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FRANÇAIS

→ Souvenirs et Nostalgie
- L'importance de nos souvenirs :
●Puiser dans les souvenirs positifs pour mieux vivre:
Les bons souvenirs sont souvent utilisés en psychologie pour
créer des liens avec des expériences personnelles significatives
de notre passé. Tout ce qui est chargé positivement, ce qu'on a
vécu à un moment de notre existence, a le potentiel de nous
recharger en bonne humeur dans le présent. Le mystère qu'il y
a derrière tout cela est que les bons souvenirs peuvent être
utilisés pour améliorer nos souvenirs présents. Cela nous
montre souvent que nous ne sommes pas loin de là où nous
voulons être, et que nous avons déjà une partie de la solution à
l'intérieur de notre coffre d'expériences.
●Les souvenirs d'enfance, une énergie inestimable:
Les souvenirs ne sont pas pour autant un simple retour du passé.
Ils constituent notre identité. En ce sens, les souvenirs
d'enfance peuvent être une formidable source d'énergie.
D'autant que nous avons la faculté de transformer des
souvenirs de situations désagréables en moments amusants,
agréables, voire moteurs. Pendant toute notre existence, nous
dialoguons avec nos souvenirs. À travers eux, nous forgeons une
partie de notre personnalité et de notre rapport au monde. Nos
souvenirs d'enfance en disent long sur ce qu'on est à l'âge
adulte, sur ce qu'on désire ou ce qu'on aspire à devenir.
●Inviter les souvenirs à l'âge adulte:
À l'âge adulte, les souvenirs ont d'ailleurs une place
déterminante dans les relations familiales. Avec ses enfants,
bien sûr, mais aussi avec ses frères et sœurs. Il y a les souvenirs
partagés par tous, qui ont valeur d'objectivité familiale et
servent de référence à tous les membres de la famille, et les
autres souvenirs, plus intimes, propres à chaque individu.
Chaque enfant a son histoire personnelle et enregistre ce qui se
passe en fonction de sa sensibilité, de sa position dans la fratrie.
Une sœur peut ainsi se souvenir d'un lien fort avec sa mère et
une autre d'avoir eu une mère absente.
●Une recharge de batterie positive:
Nous pouvons apprendre à faire ressurgir nos souvenirs
agréables, et ainsi bénéficier des effets positifs de revivre une
situation que nous avons vécue comme satisfaisante,
émotionnante et motivante.
De plus, si nous évoquons de bons souvenirs en permanence
pour nous aider à renforcer nos ressources actuelles
d'adaptation, nous pouvons créer un système de protection et
de bien-être qui s'auto-alimente. Plus nous nous concentrons
sur ce qui nous est arrivé de positif dans la vie, plus nous
rechargeons nos batteries d'énergie positive. Cette énergie
positive nous fait nous sentir bien, et elle augmente également
la possibilité que nous réagissions aux événements négatifs
avec moins de pessimisme.
●Une Identité:
Ce sont les souvenirs qui déterminent qui nous sommes et qui
nous disent qui nous serons. Nos souvenirs sont nos racines. Un
souvenir peut être visuel, auditif, sensoriel.
●Un endroit:
Nos souvenirs pourraient être une véritable échappatoire de
notre quotidien monotone et ennuyeux. C’est un endroit où on
peut se réfugier à chaque fois qu’on cherche à s’enfuir de notre
réalité triste et désolante. Autrement dit, nos souvenirs nous
sauvent des douleurs et des souffrances dont nous sommes
victimes. Citons à ce propos l’exemple de Nathalie Sarraute
dans son roman ‟Enfance”, qui en provoquant le souvenir de
ses parents, arrive à oublier sa solitude et sa déception de la vie
●Un école:
Les souvenirs ressemblent à une école dans laquelle on apprend
de nos erreurs commises au passé et par la suite, on essaie de
les éviter à l’avenir. En d’autres termes, se remémorer de nos
erreurs, de nos expériences nous permet de nous corriger et
d’améliorer également notre présent.
- le souvenir source de bonheur ou source de douleur :
Bonheur douleur
-quand la personne se souvient d'un -quand la personne a vécu des
passé révolu marqué par des moments moments douloureux (perte d'un être
qu'on ne peut plus restituer exp cher, échec scolaire, maladie, accident,
(enfance, amour, joie, présence d'être emprisonnement, divorce)
cher)

-Il est vrai que les mauvais souvenirs


-Les petites joies qui jalonnent la ne sont pas faciles à effacer de notre
période de l'enfance sont inoubliables mémoire, surtout lorsqu'il s'agit de
parce que le bonheur est souvent là, quelque chose qui nous a
tout près, à notre mesure, à notre particulièrement marqué. Une rupture,
portée, dans notre famille, nos une humiliation, un accident ou encore
relations, notre jeu, nos loisirs, parfois des paroles blessantes se gravent
il nous faut du temps pour le savourer. automatiquement dans notre esprit et
Le souvenir permet d'apprécier cette souvent, on a du mal à tirer un trait
période de sérénité, de béatitude et de dessus.
la restituer.
ces événements influent négativement
sur l'état psychologique de la personne
de sorte qu'elle perd le goût de vivre

- Les Avantages de la nostalgie:


①le passé représente un ensemble enrichissant d’expérience
permettant de forger notre personnalité.
Exemple: La maturité de l'homme qui passe de l’adolescence à
l’age adulte nécessite des épreuves éducatrices : échec
amoureux, relation avec les autres...
②Le retour au passé peut représenter un moyen de bonheur
qui nous fait oublier, pour un instant, notre présent.
③Il existe des cas ou le retour au passé devient thérapeutique
pour plusieurs cas de problèmes psychologiques.
- Les inconvénients de la nostalgie:
①Lorsque l'homme n'arrive pas à surmonter la déception
causée par une mauvaise expérience, le passé devient un
obstacle contre son avenir.
Exemple: L’échec dans une expérience amoureuse refus
d’établir de nouvelles relations
→ Liberté
"La liberté est l'oxygène de l'âme." - Moshe Daya
- Les Inconvénients de la contrainte:
●Sur les enfants:
Le régime de la contrainte a pour résultat de réglementer tous
les actes de l'enfant ; il aboutit, par voie de conséquence, à la
catégorisation de tous ceux-ci en prescrits et en défendus, en
récompensés et en punis ; car il n'y aurait pas contrainte, si
l'enfant n'était pas tenu de se conformer aux prescriptions et
aux défenses, et si l'observation des premières et la violation
des secondes n'entraînaient pas. Comme sanction, selon le cas,
une récompense ou un châtiment.
- La contrainte est-elle toujours le contraire de la liberté ?:
Le sens commun définit volontiers la liberté comme étant l’absence de toute
contrainte. Être libre, n’est-ce pas en effet le pouvoir, pour chacun, d’agir à sa
guise ? La contrainte est constituée par toute règle, limite ou obstacle qui
entrave l’action. À ce stade, on considérera donc que la contrainte est l’exact
opposé de la liberté. Mais on ne peut ignorer que, d’un autre côté, aucune
liberté effective ne peut se concevoir indépendamment de toute contrainte. Ni
l’enfant capricieux ni le tyran n’ignorent les contraintes. Le premier est l’esclave
de ses désirs, le second est à la merci de sa garde rapprochée, voire de son
opinion publique. De quelque manière que l’on conçoive la liberté, celle-ci ne
peut ignorer ni les nécessités naturelles ni la présence irréfutable des autres. La
question ne peut être par conséquent que celle-ci : quelles sont, parmi les
contraintes, celles qui s’opposent à la liberté ? À partir de quand, et suivant
quels critères, doit-on considérer qu’une contrainte entrave ou exclut la liberté ?
Et comment définir la liberté, pour finir, si l’on cesse de la tenir pour une pure et
simple absence de contraintes ?
●Les contraintes subies restreignent ou excluent la liberté:
Les contraintes auxquelles nous consentons, soit parce que nous les croyons
nécessaires, soit parce que nous en attendons un bénéfice, ne sont pas
contraires à la liberté. Mais il faut ici distinguer les contraintes externes (que la
société nous impose) et les contraintes internes (celles que nous nous imposons
à nous-mêmes).
①Les contraintes que nous nous imposons à nous-mêmes ne sont pas le
contraire de la liberté.
Bien au contraire. Le fait de prendre des engagements, de pouvoir tenir des
promesses, autant de caractéristiques de l’être humain qui, loin de diminuer sa
liberté, lui donnent une dimension plus profonde. Je suis libre lorsque je
respecte la parole donnée, je suis libre lorsque je signe un contrat, je suis libre
lorsque je me marie ou lorsque je procrée, sans ignorer les chaînes auxquelles je
me soumets ainsi volontairement. On admettra donc que lorsque je choisis de
me lier par un serment, un mariage, un contrat etc.. j’agis librement en me
pliant à des règles que nul ne m’impose (de l’extérieur). C’est ainsi que
Descartes définit la « liberté éclairée ». Je décide de faire ce qui est bien pour
moi, et j’en accepte la part de contraintes. C’est le cas d’une personne qui
s’engage dans de longues études, conformément à ce qu’elle pense être sa
vocation
②La société nous impose toutes sortes de règles et de dispositifs contraignants.
Les institutions et les lois nous obligent à vivre suivant des normes que nous
n’avons pas choisies et qui nous apparaissent à bien des égards comme des
entraves et des limites, voire des formes oppressives. Freud dit à ce propos que
« tout homme est virtuellement un ennemi de la civilisation » (Avenir d’une
illusion, chapitre I) car chacun ressent les restrictions de la vie sexuelle et
l’obligation de travailler comme une oppression et une mutilation de sa nature.
C’est aussi le sentiment exprimé dans la Genèse, dans l’Ancien Testament. À la
suite de la chute, Adam et Ève doivent se vêtir, Adam doit travailler et subvenir
aux besoins de sa famille etc.. Pourtant la société républicaine, telle que
Rousseau l’a conçue dans Du contrat social, est fondée sur l’idée que tous les
citoyens ont signé un contrat par lequel ils s’engagent à se soumettre
volontairement aux contraintes qu’ils jugent d’intérêt général. C’est ainsi que
les parents imposent à leurs enfants de se soumettre aux contraintes inhérentes
à l’éducation en supposant qu’ils en admettraient le bien-fondé s’ils étaient en
mesure de le faire.
③Toutes les activités productrices et créatrices des hommes impliquent des
contraintes auxquelles ils souscrivent - dans le meilleur des cas - librement.
Tout travail implique une discipline, un apprentissage, et de plus ou moins
lourdes et pénibles contraintes : horaires stricts, soumission à la volonté de
l’employeur, aux exigences de l’entreprise, à la loi du profit… Hegel a établi, à ce
propos, que les hommes ne travaillent, au départ, que parce qu’ils y sont forcés.
C’est ce qu’il appelle « la dialectique que maître et de l’esclave ». Cependant, ce
sont les « esclaves » (les travailleurs) qui deviendront, au bout du compte, les «
maîtres de l’Histoire ». C’est par le travail que les hommes accèdent à la
civilisation, développent une culture, et donc réalisent leur liberté. De même,
dans leurs activités créatrices, les hommes commencent par apprendre des
règles auprès de leurs maîtres, puis dans un second temps, ils se donnent à eux-
mêmes les règles et donc les contraintes inhérentes à toute production
artistique. De même toute personne qui recherche la vérité, qui « pense », doit
d’efforcer de suivre des règles.
-Conclusion de la première partie :
Toutes les contraintes ne sont pas opposées à la liberté. On remarque que
certaines contraintes externes (le fait de devoir voter en république par
exemple) ne sont pas contraires à la liberté, tandis que des contraintes internes
(la soumission à certaines opinions) peuvent annihiler la liberté. Il faut donc
aller plus loin.
● Les contraintes s’opposent à la liberté lorsqu’elles sont arbitraires :
Ce qui est « arbitraire », c’est ce qui dépend du seul « libre arbitre » de
quelqu’un. Le mot a une connotation négative : ce qui est « arbitraire », c’est ce
que je tends à imposer car l’autre ne peut l’approuver. Le comble de l’arbitraire,
c’est le bon vouloir du despote ou du maître qui impose ses caprices à ses
esclaves. Sur ce modèle, on jugera « arbitraires » toutes les contraintes qui sont
dépourvues de nécessité, tels que des rythmes de production ou des modalités
du travail inhumaines, ou encore des impôts et taxes dénuées de justification
économique.
①Les contraintes physiques : au niveau le plus élémentaire, tout ce qui limite
les mouvements, les besoins et les aspirations du corps est une contrainte.
Tout ce qui relève de l’hygiène et de la préservation de la santé constitue un
ensemble de contraintes nécessaires, naturelles et donc non opposées à la
liberté. En revanche tout ce que nous subissons « à notre corps défendant »
telles que les maladies, les handicaps, la famine etc.…, et même ce qui provient
de notre propre faiblesse comme ce qui relève de l’addiction (drogue,
stupéfiants), constitue des contraintes contre-nature, qui nous font souffrir en
vain, et qui restreignent indéniablement notre liberté d’action. Il existe
toutefois de nombreuses contraintes que certains individus jugent « arbitraires
» et qui sont pourtant « justes » du point de vue du sens commun. Ce sont
celles qui sont liées aux tabous sexuels, par exemple, comme le tabou de
l’inceste ou l’interdit d’une sexualité « libre » avec des partenaires mineurs.
C’est la société qui décide ici de ce qui est permis et de ce qui est laissé à la
discrétion de chacun (comme l’orientation sexuelle par exemple).
②La forme de contrainte qui est manifestement la plus arbitraire de toutes est
celle qui dérive de toutes les formes d’esclavages.
Rousseau a démontré que l’esclavage est contre nature, car aucun homme n’est
né pour être esclave (Du contrat social, Livre I, chapitre IV). Il fait également
observer que les hommes sont toujours esclaves de la volonté particulière d’un
autre homme. Lorsqu’un individu impose ses désirs à un autre, même si celui-
cidonne son consentement, on crée une situation d’aliénation qui tient au
caractère arbitraire de la volonté du maître (par exemple dans le cas du mari
despotique et de la femme soumise). En revanche, il n’est pas correct de dire
que l’« homme est esclave de la loi, de l’éducation de la télévision ou de la
société de consommation ». Car ces entités abstraites n’ont pas de volonté,
elles ne peuvent donc me contraindre de suivre leurs désirs - quelles n’ont pas !
Derrière les puissances oppressives, il y a toujours des volontés particulières et
arbitraires qui assouvissent leurs passions ou poursuivent leurs intérêts.
③Sur un plan moral, chacun se soumet à des contraintes, volontairement ou
non.
On peut considérer que tout ce qui contrarie ma nature profonde relève de la «
contrainte arbitraire » et qui s’oppose à ma liberté. Mais comment savoir quelle
est ma nature profonde, quelles sont donc les décisions et les orientations qui
constituent une expression de la liberté (« liberté éclairée ») et quelles sont
celles qui relèvent du caprice et donc de l’arbitraire, même si c’est moi-même
qui me l’impose à moi-même ? Selon les anciens sages, je ne suis libre que
lorsque je me détermine conformément à ma nature raisonnable, après
réflexion (« Connais-toi toi-même »
recommande Socrate) tandis que je suis contraint par mes propres désirs,
lorsque je m’y livre sans aucune limite. Dans ce cas, je suis le tyran de moi-
même, condamné à remplir sans espoir de trouver la satisfaction un tonneau
définitivement percé (Gorgias, Platon).
-Conclusion de la seconde partie :
Un questionnement sur la liberté et sur ce qui s’y oppose engage finalement
une réflexion sur la vraie nature de l’homme.
●Être libre, c’est choisir les contraintes auxquelles on décide de se soumettre
volontairement :
Nous savons maintenant que la liberté n’exclut pas la contrainte. Il nous reste à
examiner pourquoi certaines contraintes expriment notre nature et, loin d’être
opposées à la liberté, en sont même indissociables. Quelles sont ces contraintes,
et en quoi dérivent-elles de notre nature ?
①Être libre, c’est obéir à la nécessité de sa nature. C’est le philosophe Spinoza
qui a formulé cette idée avec le plus de force
« Pour ma part, je dis que cette chose est libre qui existe et agit par la seule
nécessité de sa nature, et contrainte cette chose qui est déterminée par une
autre à exister et à agir selon une modalité précise et déterminée. Dieu, par
exemple, existe librement (quoique nécessairement) parce qu’il existe par la
seule nécessité de sa nature. De même encore, Dieu connaît soi-même et toutes
choses en toute liberté, parce qu’il découle de la seule nécessité de sa nature
qu’il comprenne toutes choses. Vous voyez donc que je ne situe pas la liberté
dans un libre décret, mais dans une libre nécessité ».
Ainsi par exemple, lorsqu’un rossignol chante, il chante librement, il n’est pas
contraint. Il obéit à la nécessité de sa nature. Mais quel est l’équivalent du chant
du rossignol pour un homme ? Quand l’homme obéit-il à la nécessité de sa
nature ? Le propre de l’homme est la pensée. L’homme est donc libre, et non
contraint, lorsqu’il pense, en suivant les règles de la raison qu’il a lui-même
élaborées, conformément à sa nature rationnelle et raisonnable. Il n’est pas
libre en revanche quand il obéit à ses appétits ou à ses impulsions, qu’il n’a pas
choisies, et dont il ignore les causes originelles. Ainsi la femme bavarde ne sait
pas à quoi tient son désir irrépressible de s’exprimer hors de propos, pas plus
que le nourrisson ne sait pourquoi il désire le sein ou le lait.
②Être libre, c’est décider d’obéir à la loi que je me donne à moi-même
Seul l’homme est capable de choisir quelles sont les règles (morales) qu’il
s’impose, par opposition aux animaux qui suivent nécessairement leur instinct,
et qui ne sont donc libres que dans un sens limité, car ils ne choisissent pas leurs
actions ni leur ligne de conduite (dans la sexualité, par exemple). Au contraire,
les hommes ont la capacité de choisir leur façon de vivre et de penser, ils sont
donc libres lorsqu’ils s’imposent une loi qui les contraint, mais selon une
orientation morale (c’est ce que Kant nomme l’impératif catégorique). L’homme
est donc libre lorsqu’il fait son devoir. Cette autonomie (je me donne à moi-
même la loi que je vais suivre) est le fondement de la dignité de tous les
hommes :
« La loi morale n’exprime donc pas autre chose que l’autonomie de la raison
pure pratique, c’est-à-dire de la liberté, et cette autonomie est elle-même la
condition formelle de toutes les maximes, la seule par laquelle elles puissent
s’accorder avec la loi pratique suprême » Kant, voir extrait ci-dessous. 65
③Nous sommes libres lorsque nous obéissons aux lois auxquelles nous avons
consenti.
Cette idée est au fondement de nos institutions républicaines « Le peuple,
soumis aux lois, en doit être l’auteur ». En principe, suivant la théorie exposée
par Rousseau dans Du contrat social, le peuple est l’auteur des lois auxquelles il
se soumet. Dans la réalité, le peuple, théoriquement souverain, doit avoir
approuvé les lois fondamentales de son pays pour que celles-ci soient légitimes.
Dans ce cas et dans ce cas seulement, le peuple est libre, ou encore autonome,
lorsqu’il obéit aux lois. Et chaque citoyen est libre lorsqu’il se soumet aux
contraintes des institutions républicaines. Il est même libre lorsqu’il subit une
sanction s’il a transgressé la loi. Dans le texte cité en annexe, Rousseau rejoint
Spinoza lorsqu’il affirme qu’à l’état de nature, l’homme est libre puisqu’il obéit à
la loi naturelle. Il confirme également la thèse de Montesquieu, énoncée
quelques décennies auparavant : la liberté et la loi (rationnelle, non arbitraire)
sont indissociables en république (lire l’extrait de L’Esprit des lois, ci-dessous),
comme elles le sont aussi d’un point de vue moral (Kant reprendra cette idée
d’autonomie, empruntée à Rousseau).
-Conclusion de la troisième partie :
Non seulement la contrainte n’est pas le contraire de la liberté, mais encore la
liberté ne peut être dissociée de certaines contraintes, pourvu que celles-ci ne
soient pas arbitraires.
●Conclusion :
Toutes les contraintes ne sont pas oppressives. Toutes les contraintes ne sont
donc pas « contraignantes », dans le sens usuel de ce terme. Et la liberté,
contrairement à ce qu’admet habituellement le sens commun, ce n’est pas le
fait d’« agir sans contrainte ». La liberté, c’est le fait de pouvoir choisir - la loi et
les contraintes - que l’on s’imposera à soi-même. La question qui se pose
toutefois est encore et toujours de savoir quelles sont les contraintes que nous
impose la société qui ne sont pas nécessaires, qui sont arbitraires, parce qu’elles
ne sont pas justes. Or il est très difficile de s’entendre sur le caractère
nécessaire et juste de certaines contraintes. Et tout ce qui nous contraint, avec
ou sans nécessité, nous le tenons spontanément pour injuste !

- L’importance de la Liberté:
Vos choix pour la mode et la coiffure peuvent être limités par
des facteurs externes ou internes. Il est possible que certaines
personnes vous donne leur avis sur ce que vous devez porter ou
non. Les styles de cheveux ou les couleurs sont limités de la
même manière par les opinions des autres. Vous pensez qu'un
bob droit ne vous convient pas ou que vous êtes plus le type
cheveux longs. Mais si vous continuez à vous arrêter, vous ne
serez jamais la meilleure version de vous-même. Le mannequin
David est allé au-delà de sa zone de confort en choisissant un
buzz cut court.
Bien sûr, la liberté ne doit pas s'arrêter à vous-même
uniquement. Tout le monde a le droit d'être libre de ses choix.
C'est pourquoi, il est important de donner aux autres la même
liberté que vous vous permettez, en particulier ceux qui portent
un style extravagant ou un look que vous n'aimez pas
personnellement.
Cela ne veut pas dire que vous devez faire des compliments
pour des looks que vous n'aimez pas, mais que les différents
regards sont un enrichissement qui rend la vie meilleure.

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