Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Plan du cours :
Les économistes décomposent la production agrégée (PIB) en fonction des types de biens
produits et des types d’acheteurs.
1- La consommation ©
2- L’investissement (I)
3- Les dépenses publiques (G)
4- Les exportations nettes (X-M)
5- La variation des stocks ( S)
o Les facteurs de production sont les inputs (= des entrants, les moyens de
production dont on a besoin pour produire) utilisés pour produire des biens et
des services.
o Les deux principaux facteurs sont le capital K et le travail L. Ici nous supposons
qu’ils sont fixes :
K=K
L=L
Comme K, L et la technologie sont fixes alors l’offre de bien Y est également fixe.
o Y = F (K , L ) = Y
o c0 : c’est le niveau de consommation d’un ménage dont le revenu est nul,
c’est-à-dire la consommation incompressible.
C = c0 + c1 (Y-T)
Cela veut dire que la consommation est une fonction croissante de
Y (du revenu) en revanche la fonction décroissante de T (des
impôts).
Les entreprises investissent pour augmenter leur stock de capital et pour remplacer
les machines. Les ménages investissent seulement au moment d’acheter des
logements.
La quantité demandée de biens d’investissement est fonction du taux d’intérêt.
Pour qu’un projet d’investissement soit rentable, son rendement doit être supérieur
à son coût.
Les économistes établissent une distinction entre taux d’intérêt nominal i et le taux
d’intérêt réel r.
o Le taux d’intérêt nominal i est le taux d’intérêt dans son acceptation normale :
il s’agit du taux que paient les investisseurs pour emprunter de l’argent.
o Le taux d’intérêt réel r est le taux d’intérêt nominal corrigé des effets de
l’inflation.
o r = i – P ( r : réel ; i : nominal ; P : niveau des prix )
o Le taux d’intérêt réel mesure le coût réel de l’emprunt et détermine donc la
demande d’investissement : I = I(r)
Pour simplifier, nous regroupons ces deux types de dépense sous le sigle G.
Ces dépenses sont financées par les impôts, notés T, comme taxes.
Les exportations nettes : pour obtenir l’ensemble de toutes les dépenses, il faut encore deux
étapes.
1) Retrancher les importations (M)
2) Ajouter les exportations (X)
e. La variation de stock
Le taux d’intérêt est le coût de l’emprunt et le rendement du prêt sur les marchés
financiers.
Y-C-G désigne l’épargne nationale SNationale ou épargne tout court (S) comme Saving.
(Y-T-C) est le revenu disponible diminué de la consommation, soit l’épargne privée, S Privée.
Le terme (T-G) désigne les recettes publiques diminuées des dépenses publiques, soit
l’épargne publique, SPublique.
S = I(r)
Pour toutes valeurs données de Y, G et T, l’épargne nationale S est également
donnée.
La fonction d’épargne est une droite verticale parce que, dans notre modèle actuel,
l’épargne ne dépend pas du taux d’intérêt.
o Plus le taux d’intérêt est élevé, moins nombreux sont les projets
d‘investissement rentables et inversement.
L’épargne constitue l’offre de fonds prêtables : certains particuliers prêtent leur épargne aux
investisseurs ou la déposent auprès d’une banque qui se charge de réaliser les prêts.
Si le taux d’intérêt est trop faible, les investisseurs souhaitent acquérir un volume de
production supérieur à celui que peut financer l’épargne.
À l’inverse si le taux d’intérêt est trop élevé, l’épargne est supérieure à l’investissement :
Le paradoxe de l’épargne
Ce paradoxe montre que lorsque les ménages souhaitent accroitre leur épargne, le résultat
est à la fois une diminution du produit et une épargne inchangée.
Démonstration :
Partant de Sprivée = YD – C = Y – T – C
Pour voir cela, nous reprenons l’équation qui correspond à la condition d’équilibre selon
laquelle l’épargne et l’investissement doivent être égaux :
I = Snationale = (Y – T – C) + ( T – G ) = Sprivée + ( T – G )
Bien que les ménages souhaitent épargner plus (pour un niveau donné de
produit), cela réduit leur revenu dans des proportions telles que leur
épargne totale est inchangée.
Ainsi, alors que les ménages souhaitent accroitre leur épargne, le résultat
est à la fois une diminution du produit et une épargne inchangée.
Ce résultat surprenant est connu sous l’appellation de paradoxe de
l’épargne.
En conséquence, Keynes met en relief le paradoxe selon lequel les vertus de l’ascèse, de la
parcimonie, se révèlent plus dommageables à l’économie que la prodigalité et la dépense.
Si l’on désigne la demande globale C + I + G par la lettre Z alors Z = C+I+G et une G => Z
Comme à l’équilibre Y = Z et que la production totale ne change pas, la G doit être
compensée par une baisse de la demande dans un autre secteur.
Donc, G doit donc être compensée par une baisse équivalente de l’investissement I.
L’effet d’éviction :
Comme la hausse des dépenses publiques ne s’accompagne pas d’un relèvement des
impôts, l’État finance ses dépenses supplémentaires par l’emprunt, ce qui a pour
effet de réduire l’épargne publique.
Comme l’épargne privée reste inchangée, l’emprunt de l’État pèse négativement sur
l’épargne nationale.
T => ( Y – T) => C
L’innovation technologique est l’une des origines possibles d’une hausse de la demande
d’investissement.
Pensons par exemple à des innovations technologiques telles que le transport par rail ou
l’ordinateur.
L’entreprise qui souhaite acquérir ces innovations doit d’abord acheter les biens
d’investissement qui les incorporent.
Pour un taux d’intérêt donné, la demande de biens d’investissement (de même que
la demande de fonds prêtables) est plus importante :
Quand l’offre de fonds prêtables est supposé donnée, une hausse de la demande
d’investissement n’a d’autre effet que d’accroitre le taux d’intérêt d’équilibre.