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Radiographie en orthopédie

Réalisé par le groupe 2:


• Aissi Saida
• Belarbi khaoula
• Amraoui Rokia
• Abarar Bahia
• Bouaouadja Djihad
Plan
• Introduction.
• Plan d’interpretation.
• Fractures :
1. Diaphysaires : (trait et deplacement)
2. Epiphysaires .
3. Cas particuliers (fractures pathologiques ,fractures de
fatigue ).
4. Fractures chez l’enfant .
• Luxations .
• Complications (cal vicieux ,pseudarthrose,
algodystrophie ; gangrene gazeuse) .
• Conclusion.
Introduction
Plan d’interpretation
Les fractures
Les fractures diaphysaires
• A. Définition :
• -La diaphyse des os longs a une forme tubulaire ou cylindrique.
Elle est composée d’os dur et compact, à l’inverse de l’épiphyse
qui est formée d’os spongieux beaucoup moins dense. La
fracture diaphysaire est une solution de continuité dans ce tube
osseux. Un os compact nécessite certainement une force
vulnérante importante .
• -La diaphyse la plus exposée est celle du tibia. Elle peut être
fermée et simple, comme elle peut être ouverte et grave.
•  La caractéristique de cette fracture tubulaire diaphysaire,
c’est qu’elle tend à consolider spontanément grâce à la
formation d’un cal périphérique s’étendant de part et d’autre du
foyer de fracture .
•  Mais comme il s’agit d’un cylindre osseux
avec peu de connexions musculaires
notamment au niveau du tibia, la fracture
diaphysaire doit être bien stabilisée pour
l’emmener ver la consolidation
• Les propriétés anatomiques :
• La vascularisation diaphysaire a 2 origines :
• Origine centrale : assuré par l’artère centro
médulaire
• Origine péréphérique : assuré par les
artères provenants des incertions
musculaires et des artérioles périostés
• D’où l’interet de préciser le siège du trait de
la fracture :
• 1/3 supérieur
• 1/3 moyen
• 1/3 inférieur : la vascularisation est réduite
car les insertions musculaires sont
moindres

• C. Anatomie-Pathologie :
• Le mécanisme des fractures diaphysaires :
• Il exite 4 mécanisme principaux définissant
les diffiréntes traits de fractures
• 1. La flexion : C’est un mécanisme habituellement direct,
comme lorsqu’un piéton est percuté au niveau de sa jambe
par le pare-choc d’un véhicule ou lorsqu’un joueur de
football tacle violement son adversaire.
• La flexion de la diaphyse entraine une fracture transversale
ou une fracture transversale avec un 3ème fragment
appelée la fracture en coin de flexion
• 2. La tension : C’est un mécanisme également direct par
effet de traction ou d’incurvation de la diaphyse.
L’illustration parfaite en est la fracture en « aile de papillon
»

• 3. La torsion :
• C’est la rotation du cylindre diaphysaire dans deux
sens opposés l’un par rapport à l’autre. La torsion
entraine par effet de rotation une fracture spiroïde. Le
bâton de craie peut également le bien illustrer

• 4. La compression : C’est une impaction longitudinale
dans le grand axe de la diaphyse. L’exemple type, est la
chute d’un lieu élevé avec réception sur les 2 pieds.
Elle entraine une fracture complexe dite comminutive
ou un éclatement longitudinal du cylindre osseux.
• La compression peut être modérée et occasionner seulement une fracture
oblique
• Il faut noter que ces 4 mécanismes peuvent s’y associer ou se combiner.
• b) Le trait de fracture (classification anatomo-pathologique) :
• Il existe 7 types de trait de fracture
• 1-fracture transversale : le trait est généralement perpendiculaire à l’axe
diaphysaire .
• Le rebord du foyer de fracture est marqué par la présence de ce qu’on
appele les dents de scie témoignant de la succession in-situ de
mouvements de traction et de cisaillement dus à la force vulnérante du
traumatisme
• 2-La fracture transversale avec 3ème fragment ou fracture "en coin de
flexion "
• Le trait principal reste perpendiculaire à l’axe diaphysaire, avec l’existence
d’un 3ème fragment témoignant d’une force vulnérante plus grande.
• 3) La fracture oblique :C’est un aspect
intermédiaire entre la fracture transversale et
celui de la fracture "encoin de flexion". Le
trait principal est plutôt oblique et non
strictement perpendiculaire à l’axe diaphysaire
• 4-La fracture spiroïde : Cette forme de fracture
comme son nom l’indique possède une ou
deux spires. C’estle mécanisme de torsion ou
de rotation qui détermine la spire.
• 5- La fracture bifocale ou multifocale :
• Il s’agit habituellement d’une fracture à 2
niveaux ou à 2 étages sur le même segment
diaphysaire. La fracture bifocale ou trifocale
est réputée par sa lenteur de consolidation, un
foyer consolide au détriment des autres.
• L’enclouage centromédullaire à foyer fermé
pour éviter tout dépériostage est le bon choix
thérapeutique
• 6- La fracture comminutive :
• Cette fracture est l’apanage des traumatismes
violents. C’est une fracture qui associe plusieurs
types de traits et dont la complexité ou la
comminution peut s’étendre sur toute la
circonférence de la diaphyse. Si cette fracture
reste bien alignée malgré sa comminution, le
traitement orthopédique par immobilisation
plâtrée peut être une bonne option
thérapeutique.
deplacement

D’abord on commence par:


Une Interpretation type
d’un cliche:
4 points essentiels a preciser:
1-decrire le trait de TRANSLATION
fracture:oblique,transversale,spiroide….
2-decrire le siege:articulaire ou
extra-articulaire
CHEVAUCHE
3-analyser et decrire le deplacement:en MENT DECALAGE
avant ,en arriere,rotation… OU ROTATION
4-nombre de segments
Exemple d’une interpretation:
• On est en face d’une radio de la
jambe face et profil montrant
une solution de continuite au
niveau medio-diaphysaire des
deux os de la jambe :tibia et
fibula(perone),le trait de la
fracture est
transversal,extra-articulaire,ave
c deplacement anterieur par
translation,il y a seulement de
fragments osseux pour le fibula
et 3fragments osseux pour le
tibia 3eme fragment en aile de
papillon resultant de la fracture
Types de deplacement
• 1-selon l’axe transversale
A-translation: Les extrémités glissent les
uns par rapport aux autres.le maximum
est la BAÏONNETTE.
• B-angulation:les
deux fragment
dans lesquels l’os
reste divise a cause de la
fracture pivotent l’un
par rapport à l’autre
formant un angle. qui se
réalise rarement dans
un plan strictement
frontal ou sagittal .
2-Selon l’axe longitudinale;
• A-chevauchement:l’un
des fragment reste sur
l’autre et produit un
raccoursissement de
l’os touche
• B-allongement:les
segments S’éloignent.
toujours iatrogène
• C-decallage ou
rotation:les
deux segments
Tournent l’un
par rapport à
l’autre 
Les quatre déplacements élémentaires d’une fracture

A. Déplacement transversal ou « baïonnette » (t).


B. Déplacement angulaire ou « angulation » (a).
C. Déplacement longitudinal ou « raccourcissement » (r).
D. Déplacement-rotation ou « décalage » (d).
Les luxations

C’est la perte de contacte complète et


permanente entre deux surfaces
articulaires nécessitant un geste de
réduction en urgence .
• Les luxations de l’épaule :
• C’est la perte permanente, post-traumatique
des rapports anatomiques entre la tête
humérale et la cavité glénoïde de l’omoplate.

• En fonction du déplacement de la tête


humérale par rapport à la cavité glénoïde, on
distingue :
❖ Les luxations antérieures : elles représentent
95% des cas, la tête humérale se déplace en
avant de la glène.
Radiographie montrant une luxation
antérieure sous-coracoïdienne de
l'épaule gauche.
❖ les luxations postérieures : représentent 5%
des cas ,la tête humérale glisse en arrière du
rebord glénoïdien.
Luxation gléno humerale posterieure
❖les luxations inferieures : représentent 1% des cas la
tête humérale se place sous la glène le long du bord
axillaire de l’omoplate
❖les luxations supérieures : elles sont
exceptionnelles.
Les luxations du coude
• C’est une perte de contacte totale et permanente
entre l’extremité inferieure de l’humérus et
l’extremité supérieure des 02 os de l’avant bras
d’origine traumatique .
• On distingue
1- Les luxations conjointes
ou ( luxation HUMÉRO-ANTÉBRACHIALE )
2- Les luxations divergentes
3- Les luxations isolées d’ un seul os
LUXATION HUMÉRO-ANTÉBRACHIALE
• C’est une luxation conjointe des deux os de
l’avant-bras par rapport à l’humérus
• la luxation postérieure, la plus fréquente
(post externe , Post pure, Post interne)
• La luxation antérieure, rare
• la luxation latérale, rare
Luxation postéro-externe
• Forme la plus fréquente

• Chute sur la main


• Sensation de déboîtement
• Impotence fonctionnelle

• Rupture des ligaments internes


Forme plus rare : luxation interne
Luxations de la tête radiale

• la luxation isolée de la tête


radiale existe, mais reste rare
Luxations divergentes des deux os
de l’avant-bras

• Elles sont très rares et elles sont


consécutives à l’enfoncement de
l’humérus entre le radius et
l’ulna.
Les luxations de la hanche
• La luxation de hanche est le déplacement
permanent post-traumatique ou
congénital de la tête fémorale en dehors de la
cavité acétabulaire (la cavité articulaire de l’os
iliaque ).
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
LUXATIONS POSTERIEURES

Attitude du blessé

Mécanisme fréquent : l’accident du tableau de bord (surtout le


passager qui a les jambes croisées).
LUXATIONS ANTERIEURES
(25 % des cas)
Le membre inférieur est en rotation externe
flexion et abduction.
Les complications
• Cal vicieux:
On appelle cal vicieux la consolidation en position
anormale d'un os après une fracture: il existe une
déformation de l'os souvent visible à l'œil nu car le
membre est déformé et les mouvements peuvent être
modifiés par cette complication de la fracture

• Type de cal vicieux: ABC


• Angulaire
• Baïonnette
• Chevauchement
cal vicieux en varus du tiers distal du
tibia
Cal vicieux en valgus et en recurvatum

Cal vicieux en chevauchement


Cal vicieux en :
Valgus
Recurvatum
Décalage ( Rotation )
• Pseudarthrose:
c’est l’absence de consolidation osseuse obtenue après un
délai égal au double de celui nécessaire a une consolidation
normale .En pratique; pour une fracture diaphysaire ;on
parle de pseudarthrose quand il n’y a pas eu consolidation
06 mois après le traumatisme .

La radiographie met en évidence à la fois la persistance


du trait de fracture initial et l'absence totale ou partielle
du cal osseux. Les radiographies sont comparées avec
celles précédemment effectuées depuis la fracture.
Pseudarthrose hypertrophique en
« patte d’éléphant »

• Signes radiologiques:
• Hypertrophie des extremites de la fracture
• en patte d’éléphant
• ligne claire séparant les extrémités
• densification des traits de
• fracture
Pseudarthrose atrophique en « queue de radis »

• Radiologiquement :
• résorption des extrémités
• (queue de radis).
•Algodystophie:
C’est un syndrome douloureux régional articulaire et périarticulaire
caractérisé par des modifications trophiques tissulaires locales, attribué
à une hyperactivité réflexe du système sympathique

• Signes radiologiques:
• Radiographie de l’articulation concerné BILATERALE et
COMPARATIF
• Déminéralisation en bande sous chondrale plus ou moins
hétérogène ;mouchetée plus ou moins localisée ou
locorégionale (ostéoporose pommelée)
• Epaississement des parties molles
• Interlignes toujours respectées ; jamais de condensation
osseuse.
• Pas de géode, pas d’érosion et la corticale respectée.
conclusion

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