).

Dans cette transformation la connaissance de h


n’est pas nécessaire (ou est perdue).

Projection cylindrique
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Système altimétrique de référence


Système altimétrique de référence

Les systèmes géodésiques de référence issus de mesures


terrestres sont bidimensionnels et ne permettent donc pas la
détermination de la composante verticale (altitude ou hauteur).

Il est donc nécessaire de définir des systèmes altimétriques de


référence.

Un système altimétrique de référence ou système d’altitude est


défini par :
un type d’altitude : orthométrique, normal.
un point fondamental : point pour lequel on fixe
arbitrairement l’altitude. Ce point est généralement
proche d’un marégraphe et rattaché au « niveau
moyen des mers ».

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Système altimétrique de référence
Réseau altimétrique

Un réseau altimétrique est constitué d’un ensemble de points issus


du nivellement, formant un canevas de points altimétriques.

Implantation
Les lignes nivelées sont principalement implantées le long des voies de
communication et de préférence le long des routes.

Structure
Actuellement le réseau de nivellement Général du Maroc se compose d’un
réseau établi sur tout le territoire Marocain nommé NGM2011

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Exemple de systèmes et de réseaux géodésiques

Exemple de systèmes et de réseaux géodésiques

Un réseau est un ensemble de points physiquement liés à la croûte


terrestre (bornes, piliers,...) dont on décrit la position définie par des
coordonnées estimées et leurs variations.

On différencie certains types de réseaux :


des réseaux ou réalisations planimétriques
Exemple : Triangulation du Maroc

des réseaux de nivellement


Exemple : Nivellement Général du Maroc (NGM2011)

des réseaux tridimensionnels géocentriques


Exemple : World Geodetic System 1984 (WGS84)
International Terrestrial Reference System (ITRS)
Réseau Fondamental Marocain

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Exemple : Triangulation du Maroc

- Choix d’un ellipsoïde et d’un point fondamental


- Détermination de la position et de l’orientation de l’ellipsoïde par rapport
au centre de masse de la terre
- Au point fondamental :
• l’ellipsoïde est tangent au géoïde
• la normale et la verticale sont parallèles : ξ= η= 0
• les coordonnées astronomiques et géodésiques sont égales : Φastro = φgeo ,
Δastro = λgeo

Les principales caractéristiques du Datum Merchich :


· Point fondamental : Merchich,
· Unité de longueur, le mètre,
· Méridien origine : Greenwich,
· Ellipsoïde : Clarke 1880
Représentation plane :
-Projection conique conforme Lambert en quatre zones, dont
deux seulement sont utilisées pour les levés cadastraux;
-Projection UTM dans le sud pour la cartographie (fuseaux 28
et 29).
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Exemple : Triangulation du Maroc

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Exemple : Triangulation du Maroc
Exemple de bornes géodésiques

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Exemple : Nivellement Général du Maroc (NGM2011)

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Exemple : Réseau Fondamental Marocain

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Sommaire

o Principales notions de Géodésie


o Les systèmes géodésiques
o Les projections cartographiques

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Généralités sur les projections

• On peut donc modéliser localement ou globalement le géoïde par un


ellipsoïde de révolution.

• En théorie, ½
on peut mener tous les calculs nécessaires à la géodésie
sur cette surface. Ceux-ci sont néanmoins extrêmement complexes.

• Pour les simplifier, en raison du faible aplatissement de la terre : on


peut se ramener à la sphère et résoudre les problèmes grâce à la
trigonométrie sphérique. Néanmoins, cette approche demeure
complexe.

• L’idéal pour simplifier les calculs : avoir recours à la trigonométrie


plane, et d’avoir recours à une représentation plane de l’ellipsoïde.

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Généralités sur les projections

• ni la surface de la terre, ni celle de l’ellipsoïde, ne sont


½ : ne peuvent pas être appliquées sur un plan sans
développables
déchirement et sans compressions.

• Les distances, les angles et les surfaces ne pourront donc pas être
conservés lors d’une représentation plane de l’ellipsoïde.

• Les déformations sont d'autant plus grandes que la région à


représenter est grande.

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Généralités sur les projections

Μ
m
L
G y
x

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Généralités sur les projections

• Les fonctions
½ f1 et f2 peuvent en théorie être choisies
arbitrairement.

• L’intérêt des projections est double :

en cartographie : elles permettent de représenter la Terre


sur un plan ;
en géodésie : elles simplifient les calculs qui sont plus
simples à effectuer dans un plan que sur un ellipsoïde.

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Classification des projections

On classe toute représentation plane suivant trois critères :

Le type de représentation
½
• donne la qualité géométrique de celle-ci.

• on peut conserver :

les angles : la projection est alors dite conforme ;


les surfaces : la projection est alors dite équivalente (
intéressantes pour les applications en cartographie à but
géographique (études de densité, …) pas utilisées
classiquement en géodésie et navigation.
projection aphylactique : ne conserve ni les angles, ni les
distances.
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Classification des projections

• Il n’existe
½ pas :

• de projection conservant les distances ;


• de projection qui conserve les angles et les surfaces

• En géodésie et en navigation, on utilise des projections


conformes (exemples : Lambert, UTM)..

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Classification des projections
• le canevas :

• représentation des méridiens et des parallèles sur le plan ;

½ cylindrique :
• Canevas

images des méridiens sont des droites parallèles.


images des parallèles sont des droites parallèles
orthogonales aux méridiens.
applications de la sphère sur un cylindre sécant ou
tangent à la sphère.
cylindre = développable -> possible de le représenter sur
le plan sans déformation.
Les parallèles sont des droites parallèles, horizontales
dans la projection directe
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Classification des projections

• Canevas cylindrique :

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Classification des projections

Canevas conique :

• Les images des méridiens sont des demi droites


concourantes
½ en un point image du pôle (Nord ou Sud).
• Les images des parallèles sont des arcs de cercle
concentriques autour de ce point.
• Ces projections correspondent à des applications de la
sphère ou de l’ellipsoïde sur un cône sécant ou tangent à
la sphère.
• Le cône étant développable, on peut en faire une
représentation plane sans déformation.
• La projection peut être conforme ou équivalente en
fonction de sa définition.

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Classification des projections

• Canevas conique :

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Classification des projections

Canevas azimutal :

• images des méridiens sont des demi droites concourantes en un


point image
½ du pôle (Nord ou Sud).
• images des parallèles sont des cercles entiers concentriques
autour de ce point.
• Un canevas azimutal est donc un cas particulier de canevas
conique.
• La projection s’opère sur un plan tangent à la surface terrestre.
• Lorsque le point de tangence est le pôle terrestre, les parallèles
apparaissent en projection sous forme de cercles concentriques, et
les méridiens, sous forme de droites.

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Classification des projections

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Projections utilisées au Maroc
La cartographie au Maroc a connu une évolutions très variée dans le temps:

- Ère médiéval-1905 : représentation très sommaire du territoire sur document sous forme
de croquis aucune parente avec une véritable carte.

- En 1905: cartographie scientifique a débuté avec des outils mathématiques (projection de


bonne): usage uniquement pour reconnaissance.

- 1920 : nécessité de disposer d’une cartographie régulière et précise exploitation


minière, tracés des voies de communication …

Instauration du système de projection conique conforme de Lambert pour usagers civils


par le service géographie et l’armée française

A cette époque, l’étendu du territoire été sur 9 grades en latitude ( 30.5g de tantan à 39.5
grades à Tanger)

La cartographie du sud était initiée par les américains en instaurant la projection UTM

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Projections utilisées au Maroc

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Projections utilisées au Maroc

1- Projection conique conforme de Lambert

o Développée en 1772 par Johann Heinrich Lambert.


o Projection conforme directe de l’ellipsoïde sur un cône circonscrit le long d’un parallèle origine
de latitude ϕ0

Conditions :
1 - Images des parallèles sont des arcs de cercles concentriques
2 - Images des méridiens sont des droites concourantes au sommet du cône
3 - la seule ligne conservés est le parallèle de tangence

Formules compliquées pour calculer (x, y) à partir de (ϕ, λ) et inversement

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Projections utilisées au Maroc

1- Projection conique conforme de Lambert

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Projections utilisées au Maroc

1- Projection conique conforme de Lambert


Zone I Zone II

Limite Nord (Gr) 39.50 35.50


(°) 35°33’ 31°57’

Latitude Origine (Gr) 37.00 33.00


(°) 33°18’ 29°42’

Limite Sud (Gr) 34.50 30.50


(°) 31°03’ 27°27’

Paramètre Zone I Zone II


ϕ0 37 grades 33 grades
λ0 -6 grades -6 grades
k0 0.999625769 0.999615596
X0 500000 500000
Y0 300000 300000

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Projections utilisées au Maroc

2- Projection transverse universelle de Mercator

o La Transverse universelle de Mercator (en anglais Universal Transverse


Mercator ou UTM) est un type de projection conforme de la surface de la Terre.

o C’est une projection cylindrique où l’axe du cylindre croise perpendiculairement


l’axe des pôles de l’ellipsoïde terrestre au centre de l’ellipsoïde.

o En pratique, pour couvrir la surface de la Terre, on la découpe en 60 fuseaux de


6 degrés en séparant l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud. Soit au total 120
zones (60 pour le Nord et 60 pour le Sud). On développe alors le cylindre
tangent à l’ellipsoïde le long d’un méridien pour obtenir une représentation
plane.

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Projections utilisées au Maroc

2- Projection transverse universelle de Mercator

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Projections utilisées au Maroc

2- Projection transverse universelle de Mercator


Le territoire Marocain est situé sur 3 fuseaux :

1.UTM Nord, fuseau 28 : entre -18° et -12°.


2.UTM Nord, fuseau 29 : entre -12° et -6°;
3.UTM Nord, fuseau 30 : entre -6° et 0°

Fuseau 28 Fuseau 29
ϕ0 0 degré ϕ0 0 degré
λest 12 degrés W λest 6 degrés W
λouest 18 degrés W λouest 12 degrés W
λ0 15 degrés W λ0 9 degrés W
k0 0.9996 k0 0.9996
X0 500 000 X0 500 000
Y0 0 Y0 0

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