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Joëlle Morana
Université Lumiere Lyon 2
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All content following this page was uploaded by Joëlle Morana on 19 April 2016.
Résumé :
L’ensemble des recherches révèle une grande diversité de domaines d’applications pour
mettre en pratique une logistique durable. On trouve tout particulièrement des travaux sur les
thèmes de la gestion des déchets, la logistique verte, la logistique inversée, l’éco conception
ou encore la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à travers une
rationalisation et une massification des tournées de transport… mais, les réflexions relatives à
la logistique durable convergent progressivement vers la prise en compte des trois piliers
économique/environnemental/social-sociétal, ceci sur l’ensemble de la chaîne logistique. En
effet, si certains travaux mettent souvent en exergue l'aspect "vert" lorsqu'on parle de
logistique durable, tel ne peut être le cas à ce jour. Ainsi, liée à la notion de Développement
Durable né du Sommet de Rio en 1992, la logistique durable doit clairement faire référence
aux trois dimensions économique, environnementale et sociale/sociétale. L'objet de cette
présentation est donc de souligner les questionnements actuels et futurs sur ces trois
dimensions logistiques.
Abstract :
La logistique durable ou Sustainable Supply Chain Management fait l’objet de plus en plus
d’intérêts tant dans les études académiques (Roussat et Fabbe-Costes, 2014) que dans les
pratiques professionnelles. Sur ce point, le Comité 211 et Orée2 ont restitué en janvier 2014,
les résultats d’une enquête sur les perceptions et actions en termes de logistique durable par
les entreprises françaises. Ainsi, si l’enjeu est jugé « stratégique », les actions restent encore
opérationnelles et fortement tournées vers des actions environnementales, dans un premier
temps et sociales, dans un deuxième temps. Or, si la logistique durable trouve ses racines dans
le développement durable, ce sont donc les trois piliers « économique, environnemental et
social » qui doivent être compris et ajustés.
Dans cette perspective, nous retiendrons comme définition de la logistique durable, les
éléments suivants :
Le Sustainable Supply Chain Management s’apprécie comme la gestion des flux de
matières, d’informations, financiers, de personnes et d’intelligence dans un but
économique, environnemental et social/sociétal. En tant que démarche de
management stratégique, il est porté par le jeu volontaire des connexions intra et
inter-organisationnelles et dans un but de performance à long terme de chaque
entreprise et de sa chaîne d’approvisionnement. » (Morana, 2013)
Et comme nous le verrons dans la suite de cette communication, plusieurs aspects configurent
la pratique de la logistique durable. Dans la lignée des travaux de Morana (2013), nous
proposons le schéma de synthèse suivant :
1
Le Comité 21 est un réseau français de 470 acteurs engagés dans la mise en œuvre opérationnelle du
développement durable. http://www.comite21.org/
2
Orée est une association française créée en 1992 pour développer une réflexion commune sur les meilleures
pratiques environnementales et mettre en œuvre des outils pratiques pour une gestion intégrée de
l’environnement à l’échelle des territoires. http://www.oree.org/
1
Sustainable Supply Chain Management
Le but de ce papier est d’examiner les éléments constitutifs d’une logistique durable, ses
enjeux et ses évolutions. Pour cela, nous développons chacun de ses éléments et précisons
l’importance de la mise en œuvre d’un tableau de bord durable.
Reflet du concept de développement durable, la logistique durable s’inscrit sur trois piliers,
i.e. l’économique, l’environnemental et le social/sociétal. Plusieurs définitions génériques
existent à ce jour, dont parmi les plus citées, celles de Carter et Rogers (2008) et Seuring et
Müller (2008) :
“we define SSCM as the strategic, transparent integration and achievement of an
organization’s social, environmental, and economic goals in the systemic coordination
of key interorganizational business processes for improving the long-term economic
performance of the individual company and its supply chains.” (Carter and Rogers,
2008) ;
“we define sustainable supply chain management as the management of material,
information and capital flows as well as cooperation among companies along the
supply chain while taking goals from all three dimensions of sustainable development,
i.e., economic, environmental and social, into account which are derived from
customer and stakeholder requirements.” (Seuring and Müller, 2008);
2
A ce jour, on peut constater qu’il se profile de plus en plus d’études de terrain sur les
perceptions et pratiques dans cette stratégie. Ainsi, par l’entremise d’entretiens, de
questionnaires auprès de professionnels et de réunions d’expert, Roussat et Fabbe-Costes
(2014) constatent que la logistique durable :
1. est une problématique actuelle, de niveau stratégique ;
2. est difficile à définir pour les acteurs de terrain ;
3. se focalise sur des questions environnementales, dans un premier temps et
économiques (coût), dans un deuxième temps ;
4. dans sa pratique, se perçoit par des actions à court-terme et disparates, à savoir sur le
transport, l’entreposage, la gestion des déchets, la mise en place de labels et chartes et,
la sélection des fournisseurs ;
5. requiert un « champion », porteur du projet ;
6. si elle est « stratégique » dans le discours, elle est plus « opérationnelle » dans les
faits ;
7. dépasse rarement les frontières intra-organisationnelles ;
8. et, enfin, nécessite une connaissance de l’environnement économique dans sa
globalité.
Ces résultats convergent avec l’étude menée par l’association Orée et le Comité 21 (2014), si
ce n’est que ce sont les questions sociales qui sont porteuses de sens en deuxième lieu et non
l’aspect monétaire (Cf. point 2 de l’étude de Roussat et Fabbe-Costes).
Ces pratiques trouvent place dans le travail de synthèse de Morana (2013) que nous détaillons
ci-dessous, ceci avant de nous intéresser au(x) futur(s) de la logistique durable.
3
Figure 1. Les éléments de la logistique durable ou Sustainable Supply Chain Management, adapté de Morana, 2013
Opérations vertes
Connexions dans et entre
- Gestion des déchets les organisations
- Gestion des retours
- (re-) manufacturing vert - Logistique amont
- Logistique de production
- Logistique aval
- Mutualisation transport
Conception verte
Environnement Économique - Traçabilité
- Éco-conception produit
- Éco-conception bâtiment
Tableau de bord
Niveau interne
Indicateurs économiques
- Justice
- Coût
- Implication
- Qualité
- Satisfaction
- Délai
- Identification
Niveau externe
- Attractivité 4 Indicateurs
- Image environnementaux
- Assistance des acteurs externes
Indicateurs sociaux/sociétaux
SIL 14 ENSA Marrakech - Maroc 23 Octobre 2014
Ainsi donc, pour opérer, la logistique durable requiert la conjonction des trois éléments
(économique, environnemental et social/sociétal), auxquels est associée une mesure de la
performance à travers la mise en place de tableaux de bord.
Le volet « économique » de la logistique durable trouve place, selon nous, dans les travaux en
lien avec la logistique globale ou Supply Chain Management. Cette logistique globale est la
« plus ancienne » en ce sens où elle se focalise sur l’opérationnalisation des échanges entre
acteurs, internes et externes. Elle prétend à son statut « stratégique » par une volonté
manifeste de coopérations entre les différentes parties prenantes, et -si besoin- dans une
recherche de partage des gains, mais aussi des risques entre ces derniers.
Donc, la logistique durable « économique » se fonde dans les connexions intra et inter-
organisationnelles. On y trouve tous les travaux et pratiques associés aux trois logistiques de
base, à savoir :
la logistique amont dans ses relations avec les fournisseurs car si la matière première
est défectueuse ou arrive en retard, toute la suite de la chaîne logistique en pâtit ;
la logistique interne ou de production qui représente le process industriel et contribue,
par le jeu des productions en flux poussés et en flux tirés, à la présence plus ou moins
conséquente des stocks de produits vendus ;
la logistique aval, celle qui est au plus près du consommateur final : logistique très tôt
développée dans tous les débats logistiques (Colin et Paché, 1988) et qui (re)trouve
une importance par l’accélération des ventes par Internet, le e-commerce et ses
contraintes « spécifiques » de livraisons.
Ceci étant, le volet économique doit prendre en compte d’autres éléments. Parmi ceux-ci nous
citerons la gestion des transports, le rôle des prestataires logistiques, la gestion de la
traçabilité, et bien sûr, tout ce qui est du domaine de la gestion de l’information :
la gestion des transports s’argumente par une volonté de mutualisation des acteurs.
L’objectif est de maximiser le remplissage des moyens de transport, tant à l’aller
qu’au retour, en vue de gérer aux mieux les coûts ;
les prestataires logistiques évoluent dans leurs fonctions. Ainsi, ceux-ci vont certes
gérer le transport et les stocks, mais peuvent aller jusqu’à la planification desdits
transports et stocks ;
la traçabilité est presque devenue un terme commun au langage quotidien. Lorsque
l’on regarde sa pratique, ses constituants se rapprochent pour beaucoup des critères
constitutifs d’une logistique globale et fait d’elle une réelle démarche de management.
Si l’on en croit Srivastava (2007), c’est dès 1989 que des travaux scientifiques se sont
intéressés à l’aspect environnemental de la logistique. Mais, c’est surtout à compter des
années 2003 qu’émergent de plus en plus de travaux sur le Green SCM (Fahimnia et al.,
2014). Ainsi, si le Green SCM émerge à la même époque que les écrits en SCM (Christopher,
1992), son évolution ne suit pas le même rythme et peut -peut-être- expliquer -toutes choses
égales par ailleurs- que le volet économique via le SCM n’est pas toujours clairement associé
à une logistique durable ; alors que le Green SCM y aurait trouvé plus facilement sa
place (pour rappel, les études de terrain considère le facteur environnemental comme le
facteur prépondérant d’une logistique durable).
1
la conception verte qui touche autant le produit (par des raisonnements en éco-
conception dès la réflexion en Recherche & Développement) que le bâtiment
(construction ou rénovation en Bâtiment Basse Consommation ou en Haute Qualité
Environnementale) ;
le transport vert recherche la multimodalité par l’utilisation de plusieurs moyens de
transport moins polluants (maritime, ferré, fluvial) ou des transports moins
chronophage en carburant (GPL, hybride, électrique, biogaz, nouvelle génération de
moteur). Ces choix sont d’autant plus importants du fait de l’existence d’écotaxes
poids-lourds ou de contraintes règlementaires (livraisons en centre-ville limitées à tels
types de véhicules, selon tels horaires, etc.).
L’absentéisme et les accidents constituent des causes de retard dans la production de biens et
de services. En découle l’obligation de faire appel à des remplaçants à former, parfois à des
coûts supplémentaires (intérims). Mais, dans ce volet social/sociétal, on cite aussi l’image de
marque, l’attractivité de l’entreprise, etc. : points dont le(s) dirigeant(s) tiennent ou doivent
tenir compte.
Il faut noter que le volet social dans la logistique apparaît au sein des écrits sur le SCM (boites
à idées, coopération, etc.) et le Green SCM (sécurité). En conséquence, il n’apparaît pas
réellement de « concept » social/sociétal SCM comme tel est le cas pour le SCM et le
GrSCM. Or, dans l’esprit du développement durable mais également dans un esprit de clarté,
il convient de clairement spécifier maintenant ce troisième volet d’une logistique durable.
En ligne avec le travail de Gond (2006) qui conseille d’appréhender la gestion des ressources
humaines dans un contexte de développement durable selon deux niveaux : un niveau interne
et un niveau externe ; nous proposons d’examiner les ressources humaines en logistique
également selon ce double aspect :
sur le plan interne, quatre facteurs sont considérés, à savoir la justice, l’implication, la
satisfaction et l’identification. A travers la justice, on trouve tous les droits aux
salariés (norme SA8000, par exemple). Sur l’implication, c’est la reconnaissance et la
valorisation des compétences qui sont observés. La satisfaction au travail va se refléter
à-travers une diminution de l’absentéisme voire du nombre d’accidents.
L’identification peut s’observer sur un moindre turn-over ;
sur le plan externe, on examinera l’attractivité, l’image et l’assistance des acteurs
externes. Une entreprise attractive, y compris sur le plan de sa logistique, est
2
l’assurance de contrats, et donc de pérennité. Celle-ci s’associe à l’image de marque
dont une bonne traçabilité peut être une réponse. Enfin, il est convenu que la
logistique est en rapport avec beaucoup d’acteurs directs (fournisseur, distributeur,
etc.). A ces derniers, on tiendra compte d’acteurs « plus secondaires », tels que les
syndicats ou encore les organisations non gouvernementales.
Dimension économique
Performance financière -
Coût production
-
Coût total
-
Coût de la distribution
-
Coût environnemental
Réactivité -
Délai
-
Vitesse de livraison
Flexibilité -
Capacité à adapter les niveaux de production
-
Capacité à adapter les dates de livraison planifiées
-
Capacité à modifier la variété de produits
-
Capacité à introduire et produire de nouveaux produits
Qualité -
Qualité des produits
-
Niveau des plaintes des clients
-
Réduction des rebuts et reprises
Satisfaction des clients -
Efficience du service après-vente = nombre de clients
servis / nombre de clients cherchant un service
- Ratio de rupture de stocks
Dimension environnementale
3
Bouquin (2001) dans son ouvrage sur la pratique d’un contrôle de gestion invite à concevoir des tableaux de
bord avec un nombre restreint d’indicateurs, à savoir une dizaine.
3
boues et détritus)
Réduction de matériels dangereux - Diminution des frais pour le traitement des déchets et des
matériels dangereux/nocifs/toxiques
- Réduction de la consommation des matériels
dangereux/nocifs/toxiques
- Réduction des sorties des matériels
dangereux/nocifs/toxiques
Image verte - Nombre de foires/symposiums en lien avec une
production respectueuse de l’environnement dans lesquels
l’entreprise participe
Dimension social
Comme nous pouvons le constater, cette énumération constitue une relative bonne
représentation des indicateurs à utiliser dans le cadre de la pratique d’une logistique durable.
Bien sûr, certains indicateurs peuvent faire l’objet d’adaptation comme -par exemple-
l’indicateur sur « l’image verte » qui au-lieu de citer le nombre de foires peut citer le nombre
de normes environnementales détenues ou encore un indicateur social sur les formations en
« gestes et postures » pour faire décroitre le nombre d’accidents de travail. Il n’en demeure
pas moins que ce tableau de bord constitue une grille de lecture fort intéressante pour les
pratiques managériales.
Cette communication présente les éléments constitutifs d’une logistique durable, ainsi que les
indicateurs pouvant la représenter. La question des futures recherches dans ce domaine se
pose. Pour cela, nous nous proposons d’effectuer une analyse sur les retours de terrain issus
des travaux de Roussat et Fabbe-Costes (2014) et du Comité 21 et Orée (2014).
4
Pour Roussat et Fabbe-Costes (2014), trois pistes de recherche sont à examiner :
1. « étudier/dessiner/acter la logistique durable du futur » : selon nous, cette acception
est très large et s’inscrit sur une appréhension des trois dimensions économique,
environnementale et sociale/sociétale de chaque élément constitutif d’une logistique
globale, verte, sociale.
2. « identifier les leviers à mobiliser (les incertitudes à lever) » : on peut entendre ici
l’énonciation de guides ou de grilles de lecture pour accompagner la réalisation d’une
logistique durable qui resterait encore trop dans les discours et moins dans les faits ;
3. « dégager les pistes à explorer pour orienter les politiques publiques » : ici, on peut
considérer le rôle croissant des pouvoirs publics dans la définition et la déclinaison de
décrets, taxes, limitations, etc….. qui parfois constituent des handicaps pour les
entreprises (en logistique), et donc la recherche d’une (ré)-conciliation de
discours/d’échanges entre acteurs publics et acteurs privés doit se mettre en place.
Les retours de l’étude du Comité 21 et Orée (2014) apportent -selon nous- plus de précisions
et de perspectives sur les travaux à mener. A ce titre, nous citerons :
page 8 : les défis de la logistique durable sont vus à-travers :
o des défis sociétaux avec (1) un développement d’une culture de dialogue entre
les parties prenantes du fait de la concurrence du secteur et (2) une facilitation
de l’acceptation du transport de marchandises par l’opinion publique et les
collectivités. Sur ces deux points, nous suggérons une adaptation des outils
stratégiques des matrices Politique/ Economique/ Socio-culturel/
Technologique/ Environnemental/ Légal et Forces/ Faiblesses/ Menaces/
Opportunités ou des réflexions plus poussés sur l’utilisation de biogaz-
carburant pour les transports publics comme tel est le cas en Suède4 ;
o un défi environnemental par une aide auprès des TPE/PME, nombreuses sur ce
secteur. Doit-on ici réfléchir et agir dans plus de mutualisation des moyens de
transport, mais aussi de production pour faire front aux grandes entreprises ?
Doit-on consolider des « stratégies de niche pour ce type d’entreprise » et si
oui, dans quels contextes ?
o un défi social par une valorisation des métiers de la logistique et une
harmonisation des conditions de travail au niveau européen. Ici, la question de
la connaissance des modalités et modes de fonctionnement des autres pays est
nécessaire pour proposer d’autres modalités et modes de fonctionnement jugés
plus productives et justifiables de rapports coût/productivité/qualité
différents dans son propre pays ?
page 11 : les interrogations soulevées sont de trois ordres :
4
http://www.bioenergie-promotion.fr/32487/la-suede-pays-pionnier-du-biogaz-carburant/
5
o la difficulté d’identification d’une information pertinente sur une logistique
responsable par rapport aux besoins. La revue de littérature est (relativement)
mature sur les constituants d’une logistique durable. Il est clair que
l’adéquation théorie/pratique(s) devient primordiale, d’autant que la question
du « retour sur investissement » est un élément clé, surtout lorsque les données
touchent à de « l’immatériel » (pollution, image, etc.)
o le manque de visibilité sur les travaux et expérimentations en cours, tout
particulièrement sur la logistique urbaine. Cette question de visibilité est
redondante entre le théorique et le pratique, d’autant plus lorsqu’on se penche
sur des question(nement)s plus techniques.
o la mise en œuvre d’une politique de RSE (responsabilité sociétale des
entreprises).
page 22 : les freins soulignés sont :
o le coût de la logistique durable…. à ne pas affecter sur le client final. En effet,
comment gérer cet élément alors que les marges sont déjà jugés faibles (Cf. le
cas de l’écotaxe poids-lourds en France) ?
o un retour sur investissement long ; alors que la logistique s’évertue à « courir
après les délais » ;
o un manque de données…. car la logistique est un tout qui touche tout le monde
et dont il n’est pas facile de trouver des compatibilités (informations, mais
aussi modes de communication) ;
o une réduction d’impacts mal identifiée….. car souvent on est confrontés à de
l’immatériel ou à de la sous-traitance car il faut faire appel à de nouveaux
types de métiers (ex. : gestion des déchets) ;
page 25 : des perspectives en termes d’innovation sur :
o l’efficacité énergétique ;
o les achats durables ;
o la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre ;
o de gestion du dernier kilomètre.
8. Bibliographie
6
1. Bouquin, H. (2001). Le contrôle de gestion, Presses Universitaires de France, Paris,
5th éd.
4. Comité 21 et Orée (2014), Dialogue parties prenantes sur la logistique durable : vers
une démarche territoriale. Restitution de l’enquête menée auprès des adhérents et
acteurs référents de la logistique, disponible sur
http://www.comite21.org/docs/economie/2013/comite-21---oree---logistique-durable--
-resultats-enquete-vf---en-ligne.pdf
6. Fahimnia B., Sarkis J. et Davarzani H. (2014), Evaluating the Green Supply Chain
Management Field: a Literature Review and Network Analysis, International
Conference on Green Supply Chain, 25-27 june, Arras, France.
9. Roussat Ch. et Fabbe-Costes N. (2014), Logistique durable du futur : état des lieux en
France et pistes de recherche, Rencontres Internationales de Recherche en Logistique,
20 et 21 mai, Marseille, France.
10. Seuring, S., Müller M. (2008). From a Literature Review to a Conceptual Framework
for Sustainable Supply Chain Management, Journal of Cleaner Production, 16(15),
pp. 1699-1710.