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Sommaire
D’une part la réponse immunitaire innée (ou naturelle) qui est immédiate.
D’autre part la réponse immunitaire adaptative (ou spécifique) qui est tardive.
Des modules induits comme la phagocytose et la réponse inflammatoire, qui nécessite les cellules
phagocytaires et les cytokines.
La réponse immunitaire innée est induite par un signal danger émis suite à l’interaction spécifique
entre des récepteurs du soi appelés PRR (pour « Pattern Recognition Receptors ») et des molécules
du non-soi appelées PAMP (pour « Pathogen Associated Molecular Patterns ») présent au niveau des
microorganismes qu’ils soient pathogène ou non.
Les PRR sont des groupes de récepteurs, dont les gènes ne sont pas polymorphe, ils sont tous les
mêmes au sein d’une espèce. Ces récepteurs sont exprimés au niveau de différentes cellules : les
macrophages, les cellules dendritiques (CD), les cellules NK (« natural killer »), les polynucléaires, les
mastocytes et les cellules résidentes (fibroblastes, cellules musculaires, cellules épithéliales).
a) Le monocyte
b) Le macrophage
c) La cellule dendritique
2) Le cellule NK
3) Le mastocyte
2) Le lymphocyte T
2) Le lymphocyte T γ-δ
a) La moelle osseuse
b) Le thymus
b) La rate
c) Les amygdales
1) Les phagocytes
Les phagocytes ou cellules phagocytaires sont les éboueurs de l’organisme, capables d’endocyter des
bactéries et des cellules mortes ; on parle de phagocytose (cf. chapitre « Immunité innée »). Parmi
eux on compte les macrophages, les cellules dendritiques, et les polynucléaires.
a) Le monocyte
Le monocyte est une cellule sanguine immature de la famille des leucocytes, qui provient de la
moelle osseuse. Cette cellule se différencie une fois dans les tissus où elles résideront, et sera ainsi à
l’origine des macrophages et des cellules dendritiques.
b) Le macrophage
Le macrophage est la cellule phagocytaire par excellence qui provient de la différenciation des
monocytes. Il joue également le rôle de cellule présentatrice d’antigène, mais de manière beaucoup
plus occasionnelle que les cellules dendritiques, il présente donc les molécules de classe 2 du CMH.
Un des rôles principal des macrophages est le nettoyage de l’organisme, dont des corps apoptotiques
et nécrotiques, les poussières et les agents pathogènes. Ils se doivent donc d’être ubiquitaires au sein
de l’organisme (tissus conjonctifs, foie, tissus nerveux, poumons, plasma, rate, …). Les macrophages
résidents portent chacun une appellation caractéristique suivant le tissu dans lequel il se trouve : les
cellules de Kupffer dans le foie, les cellules microgliales dans les tissus nerveux, les macrophages
alvéolaires dans les poumons…
Les macrophages présentent les récepteurs membranaires CD4, B7 et CCR5, pratiquement tous les
PRR membranaires (= PRR endocytique), et les molécules de classe 1 et 2 du CMH.
La cellule dendritique est une cellule immunitaire présentant des expansions cytoplasmiques
appelées des dendrites, et présente dans l’ensemble des tissus de l’organisme, plus spécifiquement
au niveau de l’épiderme et au niveau du thymus. Elle a deux origines, soit myéloïde en dérivant du
monocyte, soit lymphoïde.
La cellule dendritique a différent rôle dans la réponse immunitaire :
Elle joue le rôle de cellule phagocytaire et de cellules présentatrice d’antigène, lui permettant
d’activer les lymphocytes (B et T) présents au niveau des organes lymphoïdes secondaires. Elle a
donc un rôle principal dans l’activation de la réponse immunitaire adaptative. En effet une fois
l’antigène phagocyté et présenté, la cellule dendritique quitte sont lieu de résidence et migre vers les
organes lymphoïdes secondaires. Au niveau de l’épiderme elle est capable de s’insérer entre les
cellules épithéliales et ceci car elle exprime les mêmes molécules d’adhérences que celles présentent
au niveau des jonctions intercellulaires (occludines, …).
Au niveau du thymus elle joue un rôle essentiel dans le maintient de la tolérance au soi, dans la
sélection négative des lymphocytes T (cf. suite du cours).
Les cellules dendritiques présentent pratiquement tous les PRR membranaires (= PRR endocytique),
et les récepteurs membranaires CD4, B7 et les molécules de classe 1 et 2 du CMH.
Les polynucléaires ou granulocytes sont des leucocytes ayant pour origine la moelle osseuse.
Attention leur appellation « polynucléaire » est a due à une erreur historique, en effet ces cellules ne
sont pas polynucléées mais présentent des noyaux polylobés. On en distingue trois types : les
neutrophiles, les basophiles et les acidophiles, qui portent leur qualificatif de la propriété de leur
cytoplasme et qui présentent des rôles distinct.
Les polynucléaires neutrophiles sont les plus nombreux dans le sang. Ils ont un rôle principal dans la
phagocytose et sont attirés sur le lieu de l’infection par les chimiokines libérées par les macrophages
et les autres cellules présentes. Il passe ainsi par diapédèse du vaisseau sanguin où il situe en temps
normal, vers les tissus conjonctifs cibles. Contrairement aux autres cellules phagocytaires, les
polynucléaires neutrophiles meurent suite à la phagocytose.
Les polynucléaires basophiles sont les moins nombreux et jouent un rôle essentiel dans l’allergie. En
effet, lorsqu’ils rentrent en contact d’allergènes ils déversent le contenu de leurs granulations, dont
de l’histamine qui active la réaction inflammatoire. Dans leurs granulations on trouvera également de
l’héparine qui empêchera la coagulation sanguine et qui augmentera la perméabilité des capillaires,
augmentant la réaction inflammatoire et facilitant la diapédèse.
Les polynucléaires acidophiles (ou éosinophiles) ont une action antiparasitaire en déversant sur eux
le contenu de leurs granules, et jouent un rôle mineur dans l’allergie.
La cellule NK fait parti des lymphocytes car elle découle du progéniteur lymphoïde au niveau de la
moelle osseuse ; elle fait partie des grands lymphocytes granuleux (GLG). Elle ne correspond
cependant ni à un lymphocyte B ni à un lymphocyte T, ne présentant respectivement ni le dimère
Igα-Igβ ni le cluster de différentiation CD3. La cellule NK est elle, caractérisée par le cluster de
différentiation CD56.
La cellule NK peut tuer les cellules cibles de manière spontanée, en faisant intervenir les molécules
de classe 1 du CMH, et sont capables de faire la différence entre une cellule saine et une cellule «
malade ». Pour se faire elle présente deux grands types de récepteurs :
Des récepteurs activateurs ayant comme ligand le « ligand activateur » présent à la surface des
cellules de l’organisme.
Des récepteurs inhibiteurs ayant comme ligand les molécules de classe 1 du CMH qui sont exprimées
par toutes les cellules saines nucléées de l’organisme.
La cellule NK est donc spontanément une cellule tueuse envers toutes les cellules, mais inhibée par la
présence de molécule de classe 1 du CMH, d’où sont nom de cellule « Natural Killer », ce qui donne
en français « cellule tueuse naturelle ».
Un dimère DAP-12 associé au récepteur activateur et présentant des motifs ITAM nécessaire à la
transmission du signal intracellulaire.
Des récepteurs RFC qui sont des récepteurs reconnaissant les fragments constants (Fc) des anticorps
Ig-G. En effet ces anticorps jouent le rôle d’opsonines, qui sont reconnu par la cellule NK permettant
la lyse de la cellule cible. Ces récepteurs RFC ne sont autre que le CD16.
3) Le mastocyte
Le mastocyte est une variété de leucocytes jouant un rôle primordiale dans les allergies. Il est
habituellement situé au niveau des tissus conjonctifs, des poumons, des ganglions lymphatiques, de
la rate et bien évidemment de la moelle osseuse où il est produit.
Le mastocyte exprime des récepteurs membranaires aux fragments constants (Fc) des
immunoglobulines E (IgE) qui ont également un rôle caractéristique dans les allergies. Lorsque le
mastocytes, complexés avec ces IgE dirigé spécifiquement contre un allergène, rentre en contact
avec cet allergène, il y a dégranulation, provoquant des réactions allergiques qui peuvent être très
grave parfois même jusqu’à des chocs anaphylactiques.
4) Les cellules résidentes
En effet les cellules résidentes ont un rôle dans la réponse immunitaire innée, dans le sens où ce sont
des cellules nucléées qui expriment donc les molécules de classe 1 du CMH, ainsi que des cytokines
de type interférons. Ces cellules expriment également les récepteurs TLR (PRR membranaires).
Les lymphocytes sont les cellules majeures de la réponse immunitaire adaptative qui font partis des
leucocytes. Ils sont principalement de deux types :
D’une part les lymphocytes B (LB) ou cellule B, dont la lettre « B » provient de la « Bourse de Fabrice
» qui est un organe d’oiseaux dans lequel les LB arrivent à maturité. Chez l’Homme, les lymphocytes
B arrivent à maturité dans la moelle osseuse. Ils sont caractérisés par la présence d’un BCR qui leurs
permettent de reconnaître des fragments antigéniques.
D’autre par les lymphocytes T (LT) ou cellule T, dont la lettre « T » provient du « Thymus », organe
humain dans lequel les LT arrivent à maturité. Ils sont caractérisés par la présence d’un TCR qui leurs
permettent de reconnaître des fragments antigéniques.
Les lymphocytes ont différentes localisations suivant leur stade de maturité, en effet ils sont
d’avantages présents aux niveaux des organes lymphoïdes secondaires, du sang et de la lymphe
lorsqu’ils ne sont pas encore activé, et ont une localisation ubiquitaires lorsqu’ils sont activés.
Les lymphocytes sont les seuls cellules sanguines à avoir une double différenciation, et ceci sous
l’influence de l’antigène.
1) Le lymphocyte B
Le lymphocyte B est responsable de l’immunité humorale, qui vise à produire les anticorps
spécifiques de l’agent pathogène. En plus du BCR, le lymphocyte B est caractérisé par un dimère Igα-
Igβ qui est associé au BCR (IgM), des récepteurs de cytokines, des protéines membranaires telles que
des intégrines (LFA-1), des sélectines, des immunoglobulines-like, les récepteurs membranaires B7 et
des clusters de différenciation CD19, CD21, CD35, CD45, CD80 (ou B7-1 est le ligand de CD28 présent
à la surface des lymphocytes T), CD81 et CD86 (ou B7-2 est le ligand de CD28 présent à la surface des
lymphocytes T), etc.
Soit en plasmocytes qui sécrètent les anticorps solubles qui iront se fixer sur l’antigène
(opsonisation), facilitant ainsi la phagocytose. Ces cellules ne présentent pas d’anticorps
membranaires.
Soit en lymphocyte B mémoire qui expriment à leur surface les anticorps spécifique d’un antigène,
permettant une réponse plus rapide si une seconde infection se présente.
Le lymphocyte B joue également le rôle de cellule présentatrice d’antigène et présente donc ainsi les
molécules de classe 2 du CMH, en plus des molécules de classes 1 du CMH.
2) Le lymphocyte T
Le lymphocyte T est responsable de l’immunité cellulaire, qui vise à détruire les cellules pathogènes,
que ça soit des bactéries ou des cellules cancéreuses. En plus du TCR, le lymphocyte T est caractérisé
par le cluster de différentiation CD3, ainsi que par un certain nombre de protéines membranaires :
des immunoglobulines, des intégrines, des sélectines L, des récepteurs de cytokines et d’autres
clusters de différenciation CD4 ou CD8, CD2 (récepteur des clusters CD48 et CD58 présents sur les
cellules présentatrices d’antigènes), CD28 (récepteur des clusters CD80 ou B7-1, et CD86 ou B7-2),
CD45 et CD154 (ligand de CD40 (CD40-L) que l’on trouve à la surface des cellules présentatrices
d’antigènes), etc.
Les LT CD4 qui donneront des LT helper (ou auxiliaires) qui ont un rôle de régulation de la réponse
immunitaire adaptative par activation d’autres cellules immunitaires.
1) La cellule NKT
La cellule NKT (pour « Natural Killer T ») est une cellule intermédiaire entre la cellule NK et le
lymphocyte T. Elle fait parti des lymphocytes car elle découle du progéniteur lymphoïde au niveau de
la moelle osseuse, mais contrairement à la cellule NK, elle présente un TCR bien qu’il soit quasiment
invariant, autrement dit c’est le même sur toutes les cellules NKT.
La cellule NKT dérive de thymocytes au niveau du thymus, où elle acquiert son TCR α-β, ainsi que le
CD3 lors de l’ontogénie des LT, mais se distingue du LT α-β car elle ne présente ni CD4, ni CD8.
Le TCR présenté par les cellules NKT est caractéristique dans le sens où il reconnait les lipides et les
glycolipides présentés par des molécules structurellement proches des molécules de classe 1 du
CMH, les CD1d qui sont également invariant. Parmi les lipides reconnus on compte les
glycosphingolipides d’origine bactérienne, ou d’origine endogène produit lors de l’interaction avec
des bactéries.
Lorsque la cellule NKT est activée, les cellules présentatrices d’antigène se fixe à la cellule NKT qui
produit ainsi un certain nombre de cytokines (IL-4, IL-13 et interférons γ) qui activeront quasiment
tous les types de cellules immunitaires.
2) Le lymphocyte T γ-δ
Les LT-γδ sont des lymphocytes T particuliers caractérisés par l’expression d’un TCR-1 associé à un
CD3 mais ne présentant ni CD4, ni CD8. Il est beaucoup plus rare que les LT présentent un TCR-2.
Les organes et tissus lymphoïdes correspondent au lieu de résidence des lymphocytes et d’autres
cellules du système immunitaire. Ils se distinguent en deux groupes :
Les organes lymphoïdes primaires ont la capacité de produire, et/ou de provoquer la prolifération et
la maturation des lymphocytes. Ils correspondent à la moelle osseuse et au thymus.
Les organes lymphoïdes secondaires sont des lieux de concentration des lymphocytes, au niveau
desquels s’effectue l’activation de la réponse immunitaire adaptative, autrement dit l’activation des
lymphocytes qui se différencieront en cellules effectrices et cellules mémoires. Parmi eux on compte
les ganglions lymphatiques, la rate et les MALT (pour « Mucosa Associated Lymphoid Tissue »
comprenant les amygdales et les plaques de Peyer).
a) La moelle osseuse
La moelle osseuse correspond au tissu présent dans la partie centrale des os ; mais attention seule la
moelle osseuse présente au niveau des os courts et plats (sternum, côtes, vertèbres, os iliaques,
voute du crâne, épiphyses proximales de l’humérus et du fémur, …), possède une activité
hématopoïétique, autrement dit la capacité de produire les différentes lignées de cellules sanguines.
En effet seuls ces os possèdent encore de la moelle osseuse rouge constituée de cellules souches
hématopoïétique multipotentes (CSH), en opposition à la moelle osseuse jaune constituée de cellules
graisseuses (adipocytes). Ces cellules souches multipotentes ont la capacité de se multiplier à l’infini
et de se différencier en un large éventail de cellules. Il est important de faire la remarque que
l’Homme adulte ne possèdent plus de cellules souches totipotentes, ni pluripotentes, celles-ci étant
uniquement présentent au stade embryonnaire.
La moelle osseuse est également constituée de cellules stromales qui constituent un tissu de soutien
permettant la multiplication et la différenciation des cellules souches hématopoïétique.
Les sinus veineux présent dans la moelle osseuse sont très permissifs, permettant ainsi un passage
aisé des cellules sanguines vers le sang. En effet ces vaisseaux présentent une lame basale
discontinue.
b) Le thymus
Des cellules dendritiques qui jouent un rôle essentiel dans le maintient de la tolérance au soi, dans la
sélection négative des lymphocytes T.
Des thymocytes qui correspondent aux cellules lymphoïdes immatures provenant de la moelle et qui
prennent cette appellation en arrivant dans le thymus et jusqu’à ce qu’elles en sortent.
Des cellules épithéliales qui forment la trame dans laquelle va se loger les thymocytes et qui
sécrètent des facteurs nécessaire à la différenciation des thymocytes. En effet les cellules épithéliales
forment une structure caractéristique au niveau de la médulla, le corps de Hassall ; ce dernier
produit la lymphopoïétine.
Des macrophages.
Le cortex est la zone la plus externe au niveau de laquelle se produit la sélection positive (acquisition
de la tolérance au soi) des thymocytes. On y trouve surtout des cellules épithéliales, des thymocytes
et quelques macrophages.
La jonction cortico-médullaire est le lieu d’entrée des progéniteurs qui viennent de la moelle et de
sortie des cellules matures.
La médula est la zone la plus interne au niveau de laquelle se produisent l’accumulation des cellules
matures et la sélection négative. On y trouve des thymocytes, macrophages et des cellules
dendritiques. La médulla donne l’impression d’être lobulé, et chacun de ces lobules est centrée par
un corpuscule de Hassall qui est une différenciation kératinisante des cellules épithéliales.
Les ganglions lymphatiques sont répartis dans tout l’organisme, le plus souvent groupés en aires
ganglionnaires. Ils sont entourés d’une capsule fibreuse conjonctive, percée de vaisseaux
lymphatiques efférents qui déversent la lymphe au niveau de sinus, au niveau desquels la lymphe
traverse ensuite tout le ganglion pour finalement ressortir par les vaisseaux lymphatiques afférents
au niveau du hile. Les vaisseaux lymphatiques afférents ont des valvules empêchant le retour de la
lymphe du ganglion vers les lymphatiques.
Ces sinus bordent les différentes parties du ganglion : le cortex, le paracortex, et la médulla. On
distingue les sinus sous-capsulaires directement localisés sous la capsule conjonctive, les sinus
corticaux bordant latéralement le cortex, le paracortex et la médulla, et enfin les sinus médullaires
situés dans la partie centrale du ganglion.
Les ganglions jouent un rôle principal dans la réponse immunitaire car ils sont le lieu de prolifération
et de différenciation des cellules immunitaires, et également car ils jouent le rôle de filtre de la
circulation lymphatique. Le filtre dépend de la charpente réticulaire dont les mailles arrêtent les
éléments cellulaires : cellules cancéreuses, cellules présentatrice d’antigène (cellules dendritiques,
macrophages, LB…).
Les différentes parties du ganglion se distinguent les unes des autres par leur position dans le
ganglion ainsi que par leur contenu cellulaire.
Le cortex correspond à la partie la plus externe comportant les follicules lymphoïdes de deux types
qui sont tous deux caractérisés par la présence de lymphocyte B :
Les follicules lymphoïdes primaires sont des formations homogènes constituées d’une population
uniforme en lymphocytes B et au niveau desquels on n’observe pas de réponse immunitaire, mais
une multiplication accru de ces lymphocytes. En microscopie les follicules lymphoïdes primaires
apparaissent sombres.
Les follicules lymphoïdes secondaires correspondent à des follicules lymphoïdes primaires modifiés,
présentant des centres germinatifs au niveau desquels la réaction immunitaire est en train de se
produire. La stimulation antigénique est elle-même à l’origine de la croissance du follicule
secondaire. En microscopie les centres germinatifs apparaissent clairs par rapport au reste du
follicule qui est comparable au follicule primaire.
Le paracortex correspond à des nappes lymphoïdes entourant le cortex et caractérisé par la présence
de lymphocyte T, de cellules dendritiques ainsi que de veinules post-capillaires cubiques que l’on
appelle HEV (pour veinule à endothélium haut). C’est dans cette zone que les LT et LB passent du
sang dans les ganglions, et c’est là que se produisent les interactions entre les LT et les cellules
dendritiques, ainsi qu’entre les LT et les LB.
La médulla est la partie la plus interne des ganglions, correspondant à des cordons médullaires et
contenant surtout des macrophages, des plasmocytes et des LB mémoires.
Le ganglion lymphatique
b) La rate
La rate est un organe abdominal intra-péritonéal, situé dans l’hypochondre gauche. Elle n’est pas
branchée sur la circulation lymphatique, mais sur la circulation sanguine. On y distingue :
La pulpe rouge est directement localisée sous la capsule et joue un rôle important dans la régulation
de la formation et de la destruction des éléments figurés du sang, notamment des hématies. Elle
correspond à la partie la plus vaste de la rate et est constituée de deux éléments principaux :
Les cordons de Billroth composés de la trame réticulaire et des cellules associées. On observe des
dépôts d’hémosidérine qui est une forme de stockage du fer.
Les capillaires sinusoïdes caractérisés, comme au niveau de la moelle osseuse rouge, d’une lame
basale discontinue procurant une perméabilité plus importante.
La pulpe blanche donne lieu à des rencontres antigènes-lymphocytes et est centrée par une artériole.
Elle est construite en deux zones :
c) Les amygdales
Les amygdales (ou tonsilles) sont des formations lymphoïdes pairs, en forme d’amande, situés dans la
gorge et jouant un rôle important dans les défenses immunitaires par leur localisation. En effet est
sont situées à l’entrée des voies respiratoires sur le pourtour du pharynx.
On distingue plusieurs types d’amygdales, dont les plus volumineuses sont les amygdales palatines,
les autres ayant des fonctions accessoires (amygdales linguales, amygdales pharyngiennes,
amygdales vélopalatines, amygdales tubulaires). L’ensemble des amygdales constituent l’anneau de
Waldeyer.
Les amygdales sont constituées de follicules lymphoïdes situés sous un épithélium multi-stratifié non
kératinisé, qui va former des invaginations appelées cryptes. Les follicules lymphoïdes sont, comme
au niveau des ganglions lymphatiques, des zones caractérisées par la présence de lymphocytes B et
sont particulièrement présent au niveau des cryptes. Entre ces follicules on observe des nappes
diffuses de lymphocytes T.
Les amygdales
Les plaques de Peyer correspondent à des agrégats de follicules lymphoïdes primaires et follicules
lymphoïdes secondaires présent au niveau de la paroi intestinale dans la partie terminale de l’intestin
grêle. A la surface de l’intestin on observe la présence de villosités qui cessent en regard des follicules
au niveau des plaques de Peyer. Ces follicules sont caractérisés par la présence de lymphocytes B. Les
lymphocytes T sont situés de manière plus diffuse à la périphérie des follicules.
La plaque de Peyer possède dans sa partie la plus centrale un dôme qui est caractérisée par la
présence de cellules dites « cellules M ». Ces cellules caractéristiques forment une cavité intra-
épithéliale où se logent différents types de cellules du système immunitaire responsables des
défenses mises en place à ce niveau là : macrophages, cellules présentatrices d’antigènes,
lymphocytes…
3. Les cytokines
Les cytokines correspondent à des glycoprotéines, comparables aux hormones, qui peuvent être
membranaires, ou sécrétées suite à une stimulation. Elles sont une centaine et classées par classes
suivant l’homologie de structures. Parmi elles on trouve le TNF-α, les interleukines, les chimiokines
et les interférons.
Chaque cytokine peut être synthétisée par plusieurs types de cellules et agir sur un grand nombre de
cellules cibles sur lesquelles elle aura des actions variées. Les cytokines agissent selon différents
modes d’action : autocrine, juxtacrine, paracrine et endocrine.
Les cytokines ne peuvent agir que par l’intermédiaire de récepteurs qui doivent être présent sur les
cellules. Certains de ces récepteurs se clivent après fixation et forment un récepteur soluble inhibant
ainsi l’action de la cytokine. La plupart de ces récepteurs n’ont pas d’activités enzymatiques propres
et sont associés à d’autres protéines cellulaires.
1) Les chimiokines
Les chimiokines sont de toutes petites cytokines, dont la plupart sont produites lors d’une réponse
inflammatoire et qui ont pour rôle d’activer les cellules immunitaires, ainsi que de les recruter au site
de l’inflammation. Parmi elles on compte IL-8 qui recrute les polynucléaires neutrophiles.
2) Le TNF-α
Le TNF-α est la plus importante des cytokines pro-inflammatoires. Elle agit au niveau du foie lors
d’une infection en induisant la synthèse de molécules de la phase aigue de l’inflammation, et agit
également au niveau de l’endothélium vasculaire en induisant la synthèse de protéines
membranaires qui seront indispensable à la diapédèse des cellules immunitaires.
L’IL-4 est une cytokine produite par la cellule NKT. Elle permet la différenciation des lymphocytes T-
CD4 en lymphocytes T auxiliaire 2 (LTH2) et aide à la différenciation des LB en plasmocytes.
L’IL-6 est une cytokine pro-inflammatoire qui va agir au niveau du foie lors d’une infection, afin
d’activer la synthèse de molécules de la phase aigue de l’inflammation.
L’IL-7 joue un rôle indispensable à la maturation des lymphocytes B, grâce à sa sécrétion au niveau de
la moelle osseuse.
L’IL-12 est une cytokine pro-inflammatoire qui module l’activation des lymphocytes T. Elle permet la
différenciation des lymphocytes T-CD4 en lymphocytes T auxiliaire 1 (LTH1).
L’IL-18 est une cytokine pro-inflammatoire qui module l’activation des lymphocytes T. Elle permet la
différenciation des lymphocytes T-CD4 en lymphocytes T auxiliaire 1 (LTH1).
4) Les interférons
Les interférons sont des cytokines dont la production est induite suite à une infection virale, une
infection bactérienne, une infection parasitaire ou à la présence de cellule tumorales, et ceci en
réponse à la présence d’acide nucléique étranger à l’organisme. Ils ont pour action principale
d’interférer avec la réplication virale, mais ils ont également une action antibactérienne,
antiproliférative et d’activation d’autres cellules immunitaire telles que les cellules NK, les
macrophages et les lymphocytes.
Les interférons de type 1 prennent en compte les interférons α et interférons β et jouent un rôle
dans la réponse immunitaire innée. Ils sont produits par les cellules du système immunitaire mais
également par un grand nombre d’autres cellules (cellules épithéliales…), suite à différents types
d’interactions (les récepteurs TLR et RLR sont détaillé dans le chapitre « Les récepteurs PRR ») :
L’interaction d’ARN double brin viraux avec les récepteurs TLR-3 et RLR.
L’interaction d’ARN simple brin viraux avec les récepteurs TLR-9 et RLR.
L’interaction des LPS présent à la surface des bactéries gram négative avec TLR-4.
Les interférons de type 2 prennent en compte les interférons γ qui sont produit uniquement par les
cellules immunitaires (LB, LT, cellules NKT) lors de la réaction immunitaire adaptative. Ils ont
différents rôles plus ou moins direct au sein de l’organisme : protection contre les infections virales,
stimulation de l’activité phagocytaire des macrophages, stimulation de la maturation des LT et LB,
augmentation de l’expression des molécules des complexes majeurs d’histocompatibilités I et II par
les macrophages, activation des polynucléaires neutrophiles et des cellules NK…
L’interaction interféron-récepteur active la voie de signalisation JAK / STAT. JAK (pour « Janus Kinase
STAT ») est une protéine kinase dont le rôle est d’activer les facteurs de transcription STAT par
phosphorylation.
L’activation des JAK entraîne la phosphorylation des facteurs STAT qui se détacheront et formeront
un complexe (dimère) qui lui-même s’associera à une protéine IRF9. Le complexe STAT1-STAT2-IRF9
passera ensuite dans le noyau, où il se fixera sur des éléments se trouvant en amont d’un grand
nombre de gènes. Ces gènes codent pour des protéines qui induisent une résistance à la réplication
virale. Pour ce faire elles bloquent la traduction en favorisant la dégradation de l’ARN viral ou alors
elles bloquent un facteur d’initiation de la synthèse protéique, sans ce facteur, les virus ne peuvent
plus induire la synthèse des protéines qui leur sont nécessaires.
4. L’immunité innée
1) La peau
2) Les muqueuses
2) La réaction inflammatoire
c) La diapédèse
L’immunité innée est la première ligne de défense vis-à-vis des agents infectieux et pathogènes qui
nous entourent. Elle est mise en jeu immédiatement et est fonctionnelle 4 jours (96 heures).
La réponse immunitaire innée est induite par un signal danger émis suite à l’interaction spécifique
entre des récepteurs du soi appelés PRR (pour « Pattern Recognition Receptors ») et des molécules
du non-soi appelées PAMP (pour « Pathogen Associated Molecular Patterns ») présent au niveau des
microorganismes qu’ils soient pathogène ou non.
Les PRR sont des groupes de récepteurs, dont les gènes ne sont pas polymorphe, ils sont tous les
mêmes au sein d’une espèce. Ces récepteurs sont exprimés au niveau de différentes cellules : les
macrophages, les cellules dendritiques (CD), les cellules NK (« natural killer »), les polynucléaires, les
mastocytes et les cellules résidentes (fibroblastes, cellules musculaires cellules épithéliales).
1)La peau
La peau est un épithélium multi-stratifié kératinisé entourant toute la surface externe de l’Homme
et qui est une barrière très efficace contre des intrusions de tout type ; elle joue ainsi le rôle de :
Les muqueuses possèdent un épithélium uni- ou multi-stratifié non kératinisé et sont donc plus
sensibles aux différentes attaques infectieuses. Elles ont donc dues développer un moyen de défense
supplémentaire : le mucus.
Le mucus contient des sucres, que l’on appelle des leurres, étant donné que ce sont des récepteurs
bactériens solubles. Il joue également un rôle de barrière mécanique dans le sens où il forme une
substance visqueuse emprisonnant les éléments étrangers et qui sera ensuite éliminée par
expectoration. Finalement le mucus contient des substances antimicrobiennes tout comme la peau.
Les phagocytes ou cellules phagocytaires sont les éboueurs de l’organisme, capables d’endocyter
des bactéries et des cellules mortes ; on parle de phagocytose. La phagocytose est un phénomène
induit qui peut se faire de deux manières différentes, suivant la résistance de la bactérie considérée :
Sans opsonisation, on est alors face à une interaction directe entre le récepteur et
l’antigène. La reconnaissance se fait grâce aux PRR membranaires : récepteurs MMR (pour «
Macrophage Mannose Receptor »), récepteurs aux lectines, et récepteurs scavengers (cf.
cours Les PRR).
Avec opsonisation, l’interaction nécessite cette fois-ci une molécule intermédiaire qui joue le
rôle d’adaptateur, on les appelle des opsonines. Les opsonines sont souvent associées aux
anticorps, mais on compte également les composants du complément, les protéines MBP
(pour « Mannan Binding Protein »), et la protéine CRP (pour « C-Reactive Protein »).
Parmi les phagocytes on compte les macrophages, les cellules dendritiques, et les polynucléaires (cf.
chapitre « Les cellules immunitaires et les organes lymphoïdes »).
2) La réaction inflammatoire
Les cytokines sont libérées suite à l’activation du signal danger induit par les interactions PAMP-PRR.
Cette interaction va déclencher la réponse inflammatoire, correspondant à la sécrétion de facteurs
solubles qui permettent le recrutement de cellules au site de l’inflammation :
Les cytokines pro-inflammatoires : le TNF-α, les chimiokines et les interleukines IL-1, IL-6, IL-
12 et IL18.
Les substances vasodilatatrices : le monoxyde d’azote (NO) et les prostanoïdes.
Les cytokines anti-inflammatoires : l’interleukine-10 et le TNF-β, jouant un rôle de régulation
de la réaction inflammatoire, permettant ainsi qu’elle ne devienne pas exagérée et donc
pathologique.
La protéine CRP (C-Reactive protein) fait parti des PRR solubles (cf. chapitre « Les
PRR »), et joue le rôle d’opsonine en se fixant sur les microorganismes
pathogènes. Elle est également utilisée en tant que marqueur de l’inflammation
aigue, dosable dans le sang. En effet sa concentration augmente de 1000 fois lors
d’une inflammation.
La protéine MBP a aussi un rôle d’opsonine en se fixant sur des résidus mannose
présent à la surface des bactéries, et permet ainsi l’activation du complément
(cf. chapitre « Les PRR »).
Synthèse de fibrinogène et des facteurs du complément, qui est induite par les interleukines
IL-12 et IL-18, et qui permet la modulation de l’activation des lymphocytes T.
c) La diapédèse
La diapédèse correspond au passage des cellules immunitaires sanguines vers différents tissus cibles.
Les polynucléaires et monocytes passeront généralement vers les tissus conjonctifs, soit de manière
constitutive soit suite à une infection. Les lymphocytes quant à eux iront préférentiellement vers les
organes lymphoïdes qui ne possèdent pas un endothélium classique mais ce que l’on appelle des
veinules endothéliales hautes (HEV) qui présentent des cellules cubiques dont les jonctions sont
relativement lâches. Elle se fait en plusieurs phases :
Mécanisme de la diapédèse
2) Le complément
d) Voie alterne
Les PRR solubles, ou PRR sécrétés, se situent dans les fluides corporels.
Les PRR membranaires, ou PRR endocytique, se situent à la surface des cellules.
Les PRR cytoplasmique, ou PRR de signalisation, se situent dans le cytoplasme.
Les PRR solubles jouent un rôle important dans la phagocytose, dans l’activation du complément, et
dans l’activation de la réaction inflammatoire. Le plus souvent les PRR solubles sont des opsonines.
Parmi eux on peut citer :
2)Le complément
Le complément est un système d’une vingtaine de protéines qui vont réagir en cascade les unes avec
les autres. En effet certaines de ces protéines sont zymogènes, autrement dit des protéines circulant
à l’état inactif et activées par clivage protéolytique.
La voie classique est activée par la fixation de la protéine C1q soit directement sur l’agent
infectieux, soit sur la protéine CRP (pour « C-Reactive Protein »), ou soit sur une paire
d’anticorps déjà fixé à la surface de l’antigène.
La voie MBP (ou voie MBL, ou encore voie du mannose) est activée par la fixation de la
protéine MBP au niveau de résidus mannose présent à la surface de l’agent infectieux.
La voie alterne est activée par la fixation de la protéine C3b à la surface de l’agent
pathogène.
Le but de ces trois voies est l’activation d’une protéine zymogène, la C3 convertase, et la libération
de différents composants du complément :
Les molécules C3a, C4a, et C5a sont des anaphylatoxines, molécules responsables de
l’activation de l’inflammation.
Les molécules C3b ont une triple action en permettent tout d’abord l’opsonisation de l’agent
pathogène en se fixant directement à sa surface, puis en activant la suite de la cascade
d’activation entrainant la formation du complexe d’attaque membranaire, et finalement en
amplifiant l’activation du complément par la voie alterne.
Les molécules C5b, C6, C7, C8 et C9 permettent la destruction des agents pathogènes par la
formation du complexe d’attaque membranaire.
L’activation du complément par la voie classique démarre avec la protéine C1q qui est constituée de
6 sous-unités formées chacune de 3 chaînes peptidiques.
Dès que C1q se fixe sur l’antigène via la paire d’anticorps, il va y avoir activation de C1r par
changement conformationelle, qui va lui-même activer C1s qui devient une protéase active. De cette
manière on observe la formation d’un complexe de 5 molécules (C1q, 2C1r, 2C1s) que l’on appelle le
complexe C1 et qui sera à l’origine de l’activation en cascade des différents constituants du
complément.
o C4b qui se fixe sur la surface de l’agent infectieux par une liaison covalente,
o C4a qui est une anaphylatoxine qui va activer la voie inflammatoire.
C4b fixe ensuite C2 et l’expose à l’activité de C1s qui clive C2 en deux molécules :
o C2a qui reste attaché à la C4b formant ainsi un nouveau complexe C4b, 2a que l’on
appelle la C3 convertase.
o C3b qui se fixe soit au complexe C3 convertase formant un nouveau complexe C4b,
2a, 3b que l’on appelle la C5 convertase, soit directement à la surface de l’agent
infectieux jouant le rôle d’opsonines qui serviront de ligands de reconnaissance aux
récepteurs présent à la surface des macrophages.
o Le C3a qui est aussi une anaphylatoxine.
Le C5 convertase permettra la formation du complexe d’attaque membranaire (cf. suite du cours).
Cette voie est différente de la voie classique dans le sens où la MBP ne se fixe pas sur des anticorps
mais sur des résidus mannose présent à la surface des agents pathogène. Ces résidus mannose sont
en effet masqués chez l’Homme.
d)Voie alterne
La voie alterne démarre avec C3b en absence d’anticorps. En effet une certaine proportion de C3b
formé par la voie classique se fixe à la surface de l’agent pathogène permettant ainsi l’activation de la
voie alterne. C3b s’associe avec le complexe B qui est alors exposé à l’action du facteur D qui est une
sérine estérase circulant sous forme active. On obtient un complexe C3b, Bb que l’on appelle la C3
convertase alterne, ainsi qu’un petit fragment Ba. La C3 convertase alterne joue le même rôle que la
C3 convertase permettant la formation de C3a et de C3b, permettant ainsi la formation du complexe
C3b, Bb, 3b que l’on appelle la C5 convertase alterne.
Ces récepteurs ne sont pas présents sur toutes les cellules ; en effet on les trouve globalement sur
deux cellules caractéristiques, les macrophages et les cellules dendritiques. Les TLR sont des
exceptions et se trouvent presque partout : cellules endothéliales, muscles…
On a identifié une dizaine de TLR qui ont été séparés en deux groupes principaux :
Les récepteurs NLR sont une famille d’une vingtaine de protéines situées dans le cytoplasme
et reconnaissant presque exclusivement des composants bactériens. Ils se subdivisent en 3
sous-familles : NOD, NALP et NAID. Les trois sous-familles recrutent des caspases qui clivent
un certain nombre de cytokines en particulier les cytokines inflammatoires comme
l’interleukine 1 se trouvant sous la forme inactive dans le cytoplasme et étant ainsi activé.
Les caspases font partie de l’inflammasone (activation de cytokines).
Les récepteurs RLR reconnaissent essentiellement des composant viraux, principalement des
acides nucléiques viraux, et vont activer toutes les voies de signalisation : NF-κB, MAP-
kinases et interféron.