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Chapitre 4 LES CONDENSATEURS
Chapitre 4 LES CONDENSATEURS
LES CONDENSATEURS
I/ Généralités
Les condensateurs permettent d'emmagasiner des charges électriques et donc de
l'énergie électrique. Un condensateur est constitué de deux conducteurs placés à
proximité l'un de l'autre, mais sans qu'il y ait contact entre eux. La figure ci-contre
contre offre
un exemple typique de condensateur consistant en une paire de plaques parallèles, d'aire
A, situées à une faible distance d l'une de l'autre ; on les appelle les armatures du
condensateur.
Lorsqu'on applique une tension aux armatures d'un
condensateur, par exemple à l'aide d'une pile (voir figure à
gauche), il s'électrise rapidement : l'armature reliée à la borne
positive de la pile porte une charge +Q tandis que celle reliée à
la borne négative
tive de la pile porte une charge égale et opposée –
Q.. Ceci résulte de ce que des électrons provenant de l'électrode négative de la pile s'écoulent
vers l'armature du condensateur à laquelle elle est reliée par un fil conducteur. Cette armature
portant une charge –Q repousse les électrons de l'armature opposée par induction et ceux-ci ceux
rejoignent l'électrode positive de la pile qui les attire ; cette armature porte une charge +Q.
D’une manière générale, la constitution d’un condensateur est semblable quelque soit le
type. Ils seront donc composés de deux électrodes ou armatures conductrices d’une surface déterminée,
placées en regard et séparées par une distance. Cette dernière est définie par un isolant qui garanti
l’isolation entre les deux plaques. L’isolant
L’isolant porte le nom de diélectrique. Ce diélectrique est d’épaisseur
constante et doit être de superficie égale à celles des armatures métalliques du condensateur.
II/ La capacité d'un condensateur
On constate que pour un condensateur donné, la charge Q portée par ses armatures est
proportionnelle à la différence de potentiel V qu'on y applique. La constante de proportionnalité de cette
relation, C,, est appelée capacité du condensateur :
(1)
L'unité du système SI pour la capacité
capacité est le farad (F) ; c'est la capacité d'un condensateur qui porte
1 coulomb sur ses armatures lorsqu'on lui applique une différence de potentiel d'un volt : 1F=1C/V
La capacité est une constante propre à chaque condensateur. Sa valeur dépend de la taille, de la
forme, de la position relative des deux conducteurs qui le constituent, ainsi que de la substance isolante,
appelée diélectrique, qui sépare éventuellement les deux armatures.
Remarque : Contrairement à ce que peut suggérer à première vue la relation (1), la capacité ne dépend ni
de V, ni de Q : si l'une de ces quantités est doublée, l'autre l'est aussi de manière à garder le rapport et
donc C constant.
On peut déterminer la capacité d'un condensateur de façon expérimentale à partir de la relation (1),
en mesurant la charge Q de l'une de ses armatures, après l'avoir soumis à une différence de potentiel
connue V.
Dans le cas de condensateurs ayant une forme géométrique simple, la capacité peut
se calculer. Prenons par exemple le condensateur à armatures parallèles, séparées par du
vide, représenté sur la figure ci-contre.
Ses plaques d'aire A portent une charge +/-+/ Q et sont séparées par une distance d
qu'on suppose faible par rapport aux dimensions des armatures. Dès lors on peut faire
l'approximation que les plaques sont infinies et le champ électrique qui règne entre celles-
celles
ci vaut
et est dirigé de la plaque positive vers la plaque négative.
Alors : avec : ε0 est la permittivité du vide=1/36π.109 ; εr est la permittivité de l’isolant ;
S est la surface des armatures en regard en m² ; e est l’épaisseur du diélectrique en m.
III.1.1.
I.1.1. Les condensateurs polyester (MKT).
Ce sont les plus courants des condensateurs à diélectrique plastique
métallisé. Le plastique est donc un polyester. On réserve ces condensateurs pour
des usages ne demandant pas une grande précision.
Valeur nominale : de 1nF à 250µF.
Tolérance : de 1% à 20%.
Tension de service : de 40V à 10000V.
Résistance d’isolement : de 109 à 1012 ohms.
Utilisation : - condensateurs de liaison et de découplage, circuit
d’antiparas
d’antiparasitage.
III.1.2.
I.1.2. Les condensateurs polycarbonate (MKC).
Le diélectrique plastique est un polycarbonate. Ce diélectrique a un
excellent coefficient de température. Il permet de fabriquer des composants de
grande précision et stabilité. Il possède en outre une forte résistance
d’isolement. Ils sont plutôt rares.
Valeur nominale : de 1nF à 250µF.
Tolérance : de 1% % à 2%.
Tension de service : de 40V à 5000V.
Résistance d’isolement : supérieure à 1012 ohms.
Condensateurs très stables, très fiables.
Utilisation : - circuit d’accord,
- filtres, intégrateurs, dérivateurs,
- circuits d’antiparasitage.
IIII.1.3. Les condensateurs polypropylène (MKP).
Ils ont une très bonne stabilité en fréquence et un excellent
comportement en régime impulsionnel.
Ils sont entre autres utilisés pour faire des condensateurs de
précision.
Valeur nominale : de 0,1nF à 250µF.
Tolérance : de 10% à 20%.
Tension de service : de 160V à 3500V.
Résistance série très faible.
Utilisation pour des circuits en régimes impulsionnels,
alimentation à découpages.
III.1.4. Les condensateurs polystyrène (MKS).
Ils sont très apprécies pour leur très grande stabilité et sont utilisés
essentiellement à haute température (155°C). Leur comportement en
régime impulsionnel est excellent.
III.2.3. Groupe 3 :
Céramique à couche d’arrêt dans tout le volume de la
plaquette. Il se forme un réseau complexe de condensateurs
III.3.
I.3. Condensateurs à électrolytes chimiques (polarisés).
Ces condensateurs ont ceci de particulier qu’ils ont une polarité,
c’est à dire un pôle positif et un pôle négatif, caractéristique dont il
faudra tenir compte au moment de les connecter à un circuit. Dans ce
cas, la polarité est marquée sur le corps du condensateur afin d’éviter
toute erreur, car toute inversion pourrait le détruire, voire le faire
exploser. A l’origine, le condensateur est formé par enroulement entre
Lorsque les capacités sont en série ce sont leurs inverses qui s'ajoutent pour donner l'inverse de la
capacité équivalente.
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