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I- INTRODUCTION :
A- Définition :
La Radiothérapie est un traitement locorégional (loco=tumeur et régional=ggs)
des tumeurs, surtout malignes (95%), par des rayonnements ionisants.
Plus de 60% des malades cancéreux ont besoin à un moment donné de l’évolution de leur maladie d’une radiothérapie qui peut
être à visée curative ou palliative.
B- Buts :
Elle permet de délivrer à la tumeur et à ses extensions visibles ou présumées (volume cible) une dose précise et homogène de
radiations ionisantes, suffisante et nécessaire pour obtenir le contrôle local,
en tenant compte des contraintes fixées par les tissus sains (organes à risque, effets tardifs)
C- Moyens :
Radiothérapie externe Curiethérapie : Radiothérapie métabolique :
transcutanée : Les éléments radioactifs artificiels Elle utilise des particules injectées dans la
Elle utilise une source de scellés, sous forme de fils (Ir 192) ou de circulation ou a valées par le patient et qui se
rayonnements ionisants placée à sources maintenues par une gaine (Cs fixent dans des gîtes préférentiels, Iode131
distance des tissus irradiés 137), sont placés dans les tissus dans le traitement des métastases osseuses et
(photons g du cobalt, photons X ou (curiethérapie interstitielle) ou à leur pulmonaires de certains cancers de la thyroïde.
électrons des accélérateurs). contact (curiethérapie endocavitaire). (Médecine nucléaire )
III-2 Curiethérapie:
1- Introduction
a- Définition : b- Avantages : c- Inconvénients :
Traitement local des • Un volume traité limité. • Nécessité de l’accessibilité de la tumeur ce qui
tumeurs accessibles par la • Permet une irradiation à dose très élevée au réserve le plus souvent la curiethérapie
mise en place des sources contact des sources (au niveau de la tumeur) aux tumeurs des sphères ORL et
scellées au contact ou à • La décroissance de dose est rapide gynécologiques, aux tumeurs mammaires,
l’intérieur de la tumeur. permettant de préserver les tissus sains cutanées, ano-rectales et autres.
Il est souvent réalisé en environnants. • Nécessite d’une anesthésie locorégionale ou
complément de la • Permet de travailler dans de bonnes générale
radiothérapie externe ou de conditions de radio protection pour le • Une hospitalisation est obligatoire pour la
la chirurgie mais peut personnel soignant et l’entourage grâce aux curiethérapie à bas débit de dose
parfois être utilisé seul. techniques de chargement différé. • Des réactions aigues parfois intenses
2- Types de curiethérapie :
Les différents types de curiethérapie sont :
• La Curiethérapie interstitielle • la Curiethérapie endocavitaire • La Curiethérapie endoluminale
2-1 Curiethérapie interstitielle par iridium 192 (Ir192)
2-1-1 Principe (NSL) 2-1-2. Indications
Mise en place au sein du tissu tumoral de sources radioactives par l’intermédiaire Curiethérapie seule:
d’aiguilles véctrices. Tumeurs cutanées ou
En pratique: muqueuses (plancher buccal,
- On délimite le volume cible face interne de joue etc.)
- On met en place sous anesthésie locale ou générale des aiguilles véctrices puis des tubes
en plastique en nombre et position adaptés ; les tubes sont parallèles et équidistants selon le Curiethérapie associée: à la
système de Paris. chirurgie ou à la
- On met en place des fils « fictifs » en plomb dans les tubes plastiques pour permettre des radiothérapie externe:
contrôles radiologiques de la qualité de l’application (parallélisme, équidistance). (cancers ORL, des parties
- Une dosimétrie prévisionnelle est nécessaire molles, des seins, du canal
- Chargement différé des sources dans la chambre du malade. anal
-La durée de l’application est de 3 à 5 jours en moyenne pour le bas débit ou bien traitement
ambulatoire pour le haut débit
- Ablation des fils à la fin du traitement.
2-2 Curiethérapie endocavitaire: Les sources sont placées dans les cavités naturelles de l’organisme (curie gynécologique)
2-2-1 Principe : 2-2-3 Indications
Mise en place dans la cavité utérine d’une Cancer du col utérin:
source d’Iridium ou de césium , et de part radiothérapie externe à 46 Gy + curiethérapie jusqu’à une dose de 60 à 70 Gy
et d’autre du col utérin de 2 sources d’
Iridium ou Césium par l’intermédiaire de Cancer de l’endomètre:
tubes plastiques maintenus par un moule Chirurgie + Curiethérapie +/- radiothérapie externe si facteurs de mauvais pronostic
ou un support appelé applicateur. Radiothérapie externe + curiethérapie si Contre indication à la chirurgie
2-3 Curiethérapie endoluminale : Les sources sont placés dans des tubes ( bronches , œsophage)
3 - Caractéristiques de la curiethérapie :
3.1-Curiethérapie à 3.2-Curiethérapie à bas débit de dose 3-2 Curiethérapie à haut débit de dose
très bas débit de - Ir192, Cs 137 de faible activité - Débit supérieur à 12 Gy par heure
dose - Débit < à 2 Gy par heure - Activité de la source d’Ir192 à 10 curies ou du cobalt à
Iode 125 - Source au contact ou au sein de la tumeur 2 curies
cancer prostate - Traitement continue sur 2 à 6 jours - Traitement en ambulatoire durant quelques minutes
- Isolement des malades dans des chambres - Utilisée dans le traitement des cancers gynécologiques,
individuelles bronchiques, de l’œsophage etc.
V- MECANISMES D’ACTION DES RAYONS
Les effets biologiques d’une irradiation sur les tissus
cellulaires passent par une chaîne de phénomènes
déclenchés par le passage du rayonnement.
Les événements initiaux sont:
Des ionisations ou des excitations qui sont les effets physiques qui vont entraîner des perturbations chimiques pour aboutir enfin
à un effet biologique sur les cellules puis sur les tissus tumoraux (contrôle local) ou tissus sains (complications).
Ionisation: éjection d’un électron
Excitation: passage d’un électron sur une couche d’énergie supérieure
1- Étape physique
- Les ionisations et excitations sont produites par des particules en mouvement
rapide, par interaction avec des électrons du milieu, au voisinage de leur trajectoire.
- Le rayonnement incident, appelé rayonnement primaire, est directement ionisant
lorsqu’il est lui-même chargé (électrons, protons...).
- Il est indirectement ionisant lorsqu’ il est électriquement neutre (photons,
neutron; les ionisations sont alors produites par des particules chargées qu’elles
mobilisent dans le milieu: électrons dits secondaires pour les photons, protons pour
les neutrons.
- L’ionisation ou
l’excitation fait appel à la
force coulombienne
(attraction de 2 particules
de charge électrique de
signe opposé ou répulsion
de 2 particules de charge
électrique de même signe
- Les électrons, primaires
ou secondaires, perdent
progressivement leurs
énergie cinétique dans le
milieu
2- Étape physico-chimique
Ce sont les collisions entre électrons secondaires et les molécules du milieu qui sont responsables des effets physico-chimiques ou
chimiques
2-1 Radiolyse de l’eau 2-2 Radiolyse des 3- Action sur les cellules
- Les rayonnements sont capables de décomposer macromolécules Les lésions cellulaires élémentaires
l’eau Intracellulaire sur leur trajectoire. H2O H+ + OH- intracellulaires sont essentiellement sur
faiblement réactifs. (Dissociation électrolytique) L’ADN joue un rôle essentiel l’ADN du noyau.
- C’est surtout la dissociation de la molécule d’eau en dans la division cellulaire et la Il existe différentes types de lésions:
radicaux libres qui est très réactive. synthèse des protéines. lésions létales, lésions sub-létales e
t
- Un radical libre est un atome (ou molécule) possédant L’agencement des bases les lésions potentiellement létales
un e- non apparié (célibataire) sur constitue le code génétique. La mort cellulaire induite par les
son orbitale externe. Le plus souvent les molécules radiations ionisantes peut survenir
- Ce radical libre est chimiquement très actif. Il cherche nobles R-H sont indirectement selon 2 mécanismes distincts et
à s’apparier à un e- du milieu. attaquées par les produits de la complémentaires:
- En cas d’ionisation: H20 H 2 0.+ et e- radiolyse de l’eau - La mort reproductive: est une mort
H20+ H+ et HO. (Puissant oxydant) R-H + OH. R. + H2O différée et bien souvent on observe la
- En cas d’excitation: H20* OH. + H. R- H + H. R. + H2 mort d’un clone cellulaire entier, issu
- Ces radicaux libres peuvent se recombiner entre eux Cela aboutit à la rupture de d’une cellule lésée qui avait réussi à
avec formation de H2 et H2O2. liaisons covalentes (intra franchir quelques mitoses
Donc l’eau intracellulaire finalement décomposée sur le chaîne) ou la rupture de - La mort programmée ou apoptose
trajet du rayonnement en radicaux libres : H., OH. doubles liaisons
++++
CONCLUSION
•La radiothérapie est un traitement majeur du cancer
• Action au niveau de l’ ADN par des lésions
létales ; sublétales ou potentiellement létales par les
radicaux libres
• Radiothérapie curative ou palliatif
• Énormes progrès (imagerie et informatique) au
cours des 10 dernières décennies permettant un
meilleur contrôle de la tumeur et de ses extensions.
• Les réactions aiguës et tardives de la RT doivent
être minimisées par les nouvelles techniques
d’irradiation et par des précautions ou traitements
associés.
• L’indication de la RT et les doses administrées
dépendent de la tumeur initiale et des TRTs
antérieurs, mais également des risques de
complications que l’on peut estimer par des études
préalables.
• Ainsi la radiothérapie moderne, si elle n’a pas
augmenté de façon spectaculaire le contrôle
local, a vu disparaître la majorité des complications
graves et mutilantes.
• Aujourd’hui les indications indispensables de RT exclusive ou en complément d’une chirurgie d’exérèse apparemment complète
(radiothérapie adjuvante) ne doivent pas être rejetées devant la crainte de complications.
• Elle reste nécessaire pour le contrôle local de la plupart des tumeurs gynéco mammaires (sein,col utérin, endomètre) ,
des tumeurs urologiques ( prostate, testicule, vessie), des cancers digestifs (rectum, œsophage, canal anal . )
de la sphère ORL (Cavum, larynx...), tumeurs cérébrales (Glioblastome,médulloblastome ... )
III- INDICATIONS DE LA RADIOTHÉRAPIE: ++++ 95% Traitement des cancers
1- Introduction :
Avant de commencer un traitement par radiations ionisantes, la lésion cancéreuse fait l’objet d’un Dc histologique précis ainsi que
d’un bilan d’extension permettant de préciser le stade d’évolution locale et à distance de la tumeur.
Plus de 60% des malades cancéreux ont besoin à un moment donné de l’évolution de leur maladie d’une radiothérapie qui peut être
à visée curative ou palliative
2- Radiothérapie curative :
Son objectif est de détruire toutes les cellules capables de se diviser contenues dans la tumeur et dans ses extensions afin
d’obtenir une guérison.
La dose à délivrer dépend du type histologique de la tumeur et de sa taille. Elle doit tenir compte de la tolérance des tissus sains
contenus dans le volume irradié pour éviter des séquelles post radiques parfois graves.
2-1 Radiothérapie 2-2 Radiothérapie + Chirurgie : 2-3 Radiothérapie + Chimiothérapie :
exclusive : (seule) RT préopératoire Permet d’augmenter l’effet de la radiothérapie localement
Cette radiothérapie - Pour diminuer le risque de récidive locale et agir sur les métastases infracliniques à distance.
peut être utilisée de en détruisant la maladie infra clinique, et de Cette chimiothérapie peut être utilisée:
façon exclusive dans limiter les greffes néoplasiques en - Avant la radiothérapie on l’appelle
les tumeurs peropératoire. → chimiothérapie n éoadjuvante
radiosensibles et - Cancer du rectum, cancer de l’œsophage - Ou après la radiothérapie c’est la
radiocurables, situées en association avec la chimiothérapie. → chimiothérapie a djuvante
dans des endroits RT Post opératoire - Ou simultanée,
permettant de délivrer - Son but est de réduire le risque de → on parle de Radio-Chimiothérapie c oncomitante
une dose suffisante récidives locales en détruisant les résidus permettant un effet radio-sensibilisant sur la tumeur mais
sans risque de post-chir en cas de traitements conservateurs aussi sur les tissus sains en augmentant ainsi le taux de
séquelles graves tels (seins, larynx, vessie) ou dans les grosses complications aigues et probablement tardives.
que: tumeurs (T3T4 ORL) à haut risque de - Lymphomes malins de l’adulte.
Cancers du cavum, récidive locale. - Carcinome bronchique à petites cellules.
cancers du col utérin, - Dans les cancers du rectum stade II et III - Cancers de l’enfant: Néphroblastome, maladie
cancers de prostate , opérés d’emblée. de Hodgkin
carcinomes cutanés, - Dans les cancers du sein avec des facteurs - Cancers ORL ....
cancers du canal anal de mauvais pronostic: Tumeur de grande → La radiothérapie curative se fait par des petites
taille, ganglions envahis. fractions et étalée dans le temps pour éviter les
complications tardives
3- Radiothérapie palliative :
Il s’agit d’une irradiation d’une tumeur qu’on sait ne pas pouvoir guérir parce qu’elle est volumineuse ou métastatique d’emblée.
Le but est d’améliorer le confort du malade ou soulager des symptômes. Tels que la douleur, l’hémorragie ou la
compression vasculaire,nerveuse ou d’un conduit (bronches, voies biliaires ou urinaires) on parle de
→ radiothérapie antalgique, hémostatique ou décompressive.
Le traitement se fait de façon accélérée en délivrant des doses élevées par fraction.
Durant toute l’irradiation, une consultation hebdomadaire par le radiothérapeute permet de s’assurer du bon déroulement technique
de celle-ci, de la réponse tumorale, et des effets secondaires précoces. Chez ces patients souvent déjà traités (chirurgie,
chimiothérapie), parfois âgés ou en mauvais état général, une décompensation de l’état clinique peut être rapide (amaigrissement,
déshydratation, diabète) et il faudra recourir à une hospitalisation pour débuter un traitement symptomatique.
B- TETE Signes: érythème cutané, desquamation Signes : atrophie cutanée avec parfois télangiectasies, jabot sous
ET COU sèche puis humide, énanthème, aphtes, mentonnier (fibrose des tissus sous-cutanés), hyposialie persistante. Surtout
surinfection mycosique, oesophagite, les caries dentaires et l’ostéonécrose de la mandibule sont les complications
dysphonie (glotte), hyposialie et acidité les plus invalidantes.
salivaire, perte du goût. Prévention des complications dentaires et de l’ostéonécrose: mise en
La prévention repose sur l’exclusion de état dentaire avant l’irradiation, souvent par extractions multiples, puis des
tout irritant sur la peau et les muqueuses et gouttières fluorées seront prescrites au long cours pour les dents laissées en
la réalisation de bains de bouche alcalins. place en regard des champs d’irradiation.
Traitement symptomatique: application Le traitement de l’ostéoradionécrose de la mandibule (faisant souvent suite
d’éosine aqueuse sur la peau et les à une infection dentaire non initialement traitée) débute par une
muqueuses, antifongiques,corticothérapie, oxygénothérapie hyperbare (caisson), désinfection locale et antibiothérapie.
pansements anti-acides (oesophagite) Il peut conduire à une hémimandibulectomie
D- Signes : Symptômes :
ABDOMEN - Iléite avec diarrhées et spasmes - Grêle radique : correspond à une sténose ou une fistule : douleurs,
- Gastrite avec nausées ou vomissements, vomissements, diarrhées, sub-occlusion, péritonite.
ulcère - Estomac : ulcère
- Hépatite radique si le foie est irradié en - Rein : insuffisance rénale (si les 2 reins sont irradiés à une dose > à 20Gy)
totalité - Foie : pas de conséquences tardives si le foie n’est pas irradié en totalité
- Pancréas : pas de conséquence exocrine ou endocrine tardive
Prévention : essentiellement avec une Prévention du grêle radique :
alimentation excluant les graisses cuites, - Lorsqu’une irradiation post-opératoire est prévue, le chirurgien devra si
les fibres alimentaires et éventuellement le possible réaliser dans le même temps opératoire le traitement du cancer et
gluten. En fait, le régime peut être adapté à une technique excluant le grêle de la zone à irradier.
chaque cas, seules les irradiations de - Radiothérapie préopératoire (cancer du rectum) : une faible partie de grêle
l’abdomen en totalité nécessitent des est située dans le pelvis (encore occupé par le rectum), reste bien
mesures alimentaires sévères. vascularisée, et sa mobilité permet de ne pas irradier le même segment à
chaque séance d’irradiation.
Traitement : symptomatique - Mise en place de caches adaptés (reins, foie, grêle) lors de l’irradiation.
Traitement : le traitement du grêle radique débute par sa mise au repos :
aspiration digestive haute, antibiothérapie. Une chirurgie, souvent difficile,
avec des résections parfois larges, peut s’avérer nécessaire
E- PELVIS L’irradiation du pelvis associe dans les cancers gynécologiques radiothérapie externe et curiethérapie, avec des zones de
(utérus, fibrose très localisées engendrées par la curiethérapie qui délivre une forte dose sur de petits volumes.
prostate et 1- Réactions précoces
rectum) Signes :
- Cystalgies et pollakiurie - Diarrhées, ténesmes, épreintes - Dermite au niveau des plis inter fessiers et inguinaux.
- Thrombophlébite pelvienne : l’irradiation du pelvis entraîne un état inflammatoire local avec un gros risque de
thrombophlébite chez des patients parfois alités plusieurs jours (curiethérapie gynécologique)
Prévention par des techniques d’irradiation élaborées. Éviter toute manipulation, en particulier éviter si possible les sondes
vésicales à demeure. La prévention de la thrombophlébite doit être systématique chez les patients à risque (antécédents
thrombo- emboliques, obésité, insuffisance veineuse, alitement prolongé). L’examen clinique sera
toujours soigneux avec inspection et palpation des membres inférieurs, surveillance du pouls et de la courbe de
température, bilan d’embolie à la moindre douleur thoracique ou dyspnée aiguë ou crachats hémoptoïques.
Traitement symptomatique par antiseptiques urinaires, Imodium®, Proctocort®, antalgiques...
2- Réactions tardives : Elles posent d’abord le problème du Dc différentiel entre récidives et complications.
- Fibrose pelvienne (en fait banale).
- Télangiectasies (fond vaginal, paroi antérieure du rectum, paroi postérieure de vessie) à l’origine de saignements qui
inquiètent, mais sont rarement graves.
- Fistules et sténoses digestives (sigmoïde, rectum, grêle) ou urinaire sont à l’origine de complications graves
nécessitant souvent un geste chirurgical associé à un traitement médical.
- Microrectie, microvessie
- Castration chez la femme - Fracture par insuffisance osseuse (concavité sacrée, tête fémorale)