SANCE
GENERAL
1) Comment aborder un cheval : les chevaux ont des caractères différents, mais restent souvent
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craintifs. Quelle que soit la situation, il faut prévenir le cheval de notre arrivée en lui parlant
calmement, pour éviter de le surprendre. Il est préférable de l’aborder du côté gauche car il en a
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l’habitude. Suivant les cas, il faut respecter les précautions suivantes :
Un cheval attaché :
L’appeler par son nom pour ne pas le surprendre
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S’approcher de sa tête en passant de préférence du côté gauche sans rester derrière lui
Le cheval est dans un box :
Fermer la porte en entrant car il pourrait s’échapper
Se diriger vers sa tête et le caresser en évitant de se mettre derrière lui
Le cheval est en pâture :
Avancer doucement vers lui en lui parlant pour ne pas l’effaroucher
Tendre la main en lui présentant éventuellement une friandise pour le mettre en
confiance
2) L’assiette : la qualité qui permet au cavalier de demeurer maître de son équilibre, en toutes
circonstances, quelles que soient les réactions du cheval. Elle conditionne la fixité des mains et des
jambes, et par conséquent une bonne utilisation des aides (précision, aisance et opportunité)
3) Les caractéristiques d’une assiette :
L’aplomb du buste
L’adhérence des cuisses
L’aisance du haut du corps
La souplesse du rein
La fixité des jambes et des mains
4) Les qualités d’une bonne assiette :
L’aisance
La souplesse
La fixité
5) Position du cavalier à cheval :
L’équitation est l’art de conduire un cheval. Pour bien conduire un cheval, il faut être bien placé.
La position définie ci-après doit être considérée avec un esprit dynamique et non statique. Il ne faut
jamais oublier que l’emploi du cheval se fait dans le mouvement et que le cavalier doit être lié à ce
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mouvement en s’y adaptant, en l’aidant parfois et surtout en ne le contrariant jamais. Ce sont donc
plutôt des positions et non de la position qu’il faudrait parler, mais le cavalier doit, tout en restant
souple et lié au mouvement, tendre à acquérir et à conserver la position classique qui peut se définir
comme suit :
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Aides naturelles :
Les jambes
Les mains
Le poids du corps par l’intermédiaire de l’assiette
La voix
Aides artificielles :
La cravache
Les éperons
But des aides :
Mettre le cheval en mouvement
Régler le et maintenir ce mouvement
Diriger ce mouvement
9) 1°effet de rêne (rêne d’ouverture) : effet de rêne simple qui sert à faire tourner le cheval dans le
sens de la rene employée
10) 2°effet de rêne :(rêne d’appui) : effet de rêne simple qui pousse le cheval à tourner dans le sens
opposé de la rêne employée
11) 3°effet de rêne ( Rêne directe d’opposition) effet de rêne qui emmène le cheval à tourner du côté
ou il s’exerce en opposant une résistance à l’impulsion de ce côté : opposition de l’épaule du
cheval à la hanche du même côté.
12) 4°effet de rêne ( Rêne contraire d’opposition en avant du garrot ) : C’est un effet de rêne qui
pousse le cheval à tourner du côté opposé où il s’exerce, en opposant l’épaule extérieur à la hanche
antérieur
13) 5°effet de rêne ( Rêne contraire d’opposition en arrière du garrot ) : C’est un effet de rêne qui
pousse le cheval du côté où il s’exerce, en opposant les deux épaules aux deux hanches, freinant
ainsi l’impulsion
14) La jambe isolée de déviation : action de la jambe légèrement en arrière de la sangle pour déplacer
les hanches du côté opposé. A condition que l’autre jambe entretienne l’impulsion et le mouvement
en avant en agissant à la sangle. Son but est de déplacer les hanches du côté opposé à son action
tout en incitant au mouvement en avant.
15) La jambe isolée d’incurvation : action de la jambe à la sangle de façon perpendiculairement au
cheval.
16) Galop : Le galop est caractérisé par l’avance prise par un latéral sur l’autre. Les efforts du cavalier
doivent donc tendre à mettre le cheval dans cette position puis à lui donner l’impulsion voulue pour
déterminer l’allure recherchée. Au début, on apprend à un cavalier de prendre le galop par
accélération du trot ; ensuite, il doit prendre le galop directement du trot ordinaire et du pas.
Un cheval galope sur le pied droit ou sur le pied gauche.
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Il galope sur le pied droit lorsque le pied antérieur droit vient se poser en avant
de l’antérieur gauche ; et que le postérieur droit se place en avant du postérieur gauche.
Un cheval galope juste lorsqu’il galope sur le pied droit en tournant à droite.
Un cheval contre galope lorsqu’il galope sur le pied droit en tournant à gauche.
Il est désuni lorsqu’il galope à droite des antérieurs et à gauche de postérieurs.
17) Départ au galop :
Par prise d’équilibre : le cheval prend le galop grâce à l’engagement des
postérieurs et l’élévation des du garrot. Avancement de l’antérieur intérieur par l’application d’une
rêne d’appui intérieure + engagement du postérieur extérieur sous l’action d’une jambe isolée de
déviation extérieure. On dit qu’il est obtenu par l’application des aides diagonales.
Par perte d’équilibre : Ce départ au galop est obtenu par l’allongement tu trot
tout en appliquant une rêne d’ouverture et en portant le poids du corps vers l’intérieur. Il est obtenu par
l’application des aides latérales extérieures (rêne d’ouverture + jambe isolée de déviation).
18) Les allures d’un cheval :
Allures naturelles ou instinctives : les allures exécutées spontanément par le cheval en liberté
(pas, trot, galop)
Allures artificielles ou acquises : elles sont obtenues par le dressage (airs écoles)
NB : on distingue aussi les allures défectueuses quand, du fait d’une souffrance ou d’une mauvaise
utilisation, les allures s’altèrent.
19) Accord des aides : La mise en œuvre de différentes aides pour atteindre un même objectif sans
qu’elles s’opposent les unes aux autres. L’accord des aides est la conséquence de l’indépendance
des aides, qualité du cavalier qui permet d’utiliser chaque aide individuellement. Son but est de se
faire comprendre rapidement et sans ambiguïté de son cheval.
20) Indépendance des aides : Qualité qui permet au cavalier de mettre en œuvre les seules aides qu’il
estime nécessaire pour effectuer l’exercice qu’il a décidé, cette indépendance des aides va de pair
avec l’accord des aides.
21) Phases d’une séance de travail :
La détente
Le travail proprement dit
Le retour au calme.
22) Figures de manège :
Volte de 10 m, 20 m
Demi volte
Demi volte renversée
Serpentine
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Huit de chiffre
Doubler sur la largeur
Doubler sur la longueur
Doubler sur la diagonale
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Mors
Rênes
26) Composition de la bride :
Têtière
Frontal
Sous gorge
Muserolle et ses montants
Montants de mors
Mors de filet
Rênes de filet
Montants de bride
Mors de bride
Rênes de bride
Gourmette
27) Moyens de protection de transport des chevaux :
Guêtres de protection
Protège queue
Genouillères
Bandes de flanelle
Cloches
Couverture ou chemise de toile
Protège nuque
Surfaix
Licol - bridon avec ses rênes et sa longe
28) Composition d’un sac de pansage :
- Cure pied.
- L’étrille.
- La brosse en chiendent ou bouchon.
- La brosse en soie ou brosse douce.
- L’époussette.
- éponge humide.
DEFINITIONS
29) Impulsion : le désir permanent du cheval, naturel ou acquis, de se porter en avant avec énergie. Elle
est assurée par l’action des jambes sur les flancs du cheval.
30) Transition : le passage d’une allure à une autre, ou changement d’amplitude de la foulée dans
l’allure sans modifier la cadence.
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31) Le rassembler : Attitude du cheval en équilibre, prêt à déplacer sa masse dans n’importe quelle
direction susceptible de travailler tantôt sur des bases longues tantôt sur des bases courtes. A
l’engagement des postérieurs correspond l’abaissement des hanches et le relèvement de l’avant
main, avec l’élévation de l’encolure dans la position du ramener.
32) Incurvation : résultat de la cession du cheval au aides correspondantes
33) Le ramener ; C’est la fermeture de l’angle de la tête fléchie à la deuxième vertèbre et qui s’arrondit,
la nuque en restant le point le plus élevé. Le chanfrein est placé légèrement en avant de la verticale.
34) La foulée : distance séparant deux posées successives d’un même membre. On distingue la foulée
du trot et la foulée du galop, une foulée courte, juste ou longue.
35) On dit qu’un obstacle est encadré lorsque la battue du départ est symétrique à la battue d’arrivée
par rapport au sommet de l’obstacle
36) La battue : Le cheval se comprimant durant la dernière foulée, marque un ralentissement très net ;
successivement les antérieurs et les postérieurs prennent leurs battues.
37) Se juge : on dit qu’un cheval se juge s’il pose les postérieurs sur les traces des antérieurs.
38) Se déjuge : on dit qu’un cheval se déjuge s’il pose les postérieurs en retrait des traces des
antérieurs.
39) Se méjuge : on dit qu’un cheval se méjuge s’il pose les postérieurs devant les traces des antérieurs.
40) Fixité : Chez le cavalier, c’est l’absence de tous mouvement involontaire ou inutile : elle est
assurée par l’indépendance des aides. Chez le cheval, c’est l’absence de toutes agitation, en
particulier de la tête et de l’encolure.
41) Contact : Le rapport confiant, moelleux et permanent qui doit exister entre la main du cavalier et la
bouche du cheval, ce contact se fait par l’intermédiaire des rênes, ajustées par le cavalier et tendues
par le cheval sous l’effet de l’impulsion.
42) Rectitude : le cheval est droit lorsque les pieds de derrière suivent exactement les lignes tracées par
ceux de devant ; les deux hanches fonctionnant d’une manière égale, l’impulsion est également
repartie.
43) Cheval tendu : C’est la qualité à la fois physique et morale d’un cheval dont :
La musculature donne au dos et à l’encolure la fermeté élastique nécessaire pour transmettre
complètement à l’avant main l’impulsion fournie par les hanches.
La soumission l’incite à conserver le contact de son mors en étant toujours prêt à se porter vers
l’avant.
44) On s’approche de l’oxer pour avoir une bonne trajectoire symétrique et bien couvrir l’obstacle du
fait que l’oxer est large. Et on s’éloigne du vertical pour
45) Les obstacles :
Droit
Oxer
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Polonais
Spa
Haie
Rivière
Mûr
46) Soins avant le travail : Avant de faire travailler un cheval il faut s’assurer qu’il est en mesure de le
faire :
Son dernier repas est terminé depuis une heure environ
Il paraît en bonne santé
Il a reçu un pansage complet
Ses tendons sont froids et secs
Sa ferrure est en bonne état (les clous bien rivés)
Pendant la détente précédant le travail, on s’assurera que le cheval n’accuse ni
raideur, ni boiterie et que son comportement est normal
47) Soins après le travail : Le cheval est promené jusqu’à ce qu’il ait retrouvé son calme ce qui lui
permet en même temps de sécher.
Si tôt rentré à l’écurie, il sera dessellé. L’état de son dot, son garrot et du passage
du sangle sera en même temps vérifiée.
S’il est encore mouillé, le frictionnée énergiquement avec un bouchon de paille
après avoir enlevé la sueur à l’aide d’un couteau de chaleur.
Les membres pourront être lavés à grande eau. Une douche complète pourra être
donnée par temps chaud seulement.
Vérifier des membres pour déceler les atteintes, une chaleur ou une déformation
suspecte des tendons ou des boulets.
Curer les pieds et contrôles l’état de la ferrure. Empêcher le cheval de boire trop
goulûment.
48) Les fautes lors d’un parcours de saut d’obstacles :
Le refus
La dérobade
Faute de parcours
La chute
Tomber la barre ou toucher la rivière
Dépassement de temps accordé
49) La vitesse moyenne imposée pour le saut d’obstacles : 350 m/mn
50) But de la barre de réglage :
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Pour le cavalier :
Apprendre à suivre facilement le saut
Développer le tact et la décontraction
Pour le cheval :
Sauter dans le calme, à une allure lente et à une place
toujours juste.
51) Pour obtenir un bon saut il faut :
Assurer la direction du cheval
Assurer et régler l’impulsion
Ne pas le gêner pendant le saut
DEBOURRAGE
55) But du débourrage d’un cheval :
Préparer la soumission du cheval au cavalier
Établir un langage conventionnel entre lui et le cavalier
Obtenir un cheval tendu, sur la main, en avant, calme droit et confiant
Développer son physique
Préparer son dressage en lui donnant les premières leçons sur les aides
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Éduquer et former son moral
56) Les phases du débourrage :
L’apprivoisement
Le travail non monté
Le travail monté
57) Que comprend le travail monté d’un jeune cheval ?
La mise en confiance incluant l’accoutumance à l’embouchure, à la selle et au
poids du cavalier
L’éducation élémentaire aux aides du cavalier
La mise en condition qui permet au cheval de supporter physiquement les
difficultés et le préparer aux efforts qui lui seront demandés au cours de son dressage
58) Le débourrage d’un cheval commence dès la naissance ; des soins particuliers permettent de
l’aborder facilement et sans risque pour son intégrité physique et morale. Le débourrage
proprement dit commence en général dès qu’il a fermé ses deux ans.
59) Les avantages du travail à la longe :
C’est un travail facile pour le cheval et pour le cavalier
C’est un travail de transition
C’est un travail d’assouplissement physique et moral du cheval
60) Les principes généraux du débourrage :
Associer les punitions et les récompenses aux actes du cheval parce qu’il a une
bonne mémoire
Le cheval a besoin d’être tranquillisé et mis en confiance parce qu’il possède
un flux nerveux plus au moins grand
61) Les avantages du travail en liberté :
Pas de risque pour la bouche du cheval
Respect de ses articulations
Les ordres lui sont donnés sans action de la main mais tout simplement par la
voix et les gestes
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63) Les protections d’un cheval pendant le travail :
Guêtres en feutre
Bandes
Faut garrot
Protège sangle
Protège boulets
Les cloches
Les bandes de polo
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