Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
nucléairesb
Très actifs, il faut les mélanger à d‟autres matières (verre, bitume, etc.), ce
qui multiplie les volumes initiaux par 6 ou 7. Ils dégagent tant de chaleur qu‟il
est impossible de les serrer ou de les empiler. Volumes de stockage
énormes, des kilomètres de galeries pour les entreposer.
• Ils sont stockés sur les sites de production, en attente.
• Le choix actuel est le stockage géologique en grande profondeur à 500 m.
Déchets radioactifs : partout !
Fin 2007 : 1121 sites sur lesquels
on trouve des déchets radioactifs.
Volume réel ?
La grande inconnue !
Minimisation/banalisation
volontaire d‟un problème qui
s‟aggrave chaque jour.
Volume officiel selon l'industrie
= 1,2 kg par an et par habitant
soit + de 70 000 tonnes/an.
Quid du démantèlement ?
Chaque centrale (19) est
une montagne de déchets à venir.
Retraitement : dangereux et inutile
• Séparation des différentes matières du combustible irradié des centrales :
◗ L'uranium (95 %), s‟accumule inutilement, faute de débouchés.
◗ Le plutonium (1 %) peut entrer dans la composition d'un nouveau
combustible, le Mox, beaucoup plus radioactif et dangereux.
◗ Les “déchets ultimes” (4 %) sont un concentré de matières hautement
radioactives (à enfouir ?)
• Le retraitement à l‟Usine AREVA de La Hague (Cotentin)
est qualifié abusivement de « recyclage ».
• Davantage de déchets nucléaires après retraitement !
• Rejets considérables et autorisés dans l'air et dans l'eau.
• Les usines de retraitement d‟Areva à La Hague (Manche) et de Sellafield
(GB) = rejets radioactifs les plus importants au monde résultant d'une
activité humaine. Quel impact sur la santé ?
• 30 à 45 kilos de plutonium pur circuleraient chaque semaine
entre La Hague et Marcoule selon certaines sources…
Transports à haut risque
• Trafic routier, ferroviaire et maritime peu connu et considérable.
• Plusieurs transports de déchets nucléaires par semaine, de et vers La Hague.
- Colis de combustibles irradiés, sources fortement radioactives, plutonium,
déchets radioactifs vitrifiés : 60 000/an (Source IRSN).
- A Bure est prévue l'arrivée de 240 000 colis de déchets (à moyenne et haute activité).
• Dangers majeurs :
- Risques d'accidents pouvant contaminer durablement l'environnement.
- Risques d'attaques terroristes, vols de matières nucléaires à usage militaire...
• Dangers pour les usagers des routes et des trains, pour les transporteurs, les publics
non avertis. Consignes de sécurité différentes en Allemagne, pour les forces de
l'ordre : ne pas s'approcher à moins de 7 mètres des wagons radioactifs.
En France, les trains passent dans les gares sans alerter personne…
• L’opacité et la banalisation
La meilleure protection choisie par l‟Etat jusqu'à aujourd‟hui :
l'opacité totale et le secret défense.
• Les scénarios d‟accidents statistiquement rares (5% des cas) ont été éliminés.
Transport de déchets France-Allemagne, novembre 2010 :
passage en gare de Versailles
L’Est
de la
France,
future
poubelle
nucléaire ?
Pourquoi ne pas enfouir ?
Le cas des déchets radioactifs HMA-VL
Mission confiée à l‟Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs)
en 1994 pour les déchets les plus dangereux pour des millions d‟années :
Enfouir = Confiner, limiter et retarder le retour de la radioactivité
(contenue dans les colis de déchets) à la surface de la Terre.
• La terre tremble ?
La réversibilité donne l'illusion que l'on peut encore prendre des décisions
pour changer de cap pendant la construction du centre d'enfouissement.
Pourtant à la fin de l'exploitation du site (fin de remplissage - 2125 ?),
la fermeture définitive de celui-ci est inéluctable.
ou…
le manque de
piste
d’atterrissage
pour l’avion
Arrêter d’en produire…
• Justifier la poursuite du nucléaire en faisant croire
que la gestion des déchets nucléaires est une chose réglée
n‟est pas justifiable.
• L‟impasse est réelle et s‟aggrave chaque jour avec
la production supplémentaire de déchets radioactifs.
• Le problème est mondial.
L'urgence aujourd'hui ?